D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
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Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

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Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

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Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

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Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

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Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

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C'était censé être d'heureuses retrouvailles Empty C'était censé être d'heureuses retrouvailles

Ven 15 Nov 2019 - 22:30
Ayden Hyde
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
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Ayden Hyde
Voyage en mer
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Quand j'étais gamin, j'adorais les bateaux. Qui ne serait pas impressionné par ces grands voiliers, qui peuvent nous transporter d'un continent à l’autre, traversant les océans, fières embarcations défiant les tempêtes. Ça en jette clairement et ça fait travailler l'imagination de n'importe quel gosse.
Maintenant, je déteste les bateaux. La première fois que j'ai pris un bâteau, c'était pour aller du Danemark aux Etats Unis. Et ça a fini en fight avec l'explosion du bateau. Deuxième fois que je veux prendre le bateau, on me tend encore une embuscade juste avant -et pas n'importe qui ce sale semi akuma, Rhian...

J'ai finalement réussi à embarquer pour les États Unis, mais à quel prix ? Je crois que je n'ai jamais été dans un si mauvais état. Ouais, je ressemble vraiment à une loque. J'ai enchaîné deux combats à mort, et ça ne m'a vraiment pas fait du bien.
Hé... Et je prétendais protéger Saphira de tout le monde ? Et je me prétendais prêt à éliminer tous les Noés pour la récupérer ? J'ai... Vraiment du chemin à faire pour ça. Je dois m'améliorer, devenir plus fort. Sinon, je ne serai pas capable de les protéger.
En attendant, comme pour me pourrir encore plus des bateaux, me voilà sur une petite embarcation miteuse. Franchement, quand je vois comment elle est abîmée et qu'elle tangue parfois un peu trop, je me demande si on va vraiment réussir à atteindre le continent américain sans faire le Titanic. En même temps la plupart des gens qui ont embarqué sur le bateau sont des réfugiés de la catastrophe d'Edimbourg qui ont tout perdu. Je fais bien partie du crew, tiens. Alors évidemment qu'ils s'en foutent de nous ou si on finit au fond de la mer. On est des gens qui n'ont plus rien, pourquoi les autres se soucieraient de nous ?
Mais pour l'instant, je m'en fous de tout ça. Ma tête est vide et mon corps épuisé. Même si le bateau est merdique, même si tout autour de moi, j'entends les gens parler et se lamenter, mes paupières tombent toutes seules. Je ne me suis pas réveillé une seule fois de tout le trajet en mer.

Ça fait combien de temps que je n'ai pas dormi autant ? Je ne sais même plus, je sais juste que ça fait une éternité. Il faut dire que quand on est en fuite, le repos c'est plutôt un luxe. Ouais, pioncer m’a beaucoup manqué. Mais c'était un sommeil lourd. Pas réparateur.
Je n'ouvre les yeux que lorsque quelqu'un me réveille, une fois notre destination atteinte. l'Amérique. Ça y est, on est enfin arrivés en Amérique. Si seulement on y était arrivé plus tôt, on aurait évité tout ça. On aurait pu éviter la catastrophe à Edimbourg. Saphira... serait encore là.
Saphira... Je suis désolé, je... N'ai pas réussi à te protéger. Je...

-Monsieur ? Ça va ?

Je sursaute, revenant sur terre, et me retourne vers l'homme qui m'a parlé. Celui-ci me lance un regard étrangement inquiet.

-Vous êtes blessé et vraiment en mauvais état... Vois avez besoin de soins.

En temps normal, j'aurais immédiatement accepté. De l'aide, ça ne se refuse pas !
Mais là, je me méfie. Je suis poursuivi de partout maintenant, je suis presque devenu un ennemi du monde. N'importe qui peut me poignarder dans le dos.
Allez, Fortuna, qu'est-ce que tu ressens ? Akuma ? Noé ? Exorciste ?
Non. Rien de tout ça. Un humain... Tout simplement. Tout simplement ? Est-ce que je dois lui faire confiance comme ça ?
Décidément, j’ai bien changé. Cette méfiance ne me ressemble vraiment pas...

-Ouais... Ouais t’as raison. Tu connais un médecin, dans le coin ?
-Oui, mon cousin est médecin, il pourra essayer de vous soigner. Suivez-moi, je vais vous indiquer l'adresse, ce n'est pas loin d'ici.
-Merci mon gars.

Je le suis prudemment, enfonçant mes mains dans mes poches. Je remue les pièces qui se trouvent dans celles-ci. Au moindre mouvement suspect, je peux être immédiatement armé.

Mais soudain, je m'arrête. Je sens cette aura. L’aura des Noés. Cette aura ne vient pas de l'homme, mais elle s'approche de nous.
Et je me paralyse. Parce que je ne devrais pas sentir cette aura, je ne devrais plus du tout la sentir. Elle est censée avoir disparu, ou être en état de dormance.
Pourquoi, pourquoi est-ce que je le sens ?
Pourquoi est-ce que je sens Chaos ?





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Sam 16 Nov 2019 - 17:12
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it lives in my walls and it's under the floor

unaware of what i thought i needed, i drop like a stone

Tu n’as jamais réellement eu le pied marin, n’ayant jamais réellement quitté l’Allemagne avant de devenir celle que tu es aujourd’hui – l’hôte de la Discorde, Wil, cette jeune personne raîlleuse et moqueuse que tu es – et quand tu as rejoins les rangs du Comte, tu n’as voyagé qu’au travers des portails de l’Arche. Il n’y a bien que lorsque que tu devais te rendre en Angleterre, pour visiter ta famille du côté maternel, que tu as pu te faire un avis somme-toute peu reluisant de ce moyen de transport. Tu détestes le bâteau, tu détestes la mer. Les vagues te retournent le ventre, te rendent malade. L’air sâlé te pique le nez et les yeux. Et le vent humide et mordant du grand large ne manque jamais de te faire pleurer ; ta peau rendue trop rouge par le sel se faisant douloureuse, tes paupières n’étant pas suffisamment fortes pour défendre tes pauvres prunelles des conditions relativement étranges de la mer. Tu détestes le bâteau, oh oui … Aussi lorsqu’on t’a indiqué – enfin, on … Le Comte – que tu devrais te rendre aux États-Unis, tes pensées se sont d’abord dirigées vers cet horrible moyen de locomotion. Puis tu t’es souvenue des portails et le nœud dans ta gorge s’est desserré. Les États-Unis, hu. Tu n’y as jamais mis les pieds, tu n’as jamais eu de raison valable pouvant t’emmener si loin de ton pays d’origine. Une pointe de curiosité te transperce le ventre, te fait hocher la tête à la demande du Berger sans que tu aies réellement réfléchis à la chose. Brebis docile, brebis égarée, tu ne peux que courber l’échine et doucement acquiescer. Tu ne peux qu’articuler un bien sûr, avec plaisir un peu trop sucré pour contenter le Comte lorsque celui-ci te demande d’aller à l’étranger, à la recherche de quelques bribes d’un passage potentiel de Néah, il y a quelques semaines ou quelques mois. Chronologie et faits incertains, mais malgré tout, tu t’éxécutes. Ce n’est pas comme si tu avais mieux à faire, dans tous les cas.

(Chaos s’impatiente comme un lion en cage : il n’en peut plus de tourner en rond dans les couloirs familiers et répétitifs de l’Arche.)
(Tu en as assez de t’ennuyer, il te faut trouver une occupation quelconque pour te distraire.)
(Ce voyage que l’on te propose est donc le bienvenu.)

Vêtu d’une des vieilles chemises de ton père – que tu as récupéré avant que ta mère ne balance tout seul Dieu sait où – et d’un pantalon aux ourlets cousus grossièrement, tu te donnes un air un peu bizarre. Tes courbes féminines sont englouties par ces vêtements un brin trop larges pour ta petite carrure, mais cela te convient bien ; tu ressembles presque à un homme, mais pas trop. Féminité appréciée, mais que tu ne supportes pas de voir ce jour. Tu caches hanches et poitrine sans le moindre scrupule. Et tu attaches tes quelques mèches devenues un peu trop longues en un chignon négligé qui ferait bondir ta mère. Tu ressembles à un de ces héros romantiques qui font souvent battre le coeur des jeunes demoiselles, tu ressembles à un protagoniste un peu quelconque d’un roman à l’eau de rose. Peu conventionnel, sans toutefois trop sortir du moule imposé. Tu ne trouves pas les mots pour décrire cette nouvelle aura qui émane de toi. Cette aura n’en reste pas moins plaisante à tes yeux : même si certains de tes traits ne peuvent tromper l’oeil – tes joues rebondies, tes lèvres bien roses – tu as gommé temporairement suffisamment de cette féminité tantôt adorée, tantôt insupportable pour te sentir à l’aise dans ta peau aujourd’hui. Tu complètes ta tenue passe-partout par une paire de bottines en cuir et d’une épaisses veste en laine noire. Te voilà fin prêt à quitter l’Arche. D’un pas décidé et mesuré, tu passes le portail sans jeter un regard par-dessus ton épaule. Tu fourres tes mains dans tes poches, tu observes le bout de tes chaussures alors que tes semelles foulent le pavé encore inconnu du continent américain. Et là, le soulagement te fait respirer un peu plus aisément. Cette sensation de liberté qui t’envahit te ferait presque tourner la tête.

(Tu es libre, loin des regards parfois un peu trop curieux de tes frères et sœurs.)
(Chaos s’impatiente encore, tel l’enfant qu’il est.)
(Il te faut profiter de ces instants où il n’y a que lui et toi.)

Quelques mèches sombres indisciplinées retombant sur ton visage si pâle, cachant partiellement ton regard gris et tes sourcils froncés, tu finis par relever la tête. Ah, New-York. La ville est encore jeune et cela se voit, songes-tu à défaut de savoir quoi d’autre penser. La ville n’invoque en toi rien de particulier si ce n’est une certaine lassitude. Rien de bien impressionnant en soit, une ville comme il en a tant existé, comme il en existe tant … Tu n’as ni l’envie, ni l’énergie de t’extasier devant le concept si répétitif qu’est la naissance d’une nouvelle cité. L’Histoire a déjà vu ce phénomène bien trop de fois. À la place, tu préfères te concentrer sur la mission qui t’a été confiée. Il te faudra approcher les habitants du coin, même si cela ne t’enchante guère … C’est avec une aisance certaine et étrangère que tu interroges sans trop pousser quelques passants : tu te découvres une personnalité relativement plaisante et décontractée maintenant que tu te sens plus à l’aise dans ta peau. Tu es presque timide, rougissant subtilement alors que certains des passants prennent le temps de plaisanter avec toi. Tu n’as pas l’habitude de cela. Tu ne sais pas trop sur quel pied danser et c’est avec une facilité déconcertante que tu te perds dans le flot des mots échangés : tu perds de trop longues minutes à parler de différents types de fleurs avec une fleuriste. Et c’est un peu décontenancé que tu t’extirpes maladroitement de ce contact. La jolie demoiselle – qui te rappelle chaleureusement Gwen, avec la constellation de tâches de rousseur qu’elle a sur le visage – te salue amicalement alors que tu recules et … Et là, c’est un choc, c’est une drôle de sensation qui s’abat sur toi. Comme un sceau d’eau glacé qu’on aurait renversé sur ta petite personne. Un autre Noé arpente ces lieux, c’est une certitude qui te tord le coeur. Mais le Comte ne t’a pas prévenu qu’il y aurait quelqu’un d’autre, que tu ne serais pas seul.

(Il y a anguille sous roche, tu en es sûr. Yeux écarquillés sous l’effet de la surprise, curiosité piquée au vif.)
(Tu tournes les talons, songeant distraitement que le Comte aurait très bien pu oublier de te prévenir. Même si ce n’est pas son genre.)
(Finalement, tu préfères partir à la poursuite de ton instinct. Tu lui cours presque après, pressé de voir cet être inattendu, inespéré.)

