D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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08.04.2024
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07.04.2024
Recensement — C'est l'heure du ménage de printemps ! L'occasion de dorloter vos personnages en les gardant à vos côtés ou de les virer à coup de botte dans le derrière... Pour peut-être laisser la place à de nouveaux protagonistes à traumatiser ! par ici !
28.03.2023
Dix ans déjà ! — Si Heart existe depuis si longtemps, c'est avant tout grâce à vous. Pour fêter les (plus de) 10 ans, la team vous offre une refonte totale du forum ! Nouveau skin, nouvelles fonctionnalités, nouvelles intrigues et bien plus au programme par ici ! MERCI ! ♥
28.03.2023
Il est enfin là ! — Le générateur de combats promis depuis si longtemps est enfin disponible ! Oserez vous remettre votre destin au hasard ? Cliquez ici !
28.03.2023
Ils sont de retour ! — Les PPs bien-sûr ! Laissez-vous tenter par des personnages aussi divers qu'originaux. Vous connaissez le chemin, c'est par ici !
28.03.2023
Nouvelles quêtes ! — Vous voulez partir à l'aventure ? Résoudre des mystères ? Risquer votre vie ? Les nouvelles quêtes sont faites pour vous, et ça se passe ici !
28.03.2023
Bribes d'Aléas — Vous vous demandez ce que deviennent les choses après les intrigues ? Vous trouverez toutes vos réponses ici !
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Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Mirage d'un Miracle
Intrigue IX
Recensement de Printemps
Pensez à vous recenser ici avant le 22 avril ! /
Clôture des FTs
Du nouveau se prépare, si vous voulez vivre l'aventure, pensez à faire valider vos FTs avant le 22 avril ! /
Les PPs à l'honneur !

Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
Souvenir du Plaisir de Noé, il est le Troisième Apôtre du Clan Noé. Il s'est auparavant livré à une terrible bataille contre les exorcistes. Reprendra-t-il part à la bataille ?

Archibald GuillemetExorciste
Orateur né qui parle trop pour son propre bien. Utopiste et pacifique. Idées controversées qui lui ont valu les foudres de Central, et une mémoire modifiée et effacée.

AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

Nunes MaseAkuma
Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
Vagabond qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit, Jax est un informateur pour les Pacificateurs, ainsi qu'un ancien Noé désormais exorcisé.

Ahyoka VannDescendant de Noé
Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

Rumeurs...
et faits divers...
Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

Notre Poulain...

Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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Sam 30 Nov - 21:17
Maisie Barclay-Petsch
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phrase : There is some good in this world and it's worth fighting for.
pjlinks : child's play (charlotte) H5YHiuCG_ochild's play (charlotte) BXZJS3Qo_ochild's play (charlotte) Z9OXSjsY_o
pjdialog : Maisie claque un dab en #6a0a29.
icon2 : child's play (charlotte) F64ogl2D_o
aliaspj : Dreamer
pjpersonality : Maisie, c’est la petite boule d’amour de son village, le soleil qu’il n’y a pas forcément très souvent en Écosse. Excentrique la petite, mais tellement adorable. Elle croit à la bienveillance, au bonheur. Aimez-là, détestez-là. Elle n’en a rien à faire. C’est peut-être un de ses problèmes. Elle se fiche de beaucoup de choses, peut-être trop. Elle fonce, elle profite de la vie à 200%. Ce qui est sûr c'est que la Rebelle ne laisse personne indifférent.
pjage : 20 years old
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Pacificateur

Maisie Barclay-Petsch

child's play
londres - février 189X

" time spent playing with a child
is never wasted "

maisie adorait tellement londres.
bon, son village, glasgow et edimbourg étaient toujours ses favoris.
mais londres n'était pas loin derrière.

tant d'animations, tant de beauté. partout, partout. impossible de s'ennuyer. maisie n'était pas là pour très longtemps, évidemment. elle accompagnait madame stuart pour un séminaire. et le reste du temps, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. évidemment, elle le passerait dehors, à faire la touriste. à m'amuser tout simplement. maisie style. à peine arrivée à londres, elle sautait partout. de bancs en bancs. grimant (ou plutôt essayant de grimper) à des lampadaires. courant à travers les parcs. et madame stuart sur ces talons, prenant son temps. elle savait très bien que cela ne servait à rien de demander à maisie de se calmer. avez-vous vu seulement la bête ?

le jour du séminaire arriva vite.
trop vite au goût de maisie.
et la voilà entourée de vieux hommes en train d'écouter madame stuart.

certes, sa voisine n'était pas la seule médecin à intervenir. mais en toute objectivité (non), elle était la meilleure oratrice. elle avait applaudi à son passage, évidemment. elle admirait madame stuart, et ça, tout le monde le savait. mais elle ne s'en cachait pas. elle avait de l chance, maisie, et elle le savait. quelques autres médecins avaient également retenu son attention. c'était pourquoi elle s'était décidée à aller leur parler. et elle ne s'était pas gênée pour se faire remarquer ; les vieux croutons ne voulant pas la laisser parler.

et elle claque un dab sur le bureau des intervenants.
pour changer.

madame stuart serait occupée pour le reste de l'après midi, alors maisie décida de prendre congé. de visiter londres, toute seule. elle fit quelques achats, visita quelques endroits. sa bonne humeur était au rendez-vous. comme d'habitude. et puis, elle croisa des enfants. tous plus adorables les uns que les autres. une balle était arrivée à ses pieds et les enfants lui avaient demandé de la renvoyer. elle avait posé ses achats et avait commencé à jouer avec eux. elle avait leur âge après tout ; mentalement parlant. et elle s'amusait beaucoup. elle était dans son élément et les enfants l'aimaient pour ce qu'elle était. elle leur apprit même à claquer un dab. et puis, ils ont dessiné aussi. maisie adorait danser, alors forcément, elle dessina quelques enfants un par un. bon, ce n'était pas parfait, plutôt de gros brouillons. et puis pas tous, elle n'aurait pas le temps. mais elle passa du temps avec eux. et c'était juste génial.

finalement, une dame les appela, pour qu'ils rentrent. une très belle femme. elle avait la même couleur de cheveux en plus, forcément qu'elle devait être géniale. elle en imposait. elle devait être leur mère. enfin, pas biologiquement parlant mais c'était tout comme. maisie avait bien remarqué qu'elle était devant un orphelinat. alors elle savait faire 1+1 = 2, grosso modo. elle devait se méfier d'elle. évidemment, elle jouait avec les enfants, ses enfants. alors qu'elle ne la connaissait ni d'ève ni d'adam. les enfants lui disaient tous au revoir un par un, et elle, elle faisait des grands signes alors qu'ils rentraient à l'intérieur.

« DES BISOUS LES ENFANTS, PORTEZ VOUS BIEN ! AU REVOIR ! »

elle s'approcha alors de la bâtisse.

« bonjour madame ! j'suis désolée de les avoir retenu si longtemps, on s'amusait bien. vous avez des enfants très gentils ! »

trop adorables, avenants. cette dame avait de la chance. ou plutôt, elle les avait très bien éduqué. les deux.



feat. charlotte lloyd



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Mer 4 Déc - 16:57
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Invité
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oh my god i see the way you shine

take your hands and place them both in mine.

C’est l’ennui qui te prend, c’est l’ennui qui s’enroule autour de tes membres et de tes entrailles. Il ne fait pas moche aujourd’hui, bien au contraire. Le temps est relativement clément, de ce qu’on t’a dit. Le ciel bleu est – semble-t-il – parsemé de petits nuages blancs et, si on a de la chance et qu’on plisse bien les yeux, on peut apercevoir quelques rayons de soleil. Tu n’en sais rien, tu ne peux confirmer les dires de Monsieur le Directeur et des enfants. Tu peux juste affirmer qu’il ne fait pas froid et qu’il ne te semble pas que l’atmosphère soit humide. Tu ne peux donc, décemment et logiquement, pas t’opposer à ce que les enfants sortent pour jouer. Pourtant, ça te fend le coeur. Ça te brise le coeur, laissant les quelques morceaux de ton être s’éparpillant à tes pieds. Ça te rappelle quand tu étais plus jeune, quand la maladie n’était pas aussi avancée que ce qu’elle est aujourd’hui. Tu te souviens de ces longs après-midis passés dans le froid de la solitude,  à l’écart des autres enfants un peu trop virulents parce que tu ne pouvais pas voir, tout simplement. Et le fait de laisser tes enfants sortir sans que tu puisses les suivre – parce que tu vois encore moins que ce que tu pouvais voir à l’époque – te rappelle douloureusement ta propre faiblesse, ton incapacité à être totalement normale. Ça te chiffonne, ça te rend toute chaffouine. Et tu ne sais pas trop comment te défaire de cette contrariété. Tu t’en veux un peu, parce que tu ne veux pas avoir la moindre trace de ressentiment envers tes gamins. Ils méritent d’aller jouer dehors, ils méritent de découvrir le monde comme ils le souhaitent. Ton handicap n’est pas le leur. Il faut que tu prennes du recul et que tu respires un grand coup : que tu acceptes de les laisser prendre leur envol, tout en restant lucide sur le fait que tu ne pourras pas toujours les accompagner.

