Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Ivana ronchonnait intérieurement : de toutes les missions que pouvait lui confier le boss, il lui avait donné celle-ci. S'infiltrer dans une maison de confort pour buter un concurrent du marché de la drogue vraiment ? Même un sbire pouvait faire ça, alors pourquoi lui confiait-il ça à elle un de ses bras droits ? Enfin au moins ça la faisait voyager et puis cela la satisfaisait à un point scandaleux que de voir ces hommes se traîner à ses pieds tels des larves, il faut dire que Ivana ne manquait pas d'égo. Elle se mouvait gracieusement, hypnotisant ses "clients" avec ses longues jambes, ses courbes pulpeuses et ses cheveux soyeux.
"On dirait un ange, hey beauté combien pour que tu t'occupes de moi ?"
L'homme qui lui avait adressé ces paroles était un quinquagénaire gras avec une haleine repoussante, un véritable porc, elle avait eu d'autres commentaires du style, intérieurement elle se retenait de tous les tuer.
Iva avait beau aimer la luxure jamais o grand jamais elle ne se rabaisserait à passer un moment avec un tel genre de personne. Soudain elle vit un jeune homme à la chevelure argentée rentrer dans l'établissement, il avait l'air complètement perdu et dès qu'il eut l'air de comprendre son regard violacé croisa celui améthyste de la brune, elle trouva ces yeux magnifiques, il fit volte face immédiatement. Ivana avait du mal à comprendre comment pouvait on ne pas comprendre que ce lieu est un bordel, le gamin devait être innocent ou alors particulièrement mal voyant... Mais avant qu'il puisse s'enfuir le client énervé que la belle russe refusa sa demande lança une bouteille qui faillit éborgner le voyageur. Ce simple lancer déclencha une bagarre générale, les clients étant à moitié éméché ce ne fut pas compliqué à deviner. Le garçon que l'assassine supposait être un vagabond, se cacha immédiatement derrière elle au plus grand dam de la demoiselle.
"Dégage, tu m'entrave morveux."
Sur ces mots elle écrasa du talon de sa cuissarde un autre homme, il poussa un cri de douleur, le gamin la suivant toujours elle poussa quelques injures en russe, elle était exaspérée et en profita pour se défouler sur les malheureux qui tentaient de la toucher. Néanmoins elle s'extirpa de la rixe et bondit dans une ruelle qui jouxtait l'établissement, mais frustrée de ne pas avoir trouvé sa cible. Elle poussa un soupir tout en s'allumant une clope, elle se tourna vers celui qui l'avait suivie, et lui parla en anglais :
"Bon j'vais pas passer par 4 chemin, soit tu me dis pourquoi tu me suis soit tu dégages ou je te bute, je déteste qu'on me colle aux basques." Elle était d'une humeur qu'elle pourrait buter n'importe qui mais en même temps elle se sentait si fatiguée, elle n'avait aucune idée de quoi faire de ce gosse, il n'avait pas découvert sa véritable identité donc la procédure ne s'appliquait pas. Elle fera comme d'habitude : à son envie.
pjpersonality : On lui a interdit d'aimer- ce monde qu'il aimait tant, ces gens qui le fascinaient, absolument tout qui l'intriguait.
On lui a interdit d'être en colère - contre ceux qui le rejetaient, qui l'appelaient démon, ceux qui raillaient un homme sans maison.
On lui a interdit d'avoir peur - de la guerre, des armes qu'on lui a mis dans les mains, d'une famille qui n'avait jamais été sienne.
On lui a interdit de pleurer - une maladie qui le rongeait, une vie condamnée à la misère à peine était elle née.
On lui a tout arraché.
Ne reste que
le Vide.
