D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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08.04.2024
Intrigue — L'Intrigue IX se profile à l'horizon ! Veillez à être à jour dans vos inscriptions, FP, FT et compagnie si vous souhaitez prendre par à cette nouvelle aventure super chillax !
07.04.2024
Recensement — C'est l'heure du ménage de printemps ! L'occasion de dorloter vos personnages en les gardant à vos côtés ou de les virer à coup de botte dans le derrière... Pour peut-être laisser la place à de nouveaux protagonistes à traumatiser ! par ici !
28.03.2023
Dix ans déjà ! — Si Heart existe depuis si longtemps, c'est avant tout grâce à vous. Pour fêter les (plus de) 10 ans, la team vous offre une refonte totale du forum ! Nouveau skin, nouvelles fonctionnalités, nouvelles intrigues et bien plus au programme par ici ! MERCI ! ♥
28.03.2023
Il est enfin là ! — Le générateur de combats promis depuis si longtemps est enfin disponible ! Oserez vous remettre votre destin au hasard ? Cliquez ici !
28.03.2023
Ils sont de retour ! — Les PPs bien-sûr ! Laissez-vous tenter par des personnages aussi divers qu'originaux. Vous connaissez le chemin, c'est par ici !
28.03.2023
Nouvelles quêtes ! — Vous voulez partir à l'aventure ? Résoudre des mystères ? Risquer votre vie ? Les nouvelles quêtes sont faites pour vous, et ça se passe ici !
28.03.2023
Bribes d'Aléas — Vous vous demandez ce que deviennent les choses après les intrigues ? Vous trouverez toutes vos réponses ici !
La team !
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C. V.

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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Mirage d'un Miracle
Intrigue IX
Recensement de Printemps
Pensez à vous recenser ici avant le 22 avril ! /
Clôture des FTs
Du nouveau se prépare, si vous voulez vivre l'aventure, pensez à faire valider vos FTs avant le 22 avril ! /
Les PPs à l'honneur !

Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
Souvenir du Plaisir de Noé, il est le Troisième Apôtre du Clan Noé. Il s'est auparavant livré à une terrible bataille contre les exorcistes. Reprendra-t-il part à la bataille ?

Archibald GuillemetExorciste
Orateur né qui parle trop pour son propre bien. Utopiste et pacifique. Idées controversées qui lui ont valu les foudres de Central, et une mémoire modifiée et effacée.

AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

Nunes MaseAkuma
Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
Vagabond qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit, Jax est un informateur pour les Pacificateurs, ainsi qu'un ancien Noé désormais exorcisé.

Ahyoka VannDescendant de Noé
Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

Rumeurs...
et faits divers...
Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

Notre Poulain...

Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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Ven 18 Avr - 23:24
Anonymous
Invité
Invité


Plusieurs jours étaient passés. De longues heures, d'éternelles minutes. Tu étais retourné à tes occupations quotidiennes. Te parant tantôt de ton sourire factice de Marquis, et tantôt de tes traits d'assassin. Ôtant les vies avec aisance et mécanisme. Mais tu étais lasse. Tu avais besoin de cette petite étincelle, de cet éclat d'adrénaline, de cette sensation enivrante. Cette amertume dans ta bouche, cette résistance, cette arrogance.
Plusieurs jours étaient passés depuis ta dernière rencontre avec l'islandaise ; Nina.

Puis l'ordre est tombé. Adam t'envoya en Islande, ne trouvant pas la farouche viking. Vêtu d'un épais manteau d'un noir anthracite, les cheveux coiffés et ramenés sur ton épaule, tu arrives sur les terres enneigées et presque hostiles qui ont vu naître le Mythe. Tu ne peux t'empêcher de retenir un sourire. La cendrée saura te trouver. Car tu ne doutes pas un seul instant qu'elle veille, comme un dragon couvant son trésor le plus précieux. Sa famille est encore vivante après tout.

Tu glisses une cigarette à tes lèvres, inspirant une bouffée. Tu ne libères la fumée qu'un petit laps de temps après, te mettant finalement en marche. Tu es seul, n'ayant pas tenu à ce que ton Akuma personnel te suive. Le froid te mord les joues, nouveau sourire. Nina sait de qui tenir. Sa froideur est identique à celle de son pays natal.

Toi, tu es une tâche sur le tableau. Le froid est à Nina ce que la chaleur est à toi. Deux contraires. Sa peau claire, la tienne foncée. Elle est l'hiver, tu es l'été. Les badauds que tu croises t'observent avec étonnement. Voir un homme à la peau mate comme toi, ça ne leur arrive assurément pas tous les jours. Tu ne portes pas attention à leurs regards curieux.

Cette mission est, pour toi, une occasion de découvrir la culture de cette farouche guerrière qu'est Nina. Tu t'installes dans une petite bicoque où l'on te sert un café. Tu regardes le paisible village vivre. Le froid ne les empêche pas de travailler. Une habitude pour eux, certainement. Ton regard finit par s'attarder sur la décoration intérieure de la petite bâtisse. Une atmosphère totalement différente de l'extérieur. Une antre chaleureuse où les gens ont un large sourire malgré leurs conditions de vie. Tu envies la simplicité de leur misérable vie.

Tu finis par sortir après avoir payé ta consommation. Ne pas oubliez la véritable raison de ta présence ici. Tu erres dans le village. D'après certains informateurs, la présence de traqueurs et d'exorcistes a été signalée. Vilaine besogne que voilà pour toi. Arracher des vies comme on arracherait les mauvaises herbes d'un jardin. De nombreuses fois, tu as été tenté d'épargner tes cibles. Juste par divertissement, car personne n'échappe aux Noés.

Tu avances pendant plusieurs heures avant de t'arrêter. Une silhouette t'interpelle. Tapie dans l'ombre, la fauve semble observer, prête à bondir. Un sourire ourle tes lèvres. Tu n'as jamais cru au destin, aux coïncidences. Mais, pour une fois, pourquoi ne pas se laisser tenter ?

