D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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We're all stories in the end「Anne」 Empty We're all stories in the end「Anne」

Dim 4 Sep - 12:56
Anonymous
Invité
Invité
Ses yeux posés sur le plafond de la chambre, la jeune femme ne bougeait pas. Elle respirait, lentement, inspirant l'air à l'odeur de fleurs à plein poumon, expirant un léger nuage de brume blanche. Sa poitrine se soulevait à chaque respirations. Elle ne pensait à rien, juste à l'air qui entrait et sortait de sa bouche et de son nez, à ces petites fissures dans le bois du plafond.

Il fait froid.

Elle jeta un regard par la fenêtre à côté d'elle. La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà. Elle ne saurait d'ailleurs pas dire qu'elle heure il est en ce moment même. Deux heures peut-être ? Le petit renard soupira, lasse. Elle ne travaillait pas le lendemain -ou ce jour ci, tout dépend du point de vue- c’était dimanche. C'était le jour du seigneur ; foutaises. Elle ne croyait en aucun Dieux, mais elle croyait aux fées, aux légendes et aux Mythes. Elle croyait les histoires, et non une entité supérieure.

Il fait froid.

De nouveau elle soupira, jetant sa tête en arrière dans le tas de coussin sur lequel elle reposait. Elle ne trouvait pas le sommeil, repensant aux mots de la jeune demoiselle qu'elle avait rencontré il y a quelques semaines à peine. Une guerre. Une guerre se jouait dehors, peut-être en ce moment même. Elle ne savait pas quoi penser de tout cela. La rouquine ne lui avait pas semblé méchante, ou menteuse, mais Nausicaa avait du mal a croire ce qu'elle disait. Elle avait accepté de les aider, car sûrement d'autres personnes comme Gwenaëlle étaient impliqués dans cette guerre. Elle s'en voudrait de les laisser seuls dans cette guerre qui était aussi la sienne

Il fait froid.

Un frisson parcouru le corps de la Rose. Oui il faisait froid, l'hiver venait, la neige allait tomber dans les semaines à venir. Le petit appartement de l'allemande n'était pas suffisamment bien isolé, et le froid passait par tous les recoins. Sans un bruit la jeune fille descendit de son lit, posant la pointe de ses pieds sur le parquet froid. D'une main elle attrapa son peignoir, brodé de fleurs rose, qu'elle enfila pour se tenir chaud, elle prit aussi une paire d’épaisse chaussettes qu'elle prit soin de mettre sur ses petits pieds. Et sans un bruit elle marcha jusque la cuisine, dans l'espoir de boire quelque chose de chaud, capable de la calmer et l'aider à dormir. Elle se prépara une tisane, dans laquelle elle glissa quelques fleurs de marronnier blanc (connues pour libérer l'esprit et avoir les idées moins obstruées)
Pendant que le tout infusait, la Rose alluma une petite bougie, ayant visiblement servie plus d'une fois, et pris un livre. C'était une vieille histoire, contant les aventures d'une jeune fille, enfermée dans une maison toute sa vie,et qui du jour au lendemain a décidé de partir. Cette histoire lui faisait penser à sa propre vie.

Elle prit sa tasse, la bougie, glissa son livre sous son bras et s'assit sur son lit, faisant face à la place du village derrière sa fenêtre et elle commença sa lecture. Malheureusement, elle n'arrivait pas à suivre le fil de son livre. Les mots de la jeune rouquine revenaient sans cesse dans son esprit. Une guerre sainte. Des morts revenus à la vie. Non, elle ne pouvait pas se concentrer quand toutes ces choses tourbillonnaient dans sa tête. Alors elle soupira et ferma son livre, le posant sur son lit.

Ses yeux se posèrent sur ce qui s'étendait sous sa fenêtre. Une légère brume s'était déposée au niveau du sol, entourant les racines noueuses des grands arbres, montant contre les lampadaires qui rendait l'espace presque fantomatique.
Et puis elle vit quelques chose. Cela bougeait dans la brume, d'abord elle crut à une ombre projetée par un des arbres, quand finalement l'ombre se découpa a l'entrée de la place en une silhouette distincte. Elle reconnaissait cette silhouette, sans arriver à mettre un nom ou un visage dessus.

Alors elle plissa les yeux devant sa fenêtre, son visage éclairé par la bougie, visible depuis la rue, tentant de se remémorer ou elle avait pu voir cette silhouette.

