D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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08.04.2024
Intrigue — L'Intrigue IX se profile à l'horizon ! Veillez à être à jour dans vos inscriptions, FP, FT et compagnie si vous souhaitez prendre par à cette nouvelle aventure super chillax !
07.04.2024
Recensement — C'est l'heure du ménage de printemps ! L'occasion de dorloter vos personnages en les gardant à vos côtés ou de les virer à coup de botte dans le derrière... Pour peut-être laisser la place à de nouveaux protagonistes à traumatiser ! par ici !
28.03.2023
Dix ans déjà ! — Si Heart existe depuis si longtemps, c'est avant tout grâce à vous. Pour fêter les (plus de) 10 ans, la team vous offre une refonte totale du forum ! Nouveau skin, nouvelles fonctionnalités, nouvelles intrigues et bien plus au programme par ici ! MERCI ! ♥
28.03.2023
Il est enfin là ! — Le générateur de combats promis depuis si longtemps est enfin disponible ! Oserez vous remettre votre destin au hasard ? Cliquez ici !
28.03.2023
Ils sont de retour ! — Les PPs bien-sûr ! Laissez-vous tenter par des personnages aussi divers qu'originaux. Vous connaissez le chemin, c'est par ici !
28.03.2023
Nouvelles quêtes ! — Vous voulez partir à l'aventure ? Résoudre des mystères ? Risquer votre vie ? Les nouvelles quêtes sont faites pour vous, et ça se passe ici !
28.03.2023
Bribes d'Aléas — Vous vous demandez ce que deviennent les choses après les intrigues ? Vous trouverez toutes vos réponses ici !
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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Mirage d'un Miracle
Intrigue IX
Recensement de Printemps
Pensez à vous recenser ici avant le 22 avril ! /
Clôture des FTs
Du nouveau se prépare, si vous voulez vivre l'aventure, pensez à faire valider vos FTs avant le 22 avril ! /
Les PPs à l'honneur !

Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
Souvenir du Plaisir de Noé, il est le Troisième Apôtre du Clan Noé. Il s'est auparavant livré à une terrible bataille contre les exorcistes. Reprendra-t-il part à la bataille ?

Archibald GuillemetExorciste
Orateur né qui parle trop pour son propre bien. Utopiste et pacifique. Idées controversées qui lui ont valu les foudres de Central, et une mémoire modifiée et effacée.

AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

Nunes MaseAkuma
Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
Vagabond qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit, Jax est un informateur pour les Pacificateurs, ainsi qu'un ancien Noé désormais exorcisé.

Ahyoka VannDescendant de Noé
Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

Rumeurs...
et faits divers...
Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

Notre Poulain...

Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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Kid...the Revolution is back ! Empty Kid...the Revolution is back !

Ven 29 Nov - 10:59
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann





Mâchouillant le bout d’un brin de paille, assise sur une clôture en bois repeinte la journée dernière, les orbes de sang de l’albinos protégés par ses lunettes de vue observent avec attention un cheval de race Pur-sang Anglais fraichement acheté depuis ce matin. Un cadeau offert en personne par sa nouvelle amie qui se trouve être la célèbre Reine d’Angleterre, Victoria. Selon les dires de cette grande dame, il est normal d’offrir une telle donation lorsqu’une femme devient une Duchesse. Sans oublier que le jour du couronnement de son titre, nombre d’hommes ont tenté de la courtiser par différentes façons. Comme par exemple en l’invitant à dîner dans leurs propriétés, participer à une fête bourgeoise, se rendre dans un opéra qui lui rappelle des souvenirs sur la petite princesse Française, ou encore sauter toutes les étapes pour un rendez-vous dans le lit. Tous ces gens, toutes ces personnes, tous ces nobles et bourgeois n’ont pas arrêtés de dégoûter l’albinos qui a une sainte horreur de ces individus. Se croire au-dessus de tout le monde, d’être la classe supérieure, de se moquer des orphelins, des pauvres, des honnêtes gens se levant tôt le matin pour finir tard le soir a attisé une grande haine à Cassidy sur cette inégalité injuste dans ce pays. Mordant de toute ses forces la tige de son brin de paille, ses crocs de louve coupent en deux cette dernière qui tombe plus loin dans le pré. Crachant le bout de la tige restée dans sa bouche, la Duchesse décide de s’occuper de son animal domestique.

Elle saute à pieds joints sur la prairie destinée à son nouveau compagnon, la cow-girl a pris le temps de changer il y a une heure de cela sa tenue de Duchesse en femme du Western. Prenant une corde bien épaisse qui est changée en lasso par ses soins, la rebelle est consciente que le canasson ne va pas se laisser dompter aussi facilement. Rien qu’à son approche, le bel étalon s’enfuit à galop en se disant que la présence surhumaine de la Noah n’augure rien de bon et de rassurant. Un sourire en coin se dessine sur la beauté exotique du visage du vampire. Elle apprécie que cet être vivant ne souhaite pas s’approcher dans l’immédiat. Il a l’âme d’un petit rebelle.

Lorsque Danvers fait tourner son lasso pour tenter d’attraper le chanfrein de la bête, son esprit lui dicte de ne pas exécuter les petites traditions de son pays. Pourquoi donc forcer ce ravissant bestiau à l’écouter avec la force alors que la femme peut exécuter une méthode moins brutale pour gagner la confiance de l’animal. Cassie lâche donc la corde sur le sol, nettoie les verres de ses lunettes recouverts de poussière, puis passe aux choses sérieuses qui sont de captiver l’attention du Pur-sang possédant une robe sombre majestueuse.

Pour faire simple, lorsque le magnifique étalon fixe la Reine du Crime, Cassidy se montre douce. Mais au moment où il décide de ne plus la fixer, l’albinos fait en sorte de l’effrayer. Ce numéro a pour but de faire comprendre au canasson que quand il regarde sa maîtresse rien ne peut lui arriver. Elle incite son nouvel ami à lui faire pleinement confiance. La patience est au rendez-vous pour ce type de dressage et la Révolte se montre calme pour ce genre de chose. C’est après une bonne petite heure sous le soleil du mois de Mai, que la femme du Wild-West arrive enfin à caresser le chanfrein du canasson. Un nouveau lien vient de se créer pour la criminelle désireuse de révolution. L’albinos savait qu’elle réussirait à dompter l’animal car rien ni personne ne peut l’arrêter sur ses objectifs, pas même la mort, pas même le Souvenir désespéré qui dort au fond d’elle. Cassidy Danvers est, et demeura à jamais, la Révolte incarnée.

« Je vais te surnommer Billy. » chuchote-t-elle à l’étalon. « Billy The Kid, car tu as l’âme d’être un petit rebelle. Ne crains rien, tu pourras galoper là où tu le souhaites, tu es libre à présent. Tu ne manqueras de rien, et je compte t’acheter une petite amie pour que tu ne puisses plus connaître la solitude. » Lentement, elle dépose un baiser sur le chanfrein de son enfant, arrache de l’herbe avec sa main pour la placer près de la gueule de l’étalon afin qu’il mange la verdure. « Soit juste patient quelques jours, je dois te trouver une partenaire digne de ce nom. »

Sortant du pré en laissant la clôture ouverte afin de montrer à l’animal que la femme est sérieuse en lui disant qu’il peut galoper là où ça le chante, l’Américaine range la corde servant de lasso, remet de l’eau dans l’abreuvoir et se dirige dans sa nouvelle demeure en longeant les nombreux jardins détenant différentes fleurs pouvant faire frémir les cœurs des demoiselles. Les plantes n’ont jamais été dans le dictionnaire de Cassidy mais elle se résigne à détruire ces belles choses qui ont été entretenu dans le passé par les anciens domestiques de ses parents. Tout détruire reviendrait à ternir la mémoire des personnes qui ont travaillé dur pour ces jardins magnifiques.

Puis, tout à coup, la Révolte s’arrête en chemin, plisse ses iris et invoque soudainement un de ses Colt Single Army qui est attrapé par sa main droite. Son flair l’avertit qu’un membre de sa nouvelle famille est présent, se baladant dans son domaine, ayant osé franchir les barrières de sa propriété. Un long soupir se dégage de ses poumons. Danvers commence à être fatiguée des présences imprévues de ses soi-disant frères et sœurs. Tout d’abord, Dominus, la planche à pain qui était venu pour tuer tout son gang et détruire son manoir. Et ensuite, il s’agissait de Poena avec son apparence attirante, envoûtante qui s’inquiétait de son propre état de santé. Elle lève les yeux au ciel et compte trouver l’intru et ne pas y aller par quatre chemins. Soit c’est pour discuter soit ça dégage avec un coup de pied au cul. Hors de question de perdre sa nouvelle demeure qui sert également à loger son fidèle majordome et la famille d’Ayden Hyde qui ne pointe toujours pas le bout de son nez.

Il ne faut pas longtemps pour trouver sa cible qui se trouve devant les portes de son manoir. Dos à la femme qu’elle ne reconnaît pas, à cause de sa mémoire de poisson rouge. Cassidy pointe son arme, enclenche le chien et pose son pouce sur la gâchette, restant à distance par sécurité.

« Je commence à en avoir ras-le-bol des visites surprises de la secte du Comte Millénaire, alors je vais être claire et précise. » Dit-elle d’un ton menaçant mais aussi blasé. « Si tu es un ennemi, on règle les comptes à l’extérieur du domaine. Des civils logent dans mon bâtiment, hors de question qu’ils soient blessés. Si tu es un ami, tu te retournes délicatement pour que je puisse voir si je peux te draguer ou pas. En tout cas, ce serait dommage de trouer de derrière ta jolie silhouette. »

Curieusement, de dos, l’individu lui dit quelque chose mais impossible de donner un nom sur elle. Retenir les prénoms n’est jamais le fort de l’albinos. Pourquoi donc se souvenir des gens qui ne sont pas importants dans sa vie. Néanmoins, la femme se sent honteuse de ne pas savoir de qui il s’agit car son petit cœur semble bien l’apprécier. Peut-être que la personne se trouve être une aventure d’un soir…


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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Ven 29 Nov - 13:46
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they say that we're all the same

no one wants to listen to the kids these days.

Tu as la triste impression de passer ton temps à courir après cette soit-disant famille est sensée être tienne. Ça te fatigue, ça te rend las. Tu es à bout de souffle, c’est terrible. Tu aurais bien eu envie de t’arrêter pour souffler un bon coup, cependant la Discorde te pousse à toujours poursuivre tes efforts, à ne pas t’arrêter. Et, bien malgré toi, tu ne peux que l’écouter. Désireux de garder cette petite forme d’harmonie qui vous unit, de cette sorte de paix entre vos deux êtres. Tu veux profiter au maximum de cette paix si peu caractéristique. Que Dieu te maudisse d’être aussi faible, de convoiter ce qui – tu le sais – ne peut durer. Tu obtempères en maugréant faiblement, sans grande conviction. Vêtu de l’une des autres chemises récupérées in extremis avant que ta mère ne les jette Dieu seul sait où, d’un pantalon sombre aux ourlets grossièrement cousus – tu n’es pas très fin, quand il est question de travaux manuels – et de bottines aux semelles usées, mais somme-toute confortables. Tu te sens à l’aise avec cette nouvelle armure que tu t’es trouvé, qui te permet de te cacher come bon te semble. Il ne reste plus qu’à enfiler ta veste légère en laine. Tu te sens plus fort, ainsi habillé, préférant de loin cacher les courbes légères et fines de ton corps. Aujourd’hui, tu ne veux pas que le regard de qui que ce soit s’arrête sur ta poitrine ou tes hanches si féminines. Aujourd’hui, tu aspires à cette masculinité un peu brutale, à cette manière d’être qu’ont les hommes d’exister dans le regard des autres. Cette rigidité impossible à briser, cette assurance qui suinte par tous les pores de leur corps. Tu ne peux que les envier de loin, posant un regard admirateur sur ce spectacle plein d’assurance qu’ils offrent.

(Tu ne comprends pas réellement comment, ni pourquoi. Tu sais juste que tu les envies terriblement.)
(Et Chaos ne peut t’offrir que cette calme forme d’acceptation.)
(Tu ne le rejettes pas, tu prends tout ce qu’il veut bien te donner.)

Une fois que tu es prêt, tu te mets en route vers l’Angleterre sans une once d’hésitation. Le mois de Mai a beau être clément, tu sais qu’il fait toujours un peu humide là-bas. Aussi préfères-tu rester couvert un tout petit peu et refuses-tu de laisser ta petite veste en laine derrière toi. Mains fourrées dans tes poches, air désintéressé peint sur les traits de ton visage encore un peu trop juvénile à ton goût, tu passes l’un des nombreux portails ouverts par Road sans sourciller. La force de l’habitude, songes-tu distraitement. Tu as pris goût à ce luxe que t’offrent ces nombreux portails, te permettant de te rendre là où tes pas et l’envie du moment te portent en l’espace de quelques secondes seulement. Et ce jour ne fait pas exception : il ne te faut pas longtemps pour arriver à Londres. Et cela, sans l’inconfort d’un voyage en bâteau. Oh oui, tu es réellement chanceux de pouvoir profiter d’une telle chose. Tu martèles le pavé londonnien de tes pas déterminés et mesurés, sachant parfaitement où tu te rends. Tu n’as pas l’habitude de naviguer au coeur de la cité anglaise, aussi te perds-tu un peu, mais rien de bien méchant. Tu retournes sur tes pas et, voilà, tu retrouves ton chemin sans trop de difficultés. Tu interpelles sans mal une callèche pour t’ammener là où tu le souhaites, promettant de payer quelques pièces sonnantes et trébuchantes. Le cocher s’en accomode fort bien et il ne te faut pas longtemps pour arriver à destination. Et quand tu poses enfin les yeux sur la grande bâtisse qui – tu le sais, tu le sens – abrites la personne que tu es venu voir, un léger sourire victorieux vient étirer le coin de tes lèvres. Tu paies le cocher sans dire un mot et laisses celui-ci partir sans même lui adresser un regard.

(Tu sens la Révolte en ces lieux, tu sais qu’elle est là.)
(Et tu ne doutes pas que celle-ci sait que tu approches.)
(Conscience constante de l’autre : c’en est presque fatiguant.)