« Me suis-tu depuis longtemps, ma chère ? Ou notre rencontre est-elle fortuite ? »

Tu sais que ta présence dans son pays natal ne l'enchantera pas. Elle qui n'aime pas rester parmi les autres Noés, elle qui se bat à tes côtés sans pour autant avoir de camp. La Noé rebelle et indomptable.

« Me ferais-tu l'honneur de me servir de guide ? Ou crains-tu que j'en apprenne trop sur ton monde ? »

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Lun 21 Avr - 4:37
Eve Kierkegaard
rang : Prophétie de la Völva
phrase : « Maintenant que tu es réveillé, Mythe, tout semble différent. Le coeur bat comme toujours, mais cette fois hors de la course du Temps. »
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aliaspj : Nína Siríusdóttir
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☩ NÍNA EST CONSIDÉRÉE COMME MORTE DEPUIS LE 27 JUILLET 18**. DEPUIS, ELLE CACHE SA RÉELLE IDENTITÉ ET SE FAIT APPELER EVE KIERKEGAARD. ☩
pjage : Mythe de Noé
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parcoursrp : Je me souviens.
J'avais un foyer, autrefois.
Une maison,
Aux iris de verre
Rivés sur la baie.
Une famille brisée,
Emportée par la mer de l'Oubli.

Mais je me souviens.

Tu as toujours été là.
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Messages : 1161
Apôtre de Noé

Eve Kierkegaard


TYKI & NÍNA
« It's where my demons hide. »

Vous êtes morte en Islande, Mère.

Elle était arrivée trop tard.

Mais en Islande les morts ne se meurent guère.

Une seconde, un souffle de plus, aurait suffit.

Vous resterez avec moi, dans la mer ;

Elle avait pourtant fait ce qu'elle avait pu.

La Faxaflói, dans le fjörd, les volcans. La rivière.

Mais dans son coeur la culpabilité s'était déjà vite logée.

Dormez en paix du sommeil des Justes.

________________________________

Non loin des orées de Reykjavík s'éleve le panthéon de Fönn, fille d'Úlfhéðinn et descendante de la skjaldmö Brunehilde.
Pour l'éternité elle trône fièrement face à la Faxaflói ; du haut de sa colline, son regard s'évapore sur la baie. Il est la brume qui survole les eaux étrangement sereines, et enveloppe les âmes en peine et les corps animés.

Son souffle subsistera avec le vent, comme la main d'une mère venant caresser la chevelure de sa fille.

D'une main, Nína glissait doucement ses doigts sur les lettres gravées. Accroupie face à la pierre tombale, la tête baissée ; le visage cachée par sa longue toison d'un pâle blond grisonnant. Ses iris vert-ambrées suivaient le tracé des holtasóley qui poussaient autour de la sépulture. Quelque chose dans son regard avait changé : comme une lueur ravivée par les larmes, qui avaient coulé pour la première fois depuis la renaissance du Mythe.

De l'autre main, elle serrait le pendentif à l'effigie de Mjöllnir qui appartenait à sa mère. Elle l'avait récupéré sur le corps de la défunte le soir-même du drame, alors qu'elle s'endormait dans ses bras.

Combien de jours s'était écoulés depuis la tragédie ? Dix jours ? Un mois ? C'était pour elle encore la veille.

À chaque instant la scène se déroulait à nouveau sous ses yeux, hantant ses cauchemars pour le peu de fois où elle avait fermé l’œil. Le champs de ruines, le feu, les cris. L'akuma, et le corps agonisant de sa mère entre les griffes du démon.

Autodestruction.


Jamais son pays ne lui avait paru aussi gris. Éteint.
Depuis son enfance, la vie qu'elle connaissait lui faisait voir ces paysages pourtant si froids et peu attirant éclater de mille couleurs. Au delà du blanc hostile des contrées enneigées de son enfance, c'était tout comme un rouge flamboyant et berçant qui revenait à ses yeux, réchauffant son coeur et celui de toute personne qui savait voir plus loin que cet aspect inhospitalier – mais ce don-là était réservé aux Islandais et à eux seuls.
En revanche, ce gris était la couleur du ciel de ces jours comme celle de son chagrin. Elle s'efforçait presque pour ne pas y croire, mais sa lucidité et la désolation qui habitait les lieux gardiens de son passé la rappelaient à l'ordre : aujourd'hui, ce gris-là repeignait son monde.
Il venait d'être détruit.

L'Apôtre du Mythe était à l'image du Destrier d'Odin, de feu et de glace, de lumière et d'obscurité, mais tout aussi redoutable que le Redoutable lui-même. Et la Mort était à ses pieds – en outre de souiller ses mains –, annihilant son monde comme le serpent Nídhögg ronge les racines de l'Yggdrasil.


Elle se redressait puis déposait grossièrement son châle sur ses épaules. La température était douce pour qui était du pays, ainsi la Fauve était habillée sans la moindre fantaisie, vêtue d'une simple chemise et d'un pantalon ; à ses pieds des bottines sans prétention. Le cœur n'y était décemment pas, et quoi qu'il en fut, elle n'aimait pas l'extravagance. Nína quittait donc le modeste cimetière, dirigeant ses pas feutrés vers Reykjavík.

Quand elle ne se recueillait pas durant des journées entières, la cendrée errait secrètement dans les ruelles de la capitale islandaise, comme la gardienne d'un sanctuaire. Plus jamais elle ne voulait quitter des yeux ses terres. C'est alors que, s'approchant de la ville, Nína l'aperçut.
Elle ne put empêcher un discret « Djöfullinn ! » dépasser le seuil de ses lèvres. Il lui paraissait logique qu'elle ne puisse déserter le clan indéfiniment, mais face à la présence soudaine du Noé, la dompteuse n'était à même de rester de glace. Sentant la fureur lui fouetter le sang, elle prit donc l'initiative d'aller à sa rencontre.

Pourquoi ce sourire ?

