D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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08.04.2024
Intrigue — L'Intrigue IX se profile à l'horizon ! Veillez à être à jour dans vos inscriptions, FP, FT et compagnie si vous souhaitez prendre par à cette nouvelle aventure super chillax !
07.04.2024
Recensement — C'est l'heure du ménage de printemps ! L'occasion de dorloter vos personnages en les gardant à vos côtés ou de les virer à coup de botte dans le derrière... Pour peut-être laisser la place à de nouveaux protagonistes à traumatiser ! par ici !
28.03.2023
Dix ans déjà ! — Si Heart existe depuis si longtemps, c'est avant tout grâce à vous. Pour fêter les (plus de) 10 ans, la team vous offre une refonte totale du forum ! Nouveau skin, nouvelles fonctionnalités, nouvelles intrigues et bien plus au programme par ici ! MERCI ! ♥
28.03.2023
Il est enfin là ! — Le générateur de combats promis depuis si longtemps est enfin disponible ! Oserez vous remettre votre destin au hasard ? Cliquez ici !
28.03.2023
Ils sont de retour ! — Les PPs bien-sûr ! Laissez-vous tenter par des personnages aussi divers qu'originaux. Vous connaissez le chemin, c'est par ici !
28.03.2023
Nouvelles quêtes ! — Vous voulez partir à l'aventure ? Résoudre des mystères ? Risquer votre vie ? Les nouvelles quêtes sont faites pour vous, et ça se passe ici !
28.03.2023
Bribes d'Aléas — Vous vous demandez ce que deviennent les choses après les intrigues ? Vous trouverez toutes vos réponses ici !
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C. V.

B. O’C.

C. A.

E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Mirage d'un Miracle
Intrigue IX
Recensement de Printemps
Pensez à vous recenser ici avant le 22 avril ! /
Clôture des FTs
Du nouveau se prépare, si vous voulez vivre l'aventure, pensez à faire valider vos FTs avant le 22 avril ! /
Les PPs à l'honneur !

Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
Souvenir du Plaisir de Noé, il est le Troisième Apôtre du Clan Noé. Il s'est auparavant livré à une terrible bataille contre les exorcistes. Reprendra-t-il part à la bataille ?

Archibald GuillemetExorciste
Orateur né qui parle trop pour son propre bien. Utopiste et pacifique. Idées controversées qui lui ont valu les foudres de Central, et une mémoire modifiée et effacée.

AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

Nunes MaseAkuma
Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
Vagabond qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit, Jax est un informateur pour les Pacificateurs, ainsi qu'un ancien Noé désormais exorcisé.

Ahyoka VannDescendant de Noé
Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

Rumeurs...
et faits divers...
Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

Notre Poulain...

Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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There is nothing new under the sun — f.t. Risa Empty There is nothing new under the sun — f.t. Risa

Mar 13 Nov - 17:28
Angus Morganach
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Angus Morganach



VOL

Angus ne croit pas que sa virée dans la capitale française le mènera à une quelconque rencontre ; il ne cherche pas à en faire, d’ailleurs. Mais un œil habitué aux ombres parmi lesquelles il se fond pourrait le voir rôder ici et là. Et son propriétaire, s’il est avisé, prendrait la décision de l’ignorer et de retourner à ses occupations. Un homme tel que lui, si lourdement armé, mais pourtant si discret, ne peut signifier qu’une seule chose : des ennuis. Et des ennuis, l’Assassin s’en va en semer, car c’est à la fois son travail et son fonds de commerce. Paris ne verra pas la différence, il le sait. Et la ville, comme une immense ruche, bourdonne avec indifférence tout autour de lui ; ses abeilles vont et viennent à leurs tâches quotidiennes, mais une excitation étrange semble lentement parcourir les rues que le Brouillard traverse. Des paroles s’échangent, pleines de mots qu’il ne comprend pas mais que son oreille à l’affût parvient à attraper en passant. Parfois, même, certaines personnes pointent une direction ou deux. Toujours les mêmes, remarque l’Assassin. C’est ça en particulier qui lui fait dire que quelque chose se prépare.

Il continue sa route, imperturbable, passant maintenant par quelques ruelles étroites afin de rester le plus discret possible. Les rares badauds dont il croise le chemin s’écartent bien vite pour le laisser passer et posent des yeux écarquillés sur les armes qu’il porte. Elles teintent doucement à chacun de ses pas et ponctuent sa progression de petites notes métalliques. Toutefois, une fois leurs regards rassasiés de la vision de ces instruments de mort, les parisiens n’osent pas regarder le visage dissimulé sous cette inquiétante capuche noire par crainte, peut-être, que cela suffise à signer leur arrêt de mort. Mais Angus n’a pas d’autre objectif sinon celui d’éliminer sa cible et de remplir les conditions stipulées par le contrat. Ce sera peu ragoûtant, mais soit. Il veut son paiement. C’est ça ou rien. Puis il repartirait à Londres, disparaitrait dans ses bas-quartiers, se reprendrait aux jeux de ses arènes. De son côté, Paris l’oubliera, ainsi que le cadavre qu’il aura laissé derrière lui – tout comme il oubliera Paris.

Tout comme il a oublié Dundee.  

Un ou deux souvenirs remontent à la surface, comme des baleines qu’il aurait harponné et ramené à bord du navire de son esprit. Des souvenirs encore bien vifs de sa vie d’avant – de sa vie lorsqu’il était encore un enfant. Il se demande … Il se demande ce qu’ils sont devenus, les autres. S’ils sont parvenus à se créer une vie honnête, contrairement à lui qui ne survit que grâce aux querelles et aux vengeances – car tous ces meurtres, au final, ont tous pour origine un désaccord quelconque. Et il en va de même avec n’importe quelle guerre ; par ailleurs, Angus prie, tout impie qu’il est, pour ne plus être mêlé à l’une d’entre elles.

L’Assassin sort de ses ruminations en un clin d’œil, quand une ombre passe près de lui, le frôlant à peine. Cependant, il sent une main maigrichonne se glisser dans sa poche et s’emparer de sa bourse. Un vague sentiment d’admiration l’étreint alors, bien vite remplacé par une simple pensée : ce voleur est un imbécile.

Car déjà, sa propre main vole en direction du petit malfrat. Ses doigts tendus comme des serres se referment sur le cou d’un gamin d’une quinzaine d’années et le dégage brusquement de sa trajectoire pour le plaquer brusquement contre le mur le plus proche. Et alors, la voix du Brouillard s’élève, aussi grondante qu’un orage :

« Tu viens de faire quoi, exactement ? »

Le morveux le fixe avec des yeux que la surprise et la peur ont arrondis. Angus devine à son expression qu’il n’a pas compris un traitre mot de ce qu’il vient de dire mais que son ton est parvenu à le convaincre de ne pas bouger d’un cil. L’Assassin lui arrache sa bourse de la main et la remet ostentatoirement à sa juste place. Or, le voilà contrarié. Pas assez, toutefois, pour lui couper bras et jambes en guise de punition – il laisse le bon plaisir de trancher des choses à la justice locale. A la place, il lui assène un violent coup à l’estomac, le laisse glisser au sol et s’y recroqueviller avec un reniflement de dédain.

Angus ne lui accorde pas plus d’attention et ignore ses misérables gémissements de douleur. L’histoire s’arrête là. L’Assassin repart, dans le froid d’une Paris secouée par le vent hivernal.



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There is nothing new under the sun — f.t. Risa Empty Re: There is nothing new under the sun — f.t. Risa

Jeu 22 Nov - 20:09
Risa Holmes
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Risa Holmes
Tôt dans l’après-midi à Paris, dans une ruelle quelconque, une vitre se brise soudainement dans une boutique de bijoux. Deux hommes en ressortent, munis chacun d’une arme à feu et d’un sac à moitié rempli de bijoux en tout genre. Une femme hurle en voyant une des armes braquée sur elle. La dame implore de lui laisser la vie sauve et les deux scélérats s’enfuient à toutes jambes. Tous deux récupèrent un chariot et tente d’échapper à un officier de police qui se trouve dans la rue. Des coups de feu animent le quartier et un homme s’écroule sur le sol. Du sang s’échappe lentement sur sa jambe gauche. Il se met à crier de douleur. Un citoyen qui ne demande rien, et qui souhaite passer sa journée tranquillement. Mais ce n’est plus le cas. Le policier décide de s’occuper du blessé, les fuyards disparaissent avec leur butin.
Plusieurs centaines de secondes plus tard, les deux hommes abandonnent leur chariot pour se faufiler dans des ruelles plus étroites et moins visitées par les citoyens de Paris. Ils courent le plus vite possible pour tenter d’échapper à la justice et pour se réfugier dans une planque et savourer avec une bonne bière leurs butins. Ils voient tout à coup une vielle dame de dos tenant son sac à main. Une occasion en or d’augmenter leur trésor. Le premier homme agrippe férocement le sac et tente de l’arracher à la femme âgée. Le deuxième voleur s’apprête à montrer un sourire carnassier en pensant déjà au petit bonus qui doit se trouver à l’intérieur du sac, mais il affiche soudainement une expression de surprise. En effet, son collègue mange le sol à cause de la vielle dame.
La dame émet un léger sourire et se redresse pour montrer son visage. Enlevant son chapeau pour libérer sa tignasse blonde, elle se met à soupirer.

« L’enquête reprend, annonces-tu en sortant une cigarette. »

Une tension entre toi et les deux voleurs survient. D’instinct, ton cerveau travaille sur une méthode afin de les arrêter le plus rapidement possible. Tu te mets à respirer lentement pour diminuer ton stress et te permettre de réfléchir beaucoup plus vite. Tu aperçois soudainement un scénario de ce qui va se produire dans moins de quelques secondes. Ton palais mental te dicte les mouvements appropriés pour conserver l’avantage et éviter de prendre des coups. Tu sors d’un mouvement lent une allumette de ta petite boîte puis tout un fixant un à un les voyous, tu allumes ta cigarette. Tu fermes tes paupières et tu répètes à présent dans ton esprit les actions que tu dois engager pour cette situation.

« Les avantages pour eux, leur nombre numérique, mon sexe. Mes avantages pour moi, me sous-estimer, le stress qui les ronge. Première étape, créer une surprise. Deuxième étape, débuter un combat singulier. Troisième étape, me servir du premier comme appât. Quatrième étape, la justice triomphe. »

Un duel de regard débute entre toi et tes grands voyous. Une goutte de sueur froide perle le long de ta tempe. Aurais-tu peur, toi, la plus grande détective d’Angleterre ? Tu sais quoi faire, inutile de stresser pour rien. Tu prends donc une bonne inspiration par le nez pour remplir tes poumons d’oxygène. Puis, tu recraches le tout par la bouche avec un peu de fumée de ta cigarette. Tu fais alors tomber ta canne de grand-mère. Sa chute est bizarrement lente et tu ne quittes pas du regard les deux hommes. Enfin, lorsque le bruit de choc de la canne se fait entendre, tes assaillants décident d’attaquer les premiers. Les battements de ton cœur sont très calmes, tu les observes se précipiter sur toi sans broncher. Tu laisses échapper ta cigarette depuis tes lèvres pour attraper quelque chose accroché à ta ceinture. Ta rapière du nom de Semiramis que tu camoufles soigneusement dans ton déguisement pittoresque. Ensuite, par un geste précis, tu dégaines ton arme pour découper en deux la ceinture d’un des voleurs. C’est ainsi que le pantalon du type tombe et le fait trébucher sur le sol. Le deuxième homme recule de quelques pas à cause de ton arme. Tu en profites pour te précipiter sur lui en faisant mine de vouloir l’embrocher pour un futur barbecue. Il te pointe avec son arme et avec un petit sourire, tu glisses entre ses jambes pour échapper au coup de feu. Le bruit est si fort qu’un sifflement strident gêne à présent ton ouïe. Tu te relèves avec une grande agilité et en un rien de temps, tu lèves ton pied entre les jambes de l’homme pour lui écraser ses bijoux de famille.
Tu as du mal à reprendre ton souffle et voilà déjà que l’homme ayant perdu son pantalon te pointe également avec son arme. Par réflexe, tu te places derrière son camarade pour t’en servir de bouclier. Il n’a plus l’envie de tirer par peur de blesser son acolyte et tu en profites alors pour ramasser un des sacs de bijoux. Tu le lances ensuite sur l’homme armé. Les bijoux se mettent à voler dans toutes les directions ce qui déconcentre ton adversaire. Ton cerveau t’indique à la volée un plan pour neutraliser l’homme. Un simple coup de poing est insuffisant pour l’assommer. Non, la première étape est une surdité partielle pour un premier angle d’attaque. En deux, la gorge pour paralyser les cordes vocales et étouffer un hurlement afin d’apaiser tes petites oreilles. En trois, toucher le foie au vu de son côté buveur. Pour conclure, en quatre, un coup dans la rotule pour lui apprendre à ne plus s’enfuir. Diagnostic rapide, évanouissement de 90 secondes, facultés martiales pour un quart d’heure au mieux, récupération complète peu probable.  
Fermant les yeux une nouvelle fois, tu pousses ton bouclier humain sur l’homme pour le distraire une nouvelle fois. A ce moment tu t’approches comme un félin sur le voleur. Très rapidement, tu attribues une frappe sur son oreille gauche pour supprimer son ouïe. Ensuite tu plaques ta main violemment sur sa gorge pour étouffer le hurlement. Par la suite un coup de poing douloureux dans le foie et pour conclure la frappe dans la rotule. Des mouvements très rapides, mais pas aussi simples.
Soupirant de soulagement, tu menottes l’autre qui se plaint encore de ses pauvres bijoux de famille que tu viens de violenter.

