L’air ailleurs — sans doute ton esprit est il attaché à une étoile ou deux (ou alors repenses tu à ces philosophe d’un jour, conversant autour d’un thé de toutes ces choses de la vie (à moins que tu ne ressasses tes leçons et toutes ces connaissances qu’il te faut connaître pour tes examens, qui arrivent à grand pas)) — tu avances dans les rues de la capitale française d’un pas léger, à la recherche d’une nouvelle chose à faire (et d’une baguette, pour ton père). La matinée peine à se lever, comme si le soleil se faisait fainéant aujourd’hui, refusant de montrer le bout de son nez au milieu de tous ces nuages, indignes de lui, et qu’il préférait traîner encore un peu, se moquant bien de ces pauvres parisiens qui râlent du froid, emmitouflés dans une veste qui n’est plus tellement de saison. Tu en fais de même, Amaury, enfonçant tes mains dans tes poches en marmonnant quelques mots à peine audible dont de nombreuses syllabes sont prises au piège entre tes dents. Mais, malgré la fraîcheur de ce début de journée, ton sourire est toujours bien accroché et tu ne te laisses aller à la morosité. Tu sais que, bientôt, l’astre se montrera enfin et que tout cela ne sera plus qu’un souvenir bien vite oublié — eh oui, petit Tournesol, comme à ton habitude, tu gardes espoir. C’est pourquoi, lorsque tu aperçois ce petit groupe un peu plus loin, tu n’imagines pas une seule seconde qu’il puisse s’agir d’autres choses que de bons amis se retrouvant, avant une journée sur les buttes de Montmartre pour pic-niquer ou flâner parmi les artistes. |
GASMASK |
Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
Re: Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
"Hey grognasse t'es sourde ou quoi ??? File nous ta thune t'as l'air aux as ! J'te préviens si tu nous files que dalle ça ira très mal pour toi !!"
Hélas il y avait des témoins oui mais ils pensaient à une simple discussion entre amis de plus ils étaient trop loin pour entendre à part peut être ce jeune homme avec sa capuche rabattue sur la tête . Mais allais-tu appeler à l'aide ? Oh non ce n'est pas ton genre Ivana tu as beau aimer jouer la comédie parfois, tu préfères te débrouiller seule car tu as toujours été seule n'est-ce pas ? Inutile de demander de l'aide surtout que tu devras être redevable en retour et ça c'était hors de question. L'immonde interlocuteur ainsi que ses comparses haussa la voix et avança sa main vers elle, allait-il la toucher ? Pauvre inconscient qu'il est !
"Réponds moi pétasse ! Ou je te finis sur le champ et je jette ton cadavre dans la Seine !"
"Pfff elle a trop peur pour répondre chef ! Vous m'en laisserez un bout hein ?? C'est qu'elle est bien gaulée cette richarde !"
Ils avaient tellement haussé le ton que le garçon se retourna et avança rapidement, le "chef" avait posé sa main sur la hanche de Iva et se préparait à accomplir sa sinistre besogne, cette seconde d'inattention suffit à Ivana pour relever sa jambe droite et asséner un coup de pied dans le menton du malfrat qui tomba à la renverse.
"Pauvres merdes que vous êtes vous n'avez aucune idée de sur qui vous êtes tombés, vous avez beaucoup de chance qu'il y ait des témoins donc je vais me contenter de vous donner un châtiment, pour finir sur ma tenue non c'est pas une tenue de riche j'ai pas un rond et même si j'en avais je ne vous en donnerais pas porcassins que vous êtes." Tu prononça ces mots d'un ton froid et sans pitié, il y avait de quoi c'était la 3 ème fois qu'on venait t'emmerder en 1 semaine.
son acolyte se précipita sur toi en sortant un canif, tu esquiva gracieusement et tu lui fis un croche-patte et il alla s'écraser contre le mur : deux assommés, il ne lui restait plus qu'à t'occuper des 3 autres.
"Restez tranquilles ou je vous envoie dans le monde des rêves, vous êtes tous bons à nourrir les chiens avec vos carcasses." Etonnament tu gardes ton calme, mais un calme effrayant.
