[QUETE] The Wild West

usrjoined : 06/02/2022

Wild West

Seris & Perséphone

L'on vous nomme chiens de chasse
Soldats qui se battent comme des voraces
L'on vous appelle bourreaux
Dur rôle à endosser pour les Corbeaux
Lorsque tu es arrivé, tu pensais que c'était pour le sauver
Ce monde dans lequel tu es né
Mais plus tu te bats
Plus tu réalises qu'il n'y a rien à sauver de ce bourbier-là

Tu chantonnes joyeusement, le soleil venant taper fortement. Tu ne t'en plains pas, pourtant. Né dans les contrées de l'hiver, le froid reste pour toi un calvaire. Le soleil est bien plus doux, tu l'as toujours trouvé plus à ton gout. Le soleil, il te rappelle Jamilah. La femme qui t'a élevé, la seule que tu aies véritablement aimé.
Dommage qu'à son décès, l'enfant que tu étais a dégénéré.

Bras croisés derrière ta tête, tu te retournes vers ta coéquipière du jour. Athanasis, ancienne traqueuse, ayant changé de parcours. Et voilà une nouvelle Sorcière dans vos rangs ! Ça ne pouvait que consolider votre clan. Tu en étais ravi : enfin quelqu'un qui ne risquait pas de vous trahir pour autrui.
On s'attendra donc à ce que tu sois gentil.
On s'y attendrait, oui.

-Athanasis, c'est la première fois que nous faisons équipe. J'espère que vous ne serez pas perturbée de ne point être en présence de vos amies...

Tu l'avais remarqué - tu connais tout de tes coéquipiers. Les trois Sorcières, inséparables, se complétant de manière remarquable. Mais ce n'était pas leur dynamique, que tu voulais observer.
Tu voulais voir Athanasis loin de celles sur qui elles pouvaient compter.

Agirais-tu comme un inspecteur ? Si le rôle t'était donné, tu ne refuserais certainement pas une telle faveur. Quoique, te battre était véritablement ce qui faisait vibrer ton cœur. Et mourir d'ennui derrière un bureau... Quelle horreur !
Mais enfin, tu en oublies tes manières, Seris. Avant d'insulter, tu te dois au moins de te présenter.

-Mes excuses, je ne vous ai même pas saluée. Sorcier Saleh. Montrons aux incapables de l'Ordre l'efficacité de Central, voulez-vous ?

Inutile de cacher ton ton railleur : ton mépris était criailleur.
Mais revenons à nos moutons : tu as été envoyé ici en mission. Des individus à la peau bleue ? Tu laisses échapper un rire haineux. Allons voir les individus à la peau étrange ! N'avait on pas fait de même avec toi, simplement parce que ta différence dérange ?
Ah, tu as envie de vomir.

Mais passons, car tu sais que si tu as été envoyé ici, ce n'est en rien comparable avec une telle répression. Il y avait une cause derrière ces phénomènes.
S'il s'agissait d'innocence, vous vous deviez de la ramener.

-Et vous, Athanasis ? Que pensez-vous qu'il se cache, derrière le phénomène sur lequel nous allons enquêter ? Guerre Sainte, ou cause naturelle ?

Si ça n'en tenait qu'à toi, tu espères la première option.
Car après tout, tu n'es vivant qu'au milieu de l'action.

usrjoined : 07/09/2022

chiens de chasse

« — Et après ? Qu'arrivera-t-il après ?
— Plus rien. »

Athanasis oh Athanasis c'est un nom que tu aimes entendre rouler sur les langues celui qui ne meurt jamais (l'immortel)

la flamme qui ne s'éteint pas la mer qui ne se tait pas la méduse qui ne s'échoue pas les gouttes de pluie qui ne s'écrasent pas et

restent en suspens

c'est le (pas)

de tout ce que tu aurais aimé être mais ne sera (pas)

immortelle

ou bien vivante je crois

alors tu n'entends pas l'amertume des mots du Sorcier de l'Ombre tu l'écoutes oui tu acquiesces silencieusement tu n'es pas vraiment une bonne cible Persephone tu courbes l'échine et tu ne bronches pas

placide Korê

tu laisses sa remarque planer dans le vent un moment

rien qu'un instant.

— Persephone K. Athanasis, enchantée... Seris Saleh. Je n'ai pas vraiment d'ami.e.s à proprement parler, mais j'ai une famille et un foyer à protéger. Bien sûr, j'entends par là l'endroit dont nous venons... en cela, nous partageons le même objectif, je crois... est-ce si mal ?