Ca s’annonçait vraiment être une belle journée. Comme d’habitude, tu t’étais perdu. Ou pas ? Au fond, peu importait. Tu ne peux pas vraiment dire que tu es perdu, lorsque tu n’as aucune destination précise en tête. Lorsque tu n’as aucune idée d’où peut bien se trouver ce que tu cherches. Lorsque ton objectif est chimérique. Donc non, tu avais décidé que tu n’étais pas perdu, du moins jusqu’à ce que tu atterrisses… ici. Ici, où donc ? Tu n’en avais aucune idée. Tu étais juste épuisé. Il se faisait tard, tes pas t’avaient poussé dans une rue que tu ne connaissais pas du tout, et cela ne t’avait aucunement empêché de te dire, tiens, et si j’allais dans une auberge ici, dans cet endroit pas du tout connu et qui semble mal fréquenté ? Tu n’avais pas non plus vu quel genre de bâtiment c’était là. Il faisait sombre, et tu étais fatigué, et en plus de ça, tu n’avais pas tes lunettes rondes sur ton nez. Tous ces facteurs combinés ne pouvaient que prévoir un quiproquo plus qu’embarrassant. Ce que tu ne réalises pas tout de suite en entrant dans la bâtisse, clamant un salut bien fort, avec le peu d’énergie qu’il te reste néanmoins. Tu t’avances par ici, demandant une chambre au gérant, qui te lance un drôle de regard. Tu ne comprends pas tout de suite les regards moqueurs en coin que te lancent les autres clients à l’allure pas franchement commode.
-T’as quel âge gamin ? -J’ai dix-neuf ans. Mais n’ayez crainte, je voyage seul depuis des années maintenant. -« N’ayez crainte » qu’il dit !
Cela provoque l’hilarité des clients proches, et le gérant te donne une frappe derrière le cou bien trop forte à ton goût. Tu gardes néanmoins le sourire, comme toujours, ne comprenant pas cette réaction.
-Allonge les billets ou retourne mater les jupons de ta mère. -Oh c’est grossier.
Tu ne peux t’empêcher de laisser échapper à nouveau ce commentaire. Ce qui, visiblement, ne plait pas à la clientèle d’ici. Une bouteille file dans ta direction, te manquant de très peu. Tu clignes des yeux, surpris. Tu es habitué à la violence, même à ce qu’on te frappe, sans véritable raison, mais cette fois ci, tu ne t’y attendais pas. Tu t’attendais encore moins à ce qui suit.
C’est une véritable bataille générale qui s’en suivit. Coups et cris furent échangés, au milieu desquels tu étais là, à te recroqueviller comme tu le pouvais pour éviter d’être pris dans la mêlée. Et, pour éviter ça, le meilleur moyen que tu avais trouvé, c’était de te cacher derrière quelqu’un, en bon lâche que tu es ! La personne la plus compétente, et surtout, qui semblait avoir toute sa tête ici, contrairement aux clients, c’est la femme aux yeux violets que tu as vue en arrivant ici. Voilà qu’elle calme tous les violents à coups bien portés, montrant clairement qui dirigeait ici. Donc oui, tu fais le lâche, complètement. Heureusement cependant, elle ne te considère pas assez comme une menace pour te frapper toi aussi. Et elle a raison, parce que tu te ferais mettre au tapis immédiatement.
-Dégage, tu m'entrave morveux. -Mes excuses, mais je n’ai pas trouvé d’autre moyen pour rester en sécurité !
En tout cas, elle te fait bien remarquer que tu es une gêne. Ce que tu es bel et bien, Reynald. Vous finissez donc par vous extirper de tout ce pétrin, dehors. L’air frais semble salvateur alors que tu commençais à étouffer dans toute cette ambiance puante et stressante. Tu prends donc une grande inspiration, ne remarquant pas tout de suite que tu avais carrément suivi cette jeune demoiselle jusqu’ici, tellement tu cherchais une protection. Ce qu’elle ne manque pas de te faire rappeler néanmoins.
-Bon j'vais pas passer par 4 chemin, soit tu me dis pourquoi tu me suis soit tu dégages ou je te bute, je déteste qu'on me colle aux basques.