We're all stories in the end「Anne」 Empty Re: We're all stories in the end「Anne」

Sam 10 Sep - 23:36
Anonymous
Invité
Invité
we're all stories in the end

Un bon nombre de larmes brûlantes coulaient sur tes joues, te faisant sangloter honteusement dans la ruelle que tu avais choisis pour te cacher du monde extérieur. Tout te semblait trop dur à affronter, tu n’assumais pas cette décision que tu avais prise quelques jours plus tôt. Où était-ce quelques semaines ? Tu ne saurais le dire ; tu vivais dans un état de panique constant depuis que tu avais quitté l’Arche, tu ne pouvais plus respirer librement. C’était le fameux épisode de la noyade, encore et toujours, cette incapacité à respirer, l’eau qui s’engouffrait sans pitié dans tes poumons. Mourir, tu allais mourir. Mais pas à cause de l’eau, cette fois-ci. Tu allais mourir parce que tu avais pris une décision stupide et irréfléchie, une décision sur laquelle tu ne pouvais plus revenir. Tu allais mourir, c’était certain. Tu n’en doutais pas. L’angoisse t’étouffa un peu plus encore, te fit encore plus perdre pied dans la réalité. Un sanglot – pitoyable, meurtri – naquit au creux de ta gorge, s’échappant dans l’air froid de l’Allemagne. L’Allemagne. En voilà un choix de destination bien stupide ; tout ça pour un coup de sentimentalité trop humain, tout ça pour le désir insatiable de voir un visage familier. Roman. Tu aurais tant aimé pouvoir apercevoir sa chevelure brune, son regard sévère et son humour ravageur. Une vague de nausée te prit à cette pensée. Tu te rendais malade, tu te trouvais écoeurante. Tu ne méritais pas le confort que tu cherchais tant, tu ne méritais que le désespoir qui t’habitait actuellement. Ton ventre se tordit violemment, à un tel point que tu te retrouvas pliée en deux dans la ruelle glaciale. Tu avais envie de vomir, d’expulser tout ce mal, toute cette souffrance qui t’habitait. Mais rien ne s’échappa ; tu avais le ventre vide à cause de ton errance et le coeur brisé par l’incertitude.

Brusquement, tu te redressas et attrapas tes bagages. Fuir, tu devais fuir. Tu ne pouvais pas restée là, prisonnière de tes pensées néfastes. Tu ne pouvais revivre constamment cette noyade, tu ne pouvais pas te laisser submerger par cette vague de négativité. Tu te serais mise à courir si tu le pouvais, mais tes valises entravaient trop tes mouvements. À la place, tu te mis à marcher rapidement. Tu avais le souffle court et les larmes étaient toujours là, à couleur sur tes joues trop blanches que le froid mordait sans le moindre scrupule. Tu marchas longuement et longtemps, jusqu’à ce qu’une pointe entre tes côtes te forcent à t’arrêter. Au fond de ton âme, tu cherchas Deficien. L’entité s’enroula autour de ton être en une étreinte presque rassurante. Depuis l’éveil du Noé qui t’avait secouée, tu n’avais fait que résister, que rejeter cet être que tu ne considérais que comme un parasite. Mais depuis ton départ la naissance de tes doutes, depuis ton départ de l’Arche, quelque chose avait changé entre vous. Oh, vous étiez tous deux très différents, vous ne ferez jamais véritablement un. Toutefois, il semblerait que vous étiez parvenu à atteindre une certaine compréhension, une trève incertaine, mais sincère. Tu respiras un peu plus facilement en sentant la familiarité du monstre qui t’habitait. Tu soupiras, lâchant un de tes sacs, tu passas une main sur tes côtes. Tu inspiras. Tu expiras. Tu écoutas le murmure rassurant du Noé, te laissant presque bercer par le ronronnement familier que toi seule pouvait entendre. Tu fermas les yeux, profitant quelques instants. La lumière des lampadères éclaira ta peau blâfarde de manière assez étrange, te donnant un air maladif.