Tu ne lui dis pas qu'il peut t'appeler Persie s'il le souhaite tu penses que cela ne lui plaira pas tu restes détachée et neutre tu appliques les concepts que l'on t'a appris oh tu n'as pas besoin de chercher bien loin pour te souvenir de l'entraînement et des ordres et

steel yourself

Persie

alors tu te durcis comme le bois qui sèche en été tu espères ne rien laisser passer entre les mailles du filet tu te dois d'être parfaite ou du moins de l'apparaître

et d'une certaine façon, tu l'es.

— Je ne sais pas si nous sommes meilleurs que qui que ce soit, mais ce que je sais c'est que je ne rentre jamais les mains vides... et aujourd'hui ne sera pas une exception à la règle.

En vérité tu le sais parce que tu n'as pas le choix et lui et toi et tous ceux qui sont restés à central et tous ceux qui prendront le bâton à votre retour

ce n'est pas un choix c'est une obligation

que tu remplis infailliblement.

— Hmm, voyons-voir... je ne connais, à titre personnel, pas de phénomène similaire prenant place dans la nature, même si l'on observe certaines espèces d'animaux marins connues pour leur couleur atypique, par exemple... une telle mutation qui apparaît du jour au lendemain et ne semble liée à aucun des critères de vie ou de nécessité quelconques de notre échantillon ; en tout cas, je l'imagine... je pense que nous avons de grandes chances d'avoir affaire à une Innocence, ou quelque chose de cet acabit... enfin, sûrement. Dans tous les cas, il est impératif de découvrir le fin mot de cette affaire.

Je crois que tu as un peu trop débité

oh Persephone

don't speak too much you know it makes things harder

but you did it anyway

et tu te râcles la gorge comme pour retrouver les fragments de courage qui te manquent

et tu te demandes ce qu'il pense de toi si tu es suffisamment façonnée

si tu rentres assez dans le moule

oh tu fais de ton mieux Persephone tu es

parfaite

ou du moins tu essaies.

Et dans un instant d'hésitation (cruelle (interdite) est la faiblesse), tu ajoutes :

— Hmm... alors... êtes-vous prêt, Seris Saleh ?

À vivre aujourd'hui

et survivre jusqu'à demain.

☾

usrjoined : 06/02/2022

Mission

Seris & Perséphone

Est-ce que tu as peur ?
Que ceux qui sont différents soient synonymes de douleur ?
Es-tu effrayé ?
Par ces choses qui dans le moule ne se sont pas conformées ?
N’aie crainte : ça s’appelle des anomalies
Sais-tu ce que l’on fait, à ceux qui ont rejeté le groupe et ne l’ont pas suivi ?
On les élimine

C’est que tu aimes provoquer, tu aimes voir les gens réagir. Mais Athanasis, elle, ne semble pas vouloir t'accorder ce plaisir. Réponse placide et gentille : quel ennui ! Tu te souviens l’avoir à peine remarqué, dans ce flot de soldats, c’est une photocopie.
Vraiment, pas de quoi t’amuser.

-Pas exactement… Mais pour Central, j’imagine que c’est amplement suffisant.

Un foyer, une famille, n’est-ce pas le but de tous ces idiots idéalistes ? N’est-ce pas là un aveu de leurs petits rêves égoïstes ?
Qu’importe : tu ne te bats pas pour ça. Tu ne les considères pas comme une famille, même si Central est tout ce que tu as. Ta famille, on te l’a prise, ce jour-là.
C'est uniquement pour décharger ta haine et ta violence, que tu te bats.
Tu n’attends plus rien de ce monde qui t’as déjà tout ravi.

Mais revenons à la mission. Tu n’as certainement pas envie de revenir les mains vides et d’être une déception. Et visiblement, Athanasis est de la même opinion.

-Je ne sais pas si nous sommes meilleurs que qui que ce soit, mais ce que je sais c'est que je ne rentre jamais les mains vides... et aujourd'hui ne sera pas une exception à la règle.
-Ce qui prouve bel et bien que nous sommes meilleurs que ces gens-là.

Tu ne caches pas ton mépris. Eux n’ont que l’arme divine qui leur a été transmise. Sans cela, ils ne sont rien d’autres que des brebis égarées. Alors que vous, vous êtes des soldats parfaits.
Et c’est eux, que Dieu a préféré ?
Mais tu es interrompu dans ton poison : Athanasis te fait part de ses réflexions. Sauf que tu ne comprends rien de toutes ces informations. Il n’y a qu’un mot qui se détache de toute sa déclaration.

-Innocence… Ma foi, je l’espère vraiment.