Tu esquiva encore tel un papillon, et plaça par derrière un bon coup à l'entrejambe d'un, il n'en restait plus que deux, tu en assommas un par derrière et le dernier tu lui brisa la mâchoire en lui prenant la tête et en remontant rapidement ton genoux gauche, tu étais certes moins forte qu'un homme mais tu possède de très bonnes capacités Ivana, mais ton plus grand atout fut la vitesse, tous tes détestables interlocuteurs étaient évanouis à terre avec quelques membres brisés, ils le méritaient pour t'avoir traitée ainsi et avoir essayer de t'avoir touchée, immondes et répugnants cafards qu'ils sont. Malheureusement les cris de douleur et de bagarre de tes adversaires attirèrent du monde :
"Tout va bien mam'zelle ! On les tient ces enfoirés ! Vous n'avez pas honte de vous en prendre à une jeune femme sans défense ?"
Ils s'aperçurent qu'ils n'eurent aucune réponse, les voyous étant tous évanouis par tes soins " D'ailleurs comment ont-ils fini par terre ceux-là ? Ce n'est quand même pas vous qui..."
Aussitôt tu changeas de visage passant de la meurtrière à la pauvre jeune femme innocente et effrayée, tu t'accrocha au bras du jeune garçon qui s'était avancé tout à l'heure, il avait l'air interloqué et c'est normal vous ne vous connaissez absolument pas, d'un regard tu lui fis comprendre qu'il devait jouer le jeu, si on apprenait tes compétences martiales tu étais foutue, aucune femme ne savait en faire à part elle Sexy Russian. Bullet lieutenante de la mafia russe, oh certes tu as ton déguisement mais mieux vaut jouer la prudence, les autorités ont les yeux partout. Tu pris une inspiration, et fis tes meilleurs yeux embués ainsi qu'un soulagement on pourrait presque y croire tant tu sais jouer la comédie Ivana, tu pris une voix chevrotante et apeurée d'une pauvre demoiselle en détresse, tu en rirais si tu pouvais :
"Oh messieurs c'est terrible ! J'allais à mon marché comme tous les débuts de semaine quand ces vils individus m'ont agressée pour je ne sais quelle raison ! J'ai cru que c'était fini pour moi pauvre femme que je suis, je ne pouvais point me défendre face à de telles brutes vous pensez bien ! Fort heureusement ce jeune homme m'a entendue et il est aussitôt venu à mon secours si il n'était pas intervenu cela aurait pu bien pu mal tourner !"
Les passants firent taire aussitôt leurs soupçons : évidemment ! Comment une femme aussi belle et frêle pouvait être responsable de ça. L'un d'eux d'ailleurs l'exprima à voix haute "Veuillez nous excusez mademoiselle de vous avoir soupçonnée, sots que nous sommes ! Les femmes sont bien trop fragiles et douces pour commettre de tels actes, vous semblez être l'incarnation même de la grâce. Navrés si nous vous avons offensée par de telles pensées. Quand à vous jeune homme bravo d'avoir volé au secours de cette splendide demoiselle ! Il nous faut bien plus de jeunes comme vous à notre époque !" Il retira son chapeau et s'inclina devant toi , tu étais partagée entre te foutre de lui et l'envie de lui faire passer l'envie de te traiter de faible. Il tapa amicalement l'épaule du garçon qui semblait ne pas vraiment apprécier cette marque de fierté masculine. Tu décida de le tirer de là après tout tu lui devais bien ça, puisqu'il a joué le jeu sans poser de question, tu fis ton plus beau sourire et ton regard attendrissant, tu te baissa un peu pour être à la joue du garçon et lui déposa un baiser sur la joue aussi léger qu'un battement d'ailes de papillon en disant :
"Merci d'être intervenu mon sauveur, tu es un vrai gentleman, ce n'est pas grand chose comme remerciement mais voici, je te propose de t'offrir le repas ! Quel est ton nom ? Je ne vais pas tout de même t'appeler mon héros en permanence uhuhu ce serait fort embarassant pour toi."
