Saleh
PRÉNOM : Seris.
GENRE : Homme.
ÂGE : 21.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 8 mars, en Norvège.
ORIGINES : Egyptiennes et Norvégiennes.
SURNOM : Le chieur, "l'autre bagarreur, là", le ventrolique.
ORIENTATION SEXUELLE : Narcissique (Asexuel).
LIEU DE RÉSIDENCE : Central.
PARTICULARITÉ : A un talent incroyable pour imiter les voix des gens, même les voix des femmes ~ a également un don pour le ventriloquisme ~ fait d'ailleurs un excellent usage de ses talents improbables ~ non c'est faux ~ par exemple il fait croire aux nouveaux que l'innocence qu'il contrôle est sa voix ~ daltonien.
RANG DE DÉPART : F.
PRÉCÉDENT GROUPE : Corbeau.
RÉFÉRENT : Nassim.
NOM DE L'INNOCENCE : Râ.
DESCRIPTION DE L'ARME : (Soyez clair et précis en décrivant votre arme, mais n'en faites pas trop, la Fiche Technique est là pour ça !)
DESCRIPTION DES POUVOIRS : L'innocence de Seris se présente sous la forme d'un masque, qui cache entièrement son visage lorsqu'il se bat avec. Le masque est principalement rouge et bleu, mais ce qui est frappant, ce sont ces yeux jaunes et immenses, globuleux, qui donnent l'impression qu'ils nous fixent constamment. Le masque est également pourvu de cornes sur le sommet et les côtés, bien qu'il s'agisse plus d'ornements que de véritables armes. Le masque ici : https://zupimages.net/up/22/06/oq9g.jpg.
CORPULENCE ET MORPHOLOGIE : Grand et musclé. Seris a le corps taillé par la guerre et taillé par Central. S'il a un physique impressionnant, cela signifie également que cette guerre lui a apporté son lot de cicatrices, dont Seris n'a pas du tout honte. Toujours droit et fier de lui, son allure le rend encore plus grand qu'il ne l'est déjà.
VISAGE : Un visage légèrement allongé, des traits fins, et surtout, un éternel sourire sur le visage. Une peau matte, montrant les origines dont il est fier. Seris a tout l'air du charmant jeune homme souriant. Il en a l'air, seulement.
CHEVEUX : Des cheveux sauvages, bruns et épais, lui arrivant à la base du cou, légèrement ondulés.
YEUX : Des yeux noisettes en amande, qui tranchent beaucoup avec son sourire de façade : des yeux froids qui ne laissent passer aucun sentiment ou état d'âme.
STYLE VESTIMENTAIRE : Souvent l'uniforme de Central, mais il lui arrive de porter des vêtements civils. Lorsque ça arrive, Seris porte plus souvent des vêtements colorés - il n'a jamais été du genre à rester discret. Il affectionne également les bijoux, et porte d'ailleurs toujours une boucle d'oreille.
AUTRE : Seris a l'oreille droite arrachée. Seris ne le cache pas particulièrement - en apparence en tout cas - mais ses cheveux mi-longs empêchent la plupart des gens de le remarquer ~ se tatoue parfois au henné, ayant toujours aimé regarder sa mère le faire avant lui. Cela reste très discret et caché cependant, cette pratique étant mal vue ~ confond souvent les couleurs.
S'il y a bien une chose qu'on peut dire sur Seris, c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Et pour cause : Seris ne veut pas laisser les autres indifférents.
Bien sur, vous le remarquerez à peine, dans cette foule de soldats de Central bien rangés, bien alignés. Eh oui : Seris est un petit toutou de Central comme les autres, désolé de vous décevoir. Heureusement qu'il l'est, d'ailleurs, sinon il ne serait pas là.
De ça, Seris en est terriblement conscient.
Et c'est justement pour ça qu'il sait quand être obéissant et avec qui, et quand l'être... légèrement moins.
Car Seris est provocateur. Seris n'a pas forcément besoin de raison pour perturber, pour tester les limites des autres. Oh, il sait respecter ses supérieurs, il connait bien la ligne rouge à ne pas dépasser. Par contre, il sait aussi très bien mépriser ses inférieurs. Pire encore : il sait très bien les titiller, frapper là où ça fait mal, jusqu'à ce qu'ils explosent.
Non, Seris n'est pas là pour tendre la main au plus faible, ou alors s'il le fait, c'est pour ensuite tordre cette main tendue. Pourtant, il n'a pas de raison, d'être aussi mauvais.
Enfin, si. Si Seris semble être toujours dans le conflit, c'est parce que ça le fait vivre. Ça lui donne une adrénaline, une identité, une raison de quitter cet uniforme de soldat si parfait et anonyme, cette photocopie de tous les autres. Quelle horreur.
