D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
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Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
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AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

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Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
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Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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« I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora  Empty « I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora

Jeu 23 Avr - 23:59
Cyclamën Animae
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Apôtre de Noé

Cyclamën Animae

✖Highter than the Moon.  
Nora • Cyclamën


Il riait. Dans son Arche ; caché aux yeux de tous, il riait. Les machines, ses enfants chéris, réagissaient à son rire, et baissaient prudemment la tête. Il n’était jamais bon de se manifester quand le premier des Apôtres avait ses crises de Folie. Il riait pour elle, et pour lui. Il était très heureux aussi, et très content de lui : il fallait dire qu’il avait réussi à faire bouger le Regret. C’était la Vagabonde, encore. Il fit une grimace. Elle lui posait beaucoup de problèmes ; c’était dérangeant. Mais il était serein : ce soir, tout serait terminé. Depuis l’épisode avec Wisely, c’était vrai qu’il avait eu la sensation insidieuse de « perdre le contrôle ».  Sans parler des nombreux problèmes qu’il y avait en ce moment, et qui s’ajoutait à cela : la mort du Mythe, le silence du Plaisir, le refus de se battre du Regret… Il soupira. Parfois, il rêvait d’un monde avec des Apôtres taillés sur le modèle de Goro. Parfois, il rêvait d’un monde avec des Apôtres obéissants comme Adah. Parfois, il rêvait d’un monde avec des Apôtres dévoués comme Siegfried. Mais bon. On ne choisissait jamais où Noé allait se réveiller, ni même quel part de lui il daignerait se faire manifester. Il goûta l’air avec sa langue, et improvisa un terrible sourire sur ces lèvres. Après l’épisode qui lui bourdonnait encore dans la tête donc, il avait ordonné à certaines de ses machines de suivre la Vagabonde. Elles n’étaient jamais revenues. Par contre, certaines de ses petits brookers, eux, avaient eu plus de chance. Elle était en Norvège : la pauvre, elle ne doutait vraiment de rien. Il ne lui avait fallu qu’un rire et qu’une phrase dans l’oreille du Regret pour réveiller en lui la flamme de la haine, et ceux malgré la lassitude des combats et le dégoût de la guerre. Oslo hein ? Il riait. Ce soir, il y aurait un problème de moins. Ce soir, la petite Vagabonde disparaitrait.

Plus loin, dans une chambre vide, une grande bibliothèque abandonnée, une peluche vivante se tortille. Elle est bloquée sous un gros livre, une sorte de gros dictionnaire. Elle croasse tristement, seule.

••

Réfléchir.
Bouteille dans la main.
Réfléchir, respirer.
Porter la bouteille jusqu’à ses lèvres.
Réfléchir, chercher le goulot.
Boire-boire-boire – oublier.
Sourire triste ; une porte dans le néant.
Arche-Norvège & Norvège-Arche.
Laps de temps flottant, rêve endormi, réfléchir.
Boire encore, jeter, jeter la bouteille contre un mur.
L’air est frais, tu regardes la nuit, et la nuit te rend ton regard, Cyclamën Animae.
Tu rêves à un monde en paix.
Tu pleures des larmes d’encre.


Il fait un peu froid, l’homme frissonne légèrement. Sur ses épaules, le vent fait claquer une écharpe de laine rouge.  L’individu titube dans une ruelle de la ville, cette même ville d’Oslo qu’il connait si bien. La bouteille, dans sa main, commence à se faire vide. Il faudra en trouver une autre plus tard. Pour le moment, il y a encore une idée fixe dans son cerveau que l’alcool n’a pas réussi à dévorer. Il ne fait qu’y penser, c’est une obsession. Il faut qu’il la trouve : dans sa tête, résonnent les mots qu’elle lui avait prononcé quelques mois plus tôt, et aussi les mots du Comte. Ce vieux fou savait qu’il se précipiterait en Norvège s’il apprenait qu’elle s’y trouvait. Il devait probablement également savoir ce que Cyclamën réservait comme sort pour Nora s’il la trouvait. Bah : il s’en fichait. Il se fichait de tout maintenant. Il se fichait d’obéir. Il se fichait d’être une marionnette. Il se fichait du monde, des gens. De la guerre, de la mort. De la vie aussi, des Autres. Plus rien n’avait d’importance. Pas même la bergère. Il sourit tragiquement, et porte la dernière goutte du liquide brûlant à ses lèvres avant de se laisser glisser par terre. Effondrer serait plus juste. Il casse la bouteille contre la rue. Il contemple, flou, les fragments de verre qui se séparent sur le sol. Il lui rappelle cruellement sa vie, ces fragments de verre ; ces rêves fragmentés. Comme autant de petits regrets. Il tourne sa tête vers les étoiles. Il cherche la Lune. Il respire, il souffle. Doucement, les effets de l’alcool disparaissent : la malédiction de son corps de Noé. Il ne pouvait jamais rester soûl vraiment longtemps. Impossible d’oublier sa condition « vraiment » longtemps. Et Feilen ? Feilen lui, il a abandonné le combat depuis longtemps déjà. Feilen, il contemple tristement la déchirure de son réceptacle face à la dure Réalité du monde.

Cyclamën se relève, et claudique à travers la nuit. Sur son passage, les rares fenêtres encore éclairées s’éteignent. Les rideaux se tirent. Les gens sentent que ce soir, que cette nuit sera tragique. Rift n’est pas avec lui, non. Derrière lui, à l’entrée de la ville, il a laissé sa paix et son humanité. Il a laissé les morceaux de verre d’une bouteille, et un étrange portail. Il a laissé son « lui ». Ne reste plus que ça. Ca lève la main, et ça pleure des larmes. Noires les larmes. Ca pulse. Du noir, partout, de l’encre, partout. Un stylo qui déchire la réalité. Une peau blanche, des cheveux gris agités par le vent. Un front qui se creuse… Des yeux dorés. Incarnation. Il marche doucement jusqu’au port. C’est la nuit. Rien ne bouge, si ce n’est la mer. Petit clapotis des vagues sur le quai. Les bateaux grincent un peu, et l’air est cuivré, salé. Il fixe l’océan et lève la main qui tient son stylo. Il écrit sur le rien, il fait du vide sa feuille. Il fait du néant un réceptacle pour sa Plume.

Il écrit.

C’est l’histoire d’un monstre dans la nuit. C’est l’histoire d’un insecte maladif. Il avait des ailes évidement. Pour sauter haut, haut. Il ne peut pas voler. Mais il va vite, oui.
C’est l’histoire d’un regret. Il a une peau écailleuse, qui brille légèrement dans la nuit. Une peau-caméléon qui sait comment se fondre dans le noir. Une peau de monstre.
C’est l’histoire d’un crok-mitaine qui faisait peur aux enfants. On dit que sa voix fait trembler les vitres et qu’elle vole les âmes. Une voix qui fissure les esprits. Une voix de fou.
C’est l’histoire d’un monstre qui traque, qui évolue. Il s’adapte et apprend à chaque nouvelle proie. Il peut voir dans le noir, parce qu’il fait nuit. C’est un monstre puissant, mené par l’instinct. Il ne peut pas parler, il n’est plus que monstre. Il n’est qu’antenne et patte puissante, il n’est que folie et violence contenue. On dit que sa morsure peut être fatale. On dit qu’il a de grandes dents.
C’est l’histoire d’un monstre avec de grandes griffes. Elles brillent dans le noir quand il apparait et que dans un éclair. Il dévore.


Il pose son stylo dans sa poche, et contemple silencieusement sa création. Elle est parfaitement monstrueuse, exactement ce qu’elle voulait. Elle va être contente. Il caresse doucement la joue du Regret, ou du moins, la mandibule qui pourrait faire office de joue. Il lui chuchote doucement, murmure du vent dans la nuit, une nuit un peu trop sombre. Décor, un peu trop tragique. Impression de déjà-vu dérangeante. Malaise. Douleurs. Pire, souvenirs. Il tremble.

« Trouve. » Et il rajoute, comme pour lui-même, comme une promesse. « Nora. »

Alors dans la nuit, dans « sa » nuit, le monstre disparaît. Il cherche vite, vite, pour satisfaire son maître. Consommer, consommer, évoluer. Il cherche. Les ordres sont précis, il ne doit y avoir qu'une cible. Normalement. Tous les moyens sont bons pour faire sortir la Vagabonde de sa cachette, le monstre, Cyclamën, en a aussi conscience. Alors s'il faut tuer jusqu'au dernier habitant de Oslo pour trouver Nora... Sur le quai, un homme sourit, ailleurs. Il le ferait. Sang pour du sang, un bras pour un bras. Cyclamën Animae n'oubliait pas. Chercher, cherche. Trouve, trouve : vite, vite. Court petite âme. Court petite Vagabonde. Cache Toi. Le « monstre » arrive.
Traque.


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« I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora  Empty Re: « I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora

Lun 27 Avr - 16:34
Nora Lockwood
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Nora Lockwood

Fin


" En toute chose, il faut considérer la fin."


Je ne sais plus, je ne suis plus sûre de rien, plus certaine d'avoir encore la force de me battre, de faire seulement quelque chose. Plus le temps passe, et plus je me rends compte que mon monde s'écroule. Ceux qui ont été à mes côtés ne le sont plus désormais, ceux que j'ai cru alliés ont toujours fini par se retourner contre moi, celui que j'ai.. aimé.. n'a en réalité qu'été un traitre. Tout ce en quoi je croyais n'existe plus, n'a sans doute jamais existé. J'ai pris conscience de qui étaient mes ennemis, je n'ai plus personne, hormis Charly et Jean.. Pourquoi est-ce que je dois continuer à me battre ? Je ne veux plus, je ne le peux plus. Tout ce que pour quoi je me battais est désormais mort. Ah, la liberté, la beauté, la vérité et l'amour ? Mon cul, ouais. Bordel..


Quand est-ce que ça s'était passé ? Il y a un mois, une semaine, ou bien un jour ? Cela n'avait aucune importance, car la bohème n'avait rien oublié de cette rencontre, non, elle ne pouvait oublier avoir rencontré le Comte Millénaire, ni même toutes les paroles qu'il lui avait adressé, toutes les évidences qu'il lui avait exposées. Perdue ? Oh oui, Nora l'était plus que jamais.

Lorsque son petit protégé avait rouvert les yeux, l'Âme Errante avait le visage noyé de larmes. Pourquoi ? L'enfant le lui avait demandé, mais elle n'avait pas répondu, ou plutôt.. Lui avait confié s'être inquiétée pour lui ; elle avait même réussi à étirer un certain sourire. Bien sûr, Nora avait réellement été terrifiée en voyant le bambin reposer dans les bras du Comte Millénaire, inconscient, et le voir se réveiller sans aucune séquelle avait été un profond soulagement pour elle. S'il avait perdu la vie à cause de sa négligence, sans doute ne se le serait-elle jamais pardonné. Face à tout ce qu'il s'était passé ce jour-ci, Charles restait la dernière chose à laquelle la parisienne se rattachait pour continuer à se battre. Si elle avait reprit la route, le cœur et l'esprit morts, c'était pour lui, et seulement pour lui ; enfin, également pour sa très chère marraine, au fond.

Perdue, la petite troupe avait alors rapidement fuit l'Empire Russe, sans que Jean ni Charly ne sache pourquoi ; la bohème avait tenté tant bien que mal de leur faire croire que l'Ordre Noir approchait, mais l'expression qui se lisait désormais dans son visage n'avait rien à envier à de la crainte. Alors, c'était ainsi que dans leur fuite perpétuelle, les trois bohèmes s'étaient retrouvés dans les pays du Nord. Jusqu'où iraient-ils ainsi ? Il y avait la mer et l'océan qui les attendaient au bout de ce voyage ; tôt ou tard, ils devraient faire marche arrière, ou bien.. prendre le bateau en direction du nouveau monde. En étaient-ils capables, en avaient-ils les moyens ? L'Âme Errante n'en avait pas la moindre idée, mais ne souhaitait pas imposer cela à Charly, ainsi qu'à Jean. Alors.. Pourquoi ne pas retourner en direction de la France, pour les ramener au théâtre ? Avec un peu de chance, la brunette pourrait même revoir sa famille, avant de disparaître à nouveau.

Une infime étincelle d'espoir continuait de briller en elle ; mais ne tarderait pas à s'éteindre.

Voilà un mois que la parisienne avait dit adieu à son aimé, et seulement quelques jours qu'elle et sa petite troupe s'étaient posés dans la belle ville d'Oslo. Trop fatiguée, trop épuisée, la Lockwood n'avait pas encore réussi à trouver de travail, au contraire de Jean, et avait alors utilisé tout son argent pour payer l'auberge pour les jours à venir. A cette heure-ci de la nuit, ses deux camarades dormaient à poings fermés, mais elle, elle ! Voilà des mois qu'elle avait le sommeil agité, voilà quatre semaines qu'elle ne le trouvait même plus. Trop de choses qui la gardaient éveillée, trop de soucis, trop de fatigue que ça l'empêchait même de dormir. Alors, comme souvent, la brunette se relevait en silence, sous l'éventuel regard de son très cher Charly qui, à force de la voir le matin épuisée, avait fini par comprendre qu'elle ne dormait pas. Cette nuit-là, il avait tenu le coup, et l'avait vue disparaître de la chambre.

Bouteille - trouvée sur une table dans l'auberge - à la main, la fuyarde avait alors quitté le bâtiment, pour venir s’asseoir sur les marches menant du minuscule perron. Après avoir bu un coup, le regard embrumé de la bohème se posa sur le ciel étoilé, totalement dégagé.

" Bordel.. " siffla-t-elle entre ses dents, avant de boire une nouvelle gorgée de la boisson alcoolisée inconnue.

Sans dire un mot de plus, l'exorciste laissa la bretelle de son sac à dos tomber de son épaule. D'une main tremblante et bandée, elle sortit des morceaux de papiers froissés ; des lettres qui n'avaient jamais été envoyées, d'autres au contraire, qu'elle avait reçu. Depuis quand n'y avait-elle plus jeté le moindre coup d'oeil ? Elle n'aurait su le dire, un mois  sans doute.


Tu sais, j'aurais vraiment aimé pouvoir repartir avec toi sur les routes, mais on a encore trop besoin de moi là où je suis pour que ce soit possible.. enfin, qui sait, cela viendra peut-être un jour ou l'autre ? J'ai envie de croire que tout pourrait redevenir comme avant.

Qu'il était dur de relire ces mots tout en connaissant la vérité ; ou plutôt, en croyant à un vil mensonge. Tout ceci n'était que des théâtres, de doux mots mis sur papiers sans aucune pensée derrière. Pourquoi lui avait-il fait tout ceci ? Qu'avait-elle fait pour mériter tout cela ? Ils faisaient parti de camps différents, de mondes aux antipodes l'un de l'autre. Pour oublier ces mots qui la faisaient tant souffrir, l'exorciste but une nouvelle gorgée ; ah, qu'elles étaient lointaines les fêtes arrosées de Montmartre, dans la bonne humeur et dans les rires. Ici, ce n'était que chagrin et désolation.


Je suis bien plus familier à cette guerre que tu ne l'imagines, suffisamment en tout cas pour pouvoir reconnaître une innocence ou un Akuma quand j'en vois. Désolé de n'avoir pu t'en parler plus tôt, ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqué.. mais plutôt le courage. Il y a tellement de choses que je dois te dire.

Tellement de choses à dire, ah ça ! Bordel de merde, oui, il en avait eut des choses à dire. Mais pourquoi aurait-il confessé ses actes ? Tous ces mots, toutes ces rencontres, ces tendres baisers.. rien, rien du tout. Juste des mensonges, pour mieux la plonger dans la tombe. Comment avait-elle réussi pour se sortir de ce piège, pour survivre, pour sauver Charly ? Elle ne savait plus, ne voulait plus savoir. Dans un hoquet nerveux, la fuyarde sentit sa vue devenir trouble.


Les routes ne sont jamais sûres, et encore moins en ce moment. S'il venait à t'arriver quelque chose, quoi que ce soit, je n'aurais aucun moyen de le savoir.. et cette simple idée m'est insupportable.

Pourquoi donc ? Car il ne serait pas arrivé à ses fins ? Lorsqu'elle avait reçu cette lettre, l'Âme Errante avait prit ces mots comme signe d'inquiétude, d'amour ; mais désormais, ne pouvait plus les voir qu'avec un fond sombre. Sans dire quoi que ce soit, elle se frotta alors les yeux, cherchant à faire disparaître ces perles salées qui avaient commencé à naître sans raison. Enfin..


Je t'aime, et tu me manques.

Ces mots furent sans doute les plus difficiles à lire. Tremblante, la bohème sentit ses doigts se crisper sur le papier plié, manquant de le déchirer par la même occasion. Brisée, elle se recroquevilla rapidement sur elle même, les genoux ramenées contre sa poitrine, et ses lettres contre son front ; comme pour cacher son visage. Quelques larmes perdues vinrent tâcher les mots, les faisant baver en formant de petits ronds d'encre. Pourquoi lui avait-il fais ça ? Tous ces moments qu'ils avaient passés ensembles à se serrer les coudes à Londres n'étaient-ils rien pour lui ? L'avait-il seulement aimé un jour, autant qu'elle l'avait fais ? Impossible, la bohème n'y croyait plus, l'avait tenté, mais c'était désormais terminé. La pièce s'était terminée, et les acteurs avaient joué leur rôle ; elle sans doute trop bien, car le simple fait de devoir dire au revoir à son aimé fut semblable à lui dire adieu ; et lui, en retour, ne se souviendrait sans doute jamais de son nom.

Oh, si seulement elle savait à quel point elle se trompait.

Après un long silence seulement ponctué de larmes, la jeune femme se redressa, avant de ranger ces lettres humides dans son sac à dos. Les déchirer ? Nora y avait songé, pourtant, elle n'avait pu s'y résoudre. Voilà les souvenirs de son cœur brisé, et une nouvelle image de l'horreur de la guerre. Une de plus. En se relevant, l'exorciste buta dans sa bouteille, répandant sur le sol le reste de sa boisson ; bah, tant pis, se dit-elle. De toutes manières, l'alcool ne lui avait jamais donné envie de dormir. Et soudain, quelque chose sembla s'agiter dans la nuit, comme une ombre se déplaçant vite, terriblement vite même.

" Qu'est-ce qu.. "

Tremblante, le regard azuré de la Vagabonde croisa rapidement celui rougeâtre de la créature qui se tenait devant elle, à seulement quelques mètres. Elle semblait avoir des ailes, comme un insecte géant ; en était-ce un ? Non, ce n'était pas ça..

Un Monstre.



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« Je t’aime, et tu me manques. »

Il fixe l’océan. Il se dit des tas de choses. Il se dit que c’est drôle la vie. C’est une chose fragile. C’est comme un oiseau la vie. C’est comme une fleur. Comme une goutte d’eau. Moitié vide ou moitié plein ? Son verre, à Cyclamën ? c’était entièrement vide qu’il était. Il regrettait. Quoi de plus normal pour celui qui abritait Feilen en son esprit ? Quoi de plus naturel. Après tout, le Regret, c’était lui. Bonnie donnait simplement une nouvelle saveur au mot. Elle lui manquait, c’était tout. Il regarde l’océan, et il se demande si elle est encore vivante. Il se demande aussi, si, où qu’elle soit, elle pense à lui, comme il pense à elle. L’Animae s’en voulait d’être ridicule comme ça, vraiment. Il se baisse, prend un caillou sur la jetée, et le lance. Un ricochet, deux ricochets, trois ricochets, trois ricochets pour éloigner le malheur. C’est ce que son père disait. Roar avait toujours été un homme de sagesse. Lui aussi, il lui manquait. C’est ça qui lui manquait. Au fond, une personne de confiance. Une personne pour pleurer. Une personne qui puisse le comprendre. Bien sûr, il y avait Daret, mais avec la Folie, ça n’avait rien à voir. Ca n’était pas pareil. Il y avait Lucja aussi, mais là encore, il ne l’avait pas encore suffisamment apprivoisé pour se confier totalement à Elle. Il fait claquer sa langue. La bouteille. Une bouteille. Il lui faut une bouteille. Il veut avoir mal au crâne, mal au crâne pour oublier les pensées qui s’agitent dans la ruine qui compose son centre nerveux. Il veut chasser les ombres pour les remplacer par le feu de l’alcool. Chasser les regrets. Il crache dans l’eau. Quand il se penche, il peut voir son reflet, difficilement. Tout noir son reflet. Déformé par les vagues son reflet. Déformé comme la vie, son reflet. Il s’en veut, au fond, d’être lui. Lâche.

J’ai longtemps demeuré en Néant…

J’ai longtemps demeuré en Néant. En miettes. En morceaux. Quand je regarde mon reflet dans l’eau, je ne vois qu’un monstre. Peut-être que Nora a raison. Peut-être que la petite Lockwood devrait me tuer. Ca me faciliterait la vie. Adieu les problèmes et les regrets, adieu Feilen, Amorem et Bonnie. Mh. Elle me manque cette fichue bergère je crois. Elle me manque. Je le sais parce que quand j’y pense, je me retourne le cœur. Quand j’y pense, j’ai envie de tuer. Quand j’y pense, mes mains tremblent et mon esprit rugit. Je crois qu’elle me manque un peu. Alors je jette un caillou dans l’eau. Je dilue mes pensées. Je tente de penser à autre chose aussi. Heureusement que tu es là, toi, Nora. Au fond, tu es comme moi. Tu sais, j’ai lu en Wisely. Il t’aime vraiment. Il a peur pour toi. Il voudrait te protéger mais. C’est comme pour moi. Ahahah. A la fin, il ne reste plus rien. A la fin, on est seul. Dans le vide, on est seul. Dans le néant, on est seul. Dans un Regret, on est seul. L’espace d’un moment c’est toute une vie. Nos vies sont les espaces d’un moment des regrets. Pendant l’espace d’un moment comme pendant toute sa vie, on est seul. Cruellement seul. Désespérément seul. C’est comme ça. On est cyniquement seul. Affreusement seul. On peut même être seul à deux ! Les gens ne savent pas qu’ils passent leurs vies seuls, c’est pour ça qu’ils vivent. Moi ? Moi je rappelle simplement aux gens le mot « solitude ». Mais qui pour s’occuper de moi ? Mh ? Qui pour me le rappeler, à moi, le mot solitude ? Quand on n’a pas conscience de ce mot, on peut avoir de l’espoir. De l’espoir peut découler sa perte, du désespoir découle la haine et la peur.  De la peur découle le Regret. Du Regret découle Feilen.