Tu ne prends pas la peine de toquer à la porte : tu n’as jamais pris de pincettes avec la Révolte et tu ne comptes pas commencer aujourd’hui. Enfant capricieux et reniant toute forme d’éducation qu’on a pu tenter de lui inculquer, tu fais le tour du bâtiment pour pénétrer dans les jardins. Et peut-être, aurais-tu mieux fait d’annoncer ta venue et ton arrivée d’une quelconque manière … Car Cassidy ne semble pas réellement ravie de te voir. Ou peut-être ne te reconnait-elle juste pas. Dur à dire quand tu lui tournes le dos et qu’elle – tu le devines – as une de ses armes braquée sur ta petite personne. « Je commence à en avoir ras-le-bol des visites surprises de la secte du Comte Millénaire, alors je vais être claire et précise. Si tu es un ennemi, on règle les comptes à l’extérieur du domaine. Des civils logent dans mon bâtiment, hors de question qu’ils soient blessés. Si tu es un ami, tu te retournes délicatement pour que je puisse voir si je peux te draguer ou pas. En tout cas, ce serait dommage de trouer de derrière ta jolie silhouette. » Tu affiches un air faussement surpris, faussement blessé alors que tu te tournes vers elle. Tu pivotes sur tes talons, posant une main délicate sur ta poitrine dissimulée dans les pans larges de ta chemise. Tes mèches sombres et fines, que tu as décidé de laisser libres pour la journée, tombent sur ton visage en un rideau léger, pouvant aisément distraire le regard de ton interlocutrice. Un sourire un peu moqueur, une lueur malicieuse au fond de ton regard gris. « C’est ainsi que tu accueilles tes amis, Cassidy … ? » commences-tu sur un ton railleur. Tu lèves les yeux au ciel en une imitiation fade d’exaspération. « Je comprends mieux pourquoi Dominus a voulu te remettre dans le droit chemin, tu es bien malpolie … Même pas la proposition d’une tassé de thé avant de dégaigner les armes … » Tu ponctues la fin de ta phrase d’un claquement de langue sec. Puis ton sourire se fait plus large, signe que tu ne penses pas réellement le moindre mot qui vient de passer la barrière de tes lèvres. « Je suis juste venu voir comment tu vas, après … Après tu sais quoi. » Tu ne prends certes pas de pincettes avec la Révolte, mais tu ne sais pas trop comment ammener la chose sans désavouer l’une ou l’autre : tu apprécies Ada, Chaos aime Dominus. Tout comme tu apprécies Cassidy, dans le fond, et que Chaos aime Mordred. Mieux vaut rester le plus vague possible, dans ce cas. Tu poses un regard un peu intéressé sur le bâtiment qui surplombe les jardins. « J’avoue, je suis aussi curieux de visiter ton nouveau chez toi … Tu me fais faire le tour du propriétaire ? » Et tu lui montres tes dents blanches, souriant aussi largement et innocemment que possible. T’es vraiment qu’un petit merdeux, Wil.
CASSIDY DANVERS don't worry mother, your child is a warrior
Awful

Kid...the Revolution is back ! Empty Re: Kid...the Revolution is back !

Ven 29 Nov - 20:52
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann



Délicatement, la louve désarme le chien de son Colt Single Army lorsque la personne se retourne. Instinctivement, les yeux de la prédatrice regardent de la tête aux pieds le petit fouineur comme s’il se trouve être un repas délicieux à savourer, bouché par bouché. Son sourire moqueur, cette lueur malicieuse au fond de son regard gris, en dit déjà beaucoup sur l'identité de ce petit rebelle. Il s'agit du Chaos, de Wilma Hartmann. La première question fait lâcher un petit rire jaune des lèvres envoûtantes de la Révolte. Le mot "ami" est assez rare depuis quelque temps dans la petite vie de Cassidy. Puis, lorsque le sujet se porte sur Dominus, le Souvenir échappe un hurlement de rage au fond de l’être de l’hôte. À cause de cela, un léger rictus survient sur le visage de l’albinos qui tente d’apaiser le parasite en elle. La cowgirl saisit son chapeau, s’en sert comme éventail et fait disparaître son arme dans un petit nuage pourpre.

« Tu ferais mieux de ne pas parler de la planche à pain sur mes terres mon petit Wil. » annonce-t-elle d’un ton froid qui veut aussi dire que Cassidy compte bien se venger quand le moment sera venu. « De plus, je ne suis pas Mordred. Je ne souhaite pas m’occuper d’une rancune entre deux gosses, d’autant que je ne laisserais aucune personne me guider sur mes choix, sur ma route, sur mon avenir. On ne me donne aucun ordre, car tel est ma vocation, tel est ma destinée. »

Raven, le majordome de Cassidy sort du manoir en revêtant ses gants blancs, observe l’heure sur sa montre à gousset et hausse un sourcil en repérant Wil. Avant qu’il n’ait fait quoi que ce soit, la rebelle lève sa main pour le rassurer que tout va bien et avant qu’il entre dans la conversation, Danvers place son index sur ses lèvres pour l’inciter à se taire.

« Il est inutile d’intervenir, Raven. » explique sèchement sa patronne d’un ton neutre. « J’ai une mission à te donner. J’aimerais que tu partes à Londres trouver le meilleur marchand de chevaux. Billy s’ennuie tout seul et aimerait avoir une compagne si tu vois où je souhaite en venir. Habille-toi en civil pour passer inaperçu, tu n’as aucun délai pour traiter ma demande ce qui veut dire que tu peux très bien t’arrêter en chemin dans ce fameux orphelinat. » Elle repose son index sur ses lèvres pour inciter Raven à ne pas parler et s’exécuter sur-le-champ. « Ne m’oblige pas à te botter le cul pour t’ordonner d’aller en ville. File et profite bien ! »

Lorsque le majordome quitte les lieux, Cassidy se rapproche du garçon possédant des formes féminines tout en le fixant de haut. Son visage est froid, menaçant, qui n’annonce rien de bon. Puis, quand la Duchesse remet son galurin sur le haut de son crâne, un sourire tendre et doux survient, rendant Cassie moins glaciale. Sans demander l’avis du jeune homme, la femme referme ses bras autour de Wil pour le câliner tendrement. C’est une chose impossible à esquiver, impossible à ne pas faire en revoyant enfin ce visage mignon et amical.

« Eh bien, tu t’inquiètes pour moi maintenant ? On tombe enfin sous mon charme indomptable ? » La femme retire son étreinte et ébouriffe les cheveux du garçon manqué. « Désolé pas désolé, pour moi tu avais besoin d’un petit câlin. » La Duchesse remarque le regard intéressé d’Hartmann sur sa nouvelle demeure. Il n’y a rien de joli à voir, c’est juste un bâtiment qui va servir de début pour le projet de la révolutionnaire. Surtout que son nouveau lit moelleux n’est pas du tout agréable pour des bonnes nuits. « Tu arrives au mauvais moment, les visites guidées sont fermées à cette heure, mais je peux bien faire une exception pour toi, à condition bien entendu que je gagne quelque chose en échange. Tu sais, je suis une femme d’affaires, quand on parle de quelque chose que je dois, il me faut toujours une monnaie d’échange. » La vampire prend une grande inspiration puis expire. « Je plaisante, c’est gratuit pour toi, tant que tu ne dégrades pas mon territoire et que tu n’importunes pas mes invités. » De sa poche, elle sort une cigarette et l’allume à l’aide d’une allumette. « Commençons par le commencement, visitons les jardins. »

Empruntant le chemin de la visite guidée, les deux Noah se perdent dans les immenses jardins. Danvers n’éprouve aucune admiration pour les plantes et son attention semble plutôt se porter droit devant elle. En réalité, ses orbes rubis sont vides, absentes, dépourvus d’émotions. C’est assez drôle de devoir jouer à présent le rôle de bourgeoise alors que sa petite vie de criminelle en Amérique était bien plus réjouissante. Le pillage des banques, terrorisés les nobles des quartiers, jouer à qui tire le plus vite dans des combats à mort, jouer du piano, danser avec la séduisante Scarlet qui n’est plus de ce monde…la belle vie comparée à maintenant. Mais c’est terminé les amusements. Cassidy est entrée dans une nouvelle guerre. L’Innocence contre les Noah. Tant que cette pourriture de cristal divin existe encore, ses projets d’avenir risquent d’être compliqués. D’autant que plus son statut sera important et plus son ennemi pourra la trouver facilement. Sans oublier ce gros balourd se nommant Adam qui sollicite un peu trop la Révolte pour y semer le désespoir un peu partout dans le globe. C’est fou comme ce vieux crouton est heureux de la voir maîtriser Mordred. À croire que son Souvenir n’a pas tort en ayant été traité comme un vulgaire animal. De toute manière, si le Comte Millénaire qui détient une classe inférieure à la sienne demande de l’aide, il va devoir fournir un gros pactole en récompense. De l’argent en premier lieu, de l’alcool en second point, et des informations intéressantes pour ses petites affaires. À penser à toutes ses choses, Cassidy oublie qu’elle est en compagnie de Wilma et que sa cigarette est épuisée jusqu’à l’os.

« Bon alors, que deviens-tu après tout ce temps ? » demande-t-elle en coupant définitivement ce silence oppressant. « Tu sembles différent de la dernière fois. » Même si Mordred a croisé le Chaos à Édimbourg, la Reine du Crime n’a quant à elle aucun souvenir de l’avoir aperçu. « T’as l’air moins coincé que la dernière fois. T’es enfin un homme, ou encore un petit garçon ? » Sans gêne, elle pince délicatement une des joues de Wil. « Tu aimes les chevaux ? Car j’en ai reçu un récemment. Un étalon magnifique et charismatique, car il m’appartient vois-tu. Franchement, je pourrais même t’apprendre à monter un canasson si ça te chante. Comme ça, à l’avenir, tu seras comment faire avec les demoiselles. »  


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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Sam 30 Nov - 14:40
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they say that we're all the same

no one wants to listen to the kids these days.

Un peu de tension s’échappe de ton corps lorsque Cassidy se décide enfin à désarmer le chien de son colt. Tu sais qu’elle ne t’aurait pas tiré dessus, qu’elle ne t’aurait pas volontairement blessé ou pire, tué. Néanmoins, il n’est jamais très agréable de se retrouver nez à nez avec le canon d’une arme, peu importe qui la manie. Tu fais le fanfaron malgré tout, tu joues le fier sans laisser rien paraître. Et tu te moques, et tu railles sans réfléchir ton interlocutrice. Ce n’est pas bien méchant, bien au contraire. Pour toi, même, les propos que tu tiens peuvent passer comme bon enfant : toi qui a d’habitude la langue si piquante, la bouche pleine de venim et les dents accérées. Tu es bien docile face à l’albinos, signe de l’affection que tu lui voues. Comme tu t’en doutes depuis pas mal de temps, la Révolte et son hôte ne sont guère ravies que tu mentionnes Dominus en ces lieux. Certains auraient considérés cela comme un faux-pas. Toi, tu t’en fous. La réaction de ta soeur ne t’effraie guère. « Tu ferais mieux de ne pas parler de la planche à pain sur mes terres mon petit Wil. » Le ton de la Noé est plus que froid, presque glacial. Tu n’en fais pas grand cas. Juste, peut-être, prendras-tu le temps de discuter un peu avec Ada avant que sa route ne croise à nouveau celle de la Révolte : tu aimes autant le Savoir que la Noé qui te fait face, tu ne voudrais pas que les deux s’entretuent juste pour de vieilles rancunes auxquelles tu ne comprends rien. « De plus, je ne suis pas Mordred. Je ne souhaite pas m’occuper d’une rancune entre deux gosses, d’autant que je ne laisserais aucune personne me guider sur mes choix, sur ma route, sur mon avenir. On ne me donne aucun ordre, car tel est ma vocation, tel est ma destinée. » Tu hausses des épaules nonchalamment, reconnaissant dans ce petit discours le goût du mélodrama de l’américaine. Tu ne peux pas lui reprocher, tu es toi-même un fervent adepte de la chose.

(Tu ne sais trop quoi faire à part te moquer, railler et ricanner.)
(Ça t’inquiète un peu, ce conflit apparent entre le Savoir et la Révolte. Mais tu ne sais trop quoi dire, quoi faire pour formuler la chose dignement. Alors tu t’inquiètes en silence et tu te contentes de regarder la situation de loin.)
(Tu te sens impuissant, terriblement faible.)

C’est d’une oreille distraite que tu écoutes la Révolte envoyer son majordome en ville. C’est un regard désintéressé que tu poses sur lui, que tu l’observers s’éloigner sans prononcer un mot. Tant et si bien que tu ne remarques pas immédiatement que l’albinos s’est rapprochée de toi. Et quand tu la vois enfin tout près de toi, il est trop tard, tu ne peux pas prendre la fuite. Elle t’emprisonne dans une étreinte que tu aurais normalement refusé, mais en cet instant, tu ne peux t’échapper. Alors tu endures l’étreinte. Tu grimaces, tout en enroulant des bras hésitants autour de la fine silhouette de ton aînée. Tu te laisses aller un peu contre elle, mais pas trop : tu es toujours un peu mal à l’aise, tu ne sais pas trop comment t’y prendre dans ce genre de situation. L’émotion, le contact … Ce n’est franchement pas ton truc. Mais pour Cassidy, tu fais quelques concessions. Tu n’as pas le choix, de toute façon : l’hôte de la Révolte t’emprisonne tendrement. Puis, finalement, elle te libère. « Eh bien, tu t’inquiètes pour moi maintenant ? On tombe enfin sous mon charme indomptable ? » Tu sens tes joues qui s’empourprent, le rythme régulier de ton coeur qui s’accélèrent brutalement. « M-Même pas en rêve ! » te défends-tu faiblement, alors qu’elle passe une main amusée dans tes mèches brunes devenues trop longues. Tes cheveux, bien désordonnés de base déjà, retombent en un amas de ficelles longilignes tout emmêlé. Tu grognes sans grande conviction, passant une main gênée dans tes mèches. Tu bats en retraite rapidement, quand tes doigts sont pris dans des nœuds sans pitié. Nouvelle grimace. « Désolé pas désolé, pour moi tu avais besoin d’un petit câlin. » Tu lèves les yeux au ciel, désireux de cacher cette soudaine fragilité que tu sens apparaître en toi. Tu croises tes bras sous ta poitrine, soufflant une de tes mèches hors de ton visage. « N’importe quoi …, gromelles-tu dans ta barbe inexistante, Tu voulais juste une bonne excuse pour me peloter, avoue. » Souvenir distant d’une relation au début chaotique, mais qui a finit par bien se développer.

(Elle est drôle, Cassidy. Tu l’aimes bien pour sa franchise.)
(Chaos aime Mordred comme il aime n’importe lequel de ses frères et sœurs.)
(Et ce n’est que depuis très récemment que tu acceptes d’avouer la chose comme elle est : affection, amour. Cela importe peu. Il y a juste ce lien fort et presque indestructible qui vous unit.)

Tu as bien envie de visiter la nouvelle demeure de ta comparse et c’est sans détours que tu lui fais comprendre. Tu veux voir l’intérieur de la bâtisse, tu veux savoir où l’américaine a choisit de s’établir. « Tu arrives au mauvais moment, les visites guidées sont fermées à cette heure, mais je peux bien faire une exception pour toi, à condition bien entendu que je gagne quelque chose en échange. Tu sais, je suis une femme d’affaires, quand on parle de quelque chose que je dois, il me faut toujours une monnaie d’échange. » Tu hausses un sourcil interrogateur, posant un regard absolument pas impressionné sur la personne qui te fait face. « Je plaisante, c’est gratuit pour toi, tant que tu ne dégrades pas mon territoire et que tu n’importunes pas mes invités. » Ah, tu préfères ça ! L’humour de Cassidy est assez particulier, tu ne le comprends pas toujours … Mais cela importe peu ! Tu as finalement droit à ta visite privée des lieux et c’est bien tout ce qui t’importe ! Clope au bec, l’hôte de la Révolte t’invite à la suivre. « Commençons par le commencement, visitons les jardins. » Tu hoches la tête et tu suis l’albinos sans dire un mot de plus. Le silence s’enroule autour de vous lors de votre balade. Il est un peu pesant, mais tu n’as cependant aucune volonté de le briser : tu laisses ton regard se porter ici et là, observant la verdure grandissante qui vous entoure. C’est finalement Cassidy qui prend à nouveau la parole, qui fait un pas dans ta direction. « Bon alors, que deviens-tu après tout ce temps ? » La question est tout ce qu’il y a de plus innocente, mais tu ne sais trop comment y répondre. Qu’est-ce que tu deviens ? Ah, en voilà une bonne question. Une boule de nervosité vient se poser au creux de ton estomac, alourdissant péniblement tes entrailles. « Tu sembles différent de la dernière fois. » Ta bouche se fait sèche. Ah oui, différent, ça tu l’es. Tu ne sais trop comment présenter ce phénomène qui s’est déroulé en toi sans désavouer une partie de toi-même. Tu ne peux vraiment dire que tu détestes toutes formes de féminité, que ça te rend malade d’avoir des formes aussi voluptueuses. C’est juste certains jours que tu n’arrives pas à affronter ton reflet sur la surface plane du miroir.