Tu affiches un « oh » bien rond sans le prononcer toutefois. Eh bien, toi qui cherchais une protection, visiblement tu es tombé dans l’autre gueule du loup. Sauf si tu déguerpis, donc. Tu prends tout de même le temps de nettoyer tes lunettes rondes et de les remettre sur ton nez, avant de répondre. Tu observes la femme, bien plus grande que toi, et ses yeux d’une couleur que tu apprécies particulièrement. Elle n’a pourtant pas l’air aussi désagréable que les autres clients, mais soit, une menace n’est jamais prononcée dans le vent, n’est-ce pas ?
-Oh veuillez m’excuser ! Loin de moi l’idée de vous importuner, seulement celle de trouver un moyen de sortir d’ici sans me faire briser les os, mmh ? D’ailleurs, quelle performance ! L’incident est fâcheux, mais je ne peux que saluer vos compétences de défense !
De défense, en vérité, c’est plutôt d’attaque… Ces compétences, bien supérieures à la moyenne d’ailleurs, cachent de toute évidence un entrainement assidu. Voilà qui semble intéressant. Et tu t’intéresses à tout, Reynald. Peut-être ne vas-tu pas juste déguerpir, au final.
-Si je puis me permettre, avant que je ne disparaisse, connaissez vous une auberge, pas loin d’ici ? Si possible sans provoquer une bagarre comme ici, haha !
Après t'être extirpée de cet endroit étouffant, tu pris avec plaisir une bouffée d'air frais, oh bien sûr tu en avais vu des endroits malfamés mais celui-là te répugnait d'autant plus par la fréquentation. Le garçon qui malgré tes attaques t'avait suivie pour visiblement chercher ta protection ce qui t'intrigua d'autant plus . Les paroles qu'il t'avait adressées n'avaient pas l'air menaçantes tout comme son attitude qui semblait calme avec toutefois un brin d'insolence, dans un sens tu te reconnus dans ce regard violet.
"-Oh veuillez m’excuser ! Loin de moi l’idée de vous importuner, seulement celle de trouver un moyen de sortir d’ici sans me faire briser les os, mmh ? D’ailleurs, quelle performance ! L’incident est fâcheux, mais je ne peux que saluer vos compétences de défense !"
Cependant il n'était pas question de baisser la garde un seul instant, tu avais une mission à accomplir. Tu relevas fièrement la tête, le fixant de tes deux améthystes :
"Mmph tu as un minimum de savoir-vivre c'est rare de nos jours, écoute j'ai pas de temps à perdre et j'aime encore moins jouer les nounous, mais je dois avouer que t'as du cran gamin. Qu'est ce que tu fichais dans un tel endroit ? Tu t'es perdu ? Ou alors tu voulais vraiment te chopper une femme de trottoir ?"
Tu plissas les yeux, étant donné les verres que ton interlocuteur avait, il devait avoir une mauvaise vue, voyant qu'il ne tarissait pas d'éloges à ton sujet, tu fus embarrassée mais tu ne le montra pas, sans doute par fierté, tu n'as jamais vraiment su t'ouvrir aux gens et encore moins aux inconnus, ce qui cause ce problème c'est malheureusement ta grande franchise, que tu ne te privas pas d'employer face au jeune homme :
"Bwahahaha ! T'es un comique toi ! Tu me demandes ça à moi alors que j'allais te tuer y a cinq minutes ? T'es un drôle de p'tit gars, plus sérieusement j'en sais rien , j'suis pas d'ici ...On va dire que je suis seulement de passage dans cette ville"
L'intérêt de ton pseudo protégé pour toi t'intrigua d'autant plus, il était visiblement faible de corps mais pas d'esprit, son insolence te fit rire à nouveau, il y avait bien longtemps que tu n'avais pas fait de rencontre aussi amusante. Puis tu vis un ivrogne tentant de faire une attaque, sachant que ce genre d'individus se déplaçait rarement seul, tu repris les choses en mains. Tu eu à peine le temps d'assommer celui qui se tenait derrière l'argentin que tu eu un couteau sous la gorge, ne tenant aucun compte des paroles de l'homme saoul tu lui donna un coup de tête en arrière pour finir de lui exploser la mâchoire d'un coup de genou . Enfin tu te retourna vers le petit curieux :
"Visiblement l'endroit tranquille n'est pas ici, je te propose qu'on s'éloigne, tu m'as bien fait marrer gamin, je vais répondre à tes questions et au passage t'apprendre 2-3 trucs ainsi que de te servir de ton pistolet, ça t'évitera de te retrouver sans défense la prochaine fois. T'as l'air d'avoir la poisse à te retrouver dans les embrouilles et puis ça peut toujours servir, un savoir n'est jamais inutile"
Tu n'avais finalement pas envie de poursuivre ta mission tout de suite, préférant le repos et un peu de compagnie qui n'était d'ailleurs pas de refus. De toute façon il n'y avait aucune chance que ce gamin découvre ta véritable identité et encore moins pour qui tu travaillais.