Pour Central, ce sera une nouvelle arme gagnée.
Pour toi, ce sera l’occasion de te défouler.

-Hmm... alors... êtes-vous prêt, Seris Saleh ?
-Je le suis depuis que je suis né.

Si pour vivre tu dois te battre
Tu deviendras le champion de cette guerre.

Et enfin !Vvous arrivez. Village encore sauvage, de l'urbanisation encore préservé.
Eux avaient une identité, pas encore souillée.
Et comme c’est étonnant ! Les rumeurs n’étaient donc pas simplement basées sur du vent.
Les voici devant vous : les individus à la peau bleue. L’arborant d’un air vaniteux. Comme ci ici, ce village était reclus des curieux.
Jusqu'à ce que vous ne veniez perturber ce semblant de paix.
Tu viens accoster un passant, alors que les autres te jettent des regards inquiétants.

-Bien le bonjour ! N’ayez crainte, je ne suis qu’un touriste, et j’ai été curieux de voir de mes propres yeux la singularité de votre village, qui est, ma foi… fascinante. Puis-je connaître l’origine de cette pigmentation unique ?

Ah, tu vois, Seris.
Tu ne vaux pas mieux qu’eux.

usrjoined : 07/09/2022

— et après, qu'arrivera-t-il après ?
— plus rien

Avec Seris Saleh

gare où tu mets les pieds

dans quoi tu te fais entraîner

terrain miné

ta sœur te l'a bien assez répété

tu sais que ses mots ont un but

mais ce but tu l'ignores

tu es trop embrigadée

pour revenir sur tes pas

et te sentir piquée

au moindre abat

toi tu aimes ton foyer

ta famille ta maison

un lieu à chérir et protéger

et ce, peu importe les saisons

tu ne comprends pas vraiment pourquoi Seris vous tient en si haute estime

pour toi chaque personne compte

même lui

et bravant les abymes

tu leur reviendras,

toujours

alors tu le laisses parler de Central et des Autres

tu entends ses mots s'envoler

et disparaître à tout jamais

tu ne sais pas trop quoi lui répondre il connaît déjà ton point de vue

alors tu ne lui réponds rien juste un hochement de tête

oui oui j'ai compris

tu as raison Seris

il ne rétorque pas grand-chose suite à ta supposition

en as-tu trop dit ?

en as-tu trop fait ?

baisse d'un ton Persephone

baisse la tête et les yeux

et suis-le

jusqu'au milieu du village

rempli de peaux bleues

tu l'écoutes accoster le premier passant

et tu te permets d'ajouter

peut-être pour un peu sauver

les apparences

tout ce qui crie que vous n'êtes pas à votre place

ici

— À vrai dire, ne faites pas attention à ce que mon ami ici présent pourrait dire ; pardonnez-lui les offenses, sa curiosité a pris le dessus sur son tempérament... est-ce que vous auriez un Café dans lequel on pourrait se reposer, voire même une auberge dans laquelle passer la nuit ? Nous venons de loin, nous sommes fatigués du voyage...

☾

usrjoined : 06/02/2022

Mission

Seris & Perséphone

On commet tous des erreurs
Des petites maladresses d'amateur
Mais ne croyez pas qu'on vous pardonnera
Leurs poids s'ajouteront à votre croix
Chaque erreur n'est pas un essai
C'est un pêché que les gens utiliseront pour vous juger

Il faut bien le noter, pour une fois. Ce n'était pas de la malice, qui transparaissait dans ta voix. Seulement le ton de celui qui voulait en finir avec cette mission. Celle-là, tu ne l'aimais pas, non. C'était assez rare pour le noter.
Mais en ces lieux, tu avais l'impression de prendre la place de tes fantômes du passé. De devenir le spectre que tu détestais.
Tu avais envie que tout soit fini. De laisser ces femmes et ces hommes retourner à leur vie. De trouver la cause de tout ça et que votre mission soit accomplie.
Mais pour ça, il faut agir.

L'homme à qui tu avais adressé la parole te lance un regard offusqué. Et cette fois, tu ne vas pas l'en blâmer. Loin de toi l'idée de le railler.
Perséphone à tes côtés vient réparer la catastrophe que tu as provoquée. Ce qui semble à peine le calmer.

-Un café ? Pour accueillir des gens comme vous ? Certainement pas ! Allez-vous en ! Ce sont les gens comme vous, qui viennent perturber notre paix !
-Au cas où, ma collègue s'est trompée, chaque mot que j'ai prononcé est bien celui que je signifiais. Une réponse simple et rapide et vous ne nous verrez plus, je vous le promets.

