Re: La zizanie se sème, mais ne pousse pas ... elle explose ! (P.V Elliot, Ilias et Gwen)

usrjoined : 11/06/2014

Révélations

" Ne révèle pas aux autres le malheur qui te frappe. "

Si un jour quelqu'un lui avait dit qu'un civile serait à sa botte Elliot aurait sans doute rit un grand coup ; mais après tout, peut-être était-ce l'une des facettes des Akumas. Fuir aux côtés des hommes, comme un homme, afin de faire croire qu'il en était également un.. Voilà l'une de ses façons de vivre. Une fois suffisamment loin dans la forêt, l'américain lança un sourire amusé vers son acolyte.

" T'as vu... cette tarée, elle a guérit vachement vite. Sa blessure était presque complétement refermée quand on est parti. C'est pas normal ça. "

Face à des quelques mots, Elliot joua son rôle d'acteur et détourna le regard, tirant alors une moue nerveuse et affichant un air sombre.

" C'est parce qu'elle est comme moi. " fit-il, l'air grave, " Moi j'ai des ailes, elle c'est un bras difforme. Sauf que.. Fleur n'a pas eu la chance de pouvoir s'enfuir, elle. C'est un monstre à la botte de l'Ordre Noir et il n'y a rien à faire pour la sauver.. "

Comme s'il s'en voulait de vivre alors qu'elle survivait le monstre agrippa sa cape et y serra ses doigts, le regard bas. Puis au loin, Christopher crut entendre son nom et celui de son compagnon, alors il releva la tête.

" Elles se sont mises à notre recherche.. " remarqua-t-il avant de tourner la tête vers Ilias, " Tu comptes retourner chez les bonnes sœurs, dis ? ... Tu veux devenir comme elles ? "

Un rire s'échappa alors de ses lèvres.

Ilias regarda par dessus son épaule en fronçant les sourcils. Suite à la révélation d'Elliot, le gamin en était presque triste pour cette demoiselle brune.

L'ordre noir est vraiment ignoble. Comment pouvait il laver à ce point le cerveau des gens jusqu'à les empêcher de voir la vérité en face et à quel point ils étaient monstrueux? Ces sales sectaires n'avaient donc aucunes formes de pitiés pour les pauvres âmes qu'ils torturaient ainsi?

Alors qu'il restait songeur au milieu des bois, des cris arrivèrent jusqu'à son oreille. La voix de la nonne rousse se réverbérait à travers la forêt hurlant leurs deux noms. Elle devait être inquiète.

Ilias hésita à la rejoindre. Après tout cette bonne sœur lui avait sauvé la vie. L'alexandrin gardait une dette envers elle et l'enfant les honorait toujours.

Comme devinant sa pensée, l'américain lui demanda:

" Elles se sont mises à notre recherche...Tu comptes retourner chez les bonnes sœurs, dis ? ... Tu veux devenir comme elles ? "

Le caïd ricana se redressant comme un petit coq de basse cour:

“ Tu me vois devenir cureton ou moine? Sans déconner, les cochons voleront quand cela arrivera , et je t'assure mon pote qu'il fera pas bon d'être en dessous quand ils en lâcheront une en plein ciel.”

Puis il se retourna vers les voix:

“Mais gwen risque de ce faire sonner les cloches. En plus si on y retourne, on trouvera peut être une manière de faire changer d'avis l'autre tarée... t'en penses quoi?”

usrjoined : 07/07/2014

Ils ne viennent toujours pas. Mon inquiétude grandit de plus en plus. La jeune femme brune aussi semble affolée. Mais pas pour les mêmes raisons que moi. Elle semble triste, seule. Il est vrai que je suis partie en toute vitesse, sans lui laisser le temps de me répondre.
Ses mots me brisent le cœur. Mais plus encore le ton avec lequel elle les dit. Je lui fais confiance. Je fais toujours confiance. Pourtant, sa tristesse semble plus profonde encore, plus lointaine.
Je ne veux pas la laisser comme ça. Mais je ne sais pas quoi répondre. Je n'ai pas les mots pour exprimer le fond de ma pensée. Je voudrais la rassurer. Lui dire que tout va bien. Qu'elle n'est pas seule. Que je la crois. Mais j'en suis incapable. Ma voix reste coincée dans ma gorge. Mes larmes coulent toujours le long de mes joues. Je ne sais pas quoi faire. Je veux la serrer dans ma bras, mais je dois aussi retrouver les enfants. Je vous en supplie, pourvu qu'il ne leur soir rien arrivé. J'ai déjà entendu parler de rapts d'enfants, et cela m'effraie au plus au point.
Désespérée, je me jette au cou de mon amie.