« Me suis-tu depuis longtemps, ma chère ? Ou notre rencontre est-elle fortuite ? »
« Quelle réponse te siérait ? » Pesta-t-elle aussitôt.

Le ton était donné : Tyki n'était pas le bienvenu.

« Me ferais-tu l'honneur de me servir de guide ? Ou crains-tu que j'en apprenne trop sur ton monde ? »
« Tu n'en saurais rien même si tu cherchais pendant cent ans », feula-t-elle comme un jaguar défendant son territoire. « Tu n'as rien à faire ici. »

Même si elle ne l'avait pas revu depuis des semaines, l'accueil qu'elle lui réservait n'était en rien chaleureux. Ce n'était pas le bon moment. Cette fois-ci, il n'était pas questions de joutes verbales comme les deux descendants de Noé avaient l'habitude d'échanger : le ton de la détentrice du Mythe était bien plus glacial qu'à l'accoutumée, véritablement revêche. Elle le foudroyait du regard, lui tournant autour comme un lion en cage – prête à attaquer s'il le fallait.

« Si tu es venu pour ces exorcistes, alors ton chemin s'arrête maintenant. » cracha-t-elle sans le quitter des yeux. « Retourne d'où tu viens. »

À vrai dire, elle avait beau croire au Destin, Nína se doutait bien qu'il était venu pour elle. Mais l'avertissement était lancé : il était hors de question que son pays soit à nouveau le théâtre de la Guerre Sainte.

Et elle y veillerait personnellement.








↓ T H È M E S ↓
NÍNA EVE

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Dim 25 Mai - 21:23
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Invité


Le message a été très clair ; tu n'étais pas le bienvenu, et ne le serais probablement jamais. Un sourire ourle tes lèvres tandis qu'elle donne le ton, tournant autour de toi comme si tu étais un intrus. Non, pas "comme si". Tu es un intrus à ses yeux. Et la voir prête à bondir ne te fait que sourire davantage. Dire que tu pourrais prendre bien plus de vie qu'elle ne pourrait en sauver. Avantage pour toi grâce à ton immatérialité. Ton regard s'assombrit alors que, sur tes lèvres, un sourire malsain trône paisiblement. On pourrait presque ressentir Joyd, prêt à se manifester. Par plaisir de tuer. Par plaisir de faire souffrir.

« Tu n'as rien à faire ici. »
« Vraiment ? » Tu regardes autour de toi avec insistance avant de la fixer de nouveau. « Ces terres ne portent pas ton nom, Nina. Tu en es peut-être la gardienne, mais je doute que tu ais un quelconque droit de décider qui peut venir ici ou non. »
« Si tu es venu pour ces exorcistes, alors ton chemin s'arrête maintenant. »

Tu poses tes yeux sur elle. Sa silhouette se fondant presque dans le décor. Sa posture, prête à bondir. Ses yeux perçants et foudroyants. Non, décidément, elle n'est pas ravie de te voir. C'était risqué de venir ici, tu le savais. C'est son territoire.

« Retourne d'où tu viens. »
« Car tu crois que je vais sagement obéir ? Réfléchis un peu, idiote. »

Tu pivotes légèrement sur le côté de manière à présenter les lieux d'un geste de la main.

« Qu'est-ce que tu préfères, honnêtement ? M'accompagner dans ma visite pour me tenir à l'oeil ? Ou me laisser partir et permettre à l'un des nôtres de revenir avec des intentions bien plus féroces que les miennes ? » Tu hausses les épaules avant de lui tourner le dos. « Le choix t'appartient. »

Et tu avances, sans te soucier le moins du monde de ce qu'elle va dire. Il est dangereux de tourner le dos à une panthère féroce et hostile. Mais tes intentions sont pacifiques, pourquoi te considérer comme un ennemi ? Tu continues à avancer, sachant que Nina ne te laissera pas t'échapper à son regard.

« Adam s'inquiète de ne pas te voir. Si tu ne veux pas qu'il continue à m'envoyer moi, ou d'autres de nos frères et soeurs, voir des Akumas, il serait sage de donner quelques nouvelles de temps à autre. »

De donner des nouvelles à qui, précisément ? A Adam ou à toi ? Aux deux, probablement. L'islandaise te manque. Même avec son accueil farouche, elle te manque terriblement. Tu t'arrêtes au bout d'un moment, regardant une colline surplombant la vallée. Tu penches la tête sur le côté, distinguant vaguement une forme y trônant. Tu te tournes vers Nina.

« Qu'est-ce que c'est ? »

A voir sa tête, il est clair qu'elle ne voudra pas parler. Tu soupires, levant les yeux au ciel. Tu t'approches donc, te plantant devant elle. Proche d'elle. Tu la domines d'une petite tête, et tu plantes tes yeux dans les siens. Elle n'a pas reculé, montrant sa détermination. Ta main se lève, écarte une mèche de ses cheveux.

« Pourquoi te braquer de la sorte, Nina ? Crois-moi, je suis simplement curieux. Je te promets de partir sans faire d'histoire si tu me fais visiter la ville. Et je promets de faire croire à Adam que tu me transmets régulièrement des nouvelles. Comme ça il n'enverra plus personne, sauf s'il y a une mission à la clé. Le marché me semble équitable, non ? »

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Ven 6 Juin - 1:27
Eve Kierkegaard
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Eve Kierkegaard


TYKI & NÍNA
« It's where my demons hide. »

Son ton est léger, arrogant comme souvent. Vraisemblablement, il ne sait rien ; il ne réalise pas. Peut-être est-ce mieux ainsi ?
Si les temps n'avaient pas été tels qu'aujourd'hui, elle en aurait doucement rit, crachant à son tour des mots qu'elle ne pensait pas ; ou pas totalement. Cependant, face à sa douleur, et à la présence grandissante du Plaisir de Noé, ni son âme ni son cœur ne résistaient à la froideur du mépris.