Et Feilen c’est moi.

•• Dévore ¡ Dévore ¡ Dévore ¡

On en est là. Il la regarde. Naïve, sur le balcon. Il se laisser couler à terre. L’ombre est sa peau. Il est silencieux.  Elle a une bouteille : il le note. La lumière. Elle brûle ! Il la voit à travers ses yeux fragmentés. Il se déplace. Rapide comme l’ombre. Un bond et ses ailes le propulsent jusqu’au toit d’en face. Un bond et il se retrouve sur le toit de sa cible. Il la regarde, d’en haut. Elle n’a pas été difficile à trouver. Il fallait juste aller vite, vite, vite. Satisfaire son créateur. Satisfaire sa faim aussi. Consommer. S’adapter. Evoluer. Il lui faut dévorer, encore, encore. Il la veut. Il s’approche d’elle. Qu’il serait facile de se faire tomber. De la tuer, comme ça, dans son dos. De lui planter ses griffes dans sa chair. De goûter à sa peau, à son sang, à ses cris. Mais, le Créateur a été très précis. Trouver, trouver. Surveiller, surveiller. Il se détourne, traverse le toit en sens inverse. Se laisse glisser à la fenêtre. Observe. Humanoïde. Pas d’Innocence. Elle brille. Elle brille comme une luciole dans ses yeux l’Innocence immonde. Les Bras de Nora. Plein, beaucoup, trop ! Innocence ! Tuer ! Vite ! Consummer ! Il se détourne, encore une fois. Dévorer ! Il étend ses ailes. Il sort ses griffes. Elles deviennent plus longues, elles rougeoient. Evoluer. Rapide ! Vite ! Encore ! Il se propulse sur le toit d’en face. Il prend garde à ce qu’elle le voit. Chasse ! Excitation ! Il se propulse jusqu’à Elle. Le Monstre observe l’humain, séparé par une rambarde et quelques mètres. Finalement, il ouvre la bouche, et il hurle.

Un son qui vous paralyse.
Un son qui déchire votre cœur.
Le son de ceux qui ont perdu quelque chose.
Un son entendu uniquement par les êtres emplis de Regret.
Dans cette ville, il n’y en a que deux.

Il arrête. Rictus. Excitation féconde. Il se précipite sur elle, toute griffe en dehors.

•• Meurt ! Meurt ! Meurt !


Cyclamën se retourne. Il se met en marche. Dans la nuit, dans les ombres, le vrai Monstre arrive, Nora.

Hear the sound of Void.


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Monstre


" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même."


Il y a quelque chose qui rode dans les rues, je suis certaine d'avoir vu une ombre, ou quelque chose s'en approchant.. J'étais ailleurs, j'ai relâché ma garde à cause de.. toutes ces conneries. Bordel. J'ai très bien pu être encerclée par je ne sais pas quoi, que je n'aurai absolument rien vu. Je suis certaine qu'une créature se cache dans les ténèbres, peut-être même plus.. Des Akumas ? Il ne faut pas que je reste ici, près de l'auberge. Jean et Charly ont déjà assez souffert à cause de mes conneries, je ne veux pas.. je ne veux plus qu'ils vivent cette situation, comme celle d'il y a quelques semaines. Surtout pas Charly.. Comment pourrais-je seulement me regarder en face s'il lui arrivait quelque chose ? Je ne le peux déjà plus.


Durant de longues secondes - trop longues même - les deux êtres de la nuit se toisèrent, sans qu'aucun des deux ne bougent. Malgré les étoiles qui brillaient là-haut dans le ciel, la bohème ne parvenait pas à voir correctement cette créature qui la fixait ; et se doutait que ce n'était sans doute pas le cas pour elle. Puis, soudain, le monstre ailé prend un vif appui sur le sol, avant de sauter jusqu'à un toit, laissant bouche bée celle qui savait faire ça grâce à la force de son innocence. Non, cette chose ne pouvait pas être humaine. Impossible. Descendant de Noé ? Akuma ? Drôle de compatible à l'apparence difformer ? Une des nouvelles petites inventions de cette pourriture d'Ordre Noir ? Encore une fois, la jeune femme restait sans réponse, face à des questions qui auraient sans doute pu l'aider à avancer. Alors, pour le moment, elle se contentait de rester là, sans bouger de sa place, observant les moindres faits et gestes de l'ombre mouvante.

Le regard de la bête se posa alors sur la Vagabonde, l'écrasant de toute sa hauteur, la plongeant dans l'effroi. Et s'il venait à s'en prendre à Charles ou bien à Jean ? La bohème ne se le pardonnerait pas. Heureusement, sans crier gare, le monstre ailé chargea, se propulsant juste devant son adversaire ou.. sa proie. Seulement quelques pas les séparait alors. Tétanisée, l'Âme Errante fit réellement face au monstre pour la première fois à cet instant précis. Avec ses yeux rougeoyants, Nora avait l'impression de fixer deux énormes perles injectées de sang. Une vision terrible, qui vous empêchait de détourner le regard et qui pourtant, vous donnait terriblement envie de le faire ; mais oser tourner la tête, c'était perdre cet ennemi de vue. Et quand on ne voit pas son adversaire.. on meurt.

C'est là, c'est là qu'il cria. Une plainte terrible, vrillant et déchirant les tympans ; le genre de son que les corps pourraient produire face à la perte de ceux qui avaient tant perdu. La souffrance, le chagrin, le regret.

Mains plaquées sur les oreilles, la Vagabonde eut alors l'impression que sa tête allait exploser, comme un ballon de baudruche que l'on aurait trop remplit d'air. Que cela cesse, par pitié ! Mais c'était déjà trop tard ; lorsqu'elle releva la tête en direction de la créature, fébrile, celle-ci se jetait déjà sur elle, toutes griffes dehors. Incapable de riposter sur l'instant, la bohème se retrouva plaquée contre l'un des murs extérieurs de l'auberge, provoquant sans doute quelques tremblements à l'intérieur de l'édifice. Suffisamment puissant pour en réveiller les occupants ? Elle ne l'espérait pas. Toutefois, ce fut suffisant pour faire tomber l'un des pots de fleurs posé sur l'une des fenêtres de l'étage ; terre cuite qui vint se fracasser sur la tête de l'exorciste, au même moment où elle activait son innocence.

Un cri étouffé s'échappa de sa gorge, au moment où les morceaux de pots commencèrent à tomber vers le sol, et que la terre venait à se mêler à ses cheveux déjà pas franchement propres.

" Putain de m-... " pesta-t-elle une nouvelle fois dans sa langue natale ; en ce moment, Nora jurait bien plus que d'habitude.

La vision trouble et la tête tournante à cause de ce mauvais coup et du cri de la bête, la Vagabonde n'avait même pas remarqué les balafres qui déchiraient ses habits et sa peau, au niveau de son ventre. Merde. Elle aurait sans doute mieux fait de ne pas les voir, car la douleur monta bien vite à son cerveau, manquant de le faire court-circuiter ; trop d'informations, trop de troubles à la seconde. Alors, d'un vif pour de griffes, la Vagabonde chercha à repousser son assaillant, afin de prendre un peu de distance avec lui puis.. frappa le sol de la paume de sa main, pour sauter sur le toit le plus proche. A son tour de sauter de maisons en maisons.

Elle devait s'éloigner de l'auberge.. au plus vite.


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Dim 3 Mai - 18:07
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✖ Despair in the Night.
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Incompréhension. Disparition de la cible. L’insecte observe avec une rigidité mécanique la place vide où se trouvait sa proie un instant plus tôt. Il ne reste guère plus qu’un pot brisé. Il baisse les yeux, fixe ses griffes rougeoyantes. Il y a du sang. Un peu ; pas assez en tout cas. Elle est partie, partie, partie alors dans ce cas. Il relève la tête, et son ombre, une ombre monstrueuse, se découpe sur le sol, éclairé par la lumière de la Lune qui vient de percer parmi les nuages. Il faut la retrouver, vite, vite, vite. Les nuages mangent la Lune une nouvelle fois. Quelques gouttes dans son dos. Il vrombit. Réfléchit. Fixe l’entrée. Fenêtre ; balcon. Il sait qu’il y a des hommes à l’intérieur. Il pourrait rentrer non ? Il pourrait rentrer et ensuite. Dévorer. Evoluer. S’adapter. Consumer. Devenir plus fort, encore, encore, pour manger des proies plus fortes, encore, encore. Il porte une griffe au niveau ce qui pourrait rappeler une bouche. Une langue reptilienne en sort et vient recueillir le précieux liquide vermeil. Consumer. S’adapter. Il baisse la tête et la relève, fixe le sol et les toits. Il penche la tête. Non. Cyclamën a dit de suivre, de trouver. Alors il faut obéir. Obéir et trouver. Vite ; vite ; vite. Frapper ; sauter. Oui, c’est ça qu’elle a fait. Avec son truc là. Innocence. Il s’agite un peu. Il est le fils de son père, le Regret. Il se souvient de la terreur de l’Innocence, et de la douleur d’un bras. Il se souvient de la haine de son père pour l’Innocence. D’ailleurs elle l’a frappé. Elle ne sait pas ce que c’est qui Regret, heureusement. La langue du monstre goûte l’air. Elle ne sait pas que pour le détruire, il faudrait détruire son Texte ; son Cœur. Tant qu’elle l’ignore, il est invincible. Sauter plus haut. Il se lève de toute sa hauteur. Les muscles de ses pattes grossissent, de même que ses os. Evoluer. Sauterelle volante. Il se ramasse sur lui -même et puis. Il saute. Sur la trace de Nora.

En même temps qu’il saute. Il hurle.
Il veut la terrifier oui.
Lui faire savoir qu’il la suit.
Lui faire savoir qu’il va la trouver.
Et pire. Il appelle son maître aussi.
Il appelle le Regret.

Battement d’aile maladroit. Il retombe sur un toit. Vide. Il grogne. Naturellement, il n’a aucune difficulté dans le noir. Il ferme les yeux ; écoute. Il écoute le bruit de la nuit. Il écoute le bruit des gouttes d’eau, qui paresseuses, frappent le sol. Il écoute le bruit de la respiration des gens, qui paisibles et ignorantes brebis, dorment. Il écoute le bruit d’une respiration saccadée aussi. Le bruit de pas qui courent. Le bruit d’une personne qui fuit. Le bruit que les moutons font en courant, quand ils sont traqués par un loup. Nora… Trouvée. Il ouvre brusquement les yeux. Il s’élance sur le toit voisin. Traquer ; traquer : traquer. Excitation. Ses griffes crissent. Il se fait soudainement silencieux. Il la voit. Là-bas, sur le toit. Immobile. Reprise de respiration peut-être ? Grave erreur pour une proie. Sa peau devient noire. Camouflage. Disparaitre. Dans l’ombre. Bond léger et furtif qui l’amène sur le même toit. Quelque pas discret pour venir à sa hauteur. Il se lève de toute sa hauteur, prêt à la transpercer de part en part. Elle se retourne brusquement. Et lui enfonce une griffe d’Innocence en plein dans le ventre, perce même ses ailes et le fait hurler. Toujours ce même cri hypnotique. D’un bond, il se libère de la morsure. Ses plaies se referment en une matière noire. L’Encre du Regret. Il hurle de nouveau. Il la fixe. La proie qui veut se battre ? Intéressant. Il plante ses deux griffes dans le sol, prêt à bondir de nouveau sur la Vagabonde.

•• Ordre.

Il cligne des yeux, surpris. Fixe la Vagabonde. Détaille son visage, ses yeux. Son arme. Et se relève. L’ignorant, il se tourne vers l’homme. Vers le Regret. Sur le toit d’en face. Assis, un homme. Seul. Ses cheveux sales sont gris, et agités par le vent. Il a des yeux rouges. On pourrait presque croire qu’ils brillent dans la nuit. Il les fixe, eux. L’âme-Libre et le Monstre. Il les juge et les condamne, les absout et les guérit. Il se lève, silencieusement. Ouvre la bouche, mais son souffle disparaît avec sa transformation. Un akuma. Un simple niveau 1. Il vise Nora. Et il tire. Le Monstre hésite. Il attend les ordres. Il les entend.  Il décide. Il reporte son attention vers Nora, et se précipite vers elle. Toute griffe en dehors. Il hurle, il appelle le Regret.

Alors Nora. Tu vas faire quoi maintenant ?

J’ai longtemps réfléchi à ce moment tu sais.
Le moment où je te trouverai.
Au fond, je crois que j’aimerai bien que tu me tues.
Oui. Que tu me tues. Que tu m’arrêtes.
Je suis une machine Nora, une machine folle.
Je suis las, et pire, je suis lâche.
Je ne peux pas me donner la mort.
Alors, quelque part.
Peut-être que c’est pour ça que je la cherche si ardemment.
Mais ne te méprend pas. Que tu me tues, oui.
Mais avant. J’emporterai tout avec moi.
Je brûlerais tout.
Je détruirais tout.
Tout ce qui a de l’importance pour toi.
Et quand tu auras sur tes mains mon sang.
Quand tu seras assise sur mon cadavre.
Alors, et seulement alors, ton soulagement aura un goût de cendre dans ta bouche.
- Peur.-


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Mar 5 Mai - 2:11
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Fuite


" Quand on pense à quel point la mort est familière, et combien totale est notre ignorance, et qu'il n'y a jamais eu aucune fuite, on doit avouer que le secret est bien gardé !"


Putain de merde, il fallait que ça arrive, que m'a arrive ce soir. Ne puis-je pas avoir un seul soir de répit ? Suis-je condamnée à être poursuivie, encore et encore ? Bordel, elles me semblent bien loin les paroles du Comte Millénaire.. En tout cas, il faut que je reste calme, que je surveille cette créature et ne la laisse pas s'approcher des civils, surtout pas.. de Charly et de Jean. Tant pis si elle me prend en chasse loin des ruelles d'Oslo, tant pis si je me perds ; il ne faut pas que d'autres souffrent par ma faute. Parce que ça aussi, ça commence à bien faire. ... Fais chier.. je vais pas m'en sortir.


Comme si le diable lui-même était à ses trousses, la bohème courrait, encore et encore, usant d'une partie de ses forces pour sauter de toits en toits à l'aide de son innocence. Toutefois, elle dut rapidement s'arrêter. La fatigue ? Non, pas encore ; mais la créature ne la suivait pas. Terrifiée à l'idée que celle-ci ne décide à s'en prendre à ses protégés endormis, ainsi qu'à d'éventuels civils, la Lockwood se mit à chercher un moyen de l'attirer. Folle ? Non, tout de même pas ; altruiste et inconsciente, par contre.. Au vu de la carrure de cette chose, ce devait être un Akuma de niveau III, si ce n'était plus ; et vu l'état de l'exorciste en ce moment, malgré son expérience, elle ne pourrait tenir longtemps. Le détruire ? Peut-être, mais à quel prix ? Celui de sa vie, pour celle de ses proches ; quelle triste consolation, mais Nora était la seule capable de détruire cette créature des ténèbres.

Tout du moins, c'est ce qu'elle croyait..

Prise d'une idée semblant lumineuse - enfin.. - la Vagabonde décida de faire du bruit, faisant sonner les tuiles des hautes maisons en y lissant glisser ses longues griffes. Si la créature ne s'était pas encore décidée à la prendre en chasse, elle ne tarderait pas à le faire. Et c'est là, là que son horrible cri retentit à nouveau, faisant frissonner d'effroi la bohème. Un bruit de tuiles foulées se fit entendre des rues plus loin. La chasse pouvait enfin reprendre.

Toutefois, la jeune femme ne bougea pas sur l'instant, incapable de savoir où l'ennemi se trouvait au beau milieu de cette nuit noire. Heureusement que la lune et les étoiles étaient de sorties, sans quoi se déplacer aurait été une plaie ; enfin.. encore pire que maintenant. De plus, le silence semblait être revenu, comme si le monstre avait cessé de la prendre en chasse à peine la traque commencée. Un abandon ? Possible, les Akumas ne se jetaient pas toujours dans la bataille, mais lâchaient très rarement leurs proies. Un piège ? Très probable ; voilà pourquoi l'Âme Errante restait sur ses gardes, mais ce n'était visiblement pas suffisant face à la bête qui la traquait. Un léger craquement se fit soudainement entendre dans le dos de l'exorciste, et d'un coup, celle-ci se retourna, frappant de ses griffes cette créature de l'ombre.. qui n'aurait pu être qu'un simple civil. Enfin.. un être humain sur un toit, ça ne courait pas les rues, surtout pas au beau milieu de la nuit.

Une nouvelle fois, l'insecte hurla, forçant la bohème à reculer à cause de leur proximité ; ses tympans allaient exploser, elle en était certaine, notamment à cause de ces quelques gouttes de sangs qui avaient commencé à glisser le long de ses oreilles. Bordel de monstre de merde. D'un bond, ce dernier recula, laissant loisir à la Vagabonde de toiser cette plaie béante lui traverser le ventre.. avant de se refermer, comme s'il n'était composé d'une seule et même matière malléable. Ce ne serait pas aussi simple que prévu de battre cette créature là. Haineuse, hurlante, la chose était prête à bondir ; plantant ses griffes dans le toit elle.. ne bougea pas.

Silencieuse, la créature se contenta alors de fixer son adversaire tout en gargouillant en respirant ; enfin, elle faisait un drôle de bruit en somme. Après quelques secondes passées sans rien faire, l'insecte se redressa, gardant ses yeux rougeoyants en direction de la parisienne.

" Qu'est-ce que tu fais.. " souffla-t-elle, pour elle-même.

Et elle, qu'est-ce qu'elle faisait ? Durant ce cours laps de temps, elle aurait eu l'occasion d'attaquer, de porter un coup décisif, peut-être même d'en finir ! Mais non, Nora aussi, elle, elle restait là sans bouger ; car s'il lui était possible d'éviter le combat et de s'épuiser d'avantage, alors, elle le ferait.

Et là, boum.

Surprise, la bohème peina à parer cette attaque venu d'en face, laissant l'obus de l'Akuma érafler en partie l'innocence de sa main droite. Bordel, y manquait plus que ça. La Vagabonde n'avait fait attention qu'à l'insecte, et s'était fait prendre comme une débutante. Heureusement que son innocence était de type symbiotique, car sinon le virus aurait déjà rongé son pauvre corps.

" T'es pas venu tout seul.. hein. " maugréa-t-elle alors en une grimace douloureuse.

Et, sur ces mots, la bête chargea à nouveau, tandis que le niveau I trainait toujours dans les airs. Attentive, la bohème attendit le dernier moment pour faire un pas en arrière et d'attraper les pinces de l'insecte entre ses griffes. Bloqués, tous les deux.. Quoi que ? L'Akuma tira une nouvelle fois. Bordel. Tant qu'il serait là, l'Âme Errante ne pourrait pas se battre correctement. Alors, d'un coup, elle utilisa Subsultus pour propulser la créature en arrière, après l'avoir lâchée puis frappée au niveau du tronc. Profitant de ce cours laps de temps, l'exorciste sauta à nouveau dans la rue, avant d'user de la même technique pour sauter sur le toit d'en face, là où se tenait le niveau I.

Élongeant ses griffes, elle le frappa alors pour le détruire ; tout du moins.. si l'autre créature n'était pas déjà revenue à l'attaque.



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Mar 5 Mai - 23:31
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« Qu'est-ce que tu fais.. » Il la fixe. Voilà ce qu’il fait. Il la fixe et il attend. Il l’attend Lui. Il va venir, plus de doute maintenant. Le Monstre attend alors ; parce qu’il ne faut pas laisser la proie partir, mais il ne peut pas la tuer. Parce qu’il ne peut pas tuer la proie, car on réserve toujours la meilleur prise à l’Alpha de la horde. Parce que le Monstre attend enfin, et qu’il lui a promis de se souvenir. Le Monstre est content alors. Il ne disparaitra pas. Parfois, il reviendra, et même que parfois, il pourra chasser avec lui. Evoluer, dévorer, s’adapter. Il fixe Nora, et pousse une sorte de gargouillement funèbre qui ressemble à un rire. Ce rire, c’est comme du plomb sur le visage : il empêche de respirer, il brûle et il est gris, tout triste et sans couleur. Ce rire, il se répercute dans la rue, dans le ciel, sur les étoiles et jusqu’à toi, Nora. Ce rire, il te fait frissonner, parce que tu comprends que c’est un rire. Tu comprends, et tu as peur.

Et le monstre lui, il aime ça ta peur.
Il la goûte dans l’air, avec sa langue reptilienne.
Il attend.
Ses yeux rouges éclairent la nuit.
Il attend, et il rit.
Il est horrible ce rire ;
Comme du plomb…


•• Boom.

Attaquer. Consommer. Tuer. Les ordres sont clairs. De toute façon, le monstre sent sa fin approcher : il n’a plus rien à perdre. Heureusement qu’elle n’a pas compris. Heureusement qu’elle n’a pas détruit son texte. Cela le fait rire. Ils ne comprennent jamais, ou alors, trop tard. Il bondit vers elle, toutes griffes en dehors. Elle aussi elle en a des griffes. Ces griffes-là, elles brûlent, brûlent, brûlent. Elles font mal ; tellement mal.  Il lui les faut. Il les veut. Evoluer, s’adapter. Il doit la dévorer. Blocage. Moment d’incompréhension. Ah. Apparemment, elle possède plus de force que prévu. L’insecte se débat et lui crache dessus. Il se prépare à hurler, hurler, hurler. Pour lui dire que ça fait mal ses griffes, que le contact lui est douloureux et insupportable et pour lui dire un tas de chose notamment qu’il va la manger la dévorer la consommer la tuer la faire disparaitre l’éliminer l’absorber la détruire la faire exploser l’étriper l’énucléer la désosser lui couper les membres lui couper le bras lui couper la tête la langue la nuque percer sa poitrine écraser ses poumons briser les jambes évider son ventre la faire mourir tout simplement. Mais elle le pousse. Elle le pousse, et elle lui porte un coup à sa carapace qui forme son tronc. Douleur-encre-regret-plaie béante ! Il hurle. Titube vers le fond du toit. Il veut la tuer mais c’est trop tard peut-être. Il vacille. Déjà, ses griffes pâlissent.  La réalité ne pouvait jamais accepter l’existence d’un regret bien longtemps. Il se stabilise, fixe la Vagabonde qui fonce vers le Piège. Non. Tenir, il faut tenir. Il doit se donner pour lui. Il doit être un cadeau pour lui. Un bon regret digne d’être sauvegardé. Je t’offre mon encre, mon bras et mon « âme » artificiel, Cyclamën. Sa vision rougeâtre se trouble.


