D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
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Dim 15 Déc - 15:09
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i'm blinded by the lights

the city's cold and empty, no one's around to judge me

Tu es pressée. Terriblement pressée. Tu cours presque à travers les couloirs de l’Arche, parcourant ceux-ci aussi rapidement que tu le peux sans réellement courir. Les pans de ta longue jupe sombre battent l’air autour de toi, tes longues mèches noires voletant derrière toi. Tu as presque l’air d’une folle, à te presser ainsi pour une raison que tu es la seule à connaître. Tu croises quelques uns de tes frères et sœurs, que tu salues très rapidement d’un hochement de tête ou d’un mouvement de la main. Tu ne perds pas de temps, tu files à travers l’Arche comme de l’eau entre les rochers formant le lit d’une rivière. Tu es agitée, tu ne tiens pas en place. Tu ne saurais trop expliquer pourquoi ou comment, quelles sont les raisons d’un tel comportement ; tu sais juste que tu t’es levée ainsi, impatiente et impulsive. Alors tu te laisses porter par cet enthousiasme qui t’est si peu caractéristique, passant un des nombreux portails ouverts par Road pour te rendre à Berlin. Vêtue de ta jupe la plus chic, de ton plus beau chemisier et ayant chaussé tes bottines neuves, tu fais de ton mieux pour faire bonne impression. Il est rare que tu te rendes en ville lorsque tu es en Allemagne, tu restes bien souvent sur les terres de Basse-Saxe qui t’ont vue naître. Mais voilà, aujourd’hui tu es de sortie en ville, tu viens voir quelqu’un. Adelheid. Tu viens voir Adelheid. Tu ne sais pas trop ce qui te motive, ce qui te pousse à chercher sa compagnie si ce n’est cette triste énergie nerveuse qui te bouffe les entrailles. Tu ne peux résister à ce murmure infatiguable à l’intérieur de toi qui t’intime de bouger, vas-y Wil, fonce. Pour aller où, pour faire quoi, tu n’en sais trop rien ; tu veux juste voir Adelheid, Chaos désire la compagnie de Poena et tu ne peux résister.

(Tu n’as pas vraiment envie d’y résister non plus. Tu n’es pas d’humeur à rester seule.)
(L’ombre d’Édimbourg te hante encore, cela fait quelques jours à peine que tu t’en es échappée.)
(Il te semble encore parfois ressentir la douleur de l’Innocence qui te déchire la chair, la rage de vaincre la Porteuse d’Innocence qui te brûle l’estomac.)

Tu te répètes intérieurement l’adresse à laquelle tu trouveras ta soeur, repassant le fil de ses instructions dans ton esprit. La demeure von Rosenwald ne tarde pas à se dessiner à l’horizon, tu peux la voir sans mal. Et c’est avec un pas mesuré que tu t’approches de la bâtisse, que tu gravis les quelques marches qui mènent jusqu’à la porte d’entrée. Tu passes tes mains sur les pans de ta jupe, autour de ta taille, t’assurant qu’aucun pli malvenu ne s’y trouve. Puis, avec autant d’assurance que tu es capable d’avoir, tu toques trois coups secs et fermes sur le lourd panneau en bois. Une domestique ne tarde pas à t’ouvrir la porte, te saluant bien poliment avant de demander ce que tu venais faire là. Tu te fais jeune femme douceureuse, un peu trop mielleuse, mais assurée. Tu te présentes en un allemand fluide et emrpeint de cet accent qui indique que tu n’es pas de la ville. Tu réclames doucement de voir la jeune fille, Adelheid. Poena, souffle impatiemment Chaos à l’intérieur de ton être. Poena, réclame-t-il avec autorité. La domestique te laisse entrer, t’invitant à la suivre. Tu t’éxécutes sans dire un mot. Bientôt, la voilà qui toque à une porte. Et la voix de ta sœur te parvient, vous donnant l’autorisation d’entrer. Ta guide ouvre la porte, te laisse entrer, puis te présente poliment. Et, pour finir, elle s’en va discrètement, te laissant en face à face avec l’hôte du Châtiment. « Adelheid. » fais-tu pour la saluer, un rictus réjoui étirant le coin de tes lèvres. Tu t’approches d’elle et du bureau derrière lequel elle est assise, choisissant de te percher sur un des fauteuils qui lui fait face. Tu t’avachis sur celui-ci, comme une reine. « Ça fait quelques jours que je te cherche, heureusement que je suis tombée sur un Akuma pour me dire où tu te cachais. » Un clin d’oeil complice et ton index droit qui fait tourner l’une de tes mèches sombres, tu te fais sœur sarcastique, mais soucieuse.
adelheid von rosenwald hello sister
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Jeu 9 Jan - 18:06
Adelheid von Rosenwald
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pjdialog : Adelheid règne en #c9abc3.
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aliaspj : lilium candidum
pjpersonality : Il est compliqué, si compliqué de résumer Adelheid en quelques mots. Lorsqu’il est demandé à ses proches de la décrire, de la résumer, il est impossible de les arrêter. Elle est si complexe que certaines personnes ont passé des heures à réfléchir sur sa personnalité pour savoir qui elle est réellement. Personne ne peut savoir, au fond. Sur son passage, elle ne laisse personne indifférent. Chacun a son avis personnel sur Addie. Pourtant, est-ce-que quelqu’un la connait réellement ? Bien sûr, certains ont des indices sur sa personnalité, sa famille notamment, mais la connaissent-ils pour autant ? Ce n’est pas sûr.
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proud people breed sad sorrows for themselves Edith

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Apôtre de Noé

Adelheid von Rosenwald


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La tragédie d'Edimbourg était dans tous les esprits ; celle-ci encore fraîche, de quelques jours. Finalement, les journaux commencèrent à en parler. Tant de morts, tant de destruction en l'espèce de quelques heures seulement. Évidemment, la scène internationale en parla ; chaque dirigeant devait savoir la marche à suivre par rapport à cela. Adelheid se demandait bien comment la reine d'Angleterre allait agir, par exemple. Edimbourg était une ville très forte, capitale du pays ; et celui-ci est fragilisé. Les réunions s'enchainaient au palais impérial, l'Empereur voulait des conseils sur la marche à suivre. Déclencher une guerre ? Malgré la fragilisation du pays, ce n'était pas envisageable. La France était sur leur chemin, sans compter l'Angleterre et les nations du nord de la France.

Un mouvement suicidaire.

Et en plus de toutes ses longues réunions, Adelheid se rendait à Potsdam, quand elle le pouvait. Elle devait s'occuper de Saphira, comme elle se l'était promis, comme elle le lui avait promis. Ainsi, entre ses visites à l'exorciste et ses réunions, la jeune femme ne dormait pas beaucoup. Elle avait l'habitude, mais son esprit travaillait encore plus que d'habitude. Elle prenait quelques pauses, avec une bonne tasse de thé ou un bon verre de vin.

