Les Sorciers de l'Ombre

Face à l’émergence d’ennemis de plus en plus puissants, et suite à la destruction du Vatican par l’un d’eux, l’administration Centrale n’a eu d’autre choix que de réagir à son tour ; quitte à bafouer une fois de plus les commandements sacrés de l’Innocence. C’est ainsi que sont nés les exorcistes de 4ème génération, que l’on nomme les Sorciers : mélange de magie, de cristal divin et de blasphème.

Les sorciers sont des êtres humains non compatibles avec l’Innocence, mais toutefois capables de maîtriser cette dernière via la magie, dans un procédé similaire à celui utilisé par le maréchal Cross Marian. Recrutés par des agents de Central sur des critères très stricts, ils suivent d’abord une formation de plusieurs semaines au cours de laquelle ils subissent plusieurs tests visant à déterminer leur capacité d’adaptation, de résistance, leur force physique et mentale et l’absolue dévotion à la cause de l’Ordre Noir. On leur enseigne l’art du combat et de la stratégie, teste leurs réflexes au delà de leurs limites, les soumet à un entraînement toujours plus intensif, privatif et exigeant. Avant d’être des êtres capables de maîtriser la magie, ce sont d’abord de parfaits petits soldats, prêts à répondre aux ordres de leurs supérieurs, à accepter n’importe quelle mission et à se sacrifier si nécessaire — néanmoins, là où le sacrifice est au cœur de la vie d’un corbeau, c’est une alternative beaucoup moins souhaitable pour un Sorcier.

Pour des raisons évidentes, et contrairement aux corbeaux, il n’existe pas de Sorcier enfant : il s’agit d’individus choisi par Central, qui rejoignent les rangs de l’Ordre Noir par vocation ou par défaut — il peut s’agir d’anciens exorcistes dont l’Innocence a été brisée, d’anciens membres d’autres sections non-combattantes, ou même de corbeaux. Ils ne viennent jamais de l’extérieur, et ce pour la simple et bonne raison que Central doit pouvoir retracer entièrement le parcours de vie de ces derniers, afin d’éviter des comportements imprévisibles, des désertions ou des trahisons. Il va de soit que les personnes qui ont manifesté par le passé un rejet envers l’autorité ou les actions de Central sont d’offices rejetées pour le projet.

En quelques mots, les sorciers sont la dernière création de Central, et celle sur laquelle reposent désormais tous leurs espoirs — il va sans dire qu’après le cuisant échec essuyé au Vatican, et les nombreuses désertions qui ont suivi au sein des corbeaux et des semi-akumas, ils n’ont plus aucune marge d’erreur : ils mettront tout en œuvre pour que les sorciers deviennent l’atout majeure de la Guerre Sainte, celui qui leur permettra définitivement d’inverser la tendance.

→ Au cours de sa formation, chaque sorcier est amené à expérimenter les effets d’un rejet de l’Innocence, et ce afin de pouvoir en reconnaître les premiers signes à l’avenir — ces premiers signes sont appelés « sur-cadence », et sont uniques et propres à chaque individu.

→ Les sorciers bénéficient tous d’un « référent » : un supérieur à qui il doit rendre compte de ses missions et de chaque observation qu’il fait au cours de ces dernières (anomalie rencontrées lors d’un combat, suspicions, ennemis vaincus, ennemis en fuite etc...).

→ Ces référents détiennent également le pouvoir d’annuler le sort qui permet aux Sorciers d’utiliser l’Innocence : en cas de désertion, ces derniers se retrouveraient donc dans l’incapacité d’en faire usage sans se transformer aussitôt en déchus.

L’utilisation de sorts imprégnés de magie permet de simuler non seulement une synchronisation, mais une synchronisation à un taux de 100% — raison pour laquelle les sorciers peuvent dès le départ exploiter les capacités maximales de leur Innocence. Cependant, cette « fausse synchronisation » a un coût : puisque l’Innocence n’évolue pas avec son porteur et ne peut pas véritablement sonder son cœur, les techniques de base ne peuvent pas s’adapter ni répondre plus précisément aux besoins du porteur. En pratique, cela se traduit par l’impossibilité d’ajouter des évolutions aux techniques de base.

Afin de parer à une éventuelle destruction du sort, Central a choisi de le frapper directement dans le cristal divin sous la forme d’un sceau. Ce sceau n’est toutefois pas infaillible : il perd de son efficacité et s’use avec le temps et l’utilisation de techniques trop puissantes, et peut également être endommagé par l’ennemi. Un sceau détruit ne permet plus d’activer l’Innocence sans être rejeté par celle-ci. En RP, l’efficacité d’un sceau se traduit par les réserves dont vous disposez pour utiliser votre Innocence. Cela signifie qu’une fois que vos réserves tombent à 0, vous êtes en sursis (overclocking) et devez impérativement retourner à Central faire réparer l’usure de votre sceau afin de pouvoir continuer à utiliser votre Innocence sans risques.

Vous l’avez compris, c’est ce sceau qui contrôle votre Innocence et votre capacité à l’utiliser. Et c’est via ce sceau que Central s’assure votre fidélité, puisque votre référent détient le pouvoir de le désactiver à tout moment s’il juge que vous-même, ou l’utilisation que vous en faites, représente un danger pour Central — si votre sceau est désactivé alors que vous utilisez votre Innocence, vous êtes immédiatement rejeté. En RP, vous passerez immédiatement en overclocking et devrez impérativement désactiver votre Innocence.

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