pjpersonality : On lui a interdit d'aimer- ce monde qu'il aimait tant, ces gens qui le fascinaient, absolument tout qui l'intriguait.
On lui a interdit d'être en colère - contre ceux qui le rejetaient, qui l'appelaient démon, ceux qui raillaient un homme sans maison.
On lui a interdit d'avoir peur - de la guerre, des armes qu'on lui a mis dans les mains, d'une famille qui n'avait jamais été sienne.
On lui a interdit de pleurer - une maladie qui le rongeait, une vie condamnée à la misère à peine était elle née.
On lui a tout arraché.
Ne reste que
le Vide.
Tu n’as vraiment pas envie de rester ici, Reynald. Enfin, si, vu qu’il y a de l’action, et tu as la fâcheuse tendance à être un peu trop proche de l’action. Mais en plein milieu ? Oh tu n’es pas un combattant de nature. Tu préfères l’observer, l’écouter, mais pas y participer. Tu es certes un mourant, tu n’as certes pas peur de la mort, mais la précipiter pour une bagarre de bar serait ridicule, il faut bien l’avouer. Heureusement, tu as trouvé le bouclier idéal.
-Mmph tu as un minimum de savoir-vivre c'est rare de nos jours, écoute j'ai pas de temps à perdre et j'aime encore moins jouer les nounous, mais je dois avouer que t'as du cran gamin. Qu'est ce que tu fichais dans un tel endroit ? Tu t'es perdu ? Ou alors tu voulais vraiment te chopper une femme de trottoir ?
C’est bien ce que tu craignais. Tu as fais une terrible erreur en pénétrant dans un tel lieu. Non, tu n’en avais pas envie, et de toute façon, tu n’as pas assez d’argent.
-Je me suis perdu, haha !
Se perdre dans un tel endroit, il fallait le faire. C’est bien le genre de choses qui n’arrive qu’à toi, étourdi.
-Bwahahaha ! T'es un comique toi ! Tu me demandes ça à moi alors que j'allais te tuer y a cinq minutes ?
Tu clignes des yeux. Elle marque un point. C’est même terriblement imprudent de lui demander ça, alors que tu viens justement de voir ses capacités. Tu hausses les épaules. Qui ne tente rien n’a rien, non ? Tu as toujours vécu dangereusement, de toute façon (je préfère ça à ne pas vivre du tout).
-Vous avez raison ! Mais vu que je suis encore en vie, j’en déduis que vous n’allez pas me tuer, mmh ?
Logique, n’est-ce pas ? Enfin, tu pourrais avoir des surprises. Ce serait fâcheux.
-T'es un drôle de p'tit gars, plus sérieusement j'en sais rien , j'suis pas d'ici ...On va dire que je suis seulement de passage dans cette ville.
Heureusement, tu n’as pas de mauvaises surprises. Par contre, tu découvres que la demoiselle est aussi nouvelle que toi dans la ville. Ça aussi, c’est fâcheux. Tu vas devoir poursuivre ton exploration, vagabond.