Du dégoût. C'est tout ce qu'elle éprouvait à cette instant envers lui, Joyd. À l'accoutumée, elle n'avait jamais su faire preuve de compassion à son égard, elle qui s'était appliquée à sceller cette entité qui était à ses yeux l'Abjection-même ; elle s'était appliquée à en préserver son détenteur en la rendant plus secrète qu'une rune. Mais à le voir ressortir à cet instant-là, à le voir s'emmêler à nouveau à l'âme de Tyki, l'aversion ne fut que plus grande ; défiant jusqu'au mépris. Le regard qu'elle lui offrait n'était que le reflet du sien, un miroir que fendaient les sombres nuages des Ténèbres. Et quand sur les lèvres du portugais s'affichait le sourire de la Bête immonde – aussi enchanteurs pouvaient-être les traits de son hôte –, le visage de Nína restait en revanche comme gelé par le froid, les sentiments retenus derrière un voile de givre.

« Qu'est-ce que tu préfères, honnêtement ? M'accompagner dans ma visite pour me tenir à l’œil ? Ou me laisser partir et permettre à l'un des nôtres de revenir avec des intentions bien plus féroces que les miennes ? »

L'un des leurs ? À ses mots, elle sentit son masque de glace craqueler sous la pression de ses foudres. Tyki savait ô combien elle était étrangère à ce clan – à son clan. Jamais elle n'avait été et jamais elle ne sera l'une des leurs : sa seule et véritable famille était et restera jusqu'au Ragnarök celle qui, tout comme son cœur, avait volé en éclats.

« Si l'un des tiens venait avec des intentions aussi malveillantes que tu le prétends, » interrompit-elle, laissant sa voix mettre l'accent sur le « tiens ». Elle fit un pas de plus vers son interlocuteur, soufflant d'une voix plus basse – mais le ton plus tranchant, infaillible : « crois-moi, je ne serais pas aussi indulgente. »

Mais le cœur, lui, peut guérir.

« Le choix t'appartient. »

Lui avait fait le choix de feindre l'ignorance, lui tournant le dos et s'éloignant. Elle se murait dans le silence, tandis qu'elle sentait une force céleste s'emparer de tout son être. Les ténèbres attirent les ténèbres, ainsi la manifestation de Joyd semblait avoir tiré le Mythe de son sommeil – son hôte à son chevet veillait pourtant à ce qu'il soit éternel. Mais cette force-là lui échappait. Autour de la Cendrée, l'atmosphère se faisait plus lourd, comme si elle avait revêtu un épais et invisible manteau de foudre. Ses iris verdâtre n'avaient cessé de détailler les plus infimes mouvements du Portugais ; mais elle le voyait sans le regarder, de même qu'elle entendit ses paroles, sans les écouter. Dans sa main droite, lentement se matérialisait son arme si célèbre dans les légendes du Nord : à la manière de l'eau qui devient glace, au creux de sa main la foudre devenait roche ; Mjöllnir y était en genèse.
À cet instant précis, dans le corps de Nína, le Mythe était roi.

Pourtant son règne fut bien éphémère, car aussi brusquement que fut l'éveil du Souvenir du Mythe, la Fauve sortit de sa torpeur ; entraînant la prompt disparition de tout ce que la venue du Démon avait engendré. C'est lorsqu'elle vit Tyki diriger son regard vers la colline, la dernière demeure de sa défunte mère, que la jeune femme revînt à la triste réalité. Lorsqu'il se tourna vers elle, c'était comme si rien ne s'était produit.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Pas de réponse. À dire vrai, il ne semblait guère en attendre, comme prêt à affronter son silence. La connaissait-il suffisamment pour être préparé à cela, ou était-ce simplement de l'indifférence ?
Quoiqu'il en fût, Tyki finit par lui revenir. Et à chacun de ses pas vers l'Islandaise, la présence de Joyd paraissait peu à peu s'effacer, emportant dans sa chute la tension qui régissait depuis leur rencontre. Nína n'était pas apaisée pour autant, mais son courroux atténué, elle avait pu retrouver le calme qui la caractérisait tant. Ainsi la distance entre leurs deux corps réduisait peu à peu ; bientôt, son compagnon lui faisait face. Il était si proche qu'en tendant l'oreille elle aurait entendu son souffle, et ce malgré les complaintes du vent.

Quand sa main vînt la toucher, elle se crispa.

« Pourquoi te braquer de la sorte, Nína ? Crois-moi, je suis simplement curieux. Je te promets de partir sans faire d'histoire si tu me fais visiter la ville. Et je promets de faire croire à Adam que tu me transmets régulièrement des nouvelles. Comme ça il n'enverra plus personne, sauf s'il y a une mission à la clé. Le marché me semble équitable, non ? »

C'est dans ces moments-là qu'elle aurait aimé ne rien savoir de l'anglais ; mais depuis sa transformation, sa maîtrise de cette langue s'était amplement amélioré – notamment grâce à lui. Le fait était donc qu'elle avait parfaitement compris les propos de son compagnon, sans pour autant savoir ce qu'elle pourrait lui répondre malgré son ton plus doux ; plus humain. Était-ce l'Inquiétude qui se profilait au détour de ses paroles ?

Son visage restait fermé, pendant que lui replaçait une mèche de ses cheveux d'or et d'argent. La Fauve avait toujours détesté le moindre contact physique quand celui-ci ne venait pas d'un être proche. Les temps changeaient, et Tyki faisait peu à peu parti de ces « privilégiés », si tant est qu'effleurer la peau de l'Islandaise était un privilège – mais la rareté n'intensifiait-elle pas la valeur des choses ?
Elle entrouvrit la bouche ; pourtant, en premier lieu, pas un mot ne se fraya un chemin entre ses lèvres charnues. Puis elle brisa le silence qui n'avait que trop duré.

« Suis-moi », s'était-elle contentée de souffler à son attention, sans la moindre intonation.

D'un geste délicat, sa main vînt se poser sur celle de l'homme qui lui faisait face, pour l'écarter sans la moindre véhémence. Nína fit aussitôt un infime pas en arrière et prenant les devants, entama la marche vers le fjörd. Mais pour rejoindre la ville, il fallait prendre le chemin inverse : l'heure n'était pas au tourisme, Tyki.