(Mais c’est dur. Si dur, car tu les aimes, ces mômes.)
(Ces gamins, ce sont les tiens. Tu n’es pas la génitrice, mais tu es la mère.)
(Ça, personne ne pourra te l’enlever. Pas même ton handicap.)

Tu passes ton temps comme tu le peux, tantôt faisant face à la fenêtre comme si tu pouvais apercevoir les silhouettes familières de tes enfants, tantôt faisant les cent pas dans les couloirs de l’orphelinat. Tu t’ennuies. Encore et toujours. Tu t’ennuies sans tes marmots pour venir t’enquiquiner. Tu ne sais trop quoi faire sans eux. Tu erres, telle une âme en peine, de chambre en chambre. L’orphelinat te semble bien vide sans tes petits protégés, bien trop grand sans toutes ces âmes naïves et pleines d’enthousiasme. Alors, bien malgré toi, tu te mets à bouder. Tu n’as plus l’âge pour ça, tu en as bien conscience, mais c’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’en empêcher. Lèvres pincées et sourcils froncés, tu arpentes les couloirs de la grande bâtisse sans dire un mot. Tu laisses tes doigts effleurer les murs, te repérant ainsi adroitement sur ton chemin qui ne semble pas avoir de fin … Et pourtant, tu finis par t’arrêter dans la cuisine. Tu prends mille précautions pour te préparer une bonne tasse de thé sans te brûler.  Et alors que l’eau chauffe doucement, tu laisses tes pensées divaguer. Celles-ci se dirigent rapidement vers Raven, ton ami d’enfance et peut-être un peu plus, tu ne sais pas encore trop. Tu aurais aimé qu’il soit là pour te distraire de tes sombres pensées, tu aurais aussi aimé qu’il soit là juste parce qu’il est de bonne compagnie. Mais il semblerait que Raven soit occupé ailleurs, vu qu’il n’est pas venu toquer à ta porte comme il le fait dès qu’il en a l’occasion. Un soupir las t’échappe, la bouilloire se met à siffler. C’est toujours avec autant de précaution que tu verses l’eau dans une tasse et que tu vas te chercher un sachet de thé.

(C’est la solitude qui te hante plus que tout, en réalité.)
(Tu n’es pas réellement envieuse de ce que les autres ont et que tu n’as pas.)
(Tu ne veux juste plus de cette sensation de vide intense quand tous sont occupés ailleurs et que tu ne peux pas les suivre.)

Tu n’as pas le temps de boire une seule gorgée de thé, déjà l’horloge sonne l’heure de rentrer. Tu te précipites presque vers les grandes portes de la bâtisse, les ouvrant précipitamment pour appeler ta petite troupe. Et alors qu’ils gravissent tous les petites marches les menant à l’intérieur, tu entends une voix – féminine, adulte – les interpeler. Tu te fais mère aussi inquiète que curieuse : ton regard voilà se met à chercher ce qu’il ne trouvera jamais, incapable de se fixer sur un visage plus ou moins juvénile. Bien malgré toi, tu plisses les yeux, comme pour mieux voir … Mais rien n’y fait, rien ne change. « Bonjour madame ! J’suis désolée de les avoir retenu si longtemps, on s’amusait bien. Vous avez des enfants très gentils ! » Bien malgré toi, tu sens tes joues qui s’empourprent de plaisir. « Ah … Euh, merci, madame. » lui réponds-tu simplement. Tu te retrouves bien bête face à la gentillesse de l’inconnue. Tu passes une main nerveuse sur les pans évasés de ta jolie robe – bleue t’a-t-on dit ce matin – et tu lui offres un petit sourire maladroit. « Uuuh … ça fait longtemps que vous jouiez avec eux ? » Tu marques une pause, puis tu te reprends. « Et ils ne sont pas réellement en retard, vous savez … c’est juste moi, je peux me montrer impatiente, parfois. Un peu trop. » Et tu ponctues la fin de ta phrase d’un petit rire gêné.
@Maisie B-Petsch
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Jeu 9 Jan - 18:01
Maisie Barclay-Petsch
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Maisie Barclay-Petsch


child's play


La jeune femme, la mère des enfants semblait la chercher,
semblait chercher l'origine de sa voix.
Mal voyante ? Peut-être.
Oh, Maisie, elle ne pouvait pas s'empêcher, bientôt doctoresse.

Enfin, ce n'était pas dérangeant pour Maisie ; dans le sens où elle ne se formalisait de pas grand chose. Si elle avait un handicap, elle ne la rejetterait pas. Whatever, comme elle dirait. Et puis, surtout cela devait vraiment être handicap pour la demoiselle. Enfin, oui, Maisie, quelle idée. C'était pour cela que ça s'appelait un handicap quand même. Et puis, elle semblait adorable, cette jeune femme. Elle le voyait, Maisie. Les joues de l'inconnue. Toutes rouges. C'était trop mignon. La rousse n'était jamais avare en compliments, et puis, c'était vrai tout ça. Elle avait passé un excellent moment avec les enfants. Il lui en fallait peu pour être heureuse mais elle était sincère. Maisie tiqua juste à "madame" mais bon. Elle ne pouvait pas savoir qu'elle avait trois ans d'âge mental et qu'elle était encore enfant dans sa tête alors qu'elle avait déjà vingt ans.

Et puis, elle lui demanda si ça faisait longtemps qu'elle jouait avec les enfants, semblant un peu hésitante, nerveuse peut être ? Maisie fronça les sourcils, croisant les bras. Elle cherchait. Combien de temps ? Difficile à dire. Elle ne savait plus trop mais longtemps, ça c'était clair. Elle s'était tellement amusée qu'elle n'avait même pas fait attention. Elle était une naturelle avec les enfants, elle se plaisait avec eux, parce qu'elle était comme eux. Et elle ne voulait pas grandir, ça rendait les gens ennuyeux. Elle voulait garder son esprit d'enfant toute sa vie, elle voulait garder son sourire toute sa vie ; pour elle mais aussi pour son frère et sa soeur.

« Eh bien, eh bien, j'ai tendance à perdre le cours du temps vous savez ! Dès que je m'amuse, j'oublie tout le reste, c'est fou ! Et puis, gosh, vos enfants sont tellement adorbs ! On a joué et dessiné, c'était super ! »

oops, Maisie avait coupé la charmante demoiselle avant qu'elle ne puisse continuer.

« Je sors d'un séminaire de médecine, vous savez, m'amuser m'a fait le plus grand bien ! J'suis trop jeune pour ces discussions de vieux ! Allons bon, la compagnie de vos enfants est bien plus cool que ces médecins à l'esprit fermé ! »

Et puis, la dame put finalement terminer. Au lieu de dire que ses enfants étaient en retard, elle se blâmait. Disant qu'elle était impatiente. parfois. un peu trop. Et elle en riait. Un peu. Boh, Maisie était aussi impatiente parfois et elle devait être bien pire que la demoiselle. Très clairement. Quand elle manifestait son impatience, Maisie était très clairement une des pires personnes au monde. Déjà qu'elle était chiante quand elle était "normal". Il ne fallait même pas la croiser quand elle était impatiente.

« OH LÀ ! Vous savez, j'suis pire que vous. Mais j'peux vous comprendre, vous vous inquiétez pour vos enfants, c'est normal ! Et puis j'suis une inconnue donc vous avez peut-être pour eux, vous n'êtes pas trop impatiente, vous les protégez, c'est normal ! »

Trop de "c'est normal" dans le flot de paroles de Maisie. Elle allait voir flou, la demoiselle. Enfin, si elle ne voyait déjà pas flou. Elle s'était avancée entre temps Maisie, s'étant approchée de l'entrée sans pour autant être trop proche, pour ne pas qu'elle prenne peur.