Ou pas. Car cette ville semble bien plus dangereuse que tu le pensais. Les assaillants n’ont pas été tous vaincus, et, avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit, tu vois la brune assommer un homme qui voulait t’attaquer par derrière. Tu sursautes, surpris, d’autant plus que tu ne comprends pas pourquoi on voudrait t’attaquer. Après tout, tu n’as rien fait d’autre que… Qu’être là (et pour beaucoup, c’est déjà trop). La jeune femme se défend très bien face aux autres agressions qui pleuvent sur elle tandis que toi, en bon faible que tu es, tu te recules, évitant le danger. Tu as une arme, certes, mais absolument pas le cran de t’en servir. Tu es ridicule, Reynald. Heureusement que tu es avec quelqu’un qui ne l’est pas.
-Visiblement l'endroit tranquille n'est pas ici, je te propose qu'on s'éloigne, tu m'as bien fait marrer gamin, je vais répondre à tes questions et au passage t'apprendre 2-3 trucs ainsi que de te servir de ton pistolet, ça t'évitera de te retrouver sans défense la prochaine fois. T'as l'air d'avoir la poisse à te retrouver dans les embrouilles et puis ça peut toujours servir, un savoir n'est jamais inutile -Je suis on ne peut plus d’accord !
Tu vois d’autres agresseurs arriver vers vous. Alors, sans dire un mot de plus, tu te mets à courir, sachant que la jeune femme te suit. Face au surnombre, une seule solution : la fuite !
Tu ne vas pas très loin cependant. Ton endurance est médiocre, pour ne pas dire inexistante, et après à peine quelques minutes de course, tu es déjà essoufflé. Mains sur les genoux, tu prends ton temps pour reprendre ton souffle.
-Nous les avons semés ?
Tu espères que c’est le cas, car tu serais incapable de piquer un nouveau sprint. Après avoir repris ton souffle, tu te redresses, épongeant ton front. C’est un petit sport, mais c’est déjà trop pour toi. Tes capacités contrastent drastiquement avec celles de la jeune femme, c’en est risible (et si je n‘étais pas malade, est ce que je serai un peu mieux… ?).
-Mes excuses, comme vous avez pu le voir, je ne suis pas champion en catégorie athlétique, haha ! Eh bien, je ne vais pas faire le difficile, finalement, la première auberge venue sera la bienven…
Une forte quinte de toux vient t’interrompre. Plié en deux, Tu as vraiment l’impression de cracher tes boyaux. Décidément, tu es vraiment fatigué (foutue maladie…). C’est néanmoins le plus naturellement possible que tu te redresses vers la demoiselle.
Et, dans ta tête, tu t’improvises un autre nom, si elle te le demande (habitude de ne pas dire mon vrai).
-Ce serait avec plaisir que j’accepte votre aide. Voyez-vous, je suis peut-être armé, mais cela tient plus de la décoration que de la menace, vu mon niveau d’expertise, haha ! Mais dites-moi, vous semblez être une experte pour vous défendre. De telles capacités ne courent pas les rues, mmh ? Puis je vous demander comment vous avez appris de telles techniques ? Cela me sera sans doute bien utile !
Vraiment ? Non. Tu ne prendras surement pas le temps d’apprendre tout ça. Mais en revanche, tu t’intéresses beaucoup plus à la manière dont cette demoiselle a appris tout ça.
Perdu ? Ce gamin s'est perdu ? Il te faisait marcher c'est sûr...personne absolument personne ne pouvait se perdre dans ce genre d'endroit. Il était tellement malfamé qu'on le voit au premier coup d'oeil ou alors le mioche était tellement KO qu'il n'avait pas fait attention ? Mouais, vachement étonnant ce gamin
"-Vous avez raison ! Mais vu que je suis encore en vie, j’en déduis que vous n’allez pas me tuer, mmh ?"