La route était loin d'être impraticable ; entre moss, rochers et jeunes arbustes, seule l'illgresi se froissait sous ses pas décidés.
Cet itinéraire n'avait aucun secret pour elle. Durant vingt-cinq années de paix et de liberté, la Skjaldmö l'avait arpenté des milliers de fois, longeant la Faxaflói qui l'avait vu grandir ; qu'il neige, pleuve, ou que s'abatte sur Reykjavík le brouillard du printemps. Uniquement pour cette fois-ci, elle s'était permise une petite déviation, contournant la funèbre colline.

Ils marchaient depuis de longues minutes, dans la brume et le silence le plus pesant. Durant tout ce temps, l'Islandaise n'avait pipé mot une seule fois, pas même s'était-elle retournée vers son camarade qu'elle devinait à deux ou trois mètres derrière elle. Elle n'avait pas besoin de cela pour le savoir dans son dos, le regard posé sur elle. Les lieux ne devaient pas lui être totalement inconnus, lui qui était venu chercher le Mythe dans la maison de sa détentrice, alors que celle-ci mourrait lentement de la maladie.
Puis la brume se désépaissit, et l'horizon s'éclaircit.

Mais, somme toute, le Soleil n'illumina ce jour-là que les vestiges de vies détruites.

De la petite ferme typiquement islandaise qui s'était longtemps élevée sur ces terres, il ne restait que les débris de bois noirci par les flammes ; quelques tessons couverts de cendres et des pierres solidement ancrées dans le sol sur lesquelles le lichen proliférait déjà. Sous les planches de bois, des obus d'Akumas. Des bribes de souvenirs, la quiétude brisée et des signes cramoisis d'une vie révolue.

Elle s'avançait entre les décombres. Hésitante.
Nína, fille de Siríus et de Fönn, avait un genou à terre.

« Les mots sont inutiles, » murmura-t-elle à Tyki sans même le regarder. Les mots étaient inutiles, ou introuvables, pour décrire ce qu'elle ressentait. « Eins og oft. »








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NÍNA EVE

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Mar 8 Juil - 19:20
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This is my kingdom come This is my kingdom come When you feel my heat Look into my eyes It's where my demons hide It's where my demons hide Don't get too close It's dark inside It's where my demons hide It's where my demons hide


Comme à son habitude, Nina renie son appartenance au clan des Noés. Elle a son camp à elle, sa vie à elle. Elle est une brise insaisissable et discrète. Et peut-être est-ce ce désir de liberté, cette simplicité qui t'attire. Après ta proposition, elle décide de te conduire sur la dite colline. Seul le bruit sourd de vos pas agrémente votre avancée. La cendrée avance de manière déterminée, décidée. Il est évident qu'elle connaît bien les lieux. Il était évident qu'il n'en aurait pas pu être autrement.

Aucun de vous ne parle. Nina n'est pas d'un naturel très bavard. Tu ne l'es pas plus, mais tu t'exprimes plus facilement qu'elle. Mais, par respect, tu ne dis rien. Le fait qu'elle ait accepté de partager une chose avec toi est déjà une victoire en soit. Inutile de gâcher tes efforts. Nina n'est pas le genre de personne à accorder une seconde chance. Et encore, tu sais très bien que ce n'est pas de gaieté de coeur qu'elle a accepté. Le marché était équitable à ses yeux pour qu'elle accepte.

Même si tu aurais préféré qu'elle partage certaines choses avec toi de son plein gré.
Ce jour n'arrivera certainement jamais.
Peut-être que tu ne te berces que de douces illusions. Peut-être es-tu trop stupide d'insister autant. Un sourire ourle tes lèvres tandis que tu avances, sans perdre une seule fois l'équilibre. Oui Tyki, peut-être que ce sera là ta dernière tentative. Après tout, apprivoiser une bête sauvage demande beaucoup de temps. Et si la bête ne manifeste aucunement l'envie de se laisser apprivoiser, il est inutile d'insister.

C'est fini, Tyki. Abandonne.

Tu laisses ton attention s'attarder sur les lieux, sur le paysage. Lentement, la mémoire te revient. Ce n'est pas un lieu complètement inconnu. Tu y es déjà venu. Une fois. Ce fameux soir où tes prunelles se posèrent sur la silhouette de cette fauve. Ce soir où tu l'arrachas à sa vie, faisant d'elle une captive du clan des Noés. Faisant d'elle une protagoniste de la guerre sainte. La condamnant au même sort que le tien.

La brume se dissipe, laissant apparaître des ruines. L'odeur du bois brûlé pourrait presque te parvenir encore aux narines, bien qu'il semblerait que l'incendie date. Tu t'arrêtes à quelques pas, en face de ce spectacle, tandis que Nina poursuit, posant un genou à terre. Tu l'observes, silencieux, ôtant ton haut de forme. Car il est évident que c'est ici un lieu de recueil, de souvenirs douloureux pour le Mythe.

« Les mots sont inutiles. »

Tu hoches la tête alors qu'elle ajoute quelques mots en sa langue. Mots dont tu ne comprends pas le sens. Un nouveau silence s'installe. Presque religieux, empli d'un sentiment étrange. La culpabilité ? Non. Le regret, sûrement. Ton regard dérive, furetant autour de vous. Ton regard est alors attiré par un par terre fleuri. Vu la température et la saison, tu ne t'attendais pas à trouver des fleurs. Tu t'éloignes de Nina, posant, à ton tour, un genou à terre pour cueillir une fleur. Une hellébore, pour le peu que tu t'y connaisses, tu sais au moins ça.

Tu te redresses, revenant vers Nina. Tu arrives à sa hauteur et déposes la fleur sur les décombres carbonisés comme on laisserait des fleurs devant une pierre tombale. Tes yeux restent figés sur la fleur puis tu tournes la tête vers l'islandaise un bref instant avant de te lever, t'éloignant.