Après un énième soupir, tu rouvris les yeux. Tes paupières papillonnèrent quelques instants, étant donné que tu avais la tête tournée vers l’ampoule du lampadère, idiote que tu étais. Tu grimaças, frottant tes yeux du bout des doigts. Tu te baissas maladroitement pour t’emparer du sac que tu avais laissé tomber plus tôt. Puis quand tu te redressas, une silhouette perchée derrière une fenêtre attira ton attention. Ne l’ayant aperçu que du coin de l’oeil, tu te tournas franchement dans la direction qui t’intéressait et pus voir une demoiselle à la chevelure rose. Elle n’était pas si loin, à une vingtaine de pas de toi. Et elle te semblait fort familière. Cependant, tu ne parvenais pas à te rappeler quand ou où tu avais déjà pu la voir, tu avais l’esprit trop flou pour te souvenir de tels détails. Tu te mordis la lèvre inférieure, laissant tes sacs sombrer à tes pieds. Tes bras restèrent balants un moment avant que, sans trop savoir pourquoi, tu ne lèves une main dans la direction de la belle, agitant tes doigts dans un salut maladroit. Elle avait l’air curieuse, la jolie rose.

ft Nausicaa & Anne

We're all stories in the end「Anne」 Empty Re: We're all stories in the end「Anne」

Dim 13 Nov - 20:11
Anonymous
Invité
Invité
La silhouette lui fit un salut de la main, semblant un peu maladroit et hésitant, et Nausicaa y répondit, toute aussi hésitante. Peu de monde se baladait par ce temps, que pouvait donc faire cette personne dehors, dans le froid. Cette silhouette, elle la connaissait vraisemblablement, mais elle ne pouvait pas mettre un nom dessus, ce qui la frustrait au plus haut point. Et puis le visage de la demoiselle -du moins elle présumait que c'était une demoiselle- lui disait quelque chose, ainsi que ses longs cheveux blonds. Elle avança un peu plus sa tête vers la fenêtre, posant presque le bout de son nez sur le verre froid, ses longues mèches roses tombant autour de son visage. La silhouette avait des bagages posé a ses pieds, était-ce une voyageuse ? Elle devait bien être a Bochum pour une raison précise, non ?

La jeune rose décrocha son visage de la fenêtre un instant, regardant quelque peu autour d'elle et décida de se lever de son lit. En quelques secondes elle s'était décidée à aller voir cette silhouette pas vraiment inconnue. Elle attrapa le chandelier posé au bord de la fenêtre d'une main et éclaira le reste de son petit appartement. Sur la pointe des pieds elle farfouilla dans ses tiroirs et attrapa une vieille écharpe qu'elle enroula autour de son cou mis à nu. Elle avança doucement, le chandelier dans sa main, ses pieds nus effleurant a peine le parquet froid, pressée d'aller a la rencontre de la jeune demoiselle. Ce n'est qu'arrivée en bas, quand ses pieds touchèrent le carrelage gelé qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas de chaussures, et que son pantalon n'arrivait qu'à peine au niveau de ses genoux. Il faisait froid dehors, ce n'était pas vraiment prudent de sortir comme ça, surtout qu'elle allait à Paris dans quelques semaines, ce serait terrible d'y aller malade. Elle haussa les épaules. Elle n'allait pas rester dehors très longtemps, non ? Elle pouvait se permettre de sortir comme ça, elle n'allait pas attraper une pneumonie qui causerait sa mort dans les prochaines semaines, non ? Elle marcha jusqu'a la porte, tournant doucement la clef, sans faire de bruits pour ne pas réveiller ses voisins qui dormaient a côté. Et Dieux sait que les voisins d'à côtés sont très sensibles aux bruits et pointilleux de ce côté là. Elle ouvrit doucement la porte et s'engouffra dans le froid.

La flamme vacilla au bout de sa bougie et elle plaça sa main au devant pour ne pas qu'elle s'éteigne. Le brouillard semblait un peu plus épais que ce qu'elle voyait d'en haut, mais elle pu voir la silhouette face à elle. Elle avança doucement, ses orteils heurtant les pavés gelés et humides, elle frissonna un peu et resserra son peignoir contre elle. « Hum.. Excusez-moi .. » elle avança sa bougie vers la silhouette, éclairant son visage et celui de la demoiselle.  « Je.. Hum.. » Elle s'avança encore un peu vers la demoiselle, quand enfin, elle se souvint du nom de la jeune fille. Elle pensait ne jamais la revoir, et pourtant..  Doucement, presque dans un soupir le nom de celle face a lui lui échappa « Anne.. »