« Je vous fais confiance. Je ne voulais pas vous laisser seule, je suis désolée. »

Je tombe à genoux et essaie d'essuyer mes larmes avec mes manches. Les enfants où êtes vous ?

« J'ai encore échoué. Je n'engendre que des catastrophes. »

Mes mots dépassent ma pensée.

Implications

Croira, croira pas ?

Quand on apprend que les mythes sont réalité

Des soubresauts la prenaient, signe légers de son insécurité, de ces prémices d’un sentiment qu’elle n’avait jamais voulu oublier : la peur. Peur d’être seule, peur que l’on ne cherche pas à la croire ou à la comprendre. La rousse aussi avait peur. Ces deux êtres perdus dans la forêt bretonne, à la recherche de deux enfants noyés dans les ténèbres restaient là, sous les feuilles encore baignées de rosée à s’enlacer. Fleur sentait qu’elle ne pouvait que la serrer, la prendre ainsi dans ses bras pour lui donner le peu de chaleur qu’il lui restait :

« Non. Vous ne savez pas ce qui se trame. Et je vais me devoir de vous dire la vérité. Même si cela implique ma responsabilité, je me le dois. »

Elle lui faisait confiance et ce n’est pas en lui mentant qu’elle arrangerait les choses. De ses doigts fins de porcelaine, la semi prit le visage de la bretonne et lui montra son ancienne blessure.

« Ma blessure. Elle s’est refermée … parce que … je suis ce que ce garçon au bandage déteste. Je suis mi humaine, mi … mi akuma. Et lui est akuma. »

Elle soupira, pas vraiment sûre qu’au final, tout lui dire serait la solution. Ses iris améthyste étaient emplis de sérieux, avec toujours cette pointe de mélancolie.

« La bible parle d’anges déchus aux âmes corrompues et rongées par la haine. Ils tuent les humains. Je promets de tout vous expliquer mais avant, je veux protéger Ilias, même … si il m’a rejetée. »

Mission impossible.

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usrjoined : 11/06/2014

Destin

" L'homme est né pour trahir son destin. "

Rien qu'à imaginer Ilias avec la tenue d'un curée ou avec le crâne rasé d'un moine, le monstre se mit à rire de bon cœur ; imité par son compagnon. Mais le ton changea du tout à tout suite aux voix qui s'approchaient de plus en plus.

" Mais Gwen risque de se faire sonner les cloches. En plus si on y retourne, on trouvera peut être une manière de faire changer d'avis l'autre tarée... T'en penses quoi ? "
" Je.. Je suis désolé Ilias mais.. Il n'y aucun moyen de faire changer d'avis une créature comme elle, son.. esprit est corrompu. Seul.. la mort.. nous délivre.. de cet enfer.. "

La tête tournée de côté, Elliot se frotta son unique œil de sa manche afin de mimer de douloureuses larmes tout en hoquetant sur ses derniers mots ; même si, d'une certaine manière, ses paroles n'étaient pas fausses.

" J'aimerai tellement être libre, pour de vrai.. "

Levant le regard vers le ciel, l'américain reconnut le vol gracieux de petit Cody et ne put s'empêcher d'afficher un fin sourire. La liberté, il la connaissait et la vivait ; mais au fond, jamais il ne pourrait briser ses chaines lui même. Il était l'Oiseau en Cage.

" Fleur me fait peur, mais pas Gwen.. " murmura-t-il avant de reporter son attention vers son ami, " Tu penses qu'elle me verra comme un monstre.. ? "

Qui sait ce que l'autre pouvait raconter comme inepties à son sujet.

" Fleur me fait peur, mais pas Gwen.. Tu penses qu'elle me verra comme un monstre.. ? "

Ilias observa son ami, une pointe de pitié dans le regard, puis il secoua la tête :

« Je ne vais pas te mentir. Je ne sais pas Elliot. Si tu te montres sous ton apparence d'oiseau mécanique, elle risque d'avoir peur. Tout comme moi j'ai eu la trouille en te voyant la première fois. »

Puis le gamin lui sourit , prenant le blondinet par les épaules et plongeant ses prunelles bleus dans l’œil unique de l'enfant machine . Il affichait un sourire franc et confiant de ceux qui ne doutent de rien et surtout pas de leurs convictions :

« Mais Gwen est gentille. Je suis sur que si tu lui expliques la situation , elle comprendra. Il faut absolument qu'on la convainc de nous croire, sinon les sectaires vont lui manipuler l'esprit et lui faire croire que c'est nous les méchants. Alors que ce n'est pas vrai. Toi tu n'es qu'une victime de ses odieux prêtres aux rosaires."