Tu lui chuchota plus bas :
"C'est pour qu'ils nous fichent la paix après tu es libre de partir, merci d'avoir joué le jeu petit."
En entendant ces paroles les badauds applaudirent ta générosité et la bravoure du jeune garçon, et ton plan fonctionna ils s'en allèrent, et toi tu emmenas ton "sauveur" vers un petit restaurant tranquille, histoire d'être crédible, arrivés devant l'enseigne tu lâcha le bras de ton compagnon.
Re: Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
Si tu pensais qu’ils n’étaient qu’une bande d’amis, en jetant un nouveau coup d’oeil tu peux voir des poings se lever et les gestes se faire de plus en plus saccadés. Une personne raisonnable aurait sans doute continuer son chemin, ou serait allé chercher l’aide des forces de l’ordre ; mais tu n’es pas toujours des plus raisonnables, Amaury, et tu ne peux décemment pas laisser une jeune femme dans une telle situation sans t’en mêler. Mais voilà, à peine es tu arrivée sur place, et avant que tu n’aies le temps de dire ou faire quoi que ce soit, un homme tombe à terre, bien vite rejoint d’un autre. Tu te recules de quelques pas et, parfaitement surpris — pour ne pas dire effrayé à l’idée de te prendre un coup pas inadvertance — observes la jeune demoiselle (pas du tout en détresse) mettre à mal chacun de ses agresseurs sans aucune difficulté. Tu crains une seconde être tombée sur une exorciste et penses déjà à faire demi-tour en vitesse, mais ne voyant aucun uniforme nul part, tu décides de rester et même, une fois le combat terminé, de la féliciter. Tout ce brouhaha a attiré l’attention de plusieurs personnes qui ne tardent à vous rejoindre et, bien vite, une petite assemblée se fait. Les forces de l’ordre se joignent elles aussi à l’attroupement et toutes ces nouvelles personnes te forcent à te retrouver plus près de la scène que tu ne l’aurais voulu. Enfin, ce n’est pas comme si on allait te prêter la moindre attention de toute façon, n’est-ce pas ? « Fort heureusement ce jeune homme m'a entendue et il est aussitôt venu à mon secours si il n'était pas intervenu cela aurait pu bien pu mal tourner ! »Un jeune homme ? Quel jeune homme ? Tu jettes un bref coup d’œil à la ronde, avant de comprendre que c’est de toi qu’il s’agit. Mais pourquoi faire une chose pareille ? Hm, sans doute que se battre lorsqu’on est une jeune femme n’est vraiment pas bien vu. Mais tout de même, il serait plus simple de dire la vérité. Enfin, tout cela ne te regarde pas et, d’ailleurs, tu ferais mieux de t’éclipser maintenant que cette histoire est terminée. A peine as tu le temps de faire un pas qu’on t’attrape le bras et, sans trop comprendre ce qu’il t’arrive, tu te retrouves au milieu de l’attention alors que la fausse victime dépose un baiser ta joue, qui devient parfaitement écarlate. « C'est pour qu'ils nous fichent la paix après tu es libre de partir, merci d'avoir joué le jeu petit.Cela t’amuse de jouer le héros — gamin que tu es — c’est pourquoi tu le fais en t’appliquant, un grand sourire dessiné sur le visage. On t’applaudit, saluant ta bravoure puis, lorsqu’ils comprennent que rien de plus ne se passera, les spectateurs se dispersent peu à peu, perdant de leur intérêt. Vous voilà enfin seuls et tu es libre de parler comme bon te semble. « C’était réellement impressionnant tout ça, vous savez ? » ne peux tu t’empêcher de dire, tout à fait sincère « Mais vous êtes sûre que tout va bien ? Vous ne vous êtes pas blessée ? » Tu fronces un sourcil, reportant ton attention sur ses poings qui semblent égratignés à cause du combat « Hm… ça n’a pas l’air bien grave mais vous feriez mieux de le désinfecter au cas où, on n’est jamais assez prudent. Un peu de savon devrait faire l’affaire ! » conclues tu, en te rappelant des mots de ta mère « Au fait, j’ai oublié de vous demander votre prénom. Après tout, vous savez le mien ! Et puis, j’aimerais bien connaître l’identité de celle que j’ai sauvée » rajoutes tu, avant de rire doucement.Décidément, cette journée s’annonce surprenante. |
GASMASK |
Re: Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
- Uhuhu et bien enchantée Amaury , c'est rare qu'on félicite une femme qui sait se battre ce n'est en général pas considéré comme une activité digne des dames ~ , tu as vraiment tout vu de la scène petit ? Je te demanderais de ne répéter à personne ce que tu as vu.