Avant que vous ne partiez pour un lieu plus tranquille après cette agression surprise, la phrase du p'tit bonhomme te surpris. Il ne craignait vraiment pas pour sa vie celui-là, néanmoins il avait marqué un point. Si elle avait voulut le tuer elle l'aurait déjà fait c'est vrai. Le combat passé, elle avait entraîné le p'tit avec elle, ces gars là n'étaient que des guignols pour elle mais mieux valait ne pas prendre de risques, s'ils étaient plus nombreux elle pourrait pas les protéger tous les deux. L'argentin avait beau avoir une arme il semblait qu'il ne sache pas s'en servir. Pourquoi tu te souciais d'un parfait inconnu ? Parce qu'il t'intriguait tu avais une curiosité extrêmement forte, elle aurait raison de toi.
Ton intuition avait été juste il y avait d'autres agresseurs. Ni une ni deux, tu files derrière le bambin jusqu'à ce que vous trouviez un endroit hors de danger. Tu entraînes le garçon dans une ruelle voisine; il avait l'air essouflé, heureusement les agresseurs n'avaient rien vu du subterfuge et filaient dans la mauvaise direction. L'état de ton jeune interlocuteur t'inquiétait, il avait beau assumer sa faible condition, sa quinte de toux ne te rassurait pas, sous tes airs de tueuse sans pitié tu ne pouvais pas le laisser comme ça, il était trop jeune, trop innocent pour que tu le laisses ici. L'écoutant d'une oreille tu le soulèves délicatement dans tes bras, il avait beau être fin il avait son petit poids. Tu le transportes jusqu'à l'auberge la plus proche. Ouvrant la porte d'un coup de pied, heureusement l'aubergiste était une vieille connaissance.
-S'lut Corinne...tu peux m'passer une chambre pour la nuit ? Met ça sur mon ardoise et pose pas d'questions, j'dois m'occuper du p'tit..C'est quoi ce sourire à la con. Je joue pas les mère Térésa ...c'est juste que..je peux pas le laisser comme ça c'est tout.
La blonde sourit doucement, visiblement la russe démontrait que contrairement à ce qu'elle affichait elle n'était pas tant une machine à tuer. Elle lui tendit la clé, Ivana réglait toujours ses dettes. Elle lui fournit quelques nécessités pour les soins. Tu la remercie d'un signe de tête, ton ex-maîtresse avait un coeur en or, tu lui fais un clin d'oeil avant d'emmener le jeune audacieux dans la chambre, ouvrant à nouveau la porte d'un coup de pied avant de le déposer sur le lit.
- Aucune chance qu'on nous trouve ici crois moi. Un miracle que t'es arrivé à parler après avoir craché tes tripes gamin. Mollo sur les questions repose toi d'abord et mange.
Tu lui tends un plateau que tu étais allée chercher entre temps : un gros bol de soupe maison, une assiette généreuse de hachis parmentier, avec une tarte tatin à la pomme, le tout accompagné d'une immense cruche d'eau et d'un verre. Embarrassée que l'on te voit être généreuse tu détournes tes yeux améthystes un instant du petit curieux. Pourquoi être généreuse, l'être humain est infect. Tu avais agit par instinct, t'avais pas vraiment de raison, contrairement aux pourritures que t'avais vu dans ta vie. Ce p'tiot semblait pur. Te décidant à répondre, tu lui lâche les infos avec parcimonie, après tout il n'identifiera jamais la mafia. Mais sait-on jamais. Il vaut mieux prévenir que guérir comme on dit. Inspirant tu plonges tes yeux dans le regard violacé de ton futur protégé.
-Mange avant que ça refroidisse, inutile de me rembourser, je t'invite, j'vais pas dépouiller un gosse. Ça fait beaucoup d'questions .. pourquoi tu t'intéresses à ça ? T'as pas l'air d'vouloir suivre un entraînement nan ? Moi c'est Iva, tout le monde m'appelle comme ça bien que j'ai plusieurs noms ahaha? Tu manies bien les mots petit, tu ferais fureur en politique. M'enfin ça m'ferait mal de te laisser comme ça sans défense, j't'apprendrais à manier ton arme, t'as un truc de bonne qualité en plus, c'est une insulte de ne pas s'en servir, tu tiens à ta vie oui ou merde ?
