La zizanie se sème, mais ne pousse pas ... elle explose ! (P.V Elliot, Ilias et Gwen)

Fin de mission ...

... Pour en entamer une nouvelle

You shall not pass !

Bretagne, quelque part sur les falaises. Le vent soufflait, faisait voler le chemisier bouffant d'une étrange fille aux cheveux noirs, tenant un étrange bâton. Quelques curieux qui étaient venus voir dans quel état était le bateau échoué il y avait de cela quelques heures, l'observaient avec curiosité. Des yeux améthyste, ils n'avaient jamais vu cela, eux pauvres paysans. Elle observait un tout autre mouvement, au loin. Certes ce qui restait du transporteur de bois s'était échoué non loin d'un couvent, mais elle avait senti quelque chose de suspect. Sans prêter attention à cela, elle courut à sa vitesse habituelle de semi-akuma vers l'étrange présence lorsqu'elle fut hors de portée de vue. Bientôt, elle rattrapa cette attirante matière noire. Bientôt, la présence qu'elle chassait la sentit et se retourna pour lui faire face. D'un salto, elle se mit dans son dos, lajatang pointé sur l'arrière de cette nuque. De sa voix calme se faisant chuchotement, elle dit :

« Arrête. Je ne vous veux aucun mal akuma ... Dis-moi juste ce que vous tramez, et si vous avez un quelconque rapport avec le bateau échoué, s'il vous plaît »

Certes, parler à l'ennemi, était dangereux. Mais malgré tout, Fleur voulait donner sa chance à ce petit homme au bandeau. Restant tout de même en position, prévoyant quelque attaque de sa part. Pour preuve de bonne foi de combattante, elle retira la pointe de la lame qui s'était posée sur la peau, à ses risques et périls.

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usrjoined : 11/06/2014

Naufrage

" Si seulement on pouvait s'entraîner en prévision des naufrages et s'arranger pour qu'ils se produisent quand on est dans une forme parfaite, il y aurait moins de noyades en mer. "

Voilà quelques temps qu'Elliot et Ilias étaient devenus associés face à l'Ordre Noir. Dans la nuit de leur rencontre, le monstre mécanique et son acolyte parvinrent à dérober un petit voilier dans le port de Bordeaux. Il fallait réussir à se rendre en Angleterre - bien qu'au fond, l'Akuma n'attaquerait jamais la Congrégation de plein fouet, sauf ordre du Prince.

Néanmoins, après deux semaines de navigation aléatoire au bord des côtes françaises, une mauvaise tempête les fit tous deux chavirer.

A son réveil, l'Oiseau en Cage était étendu sur le sable fin, Cody lové sur son front, son unique œil éblouit par le soleil. La tête tournante, l'américain avait dû vomir une fois ou deux avant de se relever. Le bateau était échoué, mais aucune trace d'Ilias. Sans doute s'était-il noyé. C'était triste, il avait fait tout ça pour rien.. Un fin soupir s'échappa de ses lèvres : le regrettait-il ? Voyons, ce n'était qu'une machine, une arme, dénouée d'émotion ! Enfin, presque..

Le pas lourd - à cause de la chute, bien sûr - Christopher se mit à errer sans grand but afin de quitter la plage. Puis il entendit une voix et sentit quelque chose se pointer dans sa nuque. Il ne bougea pas, même lorsqu'on le qualifia d'Akuma.

" Puis-je savoir qui vous êtes, Madame ? "

Se tournant en sa direction, l'aventurier en deuil esquissa un large sourire. Pourquoi répondre à sa question ? On ne parle pas aux inconnus - enfin, quand ça ne nous arrange pas.

La zizanie se sème, mais ne pousse pas ... elle explose ! (P.V Elliot, Ilias et Gwen) Sans_t13

Ilias émergea en gémissant. C'était comme si un troupeau d'hippopotames du Nil avaient décidé de danser la polka sur ses membres durant tout la nuit. Bien pire que quand il c'était fait dérouillé par Amir aux longs couteaux.

Il y eut un bruit de froufrou et des voix qui chuchotèrent juste à coté de lui. L'une des quatre femmes présentes haussa un peu de la voix.

« -Il se réveille ! Que devons nous faire mère supérieure ? »

Le gamin ouvrit un œil. Des nonnes ? Ben ouais. Voiles, rosaires et robes noires. Tout y était. Même l'air de sainte nitouche. Elles se penchaient sur lui en s'agitant et parlant français. Bordel ! C'était quoi se délire ? Où était Elliot ?

Soudain , tout lui revint comme dans un flash. Le navire, la tempête , le naufrage. Et après... plus rien. Le trou.