« Je t'envie Nina, tu sais. J'admire la personne que tu es, les valeurs auxquelles tu crois et que tu défends. Tes ancêtres peuvent être fiers de toi. »

Tu t'éloignes, allant t'asseoir sur une pierre plus loin, ton haut de forme dans la main. Tu te sens bien ici, malgré le froid qui mord tes joues halées. Tu te sens libre, serein. Sans réussir à te l'expliquer. Tes yeux se lèvent vers le ciel nuageux, et tu inspires une grande bouffée d'air. Et tu regardes Nina, d'abord silencieusement.

« Me détestes-tu, Nina ? De t'avoir arrachée à ton foyer ? Bien sûr que tu m'en veux, comment pourrait-il en être autrement ? » Tu te lèves, ajustant ton haut de forme sur ta tête. « Je ne vais pas abuser de ton... "hospitalité" plus longtemps. J'informerai Adam comme il se doit, comme promis. »

Tu lui tournes le dos, empruntant d'ores et déjà le chemin parcouru pour arriver jusqu'ici. Tu fais une simple pause, ta tête pivotant sur ta gauche.

« Au revoir, Nina. »

Et c'est d'un goût amer d'adieu qui te reste en bouche.
Mais c'est terminé. Tu es probablement le seul à faire des efforts.
Tu ne la chercheras plus du regard. Tu ne te soucieras plus d'elle. Tu l'oublieras.

Tu regagnes rapidement le village, sans pour avoir autant pressé le pas. Tu ne sens pas sa présence, elle n'est pas là. Et pourtant, tu sens son regard. La gardienne hein ? Soudain, quelque chose te rentre dans les jambes. Enfin, pas quelque chose. Tu baisses les yeux. Un gamin, les larmes aux yeux, agrippé à tes jambes. Tu regardes autour de toi, mais personne. Pas même Nina. Tu t'accroupis pour regarder la petite blonde pleurnicharde.

« Tu t'es fait mal ? »

Il te regarde sans comprendre. Tu te masses la nuque alors que le marmot braille du plus belle, se frottant les yeux et criant des mots incompréhensibles. De l'islandais sûrement. Pourquoi la cendrée n'est jamais là quand il faut ? Tu soupires, attrapant le gosse que tu cales dans tes bras. Il est plus petit qu'Izù, mais tu ne peux t'empêcher de voir le regard de ton ami dans celui de cet enfant. Ce dernier semble se calmer un peu, levant les yeux vers toi.

« Mamma ? »

L'un des rares mots islandais que tu connaisses. Il te regarde, probablement étonné de ton accent, ou simplement de voir qu'un étranger puisse connaître l'islandais. Et il parle. Et tu ne comprends rien, forcément. Te voilà bien avancé. Soudain, il s'agite, ayant vu quelque chose dans ton dos. Tu te retournes et aperçois Nina. Tu déposes le gosse au sol qui court vers la cendrée, s'accrochant à ses jambes. Tu arques un sourcil.

« Ton fils ? » Tu lèves les mains en signe de défense. « Je plaisante, je plaisante. Tu le connais ? »

Dire que t'avais pris la résolution de l'oublier. A croire que le destin souhaite autre chose.

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Jeu 10 Juil - 7:07
Eve Kierkegaard
rang : Prophétie de la Völva
phrase : « Maintenant que tu es réveillé, Mythe, tout semble différent. Le coeur bat comme toujours, mais cette fois hors de la course du Temps. »
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pjdialog : Mythes oubliés en thistle.
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aliaspj : Nína Siríusdóttir
pjpersonality : Le Volcan sous les Glaciers éternels.


☩ NÍNA EST CONSIDÉRÉE COMME MORTE DEPUIS LE 27 JUILLET 18**. DEPUIS, ELLE CACHE SA RÉELLE IDENTITÉ ET SE FAIT APPELER EVE KIERKEGAARD. ☩
pjage : Mythe de Noé
usralias : h
usrage : 00
usrbday : dd/mm
comptes :
rppoints :

Rang ???

???
Rang ??? dans ???
parcoursrp : Je me souviens.
J'avais un foyer, autrefois.
Une maison,
Aux iris de verre
Rivés sur la baie.
Une famille brisée,
Emportée par la mer de l'Oubli.

Mais je me souviens.

Tu as toujours été là.
status : Unavailable 00/0
usrjoined : 18/03/2012
Messages : 1161
Apôtre de Noé

Eve Kierkegaard


TYKI & NÍNA
« It's where my demons hide. »

La Skjaldmö gardait le genou à terre, le regard presque absent, égaré sur le sol rasé où ne jonchaient plus que ruines et cendres. Ainsi prosternée sous le regard qu'elle devinait bienveillant de Fönn – il ne pouvait en être autrement –, elle mendiait le Pardon de sa mère, priait une fois de plus pour le salut de leurs deux âmes ; et omettant presque la présence de l'homme qui l'accompagnait.

Ce dernier souligna d'ailleurs sa présence, d'un geste qui la toucha bien plus qu'elle-même l'aurait imaginé.
Elle l'entendit s'approcher, sans pour autant s'animer ; ne serait-ce que lever le menton vers lui qui arrivait dès lors à ses côtés. S'agenouillant à son tour, il déposa une fleur à leurs pieds et prit la parole.

« Je t'envie Nína, tu sais. J'admire la personne que tu es, les valeurs auxquelles tu crois et que tu défends. Tes ancêtres peuvent être fiers de toi. »

Il souffla ces mots alors qu'il s'éloignait à nouveau, laissant derrière lui une jeune femme affectée par son discours, comme elle l'avait que très rarement été jusqu'à présent. Mais si la Fauve restait immuable, murée dans son silence – prendre la parole à cet instant aurait été de trop – et derrière ses traits impassibles ; ses yeux vivifiées d'une lueur nouvelle trahissaient ses pensées.