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Dim 26 Jan - 17:55
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Elle a l’air enthousiaste, ton interlocutrice. Un peu comme tes gamins ; les minutes – ou heures, tu n’en sais trop rien – passées dehors l’ont très certainement excitée. Ça te surprend un peu. Tu as beau être incapable de voir la demoiselle, tu sais que c’est bien une adulte qui te fait face. Une jeune adulte, certes, mais une adulte malgré tout. Tu peux l’entendre dans sa voix : ce petit ton aïgu qui caractérise les jeunes enfants est absent. Son enthousiasme brûlant pourrait la faire passer pour une adolescente, mais tu en doutes. Tu ne sais pas trop pourquoi, mais tu es persuadée qu’elle doit avoir ton âge. Peut-être quelques années de moins, peut-être quelques années de plus. Tu t’imagines qu’elle doit être jolie et distinguée, que son enthousiasme n’a d’égal que son sourire rayonnant. Tu rêvasses un peu, tu imagines ce que tu ne peux voir. Tu es distraite, mais tu restes un peu soucieuse. Alors tu demandes doucement à la jeune fille depuis quand elle joue avec tes gamins. Tu ne la connais ni d’Ève, ni d’Adam, et meme si elle a l’air sympathique, cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas de sombres desseins concernant tes gosses. Tu n’as pas envie d’y croire, mais il te faut être prudente. Alors tu l’interroges tout doucement : tu ne prends pas vraiment de pincettes, sans toutefois y aller tête baissée. La demoiselle ne semble pas s’en formaliser, puisqu’elle te répond de bon coeur. « Eh bien, eh bien, j'ai tendance à perdre le cours du temps vous savez ! Dès que je m'amuse, j'oublie tout le reste, c'est fou ! Et puis, gosh, vos enfants sont tellement adorables ! On a joué et dessiné, c'était super ! » C’est surprenant qu’une adulte soit aussi à l’aise à l’idée de jouer avec des enfants. D’habitude, les adultes n’ont jamais le temps pour s’adonner à de telles activités, souvent considérées comme puériles.

(Tu ne sais trop quoi en penser.)
(Ça te fait plaisir, qu’on couvre tes petits d’attention et que qu’on joue avec eux. Ça doit leur faire du bien, de voir qu’ils sont appréciés par un autre adulte que toi.)
(Mais elle ne va pas te prendre tes gosses, hein ? Elle ne peut pas, uh …)

Ta nervosité commence lentement à s’estomper. Ton estomac se tord moins alors que tu hoches doucement la tête, signalant ainsi à la demoiselle que tu l’avais bien entendue. « Je sors d'un séminaire de médecine, vous savez, m'amuser m'a fait le plus grand bien ! J'suis trop jeune pour ces discussions de vieux ! Allons bon, la compagnie de vos enfants est bien plus cool que ces médecins à l'esprit fermé ! » Tu ne peux retenir un éclat de rire sec et surpris. Oh, soudainement, tu la comprends, oui. Les médecins sont bien souvent trop sérieux, trop mornes, trop pessimistes. Et tu sais de quoi tu parles. Dans ton enfance, tes parents adoptifs t’ont souvent emmenée consulter plusieurs professionnels pour élucider le mystère terrible de ta vision de plus en plus trouble. Aucun d’eux n’a su apaiser les inquiétudes, n’a su répondre à ne serait-ce qu’une question. Il n’y a eu que des haussements d’épaules pseudo-désolés, des sourcils froncés et des murmures de "C’est une enfant qui a besoin d’attention, Mr Lloyd …" Oh, tu les connais les médecins. Et tu es surprise que la jeune fille soit dans ce cercle aigri et fermé : la nouveauté n’est pas leur fort, tu en es persuadée. Alors qu’une représentante de la gente féminine tente de se faire sa place parmi eux … Tu ne sais pas quelle a été leur réaction, mais tu te doutes qu’elle n’a pas du être bien chaleureuse. Elle doit être bien courage, la jeune fille. Bien plus courageuse que ce que tu penses être. Tu ne commentes pas la chose, préférant avouer ton impatience.

(Oui, les enfants ne sont pas en retard.)
(C’est juste toi qui est toujours inquiète, toujours impatiente … Tu t’en fais, du soucis.)
(Ce sont tes enfants. Tu ne les as pas porté comme une génitrice l’aurait fait, mais tu les aimes tout comme et c’est tout ce qui compte.)

L’enthousiasme de ton interlocutrice te donne presque le tournis. Tu n’as pas pris ta canne, n’ayant pas prévu de t’éloigner de l’orphelinat. Mais voilà, le temps s’écoule et tu aurais aimé pouvoir errer doucement vers la jeune fille pour lui parler plus confortablement. Tu es cantonnée à ton petit espace familier, incapable de franchir ces frontières que tu ne peux pas voir. « OH LÀ ! Vous savez, j'suis pire que vous. Mais j'peux vous comprendre, vous vous inquiétez pour vos enfants, c'est normal ! Et puis j'suis une inconnue donc vous avez peut-être pour eux, vous n'êtes pas trop impatiente, vous les protégez, c'est normal ! » Les paroles rassurantes de l’inconnue te rassurent un peu, éveille un feu tout doux à l’intérieur de ton être. Tu lui souris, sincèrement. Tu passes une main sur tes hanches, lissant les pans un peu froissés de ta robe. « Vous me voyez soulagée, Madame … Je ne voulais pas paraître impolie. » Tu la cherches de ce regard voilé qui t’empêche de percevoir quoique ce soit. Le nœud qui s’était formé en toi se dénoue, tu te sens bien plus à l’aise aux côtés de l’apprentie médecin. D’ailleurs, tu éprouves une bonne dose de sympathie pour elle. Son séminaire n’a pas du être aisé et il est si rare que tu puisses converser avec quelqu’un de ton âge … Tu n’as pas tant envie de la laisser partir si facilement. C’est ridicule et égoïste, mais tu ne peux pas t’en empêcher. « Au fait, je m’appelle Charlotte Lloyd. Mais tout le monde m’appelle Lottie. » commences-tu doucement, toujours avec ce joli sourire fendant le bas de ton visage. « Que diriez-vous de prendre une tasse de thé ? » Tu agites une main dans la direction de l’orphelinat, le coeur battant avec une forte anticipation contre tes côtes. « J’étais en train de m’en préparer une tasse … Et peut-être qu’après votre séminaire vous auriez besoin de soufler un peu … ? » Tu es hésitant, mais tu fais de ton mieux pour ne rien montrer. Tu ne veux pas la faire fuir.
@Maisie B-Petsch
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Mar 11 Fév - 18:24
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Maisie Barclay-Petsch


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Elle avait un beau sourire, la demoiselle.
Un sourire rassurant, sûrement que ses enfants devaient adorer la voir sourire.
Elle aimait les gens qui souriaient, Maisie. C'était beau.

Elle était soulagée, disait-elle. Elle ne voulait pas paraître impolie. Maisie ne comprenait pas vraiment. Peut-être avait-elle eu des remontrances à ce sujet ? Enfin, Maisie comprenait qu'elle soit soulagée, vis-à-vis des enfants, aussi qu'elle ne voulait pas paraître impolie. Mais elle ne comprenait pas pourquoi s'inquiéter pour les enfants et les presser de rentrer était quelque chose d'impoli ? Elle comprenait totalement, la demoiselle n'avait pas à s'en faire. Et puis, la sécurité des enfants devait primer avant tout. Maisie ne réfléchit pas à son comportement, elle se laissait porter, tout simplement. Elle se fichait de paraître impolie, elle l'était parfois, suffisamment souvent pour être grondée par ses parents.

« Allons, allons madame ! Vous ne l'étiez pas. »

Et puis, la demoiselle déclina son identité. Charlotte Lloyd, qu'elle disait s'appeler. Surnommée Lottie. Elle aimait bien le prénom Charlotte, c'était jolie. Lottie, c'était même encore plus beau. En plus, elle avait le même prénom que l'écrivaine de Jane Eyre, qu'elle avait lu auparavant. C'était mélodieux, Charlotte. Ça lui allait bien. Maisie imaginait déjà les enfants l'appeler par son surnom avec toute la joie qui les caractérisait. Et puis, Maisie trouvait du beau partout. C'était une de ses qualités. Il y avait du blanc et du noir partout, du gris la plupart du temps. Elle aimait chercher le blanc. Le blanc lui rappelait l'espoir, la paix.

« Je m'appelle Maisie Barclay-Petsch ! It's so nice to meet you, Charlotte ! Oh, mais, du coup, j'peux vous appeler Lottie ? »

Parce que c'était quand même trop mignon Lottie. Elle lui proposa même une tasse de thé. Elle disait qu'elle était en train de s'en préparer une tasse. Avait-elle besoin de souffler un peu après son séminaire ? Totalement. Mais elle avait réussi à penser à autre chose grâce aux enfants, elle avait réussi à s'amuser, comme à son habitude. Elle ne dirait clairement pas non à une bonne tasse de thé, surtout qu'elle pourrait faire connaissance avec Lottie.