L'enfant se redressa en grimaçant de douleur. Sa longue tresse glissa sur son épaule nue. Une quadragénaire à l'air sévère prit la parole :

« Et bien mon fils, vous sentez vous mieux ? On vous a trouvé sur la plage ce matin. Inconscient. Les gens du village vous ont confié à nous et à la garde de Dieu jusqu'à que le médecin arrive. »

ilias la regarda avec son air le plus mignon et lui sourit :

« Merci bonne mère. Vous m'avez sauvé. »

Avant d'apercevoir une jeune fille à la tignasse rousse qui ne ressemblait pas aux autres religieuses. (c) Never-Utopia

usrjoined : 07/07/2014

Le temps est à la tempête. Il tombe des litres d'eau. Je suis assise dehors, trempée. Je me suis encore faite grondée par la mère supérieur. Pour une chose que je n'ai pas faite en plus. C'est trop injuste.
Soudain, j'entends des cris. Il y a eu un naufrage. Je me relève alerte et cours accueillir les villageois ramenant un rescapé. Dans les bras, je vois un enfant. Que faisait-il sur l'eau ?
Peut importe, il faut agir vite. Nous le réchauffons, le séchons et le couchons. Je me propose pour le garder.

J'entends des voix. Et zut, je me suis endormie. Je jette un coup d’œil rapide à l'enfant. C'est bon, il n'a pas l'air d'aller mal. La mère supérieur me recule et me fusille du regard :

« Décidément, tu n'es bonne à rien. »

Ses mots me blessent. Je sens des larmes monter, mélange incertain de colère et de tristesse. Je me taire dans un coin et essaie de me faire toute petite.
L'enfant se réveille. Le mère supérieur lui sort son discours habituel sur Dieu et tout ça.
Les yeux du petit homme couvrent l'assemblée puis s'arrêtent sur moi. Difficilement, je lui adresse un sourire.

« Il devrait peut être prendre l'air. »

Sous les regards étonnés de mes sœurs, et celui furibond de la mère supérieur, je prends l'enfant, ses habits et le porte jusque dehors.
Oui, un peut d'air lui fera du bien. Ou alors, c'est à moi que ce sera bénéfique ?

Stratégie

Combat d'esprit

Tais-toi et écoute

Il répondait à sa question par une question. Habile stratégie. Mais elle n'allait pas en rester là. S'avançant vers le "jeune" akuma, la réaction de Fleur fut pour le moins étonnante. Comme les mères, elle se mit à lui tirer l'oreille :

"Répondez à ma question, s'il vous plaît ..."

Sa voix était vraiment douce, pourtant. Mais son acte ne devait pas du tout plaire au garçon à l’œil droit caché. Soudain, elle remarqua qu'une carriole passait non loin d'eux alors que chacun commençait à vouloir activer son pouvoir pour mettre une claque à l'autre. La française tira alors par le bras l’inconnu pour le mettre dans les fourrés. Accroupie et bâton posé à terre, elle écouta ce que se disaient les deux paysans :

" Il paraît que les sœurs nous ont rtrouvé un petiot sur la plage. Il la peau brune à c’quon m’a dit
- Ma doué sans doute un de ces diables comme il les appelle le bon père d’not église ! "

Attentive, Fleur resta là un moment avant de remarquer que l’akuma tentait de repartir en arrière. D’une poigne ferme, elle l’arrêta en disant calmement :

« Votre cible c’est ce garçon ? Je m’excuse par avance, mais je ne peux vous laisser faire. »

Et ainsi elle se releva en mettant la lame de son bâton sous la nuque de l’akuma, s’attendant à tout mouvement de la part de son ennemi. Que voulait-il à cet enfant ?

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usrjoined : 11/06/2014

Survie

" De nos jours, on survit à tout sauf à la mort. "

On venait de lui attraper l'oreille, lui arrachant une grimace par la même occasion. Ça faisait un mal de chien ! Agitant ses bras tout en geignant, Elliot fut prié par l'inconnue de répondre à sa question. L'enfant-machine fut tenté de prendre directement sa forme mécanique pour faire taire cette insolente, mais fut tiré en arrière dans les fourrés. Que fabriquait-elle ?

Deux bretons discutaient tout en passant devant eux, parlant d'un petit garçon à la peau mate : Ilias. Son camarade se devait de le retrouver pour repartir avec lui ; il avait survécu ! Se relevant, l'Akuma chercha à faire faux-bond à son interlocutrice mais fut une nouvelle fois bloqué. Christopher sentit de nouveau cette lame contre sa nuque, tandis que la femme lui demandait si l'enfant dont parlait les paysans était sa cible.

" Non, vous n'y êtes pas du tout. "

Tournant à peine la tête en arrière, l'unique œil de l'enfant se mit à briller d'une lumière rouge ; aussi rouge que le sang de toutes ses victimes.

" Vous non plus vous n'êtes pas vraiment humaine, pas vrai ? Laissez-moi partir, ce n'est pas moi qui ai fais sombrer ce bateau. Vous pouvez vous en prendre à votre Dieu et la météo si vous le souhaitez ! "

Il sourit alors. Ce n'était pas un Akuma, mais Christopher sentait qu'elle avait une partie semblable à lui : une Semi-Akuma, à n'en point douter. Alors comme ça, l'Ordre Noir en possédait encore malgré la razzia du Prince ?