C'était d'ailleurs avec un bon verre de vin qu'elle travaillait à son bureau, ce jour-là. Des documents étaient empilés sur son bureau, certains qu'elle n'avait pas pu lire la veille et ceux du jour. Elle haïssait profondément être en retard dans sa paperasse. Adelheid était une femme organisée, qui ne se laissait pas submerger par les documents ; en temps normal. Dorothea allait et venait dans son bureau, vérifiant l'état de sa soeur, prévenant ses frères de son avancée. Elle prenait parfois quelques documents donnés par sa jeune soeur pour les confier à son frère aîné. Parfois, c'était elle qui préparait le thé de sa soeur ; elle souhaitait être là pour elle, même si la cadette semblait avoir de plus en plus de secrets en ce moment.

Il y avait du bruit dans le couloir. Des bruits de pas, semblant se diriger vers elle. Poena semblait s'agiter, légèrement. Ainsi, un de ses frères ou une de ses soeurs venaient la voir. Soit, cela lui ferait du bien. Quelqu'un toqua à la porte, très certainement une domestique devant annoncer la présence de l'invité(e). Adelheid n'attendit pas et donna l'autorisation à la domestique d'entrer, ainsi qu'à son invité(e). La jeune femme se leva, joignant ses mains alors que la domestique introduit sa soeur.

Wil.
Ainsi que Chaos.
N'oublie pas Chaos, Adelheid.


Comment pourrait-elle l'oublier ? Quelle question. La domestique ne s'attarda pas et laissa les deux soeurs seules. Un doux sourire trôna sur les lèvres du Châtiment en voyant sa soeur s'approcher d'elle et s'avachir sur un des fauteuils. La jeune femme s'approcha de sa soeur, se penchant vers elle pour doucement embrasser sa joue avant de retourner à sa place ; devant son bureau. Si Adelheid souhaitait vraiment se cacher, Wil ne l'aurait pas trouvé. Mais elle était contente de sa visite, une bouffée d'air frais dans son travail.

« Oh, vraiment ? Suis-je si compliquée à trouver ? »

Elle sourit en coin, prenant un nouveau document pour l'étudier, tout en regardant sa soeur du coin de l'oeil.

« Que me vaux cette visite, Wil ? Je te manquais ? »

Joueuse.

« Souhaites-tu un rafraichissement peut-être ? J'ai une bouteille de vin juste là, sinon je demanderai à ce qu'on t'apporte ce que tu souhaites. »

Sur un plateau d'argent, toujours, chère soeur. Adelheid attrapa de quoi écrire et tout en jetant des regards à sa soeur, nota quelques phrases dans le coin du document. Le travail n'attendait pas, malheureusement.





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Dim 26 Jan - 18:07
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« Oh, vraiment ? Suis-je si compliquée à trouver ? » Tu te retiens de plaquer une main inquisitrice sur ta joue, là, à l’endroit où ta sœur vient tout juste de déposer un baiser. Réflexe enfantin qu’il te faut réprimer, désir puéril de conserver jalousement la chaleur et le bien-être prodigué par un geste si simple et pourtant si apprécié. Tes mains se crispent discrètement sur les accoudoirs de la chaise que tu occupes, empêchant tes bras de s’élancer dans la direction tant désirée de ton visage. Tu restes une statue indigne, synonyme d’une paresse et d’une pudeur sans pareille. Les élans sentimentaux ne sont pas à ton goût, ne l’ont jamais été. Alors, pour toute réponse à ses interrogations taquines, tu lances un sourire trop plein de dents à cette sœur que tu n’aurais jamais imaginé avoir il y a quelques années de cela. Tu hoches nonchalamment des épaules, te donnant un drôle d’air négligé, toute avachie que tu es. « Nah, commences-tu dans un souffle rauque, un peu fatigué, Je m’ennuyais, alors j’ai pris tout mon temps pour venir te trouver. » Ce que tu ne lui dis pas, c’est que c’est la douleur accablante à ton épaule meurtrie t’a fait trainer le pas, t’a presque rendue malade. Tu as grossièrement maudit Chaos et son incapacité à réfléchir plus de quelques secondes sur le champs de bataille : pourquoi diable a-t-il provoqué l’Exorciste ainsi ? Alors que l’Innocence avait pris la forme d’une épée. Ça, tu ne le lui diras pas. Tu garderas pour toi la haine, la douleur et la colère d’Édimbourg. Tu garderas toutes ces petites choses empoisonnées à l’intérieur de ton être, loin des belles figures d’Adelheid et Poena. Loin de cette atmosphère détendue que tu t’efforces de préserver. Alors tu souris de toutes tes jolies dents – blanches, cette fois-ci – et tu fais de ton mieux pour ne pas montrer ta faiblesse.

(Et c’est Chaos qui te pousse à lui dire, à mettre des mots sur ce que tu ressens.)
(Tes lèvres pincées restent immobiles.)
(Il ne gagnera pas.)

Incapable de te tenir droite, même en ce jour, tu bénis l’assise plus que souple du fauteuil qu’a choisit ta sœur pour orner son bureau. Ton épaule mise à mal t’en remercie, ta dignité meurtrie aussi. « Que me vaux cette visite, Wil ? Je te manquais ? » L’humeur enjouée de ta compagne est contagieuse ; ton sourire s’élargit pour s’adoucir, les traits de ton visage se font moins sévères. Tu poses un regard attendri sur cette sœur un peu distante, mais pas tant que cela. Elle griffonne sur ses papiers, des mots que tu ne peux, ni n’a l’envie, de lire. « La compagnie des Akumas devient vite lassante, commences-tu comme pour excuser ton impulsif désir de la voir. Elle sait le peu d’estime que tu as pour les machines du Comte et tu ne doutes pas que l’excuse passera à merveille. Et tu sais que je n’apprécies que peu de nos frères et sœurs … D’eux tous, tu dois être l’une de mes favorites. » Pour ne pas dire la favorite. Cela serait terriblement sous-estimé l’estime et l’affection que tu portes à Ada et, de temps à autres, Lena. Tu t’éclaircis rapidement la gorge suite à cette déclaration un peu trop émouvante à ton goût, ton regard se faisant fuyant. Le palpitant s’affole contre tes côtes, manque quelques battements. Avec le recul, tu blâmeras Chaos pour cet instant de faiblesse, tu le blâmeras de toute ton âme et tu refuseras catégoriquement d’endosser la moindre responsabilité. « Souhaites-tu un rafraichissement peut-être ? J'ai une bouteille de vin juste là, sinon je demanderai à ce qu'on t'apporte ce que tu souhaites. » La question de ta compatriote allemande est salutaire. Une distraction bienvenue sur laquelle tu ne manques pas de te jeter. « Du vin fera amplement l’affaire, ne t’en fais pas. » Tu ne bois que rarement, n’ayant jamais véritablement d’occasion pour cela. Mais les quelques fois où tu t’es essayée à l’alcool, c’est le vin qui a toujours eu ta préférance. Un bon verre de ce brevage ne te fera certainement pas de mal … D’un œil curieux, tu observes ta sœur qui continue de griffonner sur son bout de papier. « Qu’est-ce que tu écris ainsi ? » lui demandes-tu abruptement. Ton regard ne quitte pas sa main qui écrit, trace des lignes sur le papier.
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Mer 12 Fév - 14:37
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Adelheid von Rosenwald


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Revenant à sa place, à son bureau, Adelheid ne pouvait réprimer son sourire. Elle appréciait le temps qu'elle passait avec Wil, elle aimait tant sa famille et Wil faisait parti des personnes qu'elle appréciait le plus, dans cette famille de coeur. Elle taquinait, comme à son habitude. C'était comme ça qu'elle agissait avec ses proches. Loin de son attitude fière et détachée, comme celle qu'elle arborait lors des réunions du conseil de l'empereur. Wil lui confia qu'iel s'ennuyait, qu'iel avait pris tout son temps pour la trouver. Adelheid ne put réprimer son sourire. Ça lui allait. Qu'iel vienne la voir parce qu'iel s'ennuyait. Cela lui allait amplement, cela lui permettait de voir Wil.