« Avec grand plaisir ! Vous êtes très gentille, miss Lottie ! »

Oops. Elle avait déjà commencé par l'appeler par son surnom.

« Et puis, nous pourrions faire connaissance ! »

C'était ce qu'elle voulait aussi.
Elle s'approchait des marches pour rejoindre Lottie, et la suivre.
Rencontre autour d'une tasse de thé, elle finirait bien la journée la petite Maisie !




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Elle n’a pas l’air méchante, la demoiselle avec qui tu converses poliment. Bien au contraire, même. Tu sens en elle une douceur – oserais-tu dire, une innocence, une presque naïveté – qui te réchauffe doucement le coeur. Tu ne peux que sourire face à elle, un sourire que tu espères chaleureux et amical. Douce et intelligente – car elle doit l’être, pour aller à ces séminaires – la jeune femme est, semble-t-il, pleine de qualités. Dans ton esprit, tu l’imagines rayonnante, souriante. Elle doit être comme ces étoiles que tu aimais tant observer, gamine, de la fenêtre de ta chambre. Tu te souviens, avec un peu de mal, de ces petits points lumineux au fond du drap céleste si sombre. Tu te souviens, avec la candeur d’une enfance achevée, de l’émotion chaleureuse qui s’était enroulée autour de tes entrailles à l’époque. Combien de fois t’avait-on retrouvée endormie contre ta fenêtre, rêvant de rejoindre toi aussi ces astres rassurants ? Tu l’imagines ainsi, la jeune femme. Une petite étoile, qui avait intrigué tes gamins. Tu ne peux décemment pas leur reprocher leur curiosité. Tu es certaine, qu’à leur place, tu te serais laissée guider par celle-ci aussi. Tu te laisses d’ailleurs aller à celle-ci, présentement. Tu as envie de graviter autour de sa petite personne, de te perdre dans son orbite. Mais tu ne peux franchir cette frontière invisible que tu connais tant. Ta canne est restée à l’intérieur … Et si l’envie d’apprendre à connaître l’Étoile se fait ressentir en toi, tu ne peux oublier cette prudence qui te guide. « Allons, allons madame ! Vous ne l'étiez pas. » te rassure-t-elle quand tu évoques ta crainte d’être trop impatiente. Elle est douce, si douce. C’est avec cette même douceur que tu te présentes. Charlotte, Lottie. Qu’elle choisisse comment t’appeler, Madame te donne trop l’impression d’être une vieille marâtre pour les enfants sur lesquels tu veilles tendrement.

(Bien malgré toi, tu te mets à graviter autour de l’Étoile.)
(Il est si rare que tu entretiennes une conversation avec quelqu’un d’autre que tes protégés.)
(La nouveauté et la douceur te piègent, tu ne peux résister à cet appel mystérieux.)

L’enthousiasme de la jeune femme est contagieux. « Je m'appelle Maisie Barclay-Petsch ! It's so nice to meet you, Charlotte ! Oh, mais, du coup, j'peux vous appeler Lottie ? » Tu hoches doucement de la tête. Tu ne sais pas si elle le voit, tu ne sais pas si elle te prête suffisamment attention. Cela importe peu, dans le fond. Peu désireuse de voir une rencontre si agréable s’achever si tôt, tu lui proposes de pénétrer à l’intérieur de ta demeure de toujours. Tu la tentes avec une tasse de thé et une conversation agréable. Et Maisie – car c’est ainsi que se nomme l’Étoile – ne cherche même pas à résister à la tentation. « Avec grand plaisir ! Vous êtes très gentille, miss Lottie ! » Ton sourire se fait plus large, ton regard voilé plus doux encore. « Et puis, nous pourrions faire connaissance ! » C’est bien là ce que tu espères, tu es ravie de constater que toi et Maisie êtes sur la même longueur d’ondes. Tu l’entends gravir les escaliers, ses semelles martelant la pierre. Tu fais un pas en arrière, t’écartant des portes pour la laisser entrer. « Enchantée de faire votre connaissance, Miss Maisie. » lui dis-tu dans un souffle chaleureux. Puis, tu laisses une main sur un des murs de la bâtisse, t’orientant avec la force de l’habitude vers la petite cuisine, la demoiselle sur tes talons. Il ne vous faut pas bien longtemps pour y arriver. « Prenez place autour de la table, l’invites-tu, Je vais mettre la bouilloire à chauffer. » Et tu t’éxécutes rapidement. Tu la laisses s’intaller à son aise alors que tu t’affaires avec la bouilloire. Une fois ceci fait, tu ouvres quelques placards, sortant sachets de thé et biscuits que tu viens poser sur la petite table en bois. « Servez-vous, les biscuits sont encore tout frais du marché ! » lui annonces-tu dans un sourire. Tu t’assoies à ces côtés en attendant que l’eau chaude fasse siffler la bouilloire. Tu te décides à entamer la discussion, interrogeant doucement celle que tu espères pouvoir considérer comme une amie dans le futur. « Vous dites que vous avez pris part à un séminaire en médecine ? » que tu lui demandes, curieuse. Cela te surprend un peu, car souvent la médecin n’est pas considérée comme une affaire de femmes. Bien peu de choses sont, en réalité, considérée comme telle.
@Maisie B-Petsch
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Jeu 30 Avr - 14:53
Maisie Barclay-Petsch
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Maisie Barclay-Petsch


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Et c'était ainsi que Maisie se mit à suivre Charlotte à l'intérieur de la bâtisse. Elle pensait qu'elle rentrerait juste, pour revoir Madame Stuart, épuisée par les autres médecins ; mais non, elle avait été invitée à boire le thé par la maîtresse des lieux. Maisie était heureuse, c'était indéniable. Elle avait pu passer une après-midi avec des enfants, à s'amuser comme si elle était l'une des leurs. Un plaisir simple mais qu'elle aimait par dessus tout. Elle était de ces filles encore enfants et qui ne voulait pas grandir. Alors, lorsqu'elle s'amusait avec des enfants, elle était heureuse ; elle ne se sentait pas jugée, elle était acceptée. Loin de son village où les gens se demandaient à quel jeu elle jouait, loin de son village où elle était qualifiée comme étant la plus excentrique, à la limite de la folie ; mais la plupart des gens biens étaient comme elle. Alors, qu'importe ? Et puis, Charlotte avait accepté qu'elle la surnomme ; un nouveau plaisir simple, mais qu'elle aimait également par dessus tout. Donner des surnoms, c'était un premier pas vers une amitié, à son sens.

— Merci Lottie !

Charlotte ne lui dirait clairement pas cela deux fois ; Maisie avait bien enregistré l'information. Elle semblait si chaleureuse Charlotte, elle comprenait pourquoi tous les enfants l'aimaient autant. Elle devait être une très bonne mère, c'était ce que Maisie pensait. Elle était sûre de ce qu'elle pensait ; et puis, elles allaient faire connaissance. Son opinion ne serait qu'encore plus confirmée. Il n'y avait aucune raison pour que ça ne soit pas le cas. L'apprentie obéit aux directives et finit par s'installer près de la table, comme demandé.

— Avez-vous besoin d'aide ?

Elle semblait savoir où était tout ce dont elle avait besoin. Maisie la regardait avec émerveillement. Elle avait remarqué qu'elle était mal voyante, potentiellement aveugle ; étant donnée qu'elle se tenait au mur, et puis elle avait l'oeil, Maisie. En tant que futur docteur, elle devait s'entraîner à tout remarquer pour donner un bon diagnostic. C'était important ; alors, elle laissait son esprit divaguer, observer, noter. Elle avait une bonne mémoire, autant s'en servir. Charlotte profita d'un moment pour entamer la discussion, elle semblait vouloir lancer Maisie sur la médecine ; elle avait bien trop de choses à dire sur la question.

— Yep ! Je suis l'assistante d'une docteur, Madame Stuart ! C'est ma voisine, en fait. Elle m'a tout appris, avec l'école évidemment, mais je suis son assistante depuis un bail ! Je veux devenir médecin, j'ai presque fini ma première formation, je suis toute contente !

Elle avait répondu un peu à côté de la plaque, mais c'était ce qui faisait son charme.
Et puis, elle finit par se rappeler de la question ;
Comme une illumination.

— C'était un séminaire facultatif. Mais je suis venue quand même, je voulais apprendre plus de choses. Enfin. Les docteurs disaient tous la même chose, au final, ce n'était pas vraiment intéressant. Madame Stuart m'a libérée plus tôt.