Pour ne pas être ordinaire, elle n’était pas comme les autres la rouquine ! Ilias n’avait pas eu le temps de dire ouf que v’là t’y pas qu’elle le kidnappe et l’entraine à l’extérieur pour lui faire prendre l’air de force.

La nonne le porta même sur son épaule comme un vulgaire sac à patate. Notre égyptien en resta comme deux ronds de flan. Il tirait une drôle de tronche, quelque part entre le merlan frit et le crocodile empaillé.

Mais très vite, l’enfant se ressaisit. Tout bien réfléchit, c’était mieux ainsi. Il ne se sentait vraiment pas de rester alité tout en étant entouré de bonnes femmes alors qu’Eliott se trouvait quelques part dehors, peut être blessé.

Tandis que sa ravisseuse avançait à grands pas vers la cour du couvent, son protégé se présenta dans un français des rues assez convaincant mais avec un fort accent arabe:

« Moi c’est ilias ! Merci Mamzelle... Mamzelle comment d’ailleurs ? »

Quand ils pénétrèrent dans le jardin du cloitre, le petit bonhomme regarda autour de lui. Purée ! des bondieuseries partout. Il y en avait pour du pognon ! Mais non, ce n’était pas le moment…

« C’est bien joli par chez vous Mamzelle. Mais où que j’ai atterri ? Dans un couvent si j’ai bien compris… en France vraisemblablement… mais vous n’auriez pas trouvé un autre gamin comme moi ? C’est mon pote Eliott. Il était avec moi sur le bateau… je suis très inquiet. Il est souvent malade. »(c) Never-Utopia

usrjoined : 07/07/2014

L'air frais frappe mon visage et secoue mes cheveux. Ça fait du bien. Je sens mes mauvaises ondes partir. À mes côtés, l'enfant me parle. Oulà ! Je l'avais oublié le pauvre. Je me tourne vers lui et l'observe. Il a le teint mâte. Dans sa voix, un accent pique ma curiosité. D'où vient-il ? Il me pose une question, et me parle de son ami. Elliot. C'est joli comme prénom. Cependant, quelque chose me fait tiquer. Il ne mentionne personne d'autre. Ni parents, ni adultes. Que faisait deux enfants sur un bateau, seuls ?? En me parlant, il a l'air peiné et vraiment inquiet. Voir sa petite bouille triste me pince le cœur.

« Je m'appelle Gwenaëlle. Mais appelle moi Gwen ». J'accompagne ma phrase d'un sourire, plus radieux que le précédent.
« Si tu veux, on peut aller chercher ton ami. Par contre, il faut faire vite, la mère supérieur de va pas tarder à arriver. »

En même temps que je parle, j'entends sa voix. Je fixe l'enfant, qui hoche la tête.

« Suis moi. »

Je pars en courant, jusqu'au mur du jardin. Je lui fais la courte échelle et le fais monter sur le mur. Quand à moi, je monte sur l'arbre à côté. Au moment où je m'apprête à enjamber le mur, j'entends la vieille hurler mon prénom.

« Ne vous inquiétez pas, on sera de retour pour le dîner »

Sur ces mots, je saute du mur en riant.

Compassion

Aucune différence

Nous sommes égaux

Tête penchée, époussetant son pantalon serré, Fleur restait toujours neutre face à cet akuma qui était plus du genre à poser des questions qu'à y répondre. Elle, n'avait rien à se reprocher, sur le fait de ne pas être totalement humaine, ou bien du sang qu'elle avait sans doute sur les mains. Et puis Dieu ? Pourquoi en parlait-il comme cela ?

"Dieu n’a rien à voir avec le fait que le bateau se soit échoué. En tant qu’akuma, pourquoi invoquer Dieu alors que vous le détestez tant ? C’est pourtant grâce à l’un des descendants de Dieu que vous avez été créé, si l’on reprend votre raisonnement."

Direct certes, mais elle était fille de scientifique après tout, et Adam ou Noé étaient des descendants de Dieu, selon les écrits que Fleur avait pu lire. Prenant par l’oreille de nouveau l’akuma car définitivement, il n’y avait pas d’autres solutions pour faire parler ce garnement, la française tira à nouveau, en fixant l’œil sang de ses yeux améthyste :

"Dernière fois. Qu’es-tu venu faire ici ? Quel est ton nom ?"

Mais soudain, un bruit à l’arrière attira son attention. Un gémissement, rauque, tel un râle de bête blessée. Un loup. Un des derniers survivants d’un abattage fait par la bêtise de quelques hommes. Fleur soupira, relâchant l’akuma pour aller au-devant de la bête sauvage. Genou à terre, regard posé entre les deux yeux de l’animal, elle approcha ses mains pour retirer la patte infectée du piège.