(Tu es perdu, tu n’es pas sûr de pouvoir un jour retrouver ton chemin.)
(Cassidy n’est pas du genre à juger, tu le sais. Si tu prenais le temps de lui expliquer, tu es persuadé qu’elle comprendrait. Que rien ne changerait entre elle et toi.)
(Mais tu es perdu et tu ne sais pas comment exprimer ce tourbillon qui t’habite.)

Tu restes pensif un très long moment, perdu dans les méandres de ton esprit. Cassidy ne semble pas le prendre mal, bien au contraire. Elle poursuit comme si tu ne venais pas de te perdre dans tes pensées. « T’as l’air moins coincé que la dernière fois. T’es enfin un homme, ou encore un petit garçon ? » Tu rougis de plaisir alors qu’elle te compare aux hommes, aux garçons que tu envies tant … Même si la chose n’est pas aussi simple. Ce n’est jamais aussi simple. Elle te pince la joue comme une mère fière le ferait avec son enfant. Tu chasses rapidement sa main, gêné. « Tu aimes les chevaux ? Car j’en ai reçu un récemment. Un étalon magnifique et charismatique, car il m’appartient vois-tu. Franchement, je pourrais même t’apprendre à monter un canasson si ça te chante. Comme ça, à l’avenir, tu seras comment faire avec les demoiselles. » C’est un éclat de rire surpris et sec qui t’échappe. Tu ris et tu ris. Puis tu te calmes. Tu lances un regard brillant d’amusement à l’hôte de la Révolte. « J’ai jamais monté un cheval …, avoues-tu doucement, Ma mère était du genre à penser que ce n’était pas une activité digne d’une lady. Donc, ni moi, ni mes sœurs n’avons jamais eu le droit de monter à cheval. » Et tu te souviens du ton hautain de ta mère, de ses idées préconçues sur ce qu’une lady devrait faire ou non. Ça te laisse un goût amer en bouche, ça te retourne presque l’estomac. Tu n’es ni lady, ni gentleman. Et ça, elle sera toujours incapable de le comprendre, ta mère. Elle a l’esprit trop fermé, ta mère. Tu secoues doucement la tête, chassant ces sombres songeries de ton esprit. « Mais pourquoi pas, uh. Ça pourrait être amusant d’apprendre à monter à cheval. » fais-tu sur un ton monotone, puis tu reprends avec un peu plus de malice. « Je ne pense pas réellement avoir besoin d’aide avec les demoiselles, tu sais. Ou avec les messieurs. Dans tous les cas, je ne vois pas ce qu’ils peuvent tous avoir en rapport avec les chevaux … » Ton coeur se fait bien lourd dans ta poitrine. Non, tu n’as pas besoin d’aide dans le département amoureux. Tes pensées se tournent vers Gwen. La si jolie et si douce Gwen. Parce que même si elle est une jeune femme, que le monde te perçoit comme une jeune femme aussi, tu ne peux nier les sentiments que tu nourris à son égard. Tu te refuses toujours de les nommer, mais tu ne peux les ignorer totalement. Pour toi, il n’y aura jamais que Gwen et sa jolie crinière flamboyante. Tu le sais. Et tu ne peux avoir ce que tu convoites tant, il te faut être réaliste. Tu ne perdras pas ton temps à rêver de l’impossible. Tu ne gaspilleras pas ton énergie à nourrir des efforts que tu sais déjà vains.

(Et la Discorde ne comprend pas la profondeur de cet amour cette affection que tu lui voues.)
(Toi, l’hôte d’un Souvenir perturbé. Elle, la porteuse d’une Innocence maudite.)
(Il n’y a rien à comprendre. Juste l’illogisme d’une existence à la dérive, la cruauté d’une humanité trop humaine.)

Tu laisses un long soupir t’échapper, tu te reconcentres sur les précédentes questions de l’hôte de la Révolte. Tu te mordilles la lèvre inférieure, nerveux. Oh oui, tu as bien changé. Et tu ne sais toujours pas comment expliquer la chose. Alors, maladroitement, tu plaisantes sur les changements que l’albinos a pu aisément percevoir. « Tu aimes mon nouveau look ? » que tu lui demandes le plus légèrement possible. Tu fais un petit tour sur toi-même, comme une demoiselle faisant voleter les pans de sa jolie robe neuve. Toi, tu ne fais voler que les pans légers de ta veste et tes mèches sombres qui retombent ensuite sur tes épaules. Un sourire un peu tendu fendant tes lèvres, le regard incertain, tu attends une quelconque réaction de la part de la Noé. « C’est pas que je veux me déguiser en homme, tu sais. C’est juste que … Je sais pas trop, tout me semble plus facile quand je suis habillé comme ça. » Tu passes une main sur les pans de ta veste. Tu baisses les yeux vers le bout de tes bottines. Puis tu soupires à nouveau. « C’est ridicule, hein ? » souffles-tu discrètement. Et tu relèves les yeux vers Cassidy, tentant d’afficher un air brave et assuré. « Et toi, comment vas-tu ? Ça fait depuis avant Édimbourg qu’on ne s’est pas vus, un sacré moment en soit, uh. » Et tu espères oublier le doute et l’incertitude.
CASSIDY DANVERS don't worry mother, your child is a warrior
Awful

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Mar 3 Déc - 10:41
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann



Soigneusement, la Révolte range le mégot de cigarette dans une petite boîte afin de ne pas polluer sa propriété avec cette chose mauvaise pour le corps humain. Tout en même temps, son attention est toujours portée sur Wilma qui rigole de manière sec et surpris sur les anciens propos de la cowgirl débordant d’un humour assez particulier virant souvent sur les grossièretés, sur des sujets adultes et non pour les gosses. Le jour n’est pas encore venu où Cassidy se calmera sur son mauvais langage et ses blagues déplacées. Captant le regard brillant d’amusement sur le petit Wil, Cassie est un peu surprise que ce petit bout n’a pas eu la chance de monter sur un cheval. C’est pourtant une expérience fabuleuse, magique, où lorsqu’on monte pour la première sur un canasson, une liberté inimaginable s’offre à la personne. Ce n’est pas pour rien que les anciens ayant vécu à l’époque du Far West aimaient tant monter sur les chevaux. Son sourire en coin disparaît en entendant ensuite que le Chaos a été privé d’un tel bonheur à cause de sa mère. Subitement, le poing droit de la femme se ressert tout en faisant grincer ses os. Ça lui rappelle tant de souvenirs sur sa famille de sang. Ces foutus bourgeois qui ont tenté mainte chose pour obliger Danvers à parcourir une destinée toute tracée. Heureusement qu’elle ne les a pas écoutés, heureusement que sa nature rebelle est un don de naissance, heureusement que ces pourritures sont mortes à présent. À cause de cette colère, de cette rancœur, son don naturel s’échappe lentement de ses doigts. Cette fumée pourpre qui peut blesser tant de personnes en si peu de temps. Cette chose qui rend la Révolte une traîtresse aux yeux d’Adam et de certains de ses frères et sœurs suite à son ancien marché avec Néah.

« Mes parents ont souhaité m’éduquer dès mon plus jeune âge. » commence à expliquer la Révolte d’une voix sombre. « Depuis ma naissance, un mariage était déjà préparé pour un arrangement familial. Dès que je serais en âge d’enfanter, je devais épouser un bourgeois pour permettre à mes parents d’avoir un titre de noblesse beaucoup plus grand. » Ses orbes rubis observent le ciel bleu comportant quelques nuages pourvus de nombreuses formes pouvant ressembler à ce que le cerveau souhaite imaginer. « Ils convoitaient une fabrique de jouets et désiraient absolument obtenir ce bien. C’est une des raisons de pourquoi je suis né. Afin d’être un outil à jeter pour mes géniteurs. » Un rire amer et froid s’échappe des lippes recouvertes d’un rouge à lèvres hypnotisant. « J’ai refusé de suivre le chemin de ma destinée pour en emprunter un nouveau. C’est assez ironique, que lorsqu’on décide de vouloir être libre, les autres êtres humains jaloux décident de te poignarder pour se venger. » Elle enfonce son chapeau sur son crâne pour y cacher son regard de vampire qui brille d’une tristesse en repensant à la mort de Samantha et de Samuel à cause de la cupidité de ses parents. « Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça… »

La Dame Révolutionnaire quitte les jardins en compagnie de son invité pour suivre la direction du pré où se trouve son nouvel ami Billy. Elle garde le silence, se retient de verser une quelconque larme qui souhaite absolument se dégager de ses yeux. Ces petites choses brillantes sont lourdes, humides, désagréables pour l’albinos et salissantes pour les verres de ses lunettes de vue. Mais aucune goutte n’est versée car Cassidy est très forte et dispose d’une volonté indomptable qui est entraînée sur beaucoup d’épreuves. Son ouïe auditive bien meilleur que sa foutue vue de taupe à cause de son albinisme continue d’écouter la douce mélodie de la voix de Wil. La louve l’écoute attentivement comme-ci il s’agissait de son louveteau. Son cœur bat pour cette demoiselle ou plutôt ce jeune homme. Pas pour des sentiments amoureux, mais il provoque un son désireux de protéger cet être à la manière d’un parent aimant son enfant. Puis, un nouveau sourire mais d’amusement cette fois, recouvre un peu le visage blanc de l’Américaine. L’innocence de Wilma est tellement attendrissante que Cassidy ne souhaite plus vraiment le taquiner sur les sujets disons adultes.

« Il n’y a aucun rapport. » ment-elle doucement en repensant à d’innombrable sujet de conversation avec les défunts membres de son gang aux États-Unis. Les blagues déplacées viraient parfois sur ce genre de sujet qui vaut mieux ne pas citer. C’était le bon vieux temps mais à présent, Cassie ne peut plus se permettre d’ignorer cette foutue guerre. Il a fallu que le Savoir décime intégralement son gang pour réveiller pour de bon la Révolte rêveuse de libertés. D’ailleurs en pensant à la planche à pain, la rebelle prévoit de se venger au centuple pour bien marquer le coup. Mais pour cela, la vengeresse doit reparler à son frère en cavale et également lui rendre sa petite famille. Espérons qu’il soit assez intelligent pour retrouver le message de rendez-vous à cet endroit. « Tu vas voir ! Monter sur un cheval c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Pour moi, il s’agit d’un bout de liberté. »

Arriver aux clôtures en bois, Cassidy se retourne vers Hartmann en ayant été témoin d’un très long soupir qui n’est pas du tout joyeux. Ses sourcils se froncent, la femme de l’Ouest Américain se baisse pour être à sa hauteur et une légère inquiétude se lie dans son regard de feu. Elle y remarque un mordillement de sa lèvre inférieure tout en affichant une expression nerveuse. Puis, vint le moment où le jeune homme souhaite connaître l’avis de la Noah sur son nouveau look non féminin. Wil semble redouter la réaction de la Duchesse et de la peur est sentie par le flair de la prédatrice. Son attention se focalise sur chaque morceau de tissu et aucune réaction apparaît à Danvers. Impassible, froide, un long soupir se dégage de ses poumons respirant la liberté.

« C’est ridicule oui. » avoue sèchement la femme qui ne semble pas vouloir rire à présent. « Ridicule de penser que ton accoutrement me déplaît ou autres choses négatives à ton égard. » Doucement, la femme attrape le menton de Wil pour que le regard de ce dernier ne soit pas fuyant. « Tu es un jeune homme magnifique avec ses vêtements, je trouve que ça te va mieux que ces espèces de tissus féminins. Les robes ne sont pas faites pour toi, car tu es né pour être un petit gentleman turbulent et unique en ce monde. » La daronne se relève, ouvre le portillon en chêne, attrape une selle et se rapproche de l’étalon sombre. « C’était quoi ce long soupir tout à l’heure ? Tu sembles désespéré pour quelque chose. Où se trouve donc ton sourire de démon ? »

La propriétaire du cheval pose la selle sur le dos de l’animal, assemble la sangle entourant le ventre de ce dernier pour l’attacher aux sanglons. Elle caresse le chanfrein du canasson pour le rassurer tendrement.

« Si tu parles d’Édimbourg je n’en ai aucun souvenir. » répond l’albinos en donnant une pomme au bestiau. « Mordred n’a pas été très tendre en ayant voulu me consumer. J’avoue avoir voulu la tuer à plusieurs reprises en mutilant mon propre corps. » Un rire faible arrive soudainement et exprime un petit désespoir d’avoir songé au suicide pour éliminer le parasite en elle. « Mais je confirme, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Mais bon, soyons honnêtes, je ne partage pas vraiment les rites familiaux du Comte Millénaire. Je n’aime pas ces dîners, je déteste Sheryl, je hais par-dessus tout la petite Road, et…ça pue le Savoir dans l’Arche. Mais sinon, tout va pour le mieux. Je me suis fait une nouvelle amie qui se trouve être la Reine d’Angleterre. Une femme désespérée suite à la mort de son mari. Mais c’est grâce à cette personne comme elle, qu’un jour, les femmes seront égales des hommes et plus un vulgaire morceau de viande et de plaisir. »

Cassidy se recule de Wil et de Billy puis incite le jeune homme à faire connaissance avec la monture.

« Je t’en prie, c’est l’heure des présentations. Quand tu seras prêt pour monter sur lui, place ton pied sur l’étrier et ta main sur la corne de la selle pour prendre appuie. » La louve croise ses bras et se met à glousser d’amusement. « Si tu n’y arrives pas, je t’achèterais un poney. Au moins il sera à ta taille, petit bout de chou. »


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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Jeu 5 Déc - 17:20
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they say that we're all the same

no one wants to listen to the kids these days.

