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Regret pilotant le corps de Cyclamën :Ulysse — « Heureux qui comme (?) »
Description : Grande truande habillée en pirate. Deux pistolets qui ne se rechargent jamais. Fume beaucoup. Des cheveux trop grands, roux presque sang. Des tâches de rousseur. Un look de bûcheron. Un corps de danseuse abîmé par le sel et l'embrun. Des mains de pianistes usées par les cordages, avec des ampoules. Des grosses bottes. Un air vaguement viking. Quand elle marche, elle cliquette.
Personnalité : Maudite. Aime bien se moquer de Lewis. Sauvage. Ironique et humour noir. N'apprécie que moyennement sa créatrice, Sylaë. Fais souvent des bêtises avec Pomme. Artistique. Aime bien les pastels et la matérialité et les oeuvres en relief. Aime beaucoup le café, et l'odeur du tabac froid. Remarquablement malchanceuse. N'a pas le sens du rythme, et n'a pas le sens du théâtre. N'aime pas faire souffrir les gens, mais fais ce qui doit être fait. Aime les filles et la mer. Tiens plutôt bien l'alcool.
Capacités et notes annexes : (it goes without luck (first step)) : Ulysse est maudite et sa chance est inexistante, si un scénario peut se dérouler mal, il se déroulera forcément mal pour elle. Plus particulièrement, son absence de chance est concentré dans ses deux pistolets : à la recharge apparement infini, ils sont cependant incapable de toucher leurs cibles. Les balles sont noirs, d'une couleur qui rappelle l'encre et la malchance.
(but sometimes it hits the jackpot (second step)) : Une fois par combat, Ulysse peut choisir de tirer une balle qui concentre sa chance. Dorée, cette balle particulièrement chanceuse créera une situation favorable à Ulysse lorsqu'elle sera tirée.
˻ Évidemment ˺
Feat — lé méchan zé lé genti
Pourquoi vous voulez m’aimer (maintenant ?)
sert plus à rien de
(évidemment).
Maintenant c'est la grande Rouge qui pilote le corps parce que la grande Rouge aime commencer ses chapitres par des « maintenant il se passe cela » et que le chapitre présent commençait par un « maintenant les méchants arrivent » et que la grande Rouge était assurément, une méchante. Pardon ? Non, je ne suis pas d’accord (il faut imaginer les autres qui la regardent avec un air éberlué) et elle hausse les épaules car les autres ne comprennent rien. Maintenant, c’est la grande Rouge qui se déplace comme un orchestre se déplacerait elle se déplace en riant et en faisant du bruit la grande Rouge est musicale (des millions d’heures pourquoi vous (évidemment)) maintenant la grande Rouge est comme une chanson qui passe pour la deuxième fois à la radio tu sais. La grande Rouge c’est Ulysse et le maintenant il se passe quelque chose c’est les membres de l’Arche qui se mettent en mouvement. Maintenant évidemment, il faut s’imaginer que la grande Rouge (Ulysse) n’est pas seule : il y a Sebastian.
La raison de leur présence en Irlande (car ils sont en Irlande, oui) : des lumières. Des lumières étranges, attention ! « Enquêtez. » Ce sont les ordres, concassés et simplifiés car pour restituer la version du Comte il faudrait ajouter des gloussements et des sucreries entre les parenthèses pour recouvrir le mot. Une sucrerie, c’est que dévore Ulysse d’ailleurs, les mains dans les poches et les cheveux rouges et grands dans le vent, déliés, qui claquent — sauvages (sert plus à rien (maintenant)). Ulysse et Sebastian, Sebastian et Ulysse : il faut les voir ces deux-là. Un cadavre qui ne dort pas assez avec une pile d’énergie cynique et bavarde. Si elle est musicale et qu’elle sifflote, c’est qu'elle a découvert que ça l’agaçait (un peu), la grande Rouge. Mais la grande Rouge est dérangeante tu sais. Et la grande Rouge l’est encore plus quand elle s’ennuie, et voilà maintenant une heure qu’ils marchent sur cette route déserte, avec ce paysage de colline si monotone. Pour reconstituer leur rencontre, une journée plus tôt :
« Tu es Sebastian ? Je suis un morceau des Encres. Mais tu peux m’appeler Ulysse. Elle a souri en croquant dans la sucette que le Comte venait de lui offrir gracieusement. Je ne suis pas un Noé. Épargne moi le ton de respect d’usage s’il te plaît. Elle l’avait montré d’un doigt plein de sucre. Et toi, tu es un Akuma. Pauvre machine. Elle a penché la tête en laissant le goût âcre du citron se diffuser dans ses papilles — elle aime le citron, ça lui rappelle son bateau — et elle a souri. Pleine de regrets, tu as dû faire beaucoup de mauvais choix, je peux le dire. Elle a hoché la tête. Peu importe tu sais. Cyclamën aime les Regrets. » Elle avait beaucoup aimé le panel de couleurs et de sentiments dans les yeux de Sebastian à ce moment-là, et puis elle avait sauté dans le portail, sans lui laisser le temps de répondre.
Maintenant c’est la grande Rouge avec une sucrerie dévorée qui montre l’horizon et la grande lumière verte. « Là-bas ! Triste sir Sebastian ! Regarde ! »
des millions d’heures seul dans le noir là-bas
je reconnais dans mon grand sommeil je peux le sentir mes Regrets là-bas un grand Regret ancien un véritable je
imagine Cyclamën qui bouge la tête dans son sommeil réceptif
réceptacle je des flashs peut-être un grand chapeau qui
(ne jamais mourir après )
brille comme pourquoi ? mais peut-être que tout cela n’est que des mots qui s’agitent dans le noir pour rien comme une chanson qui tourne dans la tête en boucle tourne disque tourne globe dans l’espace noir
touche de piano abattu fin du mouvement Ulysse se tait pendant un moment les Encres écoutent le bruit du lointain mais le sourire revient toujours car Cyclamën reste toujours endormi
tant que le Regret dort le monde ne risque rien.