Maisie recula un peu, posant son dos contre le dossier de la chaise ;
Elle faisait une grimace, une moue désolée, plus pour elle, que pour Charlotte.
Elle était habituée, depuis le temps.

— Ils cherchent à faire comprendre que nous n'avons pas notre place. Mais Madame Stuart est plus forte qu'eux tous. C'est la meilleure.

Enfin, Maisie était loin d'être objective ; mais c'était vrai à ses yeux.
Madame Stuart avait tant fait pour elle.
Elle la rendrait fière, un jour.


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Ven 1 Mai - 17:21
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Tu sens en la miss Maisie une douceur certaine ; une douceur propre à ceux qui se satisfont des petits plaisirs que leur offre la Vie, une douceur de ceux qui n’ont pas vraiment grandis, qui ont gardé une part de leur âme d’enfant. Ça te fait plaisir de ressentir une telle chose, ça te rend toute chose de l’intérieur ; tu sens cette chaleur qui se propage au creux de ton estomac et qui irradie un peu tout ton corps. Tu ne peux réprimer le sourire qui vient fleurir sur tes lèvres, alors que tu la conduis aisément à travers le dédale de couloirs de la bâtisse. C’est avec une aisance déconcertante que tu l’emmènes dans la cuisine de l’orphelinat, où tu t’affaires ensuite à préparer tout le nécessaire pour un bon petit thé en fin d’après-midi. Tu sors le grand jeu ; les tasses en porcelaine et les biscuits. « Avez-vous besoin d’aide ? » qu’elle te demande avec une grande gentillesse. Déjà tu as posé la théière sur le feu et sortit tout ce dont tu avais besoin. Tu secoues alors doucement la tête, toujours souriante. « Je vous remercie, miss Maisie. Mais tout est sous contrôle. » Tu es ici bas dans ton élément ; tu connais par coeur la disposition du mobilier, tu comptes précautionneusement tes pas pour ne pas te faire mal et tu as pris l’habitude de faire les choses d’une certaine manière. Tu n’as pas besoin d’aide, Lottie. Tu es aussi forte que débrouillarde ; c’est ainsi que tu as réussi à gagner ton indépendance. Tu viens t’asseoir face à elle – tu l’espères – en attendant que la théière se mette à siffler. Et tu l’interroges doucement sur la nature de son travail ; tu es surprise d’apprendre que la jeune femme est apprentie médecin.

(Tu es curieuse, Lottie.)
(Parce que tu n’avais jamais vu que de vieux médecins aux opinions bien arrêtées.)
(Ça te surprend qu’une touche féminine puisse s’insérer de cette manière dans un tel millieu.)

C’est avec un entrain certain que ton interlocutrice te répond. « Yep ! Je suis l'assistante d'une docteur, Madame Stuart ! C'est ma voisine, en fait. Elle m'a tout appris, avec l'école évidemment, mais je suis son assistante depuis un bail ! Je veux devenir médecin, j'ai presque fini ma première formation, je suis toute contente ! » Elle en a du courage, tu songes distraitement. Tu sais que les médecins sont souvent sévères et pessimistes, qu’ils ne sont pas toujours prêts à changer ; tu te souviens des nombreux rendez-vous au quatre coins de la ville quand tu as commencé à perdre la vue, tu te rappelles de leurs diagnostics aussi sombres que la penombre dans laquelle tu te trouves actuellement. Tu te souviens des pleurs de ta mère adoptive et du désespoir visible sur le visage de ton père. Tu as bien peu de sympathie pour les médecins, mais pour Maisie … Pour Maisie, tu espères qu’elle parviendra à ses fins. Tu aurais tant aimé qu’un médecin comme elle s’occupe de toi et te rassure alors que tu étais terrifiée du lendemain. « C'était un séminaire facultatif. Mais je suis venue quand même, je voulais apprendre plus de choses. Enfin. Les docteurs disaient tous la même chose, au final, ce n'était pas vraiment intéressant. Madame Stuart m'a libérée plus tôt. » Tu bondis presque sur tes jambes quand la boulloire commence à siffler. D’un signe de tête, tu indiques à la jeune femme que tu l’écoutes encore, que ton attention ne se détache pas de sa personne. « Ils cherchent à faire comprendre que nous n'avons pas notre place. Mais Madame Stuart est plus forte qu'eux tous. C'est la meilleure. » dit-elle alors que tu t’approches à nouveau de la table. En tatonnant un peu, tu cherches sa tasse. Tu la trouves sans trop tarder et l’attrapes de ta main libre, tu verses l’eau chaude dans la tasse en porcelaine.

(Tu n’es pas surprise pas de telles déclarations.)
(Les médecins se veulent savant, mais refusent de s’ouvrir sur autre chose.)
(C’est triste.)

Tu soupires lourdement en versant l’eau dans ta propre tasse, puis tu poses la théière sur la table avant de prendre place face à la demoiselle. Tu comprends sa frustration. Tu lui adresses un doux sourire, penchant la tête sur le côté alors que tu te souviens. « Je ne doute pas que Madame Stuart doit être un médecin plein de talents. » commences-tu de ta voix fluette. « Et je ne doute pas non plus que vous ferez un très bon médecin, miss Maisie. » Tu espères que tes maigres encouragements seront suffisants pour chasser les nuages de son esprit. « Quand j’ai commencé à perdre la vue, quand j’étais petite … Les médecins n’ont été d’aucune aide ; plusieurs d’entre eux ont affirmé que je décèderai avant mon vingtième anniversaire, d’autres ont déclaré sans détours que je mènerais une existence morne et malheureuse parce que j’étais condamnée à devenir aveugle. » Ton coeur se serre dans ta poitrine, alors que tu repenses aux mots durs qui t’ont été adressés. Tu soupires à nouveau. Puis tu carres les épaules, tu relèves le menton fièrement. « Je suis bien aveugle. Mais je ne suis pas malheureuse. J’aime les enfants dont je m’occupe et j’ai appris à me débrouiller seule. Je n’ai besoin d’aide de personne. » Tu es aussi fière que tu es forte, Lottie. Tu es fière de toi et de ce que tu fais. « Enfin … Tout ça pour dire que si j’avais écouté ces médecins, je ne serais jamais allée bien loin dans la vie. » Tu marques une courte pause, laissant un nouveau sourire orner tes lippes. « Vous ne devriez pas trop les écouter non plus, miss Maisie. Je suis sûre que j’aurais aimé croiser un médecin comme vous ou Madame Stuart, quand j’étais plus jeune … »
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Sam 16 Mai - 2:47
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Maisie Barclay-Petsch


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Tout était son contrôle, disait Charlotte.
Alors, soit, Maisie s'était assise.
Maisie l'observait, avec une pointe d'admiration dans le regard.

Mais, surtout, Maisie était une réelle pipelette. Charlotte ne l'avait pas interrompue. Elle avait parlé, parlé, et encore parlé, sur elle, Madame Stuart, sa venue à Londres. Le pire, c'était qu'elle pouvait encore continuer, encore et encore. Elle aimait parler, elle aimait écouter. Elle aimait rencontrer de nouvelles personnes, tisser de nouvelles amitiés, sourire et jouer en compagnie d'enfants, comme ceux de Lottie. Elle aimait diffuser la joie parce qu'elle était communicative. Mais c'était pour cela qu'elle n'était pas prise au sérieux, par son village et ses pairs. Ce n'était pas si grave, à ses yeux. Tant pis pour eux. Elle réussirait là où ils échoueraient.

Finalement, elle se tait.
Il n'y avait plus que le bruit de l'eau chaude dans chacune des tasses.
Il n'y avait plus que le lourd soupir de Charlotte.

Mais elle avait un doux sourire, Charlotte. Elle aimait les sourires, Maisie. Alors, elle aussi, elle se mit à sourire, plus doucement cette fois-ci ; comme si le sourire de Charlotte la calma, calma son entrain, comme si le sourire de Charlotte lui disait qu'il était l'heure d'un temps plus calme. Elle attrapa sa tasse de thé, n'oubliant pas de remercier son hôte, avant de souffler doucement sur le liquide. La voix fluette de la rousse se fit entendre, de nouveau. Elle disait qu'elle ne doutait pas que Madame Stuart devait être un médecin de talent, comme elle ne doutait pas que Maisie fera un bon médecin.

— Merci beaucoup !

Répondit-elle avec entrain, avant de laisser la parole à son interlocutrice.