Pour toute réponse, l'homme vous tourne le dos. Décidément, toutes tes questions tombent à l'eau.
Est-ce vraiment étonnant, Seris ?
Tu soupires d'un air dramatique. Malgré tout, il était hors de question d'abandonner, il fallait juste changer de tactique.

-Partons à la recherche de ce café, Athanasis.

Vous parcourez donc le modeste village, dont la taille ne permet pas plus longtemps de dissimuler ce que vous recherchez. Tu y entres donc sans te gêner. A l'intérieur, les individus à la même particularité vous fixaient d'un air mauvais. Peut-être ton masque les incite à se méfier. Tant pis pour eux, tu n'allais certainement pas le retirer.

-Bien le bonjour, très chers. Je vous en prie, faites comme si nous n'existions pas.

Leurs regards continuent de vous fixer.
Tu te tournes donc vers Athanasis, poussant un soupir désespéré.

-Je vous laisse faire la conversation, Athanasis. Il semble que ce soit un point sur lequel je dois encore me perfectionner.

Pas du tout, en vérité, tu sais très bien parler lorsqu'il s'agit de critiquer.
Mais lorsqu'il s'agit d'être aimable, tu as bel et bien des leçons à revoir.

usrjoined : 07/09/2022

{ h o m e b r e a k e r }

Tu ne sais jamais vraiment trop à quoi t'attendre avec Seris

parfois il y a des bonnes surprises

il est vrai !

d'autres fois un peu moins

c'est un esprit libre tu le conçois

tu te dis

oh Seris

qu'est-ce que tu fais !

enfin qu'est-ce que vous faites

puisque tu le vouvoies

les gens comme nous hein

qu'est-ce que cela veut dire

que je sache tu ne leur as rien fait

pas encore du moins

mais s'il s'agit de venir perturber la paix

c'est vrai qu'avec son masque sur le visage il n'inspire pas tellement confiance tu réfléchis un instant tu cherches une excuse qui sonnerait valable quelque chose qui adoucisse les coins oui deux ou trois mots qui réussiraient à apaiser l'orage dans l'air

trop de nuages

ah,

s'il s'agit de venir perturber la paix

alors c'est vrai que (...)

deux sorciers

c'est toujours deux de trop

je le sais

— Non, je ne me suis pas trompée, on ne fait que passer ! tu t'inclines aussi poliment que possible : « S'il-vous-plaît, je vous assure que nous ne sommes pas là pour déranger la paix... »

en réalité,

vous êtes plutôt là pour la protéger

en tout cas c'est ce que tu aimes à penser

tu fermes les yeux quand il vous tourne le dos tu entends le soupir de Seris qui s'échappe dans l'air que tu trouves désormais froid il accepte ta proposition de vive voix ça te rassure un peu

tu acquiesces et tu le suis le bocal à poisson rouge entre tes deux mains tu laisses tes doigts glisser dessus tu espères que tu n'auras pas à t'en servir aujourd'hui tu l'aimes l'avoir près de toi au cas où on ne sait jamais mais oh ce que l'on sait en revanche c'est que si tu dois y tremper les doigts alors

tu seras définitivement coupable de l'équilibre vicieusement découpé en petits morceaux la sérénité bafouée enfin toutes ces choses-là tu pries pour ne pas avoir à en arriver là

tu pénètres dans le Café à la suite de ton camarade tu aurais préféré qu'il y mette plus de forme mais bon

tu sais comment il est

tu lui adresses un regard que tu veux compatissant tu sais que ce n'est pas évident

tu n'es pas non plus la mieux placée pour endosser ce rôle tu n'aimes pas faire face au rejet

mais puisqu'il t'envoie dans l'arène aux lions

il te faut bien y aller

— Bonjour... nous venons de loin, nous sommes des itinérants, est-ce que ce serait possible de commander quelque chose à boire... et de nous reposer un instant ? Nous n'en aurons pas pour longtemps, je vous assure que nous ne sommes pas là pour vous déranger...

car du temps, c'est ce que tu aimerais gagner

et tu te demandes

cette fameuse paix

est-ce que l'on a vraiment le droit

de la leur voler ?