Et là, au détour d’une rue, tu l’aperçois. Ton coeur manque un battement, puis repart à toute vitesse. Il te semble qu’une éternité se soit écoulée depuis votre dernière rencontre, si longtemps que – dans un premier temps – tu ne sais que faire en posant ton regard sur lui. D’autant plus qu’il n’est pas seul. Puis, au final, tu suis à nouveau ton instinct. Tu t’approches de lui silencieusement, observant le piteux état dans lequel il se trouve. Tu te promets de l’interroger un peu plus tard, lorsque vous serez tous deux à l’abris des regards indiscrets. « Ayden, appelles-tu doucement pour attirer son attention, les mains toujours enfouies dans les poches de ta veste. Ça fait un bail. » Tu l’observes du coin de l’oeil, puis tu jettes un regard tranquille – accompagné de l’ombre d’un sourire – à son accompagnateur. Tu expliques posément que tu prends le relai, que tu t’occuperas d’Ayden avec le plus grand soin après l’avoir amené consulter un médecin. Et quand, enfin, le gêneur s’en va, tu te tournes totalement vers ton ami. Chaos est incertain, bien conscient que l’homme n’est qu’un vulgaire fuyard et ne s’est pas attiré les faveurs du Comte. Mais il se souvient aussi de l’homme qui vous a tout deux sauvé. Alors il ne dit rien et te laisse gérer la problématique. De toute façon, le Noé n’est qu’une boule de nerfs et de sensations, réfléchir n’a jamais été son point fort ou à son goût. Quand il faut faire preuve de délicatesse et de subtilité, il préfère te laisser faire. Tu hausses un sourcil interloqué en posant à nouveau ton regard tempêtueux sur lui. « Ça fait un bail, ouais, uh. » que tu répètes bêtement. Puis tu secoues la tête en soupirant. « Ayden, je t’avais dit d’être prudent … Qu’est-ce que t’as foutu pour te retrouver dans un état pareil ? »

Car même si tu suis à nouveau le Berger comme la jolie Brebis que tu es, tu restes loyale à cette étrange figure salvatrice qu’est Ayden.
AYDEN HYDE say goodbye to our happy ending
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Ven 22 Nov 2019 - 22:22
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
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Ayden Hyde
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Non, c’est faux. C’est mon imagination. J’hallucine, hein ? Je ne peux pas sentir Chaos. Chaos est endormi, ou exorcisé, ou que sais-je, mais il ne devrait pas déjà être revenu.
En tout cas, s’il est revenu, ça devrait être dans un autre hôte. Pas dans Wil. Alors pourquoi est-ce qu’elle est là ? J’ai eu du mal à la reconnaitre tout de suite -elle est habillée comme un homme, et elle est coiffée différemment. Mais malgré ce changement, je la reconnais. Je la reconnaitrai toujours. Même si j’aurai préféré ne pas la reconnaitre aujourd’hui.
Elle se dirige vers nous, avec un regard étrangement tranquille. En temps normal, j’aurais surement agité les bras bien haut pour attirer son attention, et surtout, bien lui foutre la honte, j’aurais appelé à tue tête « HEEEEEEE DOC !!! » et je l’aurais accueillie avec une tape dans le dos.
Aujourd’hui, rien de tout ça. Je la fixe, inexpressif, ou plutôt choqué et méfiant. Je le sens, maintenant qu’elle est tout proche. Chaos n’a jamais été exorcisé. Chaos a toujours attendu dans Wilma, attendant le moment opportun pour ressurgir.
Il a attendu jusqu’à maintenant, le salaud.

Hé… Héhéhéhéhéhéhé… J’ai… envie de rire, ou de pleurer, je ne sais pas. Et maintenant ? Est-ce que le Comte l’a envoyée me ramener ? Est-ce qu’elle fait partie à nouveau de notre bon petit troupeau de destructeurs ? Est-ce qu’elle fait partie de ceux qui ont enlevé Saphira ?
Est-ce qu’elle va me trahir, elle aussi ?

-Ayden. Ça fait un bail.

Je ne réponds pas. Un bail, oui. Visiblement assez longtemps pour qu’elle redevienne une Noé. C’est dingue comme, en quelques mois, notre vie peut radicalement changer. La dernière fois que j’ai vu Wilma, c’était pour lui annoncer que j’avais trahi le Comte. Et aujourd’hui, je la revois pour apprendre qu’elle est retournée chez le Comte. Allez, à la prochaine, ça sera quoi ?
Wil explique au type qui m’accompagnait qu’elle va prendre le relai. Ah oui ? Relai pour quoi ? Je l’ignore. J’ai envie de croire en Wil. C’est celle en qui je fais le plus confiance, à l’Arche.
Mais on m’a trop trahi. J’étais le type qui était capable de faire confiance au premier venu sans le questionner.
Mais on m’a trop poignardé, on m’a trahi et on m’a tout pris. Tout. Je ne suis plus capable de faire confiance à qui que ce soit… Sauf à Cassidy. Mais c’est surtout parce que je n’ai pas le choix. Cassidy est mon unique moyen de secours, la seule qui peut sauver ma famille. Et si elle aussi me trahit, alors…
Alors je ne sais pas ce que je ferai.

-Ça fait un bail, ouais, uh.  

Elle répète. Peut être parce qu’elle n’a pas eu de réponse, tout à l’heure, et que ça ne me ressemble vraiment pas.
Ouais je… je ne sais pas encore comment réagir. Partagé entre ma joie de revoir une tête familière, enfin, et ma crainte de la revoir chez les Noés. Ma crainte que cette tête familière vient juste pour me planter un autre couteau dans le dos.

-Ayden, je t’avais dit d’être prudent … Qu’est-ce que t’as foutu pour te retrouver dans un état pareil ?

Et elle soupire, et elle secoue la tête.
Vraiment ? Être prudent ? Et comment être prudent quand on a deux organisations de tueurs au cul, quand on vient de voir sa ville bruler, quand on vient de voir son enfant se faire kidnapper sous ses yeux, quand on ne sait même plus où est sa propre famille ?
Je ris. Ouais, un rire sarcastique, un rire de colère et de tristesse. Loin du rire à gorge déployée qui me caractérise.
Pourtant, elle est vraiment drôle, sa blague.

-Ce que j’ai fait pour être dans cet état ? J’sais pas moi, demande peut-être à tes copains. Tu les as rejoints, après tout. Hein, Chaos ?

Mon ton est cassant, bien plus que je ne voulais. Je me rends vraiment compte maintenant à quel point je les déteste. Les Noés et le Comte. Pourquoi est ce qu’ils veulent me ramener, alors que tout ce que je veux, c’est vivre tranquillement sans participer à la guerre ?
Bah… de toute façon c’est fichu, hein ? A quoi bon vivre en famille, quand celle-ci a été détruite.

Je prends une grande inspiration, et expire. Je dois arrêter ça… J’ai accumulé trop de haine et de rancune à cause de ce qui s’est passé. Pourtant Wil… ce n’est pas sa faute. Je n’ai pas le droit de tout cracher sur elle…
Sauf si elle est effectivement venue pour me récupérer.
C’est d’un ton plus calme, plus résigné que je m’adresse à nouveau à elle.

-Et toi, Wil ? Tu… es venue pour me ramener, toi aussi ?

Je ne veux pas me battre contre toi…





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Sam 23 Nov 2019 - 11:16
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Tu ne sais pas trop à quoi tu t’attendais en allant ainsi à la rencontre de l’hôte de la Chance. Tu ne t’attendais certainement pas à cet froid et distant, à cette terrible sensation de n’être qu’un étranger aux yeux de celui que tu considères comme ton ami le plus proche. Il a l’air en bien piteux état, Ayden. Il a l’air en colère, aussi, tu peux le voir au fond de ses yeux sombres. Il a cette flamme glaciale qui brûle, cette envie de blesser comme il a été blessé. Quelque chose s’est passé, depuis son départ de ta demeure familiale. Comme pour toi, les choses ont terriblement changé pour lui. Et, le temps d’un battement de coeur, tu espères qu’il n’est rien arrivé à Saphira. Tu ne portes pas particulièrement la jeune fille dans ton coeur – tu ne la considères, au mieux, que comme une connaissance lointaine à laquelle tu ne penses que si on fait mention d’elle – mais tu remarques malgré tout son absence. Tu remarques son absence et le désespoir d’un père à la dérive. Ton coeur se serre dans l’étreinte protectrice de tes côtes. Elle a beau être une Exorciste, tu ne peux t’empêcher de t’inquiéter. Et Chaos qui te souffle un je ne comprends pas, c’est une Exorciste, Wil. ne comprendra jamais vraiment ce brève moment d’humanité qui s’abat sur toi. Tu l’observes, un peu plus durement cette fois-ci. « Ce que j’ai fait pour être dans cet état ? J’sais pas moi, demande peut-être à tes copains. Tu les as rejoints, après tout. Hein, Chaos ? » Et c’est le Noé qu’il interpelle directement, c’est le Noé qui s’indigne par le ton empli de mépris et de venim qui est dirigé vers vous, vers lui. Les traits de son visage se durcissent, tu ne lui laisses pas la satisfaction de faire sortir la Discorde de son petit coin sombre et confortable. « Qu’est-ce qui te prend, Ayden ? Ce que tu dis n’a aucun sens. S’il y a un problème – et clairement, il y en a un – exprime-le clairement plutôt que de tourner autour du pot comme un petit merdeux. » Tu as fait des progrès, mais il y a encore du chemin à faire. Ses accusations t’ont piqué au vif, te donnent envie de montrer les dents et de grogner comme la bête sauvage que tu es réellement.

(Il ne sait pas, Ayden. Il ne sait pas à quel point tu as été perdu.)
(Il ne sait pas que tu n’as vraiment eu le choix.)
(Peut-être qu’il ne le saura jamais.)

Puis, presque brutalement, l’homme semble se retrouver sans force. Quelques unes des ficelles tirées par son marionnettiste sont coupées et il n’y a plus que cette étrange forme de résignation qui te fait face. Tu ne sais trop quoi faire à ce changement soudain, face à cette facette d’Ayden que tu n’as jamais vu jusque-là. « Et toi, Wil ? Tu… es venue pour me ramener, toi aussi ? » Tu plisses les yeux, les lèvres pincées. Tu es blessé, qu’il pense que les choses aient pu changer juste parce que tu as rejoins à nouveau les rangs du Comte. Tu n’as pas oublié la clémence et la tendresse de l’Écossais lorsque tu t’es retrouvé alité. Chaos non plus n’a pas oublié. Ta loyauté lui appartient. Pour toujours ou jusqu’au jour où il te trahira. Seul l’avenir peut savoir cela. Tu sors une main fine et assurée de la poche de ta veste pour la poser sur son bras. Tes doigts s’enroulent autour de sa chair et de ses os, tuant ainsi toute tentative de fuite avant même qu’il ne puisse y penser. « Ne sois pas ridicule. M’estimes-tu donc si peu que tu penses que j’oublierais tout ce que tu as fait pour moi pour le premier venu ? » Et c’est là que le bas blesse. Que tu penses percevoir le véritable regard qu’il pose sur toi. Il ne te voit encore que comme la jeune femme fragile et terriblement colérique, qui n’a jamais su contre qui ou quoi diriger sa rage. Parce que c’était ce que tu fus pendant un temps. Toutefois, tu as toujours cru qu’Ayden savait qu’il ne serait jamais réellement la victime de l’injustice dont tu es mère. À part un petit tic nerveux qui agite le coin de tes lèvres, tu ne laisses rien paraître de cette nouvelle blessure qui s’ouvre en toi, de ce petit bout de ton coeur qui t’échappe pour se faire avaler par les Ténèbres de ton être. Ton emprise sur son bras se fait un peu plus forte encore. « Je ne pense pas que ce soit le genre de discussion que l’on puisse avoir au milieu d’une rue, suis-moi. » Et tu l’entraînes à ta suite sans attendre la moindre réponse de sa part. Tu as repéré, du coin de l’oeil, une petite auberge à l’allure chaleureuse.

(Et ça te fait toujours aussi mal, qu’Ayden pense si peu de toi. Toi qui l’estimes tant même si tu n’as jamais rien dit.)
(Ça éveille en Chaos une envie de blesser et de mordre, de blesser comme l’hôte de la Chance t’a blessé.)
(Mais tu oses, à présent, espérer que tu es plus fort que cela. Alors tu ne dis rien, Chaos ne dit rien.)