Ton instinct avait parlé te faisant oublier de répondre à l'interrogation. Tu t'étires en allumant une cigarette ensuite.
- Pour faire simple, j'ai appris à me battre dès que j'ai su marcher. C'est un homme qui m'a apprit tout ce qu'il savait. J'le considérais un peu comme mon père, y avait un aut' mioche avec moi, ça fait un bail que je l'ai pas vu d'ailleurs. Bref au fur et à mesure j'ai appris des trucs de plus en plus complexe, jusqu'à pouvoir tuer un homme, un ours de mes propres mains. Je suis devenu un instrument de combat. Honnêtement je te souhaite pas d'être dans ce genre de milieu gamin, c'est pas fait pour toi. Tu m'fais penser à quelqu'un c'est marrant..j'dois divaguer. Bref dis moi..qu'est ce qu'un gamin comme toi fout sur les routes ? Avec une arme en plus..et surtout comment t'as fait pour survivre jusque là ?
pjpersonality : On lui a interdit d'aimer- ce monde qu'il aimait tant, ces gens qui le fascinaient, absolument tout qui l'intriguait.
On lui a interdit d'être en colère - contre ceux qui le rejetaient, qui l'appelaient démon, ceux qui raillaient un homme sans maison.
On lui a interdit d'avoir peur - de la guerre, des armes qu'on lui a mis dans les mains, d'une famille qui n'avait jamais été sienne.
On lui a interdit de pleurer - une maladie qui le rongeait, une vie condamnée à la misère à peine était elle née.
On lui a tout arraché.
Ne reste que
le Vide.
Tu étais fatigué, tu étais épuisé, ton voyage ne t'avait donné aucun répit, et voilà que tu te fourrais encore dans de sales affaires. Décidément, c'est un don, chez toi, Reynald. Oh plutôt une malédiction. Toujours est-il que cette mésaventure t'a permis de croiser le chemin de cette charmante et forte demoiselle, qui a d'ailleurs l'air de s'inquiéter pour toi lorsqu'elle voit l'état pitoyable dans lequel tu es. Il faut dire que tu tousses beaucoup, que tu es essoufflé en plus de ça, et que la fièvre vient pointer le bout de son nez. Juste un coup de froid, voilà tout [color=darkgrey](j'ai l'habitude de toute façon...).dant, et justement parce que c'est si rare que l'on se préoccupe de toi (du démon) tu es étonné de voir à quel point va son inquiétude. Te voilà donc transporté comme une princesse la seconde d'après, alors que la dénommée Iva te guide jusqu'à une auberge, comme tu lui avais demandé. Tu ris un peu de cette situation, bien que faiblement, ton état ne te permettant pas d'être trop insolent. La situation aurait pu être comique si elle n'était pas vraiment inquiétante.
Te voilà donc transporté dans une chambre gracieusement payée, et tu ne vas pas pousser la galanterie pour demander à payer toi-même - car tu n'en as tout simplement pas le luxe. La jeune femme s'absente un court instant, et tu en profites pour te mettre à l'aise, à moitié comateux. Tu ignores si tu peux faire confiance à la jeune combattante, mais de toute façon si elle t'avait voulu du mal elle aurait largement pu le faire. Alors oui, tu te laisses aller à ce confort qu'on t'offre, car c'est si rare, au final.
La demoiselle aux yeux violets revient avec un plateau de nourriture qu'elle te tend.
-Aucune chance qu'on nous trouve ici crois moi. Un miracle que t'es arrivé à parler après avoir craché tes tripes gamin. Mollo sur les questions repose toi d'abord et mange. -Merci beaucoup, c'est très généreux de votre part, j'ignore comment vous remercier après tout ce que vous faites pour moi.
Tu saisis le plateau qu'elle te tend, t'inclinant légèrement par politesse. Cependant, la manière dont elle te parle t'interloque, et tu plisses les yeux, essayant d'inspecter son visage.