« Vous savez mademoiselle Drake, dit une voix derrière toi. Vous vous ramollissez de jour en jour. A l’époque, vous étiez une tigresse au service de sa majesté. »

Rengainant ta rapière, tu ne te retournes pas tout de suite. Tu sais très bien qui est cette personne derrière ton dos. A vrai dire, tu te demandes combien de temps il prendrait avant de venir te parler. Depuis ton voyage en France, tu as remarqué qu’on te suivait sur tes moindres faits et gestes. Au début tu pensais à la Congrégation de l’Ombre. Voilà bien plusieurs mois que tu n’es pas retourné à ton nouveau chez toi. Finalement, tu as opté pour ton deuxième choix. Un majordome de la Reine Victoria.

« Le terme tigresse n’est pas approprié, ajoutes-tu d’un ton arrogant. Je dirais plutôt un lion, en référence à mon agressivité à vouloir résoudre ce que les gens ne peuvent résoudre, ou bien un renard par rapport à ma ruse. Mais sa majesté préfère le terme de chien. Tu allumes une seconde cigarette. Que voulez-vous Monsieur Warren ? Je vous manque à ce point pour m’espionner jour et nuit sur mes moindres faits et gestes ? Avec vos agissements, vous ressemblez à un pervers traquant une jeune femme innocente désireuse de trouver le grand amour. Tu te retournes pour le dévisager, tout en expirant la fumée de cigarette depuis tes poumons. Autant vous le dire clairement, vous n’êtes pas mon type et ce genre de distraction ne m’intéresse plus. »

Après un long silence, le majordome décide de sortir une lettre dans une poche de son manteau. Tu reconnais tout de suite le blason de la Reine. Manques-tu à ce point à la Reine ? Pourtant tu n’es qu’un pion dans son échiquier géant. Ne bougeant pas d’un pouce, tu laisses le soin à Monsieur Warren de te donner la lettre. C’est alors, que tu l’ouvres pour y apercevoir deux choses. Une lettre provenant de la Reine et une autre de la main de ton propre majordome John. Tu choisis de lire la lettre de la Reine.

«                                 Ma chère Risa, j’espère que tout va pour le mieux. Voilà bien des années que votre présence me manque terriblement. Je respectais grandement votre père et j’étais si fière que vous preniez le même chemin que lui. Vous vous ressemblez beaucoup. Suite à votre problème avec votre ex-époux, je m’étais résignée à ne pas avoir recours à vos services pour résoudre des affaires pour le bien de l’Angleterre. Je désirais vous laissez en paix pendant un moment. Cependant, ce pays ne peut fermer les yeux sur une affaire en particulier. Depuis des années, la police se retrouve avec des séries d’assassinats impossibles à résoudre. Cet assassin ne laisse aucun indice derrière lui et ma colère en reste grande. Depuis quelques temps, il aurait mystérieusement disparu. Je vous demande votre aide dans cette affaire mademoiselle Drake. Pour le bien de l’Angleterre.
                                                                                                                                             
                                                                                                                              Victoria A.
»

C’est en lisant cette lettre que tu es à présent bordée d’excitation. Voilà bien longtemps que tu n’as pas enquêté sur une affaire excitante. Tu t’ennuies tellement que tu t’interrogeais sur les faits et gestes de la responsable de l’auberge où tu loges. Comment dis-tu déjà ?

« Il n’y a qu’une affaire qui aujourd’hui pique ma curiosité : l’étrange affaire de mademoiselle Legrand, fantomatique logeuse. Je me suis intéressée à ses allées-et-venus qui s’avèrent de plus…sinistres. »

Tu émets un léger sourire puis tu ranges la lettre de John dans ta poche. Tu remarques la déception sur le visage de monsieur Warren. Il est évident que tu comptes lire le deuxième colis en privé. Pliant ensuite le courrier de sa majesté, tu l’insères délicatement dans l’une des poches de monsieur Warren.

« Je n’ai pas assez d’argent pour l’envoyer moi-même, ajoutes-tu doucement. Vu que vous êtes multitâche, je vous confie le rôle de facteur et également de perroquet. Dites-lui que j’accepte de résoudre cette enquête. Tu t’arrêtes quelques secondes pour chercher quelque chose dans ton déguisement, objet que tu trouves dans le sac de grand-mère. Une lettre écrite de ta main. Veuillez donner ceci à mon majordome. Pas la peine de la lire vous-même sans ma permission. Autant vous prévenir, mon message est codé et même sa majesté ne peut pas résoudre ce problème. Tu t’inclines doucement en guise de salutation. Je vous souhaite une bonne journée Monsieur Warren. »

Soupirant d’exaspération sur l’attitude de ce jeune homme au service de la Reine, tu tentes d’enlever ton maquillage avec un mouchoir tout en te remémorant les écrits de la Reine. Sans s’en rendre compte, sa majesté te donne déjà plusieurs indices sur ta nouvelle proie, ou plutôt ta source de divertissement. De plus, tu enquêtes déjà sur ces séries de meurtres. Tu as déjà examiné plus de trois corps à Londres. Cette personne est considérée comme un boucher. Tu as même lu plusieurs articles sur lui pour passer l’ennui. Rien n’est vrai, tout est faux. Les gens pensent à une femme d’autres à un homme et ce qui te fait le plus rire c’est des soupçons que ce soit une créature. Tes conclusions sont très courtes mais très claires. L’assassin utilise une arme blanche et une arme à distance, tu penses à une épée pour le corps à corps. Quant à la distance, difficile d’émettre des réponses. L’assassin ne laisse rien derrière lui. Ce n’est pas une femme mais un homme. Pourquoi ? A cause de la profondeur des blessures mais aussi sur la manière dont les victimes sont assassinées. De plus, à trop tuer en Angleterre, ont fini par changer de pays. Pourquoi pas Paris. Il y a cependant moins de dix pour cent de chance de trouver cet individu en France, et tu n’as jamais été chanceuse.

C’est en réfléchissant que tu enlèves progressivement ton déguisement de mamie. Oui tu enlèves des vêtements, mais sous ces derniers se trouve une tenue civil légère unisexe, tu n’es donc pas nue. Être nudiste ce n’est pas ton style. Soudain, tu t’arrêtes dans une rue en apercevant un garçon se tortiller dans tout les sens sur le sol. Te rapprochant, tu te mets à genoux pour lui tendre ensuite ta main. Pensant que ce dernier accepte d’être aidé pour se relever, ce misérable chenapan en profite pour voler ta bourse accrochée à ta ceinture. Tu en restes pétrifiée. Ton instinct de petite maman a tendance à baisser ta garde et tu en payes maintenant le prix. Mais par chance, il trébuche et se ramasse par terre. Aujourd’hui, mère fortune te souris. Tu l’attrapes donc l’arrière de sa veste tout en reprenant ton argent.

« C’est très malpoli de voler l’argent à une demoiselle, jeune homme, grondes-tu en le fixant droit dans les yeux. Un regard sévère et bouillonnant de colère. Pourquoi tu te tordais de douleur tout à l’heure ? Tu jouais la comédie ? Mon petit doigt me dit que tu as reçu un méchant coup. Qui t’as fait ça ? Si tu ne me dis rien, je te donne la fessée. »

Voyant que tu ne plaisante pas, le môme crache le morceau sur son mystérieux agresseur. Tes oreilles ne sont pas sourdes en entendant que l’homme possédait sur lui, une épée et une sorte d’arbalète. Misère, est-ce le type que sa majesté recherche ? Impossible ! Pas à Paris.

Tu te mets à réfléchir tout en ignorant le gamin qui souhaite avoir une petite pièce pour l’information. Ce gamin ne manque pas de cran, en fait il est plutôt gonflé. Il te vole, tu souhaites l’aider et voilà les remerciements. Sans plus attendre, tu lui donnes sa récompense. Avec un grand sourire, tu lui attribues une bonne fessée dont il est prêt à se rappeler. Tu te fiches des gens qui te regardent, mais aussi des pleures du gamin. Pour éduquer une fripouille rien de mieux qu’une bonne fessée. Le laissant ensuite partir, tu te frottes les mains, fier d’avoir été une mère exemplaire. Les fesses roses rendent aimable de toute façon.

Tu poursuis ta route en direction de ce bourreau d’enfants. Lui aussi mérite la fessée, mais en tant qu’adulte, c’est vu d’une manière différente. Attachant tes cheveux en chignon, tu ne te gênes pas pour voler en douce le chapeau d’un clochard et puis pourquoi pas une écharpe par la même occasion. Suivis par de la boue que tu étales sur tes joues pour te rendre moins charmante. Tout en cachant soigneusement ta rapière sous un manteau que tu trouves posé près d’un autre clochard endormi. Déguisement parfait pour que les gens évitent de te regarder. Puis, tu arrives à trouver la trace de la personne. Tu l’aperçois au loin, discret comme une ombre. Aucune personne ne fait attention à lui. Ta curiosité grandit encore et encore. Dans une filature, la plus grande difficulté est de se fondre dans la masse pour ne pas être repéré. Mais, si tu t’approches trop près, tu risques ta couverture. Tu le suis donc, discrètement en faisant mine de manger une pomme que tu as également volé. Oui, même si tu es amoureuse de la justice comme ton père, tu n’en es pas moins une sale voleuse. D’ailleurs ça te coûte cher, car le marchand te suit également et n’est pas très content. Tu appliques le plan B. Tu coures pour échapper au marchand. Tu t’arrêtes sur ta cible, tu lui attrapes le poignet.

« Un p’tit coup de main c’serait pas de refus m’sieur. Implores-tu d’une voix qui n’est pas la tienne. »

Tu sais très bien que cette action est risquée. Tu penses même franchir la ligne rouge… Mais tu es une Holmes, et aucune limite ne peut t’arrêter.


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Angus Morganach
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Angus Morganach



INCONNUE

Les rues se font plus bondées, désormais, mais Angus demeure aussi silencieux que possible, trouvant toujours son chemin à l’ombre des murs de la capitale. Les yeux des passants glissent sur les ténèbres auxquelles sa silhouette s’accorde, presque invisible, et, plus occasionnellement, sur lui ; ils se détournent bien vite dès qu’ils le remarquent, cependant, niant de l’avoir jamais vu. Leurs lèvres se scellent et d’un accord commun, bien que tacite, personne ne mentionnera la présence d’Angus. Les pas rapides de ce-dernier le portent si habilement vers sa destination qu’il donne l’impression de ne jamais toucher, ni même effleurer, ce qui l’entoure et d’esquiver jusqu’aux rayons du pâle soleil hivernal. L’Obscurité marche avec lui, la seule véritable compagne qu’il ait jamais eu – la seule qui soit vraiment muette, aussi.

