Assise au bord de ton lit, le dos courbé et les mains jointes — dont tu tords les doigts sans même y prêter attention — tu fixes de ton regard fatigué le sac à tes pieds. C’est un nouveau voyage qui vous attend et, même si tu sais qu’il est fait pour de bonnes raisons, tu ne peux t’empêcher de te demander s’il s’agit de la bonne décision. Vous séparer, alors même que les temps sont troublés et que vous vous remettez plus ou moins difficilement de vos dernières aventures, est-ce une bonne idée ? Ne feriez vous mieux pas, au contraire, de rester soudés et de continuer à vous entraîner, ensembles, pour être prêts, lorsque la prochaine fin du monde s’annoncera ? Et en même temps. En même temps, pouvez vous réellement laisser l’une des vôtres derrière, alors même que son appel à l’aide est parvenu jusqu’à vous. Une simple lettre, qui s’est sans doute perdue plusieurs fois avant de se retrouver le pas de votre porte. Quelques mots griffonnés à la hâte, dont plusieurs sont maintenant illisibles, et dont la simple vue avait retourné vos estomacs et alimenté vos inquiétudes — et ravivé les flammes d’une colère enfouie dans ton cas (pourquoi ne vous avait elle pas prévenus plus tôt ? (pourquoi avait elle tenté de vous cacher la triste vérité (et alors ces souvenirs de ces compagnons perdus, que tu n’avais su sauver (et alors ces images de ta fuite et de ces nombreuses fois où tu as failli disparaître à ton tour, incapable de prendre les mains que l’on te tendait (et alors une colère à imaginer qu’elle puisse faire tout cela volontairement (tu es la seule à avoir le droit de ( )))))). Et cette inquiétude (cette colère) de se transformer en une simple décision, prise unanimement : Il faut aller la chercher. Qu’importent les risques du voyage, qu’importent ses reproches et sa fierté. Il faut aller la chercher. Car c’est là l’une de vos règles principales, celle qui vous différencie des autres, celle qui est née de toutes ces frustrations, toutes ces colères, tous ces moments où vos mains étaient liées et vos joues inondées de larmes. Aucun pacificateur ne sera jamais laissé derrière. Et par ces simple mots, l’entraînement ne devient plus qu’un vague souvenir, le besoin d’être prêt pour la prochaine fin du monde également. Car, comment pourriez vous l’affronter, si l’un des vôtres est manquant. Tes mains alors cessent leur mouvement et, si un soupire quitte la barrière de tes lèvres, il n’est qu’à cause de cette respiration que tu as stoppé, quelques secondes de trop, alors que tu étais perdue dans tes pensées. Tu te redresses et t’étires et, lorsque tu t’apprêtes à te lever, on toque à ta porte — qui ne tarde à s’ouvrir. C’est le visage familier — et inquiet — de ta meilleure amie qui se montre et quelques mots à peine, prononcés avec gravité. « Il est l’heure d’y aller. » Vous vous êtes tous rassemblés dans le hall et, si quelques sourires s’affichent, tu ne sais que trop bien qu’ils sont tous autant inquiets que toi, Gwen. C’est pourquoi, malgré la tristesse habituelle de ton regard, et ces cicatrices abîmant ton visage, tu leur adresses le plus rayonnant des sourires, avant d’enfiler ton sac sur ton épaule. « Faites pas cette tête, on va la ramener en un seul morceau, par la peau des fesses s’il le faut » souffles tu, avec une pointe d’humour — il est de ton devoir d’apaiser leur cœur (si tu ne peux être une bonne leader, au moins tu sauras être une grande sœur) « Essayez de ne pas mettre le feu au manoir pendant notre absence, d’accord ? Et préparer lui un accueil chaleureux, elle en aura sûrement besoin. »Puis, après une dernière embrassade, un dernier sourire, tu jettes un coup d’œil à tes compagnons de voyage et te mets en route. Il est temps de ramener Maisie à la maison. |
GASMASK |
Il faut sauver le soldat Maisie || Pacis
FP
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Rang C
— 1490 ptsRang B dans 10 pts et 4 conditions• Topic name — Irene 15
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Re: Il faut sauver le soldat Maisie || Pacis
Et puis ensuite il y les plans, explorés par la curiosité, une curiosité immense, une soif de connaissances, à défaut d'avoir le pouvoir de faire quoique ce soit dans cette guerre.
Et pourtant, au moment de passer à l'expérience, il faut analyser les risques - parce qu'il est peureux, lâche d'initier quelque chose de dangereux - souvenirs enfouis d'un passé traumatique.
Mais même si le résultat échoue, il faut que ça plaise aux autres - alors Soren sourira, peu importe la situation, Soren essayera d'aider les autres.
C'est le moins qu'il puisse faire, malgré son inutilité et sa manie de tout foirer.
Rang B
— 3030 pts, 9 conditions• Solen passion jardinage — Lena 50
• Welcome home — Les Pacis 10
• Une histoire de golems — Pandélis 50
• I knock, you speak — Célania 5/3
• Protego — Lena 10
Ça ne pouvait pas durer comme ça.
Évidemment qu'ils ne pouvaient pas enfermer Maisie et l'empêcher de partir seule. Ce serait même contraire à leur idéal de liberté. Évidemment, que si Maisie voulait aller perfectionner ses compétences, elle irait.
Mais la dernière lettre reçue ne laissait planer aucun doute : Maisie devait revenir ici.
Les inquiétudes planaient, mais les décisions fusaient, unanimes : il fallait la ramener. Un voyage long, mais nécessaire.
Ils ne laisseraient personne derrière. C'était pour cela, qu'ils avaient été créés. Et si Maisie avait lancé un appel à l'aide - qu'il soit volontaire ou non - alors ils y répondraient.
Déjà, ils se préparaient à y aller. Certains devaient bien sur rester - le manoir n'allait pas rester vide, et il fallait garder des personnes capables de protéger ceux qui restaient.
Lui aussi devrait rester. Normalement. Et puis, c'était logique.
Soren ne faisait plus partie de la guerre, et avait volontairement choisi de tout oublier. En quoi serait il bon pour conseiller des personnes qui y participaient ? Cerise sur le gateau : il avait assisté en médecine - à la Congrégation, paraissait-il, même s'il n'en savais plus rien - et chez son oncle. Et ça s'était mal passé. Pour ne pas dire : très mal passé.
Alors bon, vraiment, il était plutôt mal placé pour parler.
Mais malgré ça - ou plutôt, justement pour tout ça - il voulait venir aussi. Il n'avait pas de raison de rester derrière, mais il en avait pour partir.
-Attends !
Sac fait à la va vite - donc avec presque rien dedans - Soren rattrapa Gwenaelle alors qu'elle avait déjà commencé à partir. Ce n'était pas son genre d'être en retard, d'habitude - c'était même le contraire. Mais ses inquiétudes et ses doutes sur lui-même - parfois infondées, souvent fondées - l'avaient ralenti, et, avant qu'il ne le réalise, le petit groupe s'était mis en route.
-Je viens avec vous !
Ramenons Maisie à la maison.
Paci Gang de Djijy
Merci Bonnie pour cette signa
Merci Seo pour ce vava
- Takk :
par Nina
par papi Tyki
par Bro Rhian
par Lena
- Dessins Nina :
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Soren
Solen