Ta langue se délie aux côtés de Cassidy. C’est un mystère que tu ne désires pas élucider, une de ses grandes questions qui se doivent de rester sans réponses. Il faut, parfois, ce satisfaire de ce qui est et non de ce qui pourrait être.  Cassidy t’offre une oreille attentive, une présence familière et confortable sur laquelle tu peux te permettre de trouver le soutien dont tu as besoin. Et tu te contentes de cela, tout simplement. Tu ne peux, dans tous les cas, pas demander plus. Alors c’est sans trop réfléchir que tu te confies à la Noé, que tu lui fais part de tes doutes et de ces changements qui se sont opérés en toi. Tu te caches un peu derrière tes cheveux devenus trop longs ; là où autrefois, ils ne dépassaient pas tes épaules, ils viennent chatouiller le bas de tes omoplates. Tu penses distraitement, avec une certaine distance, qu’il faudrait que tu songes à les couper. Mais tu n’en as pas réellement envie, étrangement. Ils sont très bien comme ils sont, tu aimes les enrouler autour de tes doigts quand tu réfléchis ou que tu rêvasses. Et tu ne peux t’empêcher de le faire en cet instant, alors que tu te mures dans le silence. Ton index de la main droite vient se loger dans une partie de tes mèches qui retombent sur ton épaule, tournicote maladroitement dans le joyeux bordel de nœuds qui s’y trouve. « Mes parents ont souhaité m’éduquer dès mon plus jeune âge. Depuis ma naissance, un mariage était déjà préparé pour un arrangement familial. Dès que je serais en âge d’enfanter, je devais épouser un bourgeois pour permettre à mes parents d’avoir un titre de noblesse beaucoup plus grand. » Le ton de l’hôte de la Révolte est sombre et amer. Et tu la comprends. Oh, ce que tu peux la comprendre. Ça te brise le coeur, cette facilité que tu as de t’identifier à sa situation. Ça aurait pu être toi, à sa place. Ça aurait pu être toi si tu n’avais pas eu quatre sœurs aînées dont tes parents – ta mère surtout – devaient se préoccuper. Toi, tu n’es que le petit dernier, le petit chanceux qui a échappé aux pressions des exigences familiales. Tu as eu de la chose, mais ça aurait pu être toi, dans les chaussures de l’albinos. « J’ai refusé de suivre le chemin de ma destinée pour en emprunter un nouveau. C’est assez ironique, que lorsqu’on décide de vouloir être libre, les autres êtres humains jaloux décident de te poignarder pour se venger. » La Révolte marque une courte pause, tu l’observes du coin de l’oeil. Tu perçois au fond de son regard carmin une tristesse certaine. « Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça… » Tu ne sais pas non plus. Pire que cela encore, tu n’as pas de mots à lui offrir pouvant alléger son fardeau. Alors tu te contentes d’hausser les épaules, tu détournes le regard.

(Tu ne sais pas trop sur quel pied danser, tu ne sais pas trop quoi faire ou dire. Alors tu te laisses porter par le courant, tu laisses la Révolte te guider.)
(Chaos somnole au fond de toi, comme un chat paresseux. Il te laisse mener la danse, totalement désintéressé par les troubles qui vous hantent.)
(Tu envies son insouciance et son détavchement.)

Tu trottines à la suite de la maîtresse des lieux, la suivant hors de l’enceinte protectrice des jardins. Tu te demandes un instant où elle peut bien t’emmener, mais ta curiosité est bien vite rassasiée : sous ton regard gris, les grandes lignes d’un pré verdoyant se dessinent. Et tu continues de te confier alors que le paysage change sous ton regard curieux. C’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’en empêcher. Demain, tu te sentiras fort ridicule de toutes ces confessions à moitié avouées, de tous ce que tu veux bien laisser entendre à demi-mots. Cassidy te taquine et tu mords à l’hameçon sans la moindre difficulté. Tu lui demandes le rapport entre les sentiments amoureux et la capacité – ou non – de monter à cheval. Une blague qui t’échappe, peut-être. Même certainement. Mais l’américaine semble peu encline à t’expliquer la chose. « Il n’y a aucun rapport. » te dit-elle avec un sourire qui te laisse penser qu’elle ne te dit pas tout. Tu n’es, dans le fond, pas sûr de vouloir connaître le fin mot de cette histoire précise, alors tu laisses la chose couler.  « Tu vas voir ! Monter sur un cheval c’est vraiment quelque chose d’extraordinaire. Pour moi, il s’agit d’un bout de liberté. » Tu aurais aimé pouvoir partager son enthousiasme, mais il y a encore bien trop de doutes qui allourdissent ton coeur. Bien trop de douleur que tu n’oses exprimer. Gwen te hante plus que ce que tu ne voudrais bien l’avouer. Mais plus que cela encore, c’est l’approbation de ton aînée que tu désires. Tu veux qu’elle te dise que, peu importe comment tu t’habilles, tu resteras l’insupportable Wil à ses yeux, l’éternel râleur, l’impossible à satisfaire. Puis tu te rends compte que c’est bien ridicule d’attendre cela de sa part, face à ton comportement si peu normal, si atypique. C’est terrible. Tu ne peux nier ce qui a changé en toi, mais tu ne peux réclamer l’acceptation d’autrui. Et pourtant … Pourtant tu ne peux t’empêcher d’espérer, comme le sale gosse aspirant recevoir les faveurs de sa mère. « C’est ridicule oui. » Le ton sec de sa voix est comme un coup de fouet sur ta peau nue. Tu trésailles et tu t’attends au pire : alors qu’elle s’est penchée à ta hauteur – tu es toujours aussi petit – tu détournes le regard, incapable de l’affronté dans ce moment de faiblesse. « Ridicule de penser que ton accoutrement me déplaît ou autres choses négatives à ton égard. » Ton coeur se soulève alors qu’elle t’attrape par le menton pour te forcer à la regarder dans les yeux. Même si le geste reste doux, tu sens dans celui-ci toute l’autorité dont elle fait preuve. « Tu es un jeune homme magnifique avec ses vêtements, je trouve que ça te va mieux que ces espèces de tissus féminins. Les robes ne sont pas faites pour toi, car tu es né pour être un petit gentleman turbulent et unique en ce monde. » Et tu rougis de plaisir, tu ne peux que faire ça, de toute façon. Le soulagement rend ton regard bien humide. Tu t’empresses d’essuyer le coin de tes yeux alors que l’albinos se redresse et se dirige vers l’enclos. Tu lui offres un petit sourire bancal, les joues toujours bien rouges. « C’était quoi ce long soupir tout à l’heure ? Tu sembles désespéré pour quelque chose. Où se trouve donc ton sourire de démon ? » Et tu as envie de lui dire que ce n’est pas grand-chose, de lui dire d’oublier la chose … Mais tu es bien incapable de lui mentir. À la place, tu essaies de la convaincre autant que tu essaies de te convaincre toi-même. « O-Oh … Eh bien, j’apprécie – tu insistes sur ce mot, incapable d’avouer la chose telle qu’elle est – quelqu’un, mais rien ne pourra jamais se passer. » Tu lâches cela avec autant de détachement que possible, alors que ton coeur se brise un peu plus dans ta cage thoracique.

(Et ça fait mal. Si mal quand tu penses à ses jolies mèches rousses, à son sourire si tendre et son regard brillant de naïveté.)
(Tu rêves d’être le preux chevalier sauvant la princesse épleurée. Tu chasserais tous ses tourments à grands coups d’épée, tu ne craindrais rien, vêtu de ton armure rutilante.)
(Mais ce ne sont que des rêves, des fantaisies qui ne verront jamais le jour.)

La Révolte s’approche du cheval à la robe sombre, posant une selle à l’allure lourde sur son dos. Le canasson ne bronche pas. Curieux, tu te rapproches lentement, escaladant la clôture en bois pour t’asseoir sur celle-ci. Tu la regardes équiper l’animal, tu l’interroges sur ses affaires depuis avant Édimbourg : ça fait, après tout, un sacré moment que vous ne vous êtes pas vus. « Si tu parles d’Édimbourg je n’en ai aucun souvenir. Mordred n’a pas été très tendre en ayant voulu me consumer. J’avoue avoir voulu la tuer à plusieurs reprises en mutilant mon propre corps. » Oh. Oh. Tes sourcils se froncent, l’air presque innocent qui se trouvait sur ton visage jusque-là se mue en une mine soucieuse et inquiète. Elle a l’air d’aller bien, en cet instant, mais l’inquiétude est plus forte que tout en cet instant. Elle ne te laisse pas l’opportunité de lui demander comment elle va, cependant, la voilà déjà qui reprend. « Mais je confirme, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Mais bon, soyons honnêtes, je ne partage pas vraiment les rites familiaux du Comte Millénaire. Je n’aime pas ces dîners, je déteste Sheryl, je hais par-dessus tout la petite Road, et…ça pue le Savoir dans l’Arche. Mais sinon, tout va pour le mieux. Je me suis fait une nouvelle amie qui se trouve être la Reine d’Angleterre. Une femme désespérée suite à la mort de son mari. Mais c’est grâce à cette personne comme elle, qu’un jour, les femmes seront égales des hommes et plus un vulgaire morceau de viande et de plaisir. » Impressionné, ça tu l’es. Tu ne peux retenir un petit sifflement pour exprimer ton admiration pour l’albinos. « Eh bien …, souffles-tu doucement, Tu t’en es bien sortie, ça fait plaisir à voir. » Et c’est avec toute la sincérité dont tu peux faire preuve que tu lui souris. Ça fait réellement plaisir. Tu es ravi pour elle. La discussion, toutefois, ne s’éternise pas. Cassidy s’éloigne du cheval, t’invitant d’un geste de main à t’approcher. Tu sautes de ton siège improvisé pour atterrir de manière assurée sur tes deux pieds. Mais plus tu t’approches de l’animal, plus tu le trouves grand. Et quelque chose en toi t’intime à la prudence, t’intime d’être sur tes gardes. Il t’observe, le canasson. Tu peux le voir. Tu plisses les yeux, ça ne te plaît pas. « Je t’en prie, c’est l’heure des présentations. Quand tu seras prêt pour monter sur lui, place ton pied sur l’étrier et ta main sur la corne de la selle pour prendre appuie. » Tu l’observes d’un air mauvais, l’animal. Il a l’air calme, de prime abord. Mais tu ne te laisseras pas berner. Tu t’approches de lui prudemment, puis tu suis les instructions de l’américaine. « Si tu n’y arrives pas, je t’achèterais un poney. Au moins il sera à ta taille, petit bout de chou. » Tu lances un regard noir à la Noé alors que tu te hisses maladroitement, un pied dans l’étrier et fermement accroché à la selle. « Ahahah ! Moque toi, vas-y ! » Tu essaies de passer ta jambe libre par-dessus le dos de l’animal … Mais tu n’y parviens pas, pas totalement ; ta jambe s’étale sur la selle, sur le dos de l’animal, mais il te manque quelques généreux centimètres pour parvenir à t’asseoir sur son dos. Ton centre d’équilibre a changé, tu le sens. Tu n’oses plus bouger. Tout ton corps se crispe dans cette position plus qu’inconfortable. « Euh … Cassidy ? commences-tu d’une voix incertaine, Je ne crois pas que ce soit une très bonne idée, en fait. Je veux descendre. Cassidy, comment je descend ? » Et voilà que le cheval se met à bouger ; il ne fait que marcher paisiblement, comme si tu n’étais pas accroché à lui comme un acrobate improbable. Un petit couinement aïgu de peur t’échappe : ce n’est pas grand-chose et tu le sais, mais c’est amplement suffisant pour te faire perdre l’équilibre. « Cassidy !! » appelles-tu avec urgence. « Cassidy ! Qu’est-ce que je fais ? » La sale bête accélère et, au final, tu paniques un peu. Le sol te semble bien loin … Mais peu importe. De manière un peu idiote, tu décides de ne pas attendre les instructions de l’hôte de la Révolte : sans réfléchir, tu lâches tout. Tu atterris lourdement sur l’herbe bien verte, alors que le canasson – ce fourbe ! – poursuit sa promenade, comme pour te narguer. Tu te redresses nonchalamment dans une position assise pour le fusiller du regard alors que l’animal trottine fièrement. Tu finis par te relever, faisant fi de ton dos douloureux. D’un pas trainant, tu te diriges vers l’américaine, une moue boudeuse sur tes traits. « Je me passe volontiers de tes moqueries, annonces-tu sèchement, Mais soit dit en passant, je ne pense pas être fait pour l’équitation. » Tu te frottes le bas du dos. Oh non, tu n’es vraiment pas fait pour monter à cheval.
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Lun 9 Déc - 9:48
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann



Il donne une réponse à ce long soupir qui inquiète la daronne. Wil apprécie une personne, quelqu'un dans ce monde mais semble être énormément pessimiste sur cette soi-disant relation. C'est du moins ce qu'en pense la Duchesse qui vient de croiser ses bras et affiche une petite mine songeuse. Pourquoi donc réagir de cette manière ? Le garçon en face d'elle n'est pas laid, est joli comme tout et peut faire vriller les cœurs des personnes. Lentement, la Révolte se masse le menton à l'aide de son pouce et de son index. Ses cristaux enflammés observant Wil sont légèrement ailleurs, cherchant un quelconque indice sur ce lien qui ne peut pas s'étoffer, s'épanouir d'après les dires du garçon. De plus, l'odorat de la louve sent de la tristesse et du désespoir. Doit-elle lui remonter le moral ? Probablement, car voir ce petit bout dans un tel état n'est pas réjouissant pour la Reine du Crime. Mais…elle préfère agir autrement…

« Rien ne pourra jamais se passer ? » demande-t-elle d'une voix neutre. « C'est vrai. C'est une peine perdue. » lâche d'un ton sec et froid la révolutionnaire. « Tu ne réussiras jamais, si tu restes dans un état pareil. La vie n'a jamais été une partie de plaisir. Il faut se battre pour réussir, il faut apprendre à marcher au lieu de reculer. » La femme pose son index au niveau du cœur de Wil. « Écoute ce que te dis ton cœur au lieu de l'ignorer tout en le blessant. Car crois-moi, cette chose qui bat dans ta poitrine, humain ou Noé peu importe ta nature, ton cœur ne te mentira jamais. Cette chose rare qui te fait vivre, est la clé, pour surmonter les obstacles. »

Cassidy se recule, remue négativement la tête en pensant qu'elle devrait également écouter ses propres paroles au lieu de donner des leçons aux autres. Après tout, Danvers est aveuglée par ses sentiments négatifs comme la colère, la haine, la rancœur qui l'aveugle constamment. En la comparant avec Mordred, les deux bouts de femme ne sont pas si différents que ça. Les deux êtres souffrent à cause des gens qui agissent comme des idiots. Dos au Chaos qui tente de faire connaissance avec Billy, Cassidy tente de sonder les sentiments de Mordred qui sommeille en elle. Rien que d'effleurer l'esprit du Souvenir, des larmes tombent subitement de ses yeux de sang. De sa poche, l'albinos saisit un mouchoir en tissu rouge et essuie les perles qui aiment chatouiller ses joues. La Duchesse prend une bonne inspiration, expire ce qu'elle a gobé et se retourne pour face à Will et Billy comme-ci rien ne s'est passé.

« Je ne me moque pas voyons. » sourit-elle tendrement. « Je suis très sérieuse pour l'histoire d'acheter un poney. C'est plus doux et calme qu'un cheval et c'est très mignon tout comme toi. »

La cowgirl s'éloigne, s'assoit sur la clôture en bois, saisit un morceau d'herbe pour le mâchouiller entre ses dents et admire le spectacle entre un cheval rebelle et un garçon ne sachant pas monter sur ce dernier. La jambe du petit bonhomme est bien trop courte et se bloque sur le haut de la selle. L'Avocate du Diable ne répond pas à l'appel de détresse d'Hartmann préférant le laisser gérer comme un grand garçon. C'est une manière de lui faire comprendre que Wil doit se battre contre cet obstacle qui se trouve devant lui. Mais le voilà qui tombe de la monture pour s'étaler dans l'herbe verdoyante qui amortit un léger chouya sa mauvaise chute. L'Américaine ne rigole pas, faisant juste bouger ses jambes dans les airs. Elle aimerait en vérité se moquer mais ce serait trop facile et déplaisant pour son petit protégé.