Puis le gamin fronça les sourcils:

" Pendant que tu lui expliquera, moi je m'occuperai de la folle furieuse. Elle ne me fait pas peur. Ok mon pote ? »

Il le lâcha pour lui prendre la main et l'entrainer vers l'endroit où se trouvait les deux filles. En chemin, il réfléchissait à la meilleure manière d'amener la chose pour convaincre la nonne à la chevelure de feu.

HRP : Voilou, désolée encore et toujours sur tablette. Sinon Fleur, juste un détail. C'est Elliot qui t'a craché dessus, pas Illias. ( mon alexandrin est mal élevé mais jamais il cracherait sur une dame XD )

usrjoined : 07/07/2014

Que veut-elle dire ? Mi humain, mi akuma ? Qu'est ce qu'un akuma ? Pourquoi a t' elle peur pour Ilias ? Elliot est son ami, il ne lui ferait jamais de mal. Et puis, elle devrait s’inquiéter pour les deux enfants, non ? Ces questions viennent s'ajouter à mon malaise.
Je ferme les yeux et me concentre sur ma respiration. Il faut que je me calme. Ma priorité est de les retrouver. Et ce n'est pas en me lamentant sur mon sort que j'en serai capable. Du courage Gwenaëlle ! Je rouvre les yeux et fixe mon amie.

« Je ne vous comprends pas, je suis navrée.Cependant, Je vous promets de vous écouter, plus tard. Pour l'instant, je dois retrouver nos deux petits compagnons. »

Je lui tends la main, l'invitant à venir avec moi, pour ne pas la laisser seule.
Au même moment, j'entends les voix des garçons. Je me retourne et les vois tout sourire. Mon sang ne fait qu'un tour. Je me précipite sur eux et leur assène à chacun une gifle.

« Vous rendez vous compte de l'inquiétude que je me suis faite ! Il aurait pu vous arrivez quelque chose de grave ! »

Je m'agenouille devant eux et deviens plus tendre.

« Excusez moi, je ne voulais pas vous faire de mal. Mais essayez de vous mettre à ma place. Je vous en prie, ne me faites plus jamais cela. »

Je les prends tout deux dans mes bras, espérant me faire pardonner.

Impuissance

Les spasmes

Quand on sait que l'on vous traitera encore de monstre

Quelle idiote. Il va la manger toute crue, comme ce petit égyptien hihihi …

« Je ne peux rien y faire. Tout va encore être de ma faute ou on ne va pas me croire. »

Si … il suffit que tu touches le petit oisillon.

La voix la guidait sur le seul chemin possible. Tel la princesse touchant le fuseau, Fleur allait toucher le mortel akuma. Curieuse, la semi voulait découvrir ce que la voix voulait dire par toucher Elliot. Et elle s’avança vers le groupe, s’accroupissant non loin de l’oiseau pour toucher sa peau mécanique. Le simple contact de la pulpe du doigt la fit réagir par une séance de spasmes et un rire malsain la rendit presque sourde. Son bras muta furieusement, la transpiration perla sur sa peau blanche. Contact douloureux pour la jeune fille et signe funeste d’une perte de contrôle. Le lien akuma, sanglant à souhait, venait de pénétrer en elle comme un pieu dans son aine, remontant jusqu’à sa hanche de façon tortueuse.

« Tu es vraiment un akuma … ils sont … capables de faire ça à des enfants … ? »

Elle aurait dû s’en douter. Toutes les âmes désespérées y passent. Même elle, d’une certaine façon. Mais Fleur avait plus d’âme qu’eux. Elle avait sa propre âme. Son bras trembla encore et se mit à se contracter car la haine des akumas entre eux l’habitait. Elle ne savait pas ce qui se passait du côté d’Elliot, Gwen et Illias. Fleur ne voyait plus rien, elle combattait l’akuma en elle.

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(Oui désolée Ilias j'ai changé j'avais pas vuuuu T____T)

usrjoined : 11/06/2014

Peur

" Quant on cède à la peur du mal, on ressent déjà le mal de la peur. "

Quand son ami l'avait prit par les épaules, le monstre fut surprit mais ne bougea pas, se contenant d'écouter ses paroles d'une oreille distraite. La rouquine n'était qu'une humaine et il serait sans doute simple de la manipuler de la même manière qu'Ilias. A nouveau souriant tandis que son comparse lui prenait la main, Elliot hocha la tête avant.. d'avoir l'impression que celle-ci ne tombe de ses épaules. Furieux et surprit, le borgne tourna la tête en direction de l'inconnue qui venait tout juste de le gifler, avant de se rendre compte qu'elle le prenait dans ses bras. La nonne s'était inquiétée pour les deux chérubins.. Quel paradoxe.

Malgré sa joue rougie, Christopher laissa apparaître un sourire gêné sur son visage. Il ne serait pas difficile de mettre Gwenaëlle dans sa poche.