Nous l’acceptons.

Tu te souviens pas hein ? Nora. L’étrange homme qui t’avais étranglé. C’était moi. Un regret. Tu ne me reconnais pas sous ma forme de machine ? Parce que oui, c’est un regret d’akuma que je suis. C’est un peu idiot, mais voilà. Il m’a fait, Cyclamën. Je suis un peu son fils quelque part. De la même façon que l’autre cafard là-bas l’est aussi. On est des Regrets, les fils maudits de Feilen. C’est un peu étrange, c’est un peu confus, c’est un peu comme de l’eau trouble. C’est le frisson dans ton dos quand tu t’approches de moi aussi, avec tes griffes. Tu sais que quelque chose ne vas pas hein ? Un niveau 1, dans un combat aussi sérieux, c’est un peu étrange. Tu as raison. La griffe s’approche donc… Et frappe dans du vide. Trop large volume les Akumas. Quand Cyclamën Animae reprend son vrai corps, c’est avec les griffes de Nora et de part et d’autre de lui. Elles ne le touchent pas. Ce qu’il vient de faire ? Il a tout simplement pris la forme d’un regret : il peut faire ça. Les regrets qu’il a absorbés, c’est lui. Il peut les rappeler, les faire sortir de son corps, ou bien les utiliser. En partie parfois. Ou bien totalement, et prendre leur forme. Le danger, c’est qu’il faut faire très attention si le Regret avait une personnalité propre. C’est le cas avec la version féminine de lui-même. Pour un akuma de niveau 1 en revanche, pas de personnalité, pas de risque d’écart. Il sourit, tristement, très tristement. Et se serre de son élan pour se propulser, à son tour, vers Nora. Il n’est pas idiot. Il lui porte un coup avec Lund en visant son épaule droite ; il ne sait pas si le coup touche ; et continue vers le toit. Il atterrit et court vers son fils. Il caresse doucement l’aile de la bête, immobile. Le monstre, doucement, se décompose, comme rongé par temps. Sa silhouette se trouble, de l’encre coule autour de lui. Ses contours sont indistincts ; il peine à rester ancrer dans la réalité.

Au loin, vers la mer, un Texte, doucement, s’efface.

Il se lève, l’Animae. Il la fixe. Elle est sur le toit maintenant. Silence. Ses cheveux gris flottent dans le vent. Sa peau blanche laiteuse vire au cendré. On est là. Il faut l’appui de Feilen pour cette fois, d’ailleurs, lui-même est plutôt d’accord. Ses yeux deviennent dorés, avec un cercle noir, entièrement noir, autour de l’iris. Indicateur que Feilen est là, réveillé. Terriblement près à regretter. Sur son front, les fichues stigmates. Eux aussi, ils le brûlent. « Nora. » Il sait bien parler français maintenant. Il a appris évidement. Il aime beaucoup Molière d’ailleurs. Il porte une main sur le forme disparate du regret en perdition, et il l’absorbe. Plus de cadavre, l’encre a réintégré son maître. « Tu te demandes pourquoi ? » Il la fixe, longuement, tristement.

Moi aussi.

C’est comme ça.
On se bat.
Chacun à contrecœur.
On le fait quand même.
On espère fort pour le lendemain.
On espère pour une sourire.
Pour une main tendue.
Pour de l’espoir aussi.
Mais au fond.
La seule réalité, c’est la nuit.
Elle est la seule constante dans l'équation de la Vie.
La nuit.
La Nuit, et c'est tout.

Attaque -moi si tu peux.


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Mer 6 Mai - 18:23
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Nora Lockwood

Retrouvailles


" Les retrouvailles sont des phénomènes si complexes qu'on ne devrait les effectuer qu'après un long apprentissage ou bien tout simplement les interdire."


Il y a quelque chose d'étrange dans cette attaque, je le sens.. Un Akuma de haut niveau accompagné de seulement un autre de faible ? Ce n'est pas logique.. et qu'on essaye pas de me faire croire qu'il n'y a qu'un ou deux Akumas dans tout Oslo. La ville est grande et bondée, je ne vois pas pourquoi elle devrait échapper au malheur. Il nous entoure tous, les habitants de cette ville n'ont pas pu être protégés de ça, même si.. je ne peux que l'espérer pour eux. Sans doute suis-je devenue trop pessimiste pour ne pas voir la vérité en face de moi, ou alors ai-je enfin compris la réalité de ce monde qui nous entoure. Je ne sais pas, je n'en sais rien, mais il faut que je reste prudente. J'ai une mauvaise impression.. je suis même terrifiée.


Derrière elle, le monstre hurlait, encore et encore, rendant les pas de la Vagabonde imprécis et ses gestes hésitants ; comme ceux d'une proie acculée face au rugissement d'un fauve, sentant sa fin proche. Mais il fallait garder la tête haute, rester concentrée sinon.. c'était la fin.

Toutefois, malgré les doutes et la peur, la jeune femme ne baissa pas les bras, et fonça droit dans ce piège qui lui avait si bien été tendu. Une machine de guerre qui tire encore et encore, ça attire forcément, surtout dans une zone habitée par des civils. Toutefois, l'exorciste aurait pu se rendre compte que quelque chose clochait, car même si son corps était habité par l'innocence, des pentacles auraient pu apparaitre sur ses bras au niveau de la blessure du tir ; mais rien, il n'y avait rien eu. Comment aurait-elle pu y faire attention ? Quand on est immunisé au venin d'un serpent, on se moque de se faire mordre ; et on ne fait plus forcément attention aux marques laissées par les crocs. Et là, au beau milieu de la nuit, c'était ce qui était arrivé.

Surprise, l'Âme Errante écarquilla les yeux lorsque ses griffes loupèrent son adversaire, tandis que ce dernier reprenait son apparence humaine. Qu'est-ce que cela signifiait ? Oh, elle ne tarda pas à le savoir. Ce fut avec effroi qu'elle croisa son regard rougeoyant, impossible à oublier, même après de longues semaines passées ; sa main s'en souvenait encore plus que son esprit. Sur l'instant, la parisienne entrouvrit ses lèvres, tentant de balbutier quelques mots sans grand succès. Il était de retour depuis la bataille de Salzbourg, paré des griffes de l'exorciste ; et n'attendit pas un instant pour charger cette dernière, visant son épaule de cette arme meurtrière qui lui avait lacéré et percé la main gauche. Perdue, terrifiée, la jeune femme esquiva de peu l'attaque qui aurait pu lui paralyser l'épaule ; s'en sortant malgré tout avec une déchirure dans son pull ainsi qu'une plaie superficielle rayant sa peau. Toutefois, après cette attaque, la Lockwood fut surprise de voir son adversaire se diriger vers les toits où se trouvait le monstre insecte.

Du haut de son édifice, la jeune femme put voir - plus ou moins - se qui se tramait plus loin. Petit à petit, le monstre disparut, rappelé par son maître de la même manière que le Noé avait fait des semaines auparavant, avec une copie de lui-même. Alors, celui-ci était le vrai, pas l'homme fait d'encre. Puis, là, dans la nuit sombre d'Oslo, les regards des deux combattant se croisèrent pour la première fois.

" Toi.. " souffla-t-elle entre ses dents, si faiblement qu'il ne l'aurait sans doute pas entendu.

Durant de longues secondes, tout ne fut plus que silence et regards échangés dans le plus grand calme. Très vite, les yeux du Regret prirent leur teinte dorée, la même que ceux d'Aloïs lorsque sa très chère sœur l'avait sorti après le meurtre de leurs parents adoptifs à lui et à Mathilde ; le même que Nora avait vu chez cette dernière au cours de ces retrouvailles ; le même qu'elle avait vu dans les yeux de son aimé. Décidément, il n'était jamais bon de se retrouver sur cette fichue terre.

" Nora. " souffla-t-il dans la langue natale de la Vagabonde, " Tu te demandes pourquoi ? "

Bordel ; il avait apprit le français. Pourquoi ? Lors de leur rencontre à Salzbourg, son utilisation de la langue de Molière était maladroite, semblable à celle d'un enfant qui avait entendu la langue quelques fois au cours de sa courte vie. Et là - là ! - il parvenait à articuler des mots et des phrases totalement compréhensibles. Alors oui, l'Âme Errante se demandait pourquoi ; mais sans doute pas pour les bonnes raisons.

" Tu es venu finir ce que tu as commencé, pas vrai ? " fit-elle, la gorge nouée, avant de froncer les sourcils.

Sous le coup de la colère, ainsi que de la peur, de petits arcs électriques se mirent alors à briller autour des griffes de la Vagabonde ; si son ennemi avait progressé, elle aussi l'avait fait, peut-être même plus que de raison. Combattre ? Nora craignait que ce ne soit nécessaire au vu de la situation, mais..

" Pas ici.. " souffla-t-elle, avant de regarder les environs.

Mais où partir ? Du côté de la mer ? Non, très mauvaise idée ; combattre à côté d'une surface d'eau risquait d'être mortel pour la jeune femme. Ici ? Pas question, les civils ne devaient pas être mêlés à cette histoire. Alors, le regard de l'Âme Errante se porta vers les montagnes et la forêt qui bordaient la ville. Là. Une dernière fois, la jeune femme reporta alors son attention vers son adversaire, avant de prendre son élan et de sauter de son toit jusqu'à un autre en contrebat, le tout avec l'aide de ses griffes. Terrifiée, mais presque confiante, la bohème passa à seulement quelques mètres du Noé, avant de filer aussitôt sur un autre toit.

Il la suivrait ; elle en était persuadée.



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Ven 8 Mai - 0:02
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Apôtre de Noé

Cyclamën Animae

✖ Turn back the Pendulum.
Nora • Cyclamën

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Il n’y a pas d’Akuma à Oslo. Pas de machine dans cette ville. Cyclamën y veille. Il les détruit en secret, à chaque fois qu’il en trouve, à chaque fois qu’il le peut. Il protège cette ville de la guerre Sainte, en tout cas, il aimerait la protéger. Il se plait à croire ça. Après tout, cette ville, c’est encore le seul lien qu’il lui reste de sa vie d’avant. C’est encore le seul lien qu’il lui reste avec son humanité perdu. Ses gens, ses commerces, son port et sa mer et ses vagues. Il ne veut pas les voir détruit, et surtout pas par sa faute. Il n’y a pas d’Akuma à Oslo, non. Seulement un apôtre de Noé un peu perdu, un Regret un peu trop humain, pour le moment. Il ne veut pas tuer ce soir, non. Surtout pas dans sa ville, surtout pas dans Oslo. Mais voilà. C’est elle qui est venue. Elle est venue directement le provoquer. Peut-être qu’elle l’ignorait, mais cela ne pardonne pas sa faute non. Au contraire. Et maintenant, lui et elle, ils allaient s’entre tuer.

Life’s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more. It is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.


Il la fixe, sans mot. Elle se murmure à elle-même. Elle est tellement. Vivante et effrayée.  Tellement libre et virevoltante. Peut-être qu’il voudrait la faire danser plutôt que la tuer. Peut-être qu’il devrait la faire rire plutôt que de la faire pleurer. Peut-être qu’il voudrait la noyer aussi. Noircir son visage avec la cendre amère des larmes. Peut-être qu’il veut la rendre malheureuse en fait. Ça doit être pour ça qu’elle tremble, et qu’elle est blanche. Ça doit être pour ça qu’elle le regarde comme s’il était un monstre. Des larmes viennent à ses yeux, à Cyclamën. Oui lui, un monstre ; mais la faute à qui ? A la guerre Sainte ? Au Comte ? A Feilen ? Peut-être que c’est aussi ta faute à toi, Nora. Oui, ça doit être ça. Il la fixe encore plus furieusement, comme pour la détailler complètement, comme pour la disséquer visuellement, comme pour mieux s’assurer que c’est bien elle devant lui ; vivante et désespérée et fuyante et horrifiée et combattante et effrayante et méchante et gentille et malheureuse et inquiète et terriblement résignée. Il l’observe et en même temps il détaille ses cheveux son souffle, la brume qu’elle exalte à chacune de ses respirations la sueur sur son front ses griffes horribles d’innocence aussi. Innocence ! Innocence ! Innocence ! Horrible petite Innocence. Il se souvient encore de sa morsure, il se souvient encore de son bras. De ses épaules. De sa main. De sa poitrine. De son esprit brisé l’espace d’un moment par la matière bénie de Dieu. Alors oui, il la déteste, elle et ses griffes, elle et ses regrets. Il faudra qu’il lui parle de Wisely, peut-être. Elle n’a pas l’air ouverte à la conversation. Elle n’a pas l’air ouverte à quoi que ce soit du tout d’ailleurs. Ni à la haine ni à la mort ni la conversation ni à la menace ni à la peur ni à l’espoir ni à la terreur ni à la colère.  Elle a cette attitude de proie ridicule qui veut protéger sa horde. Protéger la ville ? Ahahaha. Mais figure toi pauvre idiote que la ville, je la protège déjà. Je la protège de Toi. Tu es toujours seule Nora, si seule. Je ne suis pas idiot. J’ai compris que ton ordre t’a abandonné, peut-même que lui aussi te traque. Si je te laisse ici à Oslo, qui sait ce qui arrivera ? Peut-être que les Akumas te trouveront, et plus tu les détruiras et plus ils viendront, plus nombreux, plus puissants. Les exorcistes et les prêtres fous viendront tous te chercher. Le Comte pourrait même envoyer un autre de mes « frères ». Alors il faut que je te chasse. Que je te tue. Tu comprends n’est-ce-pas ? Probablement pas. Tu penses que je suis le méchant de l’histoire, et toi, la pauvre valeureuse héroïne qui veut sauver tout le monde.

Tu viens de partir.
J’ai bien compris que tu veux que je te suive. Loin, loin de la ville.
Peut-être dans les montagnes là-bas.
Je les connais bien ces montagnes.
Cette forêt.
Tu veux m’éloigner.
Laisse-moi rire.
Tu ne connais rien, pauvre idiote.

•• Turn Back The PENduLuM.


Un petit garcon dans une forêt. Des sapins. Une bonne odeur de neige et de flocons. Un homme, non loin de lui, qui l’enveloppe d’un doux regard protecteur. Le petit garçon est en train de rire, silencieusement. Son père et lui-même sont en train de faire un bonhomme de neige. Ce dernier a triste mine, et ressemble plus à une sorte de grosse motte dans laquelle on aurait planté une carotte et deux branches pour les bras. Le petit garçon est en train de chercher des cailloux ou des marrons pour faire les yeux et les boutons. L’homme en profite pour lui lancer une boule de neige. Le petit, furieux, fixe son père avec colère  alors que celui-ci prend un air innocent. Le vent se fait plus mordant, et la neige tombe plus fort. Ils rentrent chez eux, et abandonnent leur bonhomme de neige à son destin. Une petite librairie. « Fermée » marqué sur la porte, en norvégien. Plein de livres à l’intérieur, sur des étagères. Ils semblent régner ici un impressionnant système de rangement. Chaque chose est à sa place. Sur le comptoir, deux tasses fument. Chocolat chaud. Le petit est à même le sol, il feuillette les pages d’un livre qu’il est trop jeune pour comprendre. Il observe les images alors. Il suit avec son doigt la courbe des lettres, lettres qui forment des mots, mots qui forment des phrases, phrases qui sont pour lui comme des incantations mystérieuses, magiques et inaccessibles. Son père apporte les deux tasses et s’installe sur le sol, près de lui. Il commence à lui décrypter l’étrange langage que parlent les livres avec sa grosse voix de baryton. Dans une cheminée, un feu ronfle et dessine d’étranges formes mouvantes. Flammes et voix et mots, qui dans l’esprit du petit, achèvent de donner au monde des lettres une dimension mythique et impressionnante. Il est loin ce temps maintenant, Cyclamën Animae.

•• Again, turn back The pENduLUm.


Cyclamën Animae dans une auberge, qui parle au gérant. On le connait bien ici, le fils de Roar, le gentil libraire qui ne parle pas souvent et qui est si serviable. On ne se pose pas de questions, on répond. Du coup, il apprend. Il apprend qu’un groupe de voyageur vient d’arriver dans l’auberge du gentil gérant norvégien. Il apprend que cette troupe est composée d’un jeune enfant, d’un homme sympathique et surtout d’une gentille demoiselle. On rigole, on glousse et on la trouve terriblement mignonne. Alors du coup, Cyclamën demande une description, il veut plus de détails. Le gérant est terriblement heureux du coup. Sa femme est loin, ils sont entre hommes, aucun problème. Et puis, il est heureux de voir qu’enfin le fils de Roar s’intéresse aux femmes. Alors il répond, il décrit. Cheveux longs. Un air sauvage. Des reflets orangés parmi les mèches noisette. Des yeux bleues magnifiques si vous pouviez voir ça. L’Animae rassure. Oui, il compte voir « ça ».

Ensuite, il part. Il réfléchit. Il attend la nuit aussi. Qu’Oslo s’endorme. Ou plutôt même, il va attendre plusieurs jours. Qu’elle s’habitue. Pendant ce temps, il va écrire un Regret. Le regret d’un enfant qui refusait la guerre…

•• Back to the REALITY.

Alors non, il ne veut pas se battre finalement. Pas tout de suite. Il ne veut pas aller dans ces montagnes. Elles lui rappellent de trop bons souvenirs. Il ne veut pas la suivre, non. Alors il se transforme. Il hurle. Le Monstre prend possession de son corps. Un hurlement qui perce les tympans. Qui déchire votre cerveau, et résonne dans votre carcasse de pauvre mortel. Des griffes viennent percer ses mains dans des tourbillons d’encre. De gros bouillons qui viennent exploser de sa peau pour échouer sur le sol avant de réintégrer péniblement son corps. Des ailes jaillissent en crissant dans son dos. Son visage s’aplatit et se contorsionne. Ses yeux prennent une touche rouge. Il voit mieux, il voit différemment. Il est vrai qu’une envie de meurtre prononcée s’ancre en lui. Et pas forcément dirigée vers Nora. N’importe qui ferait l’affaire… Il tourne sa tête vers les maisons, vers les toits, vers l’auberge. Tuer ; Consommer ; Dévorer. Non, non, il doit résister. La créature hurle de nouveau, et se glisse dans l’ombre. Elle disparait, dissimulée à la lumière par sa peau. Seul le glissement de ses griffes et le frottement de ses ailes quand il bondit indique qu’il a pris la direction opposée à celle de Nora.

Le Monstre se dirige vers l’auberge.
Le crok-mitaine vient chercher Charly.
Alors.
Soit effrayée Nora.
Soit effrayée.
Bientôt, la peur sera la seule possession qu'il te restera.


Non-sens.


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Ven 8 Mai - 3:54
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Cauchemars


" Le cauchemar est l'épreuve nécessaire du rêve, sa première incarnation."


S'il est venu jusqu'ici, ça ne peut qu'être pour me tuer, je ne vois pas d'autre explication. Il n'aura pas fallu longtemps avant que les descendants de Noés me retombent dessus, ces partisans du Comte Millénaire.. A moins qu'il n'ait agit seul. Je n'en sais rien, je ne comprends plus rien à ce qui se passe actuellement. Tout ce que j'espère, c'est qu'il va me suivre, afin de partir le plus loin d'ici, qu'on s'éloigne des civils, mais.. surtout de Charly et de Jean. Je ne me pardonnerai pas d'avoir fais en sorte qu'il leur arrive la moindre chose, déjà que.. s'ils ont été séparé du camp de bohèmes de Varsovie, c'est à cause de moi. Si je n'étais pas retombée sur eux, ils n'auraient jamais été attaqués par Central et.. Charly n'aurait jamais été séparé de Nephthys. Ah.. si tu savais comme j'aurai besoin que tu sois là, Ellie.


Sans doute aurait-elle pu empêcher cela ; ce cauchemar.

Sur l'instant, la Vagabonde avait beaucoup couru, jetant de temps à autres des coups d’œil derrière elle, presque persuadée que l'Ombre noire du Regret finirait par se détacher ; à moins qu'il ne la poursuive depuis les ruelles, pour mieux l'attaquer par surprise. C'était tout à fait possible, et effrayée par le bruit de ses propres pas sur les toits, Nora y crut. Tout du moins.. durant quelques minutes ; de trop longs instants qu'elle ne pourrait s'empêcher de regretter. Après ce court - mais trop long - laps de temps, la fuyarde finit par s'arrêter, toisant du mieux qu'elle le pouvait ce toit si lointain qu'elle avait quitté au début de sa course. Et là, aucune ombre ne se dessinait dans la nuit, aucun monstre pourvu de terribles griffes ne s'était décidé à la suivre.

Et là, un hurlement se fit de nouveau entendre, celui du monstre, de l'insecte, des regrets des hommes incarné. Mais malgré tout, la créature ne revint pas, le prédateur ne se décida pas à suivre sa proie.

" L'enfoiré.. " siffla-t-elle entre ses dents.

Alors comme ça, il voulait se battre au milieu des civils ? L'Âme Errante n'avait visiblement plus le choix.

Incapable de fuir, quand bien même son cœur ne lui intimait que ça, Nora prit quelques instants pour revenir sur les lieux de leurs retrouvailles, avant de constater.. que la bête n'était plus là. Bordel, cela s'annonçait mal, terriblement mal. Son ennemi pouvait être partout, prêt à l'attaquer à n'importe quel moment, lui infligeant des souffrances sans doute incomparables à celle que la Lockwood avait connu à Salzbourg, mais.. Pourquoi se cacher ? Pourquoi ne pas attaquer de front ? Trop faible, peut-être ? Non, ce n'était sans doute pas ça, mais alors.. Quoi ? Avait-il d'autres cibles en tête, à moins qu'il ne se soit lassé de sa proie originelle ? Oh non ; non non non. Trop tard, l'exorciste comprit qu'elle n'aurait jamais dû s'éloigner, ni même montrer à ce monstre d'encre noir où se trouvait les siens.