« Ça me fait plaisir que tu sois venu me voir, en tout cas. Tu peux passer quand tu veux, ta compagnie sera toujours la bienvenue. »

Elle reporta son attention sur le papier qu'elle avait entre les mains, le parcourant sérieusement, ne voulant pas apposer sa signature sur n'importe quoi. Wil se mettait à l'aise sur le fauteuil, iel avait raison en même temps. Adelheid veillait à avoir des meubles confortables, elle se reposait dans ce même fauteuil lorsqu'elle était fatiguée. Elle ne dormait que très peu, la nuit. Ses obligations se finissaient toujours tard et elle devait reprendre tôt le lendemain. Elle ne se plaignait aucunement, elle avait choisi cette vie. Si elle le souhaitait, elle pouvait tout lâcher, tout laisser tomber, mais elle ne le voulait pas. Elle n'était pas arrivée si haut pour tout abandonner. Elle ne donnerait pas non plus cette satisfaction à Viktoria, qui devait la maudire de là où elle était.

Wil la fit sortir de ses pensées, lui disant que la compagnie des akumas devenait lassante. Adelheid connaissait bien Wil, elle pensait penser cela du moins. Elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup d'estime pour les akumas, comme elle savait que Wil n'appréciait que peu de Noés. D'ailleurs, iel lui confia qu'elle devait être une de ses favorites, ce à quoi le châtiment sourit, flattée.

« Cela me va droit au coeur, Wil. »

Tout comme au coeur de Poena.

Wil accepta un verre de vin, ce à quoi Adelheid réagit en se levant pour attraper un verre et la bouteille, posant le tout juste devant Wil, servant sa soeur habilement pour qu'iel puisse se désaltérer. Le châtiment en profita également pour remplir son propre verre, presque vide. Lorsqu'elle termina son entreprise, Wil lui demanda ce qu'elle écrivait. Elle se rassit sur sa chaise, signant le papier qu'elle avait dans les mains avant de le mettre dans une boîte, à sa gauche.

« Eh bien, ce sont des papiers en rapport avec ma fonction. Je dois lire et signer divers rapports, écrire des lettres pour en demander d'autres, pour demander certaines expertises. J'ai le droit à des rapports tous les jours sur les différents évènements qui se sont passés dans tout le pays, sur divers sujets, et j'en prends des notes pour mes réunions avec l'Empereur et le Chancelier. »

Elle prit une pause, relevant les yeux vers Wil.

« Très barbant, je le conçois. »

Pour la plupart des gens oui. Mais pour Adelheid, pas spécialement. Elle était curieuse et elle devait avoir toutes les armes nécessaires pour conseiller au mieux l'empereur et le chancelier. Après tout, c'était son travail. Elle attrapa finalement son propre verre, le tendant pour trinquer avec sa soeur.

« À ta santé, Wil. »

Dit-elle, avec son sourire doux, sa signature pouvait-on dire.




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Dim 23 Fév - 15:33
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i'm blinded by the lights

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Tu aurais pu t’endormir aisément, tant le fauteuil que tu considères comme tien à présent est confortable. Mais ce serait là manquer de respect à ta charmante sœur. Tu sais qu’Adelheid ne t’en tiendrait pas rigueur, qu’elle te laisserait ronfler doucement sur le fauteuil si tu te laissais aller. Adelheid est trop douce et aimante, Adelheid est ce que tu considères comme la sœur parfaite. La sœur parfaite que tu ne mérites vraiment pas, mais que tu as malgré tout obtenu. Tu es terriblement chanceuse, Wil. Et tu uses et abuses bien trop souvent de cette chance, tu le sais. Alors, discrètement, l’air de rien, tu fais de ton mieux pour lui faire parvenir toute cette affection et ce respect que tu lui portes. Tu fais de ton mieux même si la tâche ne t’est pas aisée. Aussi pudique que maladroite, exprimer ce que tu ressens ne t’a jamais été facile. Mais, encore une fois, Adelheid est douce, patiente. Tu ne sais pas bien ce que tu as fait pour mériter sa présence dans ta vie, mais tu ne vas pas t’en plaindre. C’est à demi-mots que tu lui avoues que tu es venue la voir pour tromper l’ennui, que tu as décidé de lui rendre visite juste parce que tu en avais envie. Cet avoeux pèse bien lourd sur ta langue, comme une déclaration solennelle d’un amour profond. Ton coeur bat la chamade contre tes côtes, tu n’en laisses rien paraître. « Ça me fait plaisir que tu sois venu me voir, en tout cas. Tu peux passer quand tu veux, ta compagnie sera toujours la bienvenue. » Addie ne te voit pas rougir, alors qu’elle porte à nouveau son attention sur les bouts de papier disposés sur son bureau. Instinctivement, tu passes une main sur le bas de ton visage pour tenter de dissimuler les couleurs de celui-ci.

(Tu n’es qu’une gamine paumée, quand il est question de sentiments.)
(Ça t’horripile, parce que tu aimerais être aussi digne et libérée que ta sœur.)
(T’es vraiment qu’une sale gosse.)

C’est d’un regard fatigué, presque las, que tu l’observes s’occuper. Tu restes silencieuse pendant quelques longues secondes, avant de lui avouer sans détours qu’elle est l’une de tes favorites, parmi tous les Noés. Une telle déclaration ne t’est pas caractéristique, pourtant tu n’as pas pu la ravaler. Il est important qu’Addie sache, qu’elle connaisse la profondeur de tes sentiments à son égard. Coeur palpitant, mains moites et toujours cet air de rien. L’hôte du Châtiment relève les yeux sur ta petite personne, un petit sourire touché dansant sur ses lèvres. « Cela me va droit au coeur, Wil. » Tu ne lui réponds rien. Tu la sais sincère et tu ne sais que faire d’une telle franchise. À la place, tu hausses les épaules nonchalamment, laissant ton regard s’égarer sur un point par-dessus l’épaule de ta compatriote allemande. Quand elle te propose un verre de vin, tu t’empresses d’accepter. Ce n’est pas la soif qui t’accable, mais le besoin d’occuper tes doigts engourdis. La belle se lève pour aller chercher la bouteille et un verre. Tu attrapes ce dernier, laissant la jeune femme te servir dans un geste fluide né de l’habitude. Tu observes le liquide carmin s’agiter au fond de ton verre, puis tu portes à nouveau ton attention sur ta compagne du moment. Quand elle se rassoit après s’être servie un nouveau verre, tu la vois signer quelques papiers. Tu la contemples curieusement, puis tu l’interroges sur ce qu’elle fait, ta curiosité se faisant trop grande. « Eh bien, ce sont des papiers en rapport avec ma fonction. Je dois lire et signer divers rapports, écrire des lettres pour en demander d'autres, pour demander certaines expertises. J'ai le droit à des rapports tous les jours sur les différents évènements qui se sont passés dans tout le pays, sur divers sujets, et j'en prends des notes pour mes réunions avec l'Empereur et le Chancelier. » Ugh. Tu lèves les yeux au ciel, la tâche te semblant tellement ennuyeuse et ardue pour pas grand-chose. Tu n’en dis rien, cependant, peu désireuse de dénigrer le travail de ta chère sœur. « Très barbant, je le conçois. » Tu ris doucement. Ta réaction n’a certainement pas échappé à son œil attentif. Tu hausses un sourcil taquin, un sourire affectueux sur tes lèvres. « C’est toi qui l’as dis, Addie. » souffles-tu doucement.