" Je suis vraiment désolé.. On comptait pas vous faire peur comme ça ! "

Alors que le piège se refermait, il fut tout à coup bloqué par une présence terrifiante. Il n'avait fallut qu'une étreinte au niveau de son épaule et la terreur avait gagné l'américain. Levant sa prunelle désormais rouge et tremblante vers Fleur, il put voir que son bras avait changé de forme.

" Non ne.. Ne me touche pas ! "

D'un coup, l'Oiseau en Cage sortit ses ailes sans prendre totalement sa forme d'Akuma ; repoussant avec force les deux pauvres civils. Son corps tout entier tremblait : Elliot était terrorisé.

" Monstre.. Monstre.. Retourne d'où tu viens ! "

Des mots assassins, pour une âme tourmentée.

Tenant Elliot par la main Ilias vit la rousse courir vers eux. Le gamin lui fit un large sourire. Et soudain bing !!!

L'alexandrin cligna des yeux. D'une main tremblante, il porta ses doigts sur sa joue droite en feux. La nonne venait de lui asséner une gifle magistrale et le garçonnet n'en revenait pas. Pas plus que du sermon qui suivit :

« Vous rendez vous compte de l'inquiétude que je me suis faite ! Il aurait pu vous arrivez quelque chose de grave ! »

Le petit égyptien aurait voulu lui répondre vertement. Mais il restait là, la bouche ouverte, incapable de formuler un son audible. Celle là, on lui avait jamais fait. Pas plus que le coup de la tendresse juste après l'engueulade :

« Excusez moi, je ne voulais pas vous faire de mal. Mais essayez de vous mettre à ma place. Je vous en prie, ne me faites plus jamais cela. »

Les femmes étaient vraiment des êtres étranges... Mais le caïd n'eut pas le temps de s'inquiéter de la différence des genres qu'à coté de lui, il se passa quelques choses de terrible. La brune s'approcha de son pote. Son bras était devenu une monstruosité sans nom.

Le premier reflexe de l'égyptien fut de saisir son ami par le col et de le tirer en arrière pour l'éloigner. Mais trop tard ! Son ami se transforma l'envoyant percuté un arbre avec gwen.

Le choc fut tellement rude, qu'Ilias perdit connaissance, hors course.

usrjoined : 07/07/2014

Tout s'est passé très vite. Il y a encore un instant, j'étais agenouillée avec les deux enfants dans mes bras. Et me voilà au pied d'un arbre. Ma vue est trouble. J'ai un douleur atroce et lancinante dans le dos. J'essaie de me relever, mais mes mouvements me tire un gémissement. Après de nombreux efforts, j'arrive, je ne sais comment à m’asseoir. Ma tête me tourne. Je vois Ilias à mes côtés et essaie de l'appeler, mais il ne réagit pas. La panique m'envahit. Puis je les vois. Mon estomac se retourne. Mes yeux s'écarquillent. Je tremble de tout mon corps. Je suis saisie d'effroi sans pouvoir contrôler. Mes deux amis ont changé. Le bras de Fleur est devenu monstrueux, alors que des ailes noires sont apparues dans le dos de Elliot. Eux mêmes semblent souffrir.
Je dois faire quelque chose. Mes jambes refusent de bouger. Mon esprit est affolé alors que mon corps semble mort. Cette paralysie vient nourrir ma frayeur. J'ai froid alors que je suis en plein soleil.
J'ai peur qu'à n'importe quel instant ils ne s'attaquent, qu' ils se blessent. Je voudrais les appeler, mais aucun son ne sort.
Finalement, j'attrape un bâton et le lance entre eu deux. Ce geste m'arrache un cri de douleur. Puis tout devient noir et je m'effondre sur le sol.
La phrase de la jeune femme me revient a l'esprit : la bible parle d'anges déchus aux âmes corrompues et rongées par la haine.

Infâme tragédie

Combat

Cœurs esseulés, cœurs liés

Tout devint inconstance, vibration intense. Dans un néant sans fin, livide devient son teint. Elle se bat, gratte la terre de son bras infâme car elle ne veut pas perdre son âme. Glisse le soyeux foulard de ta vie face à l’effroyable ignominie. Il a frappé deux fois de ses ailes mécaniques, craché une fois sur la mélancolique … et au final qu’obtient-il ? Rien si ce n’est un vil fil. Filet déchiré, filin ensanglanté, comme le sang coulant sur la peau de ces êtres liés à leur destinée …

« Ne les touche pas Elliot … »

Voix innocente et enfantine enrayée par tant de malhonnêteté. Elle pleure de l’intérieur sur ces actions qui l’écœurent. Comte simplement de titre mais pas de cœur. Il a enflammé deux âmes innocentes, deux âmes sans nul doute aimantes. Aimante de vie à qui la liberté il prit.