☾

usrjoined : 06/02/2022

Provoquer

Seris & Perséphone

Nous sommes tous différents
Comparant notre âge, notre couleur, ou qui sera le plus grand
Et toutes ces richesses, au lieu de les admirer et les accepter
On en fait un motif pour s’entre déchirer
Conservateurs ignares, imbéciles ignorant
Que l’inflexibilité est le point de départ d’un modèle décadent

Il y a quelque chose de dangereux chez toi, Seris.
C’est lorsque l’ennui te prend. Lorsque tu participes à une mission sans rien te mettrez sous la dent. Car la paix ne marche pas à un homme qui baigne quotidiennement dans le sang.
Qu’ils soient bleus, verts, roses ou arc en ciel, tu t’en fous, vraiment. Ce que tu veux, c’est retrouver cette innocence qui doit certainement se cacher derrière ces évènements. Ou un akuma ou un Noé puissant. Et si tout cela est naturel, soit : tu n’es pas du genre à ennuyer ceux qui sont différents.
Tu n’es pas du genre à reproduire ce qu’on t’a fait subir lorsque tu étais enfant.
Enfin… la naïveté ne va point t’étouffer. Que ce soit à un âge jeune ou avancé, tu sais que les discriminations ne vont point cesser.

C’est pour ça que cette mission, elle t’ennuyait. Que tu avais envie de rapidement savoir ce qui en découlait. Tu n’as pas envie de passer pour d’autres moins bien intentionné. Aurais-tu un semblant de compassion ? Voilà qui est extrêmement rare, chez toi…
Alors lorsque Perséphone prend la parole, tu te retiens de faire le mariole. Lorsqu’on vous demande ce que vous voulez boire, toi, tu te concentres sur ton devoir.
Tu as vu. La personne qui prend vos commandes d’un air confus. Les clients qui vous lancent des regards mauvais, comme un air de déjà-vu.
Oh, vous n’êtes pas les bienvenus. Menaces de chambouler la paix, visages de persécuteurs cachés. Tu n’es pas étonne de leur réaction, en vérité. Il était simplement dommage qu’ils se trompaient.
Enfin… Tu n’as jamais prôné la paix. Tout ce qui t’importe, c’est d’accomplir ta mission à la fin de la journée.
Aujourd’hui n’y fera pas exception.

-Un village bien paisible, Athanasis, vous ne trouvez pas ? Seulement, je n’ai jamais été du genre à m’encroûter. Et je déteste l’ennui. Nous savons tous les deux que dans une mission, il faut soi même saisir les informations, car ce ne seront pas elles qui viendront à nous.

Et ce n’était pas une question. Simplement une constation. Car tu avais déjà décidé que tu allais jouer au con.

Alors tu te lèves, le regard vers les clients derrière, avec leur regard de vipère.

-Chers messieurs, j’aimerais vous poser quelques questions. Nous ne sommes que d’humbles chercheurs. Loin de nous l’idée de perturber cette paix, mais plutôt de l’étudier. Nous comptons donc sur votre accueil et votre cordialité pour nous répondre.
-Ça suffit ! Vous êtes encore des chercheurs de merde, hein ? Vous allez quitter notre village sur le champ, ou on vous fera partir de force !
-Oh mais allez-y je vous en prie, essayez.

Tu t’étais levé, et sans doute devait il reconsidérer, en constatant qu’il avait peu de chances de gagner. Dommage, tu ne refuses jamais de te bagarrer.
En tout cas, la situation était claire.
Ils allaient te donner des informations, tu n’allais pas leur donner le choix.

usrjoined : 07/09/2022

{ h o m e b r e a k e r }

et peut-être que ce n'était plus une si bonne idée, finalement

c'est ce que tu te dis à mesure que tu ères parmi les vivants

ils ne semblent pas disposés à vous aider

tu comprends

tu sais qu'ils ne sont pas méchants

juste un peu récalcitrants

tu te demandes ce qu'ils ont vécu avant

c'est des histoires que l'on voit tout le temps

oh on les entend régulièrement

mais voilà Central n'attend pas

vous venez déranger la paix

vous venez déroger la paix !

d'une certaine façon, ça te fait sourire amèrement

les mains dans le sang

c'est pour ça que tu es née

que tu as été façonnée

tu soupires

bah, ce n'est pas très grave

advienne que pourra

tu regardes Seris

bombe à retardement

il n'est décidemment pas patient

un peu belliqueux et désaccordé

il ne te fait pas vibrer

à vrai dire, l'absence d'harmonie t'inquiète

tu ne sais pas comment composer

sous ces conditions

— Je comprends, Seris, vous savez... j'ai connaissance que l'on ne fait pas souvent dans la dentelle.

chez nous

je le sais

tu aurais préféré emprunter une approche un peu plus pacifiste

voilà tout

ce ne sont que de simples gens

innocents

enfin, ça...