Charlotte lui raconta un pan de son histoire. Elle lui disait que lorsqu'elle avait commencé à perdre la vue, les médecins n'avaient été d'aucune aide. Maisie l'écoutait attentivement alors qu'elle buvait une gorgée de son thé. Ce que Charlotte lui racontait la désola, l'interpella. Certains avaient osé affirmer qu'elle décèderait avant ses vingt ans, d'autres avaient affirmé qu'elle vivrait une existence malheureuse à cause de sa cécité. L'apprentie avait déjà entendu parler de ce genre de comportements, par Madame Stuart et ça la dégoûtait, la révoltait. Mais la suite de son récit fit sourire Maisie de nouveau. Elle était certes aveugle mais pas malheureuse. La rousse sentait sa fierté et sa force. D'autres personnes devraient prendre exemple sur Charlotte, de ses qualités et sa détermination ; Maisie le ferait en tout cas. La demoiselle lui avait même dit qu'elle ne devait pas trop écouter les médecins, et qu'elle était sûre qu'elle aurait aimé croiser un médecin comme Madame Stuart ou Maisie. Ce genre de paroles lui faisait plaisir, elle ne put s'empêcher de rire, doucement, avant de poser sa tasse.

— Vous êtes une femme très forte, Lottie. Très forte et courageuse. Ce n'est pas étonnant que vous êtes fière de vous, vous avez totalement raison. Vous êtes un exemple, vraiment !

Elle pensait chaque mot.
Elle pensait chaque mot qu'elle lui adressait.

— Vous savez, je ne m'en fais pas trop. Ils sont juste trop attachés à leur place. Mais bon, la jeune génération arrive, doucement mais sûrement. Ils ne feront pas le poids face à moi ! J'aiderai plus de gens qu'eux, de toute façon. Ils parlent beaucoup mais ne font pas grand chose.

Elle haussa les épaules, en buvant une nouvelle gorgée de son thé.
Elle avait l'habitude des personnes qui cherchaient à la dévaloriser.
Elle ne se laissait pas faire.

— Les enfants m'ont parlé un peu de vous, dehors. Ils vous aiment beaucoup. Mais je sais que je ne vous apprends rien.

Ils avaient déjà du lui dire.
C'était important, mine de rien ;
De dire aux gens qu'on aime à quel point on les aime.


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Dim 14 Juin - 0:43
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Dieu que tu es douce, Lottie. Dieu que tu es forte aussi, Lottie. Et tu es terriblement fière de la personne que tu es. Orgueil mal placé ou raison réelle d’être si fière, tu n’en sais trop rien. Tu sais juste que tu n’en serais pas là où tu es aujourd’hui sans cette fierté. Alors tu t’y accroches comme tu peux ; ce n’est pas toujours facile (il y a des jours avec (mais il y a aussi des jours sans)), mais tu fais de ton mieux et c’est bien là tout ce qui importe, dans le fond. C’est avec cette douceur qui t’est si caractéristique que tu tentes d’insuffler un peu de fierté au sein de ton interlocutrice, que tu lui intimes de ne pas écouter les vieux rageux. Maisie n’a très certainement rien à envier aux vieux médecins pessimistes frôlant parfois l’incompétence, tu en es persuadée. Cela semble lui faire plaisir. « Merci beaucoup ! » qu’elle répond simplement, avec une pointe de chaleur au fond de sa voix déjà bien enthousiaste. Tu espères qu’elle a bien saisi toute la sincérité de tes mots, qu’elle ne croit pas que tu dis ça juste pour lui faire plaisir. Pour appuyer tes dires, tu lui dévoiles un pan de ton histoire. Tu ne sais pas trop pourquoi tu lui révèles tout ça, très certainement pour étayer tes propos. Toujours est-il qu’après de telles révélations, tu te sens un peu fragile. Un peu fébrile. Tu n’as pas envie qu’elle te prenne en pitié comme d’autres le feraient à sa place, tu ne penses pas que ce soit son genre (elle est médecin (ou future médecin (la pitié, ça ne devrait pas être son truc))), mais il y a toujours cette petite crainte. Ce et si ? terrible qui te hante.

Il n’en est rien cependant, à ton plus grand soulagement. La jeune femme ne te prend pas en pitié, bien au contraire. « Vous êtes une femme très forte, Lottie. Très forte et courageuse. Ce n'est pas étonnant que vous êtes fière de vous, vous avez totalement raison. Vous êtes un exemple, vraiment ! » Tu ne peux empêcher tes joues de s’enflammer, tu ne peux empêcher tes paupières de papillonner sous l’effet de l’émotion chaleureuse qui se répend alors en toi. Tes mains autour de ta tasse, tu portes celle-ci à tes lèvres pour cacher tes joues brûlantes. « Merci, miss Maisie. » souffles-tu doucement avant de prendre une gorgée de ton thé. Tu sens toute sa sincérité, tu ne songes pas une seule seconde que ton interlocutrice puisse te mentir. Tu es aveugle, aussi tu compenses en entendant tout ce que tu ne peux pas voir. Et tu entends toute son honnêteté au travers de sa voix, toute la vérité au traves du choix de ses mots. Ça t’emplit de fierté, ce qu’elle te dit (comme si tu n’étais pas suffisamment fière (tu n’as vraiment pas besoin de ça)). Ton sourire se fait plus large encore, alors que tu reposes la tasse sur la table. Elle reprend de nouveau. « Vous savez, je ne m'en fais pas trop. Ils sont juste trop attachés à leur place. Mais bon, la jeune génération arrive, doucement mais sûrement. Ils ne feront pas le poids face à moi ! J'aiderai plus de gens qu'eux, de toute façon. Ils parlent beaucoup mais ne font pas grand chose. » Tu ne peux que hocher de la tête. L’enthousiasme de ta compagne est définitivement contagieux ; tu t’impatientes déjà de voir la nouvelle génération prendre les commandes ! Oh, ce que ça sera chouette ! Plein de nouveaux esprits curieux, prêts à vous venir en aide quand le besoin s’en fera ressentir … Bien différents de ces vieux boucs pessimistes qui ne promettent que mort et souffrances. « Oh oui, vous avez bien raison ! Vous serez un formidable médecin ! » renchéris-tu sincèrement.

Puis le sujet de conversation change. Tout doucement, Maisie te parle de tes gamins. « Les enfants m'ont parlé un peu de vous, dehors. Ils vous aiment beaucoup. Mais je sais que je ne vous apprends rien. » Et là ton enthousiasme se réveille un peu plus, tu vibres presque sur ta chaise d’excitation. Tes doigts se crispent autour de ta tasse alors que tu prends rapidement la parole. « Oh ! Ce sont de vraiment chouettes gamins, vous savez ! Ils sont faciles à vivre et, franchement, ils méritent qu’on se donne du mal pour eux ! » Tu marques une courte pause, perdant un peu de ta chaleur. « Ce n’est pas tous les jours faciles, bien entendu. C’est un orphelinat, ici, alors certains des enfants ont certaines … difficultés. » Et tu penses à ces pleurs et ces colères, ce sentiment d’injustice et d’abandon. Ça te crève vraiment le coeur. Toi aussi, tu as connu ça. Mais tu as eu la chance de rencontrer ce couple merveilleux. « Je … J’ai grandis ici, vous savez, alors je sais ce que c’est. J’ai eu l’incroyable chance de rencontrer mes parents adoptifs ; c’étaient les anciens gérants de l’orphelinat. Ils m’ont adoptée dès qu’ils l’ont pu et c’est avec fierté que je porte leur nom encore aujourd’hui. » Ça te fait mal de parler d’eux, mais tu ne peux pas t’en empêcher. Quelque chose en Maisie te donne envie de te confier. « Ils ont toujours fait de leur mieux pour tous les enfants qui arrivent ici. Aussi, je fais de mon mieux aussi. Les enfants le méritent bien. » Et c’est aussi ta manière à toi de les garder en vie, là, tout près de ton coeur.
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Mar 23 Juin - 21:29
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pjpersonality : Maisie, c’est la petite boule d’amour de son village, le soleil qu’il n’y a pas forcément très souvent en Écosse. Excentrique la petite, mais tellement adorable. Elle croit à la bienveillance, au bonheur. Aimez-là, détestez-là. Elle n’en a rien à faire. C’est peut-être un de ses problèmes. Elle se fiche de beaucoup de choses, peut-être trop. Elle fonce, elle profite de la vie à 200%. Ce qui est sûr c'est que la Rebelle ne laisse personne indifférent.
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Maisie Barclay-Petsch


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Maisie espérait tant voir des femmes docteurs comme elle. Fut un temps, elles étaient prises pour des sorcières. Elles étaient guérisseuses et n'avaient aucun diplôme de médecine. C'était apparenté à de la sorcellerie, comment les femmes excellaient et guérissaient alors que les hommes ne pouvaient rien ? Maisie ne comprenait pas trop ce raisonnement. Peut-être était-elle complètement à côté de la plaque ? Possible. Elle ne savait pas. Elle tirait ses propres conclusions de ce qu'elle voyait. Elle voyait très bien que les médecins n'étaient pas vraiment contents de la voir, si jeune, accomplir de belles choses. Et ça ne l'empêchait pas d'avancer, clairement pas.