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usrjoined : 11/06/2014

Punition

" Voici la punition du menteur : il n'est pas cru même lorsqu'il dit la vérité. "

L'autre souleva la question de Dieu, ce qui agaça plutôt le parfait petit Akuma qu'était Elliot. Les partisans de l'Ordre Noir parlaient souvent pour ne rien dire. Haussant légèrement les épaules, nullement stressé par la présence de la Semi-Akuma, il clama avec foi :

" Il y a une grande différence entre le Dieu menteur en qui vous vous croyez et celui véritable en lequel nous nous croyons. "

Un léger rire s'échappa de ses lèvres innocentes, très vite brisé par une nouvelle souffrance au niveau de son oreille, alors que la jeune femme la tirait de nouveau en l'air. Ça commençait à bien faire là !

" Dernière fois. Qu’es-tu venu faire ici ? Quel est ton nom ? "
" Heeeeee ça fait super mal.. ! "

Avant d'attendre une réponse, la jeune femme aux cheveux d'ébène relâcha son petit captif pour sauver une bête aux prises d'un piège. Un loup, sans doute arraché à sa meute après une battue des paysans. Tout en se frottant l'oreille, l'enfant-machine afficha un large sourire avant de se redresser, prenant en l'espace d'un instant sa forme d'oiseau des enfers ; noir comme la nuit, une unique pupille rouge et l'autre totalement fissurée.

" Je ne fais que voyager à travers l'Europe. Mon nom importe peu, il ne te servira pas où tu vas ! "

Elle ne le regardait pas encore, Christopher allait profiter de ce court moment d'absence pour tirer une de ses boules de matière noire. Il ne suffirait que de quelques secondes, sinon, il s'envolerait.

Juste après avoir sauter le mur , ilias demanda à gwen de l'attendre et termina de se rhabiller.

Il en profita pour vérifier si toutes ses affaires étaient là.

C'est bon , les carmélites n'avaient pas découvert ses armes. Sa flûte en or retrouva tranquillement sa place autour de son cou. Ne manquait à l’appel que son sac de voyage. Mon dieu ! Son cabas et nounours qui était dedans ! Le gamin se sentit tout triste. Un poids énorme sembla s'abattre sur ses épaules. Quelle tragédie... son pauvre teddy. Comment allait il faire alors qu'il ne sait même pas nager ?

Les jambes du garçon commencèrent à trembler et ses yeux s’embrumèrent. Adieu nounours , mon vieux camarade.

Sentant le regard de la nonne rousse, l'alexandrin tente de s'expliquer en balbutiant. Littéralement écrasé de chagrin, il avait du mal à trouver ses mots :

« Excuse , l'émotion... tu sais si on a découvert les débris du bateau ? Peut être que... et Elliot aussi... »

Soudain , il y eut une explosion , cela provenait d'un peu plus loin ! Un nuage de fumé noire s'éleva dans le ciel tandis que des oiseaux prenaient la fuite en piaillant.

Ilias se redressa. Que se passait il ? Il prit la main de la bonne sœur et l’entraîna dans la direction du bruit :

« Viens vite ! Il se passe quelque chose là bas ! Il faut qu'on aille voir.»

(c) Never-Utopia

usrjoined : 07/07/2014

Il ne va pas bien. C'est évident. Je devrais peut être pour le réconforter. Après tout, ce n'est encore qu'un enfant. Je m'apprête à avancer vers lui, mais il me fixe. Sa voix est teintée de tristesse. Il s'inquiète pour son ami. Au plus profond de moi, je prie tous les dieux cpnnus, espérant qu'il aille bien.

Soudain, un bruit sourd. Puis de la fumée. Que s'est-il passé ? J'espère que personne n'est blessé. J'ai à peine le temps de respirer que déjà Ilias me prend pas le bras et me traîne derrière lui. Je cours à ses côtés. Mais j'ai des jambes plus longues que les siennes. Et même s'il court vite pour un enfant de son âge, je vais le semer. Je décide donc de le porter, et sans le concerter, le prends dans mes bras et le bloque contre ma poitrine.
Je me précipite vers le lieux de l'explosion. Je pose Ilias à terre et continue seule le chemin. Il ne doit pas voir ça. J'arrive enfin.

« Est ce que tout va... »

En face de moi, un enfant et une jeune femme, la tête ensanglantée.
La jeune femme tend une espèce de … fourche ? vers l'enfant.
Je m'interpose eux deux, face à la femme.

« Arrêtez ! C'est un enfant ! Je vous interdis de lui faire du mal ! »

Je prends la moue la plus menaçante pour avoir l'air convaincante.
Pourquoi n'ai je pas pris mon arc avec moi ?

Rencontre

Mauvais jugement

Il faut observer en détail, et écouter chaque opinion, avant de sauter sur des conclusions hâtives

Les gouttes tombèrent sur ses yeux, telles des larmes venant du ciel. Mais là, ce n’était pas de la pluie qui glissait sur ses globes oculaires. Non, c’était rouge et plus visqueux. Son sang, son propre sang. Pourquoi ? Parce qu’un akuma venait de lancer un tir de matière noire, explosion qui se dévia de sa trajectoire, épargnant ainsi le loup blessé. Fleur ne réfléchit pas vraiment, une fois qu’elle entra en collision avec l’arbre sur lequel elle avait buté. Dans sa main, en automatisme, elle avait pris sa deuxième arme, certes obsolète de visu, mais efficace pour assommer un ennemi. D’un voleté, elle fit tourner la fronde armée du caillou pour essayer de taper l’akuma à présent dans sa forme primaire. Manque de bol, la française ne toucha pas la tête, mais les fesses. La bête hurla de douleur avant de la dévisager, allongé au sol.