Et, puisqu'il a perdu son ancienne identité (perdue perdue), et qu'il ne croit plus en personne (personne personne), c'est devenu son moyen de communiquer, en quelque sorte.
Seris n'a donc rien du chevalier sauvant les innocents. Central a été créée pour sauver le monde du Comte et ses machines ? Quelles conneries !
Seris n'a rien d'un sauveur, et ne prétendra jamais l'être. Il se bat bien plus pour détruire son ennemi plutôt que pour protéger l'humanité.
Il n'a plus personne à protéger, de toute façon. Alors, au lieu de se battre pour les autres, Seris se bat pour lui. Seris se bat parce qu'il aime ça, parce que seule la violence lui permet d'extérioriser toute la colère, toute la haine accumulées en lui et intériorisées par Central, toute cette boule qu'il contient et laisse exploser à travers cette Guerre, ces combats.
Pourtant, personne ne pourrait soupçonner un tel dégoût des gens sous son sourire de façade qu'il affiche tout le temps. Mais la vie (et l'injustice et la violence et les coups et la perte) lui a appris à ne compter que sur lui, à ne se battre que pour lui. Et c'est précisément pour cette raison que Seris est si égoïste, si moqueur envers les autres : se plaçant lui même en premier, se battant pour lui et seulement lui, Seris a développé une forte personnalité presque insensible aux critiques des autres. C'est un personnage méprisant, il le sait, et se moque complètement de ce qu'on peut dire sur lui. Il n'est pas parfait, a les pires valeurs possibles, le sait et l'assume.
Seris ne veut plaire à personne d'autre que lui même.
Cependant, et malgré ce tableau d'un personnage antipathique, Seris a bien plusieurs qualités. D'abord, il y a sa détermination. Seris prend très à coeur l'entrainement de Central, et, puisqu'il est si impliqué dans les batailles de la guerre (rappelez vous qu'il n'a plus rien d'autre en vérité) il fait tout pour devenir plus fort. C'est grâce à cette mentalité d'ailleurs qu'il a réussi à devenir Sorcier.
Blagueur, aussi. Quand ce n'est pas pour se moquer des autres... Ou de lui même. De l'auto dérision, il en a, aussi étonnant que ça puisse être.
Seris est conscient de ses défauts comme de ses qualités. Rire de ses défauts ne lui pose aucun problème. Se moquer de ses qualités est un risque.
Ce qui nous amène à une autre de ses qualités : sa confiance. Seris est très conscient de ce qu'il peut faire et de ce qu'il ne peut pas faire. Et s'il reçoit l'ordre de réparer l'un de ses défauts, il le fera. Seris laisse rarement place aux doutes ou aux approximations, et sait ce qu'il veut.
Enfin, si vous voulez vous en faire un ami... Eh bien ce serait possible. Oui, sans blague. Naturellement enjoué, et même si Seris ne croit plus vraiment en l'amitié - seulement en des frères d'armes jusqu'à ce que la Faucheuse ne vienne les cueillir - il peut se montrer enjoué et bavard.
Enfin, après quelques bagarres, sans doute.
Tu te souviens, Seris ?
Tu avais toujours aimé quand ta mère venait te raconter des histoires, lorsque tu étais enfant
Cette fois, c'est un peu pareil
Sauf que l'histoire, ce sera la tienne
***
Le début de ton histoire, Seris,
c'est la fin d'une autre
Ils étaient si différents de toi, ta famille ! Si différents de toi, ton père ! Si différente de toi, ta fratrie !
Mais ça, ce n'était pas grave - ils te l'assuraient
Si differents de toi, les gens de dehors !
Et ça, par contre, c'était un peu plus grave - ils te l'assuraient
Et il y avait celle qui était comme toi.
Jamila, ta mère, ton Soleil et ton phare
Tu as toujours été un fils à maman, Seris
Et si aujourd'hui encore on te le demandait, tu ne verrais aucune honte à être l'enfant de la meilleure femme sur terre.
