Tu es toujours à Londres Aaliyah (petit poisson hors de l’eau) parce que tu es de bonne humeur tu as rencontré des personnes charmantes (magnifiques) et tu as même pu emporter un petite partie d’eux avec toi (Lady Bird et sa petite pitchoune) bien au chaud dans ta poche dans ton (précieux) carnet ; encrés à jamais sur la neige du papier. Tu réfléchis déjà aux couleurs qui viendront égayer ton tableau (c’est un grand mot pour une grande Dame je sais bien) , chaudes tu le sais déjà, chaude pour la vie la joie et l’amour, chaude pour bien faire oublier cette obscurité cachée au plus profond de chacun d’entre nous (ne le niez pas) chaude comme le soleil (ou comme mes cheveux), en bref, chaude parce que c’est moi le peintre ici et c’est moi qui décide.
Tu marches dans les rues animées, sur des routes pavées, et tu cherches le lieu qui t’intrigue dont tu as vu la petite affiche, il y a de ça un peu de temps déjà (c’est que tu aimes partir en vadrouille petit poisson aventureux) tu as vu donc (on va y arriver don’t worry) un musée et en tant qu’artiste (autoproclamée) tu ne peux t’empêcher d’aller d’aller voir et d’aller critiquer un peu aussi (celui-là est pas mal, mais il aurait été bienvenu de faire ça comme ça voilà (ou bien le dessins est correct mais les couleurs, non décidément les couleurs sont déplorables, il aurait mieux fallu le laisser en noir et blanc tiens, oui parfaitement en noir et blanc messieurs )). Faire un peu semblant faire la bourgeoise (trop étouffée dans son corset) faire celle qui sait celle qui connaît tout, faire la Dame comme disent tes moussaillons (regardez, regardez donc, le Capitaine fait sa Dame). Tu t’arrêtes. Ta destination te surplombant devant toi. Quelques minutes passent. Tu entres.
Tu apprécies les musées, c’est calme, serein (ou encore paisible et reposant) c’est majestueux (pompeux un peu) c’est légèrement intimidant en fait. Mais tu es loin d’être une froussarde alors malgré l’aura étrange (oserais je dire mystérieux ?) tu avances et commences à déambuler doucement dans les nombreux couloirs et allées qui composent le rez-de-chaussée. Le temps passe (je ne compte pas) et soudainement un bruit sourd tes portes qui claquent. Tu repères alors une belle jeune femme (décidemment tu es gâtée) qui réagit immédiatement et se précipite vers la première sortie à portée. Tu fais de même de ton côté mais malgré toute ta bonne volonté les portes refusent de s’ouvrir. Constat inébranlable. Tu décides te chercher ta vis à vis afin de savoir si elle avait réussi, tu la retrouve quelque pas plus loin visiblement ça n’avait pas fonctionné de son côté non plus.
« Vous aussi vous n’avez pas réussi à ouvrir les portes ? Il semblerait que nous soyons coincés »
Les murmures inquiets autour de vous s’amplifient. Les gens commencent à paniquer. Un hurlement brusque. Tout le monde se fige. Puis le silence. Qu’est ce que c’est que ça encore ?
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