Il se glisse à l’abri d’une ruelle adjacente avec la grâce discrète d’un félin en pleine chasse. Les yeux grands ouverts sur ce qui fait mine de l’approcher et les oreilles à l’affût du moindre bruit, Angus laisse petit-à-petit la méfiance remplacer son agacement. Sa dernière rencontre avec le voleur lui a laissé comme une pointe d’exaspération à l’arrière du crâne ; elle se trouve être plus agaçante encore que la voix de bienséance que sa conscience essaie parfois de lui imposer. Et qu’il fait taire en prenant une  vie, encore et encore. Alors un plaisir morbide l’étreint : celui du travail bien fait, aussi immonde et inhumain soit-il. Ca suffit pour mater cette partie de sa personne qui, étrangement, semble toujours trouver un peu plus d’énergie pour se rebeller et lui glisser des mots désagréables et dérangeant.  

Et des mots, il en entend se rapprocher de lui. A vive allure. Angus s’arrête, alarmé, prêt à dégainer, quand une main se saisit de son poignet. Il tombe alors sur le visage crasseux d’une jeune femme. Celle-ci aurait pu être mignonne si une couche de boue ne la recouvrait pas.

C’est une blague ? se demande-t-il, car, encore une fois, il ne comprend pas un mot de ce que la gamine lui dit. Une foutue blague, oui, ce doit être ça. L’Assassin ne manque pas de remarquer l’homme qui court après ce qui lui semble alors être une voleuse — encore une.

Quelque chose en lui se brise net : sa patience (déjà bien minime). Il se libère de la prise de la jeune femme d’un geste enragé ; ses doigts gantés se referment autour de son poignet à elle et il ne perd pas une seule seconde pour dégainer son épée de son autre main – ça le démangeait, vraiment. L’acier pâlot de sa lame émet un sinistre chuintement en sortant de son fourreau quand il décida que la gorge de la jeune femme est un endroit idéal contre laquelle la placer. Non-loin d’eux, l’homme pile en pleine course et se fait plus immobile qu’une statue de cire, si bien que le Brouillard en profite pour lui adresser un ultime avertissement. Ses yeux sombres se posent sur le visage rougi du français alors que sa main serre davantage l’avant-bras de sa proie. Il ramène cette dernière contre lui et presse un peu plus son arme contre la peau délicate de son cou, où il serait vraiment navrant de graver une ligne sanglante. Il peut la sentir respirer contre son arme, sa poitrine se soulevant rapidement, le souffle rendu irrégulier par sa course ; quelque part au fond de lui, entre sa colère et sa fatigue, Angus se demande si elle mérite encore de fouler ces pavés.  

Après tout, elle vient de faire ce qu’on appelle une très mauvaise rencontre.

C’est ainsi que l’Assassin attend que l’inopportun ne rebrousse chemin et disparaisse enfin (et en vitesse) à l’autre bout de la rue. Ses narines, néanmoins, captent une odeur singulière : celle du tabac. Il inspire profondément, troublé.

Il dévisage la pouilleuse qu’il tient à sa merci. L’envie de lui trancher la gorge le titille. Toutefois, cette petite voix agaçante lui fait retenir son coup. Il l’écoute un peu malgré tout (peut-être qu’il a raison de le faire ? Qui sait.) Tu n’es pas ici pour ça, lui souffle-t-elle si doucement. A la place (et parce qu’il est pris d’un doute soudain) il se penche sur l’inconnue. Son nez s’agite légèrement quand il la renifle une nouvelle fois. La senteur, piquante, du tabac trouve bien sa source sur elle. Il se redresse alors avec une prudence toute inédite et risque un soupir à mi-chemin entre la lassitude et l’exaspération. Il finit par libérer la jeune femme de son emprise, mais ne rengaine pas son épée pour autant. Le fer toujours au clair, adressant une froide menace à celle qui lui fait face, il dit :

« Je connais peu de miséreux qui refoulent le tabac comme vous. »

Un seul, en vérité. Et c’est un de ses ‘‘collègues’’. Plus que la voix de Martin, c’était l’odeur accompagnant cette fouine partout où elle allait qui le dérangeait le plus. L’Assassin donnerait pour avoir un contrat à son nom, histoire de lui régler son compte et de ne plus avoir à sentir ses cigares. Personne n’ira pleurer cet emmerdeur puisque personne ne sait vraiment ce qu’il fait là en premier lieu. De plus, Angus l’a plusieurs fois surpris à fureter près de ses affaires. Une insulte ou deux ont suffi pour le convaincre d’aller ennuyer quelqu’un d’autre.

Par ailleurs, Angus ne sait même pas si elle le comprend — pourquoi tu te fatigues ? Il a envie de lui hurler de dégager, aussi. De tonner. De la chasser le plus loin possible de lui. Mais un petit quelque chose sonne faux chez cette femme – et le Brouillard est du genre à écouter son instinct. C'est pourquoi il ne lui adresse plus la moindre parole.

En fait, il recule, l’épée levée.
Sur ses gardes.




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Jeu 24 Jan - 23:35
Risa Holmes
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Risa Holmes
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Tu n’as pas le temps de réfléchir de ce qu’il est en train de se passer que te voilà contre l’homme, prisonnière. Ton esprit tente de se remémorer les actions très habiles de l’individu. Avec une grâce et une affinité élégante, il vient de libérer son poignet pour ensuite placer son épée sous ta gorge. Ton cœur battant la chamade t’empêche d’échafauder un plan pour t’en sortir. Tu avales difficilement ta salive et ton attention se porte sur le vendeur de fruits. Il regarde avec horreur la scène et tu aperçois une goutte de sueur froide perlée le long de sa tempe gauche. Ses yeux expriment une terreur et ses jambes se mettent à trembler.
Tu es une idiote. Ta stupidité t’entraîne dans une situation qui risque de t’emmener à une mort certaine. À trop vouloir te rendre supérieur aux autres, tu finis par te heurter à un mur. La vie est ainsi faite.
Doucement, tu décides d’inspecter la lame de ton agresseur. Tu observes de légères traces d’un brun foncé. Elles sont très difficiles à distinguer. Cette arme a déjà goûté au sang. Mais s’agit-il de celui d’un animal ou celui d’un humain ?

Tu te mets à soupirer doucement pour chercher une idée utile afin de te sortir de ta situation actuelle. Mais ton palais mental cesse de fonctionner lorsque la lame est pressée un peu plus contre ta gorge. Tu serres les dents, impuissante. Mais que t’arrives t’il. Toi, la grande Risa Holmes Drake prisonnière de cet homme. Tu as connu des personnes beaucoup plus impressionnantes, malignes ou encore effrayantes. Comme ton ex-mari Morgan qui est pour toi ton pire ennemi. Lui qui connait d’innombrables secrets sur toi. Il pourrait te tuer en un rien de temps, comme dans un claquement de doigt. Ton regard d’un vert de couleur de jade se met brusquement à émettre une lueur de colère, de haine. Si tu retrouves Morgan, tu as l’intention de le torturer, de lui faire comprendre ta souffrance. De lui apprendre ce qu’est le désespoir pour ensuite le tuer lentement. Ainsi, si tu arrives à le faire, tu auras créé ta propre perte.

Un chuchotement te fait reprendre tes esprits. Tu ne rêves pas, tu viens d’entendre de l’anglais et non du français sortir de la bouche de ton agresseur. Miséricorde ! Ta précieuse drogue te trahi, elle aussi. Mais en réalité, un petit sourire au coin de tes lèvres survient. Alors comme ça, cet homme connaît l’odeur du tabac…anglais. Celui de France est tout à fait dégueulasse, immonde. Il ne te donne pas ce petit côté de plaisir et ne t’aide absolument pas à mieux réfléchir. Tu décides de ne pas lui répondre. Tout d’abord, tu dois redémarrer ton palais mental pour reconstruire tes défenses. Tu l’as très mal jugé et tu comptes ne plus reproduire cette erreur.

Tout à coup, te voilà libérée de son emprise. Une personne normale en profiterait pour s’enfuir, mais pas toi. Il semble que beaucoup d’indices confirment l’identité de ton agresseur. En fait, tu n’es toujours pas sûr à 100%. Pour lui, c’est maintenant une grossière erreur de ne pas t’avoir tuée tout de suite. Pour toi, c’est une occasion en or de riposter.

Caressant machinalement ton cou à cause de l’épée de l’homme, tu choisis de ne pas quitter le regard de l’anglais. Tu sens tes défenses revenir peu à peu. Tu affiches un visage impassible. Ta vision, demeurante très froide, observe l’homme de la tête aux pieds. Lentement, tu sors une nouvelle cigarette puis tu l’allumes avec une allumette. Tout en même temps, tu dictes à l’ombre en face de toi plusieurs identités. Elles ne sont pas inconnues pour l’assassin vu qu’il s’agit de la liste des victimes de ce dernier. Pour chaque nom et prénom, tu espères voir une petite trace de trahison sur l’attitude du bonhomme.
Une fois terminée, tu enlèves le manteau que tu as volé puis tu t’essuies le visage avec un mouchoir. Ta rapière est à présent visible par l’homme. Tu ne plaisantes plus et tu dégaines à ton tour ton arme. Pas pour le provoquer cette fois, mais pour te défendre. Tu serres fortement la poignée de ton arme, guettant le moindre fait et geste agressif du type. Tu en profites même pour enlever ton chapeau afin de libérer tes cheveux d’or.

« Vous savez que le port d’arme est déconseillé en France, annonces-tu en anglais. Que faites-vous à Paris alors que vous ne comprenez pas un traître mot du langage de ce pays ? »

Est-il réellement la personne que tu cherches, ou bien un voyou cherchant à ne pas attirer l’attention sur lui ? De toute façon, il va devoir s’expliquer sur les armes qu’il porte. L’excitation du danger te rend toute chose. Le sang des Holmes qui coule dans tes veines est en ébullition. Voilà bien longtemps que tu ne t’es pas sentie comme ça. Au temps où tu exécutais les ordres de ta très chère Reine.

« Alors ? Avez-vous perdu votre langue ? My dear !! »

   
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Dim 24 Mar - 15:38
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Angus Morganach



DANGER

Angus le voit, maintenant. Relâcher la jeune femme avait été une erreur. Il ne sait pas exactement de quel genre, par contre il pressent que cela va lui coûter un peu plus cher qu’il ne le pense. Une petite impression de danger se loge tranquillement en lui, mais son corps tout entier reste comme vissé au sol. Il ne bouge pas. Ne réagit pas. Peu impressionné, en vérité, il se contente de laisser l’autre réciter une myriade de noms ; il l’écoute d’une oreille car la plupart d’entre eux lui sont vaguement familiers. De temps-en-temps, même, ils font ressurgir de brefs souvenirs qui s’évanouissent si rapidement qu’il se demande s’ils ne sont pas juste de simples rêves. Mais Angus  est loin d’être un imbécile. Parmi tous ces gens, il y en avait quelques-uns dont il se souvient bien, soit parce que leur mise à mort lui a demandé un peu plus d’efforts qu’à l’accoutumée, soit parce que l’une des victimes a elle aussi un jour loué ses services. Angus tue sans distinction ni respect ; il ne prend pas la peine de retenir comment tous ces gens s’appellent. En toute franchise, d’ailleurs, le Brouillard s’en moque bien.

Les noms des morts n’importent que ceux qui les pleurent.


Donc son visage, comme d’habitude, n’exprime rien. Absolument rien. Aucun muscle ne bouge sous sa peau cireuse et ses yeux ne brillent pas parmi les ombres de sa capuche ; ils fixent toujours la jeune femme, et seulement elle, la dévisagent, elle qui jamais ne se tait. Il est un témoin silencieux de sa transformation tandis qu’elle essuie la saleté de son visage et se révèle sous un nouveau jour, une nouvelle identité. De miséreuse, elle passe à ennemie : c’est évident qu’elle ne veut pas grand-chose sinon sa peau et ses méthodes pour l’obtenir étaient assez … pathétiques.

Angus ne baissa pas sa garde, bien trop conscient que l’autre était elle-même armée (d’une rapière) maintenant qu’elle avait dégainé. Il ne put s’empêcher d’observer la mince lame, avec un peu d’insistance peut-être, en se demandant s’il pouvait, finalement, se permettre de s’engager dans un combat. Pourquoi pas, après tout. Il n’est pas connu pour faire dans la dentelle, surtout depuis quelques mois où sa colère, sa frustration laisse dans son sillage une multitude de cadavres tous plus malmenés les uns que les autres. Il a lu les gros titre. On commence à parler de boucheries. Cependant, ce serait la première fois qu’il fait un écart, qu’il tuerait hors-contrat. Un meurtrier, oui, mais avec des standards.