C’est dans un tourbillon de mouvements mesurés et de paroles polies que tu réclames une chambre, que tu paies pour celle-ci rapidement, sans te soucier du montant que tu as laissé sur le comptoire. Tu as probablement donné bien trop, au vu du regard surpris, mais chaleureux, que la femme te lance. Tu demandes plusieurs bols d’eau chaude, quelques draps dont ils n’auront pas l’utilité plus tard et elle comprend tout de suite pourquoi tu as besoin de ces choses. Elle hoche la tête et se dépêche, t’indiquant quelle chambre tu peux à présent clamer comme tienne. Toujours en tirant Ayden à ta suite, tu gravis les escaliers et tu le pousses à l’intérieur de la petite pièce. « Assis-toi sur le lit. » que tu lui dis un peu sèchement, refusant de croiser son regard. « On va nettoyer tes blessures et tu vas me dire ce que tu as fait pour te retrouver dans cet état. Tu vas aussi m’expliquer ce qui te fait penser que je suis capable d’agir comme la pire des ordures. » Tu ne le lui laisses pas le choix, il ne peut rien faire d’autre à part t’obéir. Il n’est même pas capable de se battre contre toi, tu en es sûr. Tu n’as pas une carrure bien imposante, mais au vu de son état … Oh non, tu n’auras pas la moindre difficulté à le maîtriser.  Tu lâches finalement son bras pour le laisser aller, pour ôter ta veste en laine. Tu la laisses tomber sur le dossier de la chaise qui fait face au bureau. Quelques coups sur la porte et tu t’en vas réceptionner un bol d’eau chaude et des vieux draps. Tu remercies la dame d’un sourire un peu tendu, puis tu fermes à nouveau la porte. Tu vas poser ton buttin sur la table de chevet. « Allez, nettoie tes blessures. Dis-moi si tu as besoin d’aide. » Tu fais un pas en arrière, tu poses un regard dur sur sa petite personne. « Tu peux me parler en même temps, alors je te conseille de commencer rapidement. » Et tu croises les bras sur ta poitrine, l’air sévère pour mieux cacher ta blessure.
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Mar 3 Déc 2019 - 17:30
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
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Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. Non, je ne voulais surtout pas croire ça, je ne voulais surtout pas voir Wil essayer de me ramener, je ne voulais surtout pas me battre contre elle.
Pourtant… Pourquoi est-ce qu’elle est redevenue une Noé ? Pourquoi est-elle de retour chez le Comte ? Pourquoi est-ce qu’il a fallu que Chaos ressurgisse ?
Tout ça m’a fait douter. Parce que, même si je le veux vraiment… Je ne peux plus faire confiance à qui que ce soit. J’ai trahi tout le monde, et j’ai le monde au cul maintenant. Bah, je l’ai cherché, hein. Au fond, j’ai surement la punition que je mérite. Au fond, peut être que j’aurai du rester chez le Comte, que j’aurai du accepter ma nature de Noé. Que j’aurai du accepter d’être un criminel, que j’aurai du accepté d’envoyer des akumas tuer ma propre fille, et repartir me coucher en niant tout, prétendant que tout ça n’est du qu’au Noé, pas à moi. Ouais, peut être que j’aurai du continuer de vivre comme ça, dans le déni. Être un connard, c’est tellement plus facile.

-Qu’est-ce qui te prend, Ayden ? Ce que tu dis n’a aucun sens. S’il y a un problème – et clairement, il y en a un – exprime-le clairement plutôt que de tourner autour du pot comme un petit merdeux.

Un problème ? Ouais, carrément qu’il y en a un. Même pas qu’un, d’ailleurs. J’ai l’impression que ma vie entière est devenue un problème.

Alors ouais, je tourne un peu autour du pot. Parce que je ne veux pas voir ça, je ne veux pas entendre ça. Je ne veux pas être trahi par Wil.
Mais ses paroles me font réaliser que, finalement, peut être que je suis le premier à avoir trahi.

-Ne sois pas ridicule. M’estimes-tu donc si peu que tu penses que j’oublierais tout ce que tu as fait pour moi pour le premier venu ?

Je détourne le regard, serrant les poings. Non, ce n’est pas ça. Ça n’a rien à voir avec elle. C’est… C’est tout le reste. Les Noés, l’Ordre Noir, moi-même… J’ai tellement perdu, j’ai tellement été blessé, que je n’arrive plus à distinguer qui sont mes ennemis, en qui je peux faire confiance.
Hé…ridicule. Je suis vraiment devenu ridicule, hein ? J’ai l’impression d’être comme un animal blessé qui crache sur tout ce qu’il voit. Mais, hé, en même temps, si je n’avais pas craché, contre Rhian et Amorem, je serais sans doute mort.
Finalement, ce que j’ai fait, c’est tout un choix de vie. En voulant retrouver ma famille, j’ai choisi le chemin de la solitude. Quelle ironie.
Et puis, Wil s’approche de moi. J’ai automatiquement un mouvement de recul, mais elle m’agrippe le bras d’abord. Merde, pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle veut, vraiment ?

-Je ne pense pas que ce soit le genre de discussion que l’on puisse avoir au milieu d’une rue, suis-moi.
-Ah non, j’pense que c’est justement le parfait endroit pour… Hé Wil, où est ce que tu me traines ? Hé oh, Wil ? Youhouuuuuu lâche moi s’il te plait là, j’suis pas encore trop vieux hein, je peux encore marcher !

Mais elle ignore complètement mes plaintes -que je continue tout le long du chemin- et me traine avec elle. J’ai beau faire le clown, je me méfie vraiment. C’est plus fort que moi, maintenant. Je sais que Wil… est Wil. Mais moi je ne suis plus… « Ayden ». Je ne sais même plus, en fait.
J’observe minutieusement le chemin qu’elle a pris. Une… auberge. Une simple auberge. Je commence à me détendre. Pas d’autres Noés dans les parages… à priori. Ouf… Je suis un peu trop rassuré d’ailleurs, si bien que je manque vraiment de me casser la gueule lorsqu’on monte les escaliers. Escaliers qui me torturennt. Putain je… J’en peux vraiment plus, en fait. Je suis vraiment au bord…

Wil me pousse littéralement à l’intérieur de la chambre. Je n’ai plus du tout la force de résister, et je manque de me ramasser la gueule par terre.
Mais je soupire de soulagement. Aucun Noé, aucun akuma en vue. Juste Wil. Juste Wil…
Complètement explosé, je m’effondre sur le lit, n’en pouvant vraiment plus. Putain, j’ai l’impression d’avoir pris vingt ans d’un coup, d’être une vraie loque. En même temps, j’ai vraiment pris un an, tiens. Enfin, pas physiquement. Les évènements se sont tellement enchainés que je l’ai oublié…
En même temps… Je ne prends plus vraiment d’années, maintenant.
Wil s’en va réceptionner l’eau et les draps qu’elle a demandés, et les pose sur la table. Je sais que je devrais la remercier. Je sais maintenant… qu’elle est de mon côté. Ouais, elle ne ferait pas ça, sinon.
Mais j’ai toujours cette amertume qui me ronge. De savoir que Wil est du côté qui ne souhaite qu’une chose : me récupérer pour m’enfermer pour de bon.

-Allez, nettoie tes blessures. Dis-moi si tu as besoin d’aide. Tu peux me parler en même temps, alors je te conseille de commencer rapidement.

Et elle me toise, bras croisés sur sa poitrine, me lançant ce regard dur qui la caractérise si bien. Hé… ça m’avait manqué, tiens. Elle me lançait toujours ce regard quand je lui faisais chier. En même temps, je la cherchais bien. Et plus je la cherchais, plus ça l’énervait. Et qu’est-ce que ça m’amusait ! Ha, vraiment, c’était…
La bonne époque ? C’était… l’envers du décor. Deux hôtes qui se rapprochaient, qui riaient. Mais ça n’empêchait pas qu’ils étaient tous les deux soldats. Je ne veux plus être un soldat, si je dois briser ma famille…

Je soupire longuement. Je n’avais pas touché à l’eau ni aux draps. A la place, j’essayais de mettre ma rancune de côté, la barrière que je m’étais forgé se craqueler, pour lui raconter. Moi qui avais l’habitude de ne jamais mettre de barrières, justement, je me rends compte que c’est bien plus dur de s’ouvrir, après ça.

-Le Comte t’a ordonné de me ramener, hein ? Ils ont même envoyé Amorem. Je peux lui dire merci pour… ça.

Je lève les bras, comme pour montrer la loque que je suis.

-Oh, il y a aussi eu l’Ordre entre temps. Je suis devenu tellement populaire, que tout le monde est à mon cul maintenant !

Je pointe les pouces vers moi, dans un geste très ironique, hey, regardez-moi, si vous voulez me buter, je suis juste là !
…Et puis d’un coup mes poings s’abattent brusquement sur le lit.

-…Et ils ont même emporté Saphira. Notre chère « famille » a emporté ma fille. A l’heure qu’il est, elle… Elle doit…

Je m’étais mordu la lèvre, incapable d’en dire plus. Non, je… Je ne veux pas y croire de toute façon. Je refuse de le croire. Tant que je suis en vie et en un seul morceau, je continuerai de chercher Saphira. Je n’ai plus rien maintenant, alors… Alors je dois retrouver ma fille.
Et s’il lui ait arrivé quoi que ce soit, je ne peux définitivement plus pardonner le Comte.

Je pousse un soupir las, résigné, et je me prends la tête dans les mains. Je suis énervé, désespéré… Mais surtout épuisé.

-C’est… pas contre toi, Wil. Mais je ne voulais plus te revoir avec ces pourritures…

Ces pouritures dont j’ai moi-même fait partie.





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Ven 6 Déc 2019 - 12:58
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Tu adoptes cette attitude calme et détachée, alors qu’à l’intérieur, tu bouillonnes. Tu ne comprends pas, tu n’as pas toutes les cartes en main, toutes les pièces du puzzle. Il te manque de gros bouts de l’histoire, il y a des trous béants dans le tissu du récit. Et il n’y a que Ayden qui puisse te répondre, il n’y a que cette figure familière et étrangère à la fois qui puisse éclairer ta lanterne. Tu n’es pas sûr que l’hôte de la Chance se montre aussi docile et clément que ce qu’il a pu laisser apercevoir par le passé, tu doutes qu’il se soumette sans broncher à ton autorité. Il râle et tente de se soustraire à ton emprise déterminée alors que tu le traines à ta suite dans les rues new-yorkaises. Tu es plus fort, néanmoins. Tu refuses de le lâcher, tu ignores ses faibles protestations pour te concentrer sur votre destination. Tu ne le libères qu’une fois arrivés au sein de la petite chambre que tu as décidé de louer. Ayden, à bout de forces, s’effondre sur le lit. Ton coeur se serre dans ta poitrine : le voir ainsi t’est douloureux. Il est bien loin de la figure paternelle chaleureuse qu’il a bien voulu t’offrir alors que vous étiez tous deux dans l’Arche. Quelque chose en toi se fissure, ta détermination certainement. L’envie de s’adoucir est bien présente en toi et tu es à deux doigts de céder à la tentation. Toutefois, tu restes déterminé dans ton entreprise. Ce n’est pas en te montrant doux et souriant que tu pourras tirer les vers du nez du Noé. Tu restes sévère et rude, les bras croisés sous ta poitrine et le clouant sur place d’un regard sombre. Tu lui as donné tout ce dont il pourrait avoir besoin pour nettoyer ses blessures, mais il n’y touche pas. À la place, il se met à parler comme tu le lui avais demandé. « Le Comte t’a ordonné de me ramener, hein ? Ils ont même envoyé Amorem. Je peux lui dire merci pour… ça. » Tu ne peux empêcher la surprise de s’afficher sur tes traits. Bonnie s’est mêlée de tout ça, uh … Et elle n’y est pas allée avec le dos de la cuiller. Tu jettes un coup d’oeil rapide au bol d’eau et aux tissus disposés à côté, que le Noé refuse toujours de toucher.

(Tu as mal au coeur pour lui.)
(Ayden a changé, la vie l’a trop battu. Ou plutôt Amorem, dans ce cas précis.)
(Que faire ? Que dire ? Ta lanterne s’éclaire et, tu songes un moment, tu aurais préféré rester dans la penombre.)