« Tu n'es pas fait pour l'équitation ? Donc tu abandonnes déjà en laissant le petit Billy être vainqueur de ce petit affrontement ? » Cassie saute de son perchoir, enlève son chapeau et l'enfonce sur le crâne du Noé. « On va dire qu'aujourd'hui tu es fatigué et tu laisses une chance à Billy. » Elle poke sa joue et sourit. « N'est-ce pas ? Gentleman endiablé ? »

La louve siffle un bon coup pour interpeller l'animal qui trottine pour rejoindre sa maîtresse. Lorsque ce dernier arrive à leurs côtés, il donne un petit coup de museau pour demander des caresses à Wil. En attendant, la femme du Far West enlève la selle de ce dernier qui doit le gêner. Elle pose le tout sur la barrière en chêne et soupire doucement.

« Parle-moi un peu de cette relation qui ne peut pas fonctionner. » dit-elle subitement car sa curiosité est bien trop importante pour être ignorée par la Révolte. « Ça restera entre nous et je ne compte pas me moquer. Ce n'est pas le but. Je souhaite juste comprendre et t'aider car je n'aime pas te voir déprimer. »

En effet, l'Alpha regarde Wil de manière différente. La chose qui bat sous sa poitrine généreuse est attaché à cet être comme s’il était son propre enfant. Dans la vie, la bourgeoise ne pourra pas toute avoir. Même si elle prétend que rien ne peut l'arrêter sur ses désirs d'obtenir ce que Danvers souhaite, la vie lui a interdit de procréer. Ainsi, l'albinos est stérile de naissance ce qui est un avantage pour ses petites aventures d'une soirée avec des hommes mais un désavantage si la rebelle aimerait obtenir son tout premier enfant. Elle repense alors à Paris, de cette Exorciste blonde qui a perdu son enfant en voulant se venger de son mari. Cassidy n'a pas réussi à la tuer car ses sentiments de tristesse, de désespoir lui ont déchiré son propre cœur. Oui, dans cette misérable existence, la vampire voudrait avoir la chance d'élever un enfant comme une mère et être comme le couple de domestiques qui s'est occupé de son éducation. Du coup, la daronne voit ce petit être comme son propre enfant bien que l'Américaine ne lui ait rien dit à ce sujet.

Elle lève son visage, observe le ciel et les nuages blancs identique à la couleur naturelle de ses cheveux. Un air triste se dessine sur son visage et subitement le jaune de ses orbes remplace le rouge. Sa vision est maintenant parfaite et plus mauvaise mais même avec ses yeux, Cassidy n'aperçoit pas sa petite étoile pour lui demander pourquoi son propre sang est destiné à mourir.

« Et si je te faisais visiter le manoir ? Tu pourrais même dormir quelques jours chez moi si jamais l'envie t'en prend. »


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Mer 1 Jan - 19:15
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they say that we're all the same

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Le discours enflammé de la Révolte te donne envie d’y croire. Tu as envie d’y croire parce que tu hais la fatalité avec tout la force de ton être, avec tout la force de ton Souvenir. Tu as envie d’y croire parce que tu aimes convoites un peu trop ce que tu ne devrais convoiter. Et, finalement, tu as envie d’y croire parce que Cassidy semble y croire si fort. Néanmoins, tu ne peux t’autoriser une telle faiblesse ; Gwen est aussi belle qu’ensorceleuse, tu es aussi déterminé que sombre. Jamais rien de bon ne peut advenir d’une telle alliance … Si tant est que la rouquine se montre aussi intéressée que toi par cette chose que tu t’interdis de nommer, par cette dangerosité si douce. Ton regard se fait triste, ton coeur bien lourd dans ta poitrine. Et tu revois le visage radieux de l’Exorciste ; les détails t’échappent, tu ne parviens pas à te rappeler de tout ces petits bons de rien qui font qu’elle est si unique à tes yeux. Les souvenirs se font vagues, mais les impressions restent les mêmes. La douceur et la tendresse, l’affection et le chagrin. Ça te fend le coeur, putain. Ça te crève comme la flèche qui t’a transpercé, quelques mois plus tôt. Et tu te vides de ton sang, de ta volonté de ta force quand tu penses à elle. Une agonie aussi lente que délicieuse. Tu ne sais quoi répondre à l’américaine, alors tu restes silencieux. D’une main gênée, tu te frottes le front. Tu te caches derrière ce geste pour rendre ta peine inaccessible, tu fais de ton mieux pour ne pas te briser en mille morceaux aux pieds de ton aînée. Et tu ne sais que dire, que faire. Oh oui, tu as terriblement envie d’y croire. Mais tu es loin d’être idiot, tu es encore moins naïf. Peut-être que tu fais preuve ici de ce fatalisme sur lequel tu craches tant, peut-être que tu te montres plus pessimiste que tu ne le devrais … Toujours est-il que tu n’y parviens pas. Tu t’y es déjà trop brûlé les ailes, tu ne peux sacrifier plus que ce que tu as déjà donné.

(Et ça te fait mal, si mal. Un couteau enfoncé tout droit dans ton âme, ton coeur toujours battant que l’on met à brûler sur le bûcher.)
(Et Chaos ne peut rien faire, même si ce n’est pas l’envie qui lui manque. Il grogne et remue, animal blessé léchant ses blessures à vif.)
(Et tu te sens déjà défaillir. Tu perds pieds.)

Le sale canasson est une distraction bienvenue. La douleur physique, bien que pas si importante que cela, te force à penser à autre chose que la rousseur de ses cheveux, la tendresse de son être. C’est d’un pas trainant et la mine grise que tu rejoins l’hôte de la Révolte après ta chute, grommelant dans cette barbe que tu n’auras jamais. Tu refuses la moindre moquerie avant même que l’américaine ait pu ouvrir la bouche, tu refuses de voir ta dignité plus entachée que ce qu’elle est à présent. Mais voilà, Cassidy est – surprenamment, mais pas tant que ça dans le fond – douce, tendre. Tu te laisses adoucir par son sourire, bercer par le flot chaleureux de ses mots. L’idée de posséder un poney n’est pas aussi humiliante que ce qu’elle aurait pu être ; si l’offre était venue d’une quelconque autre personne que l’incarnation de la Révolte, tu aurais très certainement fait ravaler ses mots à ton interlocuteur. Mais voilà, c’est Cassidy qui te fait face et tu ne peux que te montrer doux et docile, laissant apparaître les failles dans ton armure pourtant si impénétrable au regard des autres. Et quand elle te provoque, quand elle te pousse à réagir, tu ne mords pas à l’hameçon. Tu la laisses te piquer et te titiller, une moue boudeuse et contrariée étirant tes traits juvéniles. « C’est ça, je laisse une chance à Billy. » que tu craches sur un ton empli de rancune et de fierté blessée. Le suppôt de Satan a donc un nom … Billy, uh. Tu t’en contrefous. Tu as "laissé une chance" à la bestiole, il n’en aura pas une seconde. Tu ne comptes pas t’approcher de lui à nouveau, dans un futur plus ou moins proche. Encore vexé par ta chute, tu jettes un regard haineux par-dessus ton épaule. Et si des regards pouvaient tuer, l’étalon se serait écroulé raide mort sur l’herbe verdoyante. Et voilà que l’américaine siffle pour interpeler l’animal. Ah, le voilà docile qui s’approche. Tu grinces des dents, détournant le regard. Comme si rien ne s’était passé, l’étalon s’approche de toi pour réclamer sans ménagement quelques signes de ta supposée affection. Tu souffles bruyamment, lui accordant ce qu’il quémande mollement. À voix basse, t’assurant que ton aînée ne t’entende pas, tu lui souffles la réalité de tes sentiments à son égard. « T’es vraiment qu’une sale bête. » Soit il ne comprend pas, soit il n’en a que faire. Toujours est-il que Billy se laisse faire sans broncher alors que tu lui tapotes doucement l’espace entre ses naseaux.

(La distraction est bienvenue. Tu te concentres sur Billy pour ne pas te concentrer sur autre chose.)
(Tu te laisses aller, laissant la simplicité de la situation actuelle submerger tout ton être.)
(C’est si doux, si agréable. Rien à voir avec l’agonie précédemment invoquée.)

Aussi subitement que tu avais retrouvé ton calme, Cassidy le brise à grand fracas. Comme un marteau passant à travers une vitre. La femme réclame posément que tu lui parles de cette relation qui ne peut pas fonctionner - ce sont ici ses mots. Ta gorge se noue et, soudainement, tu as envie de rire et de pleurer en même temps. Sa promesse de garder secret ce qui se dira entre vous ne t’apaise pas pour autant. Elle n’aime pas te voir déprimer, dit-elle. Mais tu ne déprimes pas, tu veux juste laisser cette sombre histoire derrière toi. Tu t’éclaircis la gorge sèchement, tu détournes le regard, évitant soigneusement de t’attarder sur la silhouette familière de ton amie. « Je ne déprime pas. » prends-tu le temps de préciser en préambule. Tu ne peux décemment pas refuser de répondre à ses exigences, tu ne ferais qu’attiser sa curiosité. Alors, tu carres les épaules et tu t’armes de courage. Tu refuses de reculer face au défi qui t’est lancé. « Il n’y a pas grand-chose à dire, tu sais. Elle … Elle est ce qu’elle, je suis ce que je suis. » Elle est si belle et douce, Gwen. Si tendre, trop tendre pour ce monde cruel et violent dans lequel vous avez tous deux précipités la tête la première. Toi tu n’es que le monstre assoiffé de sang qui danse sur les ruines d’un univers pourri jusqu’à la moëlle. « Elle … Elle … » Tu trébuches sur ce que tu essaies de dire, les mots te fuient. Tu ne sais que dire qui ne soit pas un chant de louanges à l’égard de la rouquine, tu es complètement ensorcelé. Tu t’éclaircis la gorge à nouveau, puis, finalement, tu exposes la terrible vérité au grand jour. « C’est une Exorciste, Cassidy. » minaudes-tu douloureusement. C’est une Exorciste, Cassidy. La vérité est aussi lourde que le plomb, te laisse un goût de cendre au fond de la bouche. « La première fois que je l’ai vue, je ne lui ai pas vraiment prêté attention … C’était durant la mission avec Ayden. » Tu n’as pas besoin de préciser quelle mission, tu sais que la rumeur d’un Ayden rentrant seul avec ses habits couverts de sang a dû faire le tour de l’Arche. Tu sais que le pseudo exorcisme de Chaos en a fait frémir plus d’un. « Mais je l’ai revue, après. Quand je n’étais qu’une simple humaine, que je n’avais plus réellement besoin de me préoccuper de la Guerre et … » Et elle t’a fait un drôle d’effet, Gwen. Elle t’a regardé avec ses grands yeux larmoyants et elle t’a à nouveau transpercé. Tu n’es que la victime de sa douceur. Tu ne peux que soupirer, ne trouvant aucun mot pour décrire le tourbillon émotionnel qui t’habite. « C’est une Exorciste, Cassidy. » que tu répètes comme un mantra, résigné. Et Cassidy devrait comprendre : il n’y a que l’impossibilité de la raison. Jamais tu ne trahiras cette famille tout juste retrouvée, jamais tu n’en auras la force. Ou même l’envie …

(Et tant pis pour toi. Tant pis pour ton bonheur. Tu n’es, dans tous les cas, pas sûr d’avoir réellement été heureux un jour. Ça ne te change pas tant que ça dans le fond.)
(Tant pis pour elle, tant pis pour toi.)
(Tant pis pour tout le reste aussi.)

Quand elle te propose de visiter l’intérieur du manoir, tu ne peux qu’hocher la tête avec un certain empressement. Surtout quand elle te soumet l’idée d’y passer quelques jours, si le coeur t’en dit. Un sourire un peu tremblant vient naître sur tes lèvres, tu enfouis tes mains dans tes poches. « Je te suis, Cassidy ! C’est toi la boss, ici ! Ça me changera de l’Arche, uh … » Tu marques une courte pause, puis tu reprends sur un ton plus enjoué. « Est-ce que ça veut que je peux choisir la chambre que je veux ? » Tu hausses un sourcil amusé, te voulant léger et insouciant de votre discussion précédente.
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Jeu 9 Jan - 16:47
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann



La vérité éclate aux grands jours. Cette chose, cette convoitise que Cassidy espérait obtenir est enfin arrivée. La curiosité maladive de la Noah est rassasiée à la manière d'un estomac ayant reçu son repas quotidien. Cependant, la louve albinos possède encore cette petite chose qu'on appelle gourmandise. On tente parfois, souvent, toujours, tout le temps de répondre négativement à l'appel de ce péché. Sauf que Cassie n'est pas réputée pour se contenter d'un simple dîner. Elle veut toujours plus car c'est dans sa nature. Rien dans ce monde ne doit lui résister, c'est du moins ce que cache son esprit, sa cervelle de vampire. C'est un des secrets de la réelle Révolte bien que des gens puissent facilement comprendre les véritables intentions de l'Avocate du Diable. Mais il faut tout de même un minimum de connaissances sur elle pour s'apercevoir que la prédatrice est encore plus terrifiante qu'un simple loup, car c'est LA prédatrice, la plus grande de toute qui meurt constamment de faim. Alors, c'est quand la femme découvre que Wil est sous le charme d'une Exorciste que la daronne est stupéfaite, surprise, beaucoup plus curieuse mais ne laisse rien paraître. Cassidy est très douée pour camoufler ses émotions mais également pour manipuler ses proies ou alors jouer le rôle d'une personne qui ne lui correspond pas. Vu qu'il s'agit de Hartmann, Danvers préfère ne rien faire, garder le silence bien que ses iris de Noah bouillonnent d'une animosité révoltante. Ses cristaux de sang pourraient allumer un feu ou plutôt un brasier qui détruirait un hectare de la Terre, et encore ils pourraient faire bien plus. Malheureusement son chapeau ne cache aucunement son magnifique regard d'or car le couvre-chef se trouve sur la tête du gamin. Puis, soudainement, une voix résonne dans sa tête. Un son gênant, des paroles malfaisantes, des menaces ténébreuses.

« J'écraserai ces vermines portant le nom d'Exorciste. Je les ferais souffrir comme je l'ai vécu. Je me délecterais des sons d'agonie, de supplice. J'admirerais leur sang couler sur le sol. »

D'un remuement de tête, la cowgirl chasse la voix de Mordred qui s'aventure dans son cerveau sans permission. De ce geste, le rouge des yeux de Cassie revient comme par magie et ce dernier devient plus doux. Néanmoins, aucune attention est adressée à Wil, la Révolte se contente de débuter ce nouveau chemin en direction de l'immense bâtiment servant de résidence, de tanière pour l'Américaine. Les bruits de ses talons qui piétinent le sol sont la seule chose émise en tant que son pour Cassidy Danvers. La Duchesse est ailleurs, pensive, s'imaginant ou plutôt tentant d'imaginer la situation amoureuse si c'est vraiment le mot de Wil envers cette ennemie naturelle. Le cœur est souvent cruel de tomber sous le charme d'une beauté impossible à obtenir. C'est bien dommage que la vie a décidé que Noah et Exorciste ne sont pas compatibles. Malgré cela, la rebelle pense ou plutôt affirme dans son esprit chaotique et révolutionnaire qu'une relation de ce genre est envisageable, possible car l'Amour est un sentiment tellement puissant lorsque deux personnes continuent de s'aimer de jour en jour, d'heure en heure et de seconde en seconde. Mais il faut aussi savoir que le Désespoir farceur comme il est toujours, se faufile souvent derrière l'Amour pour lui causer des torts et détruire son merveilleux pouvoir. Cassidy se dit donc, que c'est de sa responsabilité d'aider ce jeune garçon aimant une demoiselle inaccessible car la tour où elle loge est bien trop grande et inaccessible.