(Tu es si douce que tu ne te reconnais pas.)
(Tu es ébranlée par celle que tu es en cet instant.)
(Tu ne te reconnais pas.)

Finalement, elle lève son verre dans ta direction. Elle attend patiemment que tu retournes son geste, pour trinquer avant de boire. Doucement, tu fais tinter ton verre contre le sien. « À ta santé, Wil. » qu’elle dit sobrement. « Santé. » lui réponds-tu d’une voix un peu tendue, les douleurs de ton corps meurtri s’étant réveillées quand tu t’es penchée dans sa direction. Tu bascules vers l’arrière afin que la quasi totalité de ton poids repose sur le dossier moelleux du fauteuil, faisant mine de rien. Pas une grimace, pas un bruit de mécontentement. Tu bois une gorgée de ta boisson, laissant l’alcool se répendre rapidement dans ton gosier. Quelques battements silencieux, puis tu prends à nouveau la parole. « Comment vas-tu ? » lui demandes-tu d’un ton sérieux. Tu ne sais comment aborder la chose sans brutalité, sans cette violence qui te caractérise tant. Comment vas-tu, depuis Edimbourg ? est ce que tu veux lui demander réellement, sans toutefois posséder les mots pouvant adoucir ton interrogation. « Je n’ai pas eu l’occasion de te le demander, la dernière fois. » La dernière fois, c’était au retour d’Édimbourg, en coup de vent. Tu lui as à peine adresser un coup d’oeil, préoccupée par tes blessures à panser, par ta rage à étouffer.
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Sam 7 Mar - 18:18
Adelheid von Rosenwald
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C’est toi qui l’as dis, Addie.

Un sourire s'étirait sur ses lèvres. Son travail était très barbant, elle n'allait pas le cacher, surtout pour ceux qui n'aimaient ni la politique, ni l'économie, ni la diplomatie. Mais c'était la vie qu'elle avait choisi, sans hésiter. Depuis petite, elle avait été ambitieuse, voulant se hisser dans les hautes sphères de l'état allemand, pour servir son pays. Malgré un nombre d'incalculable d'obstacles et de drames, elle avait réussi son objectif. Même si certaines matières ne l'intéressaient pas spécialement, elle s'en occupait, pour avoir une connaissance complète, pour pouvoir prendre du recul et mieux conseiller l'empereur. Certes, c'était barbant, mais il s'agissait de son travail ; qu'elle aimait.

Après avoir trinqué, Adelheid but une gorgée de ce vin qu'elle aimait avant de se remettre au travail. Wil semblait attendre quelques instants alors de lui demander comment elle allait, avant d'ajouter qu'elle n'avait pas eu l'occasion de demander, depuis leur retour d'Edimbourg. En effet, les deux soeurs s'étaient croisées à leur retour de l'enfer, Wil ayant été bien plus blessée qu'Addie. C'était plutôt à elle de demander comment ses blessures se portaient. Edimbourg avait été compliqué pour tout le monde, certains l'avaient ressenti plus que d'autres. Adelheid avait été très chanceuse, elle avait été sauvée par Saphira et elles avaient pu s'enfuir. Quant aux autres, elle n'avait pas su. Ils auraient pu la tuer mais ils ne l'avaient pas fait, ils ne savaient pas qui elle était ; ils étaient trop blessés de toute façon.

« C'est plutôt à moi de te demander cela, tu ne crois pas ? Comment se portent tes blessures ? »

Adelheid se rendait compte de sa chance.
Elle le savait, elle le savait.
Que toute sa famille n'avait pas forcément été logée à la même enseigne.

« Je vais bien, cette catastrophe m'a donné plus de travail que d'habitude. »

Prenant son verre pour boire une gorgée, une nouvelle fois, elle lâcha ce qu'elle tenait sur son bureau, reculant dans sa chaise. Adelheid ne pouvait pas lui parler de Saphira, de toutes les dispositions qu'elle avait pris pour la protéger, de tout ce qu'elle faisait. Elle ne pouvait pas lui confier que son cerveau travaillait encore plus que d'habitude. Mais elle avait choisi tout cela, elle ne voulait pas se plaindre. Et puis, compte tenu de la situation de Saphira, elle ne pouvait rien dire.

« Des imbéciles du conseil conseillent à l'Empereur d'attaque le Royaume-Uni pour prendre l'Écosse. Comme si nous n'avions pas déjà des problèmes plus importants. »

Elle soupira.
Ces imbéciles.

« C'est une catastrophe. »

Et tout cela à cause de l'innocence.
Cette maudite innocence.




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Dim 8 Mar - 0:14
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Tu te veux légère et insouciante. Tu n’es jamais ces deux choses-là, mais pour Adelheid tu seras tout ce qu’elle veut. Pour Poena, Chaos se pliera en quatre. L’humeur douce qui vous enveloppe comme un cocon rassurant, comme une couverture chaude au milieu de l’hiver t’est étrangement peu familière. Tu es toujours en train de pester, Wil. Toujours en train de mener une bataille ou une guerre. Contre toi-même, contre les autres, contre le monde entier. Toujours l’arme au poing, toujours la rage au ventre. Mais Addie n’a pas besoin de tout cela, Poena non plus. Alors, pour une fois, tu t’apaises et tu prends tout ce que ta sœur veut bien te donner. Un verre de vin ou des terres à ravager, tu n’es pas bien compliquée. Tu te satisfais de l’un ou de l’autre. En l’occurrence, du verre de vin tout fraîchement servit. Tu trinques quand il le faut, tu goûtes doucement à la boisson avec une attitude manièrée. Ça fait un peu drôle de te voir te comporter ainsi, Wil. Toute sauvge et brutale que tu es au quotidien, on en oublierait presque tu as reçu l’éducation réservée aux riches de ce monde. Tu poursuis avec ce calme atypique, demandant doucement comment elle va. « C'est plutôt à moi de te demander cela, tu ne crois pas ? Comment se portent tes blessures ? » Tu n’as toujours pas l’habitude de posséder une sœur si soucieuse de ton bien-être, aussi le fait qu’elle te retourne la question te déséquilibre légèrement. Tu clignes bêtement des yeux, la bouche entr’ouverte. Tu n’es pas sûre de la façon dont tu dois répondre. Une immense part de toi s’imagine lui répliquer que tout va bien, qu’elle ne devrait pas se faire de soucis. Mais ce serait mentir. Tu sens encore la peau autour de ta plaie qui te tire, les tissus sont encore sensibles. Tu ne veux pas mentir à cette sœur précieuse, mais tu ne veux pas non plus l’inquiéter inutilement. La plaie guérira, tu n’en doutes pas. Elle laissera place à une vilaine cicatrice que tu cacheras sous des épaisseurs de vêtements. « Ça pourrait être pire, ça pourrait être mieux, aussi, Mais ça va mieux, j’ai de moins en moins mal. » Voilà, tu n’as pas mentis ! Une vérité toute simple, tout ce dont Addie a besoin.