« Désolée je ne voulais pas utiliser la force pour vous faire rester … »

Mais soudain, quelque chose attira son attention. Alors qu’elle pointait simplement la garde de son arme sur l’akuma, une fille rousse lui ordonna en hurlant d’arrêter de frapper un enfant. L’améthyste iris de la française se leva vers cette inconnue pour la fixer, en sang. Elle dit de sa voix calme, dans la même langue que son interlocutrice :

« L’homme patient vaut mieux qu’un présomptueux, Ecclésiaste. Vous avez confiance en votre première impression, mademoiselle. Trop même. Mais je ne peux laisser partir celui qui blesse »

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usrjoined : 11/06/2014

Humiliation

" Nous nous consolons rarement des grandes humiliations ; nous les oublions. "

Même si son tir avait raté, son assaillante avait fait une mauvaise chute et risquait de perdre connaissance. Le sang appelait le sang, mais l'Akuma fit taire ses pulsions : elle était capable de le réduire à néant en un seul instant. Reprenant sa forme humaine, l'américain tourna alors les talons pour fuir. Tout se passa bien, pendant quelques instants, avant qu'une vive douleur au fessier ne le fasse crier et tomber ; une larme nerveuse s'étant même échappé. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond dans la tête de l'autre ? Elliot voyait rouge.

La Semi-Akuma de nouveau face à lui, son arme pointé en sa direction, l'enfant-machine pensa vivre ses derniers instants. De colère, il serra les poings et les dents.

" Arrêtez ! C'est un enfant ! Je vous interdis de lui faire du mal ! "

Dieu bénisse les nones ! Enfin, pas trop quand même. Portant son attention vers la rouquine qui venait d'arriver de nulle part, il reconnu également son ami.

" Ilias ! "

Saisissant cette chance inespérée, Christopher profita du fait que l'inconnue conversait avec la none pour se relever et courir en direction de son camarade. Une fois prostré derrière lui - mais aussi un peu dernière la rouquine - le gamin maltraité feignit sans soucis un profond chagrin, avant de finalement prendre l'égyptien dans ses bras, par derrière.

" J'ai cru que tu avais sombré avec le bateau.. "

Il offrit alors son plus beau sourire à son ennemie, quand bien même sa voix était tiraillée.

Être transporté ainsi par une femme, voilà qui avait le don de meurtrir l'orgueil de jeune mâle alpha du gamin.
Mais être coincé contre une poitrine , ça avait du charme aussi.
C'est donc l'avis partagé, qu'Ilias sentit Gwen le relâchait pour continuer seule sa route.
Mais loin de vouloir rester en arrière, l'enfant la suivit. Et là ! Nom de nom ! Eliott qui se faisait agressé par une sorte de pimbêche au front ensanglanté.
Pendant que la rouquine s'interposait le garçon se précipita sur son ami :

« Ça va mon pote ? »

le blondinet l'appela par son nom, puis vint se réfugier derrière lui et gwen. Il semblait traumatisé mais heureux de le revoir. À tel point qu'il s'accrocha à sa taille en gémissant :

" J'ai cru que tu avais sombré avec le bateau.. "

Ilias lui tapota la tête un peu gêné par ce comportement si peu … viril. Crediou ! Les hommes ne se font pas des câlins.

« Moi aussi, j'ai eu peur pour toi Elliot. Maintenant... tu peux me lâcher ? Et puis, c'est qui cette vieille qui cause chelou ? Tu la connais ? Elle t'a fait du mal ? »

Le regard du caïd se fit méchant. S'agissait il d'un des membres de l'ordre noir qui avait enlever sa sœur et fait des expériences inhumaines sur le petit américain ? Si c'était le cas, nana ou pas , le gamin à la tresse comptait lui faire sa fête.(c) Never-Utopia

usrjoined : 07/07/2014

Je ne comprends pas un seul mot de ce qu'elle me dit. Certes, elle parle français, mais ses mots sont compliqués. Et malgré l’éducation que j'ai reçu, je n'en saisis que la fin. Je dois me méfier de mon jugement vis a vis de l'enfant. Pourquoi ? Il n'a pas l'air bien méchant. Derrière moi, j'entends Ilias et l'inconnu parler. C'est donc lui son ami. Je suis émue devant leur amitié. Ils sont trop mignons.
Ils parlent ensembles, j'en profite donc pour ramener mon attention sur la jeune femme. Je lui souris pour montrer que je ne lui veux aucun mal, et m'approche doucement d'elle.