« J'ai compris qu'il s'agissait d'une Exorciste. » lâche subitement la cowgirl actuellement en deuil d'avoir perdu sa fiancée, l'amour de sa vie et qu'elle ne verra plus jamais. « C'est une ennemie, tu ne peux pas continuer à la fréquenter. C'est du moins ce que dirait le Comte Millénaire, ou bien d'autres Noah qui débordent d'une immense haine contre l'Innocence. » Cassidy s'arrête, pile devant le chemin de Wil et croise ses bras sous sa poitrine en le fixant de haut. La femme est fâchée, ne montre plus son doux sourire de mère. « Le monde, y vivre, n’est pas une partie de plaisir. On interdit les relations du même sexe, on répugne les mélanges de couleurs de peau, on déteste voir un riche et un pauvre ensemble main dans la main. Une relation amoureuse entre un élu de Dieu et un apôtre de ce dernier est également un sacrilège pour les personnes qui n'ont pas l'esprit ouvert. » Soudainement, la louve pose ses mains sur les épaules du jeune garçon. « Wil Hartmann, mon garçon, mon petit rebelle adoré, ne laisse pas les gens, le code de vie, ta nature de Noah de décider de qui tu dois aimer. Le monde nous a offert un nombre incalculable de choses merveilleuses que beaucoup d'être vivants auquel surtout nous, les humains, ne voyons pas. Que ce soit le fait d'aimer quelqu'un. Mais également d'être libre. Ce que je souhaite te faire comprendre dans ton esprit, c'est que tu ne dois pas laisser la nature de ta copine te ralentir. C'est une Exorciste, c'est un fait. Mais si elle t'aime vraiment, où est le problème ? Ce n'est pas une Innocence ou la chose que tu as en toi qui va décider si tu peux oui ou non continuer d'aimer l'élue de ton cœur. » La femme lève le menton de Hartmann pour l'attraper dans son regard indomptable. « Pour moi, il y a un espoir entre toi et ta chérie. Ne laisse pas les mauvaises personnes décider à ta place. Refuse de te soumettre à ce code de vie que souhaitent t'imposer les diables de ce monde. Écoute ton cœur comme je te l'ai dit tout à l'heure, car lui au moins ne te trahirai jamais. »

Cassidy abaisse son chapeau sur le crâne du jeune homme pour l'embêter puis se recule et reprend sa marche pour le Manoir. Elle se remet à sourire en se remémorant les dernières paroles de Wil à propos de choisir une chambre et soudainement un petit rire moqueur s'échappe de ses lèvres envoûtantes.

« Hm...je ne sais pas si je te laisserais le loisir de choisir ta propre chambre. » annonce la Révolte en s'allumant une deuxième cigarette. « Après tout, tu n'as pas réussi à vaincre Billy. » se moque-t-elle en se remettant à rire doucement. « Je plaisante bout de chou. Tu peux choisir ta chambre, sauf la mienne par contre. À moins que tu souhaites des câlins pour t'aider à t'endormir ou que tu as peur de l'obscurité. »

Arrivée aux portes d'entrée de sa bâtisse, la bourgeoise ouvre l'accès pour son invité et s'incline à la manière de son Majordome Raven.

« Si vous voulez bien rentrer, mister Hartmann. » joue-t-elle en essayant d'imiter la voix de son domestique. « Si vous avez faim, je peux vous préparer un dîner bien plus appétissant que ceux du Comte Millénaire, my Lord. Pour information, les chambres sont à l'étage et ne vous laissez pas impressionner par l'intérieur, c'est juste un simple Manoir. »


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Dim 26 Jan - 18:05
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Tu es honteux de cette révélation qui pèse trop lourd dans ta cage thoracique ; tes poumons sont aussi lourds que le plomb, ton palpitant s’affole. Cassidy te reniera-t-elle ? Cassidy te criera-t-elle sa haine et te secouera-t-elle avec force et violence avant de te jeter hors de sa propriété ? Cela ne te semble pas impossible. Tu viens, après tout, d’avouer ce secret si détestable qui allourdit ta démarche chaque jour un peu plus. C’est à demi-mots que tu lui avoues la chose, que tu te mets à nu face à elle. Tu convoites ce que tu ne devrais jamais convoiter, tu aimes – et ça te fait si mal d’être ainsi obligé de formuler ce que tu ressens – ce que tu devrais haïr. Et pourtant, pourtant, l’hôte de la Révolte se montre si aimante, si ouverte d’esprit … Oh, tu en pleurerais presque. Quelques larmes te montent aux yeux, des larmes que tu ravales rapidement. Les mains de l’albinos posées sur tes petites épaules, tu ne peux qu’écouter son petit discours encourageant avec une émotion que tu ne peux pas dissimuler. Tu te laisserais presque aller à la croire … Sauf que, sauf que, Chaos est loin d’être du même avis. Les mots de l’américaine le réveillent brusquement. Comme s’extirpant d’un terrible cauchemar, la Discorde saisit le sens des mots de ton aîné dans un sursaut colérique. Never ! hurle-t-il si fort que son exclamation résonne encore et encore à l’intérieur de ton crâne. Never ! Do your hear me ! She’s a killer ! Our killer. Et tu ne peux lutter face à la détermination rendue si dure par le ressentiment et la peur du Noé. Peu importe les mots de ton aînée, peu importe ses encouragements, tu sais que tu ne poursuivras jamais ce désir qui fait battre ton coeur. Tu es de toute façon persuadé que la chose est vouée à l’échec avant même d’avoir commencé. Tu t’es montré bien trop blessant lors de votre dernière rencontre, tu doutes que la jolie Gwen veuille te revoir un jour.

(Il en vaut mieux ainsi.)
(La distance vous protégera.)
(C’est ce dont tu tentes désespérément de te convaincre.)

À ton plus grand soulagement, la discussion prend une toute autre tournure. Oubliée est l’Exorciste qui a volé ton coeur. Tu te retrouves avec un chapeau un peu trop large sur le sommet de ton crâne, un chapeau qui te bouche un peu la vue. Tu ne peux que laisser un Eh ! surpris s’échapper d’entre tes lèvres mordues par la nervosité. D’un geste que tu as volé de chez l’américaine, tu relèves le chapeau pour pouvoir voir à nouveau clairement. La Révolte est moqueuse, mais pas méchante, te rappelant légèrement à ta défaite face à l’étalon. Une moue boudeuse s’affiche sur tes traits fins, même si les rires de la dame adoucissent considérablement la petite moquerie. « Ce n’est pas de ma faute si ton canasson est trop grand. » Tu préfères placer le blâme sur l’animal plutôt que sur ta petite taille. Cela ne veut pas dire que tu as honte du peu de générosité de Dame Nature à ton égard, bien au contraire. Tu es petit, c’est un fait. Il n’y a rien que tu puisses faire pour changer ce fait, aussi tu ne peux que l’accepter avec une dignité discrète. Tu es ainsi fait, un point c’est tout. Et ce n’est pas de ta faute, comme ce n’est pas de ta faute si le cheval s’est montré un peu trop têtu, un peu trop défiant. La confirmation qu’elle plaisante te parvient sans surprise, mais le surnom qu’elle pense bon de t’attribuer est, à tes yeux, étonnants. Bout de chou. Tes joues s’empourprent et ton coeur s’emballent. Tu ne sais pas si c’est la gêne ou l’agacement qui colorent ainsi ton visage, tout ce que tu sais, c’est que Cassidy doit très certainement le remarquer. Et te voilà qui prie pour qu’elle ne dise rien, pour qu’elle ne t’embarrasse pas davantage.

(Ça t’agace, de te sentir si fragile sous le regard un peu maternel de l’hôte de la Révolte.)
(Mais tu n’as pas la force ou l’envie de lutter.)
(Cassidy est suffisamment forte pour vous deux, alors tu te laisses porter par sa volonté.)

L’éternelle compagne de Mordred te parle comme si tu étais un enfant, mais s’adresse à toi aussi comme le genre sous lequel tu te présentes. Aussi tu ne râles pas et te concentres sur le mister qui t’emplit de fierté, sur son regard qui reste toujours le même, peu importe la façon dont tu te présentes. Et quand elle t’intime de ne pas être impressionné, tu ne peux qu’éclater de rire. Cassidy oublierait-elle d’où tu viens ? Que ton père, de son vivant, était riche marchand et que ta génitrice vient de la petite bourgeoisie anglaise ? « Ne t’en fais pas, Mom, fais-tu sur un ton taquin, J’ai l’habitude des grandes demeures, j’ai grandis à l’intérieur de l’une d’elle. » Et si l’intérieur de la demeure Danvers est un peu plus majestueuse que l’intérieur sobre de la demeure familiale Hartmann, tu n’en dis pas un mot. Tu t’arrêtes au pied du grand escalier, jetant un regard curieux vers l’étage. Tu poses une main tranquille sur la rambarde menant vers les hauteurs du manoir, sans toutefois gravir les marches. Sa proposition de te nourrir ne te convainc pas outre mesure, tu n’as pas faim pour le moment. Plus tard, peut-être, joueras-tu à l’enfant capricieux en réclamant sans détour qu’elle t’offre sustenance. Pour l’instant, c’est l’étage qui retient toute ton attention. « Fais-moi plutôt visiter l’étage. » exiges-tu doucement, la prenant à son jeu de Lord et Majordome. Puis, tu poursuis sur un ton songeur. « Pourquoi diable as-tu fait l’acquisition d’une baraque aussi grande … ? Il n’y a que toi et ton majordome, peut-être quelques autres domestiques … Mais ça reste démesuré. » Tu poses ton pied droit sur la première marche, commençant lentement ton ascension.
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Lun 27 Jan - 17:38
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Kid...the Revolution is back !With Wilma Hartmann



Montant une à une les marches de son majestueux escaliers, Danvers cache les rougeurs sur ses pommettes et son petit sourire un peu niais à cause d'un mot en particulier. Wil Hartmann l'a appelé "Mom" et rien que ces trois lettres qui sont accordées ensemble réchauffent énormément le cœur de la louve. De tous ses désirs, la prédatrice aurait voulu être une mère mais sa stérilité l'empêche de réaliser ce rêve. Alors, il est normal que Cassie agisse de la sorte. Elle est heureuse, comme-ci le plus beau cadeau de sa vie venait d'apparaître devant ses cristaux de sang. Pourtant ce n'est rien qu'un mot, peut-être que Wil n'est même pas sérieux en le prononçant. Ça ressemble d'ailleurs à de l'amusement, de la plaisanterie. Mais c'est comme ça et la cowgirl ne peut rien y faire. Alors, la daronne savoure ce petit moment, en silence et en le cachant bien. Sa main ou plutôt le bout de ses doigts, caresse la rambarde en bois jusqu'à ce que la Duchesse ait terminée de franchir les marches recouvertes d'un tapis violet. Elle se retourne ensuite pour attendre le petit Noah du Chaos, de la Discorde. Son Wil adoré que la louve souhaite câliner pour le consoler de son drama amoureux. Pourquoi donc la vie doit-elle faire souffrir ce bout de chou si adorable. C'est injuste de réaliser un tel acte. C'est barbare, inhumain, absolument pas juste.

« Navré, j'ai oublié que tu avais grandi dans une demeure de bourge. » elle se frotte les cheveux et soupir en constatant que sa mémoire sélective ne s'arrange pas du tout. « Pour l'histoire du canasson, ça restera un secret entre nous deux. Je n'ose pas le dire aux autres que mon petit démon n'arrive pas à monter sur un cheval. » elle échappe un petit gloussement puis reprend son sérieux et l'entraîne dans les couloirs menant aux chambres.

Fronçant soudainement ses fins sourcils, la Reine du Crime se souvient que la famille d'Ayden Hyde doit traîner dans l'étage. Virginia et Colin sont sous sa protection jusqu'à temps que le père et la fille les rejoignent. Il serait donc judicieux qu'aucun Noé (à part Adelheid qui protège Saphira) soit au courant que la Révolte aide en secret un traître qui est recherché par le clan du Comte Millénaire. Doit-elle mentir à Hartmann ? Doit-elle dégrader le lien qui les unis ? Un pincement dans son palpitant provoque à l'albinos un petit grognement de plaintes. L'Apôtre de la Chance est crucial dans les plans d'avenir de la louve, il est donc hors de question qu'on lui mette des bâtons dans les roues. Mais pour Wil ? Est-ce judicieux de réagir si négativement envers lui ? Il est certes un Noé mais aux yeux de la femme, cet ange représente un enfant qu'elle aurait voulu avoir en tant que mère. Un dilemme se présente devant la Révolte et ça l'agace beaucoup. Ses émotions sont en conflits et Mordred s'agite à l'intérieur de son organisme. Le Souvenir semble apprécier cette situation, sûrement parce qu'elle désire voir souffrir son hôte. Il est donc hors de question de lui laisser ce plaisir.

Soudainement, le calme revient en elle lorsque la Discorde lui pose une question à propos de son domaine, de son manoir, de ce qu'elle a reçu en cadeau par la Reine d'Angleterre ; Victoria.

« J'ai simplement accepté ou du moins repris le rôle de mon géniteur. » dit-elle d'une manière neutre bien que ses orbes s'enflamment d'une colère effroyable en repensant à son père puis à sa mère. « Il était conseiller de la Reine d'Angleterre. Ce bâtiment lui appartenait. Tout comme les jardins, l'écurie, et j'en passe. Moi-même j'ignorais que mon daron possédait un tel domaine vu que j'ai grandi en Amérique pendant la fameuse période des "Terres Promises" par le soi-disant Dieu. Cet événement où des nobles ont volé les terres aux Amérindiens, en les manipulant, torturant, massacrant et j'en passe. » L'Avocate du Diable s'arrête à une porte. Rien qu'en touchant la poignée de cette dernière, son don naturel, la Révolte en elle, son flair de Loup, ressent la présence de la famille Hyde qui s'y trouve à l'intérieur. « Non, pas cette chambre. » annonce l'albinos qui reprend son chemin pour s'aventurer en direction d'une autre. « C'est sans doute gigantesque pour une Duchesse et un majordome, mais cet endroit me plaît beaucoup. C'est moins joli que l'Amérique mais je peux au moins recommencer à zéro, protéger ceux que j'aime et... » Un sourire carnassier se dessine sur le visage blanchâtre de l'Américaine. « ...je peux accomplir mes projets qui vont apporter un grand changement dans ce pays. Je commence à en avoir marre de ce système qui classe les gens en fonction de leur sang, de leur héritage, de leur rang de naissance. »

À peine eut-elle terminé sa phrase que son pouvoir de Noah, sa fameuse fumée pourpre s'échappe de ses mains pour ouvrir brusquement la porte de chambre se trouvant devant Cassidy. Le bruit du bois de la porte résonne dans tout le couloir lorsqu'elle entre en contact avec le mur de la piaule. Danvers scrute sa main, ferme et rouvre son poing et constate que cette dernière a encore du pain sur la planche pour contrôler ses immenses capacités d'Apôtre.