le temps nous le dira

tu te méfies de tout Persephone

et de tout le monde

tu sais comme les armes sont légères à pointer

tu as toujours ton bocal entre les mains

tu le fais glisser entre tes doigts

nerveusement

— ... mais quand bien même, S-Seris... vous devriez peut-être songer à vous calmer... un tout petit peu, uh-oh.

tu le vois se lever

c'est trop tard je crois

avec toute l'appréhension que tu te connais

nul doute qu'il n'est plus possible de l'arrêter

tu sais bien que peu importe le conflit

tu seras toujours de son côté

tu te le dois, Persie

allons

c'est ainsi qu'est faite la vie

tu t'en mords les joues

oh tu fixes la joute

désespérée

ce n'est pas comme ça que cela devrait se passer

un pas en avant

— Messieurs... je comprends votre colère, mais je doute que la violence soit une bonne solution... croyez-moi.

pour vous

oh oui,

croyez-moi

pour vous

c'est mieux ainsi

et puis pour moi aussi

avouons-le

☾

usrjoined : 31/03/2015

» intervention quête

Allons, allons, allons.

Peut-être que je me trompe.
Ou peut-être que nos coutumes ont changé si vite que je ne l'ai pas remarqué.
Idéalement, j'aurais aimé que l'on me tienne informé de ce qui se passe, enfin.
Soit ! Des étrangers sont arrivés et c'est ainsi que vous les accueillez.
On ne peut décemment pas continuer ainsi, allons.
Ne faites pas attention à ces imbéciles, je discuterai avec vous. Mais avons ça.

Buvons.

Il y a cet homme, qui s'est détaché du lot de la foule. Un peu petit. Peut-être pas assez épargné par les années. Mais il a un sourire réconfortant et rassurant. Une lueur dans les yeux, malicieuse. Il vous tend deux verres, peut-être de la bière.

Informations : un homme semble avoir calmé les esprits en s'adressant à la foule, puis à vous. Il vous propose, comme pour enterrer la hache de guerre, de boire un coup en sa compagnie en vous tendant deux verres. Une intervention aura lieu au prochain tour. Vous devrez faire savoir lors de votre post au membre du staff Célania Vaillant ce que vous faites avec ce personnage.

.......................................................................................

usrjoined : 06/02/2022

Dis, dis, je vais te dire un secret
Mais surtout, promets-moi de ne pas le répéter !
Car ils recèlent tout ce qu'on a honte d'avouer
Mais tu vois, un secret n'en est plus un, s'il est partagé
Alors si je l'ai répété, c'est toi-même, qu'il faut blâmer
Coupable de ne pas avouer ce que tu as fait
C'est une faveur que je fais au monde de te démasquer

Athanasis, ne sais-tu donc point t'amuser ? Il n'y a rien de mieux qu'une petite bagarre pour s'échauffer ! Que d'échanger des coups lorsque les mots peinent à s'exprimer ! A sortir toutes ces émotions refoulées ! Dis-moi, à quoi ça sert, de tout garder ? De soi-même se blesser, au lieu de châtier ceux qui ont commencé ?
Et oui, avoue-le aussi, Seris : te battre est pour toi la forme d'expression que tu comprends le mieux.

Oh mais quelle déception ! Un homme vient calmer l'ardeur de vos émotions. Avec un sourire bienveillant. Avec un geste qui l'est tout autant.
Tu lui aurais bien calqué la tête dans le mur pour lui montrer que tu n'étais pas du genre à accepter les propositions aussi facilement.
Ah, mais quel dommage ! Tu n'es point à la maison, mais bel et bien en mission. Si tu aimes faire l'enfant, aujourd'hui tu allais devoir te comporter comme les grands.
Un soupir s'échappe de tes lèvres. Tu allais bien trouver une manière de t'amuser, de toute façon.

-Quel... soulagement. Cette discussion s'achève pacifiquement, et en plus avec une belle proposition. Comment refuser un tel cadeau, n'est-ce pas, Athanasis ?

Tu te tournes vers ta partenaire, qui depuis le début, a toutes les peines à supporter tes accès de colère.
Elle ne pouvait voir tes yeux, sous ton masque. Pourtant, tu ne doutes pas qu'elle devine tes pensées.
Il est hors de question d'ingurgiter quoi que ce soit en terre inconnue.
Pour autant, tu allais en profiter pour t'amuser avec ce type trop bon pour ne pas être un malotru.
Tu saisis alors le verre, venant te diriger vers la table où il se trouvait plus tôt.