« Voulez vous que je jette un coup d’œil à votre blessure ? ».

Alors qu'elle est sur le point de me répondre, j'entends Ilias pester. Certes, je suis loin d'être la dernière quand il s'agit de pester, mais lui c'est différent. C'est un enfant. Les enfants ne parlent pas de cette façon. De plus, son ton est menaçant. Je délaisse donc la demoiselle et fonce sur Ilias, avec pour seul objectif de lui tirer les oreilles. Il le remarque et me fait alors une bouille adorable. Je craque devant lui et le câline. Il me faut quelques secondes pour réaliser mon geste. Et zut ! Toujours accroupie devant lui, je dessers mon étreinte et essaie de le réprimander.

« On ne parle pas en ces termes jeune homme ! Et on ne menace pas une grande personne.»

Je dois avoir le charisme d'une huître.

Spoiler:

Se montrer courtoise

Et ne pas laisser l'ennemi filer

Ravie de vous rencontrer

Ne pas répondre à la provocation, laisser couler. Cet enfant qui la regardait d’un air mauvais ne savait malheureusement pas ce qui se tenait derrière lui. Doigts posé sur sa plaie encore à vif, paupières closes, Fleur ne s’enquérait pas vraiment des effusions de joie qui se jouaient entre les trois autres protagonistes. Visiblement calme, pensive, quand son regard aux violets joyaux se posa sur la rousse bouclée, la semi hésita un moment à refuser son aide. Si elle remarquait sa soudaine régénération, sans doute la prendrait-elle pour une sorcière ou pire. Soupirant donc, en ignorant les deux enfants, elle répondit :

« Ce serait avec plaisir. Mais je ne serai d’accord que si vous me faites confiance et si vous ne me jugez pas, sans savoir. »

Un mince sourire se dessina sur ses lèvres pourpres à cause de l’effusion de sang qui s’est écoulée sur son visage.

« Je me nomme Fleur, Fleur Delacroix. Et le passage que j’ai cité fait partie d’un des nombreux écrits de vertus, mademoiselle. »

Ecrits de vertus, écrits catégorisés par les Noés en tant que tissus de mensonges humains. Certes, mais certains rappelaient ce que eux, étaient censés représenter avec leurs entités, avec leurs akumas. Fleur s’agenouilla pour laisser la jeune femme faire, en disant à l’enfant l’ayant provoquée :

« Sais-tu, que ce qui se trouve derrière toi, est souvent ce qui te mettra un couteau dans le dos ? Regarde bien les différences entre moi, et ton ami. Simple conseil ... »

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usrjoined : 11/06/2014

Colère

" La colère, ça fait vivre. Quand t’es plus en colère, t’es foutu. "

" Moi aussi, j'ai eu peur pour toi Elliot. Maintenant... tu peux me lâcher ? Et puis, c'est qui cette vieille qui cause chelou ? Tu la connais ? Elle t'a fait du mal ? "

Répondant à la question de son camarade, Elliot lâcha sa taille et hôcha positivement la tête tout en faisant une tête dépité. En même temps, il perdit son sourire carnassier ; comme craignant qu'on dévoile son identité de loup parmi les moutons. Même si.. parmi ces moutons, l'un était noir et voilà qu'il faisait désormais face aux deux amis, après s'être adressé à la nonne rouquine qui elle-même avait réprimandé Ilias quelques secondes auparavant. Compliqué tout ça !

" Sais-tu, que ce qui se trouve derrière toi, est souvent ce qui te mettra un couteau dans le dos ? Regarde bien les différences entre moi, et ton ami. Simple conseil ... "

L'oiseau d'ébène serra les dents, ne sachant pas ce qu'il le retenait de prendre sa forme d'Akuma. Ah, si, la peur de finir annihilé par le bras de cette erreur de la nature aux cheveux noirs. Tout ce que l'américain trouva à rétorquer fut :

" Moi je ne m'attaque pas à des enfants, au moins ! "

Ilias connaissait l'existence de son essence démoniaque et lui vouait une confiance de fer ; jamais il ne se douterait du canon pointé derrière sa tête. Dans un geste de fidélité farouche, Elliot cracha au visage de l'ennemie, avant de bien se remettre derrière ses deux boucliers humains.

Dans les bras de la nonne flamboyante, Ilias se sentit tout flagada. Le garnement se débâtit bien en protestant mollement, mais on s’entait que le cœur n’y était pas.
La rouquine finit par le lâcher pour le gronder gentiment. L’égyptien mit ses mains derrière son dos et prit un air contrit.

« Je ne le referai plus… promis… pardon madame.»

Il croisa les doigts. Forcément. Mais de là où elle était la nonne ne vit rien.