Mais c'était déjà trop tard.

Au bout de la rue, un terrible cri d'effroi s'échappa alors de l'une des maisons, éveillant au passage certains habitants. Un cri qui, malheureusement, provenait de l'auberge où la petite troupe de bohèmes avait décidé de s'implanter pour la semaine.

" CHARLY ! "

Le cauchemar commençait...



... alors que son rêve se terminait.

Après s'être rendormi suite au départ de la jeune française, Charly avait commencé à rêver de jolies choses ; de sa mère, notamment, ainsi que de leur vie paisible dans le beau théâtre de Montmartre. Enroulé sous ses couettes, il avait également vu Henri et Louise, arriver en compagnie de Nora, avant que tout ce beau monde ne prenne un bon repas ensembles, comme à chaque fois. Cette petite vie lui manquait, sa mère lui manquait terriblement. Depuis quand n'avait-il pas vu un de ses sourires, senti son odeur de tabac froid et d'épices ? Des semaines, un mois entier ; une éternité pour le pauvre enfant. Alors souvent, lorsqu'il dormait dans un lit confortable, il lui arrivait de rêver d'elle, de sa famille, du passé, de tout ce qui avait été brisé ; mais le petit ne perdait pas espoir, Mama reviendrait.

Toutefois, ça ne l'empêchait pas de parfois se réveiller, les larmes aux yeux, serrant dans ses bras la couverture qu'il avait prit l'instant d'avant pour un morceau de tissu appartenant aux habits de Nephthys. Parfois, il croyait même se réveiller dans ses bras, mais constatait bien vite que ce n'était que Nora ; mais sa mère reviendrait, il en était certain. Tout comme la bohème qui venait de faire craquer le parquet du sol de la chambre.. enfin ça, c'était ce qu'il croyait.

" Nora, t'es rentrée.. ? " murmura-t-il en français après un léger hoquet, tout en se frottant négligemment les yeux.

Encore endormi, il posa son regard embrumé en direction de l’entrebâillement de la porte : rien. Avait-il rêvé ? Peut-être n'était-ce que la vieille auberge qui craquait, à moins que ne soit Jean qui ce soit tourné dans son lit qui grinçait un peu trop. Alors, le petit homme tourna la tête en direction de l'autre lit, mais une silhouette barra la route de son regard. Surprit, Charly hoqueta avant de lever la tête en direction de la chose ; car oui, s'en était bien une. Depuis combien de temps se tenait-elle là ? Il n'en savait rien, et ne voulait pas le savoir.

Le monstre des cauchemars d'enfants avait fini par sortir de sous le lit pour faire face à l'une de ses victimes ; Charly se mit à hurler.



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•• Back to the Pendulum.


Un enfant qui seul ; pourrait arrêter la Guerre.
L’espace d’un moment peut-être.
Mettre à mort la mort.
Mettre à mort les larmes.
Mettre à mort les cauchemars, les Monstres et les crok-mitaines.
Faire disparaître les Regrets l’espace d’un instant.
Un mélange de Lucas et de William.
Quelque chose de naïf et de peureux en lui.
Mais en même temps quelque chose de fort. De fort et de triste.
La fêlure de la guerre qu’il absorbera quand il sera là.
Il sera le ciment  entre les briques du Temps et de l’Espace.
Il sera le fils du Regret, et une offense à Dieu.
Muet.
Sourd.
Aveugle à toutes souffrances, il rendrait les Autres.
Muets.
Sourds.
Aveugles à toutes souffrances.
L’Enfant sera le bouclier à la guerre, et un pansement sur les blessures.
Quand il se matérialiserait.
Tous le verraient, mais aucun ne pourrait plus lever la moindre arme.


Il contempla un moment ce nouveau Regret, notre jeune écrivain. Lui fit un sourire triste, sourire auquel la créature répondit par mimétisme, et l’absorba. L’Enfant serait sa surprise. Un moment volé qu’il pourrait prendre à Nora. Un moment pour mieux comprendre, mais aussi pour peut-être panser les plaies. Il prévoyait tout. Il savait qu’elle était plus forte que lui. Evidemment. Alors, oui, il fallait construire un plan B. Un plan de secours pour s’enfuir si besoin était. Un plan pour surprendre, un plan pour effrayer. Prévoir prévoir prévoir, comme aux échecs. Il porte sa main à la bouteille, et jette Lund à la mer. Paresseusement, les vagues viennent lécher le bout de la jetée. Ses pieds pendent stupidement dans le vide, le soleil se couche et l’air est chargé de particules salées. Cyclamën écoute le bruit de l’alcool qui disparaît dans sa gorge, et écoute le glouglou de Lund qui s’enfonce dans l’eau agitée. Il reviendra : c’est certain. L’Animae se dit ça en observant la forme sombre du stylo disparaître peu à peu au fond de l’eau. La Relique reviendra, comme toujours. Comme Feilen, comme le Destin, et comme, il espère, Bonnie. Il aimerait bien qu’elle revienne. Il sourit, et se prend la tête entre les mains. Il soupire, se lève, jette la bouteille vide dans l’eau à son tour. Demain soir. Si demain Nora se trouve encore à Oslo, alors il attaquera. Il la tuera, ou bien, elle, elle le tuera.

Elle le tuera et le soulagera de la souffrance que d’être en vie.

Cyclamën Animae s’éloigne de la mer en traînant du pied, son écharpe rouge claquant autour de lui. Résigné. Jouer un rôle mettre un masque endossé une peau la peau du monstre avec les grands yeux qui peuvent voir dans le noir les grandes dents qui peuvent trouer la lumière et la chair et les os et l’espoir avec le cri qui se fait dresser les cheveux qui se fait s’inquiéter les habitants qui fait fermer les volets avec les griffes pour déchirer détruire planter et arracher avec le noir de l’encre le noir du sang le noir du vide dans sa tête le vide de son esprit scène de théâtre idiote absurde et éphémère injouable et dégoûtante répugnante et gênante personnage mauvais poésie mauvaise histoire mauvaise conclusion mauvaise mauvaise idée mauvaise réflexion mauvais choix les choix c’est des regrets mauvais-choix-mauvais-regrets mauvaise chance.  Pauvres idiots aux tristes destins impurs.

•• […] And asks no questions.


Ne pas tuer. Surtout ne pas tuer. C’est dur de se retenir. Silencieux, invisible, il les contemple. Las de son camouflage, il ré-apparait entièrement dans la lumière de la pénombre. Fenêtre ouverte. Dehors, il commence à pleuvoir. De petites gouttes tristes et silencieuses, qui percent le vent comme autant de balles dans la chair d’un homme. Trois lits. Un vide, et deux remplis. Le premier sur lequel se penche la créature contient un homme. Elle se dresse de toute sa hauteur. Tuer tuer tuer tuer tuer. S’ADAPTER EVOLUER MANGER DEVORER ABSORBER INTEGRER FAIRE DISPARAITRE SUPPRIMER ACHEVER TRANSPERCER ETRANGLER EVIDER MASSACRER ENSANGLER TRAUMATISER. Traumatiser. Goro Zumu. Bonnie. Amorem. Un éclair noir passe dans les yeux de la créature, qui recule, fait vaciller un tabouret et s’effondre sur le plancher. Grincement. L’homme bouge, mais ne se réveille pas. Il dort. Il dort de la douce ignorance des hommes honnêtes. De la douce ignorance de ce qui ignore tous des rouages de ce monde. Mouvement à droite. La créature reprend conscience, émet une sorte de claquement intrigué et tourne la tête sur le côté. Elle goûte l’air avec sa langue. Disparue Nora, dans les ténèbres. Le troisième lit était le lit de Charly. Un jeune enfant tremblant de rêve enfumé et de vie. Il se réveille doucement, et le voit. Et ce cri, c’est comme une souffrance pour le Monstre. C’est comme une insulte. Il y a une telle violence dans ce cri. Une sorte de terreur primale. Alors voilà, tu dois vraiment être effrayant, Cyclamën. Un autre cri dans la nuit lui répond. Le monstre claque et lacère l’air avec sa langue, furieux d’avoir entendu Nora, furieux qu’elle sache où il se trouve maintenant. Il fixe le petit, se lève, et avance vers lui.

Tragédie.

En même temps qu’il avance, l’encre bouillonne. Il court même. Court jusqu’à Charly. Et en même temps, comme une seconde peau, comme un cauchemar qui doucement se dissipe, les traits du monstre disparaissent, laissant place aux traits plus doux de Cyclamën. A son visage triste d’humain. Ses cheveux gris, son corps squelettique, sa peau blanchâtre et ses yeux rouges, comme le monstre. Et il continue d’avancer, et la transformation continue d’opérer sous les yeux ébahis du gamin. Lentement, comme une fleur qui se replie sur elle-même, Cyclamën se voûte et devient plus petit. Ses traits rajeunissent. Ses cheveux deviennent légèrement plus foncés. Son corps retrouve une vitalité typiquement enfantine. Ses yeux changent de couleurs aussi, ils prennent une petite teinte violette myrtille. Seul indicateur du Regret. On peut noter ce petit cercle noir autour de l'iris, qui est toujours présent. Certains forts en observation pourrait même noter qu'il est devenu plus épais, ce cercle. Mais c'est peut-être qu'une impression. Le visage de Cyclamën visage s’adoucit. C’est un enfant de l’âge de Lucas qui arrive à hauteur du lit de Charly, comme une apparition qui efface le mauvais rêve. Il pose une main sur ses lèvres entrouvertes, hurlantes. Il regarde Charly, lui sourit, et fait le signe du silence sur ses lèvres, en montrant l’autre homme endormi.

Et en même temps qu’il le touche, il voit tout.

Il voit Paris.
Montmartre.
Les bohèmes.
Les souvenirs.
La fuite.
La Russie.
Le Comte.
Wisely.
Et surtout, il te voit Toi. Nora.

Et plus tu tardes à venir ;
Plus je draine les minutes ;
Plus je vole des morceaux de la vie de Charly.
Plus ma haine grandit.

...

Dépêche-toi.

Signifying nothing.


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Attaque


" Attaque ton ennemi quand il n'est pas préparé, apparais quand tu n'es pas attendu."


Bordel. Comment ai-je pu être aussi stupide ? J'ai cru qu'il allait me suivre, que la ville et ses habitants seraient en sécurité, mais non ! Il a décidé de faire demi-tour, tout en poussant un nouvel effroyable cri. Bordel, j'aurai dû comprendre rien qu'à ce moment-là. Il est parti, le monstre, mais il n'a pas fuit, cette enflure. Je sais où il est, même si au fond, j'aimerais m'être trompée. Ce monstre est reparti vers l'auberge, j'ai reconnu la voix de Charly, mais je n'ai pas entendu celle de Jean.. Bordel, bordel, bordel ! S'il a osé toucher à un seul de ses cheveux.. ... Il faut que je me dépêche, que je les protège de mes bêtises et de ma naïveté. Qui le fera sinon ?


Il l'avait entendue, dehors, crier son nom après que lui ait osé crier d'effroi ; Nora allait revenir, et le sauver de ce monstre qui le toisait de ses yeux rouges et dévoreurs. Sur l'instant, l'autre bohème entrouvrit les yeux, avant de se rendormir ; le cri du petit avait été trop bref, pas suffisamment fort pour réveiller un homme épuisé et profondément endormi, mais un cri suffisant pour appeler l'Âme Errante. Dans une ville totalement endormie, il n'aurait pas été difficile d'entendre le couinement d'une souris, alors.. le cri d'un enfant.

Très vite, Charly se tut à nouveau, pas parce qu'il avait été rassuré après ce cauchemar, mais parce que ce dernier avait finit par s'approcher de lui. Dans l'instant, de lourdes larmes avaient commencé à perler aux coins de ses yeux, avant de rouler le long de ses joues, s'écrasant ensuite dans le plus grand silence dans les draps de son lit. Plic. Ploc. Et là, en face, la créature continuait d'avancer, plus menaçante que jamais, avant.. de changer de forme. De monstre, il devint homme aux yeux rougeoyants, comme l'insecte. Était-ce l'une de ces créatures qui frappaient la terre de leurs canons ? Le petit bohème n'en avait pas la moindre idée, et ne put que rester là, stoïque, dans son lit, paralysé par la peur. Nora devait revenir, Mama aussi. Elles devaient le sauver de la Bête, il le fallait. Mais cette chose était-elle encore un monstre ? Non, car la voilà désormais petit enfant aux yeux brillants et pétillants. Pour un peu, les battements du cœur du parisien se seraient presque calmés ; presque.

Mais là, l'étrange enfant venait de poser sa main sur sa bouche à lui, l'empêchant ainsi de crier à nouveau. Tremblant comme une feuille morte, Charly se ravisa à crier à nouveau lorsque le monstre lui montra la silhouette encore endormie de Jean, tout en esquissant un certain sourire. Peut-être n'était-il seulement qu'en train de rêver. Doucement, le petit homme attrapa alors la main de son aîné, ne rompant pas le contact, avant de lui murmurer :

" Qui es-tu.. ? " parvint-il difficilement à articuler, tout en serrant ses doigts sur les siens, incapable de le lâcher.

Peut-être n'était-ce qu'un rêve, ou alors un cauchemar qui redevenait songe au fil du temps ; à moins qu'il n'ait affaire à une sorte de monstre gentil, ou bien à un drôle de fantôme. Charly n'en savait rien, Charly était terrifié ; mais en même temps, cet enfant le rassurait, comme s'il venait de le sauver du monstre.

Clac.

D'un coup, la porte s'ouvrit en un brusque claquement, manquant même de sortir de ses gonds par la même occasion. Hoquetant de terreur, Charly finit alors par tourner son regard en direction du monstre au griffe acérées qui était apparu en trombe dans l’entrebâillement de la porte ; une créature aux allures familières.

" Charly ! " siffla-t-elle de nouveau, presque soulagée de le voir sain et sauf.

Bon sang, qu'elle était heureuse de voir qu'il n'avait strictement rien. Dés l'instant où la bohème avait entendu son petit protégé hurler, elle s'était élancée dans la rue, courant comme si sa propre vie en dépendant, avant de foncer en trombe dans l'auberge, de gravir les marches trois à trois, manquant même de tomber à un moment, avant de finalement arriver jusqu'ici. De longues secondes avaient passé, des minutes, mêmes, mais Charly était encore en vie, il ne lui était rien arrivé ; mais de monstre, il n'y avait malheureusement aucune trace. Il y avait seulement deux enfants, ainsi qu'un troisième endormi ; bordel de merde, qu'est-ce que foutait Jean dans son lit encore ? Nora ne pouvait espérer qu'il ne possède simplement qu'un grand sommeil.

Inquiète, la Vagabonde laissa alors ses griffes disparaitre, tandis qu'elle approchait du lit, le contournant pour se positionner entre celui de Charly et de celui de Jean. D'un vif coup de pied, elle fit trembler celui du grand, le sortant difficilement de sa torpeur.

" 'tain.. c'est quoi ce bordel ? " pesta-t-il en français tout en tirant la couette vers lui, avant de finalement se mettre assit dans le lit.

Mais la bohème ne répondit pas, plongeant simplement son regard dans celui de l'enfant qui n'avait pas lâché la main du petit parisien. Hoquetant, perdu, le blondinet ne savait plus quoi faire, ni ce qu'il se passait réellement ; il devait rêver. Et pour le plus grand des bohèmes, c'était la même incompréhension ; mais au vu du regard qu'avait l'Âme Errante, il savait que quelque chose clochait. Quelque chose de terrible se préparait.

" Nora, c'est.. "
" C'est toi, hein ? "

Un enfant, il devait avoir prit l'apparence d'un enfant ; et ça, c'était un très mauvais point pour l'exorciste. Ils étaient son point faible, ceux qu'elle s'était jurée de protéger, ne pouvait lever la main sur l'un d'entre eux. Voilà pourquoi ses griffes avaient disparues ; Nora était désormais incapable de s'en prendre au monstre, ne lui restait alors plus que la parole.

" Qu'est-ce que tu veux exactement ? "

Ce fut comme si le monde était prêt à s'écrouler d'un instant à l'autre.



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Soudain, tout est clair dans sa tête.
Il sait tout.

L’homme qui vient de se réveiller, fatigué, endormi, usé. C’est Jean. Le petit garçon c’est Charly évidement. Et en face de lui, Nora Lockwood. La protectrice. L’ombre rassurante qui veille sur Charly quand celui-ci dort. L’ombre rassurante qui est là, toujours là pour le rassurer au réveil d’un affreux cauchemar. L’ombre rassurante qui l’enveloppe, le cache et le réconforte. Le petit garçon regarde Charly du haut de ses prunelles violettes. Pourquoi est-il ici déjà ? Il fait nuit en plus, et il est fatigué. Il baille ; un peu. Dehors, il pleut complètement. La Lune a disparu, chassée par les nuages sombres. La Lune a disparu, et avec elle ses enfants, les étoiles. Un air humide et froid se faufile par la fenêtre ouverte, un air humide et froid qui amène avec lui une petite brume et qui achève de donner à la scène une dimension éthérée. Quasi-mystique. L’Enfant frissonne ; chair de poule. Il tourne vers Nora un regard fatigué. Il la détaille. Et elle, qui est-elle déjà ? Une ennemie ? Une alliée ? Une amie ? Une mère ? Une âme libre ? Une roue libre ? Un train fou ? Un animal ? Un animal blessé ? Une morte en sursie ? Un bourreau ? Un masque ? Une folle ? Il prend sa tête entre les mains, ignorant les mots de Charly dont il a lâché la main, les mots de Jean et les mots de Nora. Tout tourne autour de lui. Et lui ? Est-il Cyclamën ? Ou bien juste un enfant seul, terriblement seul, dans la nuit ? Un enfant sans parents, sans famille, sans maison ? Un enfant sans passé, sans présent, sans futur ? Un enfant qui a fait un cauchemar mais que personne ne réveille ? Un enfant perdu peut-être, tout simplement.

Les Regrets sont comme ça. Incarnables, mais difficilement contrôlables. Il venait de devenir « l’Enfant ». Il était donc l’Enfant. Il pensait donc comme lui, et par extension, avait retrouvé sa jeunesse oubliée. Une exorciste ? Il ne voyait là qu’une jeune demoiselle avec un air inquiet et affolé. Une cible potentielle ? Il ne voyait là qu’un potentiel ami, et avait même envie de le consoler. Une cible collatérale ? Il ne voyait là qu’un homme avec un air gentil sur la figure. Il pensait comme un enfant oui, mais il ne fallait pas se tromper. Au fond, sous la couche de peinture, il y avait encore Cyclamën. Plus suffisamment lucide pour vouloir tuer Nora ; mais encore suffisamment lui-même pour savoir s’en méfier. Pire encore, quand on plongeait plus profondément dans le puit d’encre, au fond, il  avait Feilen. Le Noé. Celui qui hurlait de terreur rien qu’à la vue de l’Innocence, et qui lui hurlait de la tuer de tuer Charly de tuer Jean de tous les tuer elle eux la ville et ses habitants de tout brûler et de toute faire disparaitre. Qui lui hurlait de détruire détruire détruire. Il avait l’habitude avec le temps ; l’Animae avait su faire taire les hurlements silencieux du Regret en les enfermant au fond de lui-même. Il lève la tête, et fixe Nora. Silencieux comme un enfant. Rêveur comme un enfant. Songeur comme un enfant. Doux comme un enfant. Triste, méfiant et peureux comme le Regret qu’il incarnait.

« Qu'est-ce que tu veux exactement ? » Il lui lance un regard vide ; perdu.

Qu’est-ce que je veux mh ?

Rift. Je veux Rift je crois. Je veux ma peluche. Je veux qu’on me rassure, que l’on me serre contre soi. Je veux qu’une voix douce me dise que tout ira bien, que demain il fera beau et ne pas faire attention à l’orage qui gronde dehors. Je veux qu’on me traite d’idiot en rigolant, et que l’on me prépare des chocolats chauds. Je veux que l’on me cache sous une couette, que l’on m’aide à chasser les éclairs et la foudre. Je veux que l’on fasse des bonhommes de neige avec moi, pas trop grands sinon ils seront moches, mais pas trop petits sinon ils fondent trop vite. Je veux de la neige, des flocons et le Soleil d’été sur la mer qui se reflète. Je veux des mains douces pour me sécher le visage quand je pleure, des mains douces pour dessiner mes joues, mes lèvres, mes paupières, mes cernes. Des mains douces pour me les fermer, ces paupières, et pour veiller sur mon sommeil. Je veux ma peluche et une présence à mes côtés, quand je me réveille la nuit après un cauchemar. Je veux, moi aussi, que quelqu’un me prenne dans ses bras. Je veux pouvoir m’abandonner et dériver, comme ça, en faisant confiance entièrement à un autre. Tu comprendras dès lors Nora, que tout ça, je ne peux pas te le dire. Alors ce que je veux ?

Je veux te donner de l’espoir.
Pour te l’enlever ensuite.

Alors l’Enfant ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort. Consterné, il fronce les sourcils. S’agite en regardant tour à tour Charly, Jean et Nora. Muet. Forcément. Il ne peut pas parler sous cette forme ; c’est comme s’il était vraiment revenue à l’âge de Roar. Comme si il était redevenu mutique. Alors, il dessine en geste. Il ne sait pas vraiment si elle comprendra. Il fait le geste « Monstre ». Il entend par là la première chose qu’elle lui a dite. « Monstre », et c’est tout. Il veut comprendre. Et puis, et puis, il y a Wisely. Elle semble croire que ce dernier l’a trahi. Si elle savait… Enfin, il y ça. Lui re-donner l’espoir. Et se venger ; tuer ; détruire ; enlever. Faire tout disparaitre. Pour le moment, il se sent endormi, alors il ne dit rien. Il voudrait bien leur dire pourtant, quand même. Alors, il cherche Lund, dans une poche.

Dehors, l’orage gronde.
Bruit fort des gouttes d’eau qui frappent à la fenêtre.
La pointe du stylo maudit touche le vide.
Il adresse un regard mystérieux et un mini sourire à Charly.
Un regard bref à Jean.

Ils ne comprendront pas.
Il écrit, avec application, devant Nora.