« Monstre … ? Sais-tu seulement ce qu’est un monstre … le monstre est ce que l’on fait de son âme ! »

Envie de pleurer mais larmes ne sont jamais tombées. Âme protectrice crie, lune s’agite et enlace de son bras neutre cette vie. Il se débat cet être noir et blesse la blanche lumière, sans une pensée pour elle car il n’est qu’être amère.

« Nous avons tous besoin d’un ami Elliot … même si ton âme n’est plus la même, elle reste humaine. Comme moi … »

Pleure la douce lune, blessée son infant est dans cette absurde rancune. L’humanité ils envient, l’humanité on leur a pris. Pas vraiment différents, ce sont encore des enfants.

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(Edit : logiquement, Gwen et Ilias pourront reprendre après la deuxième réponse d'Elliot à vous de voir

)

usrjoined : 11/06/2014

Ami

" Un véritable ami vous poignarde en face. "

Pouf ! Aussi fragiles qu'ils étaient, les deux pauvres humains avaient fini dans les choux sans même s'en rendre compte. La rouquine avait jeté un bâton, là, juste aux pieds nus de l'américain mais ce dernier, craignant pour son âme, ne cilla pas. Il aurait pu les tuer et pourtant, n'éprouvait aucun remord, son unique prunelle rouge vif toisant avec colère celles de son ennemie.

Les ailes parfaitement dépliés, Elliot était prêt à prendre la fuite à n'importe quel moment et pourtant.. n'hésita pas à montrer les dents.

" Ose seulement critiquer mon âme ! La mienne est enchaînée mais vaut mille fois plus que la tienne ! " vociféra-t-il, avant de reprendre immédiatement, " Toi, tu as choisie d'être habitée par la matière noire.. Pour servir l'Ordre Noir en plus ! "

Le ton de sa voix était mauvais, agressif, aussi mordant qu'un chien infecté par la rage. De son côté, le trouble semblait habiter le cœur de la Semi-Akuma. Avoir besoin d'un ami ? L'espace d'un instant, la voix du monstre sembla se nouer.

" Un ami.. ? "

Puis, d'un coup, son unique prunelle se mit à luire d'une lueur teintée de haine, tandis que son bras droit prenait la forme de l'un des canons caractéristiques. Sans hésiter, il le pointa en direction de son soit-disant camarade, évanoui.

" Je suis un Akuma ; je n'ai pas besoin d'ami. "

Son bras tremblait. Malgré ses paroles et son air déterminé, Christopher ne tira pas.

Désespoir

Sacrifice et discours

La haine rend sourd les âmes brisées

L’insouciant parle et claque des dents, mais ne voit jamais plus loin que le bout de son nez. L’akuma ne connaissait que sa douleur et pas celle des autres. Il ne voulait pas la connaître non plus. Mais Fleur, pourtant, qui avait été aussi arrachée à sa destinée, se fit la porteuse de ce poids ignoble. La jeune fille s’accrochait à lui, ses yeux écarquillés à cause d’un frisson glacial, ce frisson pourvu d’une haine immense. Elle ne put que lâcher prise par désespoir et sous le nombre de coups et coupures qui maintenant entachaient sa peau blanche de poupée.

« Je ne critique pas ton âme mais ce que tu en fais ! Crois-tu que cette personne aimerait ça … ? »

Sa voix se brisa sur les deux derniers mots. A terre, tremblante et ensanglantée, la semi akuma ne pouvait qu’observer à moitié allongée ce qui suivit.

« Tu ne veux pas le tuer … parce que malgré tout, malgré nos changements de destinée, on a encore une âme humaine … »

Malgré sa souffrance et sa soudaine perte de déséquilibre, Fleur rampa sur ses genoux pour se mettre devant un Ilias et une Gwen inconscients. Bras tendus, et regard neutre, elle était prête à toute éventualité.

« Mon père a refusé de me voir mourir de la tuberculose. J’ai souffert à ma façon mais j’ai accepté cette deuxième chance, sans en faire une haine contre l’humanité. Toi aussi tu aimes. Tu aimes Ilias. Tu le sais au fond ! »

Code by AMIANTE

usrjoined : 11/06/2014

Solitude

" Je ne suis jamais moins seul que dans la solitude. "

La colère faisait battre son cœur mort, bouillir son sang et agiter la matière noire qui composait son corps. Il ne savait pas quoi répondre à l'autre qui cherchait à s'arracher le bras ; tandis que le sien restait pointé dans la direction de son ami.

" Je t'en pose des questions ! "

Il n'avait rien à répondre ; elle ne voulait pas qu'on parle de son âme déchirée. Elliot souffrait physiquement ; Emily, psychologiquement.