(Tu te sens si fière pour une si petite chose, c’en est risible.)
(Toi la menteuse, tu te fais aussi honnête que possible.)
(Et ça, rien que pour les beaux yeux de ta frangine.)

« Je vais bien, cette catastrophe m'a donné plus de travail que d'habitude. » Tu hausses un sourcil curieux. « Oh ? » l’encourages-tu à poursuivre. Tu l’imites quand elle boit une nouvelle gorgée de son verre, laissant l’alcool glisser au fond de ton gosier. Tu es curieuse Wil, ça a toujours été un de tes plus gros défauts. Mais si Addie décide qu’elle ne désire pas te parler de ses problèmes d’état, tu ne la pousseras point. Tu trouveras un autre sujet de conversation pour te distraite de ton terrible ennui, pour la distraire de son travail et pour la forcer à t’accorder l’attention que tu convoites tant. Tu n’es qu’une sale gosse capricieuse, mais peut-on réellement te blâmer ? Tu ne penses pas, bien au contraire. Tu penses mériter totalement l’attention de l’hôte du Châtiment. Mais voilà que ta compatriote allemande se laisse aller à te faire des confidences. « Des imbéciles du conseil conseillent à l'Empereur d'attaque le Royaume-Uni pour prendre l'Écosse. Comme si nous n'avions pas déjà des problèmes plus importants. » Tu es un peu surprise par une telle décision du conseil … Quel serait l’intérêt de prendre l’Écosse ? Peut-être es-tu un peu trop stupide pour comprendre les intérêts politiques d’un tel coup. Tu ne te considères pas comme idiote – bien loin de là, même – mais tu n’estimes pas posséder une quelconque intelligence politique. « C'est une catastrophe. » Tu bois une nouvelle gorgée de ton vin. « Je veux bien te croire. » que tu lui dis dans un souffle. « Je ne sais pas comment toi et Poena faites pour supporter ces lourdeaux imbéciles. Chaos et moi nous n’avons jamais posséder une telle patience. » Nouvelle gorgée, nouvelle brûlure douce. « Veulent-ils vraiment prendre l’Écosse ? Dans quel but ? » lui demandes-tu avec un air incrédule. Oh ça, tu ne comprends vraiment pas.
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Jeu 30 Avr - 14:42
Adelheid von Rosenwald
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Posant son verre délicatement sur le bureau, Adelheid observait Wil. Ça pouvait être pire, disait-elle. Ça pouvait être mieux. Elle lui confia que ça allait, qu'elle avait de moins en moins mal. Si c'était le cas, c'était le plus important pour Adelheid. Elle avait eu de la chance, elle. Pas de blessures importantes ; que des blessures mineures qui furent guéries très rapidement. Elle n'avait pas été combattre à Edimbourg, pour l'innocence. Alors que Wil, oui. Elle aurait pu y laisser sa peau, Adelheid. Avec cette Maréchal et ce semi-akuma. Même s'ils étaient épuisés. Elle n'avait pas tenté le diable et s'était enfuie, avec Saphira. Mais elle était fatiguée, les réunions s'étaient enchainées et la voilà traitant, encore, des documents.

Adelheid sentait la curiosité de sa soeur, bien placée d'après elle. Elle aussi était curieuse, un peu trop, peut-être. Elle utilisait sa curiosité à son avantage, pour connaître les secrets des personnes qui travaillaient avec elles, des habitants. Chaque information était importante et serait utile en temps et en heure. Sa curiosité, notamment, l'avait aidé à gravir les échelons. Adelheid n'était pas la femme qu'elle était aujourd'hui sans cette curiosité. Alors celle de sa soeur était la bienvenue. Elle signait un nouveau papier, et la pile descendait. De plus en plus, pour son plus grand bonheur. Wil profita pour lui demander s'ils voulaient vraiment prendre l'Écosse, et dans quel but ; ce qui fit sourire Adelheid. Elle savait qu'elle pouvait résumer cette réponse en une phrase. Elle prit un nouveau document, le parcourant des yeux, prenant des notes si nécessaire, tout en jetant des regards à sa chère soeur.

— Certains, oui. Les radicaux, les anciens. Ceux qui considèrent que nous sommes encore dans les grandes guerres, dans les croisades, et j'en passe. Ceux-là veulent l'Écosse.

Et ils étaient plutôt nombreux, trop nombreux pour la cadette des von Rosenwald.

— Atteindre l'Angleterre et le pouvoir, pour être succincte. Les hommes du conseil sont assoiffés de pouvoir ; une bonne chose que l'Empereur ne les écoute pas forcément.

Une bonne chose que l'Empereur m'écoute.
Devrait-elle plutôt dire.

La patience était clé dans ces moments là. Elle s'estimait heureuse d'être patiente, sinon elle se sentait mise en colère depuis bien longtemps et tous ses efforts auraient été réduits à néant. Et ça ? Il en était hors de question. Elle avait bien trop sacrifié pour commettre une seule erreur et tout recommencer à zéro. Elle avait choisi une chemin difficile et solitaire, mais c'était dans la veine des von Rosenwald, personne n'était étonné de ses ambitions ; ils étaient étonnés de la voir réussir, de la voir réussir aussi bien.

— Je m'estime être très patiente. Mais je ne m'inquiète pas sur la situation de notre pays. Ces imbéciles seront bientôt hors du conseil.

Dit-elle, un sourire mauvais sur les lèvres.
Adelheid complotait, depuis tant d'années. Et bientôt, elle réussirait.


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Ven 1 Mai - 17:44
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Tu n’as jamais été réputée pour être patiente, Wil. Tu as toujours tout voulu tout de suite, maintenant, ne supportant jamais le temps d’attente que tu passais bien trop souvent en faisant des caprices toujours plus tempêtueux les uns que les autres. Aussi le travail que mène Adelheid te semble bien peu attayant. Néanmoins, il faut bien que quelqu’un s’occupe de ces choses ; de la politique, des discussions. De l’ennui terrible qui découle de tout cela, de la sensation d’engourdissement mental que tu associes à ces choses. Tu admires Adelheid pour sa retenue et sa patience, là où tu n’es qu’une gamine avec de bien trop nombreux caprices, jamais tu ne supporterais les nombreuses réunions auxquelles ta sœur doit se rendre. Tu ne pourrais jamais endurer une telle chose. Toutefois, cela ne t’empêche pas de te montrer curieuse, de poser des questions à ta sœur sur la nature de ses soucis. Tu fais de ton mieux, Wil, pour te montrer avenante et agréable. Il semblerait qu’Adelheid apprécie l’attention que tu peux lui porter ; sa langue se délie et tu l’écoutes avec attention. « Certains, oui. Les radicaux, les anciens. Ceux qui considèrent que nous sommes encore dans les grandes guerres, dans les croisades, et j'en passe. Ceux-là veulent l'Écosse. » Tu ne comprends pas bien la logique derrière un tel désir, tu n’as pas non plus vraiment envie de comprendre. Ce sont des choses un peu trop … Enfin, pas assez importante à tes yeux ; tu as le regard rivé sur la Guerre et les désirs de conquête des uns et des autres t’importent peu. « Atteindre l'Angleterre et le pouvoir, pour être succincte. Les hommes du conseil sont assoiffés de pouvoir ; une bonne chose que l'Empereur ne les écoute pas forcément. » Et tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel. « C’est ridicule. » craches-tu avec peu de conviction.