En effet, si l'information remontait on ne tarderait pas à remonter à elle et jusqu'à la mafia bien qu'elle n'était pas très gradée, Ivana exerçait le métier de tueuse à gages en parallèle. Marchant gaiement vers un salon de thé elle répondit aux questions du jeune damoiseau qui l'amusait et qu'elle trouvait sans mentir adorable bien qu'elle ne parle pas vraiment aux gens plus jeunes qu'elle. Elle ne savait pas pourquoi mais elle voulait le protéger, il était attendrissant, qui aurait cru qu'elle aurait l'instinct maternel ? Enfin elle pensait que c'était cela mais elle n'était pas sûre , sortant une bouteille de vodka elle l'appliqua sur ses mains grimaçant un peu puis se sécha les mains à l'aide d'un tissu qu'elle rangea, elle vérifia au passage qu'elle avait ses armes sur elle, puis elle finit par répondre à son jeune interlocuteur, espérant qu'il ne découvre rien de sa véritable identité, elle s'en voudrait de tuer un innocent.
- Appelle moi juste Iva, et tu peux me tutoyer j'suis pas ta gouvernante petit, ah oui quand je dis petit , gamin ou mioche c'est affectueux , nan j'ai rien de blessé j'suis une dure à cuire plus que j'en ai l'air en tout cas, regarde ..
Elle finit par s'asseoir sur un banc, elle n'avait plus envie d'aller au salon de thé et voulait simplement se reposer avant de continuer sa funeste besogne. Elle contracta discrètement son bras gauche afin de montrer que non elle n'était pas faible puis ria à la phrase du jeune homme.
- BWAHAHAHA ! T'es un p'tit comique toi ! Tu t'inquiètes pour une étrangère qui t'as embarqué dans une situation bizarre et malgré ça tu veux bien me faire la causette ! T'es un bon p'tit gars, le monde ira bien mieux avec des gens comme toi p'tit, quel rire adorable ! Les d'moiselles doivent te courir après ahaha ! Satisfait de connaître l'identité de la pauvre vieille jouvencelle en détresse que tu as sauvée ?
Elle lui frotta doucement la tête avec un sourire sincère, les moments de détente où elle était une simple femme de cette époque étaient rares voire inexistants, le sourire de ce petit lui réchauffait le coeur et lui rappelait parfois son plus grand secret : le voeu très classique et pas du tout original de vouloir être maman un jour. Mais au vu de sa condition de vie cela lui était impossible et elle sourit tristement pendant un moment avant de se reprendre et de tendre une glace qu'elle avait prit en chemin avec un sourire amusée.
- Tient pour te remercier de me tenir compagnie et aussi parce que tu m'as donné un sacré coup de main gamin !