Il serre la garde de son arme, prend une profonde inspiration. Ses appuis changent légèrement. Son corps commencent à se tendre sous l’effet de l’anticipation. Attends, se résonne-t-il malgré tout. Peut-être qu’il peut s’en sortir sans confrontation. Peut-être. Il l’espère. Pour elle.

« Vous savez que le port d’armes est déconseillé en France. » Oui. « Que faites-vous à Paris alors que vous ne comprenez pas un traître mot du langage de ce pays ? »

Il n’a pas envie de répondre. Pourtant il sait qu’il le doit.

Elle s’agite devant lui, brasse inutilement l’air dans ce que lui semble être une tentative pour percer le mystère de son identité. Il lui laisse toutefois le plaisir de continuer sur sa lancée :

« Alors ? Avez-vous perdu votre langue ? My dear ! »

L’insolence de la jeune femme lui fit l’effet d’une morsure. Son sang bout dans ses veines, finit même par le brûler. Un bas grondement fait soudainement vibrer la poitrine de l’Assassin et s’en échappe. Il s’élève brièvement dans la rue, comme le feulement d’un chat en colère. Mais lorsqu’il parle enfin, sa voix se veut posée :

« Je travaille. »

Mais il est curieux. Elle l’intrigue. Il se trouve en elle une étrange familiarité qu’il lui est difficile de toucher du doigt. Alors il prend le risque de demander, tout en fronçant les sourcils :

« Qui êtes-vous ? »




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Lun 25 Mar - 19:50
Risa Holmes
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Risa Holmes
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Rien, absolument rien ne se produit lorsque tu récites les myriades d’identités des personnes tuées par l’assassin que tu recherches. Même pas un simple clignement de paupières ou un avalement de salive de travers. Tu ne peux pas cacher un rictus de frustration qui apparaît sur ton visage. Tu n’es pas énervée sur le fait que le visage de l’homme soit impassible, mais du fait d’avoir retenu tous ces noms de cadavres pour rien, d’autant que tu t’en fichais pas mal de ces individus. Ils sont morts, fin de l’histoire, pas la peine de se souvenir d’un tas d’os. Un temps fou gâché pour remplir un coin de stockage de ta resplendissante cervelle. Tu vas devoir effacer toutes ces informations inutiles dès ce soir. Tes dents serrent fortement le bout de ta cigarette à moitié terminée. Merde ! Ce type n’est pas tombé dans le panneau. Il n’est donc pas un amateur. Du coup, cette situation est à présent beaucoup plus intéressante que prévue. Tu ressens de l’excitation, tu serais prête à sautiller de joie devant cet homme. Oh oui. Tu tombes enfin sur une affaire passionnante, excitante, remplie sans doute de danger et qui va aussi tuer ton ennui. L’ancienne Risa au service de Sa Majesté est de retour pour résoudre une énigme que personne ne peut élucider. Tu insistes bien sur le mot « personne ».

Tu décides de rengainer ton arme puis tu retires la cigarette de tes lèvres afin de laisser échapper la fumée du tabac emprisonnée dans tes poumons. Tu es consciente que tu laisses une grande ouverture à l’homme pour t’assassiner, mais tu t’en moques. S’il passe à l’offensive, ce dernier va se trahir. Un sourire arrogant émane de ton visage pour l’inciter à passer à l’acte. Ton majordome John t’a appris il y a quelques années à désarmer un individu sans arme grâce à tes techniques de Baritsu. Qu’il soit maigre, fort ou costaud, tu pourras le désarmer. Mais au fond de toi, tu espères que ce type soit plus malin que les autres, sinon tu serais très déçue.

Les mots, voilà ce qu’il utilise pour détendre un minimum la tension au lieu de l’augmenter. Tout d’abord l’étranger te répond juste qu’il travaille. Instinctivement tu l’inspectes de la tête au pied d’une manière très furtive.

« Vous travaillez, marmonnes-tu dans ta barbe tout en recrachant de la fumée de ta drogue. Vous ne parlez pas Français et vous ne le comprenez même pas, comment arriveriez-vous à travailler dans ces conditions à Paris, demandes-tu d’un ton très moqueur. Vous pourriez faire du commerce, mais je ne vois rien qui pourrait le prouver et puis votre tenue est assez austère vous ne trouvez pas ? Votre façon de m’avoir agressée tout à l’heure est très professionnelle. Pas un seul faux mouvement, une rapidité très impressionnante. D’autant que votre lame possède de très fines traces de sang séché, sans doute un mauvais lavage mais une arme blanche goûtant un peu trop au sang finit par rouiller doucement. Devoir la nettoyer devient de plus en plus délicat. Dois-je mentionner votre fusil-arbalète ? Oui ? Non ? Dites quelque chose enfin ! Si vous me dites que vous êtes chasseur, je risque de vraiment rire à m’en étouffer. Nous sommes dans une immense ville où le gibier se fait très rare. Il faudrait que vous soyez en campagne. Je dois dire que…vous n’êtes pas très convaincant monsieur l’étranger. »

Tes iris émettent une lueur éclatante comparée au regard sombre de ton interlocuteur. Tu en profites pour bien attacher ta tignasse d’orée en chignon. Tu en oublies presque la question du type. Oups, tu as oublié de te présenter. Terminant malheureusement ta cigarette, tu attrapes la dernière de ton paquet mais tu constates que tu n’as plus d’allumettes. La boîte est vide…

« J’aurai du demandé au gosse qui volait, râles-tu pour bien te faire entendre. Je suis sûre et certaine qu’il devait avoir une boîte d’allumettes. »

Tu fais exprès de parler de ce gamin pour voir la réaction du prétendu travailleur, car d’après le gosse, il était sa première victime.

« Vous auriez du feu, demandes-tu en t’approchant doucement de l’homme. Après tout, vous avez reconnu l’odeur de mon tabac. Je prie donc que vous soyez fumeur, cela rajouterait un peu de crédibilité à votre personne. J’oublie d’ailleurs de me présenter, my dear. Tu t’arrêtes à quelques mètres de lui par simple mesure de sécurité. Je m’appelle Holmes. Risa Holmes Drake. La seule détective consultante au monde, annonces-tu d’un ton de défi. »

Tu ne quittes pas un seul instant le regard de l’homme, tu es prête à passer à l’action si ta cible décide de t’attaquer. Ce sera alors le début d’une partie d’échecs en un coup.

« Et vous my dear, questionnes-tu l’étranger. Quel est donc votre mystérieux nom ? Je suis tout ouïe. »

   
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Mer 22 Mai - 22:42
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Angus Morganach



INVENTION

Il n’y a jamais que l’inattendu qui soit capable de surprendre l’Assassin. S’il ne laisse toujours pas la moindre émotion transparaitre, il s’étonne de l’imprudence de la jeune femme qui, d’un geste expérimenté, remet sa rapière au fourreau. L’arme fredonne une note basse et métallique en reprenant sa place sur la hanche de sa propriétaire. La stupidité de celle-ci excède le Brouillard. Le peu de patience qu’il était parvenu à regagner vole en éclat car tout ce qu’il voit maintenant, c’est qu’elle est désarmée. L’éliminer ne lui coûterait pas plus cher qu’une balle ; il pourrait ensuite reprendre sa route et oublier cette sotte. Le Brouillard a un certain talent pour ça, d’ailleurs, parce que l’Oubli c’est comme la mer : il prend beaucoup et rend peu. Angus connait la mer. Il y a jeté tant de choses déjà. Des vies, des os, des cendres, son innocence, son avenir, son honneur aussi. Elles ne lui sont pas revenues. Il pourrait y jeter le souvenir de cette fille, dans l’Oubli, dans la mer.

Elle parle. Discourt, même. Et Angus regrette de lui avoir adressé la parole. Il ne fait pas vraiment attention à ce qu’elle dit mais le son de sa voix irrite l’Assassin ; ça n’en finit pas. Il prend une inspiration qu’elle n’entendra même pas, bavarde comme elle est. La main libre du Brouillard a un bref sursaut, comme si elle voulait se poser sur la crosse de son pistolet mais il la retient de justesse. Il se rappelle des règles qu’il s’est imposé. Et parmi elles, celle qu’il essaie tant bien que mal de respecter en dépit de son goût pour la violence : ne pas tuer arbitrairement. Cette même règle qui a d’ailleurs sauvé la vie de Martin – à plusieurs reprises.

Alors il laisse sa main retomber le long de son corps. Son poing se referme et il le serre brutalement tandis que la jeune femme, de son côté, se saisit d’une nouvelle cigarette. Puis elle monologue encore un peu, lui demandant, entre autre, s’il a du feu. Oui, il en a. Qu’il a volé à Martin. Parce que ce dernier mériterait bien plus qu’un simple vol de boîte d’allumettes. Mais Angus respecte les règles. Les siennes seulement, toutefois.

Le Brouillard ne répond toujours rien et laisse l’autre se lancer dans une nouvelle série de longues phrases,  et son corps ne bouge pas d’un seul iota.

« Je m’appelle Holmes. Risa Holmes Drake. La seule détective consultante au monde. »

A ces paroles, Angus sort de sa passivité : ce nom sonne familier à son oreille. Au fond de son œil se mettent alors à briller quelques étranges lueurs : celle de la curiosité. Et celle de la méfiance, aussi. Il cligne lentement des yeux tandis qu’il essaie de se souvenir où il l’a entendu, mais rien ne s’exhume de sa mémoire. Rien de rien. Son poing se serre davantage. Le cuir de son gant geint doucement ; une drôle de frustration l’envahit – envers lui-même, envers sa vieillesse.

Cette … Risa (puisqu’il s’agit de son nom) reprend :

« Et vous my dear ? Quel est votre mystérieux nom ? Je suis toute ouïe. »

Angus lui adresse un haussement de sourcil que les ombres de sa capuche viennent cacher. Les rides de son visage bouge à peine alors qu’il s’efforce de rester impassible, mais un certain dédain l’envahit. Pense-t-elle vraiment qu’il lui donnera son nom ? Il ignore s’il s’agit juste d’imbécilité ou de naïveté. Il renifle. Et c’est un mensonge qui lui délie enfin la langue :

« Martin. » répond-t-il d’une voix basse.

Il ignore si cette imposture passera inaperçue. La jeune femme saura la déceler si elle est vraiment détective … Ou peut-être pas : il l’a dit avec tant d’assurance que cela pourrait passer pour la vérité pure et simple.  Il souffle doucement par le nez.

« Je suis mercenaire. » reprend-t-il.

Ce qui n’est techniquement pas faux. Après tout, il loue ses services à la demande, à qui le veut bien, pour une bouchée de pain ou deux. Le mensonge se tient, habilement couvert derrière un petit pan de vérité, se dit-il avant de continuer sur sa lancée :

« Et je suis en France parce que mon client l’est aussi. »

Puis il retombe dans le silence, plus stoïque que jamais.




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Les mains bien au fond de tes poches, tu écoutes silencieusement les paroles de ton interlocuteur. Clope aux lèvres, tu échappes un petit soupir entre temps en constatant qu’aucune allumette ne sort de l’inventaire du type. Tu ne laisses échapper aucune émotion de déception à ce sujet à par le petit soupir de tout à l’heure qui fut très discret. Le vent se met à souffler entre toi et ce Martin. Tes mèches de cheveux se mettent à chatouiller tes narines et le dessous de tes paupières. Tu as envie de te gratter pour soulager ces petits picotements mais tu te retiens. Une minute s’écoule, plus deux et trois. Aucune autre parole ne sort de la bouche de l’homme et de toi. En vérité, tu es à moitié présente. La moitié de ton esprit est en train de visionner en boucle les trois phrases de la personne. Soit exactement quinze mots. D’un ton de voix bas, mystérieux pour toi et extrêmement intéressant. Martin ! Tu ressasses ce bout d’identité sans arrêt et un petit sourire se forme sur tes lèvres tenant la cigarette. Difficile d’admettre que c’est un mensonge. Cet homme l’a dit d’une telle assurance qu’une personne lambda serait tombé dans le panneau. Prénom d’origine romaine qui fait référence au dieu Mars. D’après ce que tu as lu, ce prénom se disait Martinos. Non erreur de ta part, il s’agit de Martinus. Un nom faisant référence au dieu de la guerre. Cet homme était-il orphelin comme certain Martin du Moyen Âge ? Tu te doutes qu’il ne va pas te répondre si tu lui poses cette question. Ce prénom pourrait correspondre à une de ses connaissances ou bien un mauvais bougre qui l’a croisé. Tu prends ta clope entre ton index et ton majeur pour soupirer. Avec ta main valide tu l’enlèves de ta poche de pantalon pour la cacher à l’intérieur du manteau volé appartenant à un clochard endormi. Tu baisses ton regard lorsque tu saisis ce que tu cherchais. De façon très vive, tu lèves tes iris pour capturer celui de l’homme. Tu ne bouges plus pendant cinq petites secondes et ensuite tu sors rapidement une boîte d’allumettes et non une arme dissimulée dans ton manteau. Mordant ta cigarette, tu ouvres délicatement ta boîte à allumettes pour en sortir la dernière. Tu la frottes contre la boîte à présent vide pour faire apparaître une petite flamme qui va allumer ta drogue. Tu ranges le petit étui dans une poche tout en prenant une bonne bouffée de nicotine. Tes sens, ton cerveau, tout ton corps est en extase et en redemande. C’est le numéro combien celle-là ? La cinquième ou la sixième. Tu as arrêté de compter à partir de trois cigarettes.