« Heureusement que Raven n'est pas là. » soupire la Révolte apercevant une fissure sur le mur de la pièce. « J'aurai reçu une remontrance... » S'inclinant à nouveau comme le ferait son majordome, la rebelle lui présente une première chambre. « Tu en penses quoi ? Tu souhaites une autre chambre où y a pas de fissures sur le mur ? Tu veux peut-être un lit simple ? Je t'en prie, choisit la chambre que tu veux, excepté la toute première qu'on vient de passer. Si tu veux, tu peux même prendre ma chambre, je dormirais du coup sur le canapé. Le lit douillet ce n’est pas fait pour moi, excepté si une jolie femme m'y attend, ce qui n'est plus le cas à cause de l'autre tchoin de Dominus. »



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Mar 28 Jan - 19:17
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Les marches en pierre sous tes pieds te seraient presque familières. Il y en a des semblables au coeur de la bâtisse familiale allemande, des quasiment identiques à l’intérieur de la large maison de ville de ta mère, en Angleterre. Elle n’a jamais voulu s’en défaire, ta mère, de cette maison. Même si jamais personne n’y mettait les pieds, c’était sa maison, l’héritage que son père lui avait laissé lors de son décès. Elle maudit quiconque ose lui souffler l’idée de s’en séparer pour un quelconque bénéfice financier. Elle maudit quiconque ose reluquer la bâtisse d’un œil intéressé et envieux. Tu la déteste, cette baraque. Et ta mère le sais, tu sais qu’elle sait. Mais toujours elle s’obstine de garder ce manoir qui prend la poussière chaque jour un peu plus. Tu n’en as, cependant, que faire de ce qu’elle fait de cette maudite maison de ville, c’est juste une pensée comme ça. Le manoir Danvers te rappelle étrangement la demeure de la branche anglaise de ta famille. L’architecture des lieux est fort semblable, c’est certainement ce qui t’a fait penser à cela. Tu chasses rapidement ces pensées de ton esprit, peu désireux de poursuivre tes songeries concernant ta mère. Tu as beau clâmer ton désamour la concernant, depuis le décès de ton père, elle n’a de cesse de venir empoisonner tes pensées. Ça te fout un peu en rogne, surtout quand tu es en si bonne compagnie. L’hôte de la Révolte est une distraction bienvenue, une figure un peu maternelle dont tu ne sais trop que faire. Tu traites le sujet avec une pointe d’humour, avec une légèreté que tu es loin de ressentir. Mais cela vaut mieux que d’avouer ouvertement ce que tu ressens, que de prendre le risque d’être rejeté. Tu n’as jamais eu de bonnes expériences, en ce qui concerne les figures maternelles. La tienne, celle que la Nature t’a imposée, n’est qu’une femme superficielle avec qui tu ne partages rien.

(Tu te demandes souvent quelles sont les motivations qui ont poussé ton père à épouser une telle femme.)
(L’a-t-il seulement aimée ?)
(L’a-t-elle seulement aimé ?)

Tu te forces à ne plus penser à tout cela. À la place, tu dédies toute ton attention à l’Américaine. Tu l’interroges sur comment diable elle a pu faire l’acquisition d’une si grande demeure. D’autant plus que Cassidy t’a toujours parue relativement sauvage, toujours plus à l’aise dans les rues malfamées à la tête d’un gang quelconque plutôt que dans une maison de riche bourgeois. Ah, la magie des liens du sang … Tu comprends alors soudainement que Cassidy n’a pas réellement le choix : la grande bâtisse lui est très certainement tombée sur les bras sans qu’elle ne puiss rien y faire. Tu t’estimes heureux de ne pas être un des favoris parmi ta large fratrie, tu n’es pas celui qui héritera de la demeure familiale en Allemagne, ni même celle qui se trouve pas si loin de là, près du centre-ville de Londres. Tu n’auras pas à t’embarrasser de telles possessions bien trop grosses pour ta toute petite personne. Que feras-tu d’un énorme manoir ? Surtout que si une quelconque demeure devait te revenir, tu n’accepterais aucune de tes sœurs sur les lieux, monstre d’égoïsme et de rancoeur que tu es. Oh non, tu te contenteras du petit pactole qui te sera offert en prix de consolation lorsque ta mère ne sera plus de ce monde. Et cela te sera bien suffisant. L’ascension des marches terminée, tu jettes un coup d’oeil furtif à l’albinos alors que celle-ci te dévoile quelques pans de son passé. Tu l’écoutes sans dire un mot, lui offrant tout le soutien silencieux que tu peux lui faire parvenir. Elle s’interrompt soudainement face à une porte, déclarant brusquement que cette chambre ne se dévoilerait pas à ton regard. Interloqué par une telle réaction – ce n’est qu’une porte, ce n’est qu’une chambre – tu hausses un sourcil curieux et un sourire taquin vient fleurir sur tes lèvres. « La Révolte aurait-elle quelques secrets à cacher ? » Ce n’est qu’une blague, rien de bien sérieux.

(Mais c’est trop tard, ta curiosité est éveillée.)
(Qu’y a-t-il donc derrière cette fameuse porte ?)
(Tu aimerais bien le savoir, uh.)

Cassidy poursuit son discours et tu ne peux que la suivre tranquillement, écoutant d’une oreille distraite son aveux que la demeure est certes grande – peut-être un peu trop – mais qu’elle y est à l’aise. Elle te parle aussi de ses projets de démonter ce système de classes qui est bien installé en Angleterre. En Angleterre, mais pas que. Tu la regardes d’un œil curieux, désireux de savoir comment elle compte mener à bien lesdits projets qui sont siens. « Et comment tu vas faire cela, uh ? » lui demandes-tu un quelque peu abruptement. Tu sais que la chose ne sera pas aisée. « Le système est bien ancré, bien en place … Et pas qu’en Angleterre. » La remarque est simple, mais réelle. Tu ne sais pas trop si tu dois croire aux projets grandioses de l’hôte de la Révolte. Ils sont beaux, ses projets. Mais peut-être un peu trop immenses. Elle ne te répond pas immédiatement, préférant ouvrir une porte à grand fracas. L’enthousiasme de l’Apôtre te fait hausser les sourcils. Néanmoins, tu continues de la suivre alors qu’elle continue de discuter paisiblement. Elle te demande ton avis sur la chambre, sur tes préférences. Cette chambre est relativement grande, tu t’y vois fort bien. « Quelques fissures ne m’impressionnent pas, Cassidy. Cette chambre fera largement l’affaire. » lâches-tu platement. Et tu avances un peu plus dans la pièce, tournant sur toi-même pour mieux observer ton nouvel environnement. « Garde donc ton lit, va. » Tu marques une courte pause, tes sourcils se froncent. « Et ne parle pas de Dominus comme cela. Pas en ma présence, au moins. » Tu n’as que faire des divers conflits qui peuvent prendre place entre tes frères et sœurs. Tant qu’on ne t’y mêle pas, tu t’en contrefous. Mais Dominus – et par extension Ada – fait partie des favoris de Chaos, de tes favoris.
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Lun 3 Fév - 9:37
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Elle arrive tout proche de la fenêtre, pose délicatement son épaule sur le mur et regarde le jardin depuis la vitre. Son regard est légèrement vide car la Révolte se remémore soudainement la mort de sa fiancée. Cette rousse, cette danseuse qui avait accepté de rejoindre ses folles aventures dans son petit gang d’hors la loi, de révolutionnaire dans le monde du Far West Américain. Le bon vieux temps, de bons souvenirs, puis tout a disparu d’un coup à cause d’une personne en particulière. Dominus, l’Apôtre du Savoir. Cassidy Danvers ne lui avait rien fait mais son parasite porteur du prénom de Mordred avait causé énormément de tort à ce Noah. Une rancune dont la cowgirl ignorait tout et qui au final à finit par la blesser énormément. Cassie est également rancunière, c’est un de ses plus gros défauts. Dominus ne doit pas faire le poids à ce sujet et il risque d’avoir une surprise très bientôt. Un rictus se forme sur son visage, ses crocs se plantent dans sa lèvre inférieure pour y faire couler son sang de vampire. Sa langue se met à lécher ce précieux breuvage d’une manière malicieuse. La rebelle se réjouit, oh oui elle se réjouit déjà des nombreux plans qu’elle a en tête contre son nouvel ennemi. Elle ne compte absolument pas le tuer mais plutôt de le faire souffrir. Si ce dernier n’est pas touché par les futures actions de la louve, son hôte quant à elle risque de le regretter très sérieusement. Alors, c’est lorsque le gamin ne souhaite pas entendre la Révolte mentionner le Savoir sur une prétendue vengeance, la prédatrice bouge doucement son visage pour lancer un regard froid et menaçant. Elle se doute que cela ne va pas impressionner la Discorde et l’affamée n’en a que faire de ce qu’il ressent du moins dans l’instant présent. On a piétiné son territoire, on a assassiné sa meute, on a poignardé sa louve adorée, il est donc normal que l’Alpha agisse ainsi et souhaite absolument riposter. La carnivore se retire de sa position pour avancer dangereusement sur Wil Hartmann. Ses pas sont lents mais assurés, sa posture est droite et menaçante. Son regard écarlate libère la place pour laisser passer le doré du Noah. La Révolte pose sa plume sur la joue de Wil pour la caresser tendrement avec un amour maternel. Puis, l’albinos rapproche ses lèvres au niveau de l’oreille droite du gamin.

« Sache que je fais ce que je veux, où je veux, petit rebelle. » chuchote la louve d’un ton neutre. Elle remet de la distance entre eux, s’assoit sur le lit, penche sa tête sur un côté et lui sourit tendrement. « Tu entendras bientôt une nouvelle histoire entre la Révolte et le Savoir. Ce sera le dernier chapitre, le grand final d’un livre, la grande conclusion à cette rancune qui m’a tant blessé alors que je n’ai rien demandé. »

La Duchesse se retire du lit, remet correctement le drap pour que ce dernier n’est plus aucun pli, elle arrache doucement et soigneusement son chapeau du crâne de Wil pour cacher une partie de ses cheveux blancs comme la neige. La daronne inspecte l’armoire en ouvrant les petites portes en chêne qui sont bien vernies. À l’intérieur se trouve d’autres couvertures, des serviettes de bain, une lampe à l’huile, et un cadre qui contient une photo du père de la bourgeoise en compagnie de sa mère enceinte. Les cristaux Noah de la demoiselle sont toujours aussi gelés mais un feu dévastateur brûle à l’intérieur de ces derniers. La famille Danvers a l’air heureuse sur cette photo, pourquoi donc était-il aussi détestable durant son enfance. Ils respirent la joie et le bonheur de vivre sur cette image et ça ne ressemble pas du tout à ce que la louve a vu en grandissant à leurs côtés. Ses sourcils se froncent, ses souvenirs la hantent à nouveau, sa main gauche caresse le dessous de sa poitrine là où se trouve la cicatrice du poignard qui a tenté de percer son palpitant. « Tu n’es qu’une honte pour notre famille. » disait son père à maintes reprises en la fouettant avec sa ceinture. « Tu n’as jamais été ma fille. » avouait sa mère en la battant avec rage et colère. C’est à cause d’eux ou du moins grâce à leurs actes que la Reine du Crime est née. C’est avec ses parents hideux et cruel que Mordred est venue s’implanter en Cassidy pour lui permettre de se venger. La femme n’a aucun souvenir de la mort de ses parents. Tout ce qu’elle peut témoigner, c’est ce moment où elle s’est vu tenir le poignard recouvert de sang, cette arme qui a failli la tuer, cet outil qui a provoqué le décès de monsieur et madame Danvers. Il y a de grande chance que ce soit Mordred qui est vengée Cassie, mais cette saloperie de Souvenir refuse de répondre à l’enfant unique des Danvers à propos de cette histoire.

« Comment vais-je faire cela sur mon projet de détruire les classes supérieures ? » reprend la Révolte en changeant de sujet pour éviter de repenser à Dominus mais également à ses parents à elle. « Il est vrai que le système est bien ancré, bien mis en place et pas que dans ce pays. Mais justement, les classes supérieures se croient intouchables parce que ce fameux système est instauré depuis une longue décennie. Ils ont peur… » La louve referme le placard en sortant le cadre pour le jeter sur le sol et l’écraser violemment avec le talon de sa botte. « Si je suis au sommet, juste à la droite ou à la gauche de la Reine d’Angleterre c’est pour y déposer mon venin. Le système est fragile Wil, à la manière d’une partie de poker. Il suffit juste d’avoir les bonnes cartes en main pour obtenir une victoire certaine. » La manipulatrice écrase lourdement le verre du cadre sous sa botte avec un malin plaisir. « Le chantage, créer un scandale est une arme pour y parvenir, une femme me l’a montré et c’est terriblement… » Sa langue caresse sa lèvre supérieure avec un nouveau brin de malice. « …appétissant et réjouissant. » De ses griffes, elle fait apparaître un de ses Colt Single Army et le fait tourner autour de son index à la manière d’un cowboy. « Se rebeller est aussi une solution, comme la fameuse Révolution française où Mordred est intervenue pour apporter l’espoir aux Français, aux pauvres, aux classes inférieures. » Un long soupir s’échappe soudainement de ses lippes envoûtantes. « Mais je dois dire que les citoyens de Paris sont devenus très peureux lorsque je suis intervenue au mois de Mars en voyant une potentielle nouvelle révolution. Un simple coup de feu et pouf…ils s’enfuient comme des lapins. »

Elle jette le flingue dans les airs et avant que l’objet touche le plafond, il disparaît dans un nuage de fumée pourpre. La louve albinos se tait, ne fait plus qu’un avec le silence, retire son pied de ce fameux cadre, le ramasse tout en faisant attention aux morceaux de verre. Lentement, la noble dérobe l’image bien conservée dans le cadre puis la broie dans ses griffes de prédatrice.

« J’ai entendu que le Comte Millénaire souhaitait retrouver Ayden Hyde pour avoir déserté le Clan. » dit-elle en tentant d’aborder potentiellement qu’elle loge une partie de la famille du vagabond chez elle. Ne souhaitant plus mentir et cacher la vérité au Chaos, ce garçon que la Révolte aime tant comme si c’était son propre fils. Elle aimerait lui demander, lui proposer d’être une mère pour lui, mais la crainte et la peur l’envahissent soudainement. La rebelle redoute la réponse du gamin et au vu de sa mauvaise relation avec Dominus, ça risque peut-être d’empirer les choses. « Tu en penses quoi sur cette fameuse histoire ? Apprécies-tu le fuyard ? » Si jamais Wil est hostile envers la Chance, Cassidy va devoir trouver un plan B pour bien cacher la famille du vagabond.


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Mar 4 Fév - 21:59
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Tu finis par te laisser tomber sur le lit qui trône au milieu de la pièce. D’abord dans une position assise, puis tu te laisses complètement aller dans un soupir ; tu t’allonges sur le matelas, laissant tes cheveux s’éparpiller en un halo sombre sur les draps. Le chapeau de l’Américaine tombe mollement sur le matelas à côté de toi. Quand Cassidy mentionne Dominus – et par extension Ada – sur un ton plus que menaçant, tu sens ton coeur qui loupe un battement. Ce n’est pas l’inquiétude qui s’empare de toi, ce n’est pas non plus une quelconque envie de les voir se battre ou toute autre chose. Tu n’as jamais eu un esprit de famille particulièrement développé, tu n’as jamais connu ce qu’était une véritable famille, aimante et unie. Malgré tout, il y a cet étrange lien qui t’unit à Dominus, à Ada elle-même. Plus que l’amour fraternel que les Souvenirs peuvent se porter entre eux, tu as appris à apprécier la jeune fille, l’hôte du Savoir par-delà les liens déjà établis. Tu aimes Ada – comme tu aimes Adelheid, comme tu aimes Lena, comme tu aimes Bonnie, comme tu aimes à présent bon nombre de tes frères et sœurs sans jamais vouloir l’avouer ouvertement – et tu ne veux être mêlé aux disputes des uns et des autres. Dans une si grande fratrie, il serait étonnant que tout le monde s’entende à merveille. Il est normal que certains de tes frères et sœurs n’aient pas d’atomes crochus les uns avec les autres. C’est normal. Néanmoins, tu ne veux rien à voir avec tout cela. Quand la Révolte mentionne son conflit avec le Savoir, tu préfères tout de suite avertir la première que tu ne veux rien entendre de tout cela. Tu le fais probablement un peu sèchement, peut-être un peu trop. Tu ne veux pas savoir ce qui a attisé le feu entre l’un et l’autre, tu ne veux pas savoir ce qui se passe ou se passera entre les deux. Tu veux juste qu’Ada s’en sorte indemne – ou même qu’elle évite tout simplement le conflit – et la même chose pour Cassidy.