Ses dires pouvaient paraître anodin, toute autre personne les aurait prononcé qu'elle n'aurait pas été tant touchée ; mais le fait était que celui qui se confessait là d'une sincérité troublante n'était autre que Tyki Mikk, et elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'agir de la sorte n'était pas dans ses habitudes – ce qui était aussi le cas pour elle. Depuis qu'ils s'étaient rapprochés, ils passaient leur temps à se provoquer, venin craché au visage de l'autre avec ou sans méchanceté ; sans jamais dévoiler les sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, et ce peu importait leur nature.

Qu'en était-il aujourd'hui ?

« Me détestes-tu, Nína ? De t'avoir arrachée à ton foyer ? Bien sûr que tu m'en veux, comment pourrait-il en être autrement ? »

Et comment pouvait-il envisager d'autre possibilité quant à l'essence de ce qu'elle ressentait, en vue du caractère froid et distant qui la distinguait ?

« Je ne vais pas abuser de ton... "hospitalité" plus longtemps. J'informerai Adam comme il se doit, comme promis. »

Il repartait déjà, sans lui laisser le temps de lui répondre. Elle se contenta de lâcher un discret « Kveðjum » en écho à ses adieux.
Pour autant, rien ne l'empêchait de le retenir. La fierté ? La sienne n'était pas mal placée, non. Nína avait simplement peur ; peur de l'inconnu, de ce qui l'attendait si elle le suivait. Elle qui, de son ancienne vie, avait toujours vécu seule ; jamais elle n'avait été aussi intimement lié à une personne étrangère à sa famille.

Le cœur de l'Islandaise était à l'image de l'horizon de son enfance, austère et d'apparence si hostile ; mais d'une exquise chaleur pour qui apprenait à le côtoyer. Et comme l'on peint ce paysage sur une toile de soie, son âme était une fresque comblée de part et d'autres par des touches de couleur, à chacune son sentiment gardé sous silence – peut-être trop longtemps pour la plupart. La culpabilité était reine et la tristesse céruléenne. Sa douleur était d'un bleu dragée se confondant au décor de l'île, une peine figé par la glace ; esquissée de souvenirs condamnés.

Mais dans un coin du tableau, cachée sous les nuances froides de bleu, une tâche détonne. Un pourpre intense et inusable, opprimé mais rebelle ; en attente de sa Libération.

Rouge passion.

Et si le suivre en valait la peine ?

Elle demeurait contrite depuis de trop longues minutes. Prenant appuie sur ses genoux, la détentrice du Mythe sortit de sa torpeur, époussetait le bas de son pantalon une fois debout. Son regard s'éleva vers le bleu infini, tandis qu'un long soupire caressait ses lèvres rebondis. Un semblant de sérénité s'offrait à elle ; presque soulagée de se sentir, dans son tourment, plus humaine que jamais.


Craignant qu'il ne parte, la Cendrée marchait d'un pas aussi véloce que déterminé – sans perdre de son attitude aussi subtile que féline –, et c'est donc bien assez tôt que dans son champ de vision apparurent les premiers toits de Reykjavík. À l'approche de la ville, elle rabattit son châle sur sa tête, se camouflant suffisamment pour qu'on ne la reconnaissent pas au prime abord.
Malgré la fraîche arrivée du printemps, le temps hivernal s'éternisait ; tant que les vivants, contraints de s'abriter, désertaient les ruelles de la jeune capitale. Ce n'était pas elle qui s'en plaindrait.
Mais entre les murmures du vent, les lamentations d'un enfant résonnèrent jusqu'aux oreilles de l'Islandaise ; une autre voix l'accompagnait, plus familière. Au détour de la rue, leur regard se croisèrent. L'enfant, lui, accourut ; il ne lui était pas inconnu.

« Ton fils ? Je plaisante, je plaisante. Tu le connais ? »

Elle réprima un léger rire, l'air faussement excédé par les plaisanteries de son compagnon. Saisissant le garçonnet par la main, elle lui souffla quelques mots rassurant dans la langue qui leur était maternelle, avant de se retourner vers l'étranger.

« Il se nomme Soffanías, c'est le fils d'un pécheur qui vit non loin d'ici, près des quais, » affirme-t-elle, posant son regard sur le jeune concerné. Elle marque une pause avant de reprendre, la voix plus fragile : « je peux nous y conduire, mais... Pour tous ces gens, je ne suis plus qu'un fantôme. »

Ici, elle avait été La Fauve de son nom de scène – pas Nína, non, juste La Fauve –, celle qui animait les soirées dans les auberges et autres tavernes en compagnie de toute sa famille. Puis du jour au lendemain, l'on entendait dans les recoins du village que la fille aînée avait succombé à la maladie ; et la petite troupe avait cessé d'être. Mais si la jeune femme était encore de ce monde, elle ne veillait sur ces terres que dans l'ombre de leurs souvenirs.

« Tyki... » murmure-t-elle, s'avançant vers celui qu'elle interpellait, jusqu'à lui faire face. « Je t'en ai voulu. »

Elle plante son regard perçant dans le sien, alors que ses doigts glissent instinctivement sur l'épais manteau du Portugais.

« Ó tu ne peux imaginer au combien je t'ai détesté ; au combien je mourais d'envie de t'arracher le cœur. » Elle soufflait ces mots d'un ton froid quand sa main vînt se resserrer sur le vêtement, au niveau de son cœur. Néanmoins, sa poigne se fit aussitôt plus douce, tout comme son timbre de voix : « et pourtant... »

Mais à peine avait-elle commencé sa phrase que le son de pas pressés, bientôt accompagnés de clameurs, la coupèrent dans son élan : la mère du jeune garçon apparut au coin de la rue.

« Soffanías, þú ert hér ! » S'écria-t-elle, se précipitant vers eux.

Sans attendre une seconde de plus, Nína disparut tel un mirage, se dissipant avec le brouillard ; et confiant l'enfant à Tyki, elle adressait à ce dernier un regard navré.
Elle ne pouvait être vue.
La Fauve était morte.