Et alors, seulement après avoir terminé, il lui adresse un regard grave. Ce regard grave que les enfants ont tant de mal à faire, alors c’est pourquoi il se concentre pour ne pas le perdre. Un regard qui juge, et qui veut tout dire. De la réponse découlera toute la suite des évènements et de l’histoire. L’histoire de Cyclamën. L’histoire de Nora. L’histoire de Jean et même… L’histoire de Charly. Dans les airs, entourée par un aura sombre, l’encre flotte. Une unique phrase qui interroge son lecteur, et des milliards de point dehors, qui frappent les pavés de la rue dans une cacophonie mouillée. Il pleut, et devant Nora est écrit :

« Cyclamën est un monstre ? »

C’était comme si le monde était déjà écroulé, et qu’eux, ils marchaient sur des ruines instables.
The beginning is the end.


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« I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora  Empty Re: « I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora

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Enfant & Monstre


" Un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets."


Un enfant.. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit un enfant ? Je ne sais plus à qui je fais face, ni même à quoi. Est-ce un descendant de Noé qui me toise, là, ou bien une de ses répliques faites d'encre ? Je n'en sais rien. Peut-être n'a-t-il réellement fait que fuir, et cet enfant n'est peut-être personne, juste un simple petit norvégien, ou le fils des gérants de l'Auberge. ... Si seulement cela pouvait être aussi simple. Ce que je souhaite n'est pas forcément la réalité, je m'en suis déjà trop de fois rendue compte. Alors, pour le moment, tant que je ne sais pas ce qui se cache derrière cet enfant, il faut que je reste prudente. Sinon.. le monstre pourrait revenir.


Malgré toutes les questions qui avaient été soulevées, aucune réponse ne fut donnée. L'enfant resta silencieux durant tout ce temps, le regard perdu dans celui de la Vagabonde.

Et là, au dehors, il s'était mis à pleuvoir, tout à coup, sans que personne ne puisse le prévoir. Si quelques minutes auparavant, le ciel était encore dégagé, il n'avait semblé falloir qu'un instant pour que de gros nuages sombres ne viennent cacher toutes les étoiles, ainsi que la lune. Sans doute n'était-ce qu'une bonne averse d'été, où il pleuvrait à torrent pendant de longues minutes, tandis qu'un orage gronderait à en retourner la tête, avant que tout ne s'arrête d'un coup, sans même crier gare. Même si la Lockwood avait toujours aimé la pluie, celle-ci, elle ne la portait pas dans son cœur ; ou peut-être ne l'aimait-elle plus du tout désormais. Cela lui rappelait tant de bons souvenirs, des moments du passé dont elle s'était souvenu au cours de ces derniers mois, afin de tenir le coup ; jusqu'à ce qui ne soient réduits en cendres par le Comte Millénaire.

Tout à coup, l'enfant sortit la bohème de ses pensées, se saisissant de quelque chose : un stylo. Sur l'instant, la fuyarde plissa les yeux, restant sur ses gardes, mais laissa la petite chose écrire dans le vide, comme l'on aurait griffonné sur une feuille de papier ou bien encore sur un mur ; sauf que là, les lettres et les courbures des mots flottaient dans l'air, comme si de rien n'était. Et, à mesure que le petit homme écrivait, son regard se transformait. Oh, non, n'allez pas croire que ses yeux changeaient de couleur ou une connerie du genre, mais une drôle de lueur se mit à les faire briller, quelque chose.. de lourd, de triste, de difficile à supporter pour un adulte. Le jugement.

Ce n'est que lorsque la petite âme eut fini d'écrire que le regard de l'Âme Errante se posa enfin sur les lettres qui flottaient :

« Cyclamën est un monstre ? »

Un long silence s'installa alors dans la chambre, seulement interrompu par les plic ploc irréguliers à l'extérieur. Qui était cette personne ? Nora n'avait encore jamais entendu ce nom et pourtant, il ne pouvait pas avoir être choisi au hasard, tout comme les mots qui avaient été choisis. Monstre. De l'encre qui flotte, un nom, ainsi qu'un qualificatif

" Mo.. mon.. monstre ? " parvint péniblement à déchiffrer Charly, à l'envers.
" Qu'est-ce que c'est qu'ça.. " souffla ensuite l'autre bohème.

Pour eux, le plus étrange n'était pas les mots utilisés par l'enfant, mais plutôt la façon dont l'encre parvenait à flotter ainsi, sans le moindre support. Si Jean était totalement dérouté par cette drôle de magie - même s'il connaissait l'existence des bras d'innocence de la Lockwood - Charly, lui, ne pouvait s'empêcher de toiser cela d'un regard brillant. Le drôle de monstre capable de changer de formes avait des pouvoirs vraiment impressionnant, surtout du point de vue d'un autre enfant.

Un soupir s'échappa alors des lèvres de la jeune femme, tandis que ses pas osaient s'approcher de la petite âme et de sa plume.

" Je me souviens maintenant.. " fit-elle alors, la voix nouée, " Cyclamën, c'est ton nom, c'est ça ? Ou.. le sien ? "

A cet instant-là, la Vagabonde ne savait alors pas si elle avait affaire à une copie d'encre ou bien au véritable porteur du souvenir de Noé.

Terrifiée, prudente et à la fois bien trop maternelle, la Vagabonde s'arrêta à seulement un mètre de l'enfant, ne laissant que les mots flottants les séparer, avant de se mettre accroupie, à sa hauteur. D'une main, elle repoussa alors les lettres que formaient les deux derniers mots, ne laissant plus que le nom - ? - du Noé stagner là. Un triste sourire parvint alors à s'étirer sur les lèvres de la brunette, tandis qu'autour d'elle, aucun de ses compagnons ne comprenait ce qu'il se passait.

" Je ne sais pas si c'est un monstre.. malgré ce que j'ai pu dire. " souffla-t-elle difficilement, " On en est peut-être tous un, au fond.. surtout nous. "

Ses paroles sont tristes, à la bohème, tout comme son regard. Nous, eux, les apôtres de leur camp, les exorcistes et les Noés, des êtres humains autrefois normaux, qui avaient été choisis pour être envoyés sur le champ de bataille. Les griffes que l'Âme Errante possédait n'avaient rien d'humain, pas plus que les pouvoirs des autres exorcistes ; tout comme ceux des descendants de Noés, ou bien des Akumas. Comment pouvait-on espérer gagner la guerre en devenant de tels monstres ? Ça, Nora n'en avait pas la moindre idée. Tout ce qu'elle savait pour le moment, c'était que cette conversation n'était pas saine, et risquait de briser le calme qui s'était installé dans l'auberge d'un instant à l'autre.

Puis, dehors, le tonnerre se mit à gronder.

Surprit, et terrifié, Charly hoqueta alors avant de tirer la couette vers lui-même. On lui avait toujours dis de ne pas avoir peur de la foudre, ni même du grondement du tonnerre ; mais.. tous les enfants avaient peur de ça, et se devaient d'avoir quelqu'un pour les rassurer. Sans bouger, la bohème souffla alors ces quelques mots :

" Shht.. Ce n'est qu'un orage. On ne risque rien ici. "

Quand bien même le monstre aux allures d'enfant continuait de roder.



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Ven 15 Mai - 17:54
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Cyclamën Animae

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I’m not a Monster ; everyone is a Monster.

« Mo-mon.. Monstre ? »

L’enfant-Regret tourna brusquement sa tête vers Charly pour le fixer, l’instant d’un moment. Il ignore Nora et l’autre bohème, laissant pendant un moment s’installer dans les yeux du véritable enfant la lumière pourrie de la peur. Il y avait dans la façon dont il avait prononcé ces derniers mots une sorte de naïveté, d’ignorance gentille et douce, qui révoltait le Regret incarné, et rappelait en lui les ruines du véritable esprit de Cyclamën. Les ruines d’une envie de meurtre. Un cercle noir se dessine discrètement autour de la pupille myrtille de l’enfant. Alors Charly ? C’était son nom après tout : Charly. Un bien joli nom. Un nom d’innocent, pas un nom de guerrier. Un nom d’artiste peut-être, ou bien de boulanger. En tout cas, cela sonnait comme un nom de victime pour l’enfant-faux. Ce n’était pas méchant : juste une froide constatation de machine et de Noé, pire d’humain et de Regret mélangé. L’enfant avait un air trop gentil, ce « Charly » ignorait tous des véritables rouages de ce monde et il était clair que pleurnicher était son unique moyen de mener une guerre. L’Animae se décida finalement pour lui adresser un petit sourire triste, neutre, le genre de sourire vide que font toujours les monstres qui tentent de charmer une proie. Tout cela se passa très vite ; et la Plume névropathe reporta bien rapidement son attention sur son principal sujet de migraines : Nora. Il ignora tout simplement celui qui se nommait Jean – il le savait grâce aux souvenirs du gamin – car les adultes sont généralement ennuyants et menteurs pour ses yeux d’enfant ; Nora étant considérée comme une exception qui confirmait la règle.

Elle laissa échapper un soupir : avait-elle compris ? Dans ce corps d’enfant qui le protégeait ; ça il l’avait compris en voyant l’attitude de Nora à l’égard de Charly ; il ne pouvait pas s’exprimer. En effet, il cédait ses capacités de Noé à celle de l’enfant le temps d’incarner ce Regret, aussi perdait-il la capacité de parler, retournant donc et ainsi précisément dans les temps de sa propre enfance, c’est-à-dire dans les temps où le mutisme l’empêchait de parler. Cela était d’ailleurs assez drôle : si Feilen avait vraiment été Regret jusqu’au bout, il aurait gardé le mutisme de son réceptacle. Quoi de meilleurs que le Regret de ne pas pouvoir dire ce que l’on veut ? Le Regret de devoir tout garder pour soi ? Non. C’est faux. Et Cyclamën observa avec tristesse dans sa petite tête d’enfant que tous les regrets se valaient, et que tous méritaient son attention et son amour et sa haine et sa colère. Elle laissa échapper un soupir donc, et ce soupir, et la petite brume qui s’échappa de ses lèvres, et la forme des mots qu’elle prononça, et l’humidité de ses yeux, et le frisson qui parcourait son dos, et la crainte pour Charly, et la crainte pour Jean, et la crainte pour le Monstre et pour l’Enfant qui lui faisait face, tout cela s’échappa par sa bouche par la force d’un soupir. Et le soupir alla jusqu’à Cyclamën, et lui cracha le reflet de son propre silence dessus. Il avait les mots oui, mais il ne savait pas expliquer. Mais comment expliquer la haine à sa proie aussi ? Comme expliquer les raisons de la tuer ? Pourquoi prendre la peine de se justifier comme ça ? Pourquoi prendre la peine de savoir ? Parce que voilà, Cyclamën Animae était comme ça. Il est le Regret, et il devra jouer son rôle jusqu’au bout, mais cependant, il préfère connaître et pleurer les victimes qu’il fera. C’est ça aussi, regretter.

« Cyclamën, c'est ton nom, c'est ça ? Ou.. le sien ? »
L’enfant silencieux hoche doucement la tête en fixant avec intensité la jeune femme. Il voudrait dire oui évidement. Oui, c’est mon nom. Notre nom. Cyclamën, c’est moi tu vois, mais je suis aussi les regrets. Donc le corps que tu crains, celui que tu contemples, ce corps d’enfant, c’est aussi moi. Elle se souvient alors. Elle se souvient… Tant mieux. Il frissonne, l’Enfant du Regret. La fenêtre est toujours ouverte, et il pleut. Une odeur de goudron mouillé rentre dans la petite chambre de l’auberge. Une odeur de pluie d’été, une odeur de tristesse. L’air est plus épais ; plus étouffant, comme des millions de mains et d’oxygène qui vous prennent à la gorge et qui compressent. Le Huit-Clos, absurde, est parfait. Elle s’approcha, et fit disparaitre l’encre de ses mains. Sans savoir qu’un simple humain n’aurait jamais pu faire ça. Sans savoir qu’on ne fait  pas disparaitre l’encre du Regret comme on efface un tableau noir empli de craie blanche. Sans savoir que c’était son Innocence qui lui permettait ça. L’Enfant se tait, et lève un bras. Il tend la main, comme pour saisir une mèche de cheveux de Nora, comme pour dessiner son visage, à nouveau, comme pour suivre les contours, comme pour s’imprégner de la vie qui le compose. Mais bien vite, le bras retombe, et dans sa chute, il entraine l’encre qui réintègre son maître : c’est comme ça que « Cyclamën » disparaît à nouveau dans le néant du Regret.

Tous des monstres, mais certains plus que d’autres.

Au fond, le Regret est bien d’accord avec la Vagabonde. Mais lui, il croit que l’humanité est un monstre. Oui, en vrai, on est tous des monstres. Primitivement, caché et enfoui au fond de nous se cache un être terrible de pur violence et de folie. Même Jean, même Charly sont des monstres. Ils l’ignorent tout simplement, pour le moment. Et il y a toujours un déclencheur. C’est souvent la Guerre. Regarde-toi jolie Nora… Regarde l’être féroce que tu es devenue. Que dirait Aurore ? Tu ne devrais pas raconter des histoires à Charly le soir. Tu ne devrais surtout pas lui raconter tout et n’importe quoi, et surtout lui parler de ta famille. Il faudra que je parle avec Aloïs, et avec Mathilde aussi. Pour moi, le déclencheur, c’est Toi. Monstre oui, mais monstre par ta faute. Et maintenant, tu ne fais que récolter ce que ta tempête a semé.

Mais d’abord, te donner l’espoir.

Pour mieux le reprendre ensuite. Il pleut, l’orage gronde, et Nora réconforte Charly. L’Enfant-Monstre se dirige vers Jean, passe sans le voir, et ferme la fenêtre. La pluie, chaude et bruyante, tape contre le carreau. Il se retourne, et s’assoit sur le lit de Charly. Il est un peu triste. Peut-être que lui aussi, quelque part, il aimerait qu’on lui dise de ne pas avoir peur de l’orage. Alors il se console, et sourit. Un sourire lugubre. Il lève la main, et, encore, il écrit. L’encre colle très vite à la réalité, et dessine cette fois un unique mot.

« Wisely ? »
It’s where my demons hide.


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Dim 17 Mai - 0:05
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Chagrin


" Un peu de chagrin prouve beaucoup d’amour, mais beaucoup de chagrin montre trop peu d’esprit."


Lorsque je lui ai posé la question au sujet de son nom, ou bien de celui du Noé, il a simplement hoché la tête ; dois-je comprendre que c'est les deux à la fois alors ? Est-ce le nom de cet enfant et également celui de mon assaillant ? Alors.. je n'ai sans doute pas affaire à une copie d'encre, comme celle qu'Alexander avait affronté ce soir-là. Mais pourquoi, pourquoi a-t-il prit cette apparence ? Il n'a pas l'air de vouloir passer à l'offensive et pourtant.. il s'est rendu dans la chambre de Jean et Charly. Quelque chose cloche, cela ne peut pas être de la simple curiosité, ou.. quelque chose comme ça. J'ai peur qu'il leur arrive quelque chose par ma faute, terriblement peur.


Et malgré cette angoisse, une question continuait de tourner en boucle dans l'esprit de la Vagabonde : pourquoi ? Pourquoi Cyclamën avait-il décidé de venir ici ? Pourquoi était-il si près de Charly ? Mais aussi.. Pourquoi l'enfant ne parlait pas ?

En effet, lorsque la jeune femme lui avait posé une question, le petit homme s'était simplement contenté de hocher la tête sans quitter son aînée du regard. Même si ce n'est qu'un enfant, Nora ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain malaise en se tenant à ses côtés. Il y avait quelque chose dans son regard, des reproches, des jugements et toujours ces regrets. C'était certain, le descendant de Noé se cachait bien derrière le visage de cette innocence apparente ; la bohème s'en rendit de toute façon déjà rendue compte lorsqu'il s'était mis à écrire dans les airs. Comment aurait-elle également pu savoir que cette encre n'aurait jamais pu être dissipée par un être humain normal ? Impossible. Au fond, ils étaient sans doute de vrais monstres tous les deux.

Lorsque l'enfant leva la main en direction du visage de la jeune femme - sans répondre à ses mots concernant les monstres, ni même ciller face au bruit du tonnerre - celle-ci ne put s'empêcher de cligner des yeux avant d'avoir un léger mouvement de recul. Si elle se méfiait ? Bien sûr que oui ; elle n'avait jamais oublié la souffrance que le Noé lui avait fait endurer et se doutait, au fond, que ça aurait pu être bien pire. Toutefois, le jeune garçon n'avait en rien cherché à l'attaquer, se contentant d'absorber l'encre formant son nom, afin de la faire disparaître à nouveau. Silencieux, Charly ne put s'empêcher de légèrement se pencher en avant pour mieux voir suite à cela. C'était un peu comme de la magie, orchestrée par une drôle de créature.

Sans dire un mot, l'enfant se leva alors pour se diriger vers la fenêtre, ignorant tout ce beau monde avant de la fermer, puis de revenir auprès du lit. Cherchait-il à faire taire ce bruit de fond, ou bien de rassurer le petit bohème de l'orage ? Au fond, la Vagabonde ne pouvait s'empêcher de songer à la seconde option, mêlée avec un peu de la première. Lorsque l'enfant s'assit sur le lit de Charly, la Lockwood ne put s'empêcher de se redresser, prête à intervenir au moindre écart.

Assit non loin de son petit camarade, le Regret se remit à écrire :

« Wisely ? »

A l'évocation de ce nom la brunette ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux ; lui aussi savait.

Le cœur serré, la parisienne ne fut pas la seule à reconnaître ces quelques lettres flottantes dans l'air. Même si elle n'était pas du genre à se confier, elle n'avait pu s'empêcher de le faire suite à sa rencontre avec le Comte Millénaire et.. ses retrouvailles mouvementées avec son très cher londonien. Les bohèmes de Montmartre n'avaient pas de secrets les uns pour les autres ; ainsi, Jean reconnut également ce nom, et finit alors par se lever, lentement.

" Mais qu'est-ce qui se passe à la fin.. " souffla-t-il à l'autre bohème, en quête de réponses ; et visiblement nerveux.

Mais la Vagabonde, elle, n'en savait strictement rien. Cherchait-il à jouer avec ses nerfs ? Si tel était le cas, alors Cyclamën avait réussi. S'il était au courant du lien des deux anciens sans-abris t voyageurs, alors les paroles du Comte Millénaire n'étaient sans doute pas des mensonges ; et cela ne fit tristement que renforcer les sombres pensées de Nora. Les descendants de Noés lui avaient tendu un piège et s'étaient servi d'elle pour parvenir à leurs fins.

Le poing légèrement serré, elle planta alors son regard dans celui de l'enfant.

" Dis-moi.. à quel jeu es-tu en train de jouer ? " fit-elle, la gorge nouée.

Discrètement, au même instant, l'aîné de la troupe fit un léger mouvement de la main à ses compagnons, attirant seulement l'attention du plus jeune d'entre eux. Sans dire un mot, Jean fit alors signe au petit orphelin de le rejoindre ; même sans comprendre ce qu'il se passait, il se devait de le protéger de cet enfant capable de manier l'encre. Intrigué, mais néanmoins peu enclin à désobéir, Charly se redressa alors de son lit, prêt à se lever et à poser ses pieds sur le sol. Mais là, d'un coup, l'enfant écrivain se tourna vers lui pour lui attraper le poignet. Hoquetant, le bambin sentit son cœur manquer un battement, alors que tout sembla tourner au ralenti aux yeux des deux bohèmes.

Et même lorsque le petit garçon le relâcha tout en esquissant un triste sourire, l'Âme Errante ne put s'empêcher d'agir au quart de tour. Sans laisser le temps au descendant de Noé de réagir, elle agrippa ses vêtements au niveau du col, le tirant alors vers elle. Une menace ? En quelques sortes.

" Je t'interdis de les toucher. " siffla-t-elle d'un ton plus brusque qu'à son habitude, " Jamais. "

Nora ne pouvait pas le frapper, ni l'attaquer, ce n'était qu'un gosse, peut-être l'avait-il même toujours été. Pourtant, la peur et le stress avaient fait agir brusquement celle qui s'était pourtant toujours montré si maternelle envers les enfants. Elle s'en surprit elle-même, et relâcha rapidement les habits du petit Noé. Un long silence s'était alors installé.

Au fond, peut-être était-elle réellement devenue un monstre.



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« I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora  Empty Re: « I'm not a Monster ; im just ahead of the Curve. » • Nora

Jeu 23 Juil - 23:16
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✖️ Et si j’étais…
Nora • Cyclamën


    Longtemps et pendant une éternité dans la nuit où alors pleuvait notre orage j’ai plongé mes yeux et mes veines ocres dans son regard je cherchais la réponse à ma question et à la sienne mais ne l’a trouvait pas. Longtemps je suis demeuré errant dans ces pupilles arrachées au ciel en morceaux et longtemps je m’y suis oublié alors que pendant ce temps sa main en contact insupportable me tenait la vie qui filait dans sa main et le tourbillon de sensations — qui s’envolait en impression fugace — pendant ce temps mon regard — encore — se perdait et je n’étais pas là — j’étais loin. J’étais ailleurs et je regardais me perdant encore un peu stoppant et arrachant le moment et cherchant oui cherchant la vérité dans ces yeux bleus de ciel arraché en morceaux — violence ! — mais je ne l’a trouvais pas — je souffrais. Longtemps nous nous fîmes face ; j’ignorais pour oublier et elle ; elle sans doute pensait-elle également — pendant que l’orage zébrait le ciel comme dans ses yeux. Longtemps le silence fut roi ici ; parfois Charly hoquetait vaguement — je l’ignorais. J’avais en tête les impressions d’un enfant de 10 ans et les envies et les larmes et les pleurs ; mais je ne savais qu’elle ne me ferait pas de mal ; je bravais l’interdit.Alors que pleuvait la pluie, je contemplais notre ruine, Nora.