« Je n’arrive pas à me décider quelle question abordée entre votre identité douteuse, votre métier et votre client, reprends-tu en fixant les nuages annonciateurs d’un futur orage. Un client qui ne doit pas être Français lui non plus, sinon vous auriez des défauts de communication. Je vous vois bien tenter de dialoguer avec des gestes ou des dessins. »

Le silence revient. Tu n’arrives toujours pas à choisir la question que tu souhaites lui poser. Ta cigarette est consumée à moitié et tu te décides enfin en t’accompagnant avec un claquement de doigt. Progressivement, tu enlèves ta drogue de tes lèvres tout en remettant correctement une de tes mèches de cheveux qui te gênaient à nouveau.

« Au vu du léger résidu de sang sur votre lame, puis-je savoir ce que votre client désire obtenir grâce à vos services, demandes-tu en connaissant déjà la réponse. Bien que tu puisses te tromper, tu ne penses pas que la cible de ce type risque de s’en sortir vivant. Soyez bavard Martin, car plus vous hésitez et plus votre travail risque d’être plus dangereux que prévu. »

Tu retires l’écharpe du sans-abri autour de ton cou. La laine très poussiéreuse du vêtement commençait à te gêner. Si bien que de légères rougeurs sont apparues sur ton cou. La prochaine fois, tu utilises un déguisement un peu plus réfléchi. Vivement un bon bain pour te décrasser et t’enfermer dans ton palais mental pendant quelques heures. Un des meilleurs moments de la journée.

Depuis tout à l’heure, avoir rangé ton arme laisse une grande ouverture à ton adversaire. Tu le sais, et c’est même une provocation. La plupart ne pensent pas que tu es une experte à un style de combat particulier. Si ce dernier passe à l’action, le plus dur sera de le désarmer sans prendre un coup. Tu n’oses pas imaginer te prendre un coup de poing ou pied de cet homme. Il n’en a pas l’air, mais ce Martin doit renfermer une force physique assez gênante pour toi. Tu t’imagines un schéma de défense pour te préparer au pire. Tout d’abord lui briser les ailes en retournant sa force contre lui, ce qui va te permettre de le désarmer rapidement. Ou bien profiter de ta petite taille pour faire tomber ses jambes en brisant quelques os. Une chose facile en y réfléchissant mais difficile à exécuter. Ce n’est pas un amateur comme les deux autres de tout à l’heure. Tu ne vas pas y réchapper sans bobo. Pour le moment, tu ne vois aucune stratégie avantageuse. Mais la patience est une des solutions.

« Avez-vous quoi que ce soit qui prouve votre identité ? Vous avez dû présenter quelque chose pour entrer en France si je ne me trompe pas ? À moins bien sûr qu’on vous ait aidé à y entrer. Si c’est le cas vous allez devoir me suivre à un poste de Police le plus proche. Tu t’arrêtes quelques secondes en échappant la fumée de tabac emprisonnée dans tes poumons. Votre client, c’est qui ? »


   
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Angus Morganach



COLERE

L’air s’alourdit, pense distraitement Angus. Son esprit est déjà reparti à la dérive, loin de Paris, quelque part sur l’océan trouble de ses pensées, car il lui apparait désormais très clairement que la jeune femme aime vraiment se perdre en longues tirades et en questions. Elle parle trop, n’agit pas assez. Et lui n’écoute toujours pas ce qu’elle dit ; elle lui rappelle Martin. Encore. D’abord à cause du tabac, maintenant à cause de son comportement. Tous deux semblent avoir le même problème concernant le mystère que pose l’Assassin, ainsi que le même talent inné à agacer ce-dernier avec leurs questions – encore et toujours des questions ! ‘‘Vous avez un nouveau contrat ?’’ et ‘‘Vous avez retrouvé Nima ?’’ sont les favorites de l’autre fouine, celles que le Brouillard entend le plus souvent. Celles qu’il supporte le moins. Une fois, aussi, Martin a essayé de lui soutirer le nom d’un employeur.

« Au vu du léger résidu de sang sur votre lame, puis-je savoir ce que votre client désire obtenir grâce à vos services ? » demande soudainement Drake. « Soyez bavard Martin, car plus vous hésitez et plus votre travail risque d’être plus dangereux que prévu. »

La mâchoire d’Angus se crispe imperceptiblement. Les traits de son visage se tendent légèrement sous l’impatience. Il commence à singulièrement détester la situation dans laquelle il se trouve et à regretter de s’être arrêté en cours de route. Il aurait dû ignorer cette fille, ou lui casser le nez pour lui passer l’envie de lui parler – quitte à se battre contre elle. Un combat, c’est comme un langage à ses yeux. Un qu’il maitrise et qu’il comprend, et qu’il apprécie utiliser pour dégager les obstacles hors du sentier de violence qu’est son existence.

Soudain, s’en prendre à la blonde se présente comme la solution à son problème. Et il n’aurait pas de remords à attaquer cette femme. Pour l’instant d’ailleurs, celle-ci est désarmée. Son épée est toujours à son fourreau ; l’ouverture est grande et l’occasion trop belle. Toutefois, quelque chose retient son ardeur, comme un semblant de raison, un peu de conscience aussi, et lui fait dire qu’elle lui tend délibérément cette perche. Et qu’elle ne se balade pas avec une arme sans savoir s’en servir. Et il voit l’intelligence briller dans ses yeux bleus.

Risa retire l’écharpe en laine qu’elle a autour du cou avant de reprendre :

« Avez-vous quoi que ce soit qui prouve votre identité ? Vous avez dû présenter quelque chose pour entrer en France si je ne me trompe pas ? A moins qu’on vous ait aidé à entrer. Si c’est le cas, vous allez devoir me suivre à un poste de Police le plus proche. »

Oh pour l’Amour de Dieu, grince-t-il intérieurement. Pourquoi pose-t-elle les questions si elle est capable de trouver les réponses par elle-même ? Est-ce qu’il a l’air d’un simple touriste ? Est-ce qu’il a une tête à faire le tour des musées ? Peut-être qu’elle n’est pas si futée que ça, finalement.

« Votre client, c’est qui ? »
« Vous allez la fermer, oui ? »

Ces mots, il lui les a craché au visage ; il cède enfin à son énervement. Il les a prononcé avec une agressivité délibérée. Ils lui sont familiers : il les a déjà adressé à Martin en de trop nombreuses occasions, sur le même ton. Sa voix menaçante résonne encore à ses propres oreilles lorsqu’il jette à la jeune femme un regard mauvais, son visage figé dans une expression glaciale — terrifiante. Ses yeux orageux la scrutent et avant que l’idée de lui plonger sa lame quelque part dans le corps ne devienne trop alléchante, il s’appelle au calme et à la raison. Il peut lui donner ce qu’elle demande. Il a déjà été payé, de toute manière, alors il se fout pas mal de savoir si son employeur devient la nouvelle obsession de sa nouvelle meilleure amie. Du moment qu’il a l’argent et que le travail est fait …

Angus prend une inspiration, respirant, au passage, l’odeur de tabac qui émane de Drake et qui parvient là où il se tient, portée par la légère brise de la ville. L’effluve familier le fait froncer du nez et lui déplait encore plus pour cette raison. Il se promet d’aussi voler le paquet de cigarettes de Martin ; l’odeur est insupportable.

« Seth Moriarty. » lâche-t-il d’une voix particulièrement hostile. « Foutez-moi la paix, maintenant. »

Et, à ces mots, il recommence à reculer pour mettre davantage de distance entre elle et lui. Pour disparaitre, retourner parmi les ombres de Paris où il doit accomplir la tâche qu’on lui a confiée.

Mais il se doute que ça ne sera pas aussi simple.




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Flash-back

Un premier bruit, puis un deuxième et enfin un troisième résonnent dans le manoir Drake. Une personne s’affole en montant les escaliers menant dans la direction des bruits. Il ouvre brusquement la porte puis se met à tousser en gobant de la fumée qui provient d’un pistolet. Cet homme fronce les sourcils de colère et s’empare sur-le-champ de l’arme qui se trouve entre tes mains.

« Mais que faites-vous avec ce révolver Lady Drake, grogne l’homme en enlevant les cartouches du révolver par mesure de sécurité. Je rêve ? Il observe les trous des projectiles de l’arme à feu sur le mur. Ce papier peint date depuis l’acquisition du manoir par vos grands-parents. »

Bien étalée sur un fauteuil, tu recraches lentement de la fumée qui est emprisonnée dans tes poumons. Ton regard est vide ou plutôt lointain. L’homme qui se trouve être John ton fidèle majordome, confisque ton joint en te l’arrachant de tes lèvres. Ensuite, il se met à ouvrir en grand les rideaux de ta chambre pour éclairer la pièce, tout en ouvrant par la même occasion les fenêtres. La lumière te brûle les yeux et tu échappes une plainte de douleur et de gêne. Tu tombes de ton fauteuil quelques secondes après.

« Vous devriez sortir au lieu de rester enfermé des journées entières dans votre chambre. John inspecte à nouveau les trous dans le mur et remarque que maintenant de nombreuses affiches, journaux et photos qui sont accrochées. Mais qu’est-ce donc ? »

Ayant du mal à retrouver progressivement une bonne vue à cause de la lumière aveuglante, tu tâtes le sol avec tes mains à la recherche de ta dernière cigarette à moitié finie qui doit être sur le sol. Heureusement que tu les éteints sinon le plancher pourrait prendre feu.

« Depuis des mois je suis à la recherche de deux hommes, commences-tu à expliquer en trouvant ce que tu cherches. Le premier me nargue en jouant au chat et à la souris. Il commet des meurtres qui sont centrés uniquement sur des nobles. On le connaît sous le nom de Moriarty. Quant au second, il mérite de mourir mille fois pour ce qu’il m’a fait. Seth… Tu te tournes vers John en lui tendant la main. Auriez-vous du feu John ? J’ai besoin de me secouer les méninges. »

John arrache ta cigarette et te donne en échange un biberon chaud. Tu pâlis énormément en fixant l’objet dans tes mains.

« Vous ne vous êtes jamais demandé si ces deux personnes se trouvaient être un seul et même individu ? John fixe un journal relatant les exploits de ton ex-époux sur des affaires qu’il avait résolues pour la Reine d’Angleterre. S’il vous plaît, aller nourrir votre fille au lieu de détruire votre santé. Flora a besoin de sa mère et non d’un majordome. Vous devez être là pour elle. »

Tu redonnes le biberon à John. Ton état est alarmant mais tu t’en moques. Tu te sens impuissante de rentrer dans la chambre de ta fille.

« John, je ne serais jamais une mère pour Flora, ajoutes-tu en fixant le sol. Je montre à tout le monde que je suis la meilleure mais en vérité je suis immature, une idiote et une lâche. Tu serres tes poings en te culpabilisant. Je ne souhaite pas que Flora soit comme moi ou son père. Peut-être que la meilleure solution c’est de disparaître de sa vie. John, j’ai bien réfléchi et je te confie mon manoir et la garde de ma fille. À partir de cet instant, Flora devient la seule héritière des Drake. »

Tu lèves ton visage pour affronter le regard furieux de ton majordome. Ce dernier souhaite prendre la parole mais tu l’empêches en posant ton index sur ses lèvres. Doucement, tu lui caresses une de ces joues avec ton autre main valide tout en lui adressant un sourire sincère.