-Puisque vous le proposez si gentiment, serait-ce trop s'imposer que de nous installer à votre table ? Portons un toast. Là d'où je viens, on ne boit pas sans faire honneur à ceux qui nous invitent, j'insiste !

Le savais-tu ? Lors de cette coûtume de partage, on mélange le contenu des verres pour partager les joies et les vipères qui s'y terrent. Quoi de plus beau, que de partager le même sort.
Dommage que toi, tu ne buveras rien de ce qui en ressort.

usrjoined : 07/09/2022

{ h o m e b r e a k e r }

Tu crains les effluves de sang

Persephone

tu crains les bâtons dans les roues

et les complications

tu crains la confrontation

et les entraves à ta mission

tu aimes l'efficacité

et le fait de pouvoir rentrer

chez toi

le devoir accompli

les mains bien remplies

il y a des façons

de répondre à l'action

les poings en font partie

mais est-ce la bonne solution ?

je n'en suis pas sûre

quoi qu'il en soit tu te rangeras

inéluctablement du côté de Seris

même s'il est en tort

et il l'est

mais fort heureusement tu n'auras pas besoin de t'y plier

il y a un homme qui se détache du décor

prêt à échanger

il calme les ardeurs avec ferveur

— Vous avez raison, Seris, c'est bel et bien un soulagement. Qu'il est agréable d'enfin rencontrer ici quelqu'un disposé à nous écouter et, en l'occurence, à discuter... c'est un plaisir, Monsieur. Je m'appelle Persephone. À qui avons-nous l'honneur de nous adresser ?

il lui faut un nom

celui qui fend la foule

en deux vagues silenciées

celui qui de ses deux mains

brave la virulence et l'impétuosité

celui qui s'avance

et vous tend un breuvage

à la santé

tu te saisis d'un verre

de bière

peut-être

ça en a tout l'air

mais l'on ne sait jamais

loin de la maison

à qui peut-on se fier ?

si ce n'est aux chairs de la chair

matrice originelle

au creux de son sein

tout va bien

loin de la maison

ton regard défie l'horizon

il n'amarre jamais

tu le sais

tout le monde est un ennemi

potentiellement enfin

un possible parmi les possibles

mais quand c'est comme ça

et que Dieu s'en va

comment distinguer les pêcheurs et les damnés

des pauvres âmes à sauver

à moins d'avoir un oeil un peu maudit

on ne le sait pas

et dans le doute qui s'instaure

méfiance est de mise

tu ne boiras guère

quand bien même le verre viendrait de ton propre frère

tu ne sais plus faire confiance

tu ne peux plus faire confiance

il en va de ta mission

absolution

tu croises le regard de Seris

enfin pas vraiment

tu croises son masque

et derrière son masque il y a ses yeux que tu ne vois pas

mais tu le connais assez pour savoir à quoi il pense

ou le deviner

et pour penser pareil

c'est que l'on vous a bien éduqués

sorciers de l'ombre

chasseurs éthérés

tu le suis jusqu'à la table

et tu portes ton verre jusqu'à tes lèvres

mais au dernier moment tu t'arrêtes

— Oh, vous avez raison... trinquons !

à une coutume éloignée

c'est arrangeant

est-ce seulement vrai ?

☾

usrjoined : 31/03/2015

» intervention quête

Ah !

Vous me voyez ravie, vraiment, que les esprits soient calmés !
Usez de vos pensées, non de vos poings, c'est ce que ma femme se plaisait à répéter.
Et je dois bien avouer que les bagarres démesurées ne sont plus vraiment de mon âge.
Tout comme l'alcool, vous m'en voyez navré.
Mon foie n'est plus ce qu'il était.
Mais allons ! Buvez, ne vous faites pas prier !
Étanchons les soifs et enterrons la hache de guerre.
Il fait fort chaud dans le désert.
Mon nom est Morgan, pour vous répondre.
J'espère qu'il n'y aura plus de vagues.

Informations : l'homme se nomme Morgan et de part son vieil âge, son foie ne supporte plus l'alcool. Il ne trinquera pas avec vous mais il vous sourit avec bienveillance, vous proposant tout de même de vous reposer et de vous restaurer. Seris ou Perséphone peuvent faire un 1d10 de perception pour obtenir une information supplémentaire si souhaité.