Il y avait Ilmarinen, ton père et unique lien de sang avec ta fratrie
Ilmarinen c'était le roc, l'infexible
Ilmarinen c'était la figure que tu n'aimais pas, c'était les règles que tu ne comprenais pas
Ilmarinen c'était les Nuages au Soleil de Jamila
Il y avait Levi, dont tu ne te souviens pas, et qui ne se souvient surement pas de toi non plus
Il y avait Anja, la Grande Soeur - la seule à tenir ce rôle
Il y avait Glenn, celui qui volait si haut que tu ne le voyais pas
Il y avait Vipunen, et lui tu le voyais bien, tu voulais qu'il te voit, même -et surtout- s'il ne voulait pas
Tu as vécu tes premières années dans cette grande et belle famille
Un peu de chaleur dans ce froid pays
À l'horizon, quelques éclaircies
Mais pas une seule fois tu ne t'es soucié de ta survie
Mais chaque soir, le Soleil se couche
Et cette matinée là, il ne s'était plus relevé
De toutes les batailles que tu as vécues, de tout les champs de bataille que tu as parcourus
Aucun ne t'ont plus blessés que ce jour-là
Tu t'en souviens encore - tu ne pourras jamais oublier
Tu étais avec Jamila, tu étais avec ton Soleil, heureux de ne pas voir les Nuages dans le ciel
Mais sans doute aurait il mieux valu qu'ils soient là
Tu n'avais pas réalisé que les Nuages ne faisaient pas qu'occulter le Soleil - ils le protégaient
Vous aviez été attaqués
Ce jour là, tu ne pourras pas l'oublier
La lueur de Soleil, qu'ils ont éteinte à jamais
Toi aussi, tu aurais du partir, toi aussi, tu n'as pas été épargné
Mais quelque chose te retint en vie, un miracle
Un miracle qui s'appelle la haine la colère la soif de vengeance
Et avant qu'il ne se ferme, ton oeil avait gravé les visages de vos agresseurs
Un miracle, qu'ils disaient
Tu aurais du mourir avec le Soleil
Un miracle, qu'ils disaient
Oh mais s'ils savaient...
Pendant plusieurs mois, tu ne pensais qu'à une seule chose
Je vais les tuer
Pendant plusieurs mois, Ilmarinen qui s'en voulait, Ilmarinen endeuillé
Je vais les tuer
Pendant plusieurs mois, ta famille à ton chevet
Je vais les tuer
C'était un crime, ça ne pouvait pas être pardonné
Et pourtant, personne n'a été condamné, personne n'a été retrouvé
Mais enfin, pourquoi se soucier des gens comme vous ?
Dans cette grande mer calme et plate, vous étiez les remous
Je vais les tuer
Tu n'étais plus un enfant depuis longtemps
Tu étais une boule de haine et de ressentiments
Et puisque la Justice a toujours soulevé le bandeau pour te regarder
Toi même, tu allais devoir la recréer
Je les ai tués
Avec la même violence
Avec la même haine
Avec la même absence de regrets
Je les ai tués
Mais tu le savais
Toi, jamais tu ne seras pardonné
Toi, tu allais souiller le nom de ta famille
A nouveau, tu allais leur faire vivre une nouvelle tragédie
Ils vont me tuer
Si on te retrouvait, c'est ce qui t'attendait
Alors tu as fuit
Sans même un mot pour ta famille
Qui voudrait encore d'un meurtrier ?
Mais tu n'as jamais été un vagabond
Sans doute aurais tu finis dans leurs griffes
Mais lorsque Maître Corbeau te fit une drôle de proposition
A toi, l'enfant abandonné qu'ils pensaient que tu étais, tu ne pu répondre que par l'affirmatif
Et puisque j'ai moi même tout détruit
Je ne peux que tout reconstruire
***
C'est comme ça que Central est devenu ton nouveau foyer
Qu'une icône stupide ils t'ont dit d'idôlatrer
Que les enchainements acharnés s'enchainaient
Qu'à la sueur se mélaient sang, larmes et émotions envolées
Tu y appris la discipline
Tu y appris le devoir
Tu y appris la douleur
Tu y appris la guerre
Tu y appris la perte
Tu y appris la force
Tu y appris le vide
Mais malgré tout ça, rien ne pouvait effacer toute cette colère que j'avais en moi
Tu frappais, tu essayais d'évacuer ce poids que tu désespérais de quitter
Mais malgré les batailles, malgré les bagarres
Il ne s'effaçait pas - il ne cessait de grandir
Frapper n'arrivait même plus à te soulager
Et puis, il y avait eu lui
Nassim
Il y avait eu ton entraineur
Nassim
Il y avait eu l'autre emmerdeur
Nassim
C'était ton supérieur, tu te devais de le respecter, comme les autres supérieurs
Nassim
Il répondait encore plus violemment à ta violence
Nassim