We're all stories in the end「Anne」 Empty Re: We're all stories in the end「Anne」

Mar 15 Nov - 16:22
Anonymous
Invité
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Tu restas un moment interdite, le corps tendu et l’esprit torturé par l’angoisse. Tu ne savais pas si tu avais bien fait de tenter le moindre contact avec la rose qui te semblait si familière. Tu ne te souvenais plus trop où tu avais pu voir un jour ces traits fins, ce regard doux et cette chevelure atypique. Fatiguée comme tu l’étais, paniquée aussi, tu avais du mal à réfléchir, à te souvenir. Tu continuas de la fixer, clignant des yeux un peu bêtement. Le visage contre sa fenêtre, la demoiselle semblait être en proie au même dilèmme. Tu hésitais. Tu tergiversais. Pendant un temps, tu songeas à prendre tes jambes à ton goût, à te saisir de tes valises abandonnées à tes pieds et à fuir sans jeter le moindre coup d’oeil par-dessus ton épaule. Cela serait terriblement impoli, cependant. Et tu n’étais pas une jeune fille impolie, tu avais toujours reçu une bonne éducation. Aussi, lorsque la jeune femme quitta sa fenêtre – certainement pour te rejoindre dans la rue – tu ne bougeas pas d’un pouce, attendant anxieusement son arrivée. Tu ne fus donc pas surprise lorsque la porte de son petit chez-soi s’ouvrit, laissant apparaître sa silhouette longiline. Tu fus, en revanche, surprise quand celle-ci apparut avec les pieds nus et peu couverte pour les froides températures de Décembre. Tu frissonnas brusquement. Même précipitamment, tu ne serais jamais sortie dans une telle tenue par un temps pareil. Tu avais froid pour elle, presque. « Hum .. Excusez-moi .. » Tu te concentras de nouveau sur la jeune femme, abandonnant tes pensées quelque peu. Tu ouvris de grands yeux en regardant la demoiselle. Elle fit encore quelques pas dans ta direction, s’avançant jusque dans l’halo blafard du lampadaire au-dessus de vous. Elle était plutôt jolie, tu remarquas. Et son visage t’était bel et bien familier.

Tu farfouillas dans tes souvenirs. Et tu crus trouver ce que tu cherchais … Mais tu n’eus guère l’occasion de confirmer ou infirmer tes questions ; déjà la rose reprenait la parole de manière hésitante. « Je .. Hum .. » Elle hésita, encore une fois. Tu ne pouvais pas l’en blâmer, car tu n’en menais pas large non plus. Compréhensive et tolérante, tu la laissas prendre son temps. Tu aurais voulu lui sourire pour la rassurer, pour la mettre plus à l’aise. Mais tu en étais bien incapable ; tu avais l’impression que tes joues avaient gelé à force d’être mordues par le froid, en plus du fait que les muscles de ton visage étaient en grande majorité tendus par la panique – tu avais fui l’Arche, que Diable ! Tu avais le droit d’être un peu paniquée … n’est-ce pas ? Enfin. Tu trésaillis presque lorsque dans un presque soupir, ton prénom sortit de sa bouche, confirmant ainsi tes suspicions. « Anne .. » Tu ouvris la bouche pour lui répondre, mais aucun mot ne sortit de ta bouche. Tu semblas, pendant quelques secondes, imiter un poisson tenu hors de l’eau. Puis, brusquement et en faisant claquer ta mâchoire, tu fermas la bouche. Tu te sentis rougir, embarrassée par ton comportement puéril. Tu te râclas doucement la gorge, tentant de faire comme si de rien n’était. Mais tu te doutais que la jeune femme n’était pas dupe ; elle devait clairement voir ton malaise et ta fatigue, ta panique et ta confusion. Tu choisis d’ignorer ce fait, parlant enfin d’une petite voix. « Nausicaa. » Car c’était ainsi que la belle demoiselle se prénommait. Tu le savais, tu t’en étais enfin souvenue. Tu l’avais rencontré il y avait quelques temps de cela, quand tu étais venue en Allemagne une première fois pour rencontre celui qui allait être ton fiancé.

Ça avait été lors d’un drôle d’épisode de ta vie que tu avais rencontré la jeune allemande pour la première fois. Alors que l’on t’avait forcé à voyager dans ce pays dont tu ignorais tout pour rencontrer Roman, un jeune homme avec lequel tu allais te trouver lier pendant un long moment, tu avais eu le soudain besoin de fuir cette rencontre fatidique, de manifester de manière forte ton mécontentement. Alors, tu avais fait une petite fugue qui avait duré quelques jours. Tu étais alors tombée sur Nausicaa, qui t’avait ensuite hébergée jusqu’à ce que tu te décides de rentrer. Tu avais passé du bon temps, avec elle. Mais cela te semblait tellement loin … « Depuis combien de temps ne nous sommes pas vues ? » lui demandes-tu, pensive. Tu la regardas, comme l’enfant perdue que tu étais. « Ça faisait longtemps, n’est-ce pas ? » Tu étais fatiguée. Si fatiguée que tu avais du mal à réfléchir.