Re: Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
Vous vous mettez en route alors que tu lui poses tes questions — et laisses ton rire s’envoler, attirant un ou deux regards à peine — auxquelles la jeune femme ne tarde d’apporter des réponses, que tu écoutes avec attention. « Je te demanderais de ne répéter à personne ce que tu as vu.Bien que tu restes parfaitement silencieux, tu es fasciné de voir ses mots se suivre les uns après les autres à une telle vitesse, toi qui es d’habitude le plus bavard de la pièce. Heureusement, tu as l’habitude de suivre de telles conversations — puisque tu as l’habitude de t’entendre penser et parler (souvent en même temps (et rarement sur le même sujet)) — alors rester accroché au fil de ses pensées ne t’est pas bien compliqué. Elle s’assoit et tu t’arrêtes, avant de rire (une nouvelle fois) aux éclats en la voyant te montrer ses muscles — aussi présents au presque que les tiens (à force de porter des sacs plus lourds que soit, on devient un peu plus costaud qu’il n’y paraît). La jeune femme, Iva, détonne largement des dames de ton entourage, ce qui t’intrigue plus que cela ne t’offense — ou ne t’inquiète, même. « Les d'moiselles doivent te courir après ahaha !Tu laisses échapper un soupire faussement outré — comme si tout cela avait une vraie importance pour toi, le petit héros du jour — avant de t’asseoir à ses côtés, et d’accepter la glace qu’elle te tend. « Quand as tu trouvé … » commences tu à demander, avant de laisser tomber — après tout, ce n’est pas bien important « C’est la moindre des choses en vérité, Iva. » reprends tu, plus sérieusement « mais merci ! A charge de revanche tout de même, mon Papa serait outré que j’accepte un cadeau d’une demoiselle sans lui offrir la pareille … Oh mais ! » Tu te sens bien idiot, te rendant seulement compte que tu aurais pu lui proposer l’aide de ton père depuis le début « Mon Père est détective, et c’est le meilleur de la ville qui plus est ! Il peut t’aider avec ces hommes qui t’ont embêtée, si tu veux ! Pas que tu ne sois pas capable de te débrouiller toute seule ah ah, ça je l’ai bien vue » et un nouveau rire-clochette, léger comme tout « Mais il peut s’assurer qu’ils n’embêtent plus personne. Enfin, si tu veux bien lui parler, bien sûr »On ne sait jamais, la police n’étant pas toujours des plus réactives, il est bien de prendre les devants — et puis, ce bon vieux Cyrus sera content d’avoir de la clientèle. |
GASMASK |
Re: Se méfier de l'eau qui dort || Ivana
Un rire pur, un rire d’enfant en somme, tu en as rarement entendu et pourtant cela sonne agréablement à tes oreilles Ivana. Le silence promit de ton « héros » te rassura, de toute façon il y a peu de chances qu’il se rappelle de toi, des femmes il y en a plein Paris aussi sympathiques soient-elles. L’imitation de la fermeture éclair te fit éclater d’un rire franc, ce gamin en ratait pas une décidément. Tu lui donnes un coup de coude amical, accompagné du légère pichenette sur le front.
- J'apprécie ton silence Amaury mais appelles moi encore une fois madame et je te botte les fesses !
Tu te rends compte de ton débit de parole assez vite, et pourtant ton interlocuteur ne semble avoir aucune difficulté à suivre. Intéressant, il faut dire que peu arrivent à suivre un tel flot, c’est pourquoi le plus souvent tu essaies de doser tes mots, c’est un peu le comble d’être bavard quand on est un assassin n’est-ce pas ? La vue de tes muscles ainsi que tes paroles semblaient être au goût du bambin enfin bambin, il semblait plus être un adolescent mais pour toi c’est un bambin vu son insouciance, tant mieux, plus il gardera longtemps son insouciance mieux c’est. En tous cas vous vous marrez bien et ça fait plaisir de ressentir cela, une conversation amicale. Ce jeune garçon était un petit rayon de soleil, il était bon public à avoir le rire facile et à avoir la langue bien pendue. Il n’avait pas l’air choqué de ta musculature c’est déjà ça, amusée tu fais semblant de te pâmer.
- Oooh seigneur je ne puis résister ! Vous m’avez envoûtée avec votre gueule d’ange ! Ah ouais merde non ça ne fait pas petite demoiselle enamourée ça. Tu ne manques pas d’humour toi !
"Oh vous – Tu, n’es pas si vieille voyons ! A moins que tu ne caches secrètement ton jeu sous des dizaines de couches de fard "
Tu avais même simulé un mini évanouissement, riant simultanément, tu assènes une tape amicale sur l’épaule du plaisantin qui te taquine sur ton âge, passant ton doigt sur ton visage, aucune trace de poudre, riant à nouveau (décidément que tu as le rire facile avec ce mioche, comblée doit être sa famille)
-Voilà mes dizaines de couche de fard, faut croire que c’est authentique ma tronche, un peu comme ta capacité à être marrant gamin, j’me suis pas payée une bonne tranche comme ça depuis longtemps !