(Ces histoires de politique ont tendance à t’épuiser assez rapidement.)
(Et même si c’est Adelheid qui te parle, cela ne change rien à ta lassitude quant à ce sujet.)
(Tu n’as pas grand-chose à dire à ce sujet non plus.)

Adelheid poursuit avec un sourire mauvais, une lueur peu rassurante au fond de son regard. Tu ne peux réprimer le sourire narquois qui vient fleurir aux coins de tes lèvres ; oh, tu es bien contente que la jeune von Rosenwald soit dans ton camps, tu n’aimerais pas l’avoir pour ennemie. « Je m'estime être très patiente. Mais je ne m'inquiète pas sur la situation de notre pays. Ces imbéciles seront bientôt hors du conseil. » Tu descends ce qu’il te reste de vin d’une traite, ravalant une grimace inconfortable en avalant la dernière gorgée. Tu poses le verre sur la partie du bureau non loin de toi, avant de te laisser à nouveau lourdement tomber contre le dossier de ton fauteuil. Tu hausses un sourcil interrogateur en direction de ta sœur. « Comment ça hors du conseil ? » lui demandes-tu alors qu’une lueur malicieuse s’allume au fond de ton regard gris. « Tu as un plan pour les bouter hors du conseil ? » L’enthousiasme s’entend au fond de ta voix, alors que tu te redresses maladroitement sur ton fauteuil, quittant ta position avachie pour t’asseoir un peu mieux. Tu prends ton temps et quelques précautions pour ne pas tirer sur la peau encore sensible et rouge qui entoure ta plaie. Tu poses tes coudes sur le bureau, encadrant le bas de ton visage de tes mains. « Ooooh, tu devrais me dire ce que tu as planifié, Addie ! Tu veux bien me raconter ? Tu sais à quel point j’aime tes plans ! » Et ce n’est pas là un compliment vain ; Adelheid doit savoir à quel point tu admires son esprit vif et vindicatif ! Tu n’as jamais gardé la chose secrète.
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Mar 23 Juin - 21:50
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C'est ridicule.

Exactement. Cela était ridicule. Adelheid partageait l'avis de sa soeur. Si cela ne tenait qu'à elle, elle les ferait taire, jusqu'au dernier. Mais ce n'était pas ainsi qu'il fallait procéder, car les personnes qui les supporteraient auraient un argument en leur avantage. Les faire taire donnerait une voix à d'autres. Elle les laissait parler. L'Empereur voyait bien, comprenait que cette idée était débile. En les laissant parler, elle les laissait se ridiculiser. Cela arrangera ses affaires, plus tard. En attendant, elle prenait son mal en patience, en travaillant sur autre chose, sur un autre angle.

Mais la fin de cette mascarade approchait. Grâce au travail d'Adelheid, grâce à ses relations. Grâce à tant de choses qu'elle avait mis en place, ici et là, parce qu'ils étaient assez fous pour la sous-estimer. Comme tous ses ennemis, avant eux. C'était ridicule. Aucun d'entre eux n'apprenait des erreurs des précédents. Ils tombaient tous, un après un. Et elle, de son piédestal, elle voyait tout, elle observait leur chute et cela la rendait heureuse. Parce qu'au fond, Adelheid était maline et cruelle. Elle réservait les pires sorts pour ses ennemis. Le meilleur exemple qu'elle pourrait donner était son ancien fiancé, qui l'avait trahi.

Wil semblait être beaucoup plus intéressée par la chute de ces imbéciles que par le reste. Adelheid voyait très bien cette lueur malicieuse qui redonna vie à son regard. Elle reprenait vie, en fait. Elle ne cachait pas son enthousiasme. Elle changea même de position, pour s'avancer vers sa soeur. En la voyant poser ses coudes sur son bureau et encadrer son visage avec ses mains, comme une enfant très intéressée, Adelheid ne put réprimer son sourire. Plus qu'une ambiance sombre, et on tenait ici une relation entre vilains, comme dans les livres. L'allemande était machiavélique, au fond, elle ne s'en cachait pas. Et comme elle l'avait deviné, Wil était très intéressée par les plans de sa soeur, par l'histoire qu'elle allait écrire.

Car l'histoire était écrite des mains des survivants.

— Eh bien, eh bien, je te remercie !

Lui dit-elle, un léger rire s'échappant de sa bouche.
Elle aimait les compliments, Adelheid, comme tout le monde.
Ceux de sa famille, encore plus. Des petits trésors dans son coeur.

— Au début, je pensais simplement me débarrasser d'eux.

Et elle entendait par là qu'elle voulait les tuer.
Simple, mais efficace, dirait-elle.
Mais ce plan n'était pas efficace, il ferait plus de mal que de bien.

— Mais vois-tu, tout est plus compliqué, dans les hautes sphères de l'État. Cela m'aurait fait plus de mal que de bien, si j'avais décidé de les éliminer ainsi.

Et cela serait beaucoup plus facile de remonter jusqu'à elle.
Ce qu'elle voulait éviter.

— Il faut d'abord qu'ils se décrédibilisent aux yeux de l'Empereur. Il faut les laisser parler, les laisser proposer des solutions, qu'une personne censée jugerait ridicule, idiote. Ceci est la première étape. Les rumeurs vont bon train, tu sais. Ils seront hors du conseil très vite, et ils seront discrédités partout. Personne ne voudra leur conseil, personne ne voudra de leur aide. Pour un noble, être écarté de son cercle est très rude. Ils ont besoin d'attention, besoin d'être sous la lumière. Lorsqu'ils sont dans les ténèbres, cela les enrage, les rend fou.

Et elle n'avait besoin que d'une seule chose.
Pour les éliminer, définitivement.
Son sourire mauvais réapparait sur son visage.

— Une erreur de leur part et c'est terminé. Ils seront dérogés et ils finiront leur vie dans l'ombre, avant qu'une amie ne vienne les aider, avant qu'une amie n'abrège leurs souffrances et leurs cauchemars.

Et cette amie, si généreuse.
C'était elle.
Armée de sa hache, ensanglantée.

— Je dois peaufiner certains détails, naturellement, mais tu as le gros du projet. N'hésite pas à me faire part de tes conseils.

Elle attrapa son verre pour le terminer.
Son sourire ne l'avait pas quitté.
Pas une seule seconde.