— Merci beaucoup Lottie, cela me touche !

Et cela lui donnait encore plus envie de se battre pour arriver à ses objectifs. Maisie était déjà enthousiaste par nature mais les encouragements et compliments l'aidaient, la faisaient avancer. Elle était encore plus motivée et Madame Stuart disait que le comportement de Maisie pouvait également aider les patients. Elle avait une aura autour d'elle, d'après Madame Stuart. Maisie ne pensait pas du tout cela, mais elle ne voyait pas ses qualités de l'extérieur. Il y avait toujours ses peurs. Celles qu'elle cachait tout au fond de son coeur. Celles qui n'étaient pas visibles.

Mais ses pensées changèrent du tout au tout. Heureusement. Elle avait commencé par parler des enfants et de Lottie. Celle-ci lui confia que les enfants étaient faciles à vivre et qu'ils méritaient qu'on se donne du mal pour eux. Le sourire de Maisie fit encore son apparition. Elle aimait vraiment les enfants et elle avait souhaité, plus jeune, d'avoir une petite soeur ou un petit frère. Mais elle était la petite dernière, l'enfant de la famille. C'était pour cela qu'elle jouait souvent avec les enfants de son village, fêtait encore Halloween.

Charlotte continua, lui disant que ce n'était pas tous les jours faciles. Elle lui conta son histoire, lui confiant qu'elle avait grandi et qu'elle avait adopté par les anciens gérants de l'orphelinat. Maisie l'écoutait attentivement, l'air songeur. Elle semblait avoir continué ce que ses parents adoptifs avaient laissé derrière eux. Elle sentait que les parents de Lottie étaient décédés, même si elle n'était pas sûre, et elle n'avait pas envie de lui faire mal en posant la question. Elle prit une gorgée de son thé, elle admirait les gens, comme Lottie.

— Ce n'est pas tous les jours faciles mais vous travaillez dur pour que les enfants ne le sentent pas, n'est-ce-pas ?

Elle faisait de son mieux.
Comme ses parents.

— Vous rendez l'insupportable supportable, vous rendez la souffrance moins douloureuse. Ils savent ce que vous faites pour eux, ils savent qu'ils sont bien tombés avec vous. Vous savez à quel point c'est important dans le développement d'un enfant, vous êtes passée par là. Et vous faites magnifiquement bien votre travail. Et eux aussi vous aident, non ?

Et un simple sourire sur son visage.
Ils avaient tous de la chance de s'avoir, les uns, les autres.


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Mer 8 Juil - 22:20
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Et tous ces mots qui tombent en cascade de tes lèvres sobrement maquillées ne sont vraiment que le fond de ta pensée ; tu es persuadée que la Miss Maisie fera un très bon médecin, une fois qu’elle aura appris tout ce qu’elle a à apprendre. Et tu ne doutes pas une seule seconde que sa mentore, Madame Stuart, a tout autant de mérite que la jeune femme que tu retiens à tes côtés. La compagnie t’est fort agréable, ça te fait bien de parler à quelqu’un d’autre que les enfants (la conversation d’adulte à adulte t’a un peu manquée (tu les adores, tes gamins, mais ils restent des gamins)). Tu t’accroches à la jeune médecin, non pas avec désespoir, mais avec un enthousiasme certain ; ta langue se délie, la sienne aussi. Le thé que vous partagez semble être un bon début pour ce que tu penses (tu espères (tu rêves (tu ne sais pas trop encore))) être le début d’une belle amitié. « Merci beaucoup Lottie, cela me touche ! » Et ton sourire qui s’élargit, toujours aussi sincère. Tu ne réponds rien à ces remerciements, il n’y a – dans tous les cas – pas grand-chose que tu puisses dire d’autre. Tu lui as déjà tout dit, tu as déjà exprimé le fond de ta pensée. Maisie mérite bien quelques paroles d’encouragement, avec tout ce qu’elle doit entendre au quotidien. Tu ne doutes pas une seule seconde que le mondes des Hommes dans lequel elle tente de pénétrer doit être bien rude ; elle est courageuse, Maisie. Mais elle doit aussi être bien décidée ; pour réussir, il lui faut bien être intelligente et déterminée. Deux qualités que, tu en es persuadée, la jeune femme possède. Tu ne te fais pas de soucis pour elle, vraiment. Maisie brillera là où elle a décidé de briller, c’en est certain.

Tu ne sais pas trop comment, ni pourquoi, mais la conversation glisse doucement vers le sujet de l’orphelinat. De tes enfants. Et plusieurs émotions illuminent alors ton être. Tout d’abord la fierté. Parce que oui, tu es terriblement fière de ces gosses qui crient et qui jouent dans tes pattes à longueur de journée, tu es vraiment fière de ces belles âmes qui sont toujours prêtes à t’aider lorsque tu en as besoin. Mais il y a aussi ce désir de protéger quoiqu’il advienne, qu’on ne touche pas à ces enfants. À tes enfants. « Ce n'est pas tous les jours faciles mais vous travaillez dur pour que les enfants ne le sentent pas, n'est-ce-pas ? » Et là, , tu ne comprends plus bien, Lottie. Tu es soudainement fatiguée, tu es soudainement si triste. Tu ne comprends pas, vraiment. Il y a un nœud qui se forme dans ta gorge, qui t’empêche de répondre à ton interlocutrice. Ça te rappelle tout ce que ton père et ta mère ont fait pour toi, ça te donne la hargne de continuer ta vie et de faire de ton mieux. Mais, surtout … Surtout, tu te rends compte à quel point ils te manquent. Il y a un trou (sans fond (impossible à reboucher)) au fond de ton coeur et tu ne sais soudainement plus quoi faire de ce chagrin qui grimpe, grimpe, grimpe. « Vous rendez l'insupportable supportable, vous rendez la souffrance moins douloureuse. Ils savent ce que vous faites pour eux, ils savent qu'ils sont bien tombés avec vous. Vous savez à quel point c'est important dans le développement d'un enfant, vous êtes passée par là. Et vous faites magnifiquement bien votre travail. Et eux aussi vous aident, non ? »

Tu serres les dents, Lottie, mais tu ne peux pas retenir les quelques larmes qui s’échappent de tes yeux. Rapidement, les sanglots remontent le long de ta gorge et tu ne peux pas les retenir eux non plus. Tu plonges ton visage dans tes mains pour cacher cette émotion qui t’étouffe. Tu es forcée de confronter ce chagrin que tu esquives depuis trop longtemps, tu es obligée de regarder en face ta douleur et ta peine. « P-Pardon. » que tu articules péniblement entre deux sanglots. Pardon. Tout simplement. Tu ne sais pas pourquoi maintenant, pourquoi ici ou pourquoi avec elle. Tu sais juste que tu ne peux pas contenir toute cette émotion, d’un coup. « Je fais v-vraiment de mon mieux, tous l-les jours. » annonces-tu, à bout de souffle. « Et les enfants s-sont véritablement m-merveilleux . M-Mais je suis fatiguée et … » Et tu es juste si triste, Lottie. Si triste. « Mes parents me manquent. » avoues-tu finalement dans un souffle rauque et douloureux. Tes parents te manquent. Et tu ne sais soudainement plus quoi faire.
@Maisie B-Petsch
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Dim 30 Jan - 17:16
Maisie Barclay-Petsch
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Maisie Barclay-Petsch


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Toi et ta grande bouche, Maisie.

Au moment où elle sortit ces mots, son regard était focalisé sur la réaction de Charlotte. Elle n'était pas idiote, elle était observatrice, elle était (parfois) réfléchie. Elle savait le poids de ses paroles. Ou du moins, elle savait voir lorsque ceux-ci avaient un impact sur les gens. Tellement de personnes la considérait comme une idiote. Une fille qui n'avait jamais grandi. Une fille qui n'avait aucune considération pour la réalité. Une fille qui ne voulait pas grandir. Mais tout cela était faux. Et elle savait voir. Elle savait observer. Au delà de la réalité. Au delà de les gens pouvaient voir. C'était son petit pouvoir à elle. En tout cas, c'était ce qu'elle imaginait. Et elle savait. Elle avait vu. Ses paroles avaient raisonné en Charlotte. Parce qu'elle ne répondit pas. Parce que son expression avait changé. Les questions de Maisie étaient loin d'être de vraies questions. Des questions rhétoriques sans le moindre doute. Mais ce n'était pas pour ça que Charlotte ne répondait pas.