(Tu sais qu’Ada et Dominus ont les compétences pour s’en sortir dignement.)
(Tu sais qu’il en va de même pour Cassidy et Mordred.)
(Si seulement elles étaient capables de trouver un terrain d’entente.)

Une plume venant frôler ta joue te fait presque sursauter. Tu réalises assez rapidement que Cassidy s’est rapprochée de toi silencieusement. Tout pris à tes pensées que tu étais, tu ne l’as pas remarquée. Le regard froid et menaçant que l’hôte de la Révolte t’adresse ne t’impressionne guère. Et quand elle te dit qu’elle fera ce que bon lui semble, ce qu’elle veut comme elle le veut, tu as l’image de tes neveux et nièces en tête ; leurs trop nombreux caprices, leur incapacités à se plier aux règles établies sans hurler et pleurer. Cassidy te rappelle étrangement ces gamins pourris gâtés, incapables de ne pas contredire l’autorité en place. Tu ne dis rien à ce sujet cependant, gardant tes tergiversations peu glorieuses pour la Révolte. À la place, tu te contentes de lui répondre d’un regard noir et peu impressionné. La présence de Mordred au fond de son regard habituellement carmin ne fait rien pour te rendre un peu plus modeste. Quand elle se redresse pour s’asseoir sur le lit, te prévenant de ses projets assassins concernant votre frère. Chaos ronronne sombrement à l’intérieur de toi. Il ne voit pas d’un bon œil le conflit entre ses frères, il ne comprend pas ce qui peut ainsi nourrir la haine de Mordred à l’égard de Dominus. Peut-être te faudra-t-il en toucher un mot ou deux à Ada, pour avoir le fin mot de toute cette histoire. « Je m’en fous. » finis-tu par lâcher platement, presque froidement. « Je ne veux rien entendre de toute cette histoire, je ne veux rien savoir. Et si tu es incapable de tenir ta langue en ma présence, eh bien … Tant pis pour toi. » Tant pis pour elle. Tu te contenteras de quitter la conversation sans un regard par-dessus ton épaule. Elle quitte le lit, tu y restes allongé.

(Tu commences à être très fortement agacé par le comportement de l’Albinos.)
(Tu sens que, dans tes veines, ton sang commence à bouillir.)
(Tu perds patience.)

L’explication quant à ses plans de détruire le système en cendres ne t’intéresse guère. Si les explications avaient été un peu plus brèves, tu aurais sans le moindre doute écouté avec une attention toute certaine. Mais non, Cassidy est bavarde. Elle semble aimer s’entendre parler et ça ne fait que te taper un peu plus sur les nerfs. Elle est inconsciente, bien trop naïve pour que ses plans ne lui apportent des fruits. Tu n’es qu’un rejeton d’un riche marchand, certes, mais tu as grandis dans la bonne société. Tu as vu, tu as compris. Rien de tout cela ne fonctionnera réellement sur le long terme. La naïveté apparente – il n’y a pas d’autres mots – de l’hôte de la Révolte
t’agace. Tout est bien trop manichéen aux yeux de l’Américaine, bien trop noir ou blanc. La vie n’est jamais aussi simple, mettre un vilain de coup de pied dans la fourmilière ne tuera pas toutes les fourmis. Un vilain mensonge murmuré à la bonne oreille ne sera pas suffisant pour que le système s’effondre, tu en as bien conscience. Tu n’es pas l’hôte de la Discorde pour rien. Tu le sais, vilain menteur que tu es. Tu as mentis, tu mens, tu mentiras. Un mensonge n’est qu’un mensonge ; une vérité manipulée dans l’instinct, une vérité que l’on garde temporairement pour soit. Aucun mensonge n’a une longue espérance de vie, c’est bien là tout le secret de la chose : il faut en avoir conscience avant de se lancer dans le tissage de celui-ci. Tu ignores ses excentricités, tu ignores tout ce qu’elle fait pour observer le plafond de la chambre. « Eh bien bon courage. » lui dis-tu sans la moindre trace d’émotion dans la voix. Tu n’as guère l’intention d’être l’oiseau de mauvais augure ; Cassidy apprendra de ses erreurs d’elle-même et ce sera très bien ainsi.

(Oiseau de mauvais augure, vilain petit canard, c’est du pareil au même pour toi.)
(Tu as l’habitude de revêtir ces rôles bien trop souvent, tu en as assez.)
(Cassidy verra par elle-même ; les choses ne sont pas aussi faciles à changer que cela.)

Son prochain sujet de conversation te retourne l’estomac. L’Américaine aborde le fait que le Comte Millénaire souhaite retrouver Ayden avec une légèreté qui te fout dans le plomb dans l’estomac. Tu n’en laisses rien paraître, cependant. Oh non, tu es un bien trop bon menteur. Tu continues ta contemplation morne et sans le moindre intérêt du plafond de la chambre qui t’est offerte. Tu ne bouges pas d’un pouce, ta respiration reste tout aussi régulière qu’à son habitude. Les battements de ton coeur, en revanche, s’affolent considérablement. Mais ça, il n’y a que toi qui le sait. Et quand elle te demande ton avis sur la situation du fuyard, quels sont tes sentiments à l’égard de l’Écossais, ta gorge se noue. Il te faut quelques secondes de répondre, d’une voix aussi posée et calme qu’à l’accoutumée. « Je m’en fous. » mens-tu éhontément, avec une confiance débordante. Rien ne laisse entendre que tu mens comme un arracheur de dents. « Ayden m’a toujours tapé sur le système … » Et tu hausses nonchalamment des épaules. Mais voilà, si tu ne laisses rien paraître, il y a ce malaise qui vient de naître au creux de ton estomac, qui te tord les entrailles. Ayden, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, après Ada, après Dominus. Ça te fout en rogne, ça te rend plus mal à l’aise encore … Un cercle vicieux impossible à briser. Tu t’asseois sur le lit, un brin hésitant, quelques secondes de flottement sans savoir quoi faire. Puis finalement, tu te mets debout, tu chasses les plis de tes habits par de mouvements de mains frénétiques sur les tissus. « Bon, c’est pas tout, mais j’ai à faire. » finis-tu par lâcher, lançant un regard entendu à l’hôte de la Révolte. « Cassidy, ce fut un plaisir. Merci de m’avoir ainsi accueilli. Et à la prochaine, uh. » Tu lui adresses un petit clin d’oeil malicieux – comme si de rien n’était – avant de prendre la fuite.

Car c’est ce que tu fais, Wil. Tu prends la fuite. C’est tellement plus facile que de déballer tout ce que tu as sur le coeur.
CASSIDY DANVERS don't worry mother, your child is a warrior
Awful


HRP:

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Jeu 6 Fév - 20:33
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Kid...the Revolution is back !With Wil Hartmann





Cassidy est une rebelle. Elle l'a toujours été et ceux depuis sa naissance. Une fille capricieuse, qui veut toujours avoir les choses qu'elle convoite sans éprouver le moindre remord que la cowgirl peut causer à son entourage. Cupide est un mot. Sotte l'est également. Prétentieuse peut aussi la définir. L'Américaine n'a jamais été parfaite, et ça, elle le reconnaît du moins un tout petit peu. Cassidy c'est la caïd, la chef d'un groupe, la personnalité la plus forte qui donne les ordres et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Danvers représente aussi la bête noire de beaucoup de gens, de victimes ayant été sur le chemin de la demoiselle. Parfois ils ont reçu de vilaines blessures si bien physiquement qu'émotionnellement. Souvent ce sont leurs proches, leurs amis, leurs familles qui sont des cibles de l'albinos. En fait, la révolutionnaire sème le Chaos partout où elle marche. Ça se dit vouloir être Duchesse mais ça crève d'envie de faire couler le sang pour un oui ou pour un non. Cassie est naïve de ce monde. C'est une gamine qui grandit dans la cour des grands. C'est une demoiselle voulant devenir une mère pour Wil mais qui au final le blesse plus qu'autre chose. En fait, la bourge n'est pas si différente de ses parents de sang. En les comparants dans un miroir, Cassidy détient le physique avantageux de sa mère et le caractère bien trempé de son père. Pauvre petite fille qui crache sur ses géniteurs. Pauvre louve qui aboie et recule la queue entre les jambes en se plaignant de ne pas avoir eu de parent aimant. La cupidité et l'avarice de son nouveau pouvoir aveugle Cassidy. La colère et la rage d'avoir perdu sa famille, son gang, sa fiancée lui donnent une stupidité affligeante et désespérante contre le Noah du Savoir. C'est assez drôle de constater que Cassie et Mordred se ressemblent beaucoup trop. L'une est rongée par sa famille de sang, l'autre est envahi par la peur de son propre pouvoir.

Les deux gamines cherchent quelque chose de lointain qui est difficile d’acquérir pour les deux mais assez simple pour les autres. L'amour, c'est ce trésor que Cassidy et Mordred convoitent. Le Souvenir l'a déjà trouvé, il y a quelques jours de cela. Oh oui, rencontrer Amorem a permis à Mordred de trouver une raison de continuer à vivre, de trouver un chemin pour surmonter sa peur. Quand Mordred repense à sa sœur, la gamine se met à rougir et cacher son visage de monstre. Elle est heureuse de l'avoir enfin trouvé, cet amour si lointain si inaccessible à tel point que Mordred souhaitait se suicider pour ne plus souffrir. Que c'est réconfortant pour la Reine Révolutionnaire de se sentir aimé et surtout par la personne la plus adorable et la plus jolie. Amorem, si un jour tu as la chance de lire ce message, sache que Mordred te remercie car grâce à toi, la louve au pelage noir vient de trouver un sens à sa pauvre vie. La Noah ressent un amour, un attachement fraternel, comme avec Angsthasia mais en plus puissant. Est-ce donc un amour fraternel dans ce cas ? Sous les yeux de Mordred, Amorem est représentée comme une mère...et cette dernière compte protéger son lien, cette Noah au péril de sa vie...

Si on se penche sur la louve albinos, elle, elle n'a rien ou du moins plus rien. Un manoir vide, un jardin hideux, un domaine puant la bourgeoisie que l'Avocate du Diable déteste tant. Elle voudrait avoir des enfants, mais ne peut pas procréer et son caractère laisse trop à désirer. Ça se voit, car inconsciemment, la Révolte vient de creuser un fossé entre elle et la Discorde. Elle se rend compte bien trop tardivement et voilà le petit bonhomme qui s'enfuit déjà de la chambre, comme blessé du comportement de la Noah. Le gamin cherchait du réconfort mais il a eu tout le contraire des pattes de la louve. Doit-elle s'excuser ? Oui, il le faut. Cependant, Danvers est trop entêtée, trop prétentieuse et surtout une solitaire née pour exprimer un mot, une phrase, un texte, un paragraphe d'excuses. Ses poings se ferment, ses crocs se resserrent, son grognement retentit, elle qui est seule dans la piaule entendant les pas de Wil s'éloigner rapidement... La femme s'assoit sur le lit, là où vient de s'allonger le petit bout d'ange ou plutôt de démon. Sa plume caresse le drap où réside un tout petit peu de chaleur du visiteur. Une larme perle de sa joue gauche et un rire s'échappe des lèvres envoûtantes de la criminelle. Elle rigole de son échec, de son incompétence, de sa boulette. C'est douloureux pour son cœur déjà en morceaux. Puis, sans que la pleureuse s'en aperçoive, une main ténébreuse se pose délicatement sur sa bouche, et l'autre essuie la tristesse du vampire avec son autre paluche. Cassidy s'endort paisiblement, ne se rendant compte de rien et le parasite en elle prend le contrôle de cette chair humaine. Mordred enveloppe l'intégralité du corps pour le rendre immatériel comme le sont les fantômes. L'elf traverse le mur de la chambre pour être à l'extérieur du bâtiment et s'envole brusquement pour atterrir à la sortie là où se trouvent les immenses grilles noires, le resplendissant portail où la lettre D est incrustée en couleur or sur ce dernier.

La forme spectrale de Mordred prend fin. Elle est en avance, elle est arrivée avant la Discorde. Il se rapproche au loin, fuyant les ténèbres, courant pour ne pas se faire attraper par les choses dont il a peur ou ne souhaite pas rencontrer ou revoir. Mordred ouvre le portail, interpelle une calèche si ce dernier souhaite monter à bord ou non. Puis, quand la Discorde est tout proche de la Révolte, l'elf se met à parler et pour une fois elle ne dépose pas son venin.

« Sache que la porte de ce lieu te sera toujours ouverte, Wil Hartmann. » annonce Mordred d'une voix étrangement douce. « Nous ferons en sorte d'être meilleure à l'avenir. Laisse-nous un peu de temps de nous remettre de nos blessures. Peut-être qu'à notre prochaine rencontre, nous arriverons à te donner ce que nous n'avons pas réussi à faire aujourd'hui. » La louve ténébreuse sourit en coin puis referme la grille après le passage de Wil. « Fais-bon voyage, si jamais tu croises Angsthasia et Amorem, dis-leur que je les aime. Tout comme je t'apprécie, Wil Hartmann. »

Des heures passent, des minutes s'écoulent, des secondes disparaissent et l'albinos se réveille d'un très long sommeil, sur le lit où s'était allongé le petit Wil. La Seigneuresse du Mal se redresse, plaque sa main sur son front à cause d'une migraine soudaine. Cassidy se souvient que maintenant que Hartmann vient de quitter les lieux et elle ne comprend pas son comportement, ni pourquoi elle s'est endormie au lieu de rattraper le gosse. Fronçant ses sourcils, la cowgirl se tourne sur Mordred qui gît toujours à l'intérieur d'elle, enchaînée, silencieuse et presque morte. La femme peste, sort de la piaule en furie pour tomber nez à nez devant Colin Hyde. La Noah se calme, ébouriffe les cheveux du garçon, reprend son sourire. « Viens avec moi, je vais te préparer une boisson chaude. » dit-elle tendrement. « Après ça, que dirais-tu de créer un petit cadeau pour ta mère. Ça lui redonnera le sourire en l'absence de ton père et de ta sœur. »

La nuit vient de tomber au Domaine Danvers, les étoiles brillent de mille feux et une de ces lumières éclairant le ciel se met à tomber sous les yeux de Cassidy qui fume une de ses cigarettes. On dit que quand une étoile filante est observée, il faut faire un vœu. Alors, en silence, seule à contempler les merveilles du ciel car Colin vient de rejoindre sa mère pour lui offrir son cadeau fait de ses mains, la rebelle fait un vœu de trouver un jour une personne qui arrivera à apaiser les ténèbres qui hantent son cœur brisé.


©️ Jawilsia sur Never Utopia

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