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usrjoined : 06/02/2022

Mensonge

Seris & Perséphone

Menteur, menteur !
Jolis mots et un air charmeur
Suffisent pour finir avec un poignard dans le coeur
Rancoeur, rancoeur !
Aux mots capables des plus grandes douleurs
Laissent des blessures purulentes qui ne peuvent se voir de l’extérieur
Malheur, malheur !
C’est ce que je souhaite à ces imposteurs
Les mots ont souvent l’impact le plus destructeur

Qu’il est grand prince, ce Morgan ! Une invitation, et tout le monde cesse d’être polisson ! Et ainsi, nous buvons ! La paix se négocie bien plus facilement autour d’une boisson.
Et puis quoi, encore ?
Tu n’as jamais été de ces bons samaritains, Seris. La guerre gangrène plus vite qu’un poison. C’est un sentiment qui ne peut partir après une bonne action. Par contre, elle peut pourrir en se cachant sous de fausses discussions.
Cet homme ? il ne pouvait pas être aussi bon.
Alors lorsqu’il refuse de boire, ça ne fait que confirmer tes soupçons. Tu portes ta main à la bouche de ton masque, comme si tu venais de faire une réalisation.

-Ma foi, où avais-je la tête… Veuillez m’excuser, monsieur Morrigan. Je n’en ai pas l’air, mais à vrai dire, je n’ai pas encore l’âge pour ce genre de boisson ! Ah, les inconvénients du grand et petit age !

Tu te tournes vers ta partenaire, comme coupable.

-Je ne peux enfreindre les règles, sinon mes fautes seront rapportées…

Un soupir dramatique.
Tu mentais, évidemment. Mais tu ne te donnais pas la peine pour te rendre crédible pourtant.
A quoi bon, lorsque son mensonge à lui aussi était évident.

-Quand à vous, ma chère, nous nous souvenons tous des effets que l’alcool a sur vous. Il serait malvenu de vous faire une réputation auprès de nos hôtes !

C’est mesquin, d’ainsi te moquer d’elle, pour une faute imaginaire - tu ignores même si Perséphone ne tient vraiment pas l’alcool.
Mais son échappatoire à elle est ainsi toute trouvée.

-Nous ne porterons donc pas de toast, dans ce cas. Comme c’est triste. Mais est-ce si mal ? J’ai ouï dire que l’alcool déshydrate. Un bien mauvais choix de boisson, dans cet environnement.

Un bien mauvais choix d’hôte, également.
Tu te tournes vers ta partenaire du moment.
Pour toi, cet homme semblait prompt à vous piéger. A vous de décider de le retourner contre lui, ou d’aller investiguer quelqu’un de mieux luné.

Résultat aux dés : 9

usrjoined : 07/09/2022

{ h o m e b r e a k e r }

Il fait fort chaud dans le désert

problème de foie

Morgan, pour vous répondre

tu récoltes les informations

protocole engagé

tu as le pouce qui tressaute

chaque mot fait dysfonctionner ton cerveau

lesquels sont cachés

oubliés

déstructurés

lesquels sont des secrets

injectés

manque de clarté

peut-on procéder ?

son refus te fait frissonner

quoi de plus suspect

soudain dans ta tête c’est la bataille

les sens en ébullition les sentiments en tenaille

tout te susurre de te méfier

de l’eau qui dort dit-on

tu suis le flot du courant

domptés pour se méfier

Seris y semble tout disposé

et toi tu te laisses emporter

— Vous avez raison, Seris ; j’oubliais que vous étiez si jeune ! Allons, pas de ça ici, cachez donc ce verre que je ne saurais voir - c’est interdit.

à vrai dire tu ne connais même pas son âge

bien qu’il soit trop jeune pour la Guerre, c’est certain

est-on seulement assez vieux pour mourir un jour ?

tu esquisses un sourire gauche aux mots de Seris

tu ne saisis pas vraiment la moquerie

ou peut-être que tu la saisis

et que tu décides de l’engloutir l’air de rien

au fond, ça t’arrange bien

— Il est vrai que je ne m’en souviens pas très bien, et cela en dit long… d’accord, d’accord, nous ne trinquerons pas aujourd’hui. Tant pis ! À vrai dire, il y a, je pense, plus important…

mensonge brodé au fil blanc

quelques mots qui ne piquent pas vraiment

— Nous avons, Monsieur, quelques questions… c’est que, vous comprenez, nous sommes chercheurs, et nous avons eu vent de la situation… assez particulière de votre village. Nous nous intéressons au pourquoi du comment, déformation professionnelle. Est-ce que vous seriez disposé à en discuter avec nous ? C’est un sujet épineux, je le conçois, mais ça nous aiderait à comprendre l’état des choses si vous acceptiez de nous dire ce que vous savez sur le sujet… promis, nous ne souhaitons pas déranger.

☾

C. V.

B. O’C.

C. A.

E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Notre Poulain...

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