Tu restes toujours de marbre, en apparence. À l’intérieur, tu bouillonnes plus fort encore. Il y a cette rage et cette incompréhension qui te déchirent. Mais tu ne laisses rien paraître : tu te fais guardien silencieux de cet endroit, des confessions de l’hôte de la Chance. Protecteur non-désiré, vigile volontaire d’un blessé amer. « Oh, il y a aussi eu l’Ordre entre temps. Je suis devenu tellement populaire, que tout le monde est à mon cul maintenant ! » Son ironie ne t’amuse pas, bien au contraire. Tu fronces les sourcils, tes lèvres se pincent. « Et ils ont même emporté Saphira. Notre chère « famille » a emporté ma fille. A l’heure qu’il est, elle… Elle doit… » Ses poings s’abattent sur le matelas, il s’interrompt. Il ne peut pas poursuivre, tu le vois. Il n’y a que la douleur et le désarroi en lui. Tu n’es pas la bonne personne pour le consoler et le réconforter, bien au contraire. Tu restes silencieuse un moment, avant de prendre la parole doucement. « Je ne savais pas pour Saphira. » te contentes-tu d’annoncer platement. Oh non, tu ne savais pas. Depuis ton retour, tu es relativement détaché de tout ce qui se passe autour de toi, tu as du mal à t’investir réellement dans les tâches qui te sont confiées. Tu es de retour, sans vraiment l’être. Les pièces du puzzle s’assemblent, tu n’aimes pas l’image qui se dessine. Saphira aurait été enlevée et Ayden, en bon père aimant, n’a pas supporté de se retrouver séparé de sa fille. Tu comprends un peu mieux, à présent. « C’est… pas contre toi, Wil. Mais je ne voulais plus te revoir avec ces pourritures… » Sauf que si, un peu. C’est contre toi et tout ce que tu représentes. C’est contre toi, contre la Discorde. Contre la famille et son berger. La situation est délicate, encore un peu confuse. Tu ne sais comment te positionner face à lui, comment lui faire comprendre que ta loyauté envers lui prime sur tout le reste. Tu soupires lourdement. Tu passes une main hésitante sur ta nuque, la frottant comme pour dénouer les muscles tendus qui s’y trouvent. « Mentir ne te va pas, Ayden. » finis-tu par laisser tomber. Tu ne prends pas de pincettes. Il n’a, surtout pas aujourd’hui, pas besoin que tu prennes de pincettes avec lui. Alors tu y vas franchement. « Bien évidemment que c’est contre moi. Si Chaos était resté mort comme on l’a cru pendant un temps, ce ne serait pas contre moi. Mais maintenant que je ne suis plus seule, que j’ai rejoins la famille à nouveau … » Tu t’interrompts, tu baisses les yeux vers le bout de tes bottines.

(Ton coeur bat la chamade contre tes côtes, alors que tu fais de ton mieux pour ne rien laisser paraître.)
(Le chagrin se mêle à la colère, te laissant un goût amer à l’arrière de ta langue.)
(Tu crains de devoir faire le deuil de ce qui fut, de ce qui aurait pu être. Tu l’as déjà fait, tu n’es pas sûr de pouvoir supporter le processus une seconde fois.)

Tu quittes ton attitude figée pour t’approcher de sa figure recroquevillée. Tu t’arrêtes juste en face de lui, observant le sommet de son crâne d’un regard froid, distant. Tu attrapes l’un des petits bouts de tissus posés sur la table de chevet, tu le trempes dans l’eau devenue tiède. Et, sans même l’essorer, tu le jettes sur la tête de l’écossais avec nonchalance. « Fais pas le con, Ayden. Nettoie tes blessures. » Tu fais un pas de recul, puis deux. Finalement, tu t’éloignes totalement de sa personne pour aller te positionner à la fenêtre, tu observes la rue que la chambre surplombe. Et tu te perds quelques instants dans la contemplation mondaine des passants qui vivent leur petite vie. Puis, tu lances un regard à Ayden par-dessus ton épaule. « J’fais peut-être partie des pourritures, mais je me soucie toujours de toi, Ayden. » C’est une pique que tu lui lances sans le moindre remord ou scrupule. Puis tu te tournes à nouveau vers la fenêtre, l’air renfrogné. « Je vais pas te balancer au Comte, sois pas idiot. » finis-tu par lâcher platement. Tu ne peux que lui affirmer la chose ainsi, tu ne peux que lui assurer ton honnêteté à travers diverses déclarations. Tu n’as pas de preuves à lui apporter, à lui offrir. Il n’y a que votre passé et ta sincérité. « Je ne savais vraiment pas pour Saphira jusqu’à ce que tu me le dises. Ou même pour toi. Depuis que je suis de retour, je … Je suis pas toujours au courant de tout. » avoues-tu sans honte. Puis tu soupires à nouveau. « Je t’avais dit d’être prudent, Ayden. Je t’avais prévenu … Où est-ce que t’as merdé ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Pourquoi diable ne t’a-t-il pas écouté ?
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Mer 18 Déc 2019 - 15:56
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Je sais que mon attitude est injuste. Que je ne devrais pas accuser Wil pour des crimes qu'elle n'a pas commis.
Mais j'avais parlé plus vite que je ne pensais. Je n'étais plus vraiment conscient de ce que je disais. J'avais juste envie de déverser ma haine et ma frustration sur quelque chose.
Wil ne le méritait pas, non, ou en tout cas je l'espérais. Je ne voulais pas voir le Comte lui ordonner de me ramener, je ne veux pas voir ça. Pourtant... Elle ne fait rien. Elle ne se montre pas hostile -bon, froide et cassante, mais ça lui correspond bien. C'est mon comportement qui... ne me correspond pas.

-Mentir ne te va pas, Ayden. Bien évidemment que c’est contre moi. Si Chaos était resté mort comme on l’a cru pendant un temps, ce ne serait pas contre moi. Mais maintenant que je ne suis plus seule, que j’ai rejoins la famille à nouveau …

Je me mords la lèvre, alors que je la vois reculer.

-C'est pas ça...

Si. C'est ça. Dis-le, mon vieux... Si elle n'était pas redevenue une Noé, je n'aurai pas réagi comme ça. Je ne me serai pas méfié. J'aurais même été content de revoir une figure familière. Et puis j'aurai même retrouvé la force de l'emmerder, malgré mon état pitoyable.
Mais là, j'ai toujours le doute en moi. Savoir que Chaos est de retour ne me rassure pas. J'ai vu trop d'hôtes finir par être dévorés par leur Souvenir. Je ne veux pas que ça arrive avec Wil.

Je reçois brusquement un linge mouillé sur la tête. Le contact soudain avec l'eau me fait sursauter, et je pousse un grand "HE !" indigné.

-Fais pas le con, Ayden. Nettoie tes blessures.

J'enlève le linge sur ma tête, et je relève les yeux vers Wilma. Celle-ci s'était déjà éloignée de moi, et avait les yeux rivés dehors, accoudée à la fenêtre. Je la fixe un instant, immobile. Je ne peux pas... Je n'arrive plus à être comme avant. Je pourrai me lever, lui donner une franche claque dans le dos, et lui sourire en lui disant toujours "Allons y, Doc" ! Comme toujours.
Mais même si j'ai quarante balais, j'ai l'impression d'apprendre les leçons de vie les plus importantes aujourd'hui. Ne plus accorder sa confiance trop rapidement.
Pourtant... Aujourd'hui j'ai l'impression que s'il y a bien une personne qui a trahi, c'est moi...

Je finis par céder. J'enlève ma veste et ma chemise, et je prends le linge que Wilma m’a passé. Lentement, je commence à nettoyer mes blessures. Je grimace sous la douleur. Putain, on m'a pas loupé...

-J’fais peut-être partie des pourritures, mais je me soucie toujours de toi, Ayden. Je vais pas te balancer au Comte, sois pas idiot.

J'affiche un faible sourire. Sourire rassuré, sourire coupable. je... m'en veux d'avoir douté d'elle.
Elle a raison. Je suis vraiment con.

-Wil... Merci…

C'est... Tout ce que je peux dire... Merci de rester mon alliée malgré tout ce qui nous oppose désormais, malgré t’avoir trahie...

J'étais retourne dans mon silence, ne sachant pas trop comment m’expliquer. Moi qui ai une grande gueule, c'est peut-être la première fois où je suis à court de mots.
J'entends alors Wilma soupirer.

-Je ne savais vraiment pas pour Saphira jusqu’à ce que tu me le dises. Ou même pour toi. Depuis que je suis de retour, je … Je suis pas toujours au courant de tout.

C’est égoïste, mais je suis franchement rassuré d'entendre ces mots. Si Wilma était au courant pour Saphira, ou aurait participé à son enlèvement... Je... Je crois que j'aurai subi la plus grosse trahison de ma vie.
Mais elle ne ferait pas Wilma reste Wilma...

-Je t’avais dit d’être prudent, Ayden. Je t’avais prévenu … Où est-ce que t’as merdé ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Je ne peux retenir une grimace de douleur en nettoyant mes blessures. Putain, ça va être long.
Je soupire à mon tour. Elle est bien drôle. Mais comment éviter des monstres qui ont des yeux et des oreilles partout ?

-C'est pas si facile que tu crois, Wil. Même avec toute la bonne volonté du monde, même en étant prudent, même en étant la Chance incarnée, même en changeant notre putain d'apparence, jusqu'à changer de sexe momentanément, on nous retrouve quand même. Ouais, euh, c'est bizarre dit comme ça... C'est une longue histoire, hein. Mais vraiment, on a tout essayé. On s'est juste retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment...

Je jette en boule le drap que je tenais, et je le jette dans la poubelle. Il est trempé de sang.

-La catastrophe, à Edimbourg, t'en as entendu parler ? Tout s'est passé là-bas. C'est là où... J'ai vu Saphira se faire kidnapper. Sous mes yeux. Sans que... Je ne puisse rien faire.

Ma gorge se noue à nouveau en y repensant. Ma rage revient en repensant à quel point j'ai été faible. A quel point j'ai été trahi. A quel point j'ai tout perdu.
Parce qu'aujourd'hui, alors que je voulais réunir tout le monde, alors que je promettais à la fille que je les protégerai tous... Je n'ai absolument pu protéger personne. Et j'ignore complètement ou ils sont aujourd'hui.
Il ne me reste plus rien.
Je suis vraiment seul.

Je me retourne alors vers la silhouette de Wil, toujours à côté de la fenêtre. Non, ce n'est pas vrai au final. Je ne suis pas aussi seul que je le pense. Cassidy est en train de m'aider, et... Wilma est toujours de mon côté. Ouais, je... Je suis con. Je ne suis pas aussi perdu que je le pensais.

-Wil ? Je… peux toujours compter sur toi, hein ?

Désolé…





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Tu es si sévère avec l’Écossais. Peut-être l’es-tu un peu trop, mais – en toute honnêteté – tu t’en contrefous. Bien que tu fasses de ton mieux pour ne rien laisser paraître, pour ne pas te laisser emporter par la colère et l’amertume, tes accusations sans fondements t’ont piqué au vif ; ainsi Ayden – meurtri et blessé, brisé en mille morceau, père sans enfants – ne t’estime pas autant que ce que tu aurais pu un jour pensé. Ça fait mal. Beaucoup trop mal. Tu as envie de le blesser comme il te blesse, de lui faire regretter ses mots, de les lui faire ravaler douloureusement. Peut-être qu’il s’étoufferait avec et ce serait bien fait pour lui. Mais quand tu poses ton regard sur sa silhouette acablée, quand tu lis la rage, mais surtout la peur au fond de ses yeux … Tu en es juste incapable. Tu le toises de toute ta – somme toute petite – hauteur, tu le cloues sur place avec ton regard tempêtueux et tu fais comme si les conneries qu’il déblatère ne t’atteignent pas. Tu vaux mieux que ça, tu ne t’abaisseras pas à son niveau et tu ne lui offriras pas ce conflit qu’il cherche temps. À la place, tu lui apportes cette patience qu’il t’a un jour donné librement, sans rien attendre en retour. Tu te vêts de ton armure pour ne pas te laisser emporter. Inébranlable, ça tu l’es. Tu es obligé de l’être, sinon vous seriez probablement en train de vous entretuer. Et, finalement, tes efforts semblent porter leurs fruits. Faible sourire en place, presque tremblotant – tu ne sais pas si c’est la douleur ou l’émotion – Ayden relève la tête vers toi. Tu restes implacable, bras croisés sous ta poitrine et mine sombre. « Wil … Merci … » Tu ne relèves pas, tu hausses juste nonchalamment des épaules. À la place, tu l’interroges sur les choix qui l’ont mené jusqu’ici.