Malgré ses mots, malgré ses gestes, le monstre ne bougea pas, même pas lorsque Fleur vint se mettre sur la trajectoire de son canon, bras tendus et prête à mourir. Elle protégeait ces humains et pourtant, elle avait une part de matière noire qui faisait vibrer son cœur. Comment ? Comment ? Comment ? C'était à n'y rien comprendre.

" Nous sommes condamnés à vivre seuls, du moment même où nous devenons Akumas, même partiellement. Tes très chers compagnons ne te voient pas comme un monstre ? J'en doute ! "

Elle, ce n'était qu'un Semi-Akuma, qu'un monstre raté mais.. Au fond, elle était un peu comme lui. Non, impossible ! Elle était à la solde de l'Ordre Noir, une erreur de la nature. Ilias n'était pas comme ça, son camarade ne méritait pas de mourir, mais elle..

" Maintenant dégage de là ! C'est sur toi que je vais tirer sinon ! "

Puis finalement, il tira ; juste au-dessus de la tête du monstre, le bras tremblant. Si seulement son âme n'était pas si déchirée !

usrjoined : 07/07/2014

J'ai mal. Tout est noir. Au pris d'un grand effort, j'ouvre les yeux. Ma vue est toujours aussi floue. J'entends des phrases mais ne les comprends pas. Puis je discerne des formes et finalement, le dos de Fleur. Je n'arrive toujours pas à me concentrer, mais le ton de sa voix me suffit pour comprendre qu'elle ne va pas bien. Je veux la prendre dans mes bras, mais quelque chose explose au dessus de moi. J' hurle et me recroqueville. Ce mouvement me tire un autre cri. J'ai peur. Peur de mourir. Peur de mes amis. Peur. Je dois faire quelque chose. Je serre les dents et m'assois. Des larmes de douleur coulent. Elles se mêlent à mes blessures et prennent une couleur cramoisie. J'enlace Fleur.

« Arrêtez, par pitié, arrêtez tous les deux. »

Je pose un baiser sur la joue de la jeune femme et tends la main en direction de Elliot. Je me redresse avec difficultés, mais finis par être debout. Titubant, j'avance jusque l'enfant, et tombe à genoux face à lui.

« Je. Je ne vais pas te mentir, je suis effrayée. Mais essayons quand même d'être amis, tu veux bien. »

Je pose ma mains sur sa joue, ferme les yeux et souris. Puis retombe allongée. Mais je garde connaissance.

« J'ai froid. »

Houston, j'ai eu un problème j'ai édité sur celui-ci sans faire exprès. J'essaierai de réécrire plus tard T____T:

usrjoined : 11/06/2014

Cage

" La liberté est une sensation. On peut parfois l'atteindre, enfermé dans une cage comme un oiseau. "

Le monstre avait tiré, une première fois et fatalement, cela avait réveillé la celte. Terrifiée, elle s'était relevée en chancelant et désirait désormais faire tout pour stopper ce massacre. Des paroles en l'air, passant à des années lumières de l'esprit d'Elliot, enfin.. pas toutes. Le bras toujours tendu, Christopher fit un pas en arrière lorsque la jeune femme posa sa main sur sa joue, avant de se laisser tomber sur le sol. Les humains étaient décidément beaucoup trop fragiles.

" Ce n'est pas après toi que j'en ai, Gwen. "

Après tout, un lion ne tuera pas toutes les gazelles passant entre ses griffes ; de même, un Akuma ne tuait pas forcément chaque civil qu'il croisait. De toute manière, seule Fleur était aujourd'hui son ennemi. Cette dernière s'approcha de la rouquine, avant de la prendre dans ses bras, déblatérant de nouveau de sombres inepties. A ces mots, l'Oiseau pointa son canon sur le crâne de la Semi-Akuma, les sourcils froncés.

" Personne n'accepte les monstres que nous sommes, ni toi, ni moi. "

Ceci dit, l'américain baissa son arme avant de jeter un regard vers son ami évanoui. S'ils étaient liés, c'était seulement à cause de tous ses mensonges : jamais Ilias ne pourrait apprécier un meurtrier comme Elliot.

" Enfin ! Peut-être pas personne, qui sait. " fit-il avant de baisser son canon, souriant à nouveau, " Nos chemins finiront par se croiser à nouveau, Fleur. Soit prête pour cette grande aventure ! D'accord ? "

Une promesse ; une menace.

Ilias émergea avec difficultés. Sa bouche était pâteuse et sa tête lui faisait un mal de chien. En grimaçant, le gamin se redressa portant la main à son front.