Pendant ce temps la sorcière continuait d’user sa salive en racontant n’importe quoi. Et patati sainte écriture et patata couteau dans le dos. La barbe ! Ilias avait l’impression d’être de retour au catéchisme. Par contre, un qui sut utiliser sa bave, ce fut Elliot. Il lui cracha au visage en rétorquant :

« Moi je ne m’attaque pas à des enfants, au moins ! »

Et paf dans les dents ! Elle ne l’avait pas volé ! Le petit caïd cacha son sourire et ne manqua pas d’en rajouta une couche :

« En plus… Et avec tout le respect que je dois à une grande personne, la seule qui tient une arme ici, c’est toi ! Même si ce n’est pas un couteau, je te jure que je ferai tout pour t’empêcher de faire du mal à Gwen et Elliot ! Ce sont mes amis et ils sont sous ma protection ! »

La défiant du regard, Ilias s’avança, les bras écartés pour faire rempart de son corps à toutes attaques.(c) Never-Utopia

usrjoined : 07/07/2014

La phrase de la jeune femme sonne comme une insulte. Ai-je l'air aussi méchante ? Bien sûre que je ne la jugerai pas. Les suite de ses mots m'accablent. Les saintes écritures. J'aurais du le savoir. Mes joues s'empourprent de honte. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus à ce sujet que déjà, ils recommencent.
Devant l'action d'Elliot, je ne sais que faire. J'hésite entre rire et le réprimander. Puis derrière moi, j'entends Ilias parler, près à me défendre. Je me sens toute chose en entendant le mot « amie ». Après deux petites secondes, il me semble que le meilleure solution est de m'interposer entre eux, avant qu'il ne soit trop tard. Je réfléchis et trouve les mots pour donner un sens à mes gestes.

« On se calme. Personne ne fera de mal à qui que ce soit. C'est adorable Ilias. Et vous, mademoiselle c'est très aimable de me prévenir. Mais je ne vois que deux enfants. Et de votre côté, je vois une jeune femme très jolie et à l'air gentille, mais armée. »

Je laisse un silence, le temps de reprendre ma respiration et descends les bras.

« Je pense que nous allons rentrer au couvent, à moins que vous ne vouliez faire autre chose les enfants ? Et si vous voulez vous joindre à nous, pourquoi pas. Maintenant, laissez moi regarder cette blessure ! »

Et comme à mon habitude, je ponctue ma phrase d'un sourire.

Laisser couler

La vraie bonne foi

La vérité est toujours dure à croire, n'est-ce pas ?

Visiblement, le jeune garçon à la peau tannée voulait rester fidèle à ce qui pouvait être en réalité sa mort prochaine. Un soupir filtra des lèvres fines de Fleur et ce fut d’une phrase ponctuée de sagesse qu’elle rétorqua :

« Certes je suis celle qui tient l’arme. Mais … voyez-vous l’impact et ma blessure … Ilias ? Quand à moi, je n’ai lancé qu'une pierre sur le postérieur d’Elliot en riposte. »

Référence à la matière noire. Fleur fit une petite révérence et continua sans flancher :

« S’abaisser à attaquer sans connaître les raisons d’une présence ennemie n’est pas dans mon éthique. »

Sans sourciller, elle se laissa toucher par la demoiselle rousse avant d’entendre geindre dans les buissons.

« Désolée »

Retirant la main de la française délicatement, elle partit s’occuper de nouveau du loup, encore pris dans le piège. La bête grogna claqua des dents en regardant des yeux jaunes d’abord Fleur puis plus longuement l’enfant borgne. Il sentait la malice. Tirant sur le fer pour retirer la patte, le canidé en profita pour filer plus loin et lécher sa blessure. Au moins, l’os n’avait pas été cassé et il n’allait pas s’en prendre au groupe si on ne l’agressait pas. Les deux êtres se regardèrent encore un moment avec intensité jusqu’au lâché de regard du loup. La semi en profita pour se relever, blessure presque fermée et de nouveau pleine d’énergie pour marcher :

« Allons-y, je vous suis mademoiselle. »

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usrjoined : 11/06/2014

Fuite

" Adio amigos ! "

Emplit de naïveté et de courage sans failles, Ilias s'était interposé entre leur ennemie et les deux autres. Il clama avec vigueur que personne ne ferait du mal à ses amis ; ce qui fit tilter l'enfant-machine. Voilà comment l’égyptien le considérait vraiment ; comme un ami. A côté de ça, la rouquine cherchait à faire la diplomate et s'était même proposé de soigner la Semi-Akuma. Ah, si elle savait !

C'est qu'ils parlaient tous pour ne rien dire, surtout l'autre qui venait d'essuyer sa joue. Même qu'elle était partie quelques instants pour soigner le loup de toute à l'heure - un gris, assurément - avant de revenir guérie.

" Allons-y, je vous suis mademoiselle. "

Une promenade entre membres de l’Église, comme ça allait être marrant.. Pour elles, tout du moins ! Tête toujours tournée en leur direction, l'Oiseau en Cage afficha l'un de ses plus beaux sourires.

" On ne va pas vous déranger plus longtemps, vous devez avoir des choses à vous dire entre Froggies ! "

Petite référence à leurs origines communes ; cela s'entendait à leur accent. Le regard brillant, Christopher attrapa le poignet de son ami tandis qu'il leur faisait un signe de la main semblable aux plus beaux salut américains.