(T’es curieux, un poil trop. Mais peut-on réellement te blâmer ? La dernière fois que tu l’as vu, il n’y avait pas Chaos, il y avait Saphira.)
(Chaos perd le fil, ne comprend pas, le sombre idiot.)
(Tout ça, ça vous dépasse.)

C’est en nettoyant ses blessures comme tu le lui as plus ou moins ordonné qu’il te répond. Avec un pessimisme qui ne lui sied guère. « C'est pas si facile que tu crois, Wil. Même avec toute la bonne volonté du monde, même en étant prudent, même en étant la Chance incarnée, même en changeant notre putain d'apparence, jusqu'à changer de sexe momentanément, on nous retrouve quand même. Ouais, euh, c'est bizarre dit comme ça... C'est une longue histoire, hein. Mais vraiment, on a tout essayé. On s'est juste retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment... » Il marque une courte pause. Tu lèves les yeux au ciel et tu soupires. C’est vrai, rien n’est jamais aussi facile que ce que l’on peut espérer. Ayden n’est qu’un des nombreux cas qui confirment cette règle. Tu avais pourtant espéré. Oh, tu avais espéré si fort qu’il s’en sorte, avec sa fille un peu trop naïve à ton goût. Négligemment, il jette le drap utilisé pour essuyer ses plaies dans la poubelle. Le tissu imbibé de sang atterrit dans celle-ci dans un froissement humide désagréable. « La catastrophe, à Edimbourg, t'en as entendu parler ? Tout s'est passé là-bas. C'est là où... J'ai vu Saphira se faire kidnapper. Sous mes yeux. Sans que... Je ne puisse rien faire. » Édimbourg ? Ah ! Tu pars dans un éclat de rire sardonique, qui meurt aussi rapidement qu’il est né. Mais quel désastre fut Édimbourg. Tu te perds à nouveau dans la contemplation des passants au pied du bâtiment alors qu’un frisson de dégoût te parcourt l’échine. « Édimbourg, uh … On aurait pu s’y croiser. » commences-tu sombrement, alors que tu te souviens de cette journée catastrophique. L’Exorciste et la gamine, puis les marais et le volcan … L’Innocence prouvant une nouvelle fois son statut confirmé d’abomination ultime. Tu poses une main sur ton épaule, là où la peau a cédé sous la force de la lame d’Innocence, là où tu ne guerriras jamais vraiment totalement. Sous le tissu de tes habits, il te semble pouvoir sentir la cicatrice encore un peu boursoufflée. « C’était un véritable fiasco. » que tu te contentes de dire, retenant les souffles rauques et vengeurs provoqués par ta haine. Oh, tu hais cette journée. Tu hais l’Innocence.

(Tu rages, en ton for intérieur. Tu n’auras jamais vraiment fini de maudir cette journée terrible.)
(Mais tu te retiens. Pour Ayden.)
(Le mérite-t-il seulement?)

Toujours prostré face à te fenêtre, tu ne le vois pas qui se tourne un peu plus vers toi. « Wil ? Je… peux toujours compter sur toi, hein ? » Et là, tu es véritablement agacé. Les bras croisés sous ta poitrine, tu te tournes vers lui à ton tour et tu t’approches de lui à grandes enjambées, ne t’arrêtant que lorsque tu lui fais véritablement face. Tu le toises, un air mauvais sur tes traits. « As-tu seulement besoin de poser encore une telle question, Ayden ? » lui craches-tu rageusement au visage. « Je ne cesse de te dire que je suis de ton côté, que je n’ai pas oublié tout ce que tu as fait pour moi. » Mais non. Il faut encore qu’il doute, encore et toujours. Tu n’as pourtant rien fait pour mériter une telle méfiance, tu n’as rien fait pour qu’il te considère avec si peu d’estime. Ça t’enrage parce que ça te blesse. Tu mérites mieux. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour te prouver ma sincérité ? Que faut-il que je fasse pour remonter dans ton estime ? » Et tu saignes ouvertement, tu ouvres ton âme meurtrie. Il ne le mérite pas et, pourtant, c’est plus fort que toi. Et tu t’emportes, furibond. Ses doutes te blessent, te tuent à petit feu. Tout ça, parce que tu l’estimes trop. Parce que tu l’aimes. Ça te rend malade, tu en as presque envie de vomir. Tu as envie de tout envoyer en l’air. Tu exploses. « Va bien te faire foutre, Ayden. Je n’ai jamais rien dit au Comte, même quand Chaos s’est éveillé à nouveau. » Tu craches et tu craches. Tu sors les griffes, tu montres les dents. Petit animal blessé, tu ne sais quoi faire d’autre que d’attaquer pour te défendre, pour protéger ton coeur palpitant. « Et tu penses encore que je vais courir lui dire ce que tu m’as dit aujourd’hui ? Que je vais te livrer à lui ? Ah ! » Tu fais quelques pas de recul, tu lui tournes le dos pour retourner à ta fenêtre. Comme un enfant, tu boudes. Ah, si tu avais su … Peut-être que tu l’aurais laissé pourrir dans la rue. « Ouais, va bien te faire foutre, hein. »

(Mais pas vraiment. Tu l’aimes trop pour le laisser tomber.)
(Et c’est bien là tout ton problème. L’amour que tu lui portes.)
(T’aurais mieux fait de l’oublier, uh.)
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Dim 5 Jan 2020 - 13:48
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
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J'écarquille d'abord les yeux en entendant le rire sarcastique de Wil. Alors elle y était aussi... à Edimbourg, ce jour-là. Au fond, ça ne devrait pas m'étonner. Si les Noés y étaient, alors forcément il y avait de grandes chances pour que Wil y soit envoyée aussi. Et si... Et si à ce moment-là, on s'était croisés... Peut-être que ça aurait été différent. Je ne me serais pas méfié d'elle comme je le fais maintenant...

Et, sans m'en rendre compte, j'ai dit une grosse connerie. Je pensais lui montrer ma confiance en lui demandant si je pouvais compter sur elle, mais à la place, elle pète un gros câble. Elle vient se placer devant moi, me toisant de toute sa petite hauteur. Et elle m'engueule.

-As-tu seulement besoin de poser encore une telle question, Ayden ? Je ne cesse de te dire que je suis de ton côté, que je n’ai pas oublié tout ce que tu as fait pour moi.
-Wowowoh attends Wil, je sais ça...
-Qu’est-ce que tu veux que je fasse pour te prouver ma sincérité ? Que faut-il que je fasse pour remonter dans ton estime ? Va bien te faire foutre, Ayden. Je n’ai jamais rien dit au Comte, même quand Chaos s’est éveillé à nouveau. Et tu penses encore que je vais courir lui dire ce que tu m’as dit aujourd’hui ? Que je vais te livrer à lui ? Ah !

Et puis elle retourne à la fenêtre. Comme une enfant qui boude. Et moi je suis là, derrière, à la regarder s'éloigner, après m'être fait carrément hurler dessus.
J'ai rien compris.

-Non mais bordel Wil, attends deux minutes...
-Ouais, va bien te faire foutre, hein.

Aaaah... Merde.
Je crois que j'ai fait une grosse boulette.

Je me retourne vers elle, fixant son dos, qu'elle me montre ostensiblement.
Elle me boude, Elle me fait la gueule. Tout ça parce que... j'ai laissé mes émotions me dominer. Ouais, je sais que j'ai été trop extrême, qu'elle ne méritait pas ça, parce que c'est Wil, et Wil ne me trahirait pas, Wil est de mon côté, parce que Wil est mon amie...
Mais moi je... me suis laissé envahir par ma colère, par ma haine. Parce que j'ai été trahi de tous côtés, parce que j'ai tout perdu. Parce que tous mes rêves, mes ambitions ont été réduits à néant, parce que mes anciens alliés m'ont trahi, veulent m'éliminer pour me remplacer par ce Souvenir, parce que je suis seul désormais...
Malgré ça, je n'aurais pas du me laisser envahir par mes émotions, avoir peur, je n'aurais pas du montrer cette faiblesse. Parce qu'en faisant ça, inconsciemment, je blesse les personnes auxquelles je tiens le plus. Mais, hé, je ne peux que me blâmer moi-même. En choisissant ce chemin, j'ai plus ou moins pris l'engagement de devenir plus fort.
Encore plus fort.
Jamais faible.
Pour ne plus perdre ce qui m'appartenait.
Pour la retrouver.


-Je sais, Wil. Je sais que tu ne m'as pas cafté au Comte. Si je te dis ça, c'est justement parce que je peux avoir confiance en toi -c'était un peu une question rhétorique en fait. D'ailleurs, t'es la seule personne en qui je peux avoir confiance. Sinon, je me serais déjà enfui à l'heure qu'il est. Les autres, j'ai... Je me suis battu contre eux, je n'ai vraiment pas hésité à le faire. La preuve, hé... Mais toi, je ne pourrai jamais me battre contre toi... C'est pour ça que j'ai autant appréhendé.

Je passe une main dans mes cheveux, soupirant. Je sais que je l'ai vexée, qu'elle se sent trahie -ironique, alors que moi je me suis fait trahir de tous les côtés. Alors je dois essayer de réparer mon erreur.

-J'ai déconné, ok ? J'ai laissé ma peur parler pour moi... J'crois que ces mois d'exil m'ont pas trop fait du bien. A force de tout le temps vivre dans la fuite et de devoir me battre contre tout le monde, j'ai... J'ai perdu de vue ce qui était le plus important à mes yeux, et j'ai failli les perdre. Mais j'en ai vraiment pas envie.

Non, si je perds ce qui m'est le plus précieux, alors qu'est-ce que je deviendrai ?
Un monstre. Au final, je serais bien pire que Néah.
Mais je ne le suis pas.
Ou plutôt, je ne dois pas le devenir.

-Ce jour-là... Je te l'ai dit. Wil reste Wil... Que ce soit une civile ou une Noé. Je le crois toujours. C'est juste moi qui... n'est peut-être plus vraiment "Ayden".

Ouais... Je ne suis sans doute plus le même qu'avant. La guerre et l'exil changent totalement une personne, on dirait...

-Arrête de faire la gueule et retourne toi, ok ?

Pourquoi elle le ferait, au fond ?
Sans doute me verrait elle qu'un étranger.





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Lun 6 Jan 2020 - 18:36
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Tu n’en mènes pas large, face à ta fenêtre. Regard furieux et mine furibonde, tu sens les larmes qui commencent à te monter aux yeux, tu sens la frustration qui monte en toi comme la bile qui remonterait le long de ta gorge. Tu n’as plus envie de le voir, de poser le regard sur lui. Tu n’as plus envie de lui parler, de l’écouter. Tu as déjà fait beaucoup pour lui, peut-être un peu trop. Tu as déjà été trop généreux. Tu risques beaucoup à côtoyer le fuyard, tu risques ta réputation et peut-être un peu ta vie, mais lorsque tu as posé les yeux sur lui, là, dans la rue plus bas, tu n’as pas pu t’empêcher de voler à son secours comme il l’avait fait avec toi, quelques mois plus tôt. Tous ces mots qui te sont impossibles à dire, à formuler, tu ne peux que les montrer. Et tu avais voulu les montrer ; de part ta volonté sincère de l’aider, de part ton silence … Comment Ayden fait-il pour être si aveugle à toutes ces déclarations silencieuses que tu peux lui faire ? Est-il tout simplement stupide ? Et ton coeur qui palpite si fort, qui bat si douloureusement contre tes côtes ne veut rien dire à ses yeux. Il n’y a que cette stupide Guerre, ces rangs stupides qu’il vous faut respecter et ton amour propre mis à mal. Sale gosse, sale gosse, sale gosse, ta mère te l’a toujours dit. Et que le Diable dévore son âme, mais elle avait raison. Toujours à convoiter ce qui ne t’appartenait pas, à ce que tu ne pouvais réellement posséder. Tu t’en mords à présent les doigts, refusant fermement d’entendre davantage des doutes blessants de celui que tu avais un jour considéré comme un ami proche. Si ce n’est le plus proche que tu aies jamais eu.