   Mon âme Mon âme Mon âme et le rire du compte qui me revient dans la tête au moment où elle m’étrangle sans le vouloir mes petits vêtements d’enfant serrent et mes petits cheveux sur mon visage la sueur Cyclamën il a dit Cyclamën Animae tu te souviens de Nora et il avait ménagé un petit suspense en même temps qu’il partait d’un gros et très large rire un rire en Lune retourné un rire de haine un rire qui voulait supprimer la vie et infliger la guerre Oui j’avais la voix qui tremblait un peu Oui je me souviens Je me souviens de la Vagabonde Mon bras se souvient et ma mémoire aussi et pire Feilen se souvient C’est bien tant mieux alors maintenant je peux te le dire Adam Je peux te le dire Adam ! Elle est en Norvège Adam Adam Adam mon âme disparait maintenant et j’ai longtemps écrit des regrets pour elle et maintenant je tremble et je passe le portail et il pleut c’est l’orage…

   Il murmure faiblement, par protestation sans doute, au moment où elle le tire vers elle. Il ne lui voulait pas vraiment du mal, pour sûr. Non, il avait juste eu peur, et cela s’inscrivait comme un geste irréfléchi, ce genre de geste que l’on fait comme pour chasser le mauvais sort ; ce genre de gestes désespérés qui sous-entendent « Ne me laisse pas ! ». Bon. Peut-être était-ce un signe — la pause, après tout, était terminée. Il fallait reprendre le combat. Un sourire muet sur les lèvres de l’enfant ; alors qu’elle le repose, presque avec regrets. Jamais vraiment ? Le futur parlerait pour lui-même. Un long silence s’installait dans la pièce ; il saute du lit. Fixe un peu Nora, un peu l’enfant et l’adulte-second. Et enfin, reprend sa forme initiale, sa forme unique et véritable : il redevient Cyclamën Animae, l’incarnation du Regret — retrouvant par là même, sa vulnérabilité et sa capacité à parler. Doucement, le corps s’allonge — dans un concert de craquement d’os qui s’étirent — et le visage se fait plus dur, plus triste aussi. Les cheveux blanchissent et les iris des yeux reprennent leurs teintes de sang sucrée au miel habituel — forme humaine pour le moment qui cache le monstre dans une enveloppe illusoire. Un jeune homme qui paraît vieux, grand et maigre — squelettique en fait — qui se dresse comme une grande ombre — ou bien un insecte — dans la pièce, et qui darde un regard de reproche sur Nora, avec ses yeux vermeils-Lune-rouge. On croirait même que la pluie tombe dans ses yeux quand on y regarde trop longtemps — et on aurait tort sous peine d’y être aspiré — alors que pendant ce temps, la transformation se termine. Des vêtements sales, vieux et rapiécés le couvrent ; une grande écharpe sur ses épaules et autour de son cou — et surtout deux bras. L’écharpe est rouge, en souvenir d’Amorem — pur provocation inconsciente pour Cyclamën ; mais qui fait beaucoup rire Feilen intérieurement. Il fait quelque pas dans la chambre, sourit faiblement à Nora Et toujours ce silence alors qu’elle me fixe totalement insupportable alors vite ne rien dire et chercher et puis son regard se pose sur dehors, derrière la fenêtre, sur le cadavre d’une bouteille. Un cruel gâchis. Ses longues mains, qui paraissent comme des fétus de pailles dans la pâle lumière vacillante que proposent les éclairs et l’orage, se promènent le long de son manteau noir, tremblotantes et agitées. Sur ses mains, des mitaines grises — en laine, elles ont peut-être été blanche dans un passé lointain. Il les fait jouer comme un pianiste sur le tissu, et parfois — spasmes — il esquisse un sourire tressaillant sur ses lèvres.

    Evidemment, il la sent se raidir un peu plus, toute prête à lui sauter dessus, sans doute se demande-t-elle le nom du jeu étrange auquel il s’adonne avec elle… Il hausse les épaules — et un soupire s’évaporant dans l’air. Il lance un regard vide à l’homme et au garçon, et un moment, un moment infime — et le temps d’un sourire un peu fou, empreint d’une certaine folie , il laisse transparaître l’ombre du Noé dans ses yeux. On jurerait même que la pupille devient noire comme l’encre seulement le temps d’un battement d’aile de papillon dans la nuit — en même temps que la foudre lance une zébrure sur la terre. « Vous devriez partir. » Il sourit à l’homme et surtout à Charly — mais la voix terrible et ferme. « Maintenant. » L’homme, terrible instinct de survie, sait bien qu’il ne serait pas utile de rester — aussi bien pour la survie de Charly que pour la sienne ou Nora, d’autant plus que l’étrange type pourrait se servir d’eux contre la bohémienne. Il échange un regard  avec la Lockwood Et tu crois qu’un jour on sera libre Oui un jour on sera libre promis Et ce jour-là tu pourras visiter l’Irlande Bon il l’admire silencieusement la bergère il rêve doucement… et après un petit signe de tête, il sort en entraînant Charly éberlué à sa suite. Du bruit plus loin, un instant la foudre et après, le silence. Reste la tension, Nora qui regarde Cyclamën ; et Cyclamën qui jauge Nora.

    Il écrit — encore — avec son maudit stylo. « Wisely t’aime. Vérité. Comte = mensonge. » Et ensuite, il observe le visage de celle qu’il déteste se décomposer. Il le savait depuis le moment où les deux Noés avaient eu cette conversation la dernière fois. l’espoir dans tes yeux maintenant, montre le moi vite Je veux dire Nora Oui ne la touche pas jamais jamais jamais la Sagesse et puis voilà maintenant l’espoir et l’incompréhension et l’amour surtout et l’amour c’est horrible car ça rappelle Bonnie en boucle encore dans son esprit toujours toujours toujours et la tombe vide surtout la tombe horriblement vide de la bergère et la visage du Traumatisme dans les souvenirs et la haine surtout la haine qui me tord le ventre et l’esprit et ma main tremblotante alors que j’avance vers toi je veux voir tu comprends voir de plus près cette chose qui m’indiffère et qu’on appelle « espoir » La transformation commence avec la déchirure du front et les larmes d’encre sur les yeux-dorés qui rapidement — alors que la peau se colore en cendre — se muent en noir nuit en noi d’encre en noir de la couleur de la colère de Feilen et le Noé du Regret s’avance vers Nora encore un peu pour pouvoir voir dans le fond de ses yeux l’espoir et ensuite. Une main qui agrippe — à son tour — une Nora hébétée au niveau du col, qui la soulève et qui l’étrangle un peu. Une autre serrée sur Lund.

« C’est bon ? Tu espères maintenant ? Alors laisse-moi te tuER ! »


   Et l’arme meurtrière — le stylo du Regret incarné — qui fuse vers le visage de la Vagabonde.

« Meurt. »

Un miroir ?

Spoiler:


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Sam 25 Juil - 23:32
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Promesse


" Mieux vaut mille refus qu'une promesse non tenue."


Sors-toi ça de la tête Nora, ce n'est pas un enfant, il n'en a que l'apparence, l'a peut-être copié, comme ce monstre insecte ou cet Akuma ; à moins que ce ne soit sa forme presque adulte qui soit une pale copie, et celle-ci la véritable. Au fond, je n'en sais rien, mais j'essaye de me persuader que j'ai raison, que je ne fais pas face à un véritable enfant, qui rit quand on le chatouille, qui pleure lorsqu'il tombe par terre.. Non, ce n'est pas possible, je refuse d'y croire, d'y songer seulement. Cet homme est mon ennemi, Cyclamën risque de faire du mal aux miens, de se venger de mes actes sur eux et ça.. oh ça je ne le laisserai jamais faire. Si je dois mourir ce soir, alors je le ferai en permettant aux miens de continuer leur chemin.


Au moment où la jeune femme avait attrapé le petit Noé au col, ce dernier avait affiché un air quelque peu surprit, comme si.. comme si son geste n'avait rien eu de déplacé, comme s'il n'avait fait que vouloir garder un ami proche de lui, pour que celui-ci ne l'abandonne pas ; tout du moins, c'est ce que Nora aurait pu croire si son esprit avait fais preuve de lucidité à cet instant-là. Pour elle, il y avait forcément quelque chose de malsain derrière tout ça, un drôle de jeu que menait le Regret pour la pousser à bout, quitte à la faire lever la main sur un enfant ; chose qu'elle n'aurait bien sûr jamais fais jusqu'à ce jour. Elle même s'était surprise de la brutalité de son geste, de la façon dont elle avait tiré le petit être vers elle, tout en le couvrant de paroles assassines. Au fond, Cyclamën avait peut-être raison : si elle n'avait pas été un monstre il y a quelques mois de ça, sans doute avait-elle fini par le devenir. Le monstre aux griffes noires comme la nuit, qui effrayaient les enfants jusqu'au creux de leur lit.

Ah, on peut dire que ces deux-là s'étaient bien trouvés.

Et voilà qu'une fois relâché, l'enfant s'était mis à sourire, avant de sauter du lit comme un petit bonhomme prêt à partir à l'école. Sauf qu'au lieu de prendre son cartable et de s'habiller, l'écolier se mit à changer physiquement. En quelques instants et craquement d'os terrible - qui firent frémir Charly - Cyclamën reprit alors l'apparence que la bohème avait toujours connu. Un adolescent presque adulte - comme elle - à l'air un peu perdu - comme elle - terriblement maigre - comme elle - et portant des habits débraillés - bingo. L'antagoniste de la Vagabonde à son état pur. Puis, une fois sa transformation achevée, le descendant de Noé garda ce sourire sur ses lèvres, avant de parcourir la pièce du regard, de faire un ou deux pas, de regarder un ou autre des bohèmes, puis l'enfant. On aurait cru un prédateur ayant acculé trois proies dans une même pièce ; quand bien même l'une des pièces de viande serait capable de l'égorger pour défendre les siens.

La nature était tout de même bien faite.

Bien évidemment, l'Âme Errante, comme une proie blessée - mais pas résignée ! - était prête à démarrer au quart de tour pour attaquer ; d'autant plus que plus les secondes passaient, plus ce silence pesait sur ses épaules. Agir ? Non, c'était beaucoup trop dangereux, l'autre n'attendait que ça.. et il osa son regard vers Jean, puis à nouveau, vers Charly. Pourquoi ?

" Vous devriez partir. " clama-t-il alors d'une voix autoritaire, mais étrangement souriante, " Maintenant. "

Sur le coup, la parisienne cligna des yeux sans comprendre. Comment ? Puis, elle se souvint des gens cachés dans les sous-sols de l'auberge, des enfants sauvés, des familles retrouvées, fuyant le carnage des Akumas ; et tout ça, guidé par le descendant de Noé. Au fond, Nora s'était peut-être fourvoyé à son sujet ; peut-être souhaitait-il seulement la détruire elle, et pas des innocents pris entre quatre feux.

Alors, toujours dans un si profond silence, les deux bohèmes s'échangèrent un regard.

" Je vous retrouverai. " leur promit-elle alors.

Mais Charly, lui, n'était pas crédule : la dernière fois qu'on l'avait prit dans ses bras, que Jean l'avait arraché du sol pour fuir un endroit, c'était quand il avait été séparé de sa mère. Nephthys. Un peu sanglotant, apeuré aussi - par les éclairs ou l'homme ? - le petit homme ne put que s'accrocher à celui qui l'avait à nouveau porté pour l'emmener loin de tous ces conflits.

Cette promesse, il craignait qu'elle ne se brise dans l'instant.

Soulagée de savoir ses deux compagnons - sa famille - éloignés du combat, la Vagabonde laissa un soupir nerveux s'échapper de sa gorge, tandis que son regard se posait sur deux silhouettes semblant faites d'encre se déplacer dans les ruelles. Sans doute Jean emmenait-il le petit être sur son lieu de travail, bien loin de toute cette agitation ; ils étaient bien plus en sécurité désormais, loin de la fauteuse de troubles.. et de son ami à l'encre, qui venait encore d'écrire dans l'air. Peut-être aurait-il mieux fait de s'abstenir.

« Wisely t’aime. Vérité. Comte = mensonge. »

Sur le coup, la jeune femme avait tourné de grands yeux ronds en direction de l'écrivain. Comment savait-il tout ça ? Comment pouvait-il être au courant de ce qu'il s'était passé avec le Comte, des mots de ce dernier, de ceux de Wisely ? Incapable de comprendre, retournée, chamboulée, comme si un train venait de la percuter, la Lockwood aurait alors tout donné pour avoir des réponses.

" Comment.. " murmura l'âme en peine entre ses dents.

Dans son regard, il y avait sans doute eu des étincelles d'espoir qui s'étaient mises à briller, alimentées par quelque chose de très fort : cet amour toujours vivant, crépitant comme de pauvres braises qu'on aurait volontairement mis de côté. Allait-il lui apporter des réponses à toutes ses questions ? Oh, si vous saviez comme Nora aurait aimé que ce soit le cas ; tout aurait été beaucoup plus simple.

Mais l'Autre en décida autrement, et l'attrapa à la gorge durant ce court moment d'espoir ; de faiblesse. Sur le coup, elle ne songea même pas à faire quoi que ce soit, même lorsque ses pieds ne touchèrent presque plus le sol.

" C’est bon ? Tu espères maintenant ? Alors laisse-moi te tuER ! "

Bien sûr qu'elle avait espéré, sans doute un peu trop ; tout n'avait été que des mensonges, encore une fois. Quelle connerie que l'espoir. L'arme, celle qui lui avait traversé la main une fois, se dirigea alors vers le visage de la Vagabonde, tandis que ce dernier se crispait en une grimae.

" Meurt. " reprit-il de sa voix terrible.

Aurait-elle la force de riposter ?

Crack. ... Crack ?

Un bruit horrible, un bruit de tissus qui se déchirent, d'os qui sont un peu entrechoqués, peut-être brisé par la force du coup : la bohème avait levé une de ses mains devant son visage au dernier moment, laissant le stylo, la plume la traverser, la transpercer comme lors de leur premier combat ; sauf que cette fois-ci, c'était sa main droite qui s'était prit le coup.

Plic, ploc. Plic, ploc.

Cette fois-ci, la jeune femme n'avait pas poussé le moindre cri, s'était contenté de serrer les dents, tandis que quelques gouttes de sang s'étaient écrasées sur son visage, tandis que d'autres entamaient une chute mortelle vers le sol. Plic. Doucement, les doigts tremblants de l'Âme Errante se serrèrent sur cette arme, puis sur le poignet de son ennemi. Ploc.

" On se retrouve au même point.. " souffla-t-elle, le visage étiré par un sourire douloureux, " Comme la dernière fois. "

Sauf que cette fois-ci, la Lockwood avait choisi de son prof-chef d'être blessée ainsi ; de toute façon, cela aurait été soit ça, soit son visage, peut-être même ses yeux, qui sait. Plic.

Toujours soulevée par son adversaire, n'ayant pas cherché à se défaire de son étreinte, le souffle de Nora commençait petit à petit à lui manquer ; autant à cause de la douleur qui la prenait aux tripes que l'étranglement de l'autre. Ploc. Oh, elle aurait tout donné pour être reposée à terre, et que cette blessure n'ait jamais existé.. tout comme celui qui l'avait faite. Plic. Enfin, on ne pouvait changer le passé, la chose était faite, et un pauvre sourire continuait d'étirer les lèvres tremblantes de la Vagabonde. Ploc.

" Mais là.. " souffla-t-elle avec difficulté, " Je ne te laisserai pas fuir.. aussi facilement. "

Alors, sur ces mots, la jeune femme en peine activa de nouveau son innocence sans crier gare ; mais au lieu de planter ses griffes dans la chair de son adversaire - comme la dernière fois- elle se contenta de toucher la peau grisâtre du Noé.. avant de laisser de l'électricité parcourir ses griffes pour frapper vivement son poignet. Piège fatal, il ne pourrait sans doute plus utiliser cette main pendant quelques minutes si l'attaque parvenait à le toucher.

Plic, ploc, bzzz.



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Apôtre de Noé

Cyclamën Animae

✖Alcool — pluie.  
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    J’ai soif. Je sens sa présence — son ombre et son fantôme — dans mon dos alors que je tiens sa gorge. J’ai soif, la gorge sèche. Je tremble, un peu. J’ai les yeux noirs, entièrement noirs, sombres et profonds comme un puit sans Lune dans une nuit sans étoile. et j’ai longtemps marché dans un long couloir gris, je ne regardais ni l’or du soir qui tombait ni les nuages du crépuscule, je ne regardais pas sur les côtés je ne regardais pas devant moi ni derrière et dans ma tête une étrange mélodie de piano et je crois que je pars loin loin loin de plus en plus loin mais comme un roseau je plie et ne disparaît pas je disparais pas encore non je reste encore un peu et le son et le bruit en écho en écho en écho et je vois flous mais je vois encore ton joli visage Nora Nora Nora tu crois que le goût de la liberté existe dit tu crois qu’on aurait pu s’entendre toi et moi peut-être qui sait avec tes grandes griffes et ton innocence et ton exil quelque part on se ressemble mais moi je suis une machine ni un héro ni courageux je suis rien de tout ça et surtout j’ai soif soif soif soif alcool dans ma tête qui s’appelle Feilen et qui a peur et qui a peur et qui prend le contrôle pour m’interdire de mourir pas déjà beaucoup trop tôt le Regret prend du temps avant de disparaître alors il faut que je vivre je suis condamné à vivre encore un peu encore un peu rien que pour te tuer en boucle et en écho en écho en écho Nora encore un peu encore un peu encore peu Nora aide moi dis il faut que tu me tues mais non tu ignores la lutte intérieur qui me secoue il faut vivre Non Si Non Si ! NON ! FEILEN FeiLEN feiLEN FEEEILEN. Et le cercle en écho dans mon esprit…
J’ai soif.

Les yeux plongés
Délicatement
Douloureusement
Dans les miens
Alors
Peut-être
Que tout
Peut s’évaporer.


   « Comme la dernière fois ? » Il parle d’un ton hébété, avec une voix douce et lointaine. On ne peut pas vraiment dire qu’il soit encore lui, ou bien qu’il soit un autre. En tout cas probablement qu’il est ailleurs, dans un monde où tout est d’encre, dans un monde où tout se passe de son existence. « La dernière fois… » Il se rappelle, un peu. « Nora… » Il se souvient d’une douleur. Dans le cou, dans les côtes. Dans le torse. Dans le bras. Il regarde son bras, et remonte doucement. Au  bout, il y a une main. Il regarde la main alors. La main tient fort serrée — on voit en blanc les jointures — un stylo. Une plume immonde, alors il regarde le stylo, Lund, la plume du Regret, celle qui matérialise ses angoisses. Il regarde le stylo : le stylo est plongé dans une main. La main de Nora : il regarde la main de Nora alors. Plic ? Du sang. C’est donc ça qu’il sent contre sa peau grise en cendre. Du sang froid et triste comme la pluie du dehors. Alors il a un sourire. Terrible, triste et surtout, plein de folie.

   Si un jour tu es beaucoup triste alors appuie-toi sur moi D’accord Promis ? Promis petite sœur folie folie folie folie Mader et Feilen et le lien entre les deux qui permet de nier de nier les regrets les milles regrets qui pèsent sur et dedans le cœur de Cyclamën Animae. Il voudrait dire quelque chose, mais il ne peut rien dire.  Comme la dernière fois. Alors il continue de regarder : le stylo, la main de Cyclamën, et puis la main de Nora qui se referme sur la main de Cyclamën et ensuite l’autre main de Nora qui se referme sur le poignet de Cyclamën — Cyclamën-Feilen qui écarquille les yeux et dans son cœur la panique et le danger et la peur peut-être — et son regard qui dérive vers le visage de Nora qui a un sourire et qui murmure un peu « Je ne te laissera pas fuir.. aussi facilement. » Fuir il voudrait fuir oui je voudrais fuir le plus loin possible de la guerre mais tu ne comprends pas tu ne comprends rien toi Nora tu es peut-être comme les autres sûrement en fait je devrais te tuer pour te faire comprendre te faire souffrir en tout cas mais là j’ai peur alors lâche moi s’il te plaît laisse-moi partir loin loin loin.  Mais rien à faire, la main qui tient le poignet, et doucement la main de Cyclamën qui perd  de l’assurance et puis ensuite « bzz. »

    Bzz ? C’est pas le bruit de l’innocence ça. Non ? Feilen cherche. Le bruit du sang ? Peut-être il lâche Nora et la regarde, hébété. Elle tient toujours son poignet : il se métamorphose brièvement en Regret-enfant, et en profite pour se dégager de l’emprise, bien trop grande pour des poignets de gosse. Bzz ? C’est le bruit de l’innocence oui. Il ne sent plus son bras. Comme avant. Comme avant. La même sensation. Il fait quelque pas en arrière, tombe au sol et redevient un apôtre presque adulte. Pourtant son bras est là. Et la folie qui tape dans sa tête… Il fixe Nora, un sourire qui tord son visage. Et sa main flasque dans son autre main. Il ne sent plus sa main, il ne sent plus son poignet et Lund est resté figé dans la paume de la Vagabonde. Bah. Ce vieux stylo la ferait souffrir c’était toujours ça. Il recula encore, un peu, et voyant qu’elle se dirigeait vers lui… Il fuit.

    C’est tout comme cette nuit. Avec un bras au moins. C’était horrible. Il se retourne. Il la fixe encore et alors qu’un corps d’Akuma sort à moitié de son sort et le canon pointé sur Nora et il tire. Et il en profite pour sauter par la fenêtre il se transforme réintègre le Regret Akuma et l’insecte qui sort ses ailes et il tombe lourdement dans la rue et la pluie qui lave ses cheveux et ses larmes d’encre sur ses joues et il voudrait hurler mais il est muet il retombe une nouvelle fois au sol. Son bras ne le fait pas souffrir mais hébété hébété hébété Cyclamën et des veinures noires qui apparaissent sur son visage alors que ses cheveux blanchissent pour ne conserver qu’une pointe entièrement noire à leurs extrémités et Feilen qui se fait encore plus proche encore et qui hurle hurle hurle dans son esprit.