Soudain, il se figea. Ses doigts venaient de rencontrer un liquide chaud et poisseux. Du sang. Il devait s’être ouvert l’arcade ou un truc de ce genre. Enfoiré de tronc va… Grommelant, le gamin leva la tête pour faire le point sur la situation.

Mais c’était quoi ce Bazard ? Et qu’était-il arrivé à Gwen ? La rouquine gisait dans les bras de la tarée brune. Etait-elle morte ? Et Elliot ?
Inquiet pour son camarade, l’égyptien se leva, chancelant. Tout tournait autour de lui. Bon sang , comment pouvait-il être aussi faible dans un moment pareil alors que son ami avait besoin de lui ? L’enfant tenta quelques pas titubant , mais il dut se raccrocher à l’arbre pour ne pas retomber.

Où était-il ? Ce monstre avait il fait du mal au petit américain ?

Non… l’enfant machine était là. Bien vivant. Ilias poussa un soupir de soulagement.
Le borgne parlait avec son agresseur en pointant son canon vers son front. Les propos étaient graves:

« Personne n'accepte les monstres que nous sommes, ni toi, ni moi. Enfin ! Peut-être pas personne, qui sait. »

« Qu’est-ce que tu racontes encore comme conneries ! Tu n’es pas un monstre Elliot et moi je t’accepterai toujours tel que tu es abruti d’amerloc ! »

Ilias avait hurlé ses mots en se cramponnant à son tronc.

usrjoined : 07/07/2014

Je suis toujours dans les bras de Fleur. Peu à peu, je retrouve mon calme. Et ce, malgré le canon que l'enfant nous pointe dessus. Je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe, ne sais toujours pas comment c'est possible. Mais j'ai décidé de leur faire confiance. Et si je dois mourir aujourd'hui, et bien tant pis. Je me juge satisfaite de la vie qui m'a été offerte, et cette journée fut magnifique. En plus, pour une fois il ne pleut pas.
Derrière nous, j'entends Ilias bouger et suis rassurée. Ses mots sont touchants, preuve d'une amitié inébranlable entre les deux enfants. Ils méritent un câlin, tous. Ils méritent une vie normale. Pourquoi Elliot et Feur ont ils été changés en monstres ? Pourquoi ce Dieu si aimant a t' il permis une telle chose ? Pour moi, ce n'est qu'une preuve de plus de sa non-existence. Mais je n'ai pas le temps de penser à de telles choses. Je dois agir. Je ne supporte pas de les voir endosser de si grandes responsabilités sans rien faire. Ce ne sont que des enfants. Mais mon corps me rappelle bien trop vite à la raison. En voulant me lever, quelque chose bouge dans mon dos. La nausée me saisit et peu à peu le noir revient. Je voudrais hurler de colère devant ma faiblesse, mais je n'arrive qu'à murmurer, et mes mots même s'ils sont chargés de tendresse et de sincérité me semblent fades.

« Vous n'êtes pas des monstres. »

Protection

Humanité

Quand un choix s'impose

Tu as pitié de lui, il faut l’avouer. Non cela est de la compassion. Tu plains aussi Ilias, lui qui croit fortement en leur amitié. Encore enfant, mais déjà avec une force de volonté incroyable. Oui, Fleur l’admira en secret, lui offrant juste un léger sourire pour signifier qu’elle s’excusait. Malheureusement, Elliot n’était pas prêt d’accepter, même si il représentait un espoir d’humanité dans les mécanismes des ténèbres. Il avait peur de la lumière, comme elle, avait peur de contrôler son néant, force cachée et atroce. Mais tu ne pouvais qu’accepter son choix n’est-ce pas ?

« Elliot … Je te prouverai un jour que tu as tord. Nos ailes d’humanité ont été brûlées, mais humains ou non, nous nous comprenons. »

Main sur le cœur, ses yeux brillant de larmes qui ne sont plus tombées, la sensible et fragile française aux pétales à peine ouverts sur les rayons brûlants de cet enfer et paradis, réunis en ce monde. Elle se redressa, prenant dans ses bras la rousse et si prévenante nonne pour la soulever et être le soutien indispensable dans son tumulte interne.

« Ilias est ton ami Elliot. Que tu partes ou non, sache que je veillerai et sur lui et sur Gwenaëlle car … ils croient en nous. »

Fragile mais forte Fleur, douce mais à la volonté énorme. Ses paroles sonnèrent comme une promesse. La promesse de protéger Gwen et Ilias. La promesse qu’Elliot retrouve ce que signifie le sens du mot : amitié.

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usrjoined : 11/06/2014

Monstre

" Un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets. "

Ca y est, Elliot était prêt à reprendre son envol et à laisser son dit ami avec ces deux donzelles. Cela valait sans doute mieux pour lui, après tout. Il était un monstre.