(Tu ravales avec toutes les peines du monde tes sanglots qui remontent le long de ta gorge serrée. Tu ne lui donneras pas la satisfaction de voir à quel point il te brise.)
(Tu sembles condamné à aimer ceux qui ne t’aiment jamais en retour. Ou tout du moins, ceux que tu ne devrais pas aimer.)
(Triste malédiction qui semble te suivre.)

Tu lui tournes le dos, signe évident que tu ne veux plus le voir, plus l’entendre. Tu restes figé dans cette position si peu confortable, ne sachant trop ce que tu attends de la suite. Peut-être qu’il comprendra ton désarroi et se lèvera de lui-même pour quitter la petite chambre que tu as loué sur un coup de tête, peut-être décidera-t-il de t’abandonner une ultime fois. Ce sera là la dernière, tu en es persuadé. Ton coeur se serre davantage à cette pensée … Mais voilà, Ayden ne fait rien de tout ça. « Je sais, Wil. Je sais que tu ne m'as pas cafté au Comte. Si je te dis ça, c'est justement parce que je peux avoir confiance en toi – c'était un peu une question rhétorique en fait. D'ailleurs, t'es la seule personne en qui je peux avoir confiance. Sinon, je me serais déjà enfui à l'heure qu'il est. Les autres, j'ai... Je me suis battu contre eux, je n'ai vraiment pas hésité à le faire. La preuve, hé... Mais toi, je ne pourrai jamais me battre contre toi... C'est pour ça que j'ai autant appréhendé. » Les larmes se font plus difficiles à retenir et c’est pour cette raison que tu t’obstines à regarder par la fenêtre. Tu te concentres sur ces petits détails insignifiants qui font que la vie est ce qu’elle est ; l’humanité qui pulluler à tes pieds comme des insectes misérables, qui lutte inéxorablement contre un Destin inévitable. Tu as envie de les voir souffrir comme tu souffres, de leur hurler tout ton mépris et ta haine. Mais voilà, pas vraiment en fait. Tout ça, c’est parce que Ayden te chamboule et te bouscule, te fait tourner la tête comme jamais. C’est à lui que tu devrais cracher ce mépris, pour te protéger. Parce que, encore une fois, il ne pourra pas rester. Il va repartir, quoiqu’il arrive et tu seras laissé seul à nouveau.

(Ayden ne peut jamais gagner à tes yeux ; tu es l’enfant trop exigeant, tes attentes semblent impossible à atteindre.)
(Mais sont-elles réellement aussi terribles que ça ? Tu n’en peux plus d’être laissé derrière, abandonné parce que la Vie en a décidé ainsi.)
(T’en as vraiment ta claque.)

Tu ne réagis pas quand l’Écossais prend à nouveau la parole, tu fais fi des mots qui passent la barrière de ses lèvres. « J'ai déconné, ok ? J'ai laissé ma peur parler pour moi... J'crois que ces mois d'exil m'ont pas trop fait du bien. A force de tout le temps vivre dans la fuite et de devoir me battre contre tout le monde, j'ai... J'ai perdu de vue ce qui était le plus important à mes yeux, et j'ai failli les perdre. Mais j'en ai vraiment pas envie. » Tu ne donnes aucun signe que tu l’écoutes, tu ne lui offres pas la moindre prise sur ta petite personne. « Ce jour-là... Je te l'ai dit. Wil reste Wil... Que ce soit une civile ou une Noé. Je le crois toujours. C'est juste moi qui... n'est peut-être plus vraiment "Ayden". » Restes-tu réellement la même personne que tu fus, au tout début ? Tu as l’impression que toute une vie est passée depuis ta première rencontre avec l’homme, dans les couloirs de l’Arche. À l’époque, tu étais aussi colérique que ce que tu es à présent boudeur. Tu ne sais trop quoi en penser, quoi faire de cette constatation un peu morne. « Arrête de faire la gueule et retourne toi, ok ? » Tu ne lui obéis qu’à moitié, affichant toujours cette moue contrariée et tendue alors que tu te tournes vers lui. Tu le fusilles du regard, tu es toujours autant sur tes gardes. Et là, là, il y a cette lueur fragile au fond de ton regard, il y a cette faiblesse qui apparaît soudainement. « Qu’est-ce que tu veux de plus ? » Tel est le coeur du problème, tu ne sais pas quoi lui donner, ce qu’il veut. « Je … Tu … ‘Fin, raaah. » Tu passes une main dans tes mèches sombres devenues trop longues. La colère te quitte subitement, tu t’affaises presque sur toi-même, comme une marionnette à qui on aurait coupé ses fils. « Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant ? » que tu finis par lui demander sombrement. Préférant parler du futur plutôt que tout ces sentiments monstrueux qui peuvent t’habiter.
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Mar 21 Jan 2020 - 18:18
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
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JJ'appréhendais un peu. Ouais, après tout je viens de me faire gueuler dessus comme une sous merde. Je sais qu'elle est en rogne contre moi, que j'ai dit une grosse connerie, que je devrais m'excuser platement et disparaitre à jamais, parce que j'ai pas été cool.
Alors j'ai essayé de m'expliquer quand même. Pour lui montrer que... J'ai pas voulu la blesser. Que j'ai déconné et... qu'elle n’a rien fait de mal... Elle n'est pas comme les autres.
Finalement, elle se retourne vers moi... Toujours en faisant clairement la gueule. Ha... Bah je m'attendais pas à autre chose en même temps.

-Qu’est-ce que tu veux de plus ?

Ce que je veux ?
Au fond, la réponse est si simple, so facile.
Ne plus être Noé.
Si inaccessible...

-Rien. Enfin j'crois. J'ai tout dit. Je pourrai encore blablater, mais le sens était déjà là.

Je souris encore comme un con. Comme pour essayer de lui montrer que tout peut redevenir comme avant, si on essaie. Si on met les choses au clair, si on parle normalement, si on se dit clairement ce qu'on ressent.
Mais bon, ça n'a jamais été vraiment comme ça entre nous. Est-ce que c'est un mal pour autant ? Je ne pense pas, non.
Et pourtant, aujourd'hui ? Peut-être que ça commence à devenir nécessaire.

Finalement, Wil essaie de dire quelque chose, mais ne trouve visiblement pas les mots.

-Je … Tu … ‘Fin, raaah.
-Woh, articule.

Et elle passe une main dans ses cheveux, lessivée d'un coup. Ouais, je la vois. Elle semble capituler, laissant juste la fatigue reprendre le dessus. En même temps... Que dire, dans une telle situation, après avoir explosé comme ça ?
Moi-même je suis à court de mots la, et c'est pas rien.

-Qu’est-ce que tu vas faire, maintenant ?

Ce que je compte faire ? Ha... C'est simple. Parce que bon, je n'ai pas trop le choix en fait.

-Mordred a ma femme et mon fils. Elle m'a dit de la rejoindre pour me les rendre. Mais... Je ne sais pas quoi en penser. Je ne la connais pas et je ne sais pas quel intérêt elle aura à m'aider. Je ne sais même pas si tout ça n'est qu'un piège, ni si je vais vraiment les revoir. Mais, je... je n'ai pas le choix de toute façon.

Ouais... C'est ça qui me tue en fait. Qui me rend si nerveux, si méfiant, si mauvais. L'incertitude, cette grande inconnue... Qui peut tout donner comme tout me bouffer.
Car je n'ai aucune assurance de revoir toute ma famille un jour. J'ai tout à gagner... comme tout à perdre.
Fortuna, si tu es encore avec moi, joue en ma faveur s'il te plait.

Mais bon, il ne vaut mieux pas trop y penser. Ouais, ça va encore me déprimer, et je n'ai pas envie de m'en prendre au Noé de Wil... Je ne veux pas que ça dégénère encore plus. Putain, je suis vraiment tombé bas, hein ?
Je préfère m'intéresser plutôt à elle du coup. Je ne suis plus dans le clan après tout, j'ai perdu toute trace d'elle... Et je n'aurai surement pas de nouvelles d'elle avant un bon moment.
Mais, hé, c'est le chemin que j'ai "choisi" hein...

-Et toi alors ? Parle-moi plutôt de toi. Tu vas faire quoi maintenant ? Tu deviens quoi d'ailleurs ? Ça se passe comment au sein de ta famille ?

Ouais beaucoup de questions.
Parce beaucoup de temps nous séparera encore.





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Dim 26 Jan 2020 - 18:12
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Tu es blessé et en colère. Blessé et en colère, un terrible mélange pour la personne explosive que tu es. Tu ne supportes pas de montrer tes plaies ou tes faiblesses, alors c’est la fureur qui prend le dessus. Tu cries et tu ne t’arrêtes pas, tu rabaisses ton interlocuteur autant que tu le peux pour qu’il se sente aussi mal que toi. Tu ne peux retenir les piques et le venim qui se jettent hors de tes lèvres, qui heurtant la peau un peu trop pâle de l’Écossais. S’il a toujours tenté de faire bonne figure, tu ne doutes pas que tes mots ont un impact sévère sur sa personne. Coeur serré et battant à toute allure contre tes côtes, tu ne parviens pas à interrompre ta tirade violente. La conclusion de ce discours ne se résume qu’à une question désespérée. Qu’est-ce que tu veux de plus ? Parce que tu ne sais plus quoi dire, quoi faire pour prouver ta sincérité et ton attachement. Tu n’as jamais été particulièrement démonstratif, tu n’as jamais su comment exprimer ce que tu ressentais sans avoir l’air d’une gamine égarée, sans te sentir incroyablement ridicule. « Rien. Enfin j'crois. J'ai tout dit. Je pourrai encore blablater, mais le sens était déjà là. » Et il sourit, faisant fuir les mots qui se sont rapidement glissés sur ta langue. Tu ne sais plus quoi dire, réellement, son sourire te coupe le sifflet. Alors tu te confonds en un grognement maladroit et colérique, tu capitules tout simplement. Adieux les mots, adieux la colère. Il n’y a plus qu’un triste sentiment de défaite. « Woh, articule. » Et si des regards pouvaient tuer, Ayden serait en cet instant tombé raide mort sur le matelas probablement un peu trop raide du lit. Dernier éclat d’une colère qui finit par s’évaporer dans un nuage invisible.

(Tu baisses les bras, tu as perdu la bataille.)
(Cette défaite te laisse un goût amer en bouche.)
(Tu détestes ça.)

Tu t’afaises un peu sur toi-même, passant une main un peu molle dans tes mèches sombres. Au lieu de rembarer abruptement l’hôte de la Chance pour sa dernière remarque, tu te contentes de lui demander quels sont ses plans pour le futur. « Mordred a ma femme et mon fils. Elle m'a dit de la rejoindre pour me les rendre. Mais... Je ne sais pas quoi en penser. Je ne la connais pas et je ne sais pas quel intérêt elle aura à m'aider. Je ne sais même pas si tout ça n'est qu'un piège, ni si je vais vraiment les revoir. Mais, je... je n'ai pas le choix de toute façon. » Tu grimaces, signe un peu trouble de ta sympathie. Si tu es en bon terme avec Cassidy, l’hôte de la Révolte, tu as toujours pris grand soin d’éviter le Souvenir lui-même. Des quelques fragments de mémoire que Chaos a pu te transmettre, Mordred n’est pas un Souvenir qu’il faut froisser. Connaissant ton tempérament capricieux et impulsif, tu as jugé qu’il valait mieux éviter de croiser le chemin de la Révolte, tout simplement. Aussi, tu n’as aucun bon conseil à prodiguer à ton aîné quant au Souvenir qui détient sa famille. Tu ne peux que parler à propos de Cassidy. « Tu vas devoir t’armer de courage et de patience, Ayden. C’est le seul conseil que je peux te donner … » commences-tu d’une voix distante et mal assurée. « Je ne connais pas vraiment Mordred … Chaos et moi, on a toujours préféré l’éviter. Chaos m’a dit que la Révolte a toujours été facile à … froisser. Et … enfin, tu nous connais, on a pas la langue dans notre poche. » Tu aurais aimé pouvoir lui dire qu’il y a toujours le choix, qu’il peut trouver une solution aisée à cette situation délicate dans laquelle il se trouve. Ce ne serait, néanmoins, qu’un vilain mensonge. Et tu ne peux lui mentir, cela fait longtemps qu’Ayden n’obtient que ton honnêteté un peu brutale. « Mais si tu fais face à Cassidy, tu peux tenter de la raisonner. Si Cassidy semble froide et dure, elle n’est pas idiote. » C’est le seul conseil soit-disant utile que tu peux lui donner.