Cachée dans la rue voisine, elle attendait que le Plaisir lui revienne. Pour l'heure, adossée contre un mur, elle levait le menton vers les Cieux. Et fermant les yeux, elle apostropha les gardiens célestes.

« Ô Freyja, montrez-moi la voie. »







Il doit y avoir un paquet de fautes, je relirai plus tard híh.
J'espère que ça t'ira. ;_;


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NÍNA EVE

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Jeu 10 Juil - 17:14
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Elle est là, se tenant en face de toi. Fière fauve campant sur son territoire. Elle présente l'enfant, ajoutant qu'il s'agit d'un fils de pêcheur. Ton regard, d'abord posé sur la petite silhouette du petit, finit par glisser sur celle de Nina. Le visage dissimulé sous un capuchon. Une gardienne qui se cache dans l'ombre, qui oeuvre en silence pour le bien de sa patrie. Une telle dévotion est surprenante venant d'un Noé. Mais Nina n'est pas comme les autres. Elle est d'abord islandaise avant toute chose. Ses origines, ses croyances, tout est l'Islande. Elle ne sera jamais comme toi. Bien que toutes les mondanités auxquelles tu participes ne t'intéressent guère, il est évident que vous êtes d'un monde différent.

Tu hoches simplement la tête à ses mots, pivotant déjà pour partir. Mais elle t'interpelle. Tu t'immobilises, levant les yeux vers elle. Tu devrais partir. Tu veux partir. Mais tu ne peux pas. Finalement, le souhaites-tu vraiment ? Et elle avoue enfin. Mais plus que l'aveu en lui-même, c'est le temps employé qui te surprend. Du passé. Son regard se plante alors dans le tien tandis que sa main se pose sur l'étoffe de ton manteau. Tu ne prêtes aucune attention à ses doigts, ton regard comme prisonnier du sien.

« Ó tu ne peux imaginer au combien je t'ai détesté ; au combien je mourais d'envie de t'arracher le cœur. »

A ses mots, ses doigts serrent ta veste, au niveau de ton coeur.
A cet instant, elle aurait très bien pu, comme de nombreux prédateurs, chercher à séduire la proie que tu es. Et ôter ce palpitant brûlant dans ta poitrine.
Sur tes traits, un sourire éphémère, une ombre fugace.
Et pourtant. Oui. "Et pourtant".

Ses mots s'arrêtent là tandis qu'une voix brise cet instant. Et déjà, Nina n'est plus là. Comme une ombre chassée par la lumière. Comme la brume chassée par le vent. Elle est un fantôme. Un spectre diaphane que l'on refuse de voir, que l'on ne peut attraper, ni même en distinguer les traits. Nina est cette entité bienveillante, qui protège la terre qui l'a vu naître. Tu n'as pas ta place ici, Tyki. Même si l'ordre venait d'Adam, tu n'aurais jamais dû venir.

Seul avec l'enfant, tu te décides enfin de pivoter vers cette femme qui, surprise par ton allure, s'arrête avant même d'avoir rejoint son fils. Tu donnes une petite tape dans le dos du petit qui détale vers sa mère, visiblement content. La femme t'adresse un regard confus avant de hocher la tête. Geste que tu lui rends avec politesse, courbant légèrement l'échine et pinçant l'arrête de ton haut de forme entre ton index et ton pouce. Tu observes leurs silhouettes disparaître peu à peu dans la brume  naissante.

Nina est adossée au mur, dans la ruelle voisine. Tu l'observes un moment, silencieux. Tu finis par la rejoindre, ôtant ton haut de forme pour t'appuyer contre le mur, en face d'elle.

« Est-ce là le résultat de mon intervention d'il y a 8 mois ? » Tu lèves les yeux vers elle. « Une vie où tu passes ton temps à te cacher pour protéger ce que tu chéris ? »

Tu regardes vers la ville un instant, poussant finalement un soupire avant de poser ton crâne contre le mur de la bicoque derrière toi.

« Malheureusement, je crains que ta seule protection sera insuffisante pour protéger cette terre. »

Tu te redresses, plantant ton regard dans le sien. Sa présence est, peut-être, bénéfique pour la ville. Nina est une bonne guerrière. Mais qu'adviendra-t-il de Reykjavík quand la Fauve sera tombée au combat ? Si Nina repousse les Exorcistes ou autres ennemis, l'Ordre Noir finira par se douter de la présence d'un Noé en ces lieux, et il enverra probablement beaucoup plus d'effectifs ici. Le Mythe sera incapable d'épargner les dommages collatéraux liés au combat qui pourrait suivre. Et difficile de croire qu'Adam daigne aider à défendre ce petit bout de terre s'il ne présente rien d'intéressant pour ses desseins.

Tu secoues la tête, soupirant après avoir fermé brièvement les yeux. Ta main se tend vers elle, glisse sur sa nuque. Elle ne bouge pas. Confiance, ou indifférence ? Tu l'ignores. Tu exerces une pression sur sa nuque, la ramenant contre toi. Son corps blottit contre le tien, ta joue contre son crâne.

« Tu disais que tu aurais voulu arracher mon coeur. » Tu la libères de sorte à pouvoir la regarder, affichant un sourire. « Mais pourquoi vouloir séparer d'un corps un coeur qui ne bat plus ? »

Tu laisses la question flotter, t'écartant d'elle de quelques pas, ajustant ton haut de forme sur ta tête. Tu sors de la ruelle, puis tu te retournes vers elle, toujours ce sourire aux lèvres. Son sourire à elle. Pour elle.

« Il ne tient qu'à toi de le ranimer pour mieux me l'arracher, Nina. » Tu tournes les talons, disparaissant dans la brume à ton tour. « Car toi seule en sera capable, je n'ai aucun doute là-dessus. »

Et tu laisses le silence presque religieux emporter tes mots jusqu'à elle.

Et tu a disparu. Aussi vite et aussi discrètement que tu étais arrivé.
Comme le papillon nocturne qui s'est approché d'une lumière avant de prendre son envol pour se cacher avant les premières lueurs du soleil.

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