    Il hurle dans la nuit, il attend qu’elle le suive. Il doit récupérer Lund. Pour contrôler Feilen, et pour pouvoir combattre. Sans sa main qui écrit, il ne peut pas l’appeler. Il n’a plus de main qui écrit. Il la fixe, molle qui traine sur le sol. Il rampe jusqu’à un mur. Elle est là ; elle arrive. Elle lui fait face. Il a un sourire. « Alors c’est la nuit hein. T’as raison petite Vagabonde, comme la dernière fois. » Mais ce n’est pas que Cyclamën qui parle c’est aussi Feilen un peu de plus en plus. Fixe mes yeux noirs comme des puits sans Lune par une nuit sans étoiles. « C’était pas un mensonge tu sais pour Wisely. Il t’aime vraiment. AHAHAHA. Mais ça n’a plus d’importance n’est-ce-pas ? » Il la fixe encore plus, un sourire terrible. « Wisely serait-il déjà devenu un regret dans ton esprit ? » Il se relève et la main pendante qu’il ne sent plus et il hurle une nouvelle fois — la voix de Feilen en écho avec la pluie. Il fixe encore Nora et l’expression qui lui défigure le visage alors qu’elle s’élance vers lui pour le faire taire. La nuit La nuit La nuit — aveugle !

Night, now.

    Et Lund qui se liquéfie vers le sol (où qu'il pu être, il était suffisamment proche, Feilen le sentait.) et une grande sphère noire et les lumières qui disparaissent et la vue aussi. « Alors. La nuit hein ? Voilà la nuit. Maintenant, discutons Nora. J’entends ton souffle. Alors. Nora. Parlons. Parlons de tes regrets. » Il fallait que les sensations de son bras reviennent. Il fallait qu’il fasse une pause. Maintenant, plus personne ne voyait dans la rue, sous la pluie. Plus personne sinon les ténèbres.
Souviens–toi que tu peux mourir.


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Nuit


" La vaste nuit allume toutes les étoiles."


Putain de bordel de merde, ma main a morflé, une fois de plus.. et c'est même pas la même. J'ai mis trop de temps à réagir, j'ai été trop con aussi, j'aurai du faire quelque chose, activer mon innocence pour parer le coup, pas juste.. me faire empaler comme ça. Déjà que la dernière fois ça avait fais un mal de chien sauf que là, j'ai l'impression que c'est encore pire, mais que mon corps ne s'en est pas encore pas rendu compte à cent pour cent. Sans doute l'adrénaline, quelque chose comme ça.. J'aurai du être plus prudente, et ne pas me laisser bercer par ses paroles et le souvenir de Wisely. ... C'est sans doute tout ce qu'il a cherché à faire de toute manière, il faut que j'arrête d'espérer.. à quoi bon ?


Lorsque la bohème avait douloureusement fait écho à leur rencontre, à cette dernière fois que Nora aurait préféré oublier ou bien même ne jamais vivre, le descendant de Noé afficha un drôle d'air ; comme s'il avait oublié, ou alors, qu'il ne s'était même pas rendu compte de la situation dans laquelle ils s'étaient tous les deux plongés, à nouveau. Les voilà dans de beaux draps. Ce n'était pas comme deux amis qui songeaient à une curieuse situations qu'ils auraient pu vivre dans le passé, non.. c'était bien le souvenir d'une terrible bataille qui s'offrait à eux, là, sous leurs yeux. Et ce ne fut que lorsque Cyclamën baissa le regard vers la main ensanglanté de la Vagabonde - et sa plume incrustée dedans - qu'il sembla comprendre ce qu'il venait de se passer ; à nouveau. Puis, il se mit à sourire, horriblement, avec toute la folie qui se cachait dans le cœur de ces êtres qui n'avaient d'humain que le nom ; cette même lueur dans le regard que le soir où Aloïs avait assassiné sa famille adoptive. La jeune fille en tressaillit d'horreur sur l'instant, plus que de douleur.

Alors, la jeune femme décida d'agir, de neutraliser son ennemi le plus vite possible, afin qu'il ne s'en prenne plus à elle et que cette fois-ci, ce soit à elle de fuir. Loin, loin du monstre de cauchemars qui se dressait face à elle.

Mais rien ne se passe jamais vraiment comme prévu.

Terrifié - sans doute - par la perte - momentanée - de son bras, l'apôtre changea une nouvelle fois de forme, pour reprendre celle de l'enfant. L'étrange et terrible lueur que la Lockwood lu dans le regard du pauvre môme la figea dans l'instant, avant qu'elle ne reprenne le contrôle de son esprit lorsque Cyclamën tomba au sol, à nouveau dans sa forme normale. Il fallait qu'elle se ressaisisse, qu'elle cesse de songer à cet enfant qui pouvait se cacher dans le corps de ce monstre ; sinon, ce serait la fin de son monde, de sa vie, cette nuit. Alors, le bras droit ballant à cause de la plume toujours plantée à l'intérieur, la Vagabonde s'avança lentement vers son adversaire, avec l'espoir de le frapper à la nuque, d'en finir, d'enfin partir.. mais lui, décida de fuir.

Dans sa fuite, son corps changea à nouveau, déchiré par la coque mécanique d'un Akuma ainsi que par un canon. Une nouvelle fois, il tira, faisant s'effondrer les murs et une partie du toit de l'auberge ; car un tir dans la précipitation ne touchera que rarement une cible en mouvement. Toutefois, l'onde de choc et l'écroulement força Nora à se protéger et ainsi.. à perdre du temps. Pourquoi ne le laissait-elle pas pas fuir comme il le souhaitait ? L'Âme Errante en aurait vite été débarrassée, mais les siens, eux, n'auraient pas été en sécurité pour autant. Tant que le descendant de Noé continuerait d'arpenter les rues de la ville, jamais la française ne serait tranquille ; elle se devait de le battre, ou d'au moins le neutraliser suffisamment longtemps pour partir de là. Vite.

Alors, à son tour, elle sauta par la fenêtre.

Tout en se rattrapant comme elle le pouvait grâce à ses griffes, la jeune exorciste en fuite retint un terrible cri de douleur lorsque sa paume droite frappa le sol au moment de la fin de sa chute. Foutu stylo ! Serrant les dents, elle n'attendit pas un instant de plus pour arracher cette maudite plume de sa main, avant de le jeter par terre. Bordel, ça faisait un mal de chien, vraiment pire que la dernière fois.

Si Nora retint son cri, ce ne fut pas le cas de son adversaire ; ce qui, d'une certaine manière, lui permit de retrouver sa trace, là, avachi dans une ruelle plus étroite, avec son air de fou.

" Alors c’est la nuit hein. T’as raison petite Vagabonde, comme la dernière fois. " fit-il de sa voix tiraillée, un fin sourire sur les lèvres, " C’était pas un mensonge tu sais pour Wisely. Il t’aime vraiment. AHAHAHA. Mais ça n’a plus d’importance n’est-ce-pas ? Wisely serait-il déjà devenu un regret dans ton esprit ? "
" Comment sais-tu toutes ces choses.. " souffla-t-elle, la gorge nouée par la colère.. mais aussi par le chagrin.

Mais l'autre ne lui répondit pas.

Une nouvelle fois, l'être tiraillée par la folie se mit à hurler et la bohème, elle, à s'avancer vers lui pour obtenir des réponses. Tentait-elle vraiment de savoir la vérité derrière ses mots ? Oh oui, peut-être même plus que jamais et ce malgré cette voix dans sa tête qui lui criait d'arrêter d'être si bête, si.. amoureuse peut-être. Et une nouvelle fois, rien ne se passa comme prévu. En un instant, tout devint noir autour d'eux, comme si.. comme s'ils n'appartenaient plus à ce monde. Puis, ce fut au tour de leurs yeux - de ceux de Nora tout du moins - de perdre leur lumière.

L'obscurité et rien d'autre.

" Alors. La nuit hein ? Voilà la nuit. Maintenant, discutons Nora. J’entends ton souffle. Alors. Nora. Parlons. Parlons de tes regrets. "

Avait-elle peur ? Ce n'était sans doute même pas mesurable, quand bien même la jeune femme tentait de réprimer cette grimace douloureuse et crispée qui avait commencé à germer sur son visage. Privée de sa vue, elle ne pouvait plus rien faire, plus attaquer, plus rien ; seulement parler, peut-être avancer, mais non, pas peur de tomber.

" A quel jeu joues-tu exactement ? " finit-elle par lui souffler, sans bouger.

Un coup, il tentait d'attaquer, l'autre, de parler, avant de finalement fuir comme si le diable était à ses trousses. Que voulait-il réellement ? Pourquoi était-il venu à sa rencontre ? Ça, la Lockwood n'en savait absolument rien et, au fond, se doutait que malgré cette conversation, elle n'en saurait rien de plus ce soir. Peut-être même jamais.

" Ce n'est pas comme l'autre fois, non. " reprit-elle, toujours aussi perturbée, " Tu n'agis pas de la même manière, mais.. ne viens pas me dire que tu es venu à ma rencontre juste pour me parler de Wisely. "

De toutes manières, elle ne le croirait sans doute pas.



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Apôtre de Noé

Cyclamën Animae


˻ Memento Mori ˺

Feat —  Nora Lockwood

Ils ne voyaient plus rien — sinon le règne de la nuit. La nuit des âmes, la nuit de la vision, la nuit qui permet de faire une pause dans le combat et surtout la nuit qui encore plus fort réveille Feilen. Comme au lendemain d’un long long Sommeil. Il en avait déjà la quasi apparence et la voix, et Cyclamën devinait qu’il en aurait complètement l’esprit bientôt, et que ce n’était plus qu’une question de minutes maintenant. Au fond… Il s’en fichait. Nora mourait probablement si Feilen s’incarnait complètement et alors, le Regret serait venger. Quant à l’option où lui et Feilen se faisait tuer… Au fond, n’était pas ce qu’ils souhaitaient tous les deux ? Cyclamën n’en avait pas le courage mais n’avait plus vraiment envie de vivre ; Feilen n’avait jamais eu cette envie et n’avait pas le droit de se supprimer tout seul ou par la main de son enveloppe de chair. Comme un air de piano dans ma tête, tête qui flotte dans le noir, déconnecté complètement… Je fois de grandes  étendues herbeuses alors qu’une voix qui me somme de m’endormir et je m’enfonce… Dans le flou oui, dans un mer dans une marée noire d’encre qui m’étouffe ça m’agrippe comme autant et des tas de petites mains autour de ma gorge… Elle ne comprenait pas hein ? Elle ne pouvait pas comprendre — et ce bras qui était toujours complètement insensible, mort. L’Animae eut une nouvelle un hoquet de folie que l’on pourrait pu prendre pour un rire, mais qui se noya en fait beaucoup plus dans ce qui semblait être un murmure. Manier l’encre de Feilen était fatiguant à la longue, et la limite de ces capacités d’apôtre novice commençaient à se rappeler à lui, sans parler du Regret qui lui hurlait de massacrer l’Innocence immédiatement, de mourir et de quitter la réalité.

« A quel jeu joues-tu exactement ? » Cyclamën tourna sa tête vers l’endroit d’où venait la voix.

Il y eut une éternité
Il y eut des larmes sur ses joues, noires et pleines de regrets
Des yeux noirs comme le néant
Un sourire fou et silencieux
Et il y eut Cyclamën pour
Disparaître.
Sombre dans l’oubli petit humain.
Dors.
Je vais prendre… Ta place.


« Nora Lockwood. Ceci… n’est pas un jeu. C’est tout sauf un jeu. C’est la guerre Nora tu comprends n’est-ce pas ? La guerre. Cet être pour lequel tu es censé te battre, pire, cet être pour lequel tu es censé.. Vivre. » Et il y eut un rire de Feilen. Feilen connaissait les humains et détestait se battre, il n’était pas de Souvenir idiot qui laissait immédiatement exploser leur haine dès qu’ils en avaient l’occasion. Il était bien plus facile et moins dangereux, après tout, de laisser les humains se détruirent eux même. N’était-ce pas là la définition même du Regret ? « Un monstre qui nous dévore de l’intérieur, et qui nous oublie ensuite, pantelant et vide… » Il murmura pour lui-même en fixant la nuit dans lequel Cyclamën les avait plongé. La nuit hein ? Cela ne le dérangeait pas. Après tout, il était habitué à la nuit. Il tâta prudemment le bras de son hôte : effectivement, il ne sentait plus rien. Cela poserait problème. Enfin. Il suffisait d’attendre un peu, Feilen connaissait suffisamment l’Innocence pour savoir qu’elle ne vivait jamais longtemps et encore moins longtemps en contact avec l’organisme d’un Noé. Mais en attendant, cela lui faisait quand même un mal de chien… Sans parler des souvenirs, des regrets, qui l’attaquait quand il pensait à son bras et à Nora. Enfin bref.

Il tourna la tête — encore — vers l’endroit où la voix de la Vagabonde avait semblé provenir, plus ou moins — et parla, encore. « L’autre fois ? Il chercha dans sa trop longue mémoire. Ah. Oui. Nouveau rire. Ce n’était pas vraiment moi. Et puis, il n’était pas encore prêt. Je doute qu’il le soit aujourd’hui d’ailleurs… Mais peu importe. » Pourquoi était-il ici ? « Je suis ici… Pour te tuer évidemment. Adam l’exige, mais il n’a pas précisé quand. Ni comment. Et puis je suis curieux. Et puis, j’aime voir les humains sombrer dans les regrets. Il n’y pas de raisons qu’il n'y ait que moi après tout. Enfin… Wisely hein ? Ahahahahah. Et pourquoi pas hein ? Après tout. » Il pourrait la tuer maintenant. Sortir un regret de son corps et la tuer, dans le noir. Après tout, la zone aveugle de la nuit ne concernait que les êtres vivants et ses créations… Etaient tout, sauf vivantes. Mais il courrait un certain risque pour son corps — son réceptacle — si elle arrivait tout de même à les toucher… Sans parler de son bras. Il préférait attendre de recouvrer toutes ses capacités.

Il s’allongea sur le sol de la rue, les gouttes de pluie et d’orage se mélangeaient avec les larmes d’encre de ses yeux. « Tu te souviens ? Sans doute pas. J’y ai cru tout à l’heure, tu avais l’air… De te souvenir… Peut-être. » Un soir de sang et douleur, comme celui-là. Ou Nora l’avait traité de Monstre. Feilen n’apportait jamais de réponses, il n’apportait que des constats et des souvenirs. C’était comme ça. Il éclata encore de rire, alors que dans un crissement de griffes et d’encre, le Monstre sortait peu à peu du corps du Regret. Consommer. S’adapter. Traquer. La nuit. Meurt ! Meurt ! Meurt !

« Tu ferais mieux de te souvenir vite alors. Sinon, le Monstre va venir te manger. Ou bien… » Il eut un sourire alors que le Monstre fixait son maître véritable. «« Peut-être devrait-il aller traquer une autre proie ? Et Feilen partit dans un grand rire. Un immense rire qui ne révélait pas seulement toute la folie qu’il contenait, mais qui révélait aussi une forme de tristesse. Une forme de mélancolie idiote. Au fond, il savait très bien que jamais il n’ordonnerait au Monstre d’aller tuer Charly. Feilen aimait les humains et il les regretterait quand ils disparaîtraient, aussi, jamais ne tuait-il quand c’était inutile. Il utilisait les mots pour faire peur et pour tuer oui… Mais seulement quand on lui en donnait l’ordre. L’ordre disait : tue Nora. Il la tuerait. Probablement. Mais cela s’arrêterait là. Le Monstre eut un simili de sourire, et avança, dans le noir, vers Nora. Evidemment, lui, il pouvait voir. Et il comprenait parfaitement les ordres, bien que son vocabulaire soit très limité, « tuer » ça définitivement…
Il le comprenait.  
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Souvenir


" Le souvenir commence avec la cicatrice."


Bordel, il ne manquait plus que ça : je ne vois plus rien du tout, impossible pour moi de me mouvoir correctement ou même tout simplement de me protéger face aux attaques de Cyclamën. J'entends son souffle et sa voix, il n'est pas très loin de moi, mais suffisamment pour que je me sente en.. sécurité. Tant qu'il continuera à parler et que j'entendrai tout ce qui se passe autour de moi, je pourrais faire volte-face ; ou au moins, ne pas avoir un désavantage trop cuisant. Il faut que je garde mon sang froid, que je ne cède surtout pas à la panique.. c'est sans doute tout ce qu'il veut.. Sauf que pour le moment, à cause de ses conneries, je suis bloquée. ... Fais chier.


Pendant un long moment, tout n'avait été que silence et obscurité totale, où seules les gouttes de pluie et l'orage lointains résonnaient dans les oreilles de la jeune femme. Durant cette - trop - longue période, elle songea à ce qui l'avait mené ici, à cette fuite perpétuelle, mais songea aussi beaucoup à sa famille ; à ceux qui étaient restés à Montmartre, à ceux qui avaient disparu ou bien encore aux autres qui n'étaient plus dans le même camp qu'elle. Ah, qu'elle triste chose que la guerre, forçant des familles unies comme les doigts de la main à se briser comme un verre qu'on aurait fais tomber au sol par mégarde. Sans le Comte Millénaire, jamais les parents Lockwood n'auraient perdu la vie, et jamais la fratrie n'aurait été brisé. Toutefois, sans lui, le couple de chercheurs aux origines bien différentes ne se seraient sans doute jamais rencontrés, et plus tard, la Vagabonde n'aurait jamais pu connaître ceux qui étaient désormais les siens ; Louise, Henri, Nephthys, Jean, Charly, Lucette et tant d'autres encore. La guerre donnait, oui, mais en contrepartie, elle prenait énormément.

Alors, oui, là, immobile comme un piquet, son arme anti-Akuma toujours activée, la jeune fille se mit à songer à ses deux compagnons en fuite, sans doute à l'abri à l'heure qui était ; tout du moins, ça, l'Âme Errante ne pouvait que l'espérer de tout son cœur. Jamais elle ne se pardonnerait sa négligence si Jean et Charly venaient à être blessés, pire même.. ça, elle n'osait même pas l'imaginer.

Heureusement, une voix la sortit de ses sombres pensées.

" Nora Lockwood. Ceci… n’est pas un jeu. C’est tout sauf un jeu. C’est la guerre Nora tu comprends n’est-ce pas ? La guerre. Cet être pour lequel tu es censé te battre, pire, cet être pour lequel tu es censé.. Vivre. " lança-t-il en un rire, " Un monstre qui nous dévore de l’intérieur, et qui nous oublie ensuite, pantelant et vide… "

Sur le coup, la jeune femme cligna des yeux - inutilement - tout en tournant légèrement la tête dans la direction d'où provenait la voix. Où voulait-il en venir ? Nora ne comprit pas toutes ses paroles, notamment celle au sujet du monstre.. mais ne put rester silencieuse bien longtemps.

" Je n'ai jamais demandé à faire partie de cette guerre, encore moins de vivre pour elle. " souffla-t-elle.

Et d'une certaine manière, elle avait l'impression que c'était également le cas pour lui.

Sans rebondir sur les paroles de la Vagabonde, l'apôtre commença à parler de l'autre fois, de leur première bataille, de leur rencontre ; clamant que ce n'était pas lui, ou tout du moins, qu'il n'était pas prêt. Des choses de ce genre. Plus le temps passait et moins la brunette comprenait les paroles de son adversaire, comme si son esprit devenait aussi sombre et flou que ce qu'elle voyait pour le moment. Cyclamën se dit alors curieux, aimant voir le regret dans le cœur des hommes, mais qu'au fond, il était peut-être là sous les ordres d'Adam, car ce dernier la voulait morte ; sauf que la raison de sa présence ici pouvait tout aussi bien être Wisely. Qui sait ?

Agacée, l'Âme Errante préféra alors garder le silence, plutôt que de se lancer dans une conversation risquée ; ou bien une qu'elle ne pourrait pas tenir bien longtemps. Du bruit se fit alors un peu entendre au loin, comme si son adversaire bougeait, sans avancer vers elle ; et la conversation - le monologue ? - reprit bien vite :

" Tu te souviens ? Sans doute pas. J’y ai cru tout à l’heure, tu avais l’air… De te souvenir… Peut-être. "
" Comment voudrais-tu que j'oublie.. " murmura-t-elle.

L'avait-il écoutée ? Pas sûre au vu du rire qui venait de s'échapper de sa gorge, faisant tressaillir d'angoisse - et peut-être un peu de colère - la jeune femme. Le craignait-elle réellement ? Bien sûr, d'autant plus lorsqu'un bruit étrange sembla émaner dans la ruelle, un son indéfinissable ; peut-être tout simplement parce qu'il n'aurait jamais dû exister. Quelque chose se passait, Nora n'aimait pas ça ; oh non, elle n'aimait pas ça du tout.

Nerveuse, elle fit un pas de côté, avant de sentir ses griffes toucher le mur.

" Tu ferais mieux de te souvenir vite alors. Sinon, le Monstre va venir te manger. Ou bien… " reprit-il alors, avant de lancer de nouveaux mots puis éclater de rire, " Peut-être devrait-il aller traquer une autre proie ? "

Là, ce furent les mots de trop.

" Ils n'ont rien à voir avec cette histoire. " vociféra-t-elle, les griffes crispées sur le mur adjacent, " Termine ce que tu as commencé.. à moins que toi non plus, tu ne veuilles pas faire partie de cette guerre ? "

Un instant alors, elle crut pouvoir changer le cours des choses ; jusqu'à ce que des bruits de pas la firent changer d'avis ou tout du moins.. qui la mirent encore plus en alerte. Prête à attaquer si on venait à trop s'approcher, à la toucher, la Vagabonde arma de nouveau ses griffes, devant elle ; tout en laissant de l'électricité poindre au bout de ses dernières. Si cette chose s'approchait trop d'elle alors.. elle frapperait le sol de ses griffes.

Et laisserait l'eau guider la foudre.



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Sam 5 Déc - 21:24
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˻ Peste Noire ˺

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Ce fut un long sommeil de marbre et de fêlures en vagues écarlates. Je me souviens… J’avais la peau craquelé, et les lèvres sèches. Confus, je ne voyais que des formes floues, et des couleurs lointaines. Agnostique : rien du monde et de dehors ne parvenait alors jusqu’à moi. Ce fut comme un long sommeil de pierre… Et des roses blanches, en marbre, alors, qui poussaient dans mes poumons. Je toussais en respirant (et dans mon cœur, cela était comme un immense nénuphar), et l’air me paraissait vicié, sans goût. Et puis soudain, dans ce long sommeil sans lendemain, ce fut une immense peine qui me secoua le corps : une envie destructrice, une pulsion qui ravageait mon âme en morceau. Et des larmes alors, des larmes noires pleines d’encre et de souvenirs, se mirent à couler le long de la pierre qui me servait de peau ; et alors les roses et le marbre furent tâchés. Et ce fut un océan que vomirent mes yeux, et alors les formes étaient encore moins visible, et les couleurs et la lumière de moins en moins colorés, et de moins en moins lumineuses ; et dans mon cœur, le nénuphar qui grandissait… N’en finissait plus de grandir. Et alors mon grand sommeil fut rompu : j’ouvris les yeux.