(Chaos se sent bien mal à l’aise, à l’intérieur de toi.)
(Il n’apprécie guère ses coups de couteau dans le dos que s’inflige mutuellement ses frères et sœurs.)
(Chaos les aime, tous autant qu’ils sont. Les voir se déchirer ainsi ne fait que le tuer à petit feu.)

La tension s’apaise, le silence vous enveloppe presque tendrement. Tu ne sais que faire de ta petite personne, alors, tu fais quelques pas de recul pour venir t’asseoir sur le rebord de la fenêtre. Tu instaures une distance timide. Pour te préserver de ce qui va suivre, d’un potentiel retournement de situation où la colère et la distance ne seront que tes uniques moyens de défense. Pourtant, quand Ayden vient briser le silence qui s’est étendu entre vous, ce n’est qu’avec chaleur et douceur qu’il s’adresse à toi. « Et toi alors ? Parle-moi plutôt de toi. Tu vas faire quoi maintenant ? Tu deviens quoi d'ailleurs ? Ça se passe comment au sein de ta famille ? » Il te pose cette question comme si vous n’étiez que de vieux amis que les aléas de la vie ont séparés. De vieux amis qui ne se sont jamais réellement quittés, jamais vraiment oubliés. Tu te laisses prendre au jeu, n’ayant plus d’énergie pour la colère ou l’agressivité toute simple dont tu fais pourtant si facilement preuve habituellement. « Par où commencer ? » demandes-tu à personne, dans un soupir lourd. Tu ne sais vraiment pas par où débuter ton récit somme toute relativement fade. Alors, tu entreprends de répondre à ses questions dans l’ordre dans lequel ils les a formulé. « Après m’être assuré que tu ne meurs pas comme un idiot, je vais certainement rentrer à l’Arche comme si de rien n’était. Ne t’en fais pas, notre rencontre restera notre petit secret. » Tu lui adresses un regard appuyé, comme pour le défier de te contredire. « Ce que je deviens, uh ? » Tu ne sais comment dire, comment formuler ton évolution depuis votre dernière rencontre. Trop de choses ont passé, trop de petits riens qui font un énorme tout. Tu passes une main sur ton front, que tu frottes distraitement. Ton regard se perd un peu dans le vide. « Eh bien, il y a eu Édimbourg … » Édimbourg et l’Exorciste que Chaos a tant haït, Édimbourg et tous les changements effectués en toi. Tu ne sais comment l’exprimer, comment lui faire comprendre. Mais, malgré tout, tu essaies, parce que Ayden le mérite. « J’ai changé, beaucoup changé, avoues-tu sur un ton de confidence sombre. Peut-être un peu trop. Toujours est-il que je ne me sens plus vraiment Wilma. Je me sens juste Wil. » La problématique – qui n’est pas réellement un problème en soi – est complexe, difficilement exprimable avec tes mots d’humain. Si Chaos n’offre qu’acceptation et compréhension, tu ne sais pas si ce sera le cas d’Ayden. « Mes sœurs et ma mère ne comprendront pas, donc je ne les vois plus. » Ce n’est pas un problème pour toi, de ne plus les voir. Elles ne comprendront pas, te forceront dans ses robes dont tu as horreur et qui te rendent à présent malade. Tu lèves un regard brillant de fragilité vers l’Écossais. Tu espères tant qu’il comprenne ce que tu veux dire, qu’en observant ton accoutrement aux codes masculins l’illumination se fasse dans son esprit. Tu espères aussi qu’il accepte sans juger, la personne complexe et contradictoire que tu es. Nouveau soupir, nouveau haussement d’épaules. « Je ne sais trop comment dire … je ne sais pas. » Et tu te plonges dans une contemplation fort intéressée du plafond.

(Chaos sait sans savoir.)
(L’évidence lui est flagrante ; tu es le meilleur et le pire de ce que l’espèce humaine a à offrir.)
(Un petit bout de ci, un petit bout de ça.)
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Sam 8 Fév 2020 - 19:14
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Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
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Haha, ça y est je le retrouve, ce regard. Ce regard qui veut dire « ouvre la encore, et je te tue ». Hey, je n’y peux rien si elle n’articule vraiment pas hein, comment je peux deviner ce qu’elle dit ?   Bon, je l’avoue, je la cherche un peu.
Ce regard, elle me le lançait souvent avant, quand je faisais exprès de l’emmerder.
Finalement, notre lien n’est pas mort.

Par contre… Je fais moins le malin lorsqu’elle me fait part de son avis sur Mordred. Enfin, je l’ai déjà rencontrée une fois… Elle voulait me garder sous le coude, pour que je continue de me révolter. C’est ma trahison, mon désir de me révolter, qui a suscité son intérêt envers moi. C’est grâce à ça, qu’elle m’a proposé d’aller sauvé ma famille, de former un pacte.
Est-ce que c’est une bonne chose, par contre ? Si elle avait l’air sincère, je n’oublie pas qu’elle n’a eu aucun scrupule à tuer les saoulards du bar.
Je ne sais toujours pas pourquoi elle veut alimenter mon désir de me révolter.

-Tu vas devoir t’armer de courage et de patience, Ayden. C’est le seul conseil que je peux te donner …

Hé… J’émets un petit rire sans joie. Courage et patience, hein ? Du courage, j’ai du en faire preuve plus d’une fois. Sans courage, je n’aurai jamais pu faire face à ma famille Noé, je n’aurai jamais pu les trahir et les affronter.
Patience ? Après avoir vu ma ville bruler, après m’être séparé de ma famille, après avoir vu ma fille se faire enlever ? Beaucoup moins…

-Je ne connais pas vraiment Mordred … Chaos et moi, on a toujours préféré l’éviter. Chaos m’a dit que la Révolte a toujours été facile à … froisser. Et … enfin, tu nous connais, on a pas la langue dans notre poche.
-Ouais ça je le sais haha.

Surtout avec moi. Mais, hé, ça m’amuse.

-Mais si tu fais face à Cassidy, tu peux tenter de la raisonner. Si Cassidy semble froide et dure, elle n’est pas idiote.

Cassidy, hein. La mauvaise perdante… Ouais fin pour moi, c’est une femme qui ne supporte juste pas la défaite, et très cupide. Je peux essayer de la raisonner, de lui faire confiance -ouais nan, là on m’en demande trop. J’espère juste qu’elle ne prendra pas tout ça pour un jeu.
Et qu’elle ne fera donc pas tout pour gagner.
Quel dommage ça serait, car aux jeux, je ne connais pas la défaite.

-Ouais… J’essaierai ça.

J’essaierai, ouais. Pas le choix, de toute façon, hein ? Qu’est ce qu’il me reste d’autre ?
Marche, ou crève.

Et puis, finalement, comme pour passer à un sujet plus léger, comme pour oublier ce qui s’est passé, ou plutôt, comme pour essayer de retrouver le temps passé, je lui demande ce qu’elle devient. Ce qu’elle fera, ce qu’elle a fait. Parce que, on ne va pas se mentir. On s’est croisés par chance, mais quand sera la prochaine fois qu’on se recroisera ?
Hé, si on s’est croisés par Chance… J’imagine que je n’aurai qu’à demander un petit coup de pouce de Dame Fortune.

- ar où commencer ? Après m’être assuré que tu ne meurs pas comme un idiot, je vais certainement rentrer à l’Arche comme si de rien n’était. Ne t’en fais pas, notre rencontre restera notre petit secret.

Et puis elle me lance un regard appuyé. Auquel je réponds par un petit sourire.
Ouais, je n’en doute pas. Je n’en doute plus.

-Merci Doc.

Et puis elle passe une main sur son front, comme dépassée, comme si elle cherchait ses mots, comme si elle essayait de retracer tout ce qui s’était passé. Parce que visiblement, il a l’air de s’en être passé, des choses.
Normal… Lorsqu’on est un Noé, lorsqu’on est envoyé en mission fréquemment, lorsqu’on a deux familles, deux vies, deux visages à gérer, les choses se passent si rapidement…
Bizarre, venant de la part d’un « immortel ».

-Eh bien, il y a eu Édimbourg …

Édimbourg.
Ma ville, qui n’est plus.
Édimbourg.
Ma fille, qui n’est plus là non plus.
Je sens un nouveau nœud se former au creux de mon estomac. Je le ravale, ne laissant pas la détresse et la haine reprendre le dessus.
Je dois me reprendre.

-J’ai changé, beaucoup changé. Peut-être un peu trop. Toujours est-il que je ne me sens plus vraiment Wilma. Je me sens juste Wil. Mes sœurs et ma mère ne comprendront pas, donc je ne les vois plus.

Des choses que sa famille ne comprend pas ?
Et elle se tourne vers moi. Et elle me lance un étrange regard.
Comme si elle voulait que je comprenne.
Alors, je vais comprendre, Doc.

Je penche légèrement la tête, l’observant. Ouais, j’avais remarqué dès le début, mais je ne m’en étais pas vraiment formalisé -et puis, clairement, je n’avais pas la tête à ça. Son style vestimentaire, sa coiffure, c’est masculin. Et puis, le fait qu’elle se sente plus « Wil » que « Wilma » vient l’affirmer.
Se sentir plus homme que femme, femme que homme, être Wil.
Ou tout simplement Doc.

-Je ne sais trop comment dire … je ne sais pas.

Je hausse légèrement les épaules.

-Pas besoin de l’expliquer alors.

Nan, pas besoin. Je ne prétends pas tout comprendre. Nan, c’est surement beaucoup plus complexe que ce que j’imagine. De toute façon, on ne peut jamais vraiment savoir ce que ça fait sans le vivre.
Mais de toute façon, ce n’est pas un problème.
Wilma, Wil, Doc. Noé, civile, Noé.
C’est une personne.

-Ouais, c’est vrai que tu portes des fringues de mec. Faut que tu revoies la taille par contre, ta chemise est un peu trop large.

Ouais, j’suis vraiment la dernière personne qui peut parler de mode, en général je ne me foule pas, et c’est Virginia qui me fait souvent la remarque. Wah, j’ai l’impression d’être ma femme, là.

-Tu sais, je ne suis pas forcément la bonne personne à donner des conseils. Certains disent que je suis un mauvais père, parce que je dis à mes gosses de faire et d’être ce qu’ils veulent -sauf si bien sur ils se mettent à faire de vraies conneries. C’est pareil pour toi Wil, tu fais ce que tu veux.

Qui se permet de juger quelqu’un pour lui dire comment il devrait être. Bah, je suis sans doute trop laxiste, même pour un prof, on me l’a déjà dit. Mais, hé, c’est ce que je suis.

-Wilma ou Wil, Noé ou humaine, tu sais, je te l’ai déjà dit. Pour moi, tu restes la même personne. Et puis, se perdre, changer, c’est normal à ton âge. Ça évite de finir en vieux con comme moi !

Et je me mets à rire.
Vieux con, ouais.
Mais, hé, avant tout ça, le vieux con était heureux. Et c’est tout ce qui comptait pour le vieux con.