" Sur ce.. See ya ! "

Ne se faisant pas prier, le petit blondinet tourna les talons et commença à partir. Comme si de rien n'était ; car sa couverture ne devait jamais sauter en présence de son camarade. Il avait encore besoin de lui.

Ilias, en rien perturbé par les paroles de la brune, fronça les sourcils en se mordant la langue. Il mourrait d'envie de lui lâcher une bordée d'injures de son cru mais la nonne qui se tenait à ses cotés l'en dissuadait. Pas qu'il voulait lui obéir, juste qu'il était prêt à continuer à jouer les bons garçon rien que pour le plaisir de se faire câliner à nouveau. Le gamin ne l'aurait jamais avouer à voix haute, mais c'était une sensation vraiment agréable que d'être ainsi serré dans les bras d'une fille.

À coté de lui Elliot semblait avoir décidé qu'il était grand temps de se faire la belle. Après un adieu résolument pompeux, l'américain saisit le poignet de son complice et l'entraina à sa suite. Le petit caïd fit au-revoir de sa main libre à la belle rouquine avec un clin d’œil :

« Oh plaisir de vous revoir mam'zelle gwen ! Si un jour tu passes par Alexandrie et que j'y suis revenu, demandes Illias aux vendeurs à la sauvette. Je te ferai visité la ville. »

Il ajouta à la brune :

« Quand à toi... n'y pense même pas. Beslama les filles ! »

Puis il suivit le blondinet dans les fourrés.

Une fois qu'ils furent assez loin des deux françaises pour qu'elles ne les entendent pas, Ilias remarqua :

« T'as vu... cette tarée, elle a guérit vachement vite. Sa blessure était presque complétement refermée quand on est parti. C'est pas normal ça. »

usrjoined : 07/07/2014

Hein. ?! Euh attendez là. Je suis censée faire quoi moi. Pas que je l'aime pas la petite brune. Mais si je ramène pas Illias au couvent, je suis sûre de finir sur un bûcher. Non, non, non, je dois absolument les rattraper. Mais je ne peux pas la laisser en plan la toute seule, ça ne se fait pas. Je dois faire quoi ??

« Raaaaaaaaaah »

Je m'arrache les cheveux et tape du pied. Si je veux faire quelque chose, c'est maintenant ou jamais.

« Je suis désolée, mais je dois les rattraper, il en va de ma survie. Si vous ne savez pas où passer la nuit, vous pouvez toujours venir au couvent, vous serez la bienvenue et qui sait, on pourra peut être devenir amies. Mais la, je dois vraiment retrouver Ilias ».

Et une fois ces mots prononcés, je pars en courant dans la direction des deux enfants. Mais j'ai perdu trop de temps à réfléchir, et je n'ai aucune idée d’où est ce qu'ils peuvent bien se trouver. Je les appelle, mais n'obtiens aucune réponse. Oh mon Dieu, et s'il leur était arrivé quelque chose de grave.

« Illias ! Elliot ! Je vous en prie où êtes vous ? »

Pas besoin de dire que je suis inquiète, cela s'entend à ma voix pleine des larmes qui coulent le long de mon visage.

Insultes

Peur du mensonge

Le détenteur de la vérité est toujours celui que l'on veut détruire

Pourquoi, à chaque fois, personne ne lui faisait confiance ? Pourquoi la rabaissait-on ? Elle qui pourtant faisait tout pour rester humaine, non pas comme celui qui lui avait craché au visage. Pourquoi … ?

« Je … ne les ai jamais insultés. Je n’ai … jamais craché à leur visage … Je me suis juste … défendue … »

Torturée par un soudain souvenir, celui de son ancienne amie Sara qui elle aussi avait préféré croire les mensonges plutôt que ses paroles, Fleur se figea, main près de son visage, cette main qui la fait tout autant passer pour un sale déchet sur lequel il est bon de cracher que sa personnalité. Elle n’employait jamais une vraie violence et pourtant, tel Esmeralda, on la lapidait, on la pendait jusqu’à brisure de nuque. La fille rousse l’avait entendue dire ces mots de sa voix sifflante. Si elle avait été humaine, elle aurait pleuré comme une gamine maltraitée par des camarades ne se fiant qu’aux mensonges d’un meneur. Elle courut, courut dans cette forêt, prête à perdre haleine pour que la jeune fille ne soit pas souillée à son tour. Elle ne pouvait pas l’accepter, non … Enfin la chevelure de feu se fit voir et serrant cette main de façon protectrice malgré ses tremblements, Fleur ramena la nonne vers elle :

« Non … je vous en supplie. »

Elle était une personne triste, à qui l’on avait enlevé le droit de pleurer.

« Faites-moi confiance je ne mens pas … mentir ... c'est ne pas donner sa confiance !!! »

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C. V.

B. O’C.

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E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Notre Poulain...

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