ft Nausicaa & Anne

We're all stories in the end「Anne」 Empty Re: We're all stories in the end「Anne」

Ven 30 Déc - 16:52
Anonymous
Invité
Invité
Un frisson te parcouru, tu aurais mieux fait de te couvrir plus avant de sortir. Mais était-ce le froid ou le fait de revoir la jeune fille face à toi qui te faisait trembler ? Tu ne saurais guère le dire, peut-être les deux ? Presque instinctivement tu rapprochas le chandelier de toi,  laissant la faible chaleur réchauffer ton corps engourdi. Tes muscles tendus se relâchèrent quelque peu en voyant le malaise de la blonde; elle était comme toi, perdue. Après tout, elle ne semblait pas te vouloir du mal, il n'y a pas de raison de rester sur la défensive. Mais en cet instant précis une foule de questions t'assaillirent. Etait-ce vraiment Anne ? Peut-être n'était-ce pas elle, peut-être tu t'étais trompée de personne et l'envie de la revoir avait pris le pas sur ta raison. Quand elle prononça ton nom, tu senti tous tes muscles se détendre, c'était bien elle. Un petit sourire naquit sur tes lèvres pâle et tes yeux se mirent a briller, reflétant la faible lumière des bougies en eux. Elle avait changé, un peu. Ses cheveux semblaient plus long, plus sombre —ou était-ce du au faible éclairage— des cernes marquaient ses yeux bleu ciel.

« Depuis combien de temps ne nous sommes pas vues ? Ça faisait longtemps, n’est-ce pas ? » Sa voix te tira de ta contemplation. Combien de temps ? Longtemps. Trop longtemps. Tu avais tout de suite apprécié cette demoiselle quand tu l'avais rencontré, et tu avais espéré la revoir bientôt. Voilà deux ans que tu attendais qu'une tête blonde viendrait dans ta boutique, que cette tête blonde viendrait dans ta boutique. Un léger soupir franchi tes lèvres « Presque deux ans. »  Tes yeux laissaient transparaître une certaine tristesse. Tu l'avais rencontrée la même année que Basile, et voilà que tu la voyait quelques jours avant d'aller chez lui, cette coïncidence te fit sourire. Avec prudence et sur la pointe des pieds tu t'avanças vers a demoiselle pour la prendre dans tes bras, prenant soin de ne pas toucher la blonde avec une des bougies.

Votre étreinte ne dura que quelques secondes, tu ne voulais pas la forcer a te serrer contre elle. Tu voulais juste lui montrer qu'elle t'avait manqué. «Oh Anne, je suis tellement contente de te voir. » tu lui souris faiblement; tu te rappelles encore de ce jour ou elle était arrivée dans Bochum, complètement hagarde. Vous aviez du changer depuis ce jour, toi en tout cas tu avais grandi et était devenue plus sage, enfin, tu es rarement sage, tu es juste devenue.. moins excitée ? Cette pensée te fit sourire doucement. « Tu.. hum, On pourrait aller a l'intérieur si tu veux ? Tu m'as l'air frigorifié, ça te ferait du bien. J'ai du thé si tu veux, je pourrais t'en faire une tasse, tu aimais ça la dernière fois..  »

We're all stories in the end「Anne」 Empty Re: We're all stories in the end「Anne」

Mer 4 Jan - 17:27
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Invité
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we're all stories in the end