« J’étais aussi aveuglé par un homme qui ne m’a jamais désiré. Je ne voyais que lui mais au fond de moi, mon cœur battait pour quelqu’un d’autre. Une personne qui a grandi à mes côtés tout en ce souciant de mon bien-être, de ma santé. Oui, cet organe qui bat dans ma poitrine ne jouait pas pour Seth. Il le faisait pour toi, John. Tu déposes un baiser sur sa joue et tu te diriges en direction de la sortie de ta chambre. Je pars à la recherche de Seth. Lorsque j’en aurai terminé, je rejoindrais mon nouveau foyer. La Congrégation de l’Ombre. Je ne suis plus destinée à être un chevalier de la Reine ou une détective, je dois être ce que Cloud Nine m’a enseignée à devenir. Une Exorciste ! »


Fin de Flash-back


Sans t’en rendre compte des larmes perlent sur tes joues pour s’écraser lourdement sur le sol. Elles expriment tout un surplus de colère, de rage, de tristesse et de désespoir. Tu serres fortement tes poings, tes ongles s’enfoncent dans ta chair faisant fuir des gouttelettes de sang qui arrête aussitôt leurs courses sur le sol froid et humide. Ton regard caché sous ta frange de cheveux dorés exprime une haine inimaginable. Tout ce petit cinéma pour deux mots sortis de la bouche du mercenaire. Seth Moriarty.
Comment peux-tu être aussi idiote et aveuglé par ce type ? Depuis le début Seth te mène en bateau. Ce démon qui connaît à l’heure d’aujourd’hui tout de toi. De plus, l’homme en face de toi qui se prêtant être Martin pourrait déjà en profiter pour te tuer. Tu es à présent sans défense.
Seth ne t’a jamais donné son nom de famille en prétendant t’embêter pour que tu tentes de le trouver par toi-même mais tu n’as jamais réussi à le faire. Tu n’oses même pas imaginer les moqueries que tu as dû recevoir dans ses pensées. Au final, il jouait avec une idiote qui se prétendait être la meilleure détective au monde…
John te disait sans cesse que Seth correspondait au tueur en série mais tu ne souhaitais pas le croire à cause de ton amour pour ton ex-époux.

« Si…. »

Ta voix disparaît et tu n’arrives plus à parler. Tu te tiens le cou en pensant qu’on est actuellement en train de t’étrangler ou que tu viens d’ingérer du poison dans la matinée qui commence à faire effet. À part le tabac, tu n’as rien pris de suspect. Tu es ridicule à te morfondre, tu le sais très bien. Tu admets que tu n’es pas aussi futée et intelligente que les autres. Tu es juste rongée jour et nuit par cette maladie qui est ton désespoir. Tu plaques ton dos contre le mur pour ne pas tomber. Ton cœur s’accélère et ton souffle est assez court. Attends ! Tu es en train de faire une crise d’angoisse ? Dans un moment pareil ? Face à ce mercenaire ? Il faut croire que tu n’es plus maître de ton corps ni de ton esprit. Tu entends des rires autour de toi. Ceux de Seth. Tu le vois partout dans cette ruelle, en plusieurs exemplaires. Déjà que tu as du mal à supporter l’original, alors en voir plusieurs dégradent ta santé mentale. Tous sans exception te lances des reproches sur ta personne qui te transpercent comme des flèches. Tu voudrais hurler, crier mais rien ne s’échappe de ta bouche. Tes cordes vocales sont muettes au point mort. Mais lorsque tu entends les dire des Moriarty sur ta fille, que ces derniers souhaitent s’en occuper personnellement, tu arrives à bouger ton corps pour écraser ton poing sur ton ventre. Tu écarquilles tes yeux à cause de la douleur tout en échappant un gémissement de douleur. Tout redevient normal autour de toi. Plus de Moriarty, plus de rires, plus de reproches, plus de menaces, plus rien. Tu observes le sol en tentant de reprendre ton souffle. Tu échappes un sourire nerveux en constatant que pour la première fois tu viens de vaincre ta crise d’angoisse. La prochaine fois, tu utiliseras une méthode moins douloureuse et plus intelligente. Tu tousses sous l’effet de ton coup de poing et tu glisses contre le mur pour retomber sur tes fesses.

Tu reprends petit à petit tes esprits. Tu es en sueur, ton souffle est toujours aussi court. Tu as même oublié le mercenaire. Il doit être déjà loin pour accomplir le contrat que Seth lui a confié. Tu peux le comprendre un peu car au fond…tu es quelqu’un d’irritable…

Des bruits de pas retentissent dans la ruelle sombre et discrète de Paris. Les sons proviennent de l’entrée et de la sortie de la rue. Ça semble vouloir tendre une embuscade.

« Donc, c’est la jolie minette et ce vieux rosbif qui t’ont fait du mal petit frère, demande une voix d’adolescent. Oui ? Okay, on va s’amuser un peu. Les gars, carte blanche sur les deux. »

Ta mémoire visuelle cogite en remarquant le visage du gamin qui doit être le petit frère du leader. C’était le môme de tout à l’heure. Malheur, tu es dans la mouise. Tu te relèves difficile en t’aidant du fourreau de ton arme. D’ailleurs, un des types donne un coup de pied sur ton arme pour la faire voler plus loin. Tu manques du coup de tomber à nouveau, mais tu te rattrapes grâce au mur qui semble être un de tes meilleurs amis aujourd’hui. Il y a tellement de monde autour de toi, que tu ne sais même pas comment tu vas t’en sortir sans une seule égratignure. Lorsqu’un jeune qui doit avoir une vingtaine d’années, tente de te tirer les cheveux, tu le repousses contre plusieurs de ses collègues en retournant sa force contre lui. Il s’écroule par terre en entraînant ses abrutis d’amis avec lui. Cependant, tu reçois un coup de pied dans le ventre qui te fait reculer. Ton dos heurte quelqu’un tu te retournes et constates que Martin est toujours là. Sans un mot, tu reprends ta concentration sur tes véritables ennemis. Mais tu finis par parler à ce dernier.

« Une alliance ça vous dit, demandes-tu d’une voix calme qui bizarrement ne sonne plus avec de l’arrogance. »


   
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Angus Morganach



AFFRONTEMENT

Tandis qu’il recule à pas de loup, qu’il a enfin atteint les ombres de la rue et leur couvert familier, il se passe quelque chose de vraiment étrange. Quelque chose de si simple qu’il est pris de court : Drake se met à pleurer. Angus s’arrête sans même s’en apercevoir et observe, en silence, un conflit invisible ravager la jeune femme. Elle lui semble lutter contre quelque chose et il peut presque voir la bataille se jouer sous ses yeux alors qu’elle se saisit au cou. Il se dit que c’est sa chance de s’éclipser. Pourtant, il hésite. Et se maudit pour ça, pour le petit pincement qu’il ressent dans son cœur pourri et stérile. Le peu de sensibilité, d’humanité qui lui reste s’agite faiblement, tente de réchauffer l’horrible froideur de son âme. Et alors que la blonde s’écrase un poing rageur sur l’estomac, l’Assassin, lui écharpe sauvagement sa compassion, l’humilie à l’aide de souvenirs honteux, la traine dans la limon nauséabond de son esprit. Il se remémore tous ceux qu’il a vu pleurer à leurs derniers instants, qui ont eu l’occasion de l’implorer, le supplier, les yeux brillants de larmes, de les laisser en vie en lui promettant monts et merveilles qu’ils ignoraient qu’ils possédaient. Tous ces gens, depuis toutes ces années, pour qui il n’a eu aucune merci.

Pourquoi est-ce qu’elle y aurait droit ?
De quel droit ?

Le Brouillard s’efface à tout petits pas, toujours à reculons, pour la laisser seule avec sa misère. Mais des bruits de pas lui parviennent depuis l’autre bout de la ruelle et quelques morveux s’affichent devant eux. Et derrière, aussi. Il ne lui faut pas grand-chose de plus pour comprendre ce qu’il se passe. Les sales petits - … commence à penser Angus quand il reconnait le visage de l’un des gamins. Le voleur. Qui ne lâche pas des yeux. L’Assassin se ravit de lire un peu d’incertitude et de peur dans ses grands iris. Un « grand » parle d’un ton mauvais. Angus ne comprend pas un mot de ce qu’il dit ; seul le ton, mauvais, lui est familier.

Sa grande silhouette frémit et ses muscles se tendent sous sa peau. En un instant à peine, un affrontement éclate entre Drake et l’un des gosses. Le Brouillard regarde. Et mesure ainsi les performances au combat de la jeune femme qui, à défaut d’en avoir dans les bras, en a visiblement dans la cervelle. Et cela ne tarde pas lui porter préjudice. Repoussée en arrière, droit sur lui, son dos frêle bute contre la forme immobile du tueur. Ce-dernier pose brièvement une main sur son épaule pour lui éviter de basculer, plus par réflexe que par réelle intention de l’aider à reprendre ses esprits (il le faut, surtout après tant d’émotions).

« Une alliance, ça vous dit ? » lui demande-t-elle.

Non, a-t-il envie de répondre. Il ne s’allie avec personne. Seul un grognement roule hors de sa gorge en guise de toute réponse. Or, il semble qu’ils n’aient pas le choix : les gamins les encerclent – il ne peut s’empêcher de les comparer à une bande de hyènes.

Il ne faut que quelques secondes à l’Assassin pour dégainer son pistolet et tirer. Au premier abord, n’importe qui dirait qu’il vient de régler son compte à un morveux d’une quinzaine d’années car celui-ci vient de s’effondrer sur le sol. Mais en regardant de plus près, l’ont peut constater que le petit se tient le pied en hurlant de douleur.

Le Brouillard charge en avant pendant que la stupeur ravage le petit groupe. Il tend son épée en direction du premier gosse venu qui se jette sur le côté pour éviter d’en rencontrer la pointe. Un deuxième, qui se tenait à côté de lui, n’a pas le temps de bouger et voit la crosse du pistolet fondre droit sur lui ; son visage la reçoit dans un craquement terrible avant qu’il ne s’écrase, lui aussi, au sol.

Angus recule de quelques pas, en direction de la jeune femme. La bande reste immobile, choquée. Quelques bouches sont ouvertes en « o » de surprise, quelques yeux sont écarquillés par de la peur pure et simple. Oh, il pourrait les provoquer. Mais l’Assassin est un combattant silencieux. Et puis, ils ne le comprendraient pas.

Aussi se met-il en garde, ses armes levées, dans l’attente de leur réaction. Dans l’attente, aussi, qu’ils dégainent leurs propres coutelas, ou autre. Parce qu’ils en ont toujours, des armes.

Dans son regard froid brille une petite flamme d’excitation. Son visage, lui, est un peu moins crispé qu’auparavant ; il s’y retrouve enfin, dans la violence, dans le combat. Toutefois, les petits voyous parisiens ignorent une chose que tous ceux de Londres ont depuis bien longtemps intégré.

Que ça ne le dérange pas de bastonner des gosses.




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There is nothing new under the sun
Risa H. Drake & Angus Morganach

   

   

Une filature qui devait se passer sans aucun souci, fini dans une situation très délicate pour la détective. Elle se retrouve en mauvaise posture face à tous une bande de mioches vivants dans la rue. Sans oublier cet assassin qui est à côté d’elle. Si jamais Drake s’en sort vivante, la demoiselle compte changer ses méthodes de filature.
Pestant silencieusement en sentant une vive douleur au niveau de son ventre à cause du coup de pied reçu, la blonde masse la zone douloureuse à l’aide de sa main gauche.
Holmes se bouche ensuite les oreilles lorsque le mercenaire provoque un coup de feu à l’aide de son pistolet. Des acouphènes horribles surviennent et empêchent Risa d’accéder à son palais mental. Pour contrer ce malaise, la blonde tapote ses oreilles avec ses mains pour cesser le bruit mais malheureusement il n’y a aucune amélioration.