Ce que je vis n’était que souffrance et douleur. La pluie. La peur et la mort. Les monstres de tous mes regrets et ma vieille amie blessée ; et mon corps aussi. La pierre secouée, forcément, et les mains tremblotantes : mon corps en piteux état. Et alors, je me pris à rire : ce soir-là, je ris comme un dément. Je me mis à rire comme un dément oui, dans cette petite rue, devant toi, Nora ; et sans que tu ne puisses rien y faire. Je riais, et la main tremblotante — retrouvant lentement sa mobilité — crachait du sang. Et Lund se décondensait ; et bientôt, la lumière se ferait. Mais tout de suite ; pas encore. Et moi, à l’intérieur, je n’étais pas encore totalement absorbé. Je regardais la scène de l’extérieur, Nora et Feilen, ou plutôt non, j’étais la scène. Cyclamën n’était pas encore mort. Mais pourtant ce fut un déclic soudain : lui et moi, réconcilié et compagnon, nous compriment alors que ce soir serait le dernier. La fin du Regret. Et le Regret ne reviendrait plus. Ou plutôt si, mais pas avant longtemps. Et le Regret retomberait dans ce long, long, long sommeil de marbre et de craquelure en vagues écarlates. Et alors, c’est avec nos deux voix liées que nous parlâmes. Nous étions la compréhension et la Mort, l’hérédité et l’initialisation : le maudit, le malheureux et le renié. Feilen, enfin, vraiment incarné. Et dans mon corps, deux âmes qui vibraient, au son triste et malheureux de l’encre du regret.


Et alors seulement après une longue seconde d’éternité, il releva la tête. Et alors, la lumière fut de retour. Dans les yeux de Nora, et dans les yeux du corps vide. Les cheveux blancs, les stigmates noirs et les yeux entièrement noirs, en larme noirâtre et épaisse, goudronneuse. La peau pâle, et une ombre déformée, squelettique. Près de lui, son monstre, qui se tordait pour réintégrer l’intérieur de son corps. Et dans notre esprit, il y avait un homme triste, qui jouait un air sur un piano. Un air de jazz, un peu mélancolique, un peu triste. Dans un pièce vide, seul, l’homme jouait dans notre esprit. Le Noé avait changé d’avis : il voulait qu’elle voit. Il voulait qu’elle le fasse : elle allait le libérer. Ma vieille amie… Elle pourrait lui rendre ce service. Peut-être. Le Noé espérait. Alors pour oublier, pour s’oublier, il riait, stylo à la main, dans la rue : il riait comme un dément. Un rire et un grésillement électrique — c’était la main maudite — ; voilà ce qui raisonnait dans la rue. L’orage s’était calmé, il n’était guère plus qu’une fine brume silencieuse et humide dans l’obscurité désormais. Le silence s’imposait et derrière le silence, on sentait la mort.

« Feilen n’a pas choisi la Guerre. Feilen est enfant de la Guerre. Feilen est regret. Toi aussi, Nora. Tu es regret. Alors pourquoi nous battons-nous ? Non-sense. Elle m’a dit ça un jour. Elle était  belle. Comme une rose en marbre et craquelure. Et elle est morte. Comme celle d’avant ; et celle d’après. Et les enfants. Morts. Des tas, et des tas d'enfants morts. Pourtant, nous nous battons. Nous continuons à nous battre, l'un contre l'autre, sans discontinuer. Un fort mauvais texte. Pour un fort mauvais écrivain. » Et il se tourne, et recule. Continue de parler, le Noé hébété. « Alors voilà. Tu pourrais fuir. Mais non. Je pourrais fuir. Mais non. Nous pourrions nous battre contre toi, directement. Non, non. Ce serait trop facile. Nous, nous sommes des lâches. Il faut nous pardonner. Alors voilà. Nous allons tuer l’enfant. Et l’autre, aussi. Tu devrais te relever et courir alors. C’est comme ça. Absurde. Tu vas les sauver alors. Tenter de les sauver. Tu vas me tuer, Nora. J’espère. Je te le souhaite. Et alors… On pourra reprendre ce long sommeil. » Et l’homme regardant le ciel ; déchira l’air d’un cri qui tenait de tout sauf de l’humain. L’heure de la chasse sonnait ; la chasse véritable cette fois. Avec un enjeu. Jean et Charlie, vite Nora ! Il fallait courir courir et lutter. Le monstre, une nouvelle fois, déchira l’enveloppe de la réalité, probablement en même temps que le corps de Cyclamën. Le monstre fixa un moment son maître ; et jaugea du regard Nora, avant de disparaître dans l’obscurité d’une ruelle. Le Noé quant à lui, se retourna pour une nouvelle fois fixer Nora, toujours à terre ; et usa un autre Regret pour se transformer lui-même directement.

C’était un enfant étrange, à la peau de Lune et aux cheveux millénaires, et aux yeux noires comme la profondeur du cœur de Feilen, qui observait silencieusement Nora dans la rue maintenant. Et il avait un sourire horrible, un sourire profond, un sourire qui tenait presque de la Folie. Indéniablement, pour sauver Charly, elle allait devoir le tuer. Et c’était parfait comme ça ; car nous ne voulions plus vivre.

C'est un enfant terrible
Dans un rue
Il fait rempart cet enfant
Il est un mur
Un bouclier
Un sacrifié
Un démon
Un souvenir...
Il se tient droit.
Il attend.
Il attend sa mère; peut-être
Il attend quelqu'un
Il attend, seul mais ;
Personne
Personne jamais ne semble vouloir venir alors
L'enfant est très triste
Des larmes noires glissent sur ses joues néanmoins toujours
Il attend
Silencieux.


© JOY


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Regret


" Se séparer sans peine ni regret et à la dernière minute aimer."


Je ne comprends pas où il veut en venir, pourquoi il continue de me parler dans l'obscurité comme ça. Peut-être qu'il veut détourner mon attention, en parlant, encore et encore, comme il m'arrive de faire aussi parfois, mais pas pour d'aussi sombres raisons. Non.. Si une créature approchait, je l'entendrai, ou j'entendrai sa voix à lui qui s'approche. Oh non, j'entends, j'entends ses bruits de pas, mais sa voix, elle, ne bouge pas. Est-ce lui ? Ou un de ses Regrets ? Lequel ? L'Akuma ? Le Monstre ? L'Enfant ? Je n'en sais rien, je ne vois foutrement rien, et ça me bouffe, ça me ronge de l'intérieur. J'ai peur, peur parce qu'il a menacé Jean et Charly. Je ne veux plus me battre, mais si c'est ce qu'il faut pour les sauver.. alors je le ferai. Jusqu'à mon dernier souffle.


Griffes chargées d'électricité, la jeune femme ne bougeait alors plus, se contentant de tendre l'oreille au moindre bruit, à la moindre goutte de pluie suspecte qui s'écraserait sur sol ; à quoi que ce soit qui pourrait lui faire comprendre que le monstre s'approchait un peu trop. Elle entendait ses pas irréguliers, puis le calme revint dans la ruelle, comme si la créature avait fini par comprendre, tout comme son propriétaire ou son créateur. Quelques secondes - ou minutes, qui sait - passèrent avant que du bruit ne se détache du plic ploc régulier de la pluie : un rire. Un rire comme on en entend pas souvent, comme on aimerait jamais en entendre. Ce genre de rire que l'on entend dans ses cauchemars, avant de se réveiller en sursaut et en sueur, puis de se dire que tout va bien, que ce n'était qu'un mauvais rêve.. alors que l'on sait bien qu'il continue de résonner à l'intérieur de notre tête. Là, c'était pareil.

Cyclamën s'était mit à rire, sans raison ; et ça, oh non, ça ne pouvait pas rassurer la Vagabonde. Au contraire, elle se sentit même frémir d'effroi. Ce rire résonna dans la ruelle, en même temps que la vue commençait à revenir à la Lockwood, en même temps que l'orage disparaissait au loin, et en même temps qu'une brume dérangeante commençait à les entourer. Ils étaient Sherlock Holmes et le Chien des Baskerville une dizaine année avant l'heure ; si Arthur Conan Doyle était passé par là à cet instant précis, il se serait sans doute inspiré de ces deux drôles d'êtres pour écrire son œuvre. Enfin, passons.

Le silence qui s'imposa alors à eux fut sans doute l'un des plus longs de la vie de Nora. Un silence pesant, qui fait battre le cœur à mille à l'heure, et qui donna aux deux monstres des allures de fantômes.

Il fut celui qui rompit le calme.

"Feilen est enfant de la Guerre. Feilen est regret. "
" Toi aussi, Nora. Tu es regret. Alors pourquoi nous battons-nous ? "
" Non-sense. "
" Elle m’a dit ça un jour. "
" Elle était  belle. Comme une rose en marbre et craquelure. "
" Et elle est morte. "
" Comme celle d’avant ; et celle d’après. "
" Et les enfants. "
" Morts. "
" Des tas, et des tas d'enfants morts. Pourtant, nous nous battons. Nous continuons à nous battre, l'un contre l'autre, sans discontinuer. "
" Un fort mauvais texte. "
" Pour un fort mauvais écrivain. Alors voilà. "
" Tu pourrais fuir. "
" Mais non. "
" Je pourrais fuir. "
" Mais non. "
" Nous pourrions nous battre contre toi, directement. "
" Non, non. Ce serait trop facile. Nous, nous sommes des lâches. "
" Il faut nous pardonner. "
" Alors voilà. Nous allons tuer l’enfant. Et l’autre, aussi. "
" Tu devrais te relever et courir alors. "
" C’est comme ça. Absurde. "
" Tu vas les sauver alors. Tenter de les sauver. "
" Tu vas me tuer, Nora. J’espère. Je te le souhaite. Et alors… "
"On pourra reprendre ce long sommeil. "


Il n'y avait pas deux voix différentes, pas clairement ; mais vu l'étrange monologue que se tint le descendant de Noé, la bohème eut l'impression d'entendre des intonations différentes. Comme s'il se parlait à lui-même, se rendait compte de certaines choses, hésitait, trouvait des solutions, imaginait des plans.. voulait tuer Charly et Jean. Impensable. Le sang alors bouillonnant, Nora se redressa tout en reportant son regard vers son adversaire ; individu dont s'échappait déjà de nouveau un Regret, celui du monstre. Ils échangèrent un regard, comme celui de deux prédateurs qui se disputent une proie, puis il disparu.

Réagissant au quart de tour, l'Âme Errante voulu se lancer à sa poursuite, l'empêcher de se mettre en chasse ; mais Cyclamën était toujours présent. Différent, désormais sous sa forme d'enfant triste et terrifiant, mais toujours là.

A chaque fois qu'elle cherchait à quitter la ruelle pour rejoindre le monstre, il était là, l'empêchant de passer. Lorsqu'elle voulait l'éviter, il se mettait en travers de sa route. Lorsqu'elle faisait machine arrière, il venait vers elle. Lorsqu'elle fonçait, il encaissait les coups et les rendaient. Il n'y avait rien à faire, et à chaque échec pour fuir, Nora sentait son cœur battre plus vite encore. Elle perdait du temps, elle en perdait beaucoup trop. Et l'autre, là, qui ne faisait rien, qui se contentait de la gêner tout en la toisant de ses yeux d'encre, de ses yeux d'enfants. Elle ne pouvait pas le frapper, elle n'y parvenait pas ; il avait du le comprendre, ça.

" Pourquoi fais-tu ça ! " s'étrangla-t-elle de colère.

La Vagabonde ne cherchait pas vraiment à recevoir de réponse, elle avait juste peur, terriblement peur, à un tel point qu'elle n'arrivait plus à réfléchir, ni même à élaborer une quelconque stratégie. Il le fallait, pourtant.

Ce fut un cri déchirant qui la ramena sur terre.

Charly.

Non.

Non non non.

Impossible, il n'avait pas pu.

Là, il n'y eut plus d'enfant Cyclamën ou non : elle le chargea de toutes ses forces. Bien sûr, il répondit une nouvelle fois, se protégea, encaissa le coup de ses griffes devenues poings pour le repousser et lorsqu'il chercha à attaquer en retour.. la fuyarde fit un pas de côté, de sorte à pouvoir frapper dans le dos son adversaire. Ou plutôt précisément : l'arrière de sa tête, du bout de ses griffes fraichement retrouvées et chargées d'électricité. Oh, ça ne suffirait pas à le mettre hors d'état de nuire, mais lui ferait perdre l'équilibre et ses perceptions de l'espace durant quelques secondes, comme après un mauvais coup à la tête ; quand bien même là, c'était l'électricité envoyée au cervelet qui avait fait ça. Elle en profita alors pour fuir.

Le cri n'était pas venu de loin, les deux n'avaient pas du trouver refuge à l'autre bout de la ville ; où n'avaient tout simplement pas eu le temps. L'esprit et les sens uniquement dirigés vers d'autres possibles bruits, ce furent des sanglots qui lui permirent de trouver ses camarades. Et le monstre. Et plus de camarades, plus qu'un.

Les yeux écarquillés, la jeune femme dut s'arrêter un instant pour contempler la scène qui se déroulait sous ses yeux, une scène presque figée, un tableau, une foutue toile sacrément morbide, et très floue aussi. Le monstre penché sur Charly, Charly qui tremblait et qui était couvert de sang, pas le sien, celui de Jean, Jean qui était étendu par terre, Jean qui ne bougeait plus, le sang qui coulait par terre, le sang qui dégoulinait des griffes du monstre. Puis lorsqu'il voulut frapper, la Vagabonde chargea, sans réfléchir, comme une mère protégerait son enfant, comme une lionne sauterait à la gorge d'un buffle pour empêcher qu'il ne piétine ses petits.

Tout en s'élançant pour frapper, elle changea ses griffes en longues lances affutées, dont une qui se planta dans la poitrine du monstre, là où aurait du se trouver son cœur. Là où il se trouvait en réalité, ou tout moins, là où se trouvait celui de Cyclamën.

Elle ne savait pas - oh non - ne savait pas encore.



Hrp:


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I kind of hate me too
I owe you nothing. And you are nothing to me. Thank you for curing me of my ridiculous obsession with love.  ©️ by anaëlle.

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Mer 23 Déc - 18:22
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now i am something else
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the feelings of regret
and now I'm running to forget
but know, the consequence of imagination is always fear.
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Apôtre de Noé

Cyclamën Animae


˻ Fin de partie ˺

Feat —  Nora Lockwood


Sonné et partie : elle était partie, comme ça, en un courant d’air, et l’avait laissé seul ; seul et sonné. Seul avec un genre de bourdonnement dans le crâne, et dans notre crâne alors, cela faisait comme un tambour qui accélérait à mesure que le temps et que les minutes et que les secondes s’égrenaient. Nous bougions avec difficulté, et le sol, contre notre joue, était froid. Le béton mouillé était froid, à moins que notre peau — déjà ? mais nous n’étions pas encore au courant alors — ne l’était elle-même (gelée comme la neige de Norvège, gelée comme pouvait être la peau de ceux qui sont partis) et j’avais froid. Et j’avais froid : et dans mon cœur d’humain, et dans mon cœur de monstre, et notre cœur de Noé fusionné. Nous avions froids : ensemble. Cela devait être – hélas ? – notre plus beau Regret, mais aussi le dernier. La musique dans notre tête alors que nous avions la joue froide et l’absence de chaleur qui se diffusait dans le reste de notre corps, la musique elle, elle se précisait. Les tambours battaient plus fort, et on distinguait nettement le tempo régulier d’un piano. Ce morceau de musique… Il était beau, lui aussi. Mélancolique, évidemment, comme le Regret se devait de l’être ; mais aussi… Chaleureux. Quelque part. Un joli requiem. Enfin, nous trouvions ; enfin surtout moi. J’en avais conscience depuis quelques minutes, je le voyais bien : notre voix mêlée n’était plus – elle se divisait à nouveau. Feilen s’en allait ; premier sans doute à ressentir les effets de ce qu’encore, j’ignorais. Et moi, pendant ce temps, je jubilais : allongé à même le sol sur ce béton mouillé à l’aube d’un nouveau jour et, alors que là-bas la mort s’organisait, j’étais l’imbécile heureux, l’homme de la caverne qui regarde des ombres et qui s’en satisfait parfaitement. Et Feilen gardait ce silence, il me laissait apprécier le moment, et il continuait à jouer d’un piano, dans ma tête, pour noyer le message que les tambours annonçaient pourtant clairement. Ce bruit du piano, c’était aussi le bruit d’un bourdonnement : l’innocence rongeait mon cerveau. Peu importait. Je ne bougeais pas : je ne pouvais pas bouger. J’étais ailleurs, j’étais partout : j’étais vain.

My body is a cage…
That keeps me from dancing with the one I love ;
But my mind holds the key.

Et le monstre eut un moment d’inattention et le monstre ressentit comme un grand froid au niveau de l’endroit où son cœur se devait d’être, et là où donc, il était – son cœur. Alors le monstre, pour être sûr et vérifier quant aux causes et aux effets, baissa la tête et constata alors qu’effectivement, une griffe le déchirait en deux. D’un point à l’arrière de son dos rachitique et d’un point à son ventre en carapace insectoïde, une griffe bourdonnante et vibrante d’innocence et d’espoir et de colère le déchirait. Le monstre eut un moment de pause avant que sa mission disparaisse sous la pression de l’instinct de survie : il se mit à hurler. De ce fameux hurlement qui déchirait les nuages du ciel, la pluie et le tonnerre, de ce fameux hurlement qui ne touchait que ceux qui connaissaient le regret véritable, de ce fameux hurlement qui semblait dire : et j’hurle encore et encore de douleurs dans tes oreilles je me dégage et je titube et je me tourne je fixe Charly je fais un pas et un deuxième je m’effondre et partout mon encre mon sang et le sang de mon maître et mon cœur mon pauvre cœur qui pompe tout ce liquide hors de moi et je me retourne et je fixe Nora un moment je te fixe un peu beaucoup à la folie et je m’avance mais tu me laisses aucune pause aucun souffle aucun répit et tu plonges à nouveau tes mains tes aiguilles ta lance tes griffes dans mon ventre comme un bourreau et le liquide le sang l’encre coule encore plus le sang du Noé l’encre de mon maitre et surtout sa vie qui se sépare et il y en a partout sur moi sur toi sur ta peau et naturellement il t’attaque il te ronge et moi je rugis encore je bouge mes bras je me débat je t’érafle le peau du visage ton bras ton corps mais je ne peux pas te toucher et ma vision se brouille et mon corps s’effondre au sol et tu me contemples et je meurs je meurs je meurs et je finis par me taire. Mais le monstre bougeait encore. Et devant les yeux horrifiés de l’enfant, et les yeux brouillés par la peur et la colère de la Vagabonde, il se dressa, une dernière fois, et s’avançant vers Nora, tendit une griffe tremblotante ; et il ne bougea plus. Il s’effondra. Il était mort : le Regret alors n’eut plus d’existence. Il redevint encre : encre qui stagna, en une flaque absurde et triste au pied de l’exorciste.

I'm living in an age…
Whose name I don't know ;
Though the fear keeps me moving ;
Still my heart beats so slow.

L’homme se déplaçait avec difficulté, comme un ivrogne. Il allait, doucement, vers son destin : en direction du monstre, de l’exorciste aux griffes douloureuses et de son enfant. Feilen étant presque parti maintenant, il avait retrouvé ses attribues de Noé classique : sa peau était cendré et ses yeux figuraient en charmantes pierres dorées. Son visage était défiguré : il en avait en effet encore une moitié qui subissant sans doute les effets de la décharge précédente, affichait un ridicule rictus tordus, perturbant et idiot, alors que l’autre moitié était sans expression, vide et triste. Dans ses yeux, un feu follet s’éteignait lentement, agonisait et mourait. Il savait. Alors il allait vers son destin, lentement, avec difficulté, voir sa vieille amie une dernière fois.

My body is a cage ;
We take what we're given…

Quand elle le vit, une lumière s’alluma à nouveau dans ses yeux. Et les griffes à nouveau se mirent à vrombir. Mais il s’en fichait : il se contenta de faire un geste las. « Paix. » Pendant ce temps, l’encre, inexorable, était parcourue par un frisson : en un mouvement, elle se mit à converger vers son propriétaire. Et cela faisait un petit lac, un petit courant en vague et propagation, et l’homme jeune qui était pourtant vieux dans sa tête était parcouru de tremblement. Il cracha : du sang. Du sang rouge, comme une rose, du vrai sang, du vrai liquide de vie : du sang humain. Et en même temps, il perdait ses attributs de Noé, et en même temps, définitivement, Feilen disparaissait, et en même temps, l’homme qui était triste se tenait la poitrine. Et le sang se faisait encore plus présent à mesure que l’encre disparaissait dans son corps. Il tomba. A genoux, il riait. Doucement, c’était un joli rire même ; un rire humain. Et il tomba, encore, la joue froide contre le sol et le béton mouillé, froids. Cette fois, son corps tout entier était froid, et à mesure que des frissons s’emparaient de son être, il souriait. Il souriait et il pleurait en même temps, et ses larmes étaient des larmes translucides, des larmes humaines. Et sous ses vêtements, son cœur était affolé, et son cœur était transpercé ; son cœur s’éteignait. C’était la fin d’une histoire brève. Et encore une fois, Feilen s’en allait : comme un lâche.

… just because you've forgotten,
That don't mean you're forgiven.

Il fit un dernier effort : il leva la tête pour fixer une dernière fois Nora et Charly. Sa tête retomba. Il pensa à beaucoup de choses. Il pensa à Rift, à Daret, à Feilen. Il pensa aux morts et aux vivants, il pensa à Bonnie. Il pensa à l’Irlande, à la Norvège, à Roar. Il pensa à sa petite librairie, non loin de là. Il pensa à la neige et aux étoiles, et ce dit que décidément, s’était dommage, qu’il aurait bien aimé les voir une dernière fois. Il pensa encore un peu et finalement… Il s’arrêta définitivement de penser, et cela à peu près au même moment qu’il s’arrêtait de vivre.
© JOY


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