Elle avait l’air tout aussi surprise que toi, Nausicaa, mais elle avait l’air d’avoir bien plus froid. Chose qui n’était pas surprenante, puisqu’elle était – si tu devais en juger par les circonstances – sortie précipitamment de chez elle pour te rejoindre à l’extérieur. Pieds nus et vêtue d’un pantalon qui n’allait même pas jusqu’à ses chevilles, la jeune allemande était bien plus sensible aux températures très certainement négatives de l’hiver. Tu étais toute engonsée dans tes habits épais, cette robe qui épaississait grandement ta petite silhouette et ce manteau qui te rendait moins sensible au froid. Tu frissonnas pour la jeune femme, même si tu ne le ressentais pas autant qu’elle ; si elle restait trop longtemps dehors, elle allait très certainement attraper une pneumonie ou une toute maladie qui allait la clouer au lit, tu en étais persuadée. Tu aurais aimé pouvoir lui proposer de lui prêter ton manteau, mais, il fallait être honnête, ses bras ne passeraient absolument pas dans les manches. Pas que Nausicaa soit particulièrement épaisse, bien au contraire même. C’était toi qui était trop petite, trop frêle. À côté de l’Allemande, tu ne semblais être qu’une toute petite puce, un tout petit bout de femme comparé à la jolie rose. Tu secouas distraitement la tête, clignant frénétiquement des yeux. Tu étais comme dans un état second. Le silence qui s’étendait entre vous deux te sembla trop long, alors tu le brisas en posant la première question qui te traversa l’esprit, lui demandant depuis combien de temps vous ne vous étiez pas vues. Cela faisait trop longtemps, tu en étais certaine, mais tu étais bien incapable de dire combien de mois ou d’années s’étaient écoulés depuis votre première rencontre. Le temps te filait entre les doigts depuis que tu avais changé. Tu ne savais plus. « Presque deux ans. » dit-elle dans un soupir.

Et sans que tu puisses l’expliquer, une vague de tristesse sembla l’envahir. Cela ne l’empêcha pas de t’offrir un sourire doux et mélancolique malgré tout. Ce paradoxe te rendit perplexe, te fit froncer les sourcils et plisser le nez. Qu’est-ce qui pouvait bien l’attrister de la sorte ? Tu ouvris la bouche pour la questionner à ce sujet, pour lui offrir un peu de confort. Elle ne t’en laissa pas le temps, toutefois. L’Allemande s’approcha de toi sur la pointe des pieds, avec une certain grâce. Puis, avec prudence, elle enroula ses bras autour de toi. D’abord surprise par son étreinte tendre, tu ne réagis pas immédiatement. Mais au bout de quelques secondes, tu te détendis dans ses bras et te laissas aller contre ton aînée, enroulant tes bras autour de sa taille. Tu lui rendis son étreinte, trouvant entre les bras de la demoiselle le confort que tu avais cherché durant un long moment. Quand celle-ci prit fin, tu retins un petit soupir de mécontentement. Elle fit un pas de recul. « Oh Anne, je suis tellement contente de te voir. » Elle t’adressa un petit sourire triste et fatigué. Tu lui répondis à l’identique, incapable de lui offrir davantage d’enthousiasme. Tu étais ravie de la revoir aussi, mais tu étais trop inquiète, trop fatiguée par ta fuite. Tu avais le coeur serré dans ta poitrine et même la joie de revoir celle que tu avais considéré comme une amie ne pouvait le libérer. « Moi aussi, Nausicaa, moi aussi ... » fut tout ce que tu pus lui offrir pour réponse. Tu avais prononcé ces quelques mots en un souffle, avec un ton propre aux vieilles personnes lassées par la vie. Tu n’étais pas vieille, certes, mais tu étais bel et bien lassée.

La voix de la jeune femme t’empêcha de t’enfoncer davantage dans tes pensées tortueuses. « Tu … hum. On pourrait aller à l’intérieur si tu veux ? Tu m’as l’air frigorifiée, ça te ferait du bien. J’ai du thé si tu veux, je pourrais t’en faire une tasse, tu aimais ça la dernière fois ... » Tu hochas la tête alors que tes joues se coloraient de rouge ; tu étais ravie et touchée que l’Allemande se souvienne de ce détail te concernant. Il était vrai que tu étais une grande consommatrice de thé. « Avec plaisir ... lui dis-tu d’une petite voix, Je me souviens que ton thé a toujours été très bon, en plus. » Déclaration qui était tout à fait véridique ; tu te souvenais des douces saveurs et de l’arrière-goût sucré que la jeune femme faisait infuser dans ses tasses en porcelaine. Tu la suivis à l’intérieur d’un pas mal assuré, trainant tes bagages derrière toi. Tu t’arrêtas dans l’entrée, regardant ton interlocutrice avec de grands yeux bleus emplis d’innocence. « Où puis-je mettre mes valises, sans que cela te dérange … ? Je suis vraiment désolée, Nausicaa, je … enfin, je, hum. » Tu t’interrompis, ne sachant trop quoi dire. Désolée, j’ai pris la fuite et je dois me trimballer toute ma vie dans ces sacs. Désolée, je n’avais pas prévu de te déranger. Désolée.

ft Nausicaa & Anne

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