Si l’entrée de son esprit est temporairement fermée et que son ouïe est absente, Risa possède toujours d’autres moyens pour se défendre. Par exemple sa vue ou ses réflexes en Baritsu qui seront essentiels pour sa défense.
D’un geste rapide, Risa dégaine sa rapière. Le frottement de l’acier entre l’arme et le fourreau retentit dans la ruelle. Le Chien de la Reine adopte sa position de combat : main gauche serrée derrière le dos, main droite en avant en pointant sa fine épée, pied droit légèrement plus avancée que celui de gauche. La femme est prête pour passer aux choses sérieuses.
A leurs tours, les gamins sortent tout un panel d’armes comme : des couteaux rouillés, des bars en métal, des marteaux mais aucune arme à feu. La troupe de gosses ne souhaite pas reculer devant le danger qui se présente devant eux. Ils refoulent leurs peurs et observent attentivement le mercenaire et la chevalière.

Tout à coup, deux mômes perdent patience et foncent sur la jeune femme. Ils crient à pleins poumons pour se donner du courage.
Le premier effectue des mouvements horizontaux pour toucher la détective. Les yeux du gamin expriment le doute, la peur de devoir commettre une chose effroyable : un homicide. Fort heureusement, le petiot n’y arrive pas car il reçoit un croche patte de la part de Risa. Le garçon tombe puis recule à quatre pattes pour fuir l’affrontement.
Le deuxième qui a tout aussi la frousse que le premier gosse, ferme ses yeux et lance son marteau de toutes ses forces, comme le ferait un dieu de la mythologie nordique. L’objet arrive à très grande vitesse mais ne touche pas Risa. Cette dernière venait de pivoter à gauche pour éviter le projectile. Malheureusement, l’arme termine sa course sur le visage d’un autre gamin qui fonçait tête baissée sur Martin. La victime se met à pleurer, à se plaindre de douleurs. Ce mioche va devoir trouver un médecin rapidement car sa vie est à présent en danger.
La lame de Drake coupe les bretelles du pantalon du détenteur du marteau. La détective lui donne ensuite un violent coup de pied à son derrière pour le faire dégager de cet affrontement.

« Vous êtes au courant my dear, que votre coup de feu va alerter les forces de l’ordre. » annonce Risa à Martin. (Elle sent subitement son ouïe revenir et les acouphènes se dissiper.) « Les policiers de ce pays sont plus bêtes que ceux de Scotland Yard. Ils nous accuseront d’avoir violenté ses pauvres enfants. Mais si vous avez une autre idée lumineuse, allez-y je vous écoute. »

De justesse, Holmes contre avec l’acier de sa lame, une barre en métal d’un adolescent. Elle le repousse avec un bon coup de pied dans les côtes. Ce dernier perd équilibre et tombe sur trois de ses amis. Pour faire simple, un petit strike comme au bowling.
Le cœur de la jeune femme qui tient à peine debout à cause de son ex-mari, manque un battement lorsqu’un caillou assez impressionnant, frôle de quelques centimètres le nez fin de la détective. Heureusement elle n’en possède pas un grand sinon ça aurait été le drame.
Holmes aurait aimé redonner la pierre à son émetteur mais son côté chevaleresque l’en empêche. Elle se met juste à pester une nouvelle fois en maudissant ces gosses. Risa espère que Flora ne sera pas comme ça quand elle grandira. Ceux qui manquent à ces petits gars, c’est une bonne éducation et comme d’habitude les parents ne sont jamais là quand il faut. En fait, Holmes est en train de s’autocritiquer sans vraiment le vouloir. La jeune femme fait partie de ces mauvais parents. Tout comme son vrai père et sa vraie mère biologique.
Elle chasse ces pensées pour se concentrer sur le moment présent. L’épéiste fronce ses sourcils et se rend compte d’une chose : son palais mental est enfin accessible. Sans tarder, Drake ferme ses paupières et se laisse guider dans son immense cerveau. Son ouïe lui indique la position de Martin et de certains morveux qui foncent dans sa direction. Un schéma se construit dans son esprit à une vitesse éblouissante. Elle puise dans son don naturel que lui ont donné ses véritables parents. Doucement, la jeune femme ouvre les yeux et visualise les mouvements à effectuer dans quelques secondes pour ralentir les gosses qui foncent sur elle.

Risa rengaine sa rapière et attrape une barre de fer sur le sol. Elle le fait tourner entre ses doigts comme une majorette puis contre l’attaque du premier opposant. Un jeune adolescent frôlant les dix-sept ans et manquant déjà de quelques dents. Sa force est retourné contre lui-même à cause de son opposante. Il manque de chuter mais est rattrapé par Risa grâce à son col. La détective le retourne et enroule son bras autour de son cou. L’ado manque d’air et suffoque. Mais le pire reste à venir pour lui, car il sert de bouclier pour le chien de la Reine. Grâce à ce petit stratagème, les morveux qui font face à Drake s’arrêtent de peur de toucher le collègue de rue.

« Aucune pitié pour ces deux connards. » hurle le chef de gang. « Ils ont cassé la gueule à mon petit frère donc on va faire pareil. »


   
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Angus Morganach



TOURMENTEUR

Les bruits du combat ricochent entre les murs de la rue, se perdant peut-être, au tournant de la route, dans une plus grande avenue. Il se peut que tout ce tapage attire attention, car le bruit d’un affrontement charme autant les curieux les plus inconscients que les loyaux défenseurs de l’ordre. Les premiers viendraient voir ce qu’il se passe pour satisfaire leur curiosité morbide et les seconds se contenteraient juste de répondre à l’appel irrésistible de la Justice. C’est d’ailleurs la dernière chose que voudraient ces gosses, ceux-là mêmes qui justifient les nombreux larcins qu’ils commettent à longueur de journée par la pauvreté de leurs habits, de leurs airs ; ils ne voudraient pas qu’on les surprenne une fois de plus à chercher des noises à de parfaits inconnus. Mais, à leur grand dam, Risa et l’Assassin ne se laissent pas occire – et ils perdent du temps. Ils commencement probablement à se dire que ce n’était pas une si bonne idée que ça, finalement. De pourchasser ces deux-là. De vouloir se jeter dans une nouvelle bataille pour se faire justice tous seuls. Mais voilà : on ne sait jamais sur qui on va tomber. Et ce jour-là, ils n’ont pas eu de chance.

C’est comme une danse, un ballet insolite. Les gestes d’Angus sont précis, calculés, mais ils n’ont aucune finesse. Il n’y a pas une once qui réside dans démon aux vêtements sombres. Ce sont ses mouvements qui ont un charme mystérieux et glacial. Les armes chatoient à la lumière lorsqu’il les agite pour faire fuir ses opposants, ou, au contraire, leur faire regretter leur audace. Il exécute une valse qu’il a l’habitude de danser, empirique, sur le tempo de l’amusement. Il aime ça, Angus. Se battre, ça lui allège son cœur lourd et sec de meurtrier. Il esquive, pare, rend chacun des coups qu’on essaie de lui asséner, du pied ou de la crosse de son pistolet (ce qui a tôt fait d’envoyer plusieurs de ses petits adversaires au tapis). Et non-loin de lui : Risa. Elle-même en désarme quelques-uns par-ci, en repousse quelques autres par-là. Aux prises avec ses propres ennemis, il l’envie un peu. Sa jeunesse à lui est loin derrière et il n’a jamais su se battre de manière aussi méthodique. La moindre de ses attaques semble prévoir celles qui arrivent et se raccorder si facilement à elles. Lui frappe en fonction de ce que ses sens, son corps et sa tête lui disent. Et le plus souvent pour faire mal. C’est ce qu’il a toujours fait. Hors des contrats, dans les arènes ou dans les rues, c’est toujours la Mort qui donne les coups, et qui les retient aussi. Drake, cependant … Eh bien, tout son être, aussi, parait crier « je fais ça pour votre bien ».

Il est obligé de la mettre de côté, et de briser le cours de son observation, lorsqu’un de leur jeunes adversaires se rue sur lui. Toutefois, un marteau fuse et l’interrompt brutalement dans sa course. Angus observe, sans émotion aucune, le morveux s’effondrer au sol et se tortiller sur les pavés gris. Le sang détonne sur le pâle amas de saleté qu’est son visage, lui faisant office d’une douche épaisse et poisseuse tandis que ses vêtements s’entachent rapidement. Il souffle doucement par le nez avant de se détourner. On ne l’y reprendra pas de sitôt. Voire plus jamais.

« Vous êtes au courant, my dear, que votre coup de feu va attirer les forces de l’ordre ? » intervint la voix de Risa près de lui.
« Oui. »
« Les policiers de ce pays sont plus bêtes que ceux de Scotland Yard. Ils nous accuseront d’avoir violenté ces pauvres enfants. Mais si vous avez une autre idée lumineuse, allez-y je vous écoute. »

Il ne peut pas lui répondre : il n’en a pas, d’idée. Et il est heureux de la voir parer (de justesse) le coup qu’un gamin tentait de lui asséner à l’aide d’une barre de fer et de la voir forcée au silence – avant, bien sûr, qu’elle ne se décide à disposer de son assaillant.

Une grosse pierre vole dans leur direction. La réactivité de la jeune femme évite à cette-dernière une rencontre malheureuse entre son nez et le projectile, mais il en est autrement pour le vieil écossais. Ses réflexes se sont quelque peu émoussés au fil des années, comme un poignard perd en tranchant en dépit d’un entretien régulier. Le roc l’atteint en pleine poitrine et il recule de quelques pas sous le coup de la douleur. Sa garde brisée git en morceaux sous les yeux rageurs des garnements. Deux d’entre eux en profitent et, pareils à des rapaces, fondent sur leur proie. On essaie de lui loger une lame dégoûtante dans le corps, une lame toute rouge-orangée, toute granuleuse de rouille, dont il s’éloigne en vitesse. Et un autre tente de le saisir à la ceinture afin de le mettre à terre.

Angus ne ressent aucun remord lorsqu’il l’attrape à son tour et aplatit sa face émaciée d’un coup de poing revanchard. Et tandis que le corps sans connaissance s’écrase mollement à ses pieds, l’Assassin à tout juste le temps de voir Risa s’emparer d’un des morveux restants et de le presser devant elle, d’en faire une protection de chair sale, malportante et surtout apeurée puisque Drake presse durement son bras contre sa gorge. Il constate distraitement que l’adolescent manque déjà d’air et que ce qu’il reste de la bande s’est immobilisé.

Dans sa tête prend forme une nouvelle ‘‘idée lumineuse’’.

Angus marche droit vers celui qui, quelques minutes plus tôt, a reçu le marteau. Il l’attrape son col imbibé de sang, le traine sans ménagement à côté de Risa (en ignorant, ses cris, plaintes et gémissements) et le jette brutalement au sol. Il baisse ses yeux froids sur le corps recroquevillé. Puis dirige le canon de son pistolet sur son crâne. Et l’arme ostensiblement, de la même manière qu’un bourreau.




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Risa Holmes
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Desserrant légèrement son emprise sur le gamin, Risa lui permet de reprendre sa respiration. Le chien de garde ne bronche pas d’un sourcil et est prête à passer au niveau suivant si la situation se complique encore plus. De son poing gauche, elle donne un coup dans les côtes du jeune homme pour l’inciter à ne plus bouger. Risa ne rigole plus et toute cette pagaille lui fait perdre un temps précieux. Si ce Martin connaît réellement la localisation de Seth Moriarty, Holmes compte lui faire cracher le morceau afin d’assouvir sa vengeance qui dure depuis longtemps.
Ces pensées qui tournent autour de son ex-mari, entraînent de nouveau de la colère envers Risa. Sans s’en rendre compte, son étreinte s’amplifie et le môme suffoque atrocement. Pour lui, sa fin est proche si la détective ne cesse pas tout de suite son action. Fort heureusement, elle se ressaisit et le garçon reprend difficilement sa respiration.

Angus se place près de Holmes et jette brutalement la victime du marteau sur le sol. Il dirige le canon de son arme sur le crâne de l’otage et ne dit pas un mot. Le type n’a pas besoin de parler car son geste est clair et formel. Si cette situation continue, il y aura un mort, voire plusieurs.

« J’ai dit, aucune pitié les gars !! » hurle le chef du groupe.