Et elle les vit, aussi. Les quelques larmes. Qui coulèrent sur le visage de son interlocutrice. Et l'espace d'un instant, le regard de Maisie s'assombrit, son coeur se serra. Elle voulait lui donner de la force, encore plus d'espoir. Elle ne voulait pas la faire pleurer ou faire ressurgir des émotions négatives. Les sourcils froncés, Maisie baissa les yeux quelques instants. Elle ne pouvait pas ignorer ses propres remords. Mais il ne s'agissait pas d'elle. Ce n'était pas elle qui se sentait vraiment mal. Elle ne voulait pas la faire pleurer mais c'était Charlotte qui pleurait. Et c'était elle qui s'excusa. Et c'était elle qui disait pardon.

— Pardon?

Ses yeux relevés d'un coup, elle répéta les mots de son interlocutrice. Elle clignait des yeux, comme pour voir plus clairement, mais elle ne comprenait pas. Ce n'était pas à elle de s'excuser. Et au moment où Maisie ouvrit la bouche pour continuer, Charlotte avait repris. Et elle semblait à bout de souffle, comme si sa bataille interne l'avait épuisée. Non, pas comme si. Elle l'avait épuisée. Elle était triste, si triste, que Maisie sentait son coeur se serrer de nouveau, comme si elle ressentait sa propre tristesse. Et si les parents de Lottie lui manquaient, c'étaient son frère et sa soeur qui manquaient à la doctoresse. Et elle comprenait. Peut-être pas tout parce que Maisie n'avait pas d'orphelinat à gérer. Mais elle comprenait sa peine, sa tristesse.

Et elle se leva pour venir prendre Lottie dans ses bras. C'était ce qu'il fallait faire. C'était ce qui lui semblait être le plus juste. Et elle restait silencieuse, pendant plusieurs secondes. Minutes, peut-être? Elle ne savait pas trop. Mais elle ne bougea pas, lui caressant doucement le dos pour qu'elle puisse se calmer. À son rythme. Et finalement, quelques mots s'échappèrent de sa bouche.

— Ça se voit que vous faites de votre mieux, et je suis sûre que les enfants le savent. Et je suis sûre que vos parents adoptifs sont très fiers de vous. Il faut savoir prendre un moment pour se reposer, et je suis sûre que les enfants vous l'ont déjà dit non?

Et son regard s'assombrit de nouveau, en pensant à eux.

— C'est... C'est normal qu'ils vous manquent. Je suis sûre qu'ils vous surveillent, avec tout leur amour.

De là haut.
Et un sourire triste se dessina sur son visage.
Ils lui manquaient, beaucoup trop.

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Dim 27 Fév - 19:01
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Ça doit bien être l’une des premières fois que quelqu’un remarque tous les efforts que tu peux faire au quotidien, que quelqu’un met des mots sur cette simple observation. Parce que des efforts, tu en fais bien tous les jours (pour les enfants surtout (mais aussi parce que tu dois compenser l’absence d’un sens crucial (et on dirait que c’est facile comme ça, sauf que non, c’est tout sauf facile))), tu continueras d’en faire parce que, dans le fond, tu n’as pas d’autres choix. Qui se battrait pour les enfants, si tu n’étais pas là ? Qui ferait tourner l’orphelinat comme il le faut pour que les enfants puissent (malgré leurs circonstances souvent tragiques) s’épanouir, si tu n’étais pas là ? Ce sont des questions qui, parfois (souvent), te maintiennent éveillée la nuit. Un de tes cauchemars récurrents (qui te hantera certainement jusqu’à la fin de tes jours) est la destruction de l’orphelinat, la mort de tes parents, la mort des enfants. Ce cauchemar ne manque jamais de te réveiller en sursaut, avec des sueurs froides te dégoulinant le long de l’échine. La meilleure manière de ne pas y penser (d’oublier, d’une certaine manière) est de te jeter dans ton travail sans réfléchir, de t’occuper et d’aimer tous ces gamins (ça te rend triste, aussi, que le monde les ignore comme ça (alors tu ne peux que redoubler d’efforts et d’amour)). Et ça fonctionne plutôt bien pour toi, Lottie. Le soir, tu es souvent si fatiguée que tu es déjà endormie avant même que ta tête se pose sur ton oreiller. Si fatiguée que tu plonges la tête la première dans un sommeil sans songes (et donc sans cauchemars). Ça fonctionne plutôt bien. Enfin, jusque-là, puisque tu es à présent effondrée sur ton petit coin de table. Effondrée, à ne plus savoir quoi faire de toi-même.

Tu te sens un peu honteuse, alors que tu renifles aussi discrètement que possible. Maisie (que tu viens à peine de rencontrer, bon sang !) fait de son mieux pour te réconforter ; elle vient même te prendre dans ses bras (tout doucement (comme si tu étais quelque chose d’incroyablement fragile)) et tu ne peux que te laisser aller dans son étreinte. Ça te fait du bien, un peu de contact humain. Un contact autre que les enfants. Tu prends une profonde inspiration (un peu tremblotante, aussi), tu fais de ton mieux pour sécher tes larmes au plus vite (mais elles ne cessent de venir (les traîtresses)). Ses mots (pleins de bienveillances) aussi te font du bien à l’âme, t’appaisent d’une manière que tu n’aurais pas cru possible. Il te faut un peu de temps pour te reprendre, pour pouvoir articuler autre chose que des sanglots douloureux. Tes efforts sont presque rendus vains lorsqu’elle mentionne tes parents (ils vous surveillent (tu sais que c’est faux (ils sont morts, mort, morts (transformés en de viles machines de destruction massive, puis brisés en mille morceaux)))). Ça te fait mal, terriblement mal parce que tu sais qu’elle pense bien faire (mais tu sais aussi qu’elle se trompe (mais tu ne peux pas vraiment l’en blâmer)). Tu ravales les nouveaux sanglots, tu passes une main tremblante sur ton visage blême. Les douces caresses dans ton dos t’aident un peu à te calmer. « O-Oh, je suis vraiment désolée. » est la première chose que tu parviens à articuler. Tu renifles doucement. « Vraiment, je ne voulais pas … Oh. Désolée. » Un petit rire sans joie vient ponctuer la fin de ta phrase, alors que tu te redresses timidement sur ta chaise. « Il est vrai que les enfants essaient souvent de … me faire ralentir, dirons-nous. Mais il y a tant à faire, vous savez, et j’ai souvent l’impression de ne pas avoir assez de vingt-quatre heures dans une journée pour tout faire. » Et tu penses à Arthur, qui veut toujours te montrer ses progrès en lecture en te lisant des histoires. À Victor qui veut toujours arranger tes cheveux, Tobby qui aimerait bien oublier le monde en se perdant dans tes bras le temps d’un après-midi. Tu penses à tous les excuses des gamins pour que tu t’arrêtes et que tu souffles un peu.

Et ça te brise un peu plus le coeur. Parce que tu sais qu’ils pensent à bien, parce que tu ne peux pas (cette fois-ci) céder à leur pseudo-caprice (sinon tu passerais ton temps à pleurer comme tu le fais). Et tu ne sais pas vraiment comment l’expliquer, comment te justifier. Alors tu poursuis maladroitement. « Mais je ne peux pas. Sinon, qui s’occuperait d’eux ? Qui s’occuperait de l’orphelinat ? » Ça te fait mal, aussi, d’exprimer ces interrogations de vive voix. « Avant, il y avait mes parents et moi. Maintenant, il n’y a plus que moi. » Tu baisses les yeux vers la surface de la table en une mimique de tristesse profonde. Tu es triste, Lottie, si triste. Mais déjà tu n’as plus le temps pour les sanglots et les larmes, déjà tu reprends de ta contenance naturelle. « Merci pour votre gentillesse et votre bienveillance, Miss Maisie. Je sais que nous venons de nous rencontrer et que je vous ai offert un bien triste spectacle … Mais j’apprécie vraiment votre présence et vos mots. » Et tu es aussi un peu gênée, Lottie, mais plus que cela, tu es pleine de reconnaissance à l’égard de la jeune femme. Elle aurait très bien pu prendre ses jambes à son cou dès la première larme versée, rien ne l’obligeait à rester. Alors oui, tu l’apprécies vraiment.
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