" Qu’est-ce que tu racontes encore comme conneries ! Tu n’es pas un monstre Elliot et moi je t’accepterai toujours tel que tu es abruti d’amerloc ! "

Surprit - aussi parce qu'il ne l'avait pas vu se relever - Christopher cligna des yeux un nombre incalculable de fois ; avant de finalement esquisser un certain sourire. Ah, c'est qu'il l'avait vraiment bien dressé, son petit humain. Néanmoins, l'américain semblait être heureux de sa réaction, de cet.. attachement qu'il éprouvait à son égard. C'était un véritable ami.

" Elliot … Je te prouverai un jour que tu as tord. Nos ailes d’humanité ont été brûlées, mais humains ou non, nous nous comprenons. "

Suite à ces quelques mots, la rouquine murmura avant que Fleur ne reprenne la parole. Malgré leurs actes, ils croyaient toujours en ces monstres, en Elliot plus particulièrement ? Cela semblait impossible à croire, et pourtant..

" Tu as peut-être raison. "

Un nouveau sourire éclaira son visage, tandis que ses ailes se déployaient dans son dos, prêt à s'envoler. L'Oiseau était là depuis suffisamment longtemps et d'une certaine manière, ne souhaitait pas rester en leur compagnie plus longtemps.

" Ilias, merci. " fit-il alors, " Alors, dis, tu vas rester ici avec Gwen et Fleur ? "

Ou reviens-tu sur les routes avec moi ?

Ilias essuya le sang qui lui brouillait la vue.
Bordel, c’est fou comment les plaies à la tête peuvent pisser le sang. En plus elle ne devait pas être si importante que cela. Deux ou trois points de sutures et ça serait régler. Faisant fi de sa tête qui tournait et de son envie de vomir, l’égyptien retenta quelques pas vers Elliot juste au moment où fleurs dit :

« Ilias est ton ami Elliot. Que tu partes ou non, sache que je veillerai et sur lui et sur Gwenaëlle car … ils croient en nous. »

Bon sang … comme s’il y avait besoin qu’on veille sur lui … Un nouveau vertige le saisit, mais l’alexandrin tient bon, continuant sa marche maladroite vers l’enfant-oiseau. Il tanguait comme un homme ivre, manquant plusieurs fois de s’écrouler.

Son ami due le voir et laissa tomber ses mots qui sonnèrent dans le cœur de l’égyptien comme un adieu :

" Ilias, merci. Alors, dis, tu vas rester ici avec Gwen et Fleur ? "

Pour toute réponse, le gamin se mit en colère :

« Mais qu’est-ce que tu racontes ? Comme si je pouvais te laisser tomber ? Je te rappel qu’on a une mission à accomplir et tant qu’elle ne sera pas réussie, tu ne pourras pas te débarrasser de moi comme ça. »

Il tenta de taper du pied sur le sol, mais c’était au-dessus de ses forces. Il glissa dans les feuilles.
Comment pouvait-il être aussi pathétique ?

usrjoined : 07/07/2014

J'ai du mal à comprendre tout ce qu'il se passe. Elliot semble peu à peu convaincu de la confiance que nous lui portons. Pour autant, il semble prêt à partir. Je suis prise d'émerveillement en voyant deux grandes ailes noires s'étendre dans son dos. On croirait voir un ange.
Mais les paroles qu'il échange avec Ilias me rende un peu plus triste encore. Je n'ai jamais aimé les fins. Alors voir celle là me fait mal au cœur. Je dois faire quelque chose. Je suis toujours debout, mal en point. Mais ma volonté finit par triompher sur mon corps. Il n'est pas question que je me laisse faire par une blessure. De plus, c'est un peu à cause de moi si nous nous retrouvons dans une telle situation. Ce n'était pas raisonnable de faire sortir l'enfant. Au contraire, c'était on ne peut plus égoïste. Par ma faute, leur amitié va peut être prendre fin devant mes yeux. Alors, ce n'est franchement pas le temps d'avoir mal.
J'inspire profondément, gonfle mes poumons de cet air si pur, et avance vers les deux petits. Doucement, mais sûrement, j'arrive près d'eux.

« Je pense qu'il serait stupide de partir maintenant. Nous sommes tous fatigués, énervés... Bref, nous ne sommes pas dans notre état normal. Je ne voudrais pas que vous preniez des décisions que vous pourriez regretter.
Que pensez vous de rentrer, faire un bonne nuit pour réfléchir, et décider demain ?
Évidement, tu es aussi la bienvenue»

Par pitié, faites qu'ils acceptent.

La zizanie se sème, mais ne pousse pas ... elle explose ! (P.V Elliot, Ilias et Gwen) - Page 2 Sb6h

Gwen selon Seo

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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Notre Poulain...

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