Il t'écrasait pour te faire rabattre ton caquet, il te montrait que ton niveau était loin d'être aussi bon que tu ne le pensais
Nassim
Je me suis juré de lui péter le nez
Et il y avait eu la tragédie
Archibald
Il y avait eu les bagarres
Archibald
Il y avait eu la rivalité
Archibald
Il y avait eu l'amitié
Archibald
Il y avait eu l'humanité
Il y avait eu Archibald
C'était un exorciste, un de ceux que tu raillais
Mais il n'était pas comme les autres, il ne blâmait pas la fatalité
Chaque insulté envoyée, toujours il te la rendait
Ça ne pouvait être que le début d'une belle amitié
Si seulement
Tu l'avais mal jugé
Archibald n'était pas entré de son plein gré
Lui aussi aspirait à la liberté
Même si cela signifiait prendre les armes et t'attaquer
Tu garderas de cette confrontation une semi surdité
Lui n'en garderas rien - souvenirs effacés
Tu garderas de cette confrontation un amer goût de trahison
Lui ne verras en toi qu'un autre pion
***
L'injustice
La violence
L'humiliation
La trahison
Peut être est ce à cause de tout ça que tu n'as plus foi en l'humanité
Peut être est ce pour ça que tu te jettes dans la bataille sans te soucier de ta propre survie
Pourtant, tu es devenu Sorcier
Un rôle qui conviendrait mieux à quelqu'un d'impliqué
Mais quitte à avoir fermé les yeux sur tout ce qui est
Autant prendre le pouvoir, et t'amuser
Mais le passé semble te rattraper
Une page que tu avais tournée, mais que tu n'avais pas arrachée
Une identité que tu pensais avoir recréée, pas effacée
Quelle ironie que tu dois aujourd'hui affronter
Vipunen
C'était le demi frère que tu adorais provoquer
Vipunen
A ses yeux tu as toujours été présent, beaucoup trop présent
Vipunen
Un de ceux que tu haïssais, un de ceux que tu raillais
Vipunen
Qu'est ce qu'il vient faire dans ce merdier
Vipunen
Tu ne voulais pas de ce morceau de ton ancienne vie
J'ai disparu, alors...
Disprais aussi
***
Sorcier
Ça te va si mal
Tu n'es pas là pour sauver l'Humanité
Tu n'es pas là pour sauver le monde
Mais tu voudrais surtout te sauver toi même
Jamila Saleh : Jamila, c'est le Soleil, c'est ton Soleil, c'est ta mère, c'est celle qui souriait tout le temps, c'est la maman toujours pleine d'énergie. C'est celle qui était comme toi, c'est celle qu'ils t'ont prise.
Jamila était ton centre du monde, et depuis qu'elle n'est plus là, quelque chose s'est cassé en toi.
Tu es le fils à maman, et tu n'en as jamais eu honte.
Ilmarinen Sidabinen : Ilmarinen c'est les Nuages, quand Jamila était la plus souple, Ilmarinen c'était l'inflexible, c'était le sérieux et le sévère, c'était des règles qui n'allaient pas avec le puzzle de ta personnalité. Ilmarinen, c'était aussi la figure protectrice que tu n'as vue que trop tard. C'est son nom que tu n'as jamais voulu entâcher de ton crime.
Levi Sidabinen : Levi, tu ne sais plus qui c'est, Levi ne sait plus qui tu es. Levi est parti tôt, trop tôt pour toi, Levi est un inconnu maintenant, et s'il a décidé de partir, c'est qu'il t'a renié, et donc ça ne vaut pas la peine de le garder dans ta famille.
Anja Sidabinen : Anja - haha Anja - tu lui en as fait voir de toutes les couleurs, et malgré les années qui ont passé, tu sais qu'elle ne pourra jamais t'oublier - pauvre Anja. Anja c'est la Grande Soeur, c'est la seule que tu arrivais à écouter - parce que c'est la seule qui t'écoutait vraiment. Anja donc, elle venait souvent là où tu semais le chaos - partout - Anja était souvent affolée par toi - tu n'as jamais été un cadeau.
Anja, tu l'as pourtant oubliée - et ça t'a fait mal.
Glenn Sidabinen : Glenn tu ne te souviens plus trop de Glenn. Glenn c'était l'artiste, c'était le discret, c'était l'oiseau en cage, et on ne peut pas faire réagir un oiseau en cage. Glenn, tu vivais avec lui sans l'avoir vraiment connu.
Vipunen Sidabinen : Vipunen pauvre Vipunen. Vipunen connait trop ta personnalité, tu connais trop sa personnalité. Et pourtant tu aurais du l'oublier aussi, comme tous les autres. Alors pourquoi est ce qu'il est ici ? Ça ne te plait pas non, il aurait du disparaitre, tu aurais du l'oublier - c'est une autre vie à laquelle tu n'appartiens plus.
Pourquoi ne disparais tu pas, Vipunen ?
-S'est mis à dos toute la Congré.
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