Tu avais compris la touche d’humour, voyant que le jeune homme jouait au comique tu prends un bout de glace qui était sur sa joue avec un mouchoir avec un petit sourire, amusée de voir qu’il se demandait comment tu as pu chopper cette glace, tu l’avais tout simplement achetée vite fait et conservée dans ton sac, par chance elle n’était pas abîmée, sortant une petite cuiller tu piques un morceau de glace à ton protégé.
-Mais c’est qu’il jouerait les grands maintenant ! Uhuhu ne dis pas que cette glace est apparue enfin ! Je ne veux pas finir au bûcher, sorcière que je suis ! Uhuhu t’as été bien éduqué petit mais j’ai pas b’soin de cadeau va, tu m’as faites marrer ça m’suffit.
L’humour du petiot fit place à un autre enthousiasme, la présentation de son père, normal tous les gosses admirent leurs parents. Néanmoins à la mention de la profession du paternel, tu sens que t’es mal tombée (MERDE un détective, manquait plus que ça..déjà que l’Etat me cherche..). Tu maîtrises tes expressions faciales heureusement même si un léger sourire crispé passe un court instant, passant nonchalamment une main dans la tignasse du jeune bout-en-train, tu relativises. Un détective aussi doué soit-il, ne s’intéresses pas aux affaires de mafia, ni aux étrangers, nan c’est le truc du gouvernement. Mieux vaut rester prudente, si tu refuses tu auras l’air suspecte, mais si tu acceptes tu prends un risque. Merde tu voulais pas tuer un gosse, il avait de bonnes intentions probablement.
- Ah..tu es fier de son père ça se voit..ahaha profite petit t’as bien raison, moi j’ai pas connu mes parents, bref passons. Mmmh, je pense que ton père à autre chose à se soucier d’une nana qui est de passage et qui se fait agresser pour quelques caillasses. Mouais, après la raclée que je leur ai flanquée officieusement j’pense pas qu’ils iront emmerder grand monde.
Tu souris presque automatiquement au rire clochette, étais-tu devenue faible Ivana ? Vas-tu te soumettre à ta condition qu’on t’a prédéfinie ? Non tu aimes trop ton indépendance et puis tu es un monstre. Un monstre ne peut pas être capable d’empathie ou d’amour, d’amour familial dans ce cas-là, ce mioche était le profil-type du petit frère qu’on rêve d’avoir : taquin, joueur, un brin théâtral, le sens de l’humour en plus d’être adorable, un rayon de soleil qui a percé un instant ton hiver froid et sans âme, te faisant sentir humaine.
-Ah tu reconnais ma force ! Brave petit si t’es sage t’as droit à un cookie. Mouais j’suppose que pour l’intérêt général j’peux aller voir ton paternel. Allez on s’tire, j’vais d’abord me changer, cette robe c’est la merde pour bouger, en plus ça me serre la couenne, comme les femmes font pour porter ce genre de saloperie ?
Serrée dans ces habits inconfortables, pas que tu sois enveloppée loin de là, mais tes muscles eux souffrent le martyr. Frottant les cheveux du rayon de soleil tu souris d’un air taquin.
- D’solée de te décevoir gamin, le langage des queues de pie ça va deux secondes ensuite ça m’emmerde, mais j’essaierais de faire un effort.. attends y a une fête ? AVEC DE LA NOURRITURE ? PAS DE TEMPS A PERDRE AMAURY ON FONCE, CES ENFOIRES VONT DEVALISER LES STANDS !
Oubliant temporairement la visite chez le paternel, et absorbée par la fête, chose que tu as toujours vu de loin, tes yeux améthystes brillent à l’instar de ceux d’un enfant, fuck le professionnalisme, t’es une donzelle musclée au langage de charretière aujourd’hui. Enthousiaste tu entraînes Amaury avec toi, courant avec tes talons