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Dim 23 Fév 2020 - 15:34
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Tu as le palpitant bien lourd, caché derrière tes côtes. L’incertitude te tiraille les entrailles, pèse bien lourd dans le silence qui s’étend entre toi et l’Écossais. Tes révélations ont un certain goût de regret, de oh god, I shouldn’t have said that. S’il n’a jamais fait preuve d’autre chose que de bienveillance à ton égard, de bienveillance et d’affection, rien ne te dit qu’Ayden ne se montrera pas aussi ouvert d’esprit que ce que tu espères. Peut-être qu’il ne comprendra pas et ne cherchera pas à comprendre, qu’il trouvera juste ton ressentit fort idiot et qu’il ne manquera pas de te le dire. Car Ayden est ainsi fait ; honnête, un peu abrupt par moment. Tu as toujours apprécié cela chez lui. Il n’y a jamais eu, avec lui, de place pour les suppositions hésitantes et dévorantes. Tu n’as jamais eu besoin d’hésiter avec Ayden, jamais eu besoin de prendre des pincettes. Cette situation toute nouvelle te rend hésitant comme jamais tu ne l’as été. Tu avances à taton, pour finalement presque te rétracter. Je ne sais pas trop comment dire … je ne sais pas que tu finis par avouer, comme le gosse perdu que tu es. Tu es paumé, tu ne sais plus où est le Nord, où est le Sud. La situation t’est désagréable, toi qui as l’habitude de dominer les conversations que tu mènes d’une main de maître … Tu perds pieds, tu ne sais que faire et que dire de plus. Comment lui faire accepter cette différence pas si criante que ça, comment lui faire comprendre que ça ne change en rien la personne que tu es dans le fond. Tu es toujours Wil, tu es toujours Doc. Rien n’a vraiment changé, tu as juste ouvert les yeux sur ce qui était déjà présent et sur ce que tu tentais de recouvrir avec ton déni.

(La peur du rejet te donne presque envie de pleurer.)
(Et si Ayden n’acceptait pas ?)
(Tu te refuses de pleurer devant lui. Plutôt crever.)

« Pas besoin de l’expliquer alors. » Il n’y a pas la moindre trace de dégoût dans sa voix, mais tu n’oses espérer l’acceptation inconditionnelle que tu désires pourtant si fort. Tu poses un regard curieux, un brin méfiant sur sa personne. Est-ce qu’il veut juste changer de sujet ? Ou veut-il juste te faire comprendre qu’il accepte celui – parfois celle – que tu es tel quel ? Tu n’en sais rien. Prudent, tu retiens ton souffle pour le laisser poursuivre, pour savoir sur quel pied danser avec l’hôte de la Chance. « Ouais, c’est vrai que tu portes des fringues de mec. Faut que tu revoies la taille par contre, ta chemise est un peu trop large. » C’est un sourire timide qui vient fleurir au bas de ton visage, un sourire que tu ne parviens pas à réprimer. Tes mains viennent effleurer – presque timidement – les pans un peu trop large de ta chemise. Tu dessines distraitement le contour des boutons de celle-ci. « Cette chemise appartenait à mon père. » dis-tu dans un souffle. Tu ne peux décemment pas aller tes chemises toi-même, le regard des autres sur ta personne serait bien trop difficilement supportable. Alors tu fais avec ce que tu as sous la main. Tu as récupérer les vieux habits de ton père, tu les as caché dans ta chambre, dans l’Arche. Et tu les as longtemps observé, curieux et incertain, avant d’enfiler une première chemise, puis un pantalon. Cachées sont les formes qui te mettent tant mal à l’aise. Loin de tes yeux, loin de ton esprit. « Tu sais, je ne suis pas forcément la bonne personne à donner des conseils. Certains disent que je suis un mauvais père, parce que je dis à mes gosses de faire et d’être ce qu’ils veulent – sauf si bien sur ils se mettent à faire de vraies conneries. C’est pareil pour toi Wil, tu fais ce que tu veux. » Oh, l’acceptation tant désirée est là ; tu peux la toucher du bout des doigts.

(C’est l’émotion qui t’étouffe soudainement ; t’as le coeur qui palpite si fort et un nœud qui se forme dans ta gorge.)
(Tu es totalement démuni face à l’affection sincère de l’Écossais.)
(Face à l’acceptation si voulue.)

« Wilma ou Wil, Noé ou humaine, tu sais, je te l’ai déjà dit. Pour moi, tu restes la même personne. Et puis, se perdre, changer, c’est normal à ton âge. Ça évite de finir en vieux con comme moi ! » Et alors qu’il part dans un rire riche, tu sens les larmes qui te montent aux yeux. Tu ne parviens pas à les ravaler, à les cacher derrière tes paupières. Tu renifles dans un effort vain de ravaler les traitresses. Finalement, tu vas t’asseoir à ses côtés, posant ta tête sur son épaule afin de cacher l’émotion qui t’étreint subitement. Tes mèches sombres, celle qui refusent d’être retenues dans ton petit chignon négligé, tombent sur ton visage en un rideau tout fin. « T’es con. Pourquoi tu ris ? » Ta voix est rauque. Bien trop rauque. Mais tu fais comme si de rien n’était. Et tu ne sais que dire de plus. Que faire de plus. Tu es si reconnaissant que tu étouffes.

Et là, au fond de toi, serait-ce une once de bonheur ?
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Ven 28 Fév 2020 - 19:55
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Franchement ? C'est vrai que je ne comprends pas tout. Après tout, je ne suis pas dans la tête de Doc, hein. Mais voilà, pas besoin d'être dans sa tête, en fait. Doc c'est... Doc. Pour moi c'est aussi simple. J’en ai vraiment eu la preuve, maintenant qu'elle est là toujours fidèle à elle-même, alors que j'ai trahi notre clan. Ouais j’ai été con, mais je la crois, j’ai confiance maintenant. J’en ai eu la preuve.
Et puis, on peut dire que je suis con ou simplet, mais, hé, je suis plutôt du genre à laisser les gens faire ce qu'ils veulent de leur vie. Sauf s'ils font des conneries -une connerie comme celle que j'ai faite par exemple.
Si seulement chacun nous laissait faire ce qu’on veut, alors pas besoin de guerre, pas vrai -non en fait ce serait surement tout le contraire, hein...

Et puis à mon grand étonnement, Wil se met à renifler... Hein ? Ses yeux, elle... pleure ? Qu'est-ce que j'ai dit pour ça ? La dernière fois que je l'ai vue pleurer c'était... A cette époque, lorsqu'elle venait de perdre son Noé -enfin, c'est ce qu'on croyait- et qu'elle avait peur de se retrouver seule... Et même à ce moment-là, elle retenait ses larmes et les cachaient derrière son sarcasme.
Mais en fait, je réalise que... Ce ne sont pas des larmes de tristesse. Nan elle semble... Soulagée ? Heureuse ? Je ne sais pas trop mais ce n’est pas triste en tout cas.
Elle se rapproche alors de moi, et vient s’assoir à mes côtés. Et puis elle enfouit sa tête dans mon épaule, cachant les larmes qui coulent surement, finalement.

-T’es con. Pourquoi tu ris ?

Et je ris, encore, ne pouvant m’en empêcher. Je sais que je ne devrais pas. Je ne me moque pas d'elle ou de sa décision après tout.
Enfin si, je me moque d'elle. Parce qu'elle ne devrait pas avoir aussi peur de m’avouer ça. Tout comme elle m’a incendié, parce que je n'aurai pas du avoir peur de la revoir en tant que Noé.
Con ? Ouais. Mais on l’est tous les d'eux.

-Toi aussi. Pourquoi tu pleures ?

Qu'est-ce qu'on est cons, ouais.
A s’énerver, a s’inquiéter, pour rien.
Alors qu’au fond, malgré les camps qui changent, malgré les apparences qui changent, on reste nous-même -et moi, moi aussi ? Est-ce que je suis bel et bien resté le même Ayden, ou est-ce que je le suis juste momentanément grâce à Wil ? Non je sens que je ne le suis plus. Mais malgré tout…
Merci, Wil.






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Sam 7 Mar 2020 - 23:29
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Visage caché contre l’épaule de l’Écossais, il t’est bien difficile d’identifier l’émotion qui t’étouffe presque. Ça fait gonfler ton coeur, ça te remonte le long de la gorge et ça te donne envie de dire des choses. Des choses pour lesquelles tu ne trouves pas le mot, que tu ne parviens pas à exprimer de manière intelligible. Tu es soulagé – oh si soulagé – qu’Ayden t’accepte comme tu es. Pour une fois, tu bénis sa tendance à ne pas trop se poser de questions. Tu n’aurais pas été capable de répondre à ses nombreuses interrogations ; toi-même tu ne comprends pas totalement ce qui se passe en ton for intérieur. Tu ne peux que te laisser porter par le flot de tes envies et de tes humeurs, tu ne peux que prendre les choses comme elles viennent. Tu ne comprends pas. Mais as-tu seulement besoin de comprendre ? Ne t’est-il pas suffisant de juste être ? En cet instant précis, avec ton premier véritable ami, tu ne peux qu’être satisfait de ta situation. L’acceptation d’Ayden est un trésor que tu n’étais pas sûr de pouvoir posséder. Et maintenant que tu l’as, que tu la tiens bien fort entre tes doigts crispés, il n’y a que cette étrange sensation de calme. Tu n’es pas famillier avec cette paix intérieure. Où est passée la tempête qui t’anime habituellement ? Où sont partis les nuages et le tonnerre ? Tu ne saurais le dire. Tu n’as pas nécessairement envie de le savoir non plus. En cet instant, tu aspires simplement à profiter de ce moment de tranquilité. Avant de reprendre la route. Avant de reprendre la bataille. Car tu n’es rien, Wil, si tu n’es pas un combattant assidu. Une brebis galeuse, mais une brebis qui écoute malgré tout son berger.

(À moitié révolté, à moitié obéissant. Drôle d’entre deux que toi et Chaos aviez trouvé.)
(On écoute sans réellement écouter. On se rebiffe sans vraiment se rebiffer.)
(Tu es celui qui lutte éternellement. La bagarre, ça te connaît.)

Ses éclats de rire finissent par se fâner. Tu ne sais pas pourquoi il rit, pourquoi la situation lui semble si amusante. À ta réponse – et ta tendre insulte – Ayden répond sans grande originalité. « Toi aussi. Pourquoi tu pleures ? » Tu renifles bruyamment, puis tu essuies le coin de tes yeux avec la manche de ta chemise. Quand tu es certain que seuls tes paupières rougies par les larmes seront les témoins de ton émoi, tu te redresses doucement, tournant la tête vers ton interlocuteur. « Nah … Moi, pleurer ? Jamais de la vie ! » Tu lui adresses un sourire entendu, un de ceux qui sous-entendent qu’il doit tenir le secret. Que ce qui s’est passé dans cette chambre ne quittera pas le confinement des quatre murs. Ton coeur bat tout doucement dans ta poitrine, apaisé. [color:4215=916980]« Je devrais y aller. » finis-tu par dire, après quelques secondes de silence. Tu n’en as pas vraiment envie, mais tu ne peux pas réellement t’éterniser comme tu le souhaiterais. Tu ne veux pas risquer d’attirer l’attention en restant trop longtemps au même endroit, toi qui a pour habitude de trainer ici et là sans jamais vraiment t’arrêter. Tu te lèves du lit, dos à présent tourné à ton ami. « Tu peux garder la chambre quelques jours encore, je déposerai l’argent nécessaire en partant. » lui offres-tu généreusement. Incapable de poser des mots sur les sentiments qui t’habitent, tu ne peux que montrer ce que tu ressens. Tu tournes vers lui une dernière fois. « Bon bah … c’était sympa de te voir. » dis-tu maladroitement, ne sachant trop quels mots employer. Que dire pour faire de cet au revoir un moment agréable, mais pas triste. « Prends soin de toi, uh … La prochaine fois qu’on se croise, t’as intérêt à avoir meilleure mine. » souffles-tu tout bas, comme une confession. Puis, tu fourres tes mains dans tes poches, tu recules doucement vers la porte de la chambre. « À la prochaine, Ayden. Et bon courage, avec Mordred. » Et sur ces quelques mots incertains et malhabiles, tu sors de la petite chambre. Arrivé en bas, tu sors quelques pièces de monnaie que tu donnes à l’aubergiste sans sourciller, réservant la chambre pour ton ami comme tu l’avais promis.
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