« Vas-tu te taire ?! » reprend Risa énervée et perdant vraiment patience. « Ne vois-tu pas que tes deux amis sont en danger ? Celui qui s’est reçu le marteau n’en a plus pour très longtemps. » Risa émet un rapide diagnostic par un simple coup d’œil sur le môme. « Ses hématomes sur son crâne ne sont guère réjouissants. Si aucun médecin ne lui vient en aide, ton ami est condamné. Tout ça pour une vengeance ou une justice de ton petit frère. »

Dans la petite troupe, beaucoup de jeunes s’inquiétaient sur l’état de leur ami. D’autres déposaient déjà les armes et certains prenaient la fuite. Risa constatait que les mains du leader tremblaient énormément. Cela ne reflétait aucunement de la colère ou de la rage mais plutôt de la frayeur. A son visage, l’inquiétude s’y lisait. Pourtant, la détective ressentait comme une lutte interne dans ce garçon. S’il souhaitait encore se battre, alors ce serait vraiment le dernier des crétins. Holmes espère qu’il ne prendra pas cette décision. Si jamais c’est le cas, les aveugles du gang le suivront et Angus mettra sans doute fin à la vie du blessé. Drake réfléchissait donc à une solution pour éviter ce drame. Son palais mental surchauffait, ses neurones travaillaient dur et puis au final, une idée vint traverser son esprit.

Repoussant le gamin d’un coup bon coup pied aux fesses, Risa attrape une bourse d’argent et le jette aux pieds du leader. A l’intérieur se trouve une somme monstrueuse qui pourra payer les soins pour le gamin.

« Ton petit frère voulait me voler mon argent. Considère qu’il a réussi et mettons fin à ce jeu d’enfant. Dans ce petit sac, tu auras l’argent nécessaire pour soigner ton ami. Mâchoire cassée, nez en miettes, j’espère que votre ami s’en sortira et que ça vous donnera une bonne leçon. Je me chargerais de distraire la police qui ne devrait pas tarder à arriver. Je dirais dans cinq minutes maximums. »

Cherchant avec hâte dans les poches de son manteau, Risa finit par trouver une toute dernière cigarette et une allumette. Lorsque la flamme de l’objet grille le bout de sa drogue, les lèvres de la femme attrapent d’office la cigarette pour commencer à consommer sa nicotine. Une bonne dose pour enlever le stress et se remettre les idées en place. La détective ne s’occupe plus des gamins qui ont décidé de sauver leur ami, leur frère. Demain, elle aura oublié leurs petites bouilles pour faire de la place dans son cerveau. Néanmoins, Holmes garde un petit œil sur Angus. Si l’homme décide de partir, Drake utilisera ses compétences acquises au service de la Reine pour obtenir les informations qu’elle recherche. Au diable de livrer ce criminel à la justice. La Reine peut aller se faire cuire un œuf et brayer ses ordres ailleurs. Aujourd’hui, comme demain, Risa avance pour se venger.

« Je vous laisserais partir à une seule condition. » menace d’un ton glacial et inhabituel Risa. Elle expire la fumée de ses poumons et reprend une autre bouffée. « Je veux savoir où se trouve Seth Moriarty. Si vous me le dites, je vous effacerais de ma mémoire et je ne chercherais pas à vous retrouver. Sur quatre-vingts-cinq pourcents je pense connaître votre véritable identité à cause de votre accoutrement, votre physique, ce que vous transportez, votre façon d’agir, la manière de vous battre et votre sens de réflexion. » Risa tapote sa tempe droite avec son index et sourit faiblement à l’homme. « Tel est mon fardeau, je vois absolument tout ! »

En attendant sa réponse qui sera sans doute très courte et peu expressive, la détective termine sa cigarette et jette le mégot sur le sol. Plaçant ses mains dans les poches, elle fixe le ciel annonciateur d’un futur orage. Bientôt elle va devoir se changer pour gérer une autre affaire beaucoup plus compliquée.

   
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Angus Morganach



DENOUEMENT

Un certain silence accueille son geste ; la peur s’y immisce comme un serpent, la gueule grande ouverte, les crochets à découvert. Et Angus se régale de la voir mordre les gamins. Il apprécie la vue de leur mines effrayées autant qu’il a aimé cogner certaines d’entre elles. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, non ? Aussi amusant que ce fut, ça doit s’arrêter là. La police arrive. Ce n’est qu’une affaire de minutes, maintenant et il faudra qu’il soit loin lorsque les officiers mettront les pieds dans la rue. Qu’ils ne s’en fassent pas, cependant : ils ne tarderont pas à avoir des nouvelles d’Angus, car Paris recevra bientôt une de ses donations macabres. Encore une, en vérité, car il se doute bien que les meurtriers doivent pulluler comme à Londres, et croître dans un silence relatif dans les basses rues de la cité. Il n’y a rien de nouveau pour qui que ce soit, finalement.

Le Brouillard secoue discrètement la tête, suivant la dérive de ses pensées avec platitude. Près de lui, Drake s’agace contre un des petits malfrats ; il ne comprend pas un mot de ce qu’elle peut bien lui raconter, aussi préfère-t-il ne pas écouter. Juste surveiller les alentours. Il tend l’oreille, à la recherche du moindre bruit suspect (l’écho d’une voix étrangère à leur petite affaire, le bruit d’une course, par exemple) tandis que derrière le canon de son arme, le gosse immobile gémit doucement face au ton qui monte. L’Assassin frotte inconsciemment, presque distraitement, son pouce sur la crosse de l’arme ; le bois poli taquine son doigt à-travers le cuir épais de son gant. Et la voix de la jeune femme asticote son agacement.

L’Assassin fronce un sourcil lorsqu’elle lance subitement une bourse aux morveux avant de repartir dans une de ses tirades. Il pousse un grognement exaspéré, un qui, dans sa langue, veut dire : ‘abrège’. Quoi qu’elle leur ait dit a toutefois l’air de fonctionner et la bande finit par se disperser en jetant quelques coups d’œil prudents dans sa direction. Oh, bien. Angus lève son arme après un brève hésitation. Il s’empare du col du gamin et jette brutalement ce-dernier hors de sa vue, dans les pattes maigres de ses frères de misère. Il ne prend pas la peine de leur adresser une menace : ils ne se reverront jamais — ou uniquement dans l’Au-Delà.

Le pistolet du vieil Ecossais reprend sa place habituelle sur le flanc de ce-dernier, l’arlourdissant de son poids rassurant. Le calme retombe enfin dans la rue tandis que les gosses la désertent tour-à-tour, et il considère qu’il est plus que temps de s’en aller. Et alors qu’il fait un premier pas en arrière, pressé de disparaitre à son tour, Risa lâche froidement :

« Je vous laisserai partir à une seule condition. »

Il s’arrête. La semelle de sa botte racle le sol. Le Brouillard dévisage ouvertement la jeune femme.

« Je veux savoir où se trouve Seth Moriarty. Si vous me le dites, je vous effacerai de ma mémoire et je ne chercherai pas à vous retrouver. » reprend-t-elle. « Sur quatre-vingt-cinq pourcents je pense connaitre votre identité à cause de votre accoutrement, votre physique, ce que vous transportez, votre façon d’agir, la manière de vous battre et votre sens de réflexion. »

L’Assassin reste coi. Il est tenté de lui répondre qu’elle n’en a aucune idée, qu'elle ne sait et ne saura jamais rien, mais quelque chose, comme une petite voix très désagréable au fond de son cerveau, lui dit qu’il ferait mieux de garder la bouche fermée. Qu'il ne devrait pas se moquer. Bizarrement, il prêt à lui accorder du crédit. Mais elle l’agace tant qu’il se fait violence pour ne pas lui décocher un coup de poing — ça le démange vraiment, pourtant.

« Tel est mon fardeau, je vois absolument tout ! » conclut-elle (enfin), l’index sur la tempe.

Son sourire n’atteint pas l’Assassin en dépit de ce qu’il peut y lire. Est-ce de la fatigue? Et dire qu’elle n’a pas la moindre idée de celle qu’Angus ressent rien qu’en l’écoutant parler. Sa main se resserre brutalement sur la garde de son épée. Il ne tente même pas de cacher la menace que ce geste transporte. Il veut qu'elle le voit faire. Et qu'elle le laisse enfin tranquille.

« Seth Moriarty est ici. A Paris. » gronde-t-il pour toute réponse. Il renifle ensuite, puis ajoute sur un ton belliqueux : « Maintenant tirez-vous, rash heid’d lass. »


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Lun 5 Aoû - 12:22
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There is nothing new under the sun
With Angus Morganach

   

   

La détective n’a pas rêvé ce jour là où elle s’est rendue dans la clinique Duchateau. La jeune femme a bel et bien vu son ex-mari dans les rues. Comme le dit le mercenaire, Seth Moriarty est ici, à Paris. Sa vengeance va enfin être terminée. Il lui suffit de le trouver et de le tuer. De commettre son premier homicide pour se débarrasser de ce désespoir qui est en train de la tuer doucement. Mais est-ce que la Holmes est vraiment capable de réaliser une telle chose ? Oui bien sûr que c’est dans ses cordes. Ou peut-être pas au final, car quand on tue une personne, la vie se met bizarrement à changer. Risa va devenir une criminelle, une chose qu’elle a toujours combattue. Pourtant, son cœur désire de mettre un terme à Moriarty. Si ce dernier respire toujours, Flora est en danger. Sa petite rose…son petit amour qui n’a pourtant jamais connu la chaleur de sa mère. Tout ça à cause de Seth et de cette Congrégation de l’Ombre.

« Merci… » fit-elle à l’homme d’une voix assez faible.

La détective n’ose même plus regarder Angus Morganach alias Martin. La honte tourne autour de Holmes de devoir menacer ou plutôt d’implorer à un type de son espèce une information cruciale pour un simple règlement de comptes entre couples. Alors, la blonde se met dos à Angus et entame un premier pas pour commencer à fuir. Comme elle l’a toujours fait envers ses responsabilités de mère et d’Exorciste. Son regard est à présent camouflé sous la frange de ses cheveux, son visage est impassible et ses mains tremblent comme des feuilles. Son cerveau réfléchit déjà à d’innombrables possibilités de cachette pour Moriarty. Son esprit efface progressivement sa rencontre avec le mercenaire en se fichant catégoriquement que ce dernier vient de se mettre en danger, pour avoir mentionné l’identité et le lieu de son client.

Risa quitte la ruelle tout en enlevant le manteau, l’écharpe et le chapeau qu’elle a volés précédemment, dévoilant son accoutrement de chevalier de la Reine. Elle remet correctement son ceinturon et essuie le sang qui se trouve sur sa rapière. La demoiselle effectue quelques moulinets puis la glisse dans le fourreau en provoquant un léger bruit métallique.

Les forces de l’ordre passent devant Risa qui ne prennent même pas le temps de s’arrêter pour lui demander des renseignements. Ils foncent tête baissée en ignorant ce qui se passe. Des incompétents comme ceux de Scotland Yard. La détective se retourne pour les voir s’engouffrer dans les ruelles, un des hommes perd sa matraque sur le sol et s’arrête pour la ramasser. Il n’est même pas attendu par ses collègues et Risa lève ses yeux au ciel en se demandant si ce sont vraiment des policiers.

De sa poche elle attrape la lettre de John Silver son fidèle majordome. Elle ouvre l’enveloppe et commence à lire la lettre en appuyant son dos contre le mur de la ruelle.

«                                                                                 La petite Flora grandit de jour en jour. Elle commence à vous ressembler, dont son petit nez et ses yeux d’un bleu époustouflant. Malheureusement, Flora me demande sans arrêt où vous vous trouvez. Vous lui manquez et il serait peut-être tant de revenir au manoir pour devenir la mère que Flora attend depuis trois ans. Ce petit trésor vous permettrait de combattre ce désespoir qui habite en vous. Rien que de voir son magnifique sourire apaise légèrement mon inquiétude sur votre absence prolongée. Je vous en prie Risa, la vengeance ne vous mènera à aucun salut. Ne devenez pas ce que vous avez juré de combattre.

                                                                                                                                                  John Silver
»

Caressant la lettre du bout de ses doigts, Risa retient ses larmes qui souhaitent à nouveau s’échapper. Elle replie soigneusement la lettre, la range dans sa poche puis enfile sa capuche. C’est alors que Drake se met à chantonner la musique de sa mère tout en retournant à ses appartements.

Beware, beware the daugher ringing the thruths.
Beware, i heard him search.
His words carried under this stormy rain.
As he sank beneath the tide.
 

   
FICHE PAR STILLNOTGINGER.


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