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Ven 10 Juil - 12:32
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La politique t’ennuie, Wil, plus que toute autre chose en ce bas monde. Ce n’est pas de la faute d’Adelheid ou la faute de qui que ce soit d’autre ; tu n’as juste aucun goût pour les actes de trahison répétés et les mensonges à peine dissimulés. Et si c’était une toute autre personne qui était prise dans des jeux politiques ridicules, tu ne t’y serais pas intéressée plus que cela ; tu as bien d’autres choses à faire, uh. Mais voilà, c’est ta sœur (Adelheid (qui brille par sa perfidie)) qui mène la danse et tu es soudainement curieuse ; tu t’avances vers elle comme une enfant trop enthousiaste, réclamant les détails du plan de ta compatriote allemande. Tu as une lueur vicieuse qui brille au fond de ton regard (tu es mauvaise, Wil (et tu ressens toujours une joie certaine lorsque les badauds chutent)) et un sourire sombre qui est pendu à tes lippes. Addie sourit, elle aussi. Et tu penses que, si un œil extérieur se posait sur vous en cet instant, vous n’auriez pas l’air de discuter de politiques et de chutes futures ; vous ressemblez à deux sœurs qui parlent de tout et de rien, qui s’amusent des aléas du quotidien. Rien de plus, rien de moins. Mais ce n’est pas le cas ; le sujet de votre discussion est bien plus lourd, bien plus pesant que cela. « Eh bien, eh bien, je te remercie ! » commence-t-elle par dire, ravie par ton enthousiasme. Tu es pendue à ses lèvres, Wil. Tu attends de connaître la véritable profondeur de son plan. « Au début, je pensais simplement me débarrasser d'eux. » Tu hoches doucement la tête, ton menton toujours dans tes mains. Tu fixes ta sœur de ce regard intense et intéressé. Se débarrasser d’eux, uh. Ce n’est pas une mauvaise idée, dans le fond, mais tu es persuadée qu’Addie a finit par trouver bien mieux.

Tu as un peu mal (là où l’Exorciste t’a entaillée la chair (la cicatrice reste encore fraiche)) à force de rester penchée par-dessus le bureau de ta sœur, désireuse de lui montrer tout l’intérêt que tu portes à votre discussion. Tu restes accrochée à son moindre mot, laissant votre malice partagée (une drôle de complicité) te porter. « Mais vois-tu, tout est plus compliqué, dans les hautes sphères de l'État. Cela m'aurait fait plus de mal que de bien, si j'avais décidé de les éliminer ainsi. » Tu hummes doucement, enroulant une de tes mèches de cheveux autour de ton index droit. « Il aurait été dommage que tu te fasses prendre, en effet … » que tu réponds un peu distraitement. Tu restes bien curieuse, Wil, et il semblerait qu’Addie le ressente ; elle s’empresse de poursuivre. « Il faut d'abord qu'ils se décrédibilisent aux yeux de l'Empereur. Il faut les laisser parler, les laisser proposer des solutions, qu'une personne censée jugerait ridicule, idiote. Ceci est la première étape. Les rumeurs vont bon train, tu sais. Ils seront hors du conseil très vite, et ils seront discrédités partout. Personne ne voudra leur conseil, personne ne voudra de leur aide. Pour un noble, être écarté de son cercle est très rude. Ils ont besoin d'attention, besoin d'être sous la lumière. Lorsqu'ils sont dans les ténèbres, cela les enrage, les rend fou. » C’est un rire sec qui s’échappe de ta gorge, alors que tu t’imprègnes des mots de ta sœur. Ça te rappelle ta mère et tes sœurs, cette histoire. Tu secoues doucement la tête, tes mèches sombres voletant autour de ton visage. « Tu veux les enterrer vivants, Addie. C’est un projet ambitieux. » C’est un projet ambitieux que tu respectes, c’est ce que tu ne dis pas. Tu ne doutes pas, cependant, qu’Addie sait entendre par-delà tes silences.

« Une erreur de leur part et c'est terminé. Ils seront dérogés et ils finiront leur vie dans l'ombre, avant qu'une amie ne vienne les aider, avant qu'une amie n'abrège leurs souffrances et leurs cauchemars. » Ton sourire est sombre, tout autant que l’est le ton de ton interlocutrice. Posant une main sur ton abdomen, tu finis par céder face à la douleur sourde ; tu t’avachis à nouveau sur ton fauteuil, laissant un lourd soupir t’échapper. « Je dois peaufiner certains détails, naturellement, mais tu as le gros du projet. N'hésite pas à me faire part de tes conseils. » Tu hoches la tête, fermant les yeux en un air paisible (apaisée, tu es, au milieu du désordre décrit par ta sœur). Tu restes silencieuse quelques instants, avant de lui répondre. Tu lèves une main devant ton visage, agitant tes doigts sous son regard acéré. « Si tu as des difficultés pour répendre les rumeurs ou que tu ne veux pas te suer pour les faire circuler … Je pourrais certainement t’aider. » Sourire carnassier et regard malicieux. « Il faudra juste me laisser entrer dans ce cercle si fermé … Mais je ne doutes pas que nous trouverons un moyen, si cela s’avère nécessaire. »
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Ven 19 Nov - 22:57
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Apôtre de Noé

Adelheid von Rosenwald


Et elle nota l'enthousiasme de sa soeur. Et elle nota également sa curiosité. Et elle aimait tant voir ce regard. Ce qui lui donnait encore plus envie de continuité. Avec Wil, évidemment qu'elle pourrait s'en prendre au monde entier et s'en tirer. Mais le monde entier ne l'intéressait pas. Son terrain de jeu restait l'Allemagne, qu'elle maîtrisait plutôt bien. Et elle espérait que Viktoria, de sous terre, pouvait voir tout ce qu'elle entreprenait et arrivait à faire. Elle ferait tellement plus, tellement mieux qu'elle. Elle était le passé, et Adelheid, le futur. Elle pourrait bien se moquer autant qu'elle le voulait, les résultats étaient là — elle était en vie, installée près de l'Empereur et dans son conseil. Mais la voilà, lancée dans une explication à n'en plus finir, et Wil était là, écoutant le tout attentivement.

Il aurait été dommage que tu te fasses prendre, en effet …

Et finir sous terre, comme Viktoria ? Très peu pour elle. Pas pour cette raison là, pas comme ça. Elle ne commettrait pas une erreur aussi bête. Elle serait une honte pour sa famille, la risée des nobles, la risée du pays tout entier. Il n'était pas question qu'elle s'humilie de la sorte. Elle avait appris, elle sait comment agir. Et elle ne commettrait pas cette erreur. Surtout une telle erreur. Elle aurait préféré tout régler ainsi, mais ce n'était pas la solution. Elle serait la première accusée. Et il s'agissait, quand même, d'éviter ça. Non, elle ferait appel à sa ruse, tout simplement. Et puis à ses réseaux également. Et le Châtiment poursuivit ses explications, sous le regard d'attentif de sa soeur.

Tu veux les enterrer vivants, Addie. C’est un projet ambitieux.