-Sauf votre respect, il me semble pourtant que nous avons presque le même âge, mmh ? Mais vous avez l'air effectivement bien plus mature que moi, haha !
Enfin, ce n'est pas la première fois qu'on te rajeunit, ton albinisme te donnant un visage sans âge, et ta petite taille n'aidant pas (mais enfin, il faut bien l'avouer : avec ma maladie, on m'a toujours infantilisé).
-Mange avant que ça refroidisse, inutile de me rembourser, je t'invite, j'vais pas dépouiller un gosse. Ça fait beaucoup d'questions .. pourquoi tu t'intéresses à ça ? T'as pas l'air d'vouloir suivre un entraînement nan ? Moi c'est Iva, tout le monde m'appelle comme ça bien que j'ai plusieurs noms ahaha? -Plusieurs noms ? Comme c'est curieux ! Pourquoi donc, mmh ?
(Même si, au fond, je suis pareil. Oh plutôt, je n'ai plus de nom).
-Tu manies bien les mots petit, tu ferais fureur en politique. M'enfin ça m'ferait mal de te laisser comme ça sans défense, j't'apprendrais à manier ton arme, t'as un truc de bonne qualité en plus, c'est une insulte de ne pas s'en servir, tu tiens à ta vie oui ou merde ?
Sa dernière question te surprend, et tu clignes des yeux, pris de court. Pour toi, la réponse est si simple.
-Haha, oh non pas du tout !
Et ta réponse est si spontanée, c'en est presque déroutant. (Mais ça fait des années qu'on me dit que je n'en ai plus pour longtemps. A force, j'ai fini par ne plus m'attacher à la vie, pour ne pas avoir peur d'une fin qui arrivera bien trop vite). Et la dénommée Iva te raconte la manière dont elle a appris à se défendre, et si tu ne laisses rien transparaitre, tu le sais. Elle en dit beaucoup. Tout cela laisse penser qu'elle a été recrutée par une organisation criminelle - sinon, pourquoi être entrainée pour tuer un homme à mains nues ? Tu as devant toi quelqu'un de terriblement dangereux, Reynald, tu en as maintenant le cœur net. Et c'en est d'autant plus intéressant !
Vient alors sa question suivante. Comment tu as fait pour survivre jusqu'ici ? Et tu penches la tête, car c'est effectivement une question très intéressante.
-Je ne sais pas, haha. J'ai certainement beaucoup de chance pour avoir survécu jusque-là ! Ou de malchance, mmh ?
Car après tout, survivre dans ton état actuel n'est pas un cadeau. C'est une lutte, chaque jour (et je suis fatigué, de lutter).
Mais enfin, si elle avait des questions. Toi, tu en avais encore plus. Toi, qui as toujours été passionné par l'humain, par cette vie florissante dont tu n'as jamais été doté, le malade anonyme. Cette jeune femme t'était si curieuse.
-Eh bien ! Vous devez avoir eu un parcours extraordinaire et très mouvementé ! Vous n'êtes décidément pas une personne normale haha ! Qu'est-ce qu'une personne comme vous faisiez dans cet étrange endroit mal fréquenté, tout à l'heure ? A moins que ce ne soit justement le genre d'endroit que vous utilisiez ?
Le genre d'endroit dans lequel tu es capable de te perdre. Tu prends quelques gorgées de ta soupe - délicieuse, d'ailleurs - avant de réaliser qu'il faudrait peut-être songer à rassurer Iva. Tu ne tiens pas spécialement à la vie, mais la perdre comme ça serait très bête.
-Veuillez m'excuser pour ces questions indiscrètes. Je suis Bookman, voyez-vous. Et vous, Iva, vous m'apparaissez comme une personne très intéressante, qui mérite d'être gardée dans l'Histoire, mmh ?
Tu lui souris faiblement, car ta dernière phrase, elle, est sincère. La première, elle, ne l'est pas.
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