Et un sourire diabolique ornait ses lèvres, tout en prenant une gorgée de son vin. C'était exactement ce qu'elle voulait faire. Parce qu'avant de les achever, ils devaient connaître la descente aux enfers. Elle comptait y mettre son grain de sel et laisser le monde faire le reste. Et elle regarderait, elle observerait, de sa tour, un verre de vin à la main, le regard hautain. C'était de leur faute, après tout. Ils l'avaient cherché, ils ne savaient pas de quoi elle était capable. Et pourtant, et pourtant.... Ils n'apprenaient jamais de leurs erreurs. Et elle voyait le sourire de sa soeur, le même qu'elle arborait elle-même. Elles se comprenaient. Et le silence régna quelques instants, alors qu'elle avait exposé le début de son projet. Elle en profita pour se resservir et resservir sa soeur. Et c'était à ce moment précis que sa soeur se proposa pour l'aider. Si elle avait quelques difficultés à répandre les rumeurs, ou si elle n'avait pas envie de se fouler, Wil pouvait l'aider. Elle reconnaissait bien là la Discorde. Il fallait juste la laisser entrer dans le cercle fermé. Et bien sûr qu'elle avait déjà en tête plusieurs idées pour que cela fonctionne. Adelheid ornait le même sourire, le même regard. Elles se comprenaient, si bien.

— Ce n'est pas du tout un problème, tu le sais bien.

Après une nouvelle gorgée, elle posa délicatement son verre,
Et le fixa un instant, comme si elle était en quête d'une nouvelle idée,
Ou comme si elle observait ses victimes se noyer dans le tourbillon des rumeurs.

— Ces imbéciles ne savent jamais quand s'arrêter. Il faut bien... que quelqu'un leur montre, non ?

Et évidemment, tout cela n'était que dans un but pédagogique.
Pour les prochains qui oseraient.
Ce n'était pas une bonne idée que de sous-estimer une von Rosenwald.

— Et puis, si cela peut me permettre de nettoyer le conseil en m'occupant des hommes qui ne supportent pas qu'une femme soit au pouvoir, cela me va aussi.

Et dieu sait qu'ils étaient nombreux.
Trop nombreux.
blinding lights - ft. wil hartmann


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Sam 26 Fév - 17:26
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i'm blinded by the lights

the city's cold and empty, no one's around to judge me

Le sourire qui vient fleurir sur les lèvres de ta sœur est absolument vicieux, mauvais, synonyme d’une promesse fort sinistre. Et en cet instant précis, tu es bien contente d’avoir Adelheid de ton côté, de ne pas être son ennemie ; un tel sourire (si vous étiez opposées) t’aurait glacé le sang. Oh ça oui, tu aurais eu sacrément la trouille d’apercevoir un tel sourire sur le visage grâcieux de la jeune femme. Fort heureusement pour toi, vos intérêts sont alignés. Plus que cela encore, vous vous portez mutuellement une certaine affection … Ou tout du moins, c’est ce que tu aimes à penser. Il n’y a jamais eu de grandes déclarations pour officialiser ce lien qui vous unit. Il faut dire que ça n’a jamais été ton genre (parler de tes sentiments (mettre des mots sur tous ces concepts abstraits qui t’habitent)), tu ne saurais quoi faire de tous ces mots d’affection. Il n’y a jamais eu que ton père qui t’a un jour témoigné son amour (cet amour inconditionnel qui est propre aux parents (et dont ta mère manquait pourtant cruellement à ton égard)) et depuis qu’il n’est plus … Depuis qu’il n’est plus, tu ne saurais que faire de tout cela. Tu serais certainement gênée, embarrassée car ne sachant que dire ; si les mots te sont venus pour ton père, tu sais qu’ils ne sont jamais venus que pour lui. Tu aimerais, pourtant, pouvoir exprimer librement (sans avoir peur d’un jugement quelconque) ce que tu ressens. Tu aimerais, oh ça oui. Tu aimerais pouvoir dire à quel point tu la respectes et tu l’admires, tu aimerais pouvoir lui faire part de toute l’étendue de ton affection. Mais (car il y a bien un mais (et il est de taille)) à chaque fois que tu ouvres la bouche, à chaque fois que tu essaies, il y a un nœud serré qui se forme dans ta gorge. Ta langue se fait toute sèche et tes mains se retrouvent moites.

Tu n’es pas du genre à te défiler, Wilma, pour autant tu préfères toujours abandonner cette entreprise (que tu trouves toujours trop ambitieuse (trop imposante)) et te concentrer sur d’autres choses. Planifier la chute de certains membres du conseil, tout en buvant lentement un peu de vin, est un terrain sur lequel tu es bien plus à l’aise ; malgré tes blessures encore fraiches (elles finiront bien par cicatriser, hein (un jour plus ou moins proche)), tu fais preuve d’un certain enthousiasme alors que tu écoutes ta sœur parler. Tu lui proposes même ton aide de bon coeur ; tu es certaine que ces politiciens de pacotille ne résisteront pas une seule seconde aux rumeurs de la Discorde. Adelheid semble réceptive à ton idée, t’assurant que cela ne sera pas un problème. Ton sourire s’élargit, ton regard pétille. Tu es comme une enfant avec un nouveau jouet, comme une enfant planifiant sa prochaine bêtise (et peut-être que c’est bien là tout ce que tu es (une enfant avec un peu trop de pouvoirs)). À défaut de partager la vision de ta sœur (car la politique ne t’a jamais vraiment attirée), tu partages au moins cet enthousiasme sans bornes pour remettre les hommes de son entourage à leur place. Cet enthousiasme pour semer chaos et peur autour de toi, cet enthousiasme pour faire ce qu’il te plait. Le fait qu’une telle chose servirait les desseins de la belle allemande n’est qu’un bonus non-négligeable. Tu l’aurais fait (sans la moindre hésitation (sans le moindre scrupule)) dans tous les cas si cela s’était avéré nécessaire. Cependant, tu le feras certainement, d’autant plus que cela permettra à ta compagne de mener à bien ses projets. Tu es (ah !) altruiste comme ça, Wilma.

Toujours avachie sur ton fauteuil, tu l’écoutes parler avec ce sourire malicieux, cette lueur curieuse qui brille au fond de ton regard gris. Tu aimes l’entendre parler de ses projets, tu aimes la voir s’animer subtilement alors qu’elle te partage sa vision. Tu n’as très certainement pas son talent ou son goût pour la politique, tu ne comprends pas vraiment ce qui la motive à agir de la sorte (et tu ne comprendras jamais vraiment (toi et ta vision bancale de la famille)). Toujours est-il que tu suis le mouvement sans rechigner. « Faire d’une pierre deux coups, uh … » que tu hummes doucement, comme sur un ton d’arrière-pensée, un sourire (plus ou moins malicieux (un poil sinistre)) toujours bien fixé sur tes lippes. Tu portes ton verre jusqu’à tes lèvres, avalant rapidement une petite gorgée. Tu ris légèrement alors que tu abaisses le verre sur la surface du bureau. « Je les plaindrais presque, s’ils ne méritaient pas ce qui leur pend au nez … Les pauvres ne comprendront très certainement pas ce qui leur arrivera, uh. » Tu sens une certaine impatience grimper en toi, une excitation chaleureuse que tu pourrais presque qualifier de juvénile. « Oh, j’ai hâte de voir ça ! » Oh ça oui, tu as terriblement hâte.
adelheid von rosenwald hello sister
Awful

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