Quelle belle journée ?S’il vous plait… ne m’obligeait pas à tuer… Pour l’amour du ciel…
Serait ce pour cette raison que je suis resté dans cette ville ? Peut être pour entendre la pluie frapper le toit, frapper les fenêtres. Voir les gouttes couler, se réunir, et laisser un sillon sur le verre. Peut être que mon cœur meurtrit repensait à ce jour de tempête où j’avais tant pleuré. Et ce fut mélancolique de ces jours de pêche en famille que je regardais de jeunes enfants frapper dans un ballon.
Pour le reste du temps, il ne pleuvait pas. Il faisait même très beau, et très chaud. Le petit thé que je tenais dans mes mains sur la terrasse d’une humble auberge (comme vous les appelez vous occidentaux) était délicieux et d’autant plus rafraîchissant.
Le ballon arriva jusqu’à mes pieds. Je pris la sphère dans mes mains. Un enfant d’une dizaine d’année arriva en souriant pour le récupérer.
Je lui souris à mon tour en ne m’étant à genou pour me mettre à sa hauteur.
- Bien sûr, mais vous jouerez dans mon équipe ! »
Un sourire radieux apparu sur son visage quand j’acquiesçai. Cette moue réjouit aurait pus me donner du baume au cœur s’il battait encore. Il pris son ballon d’une main, la mienne dans l’autre et me tira vers ses amis. Pourquoi un akuma aurait il ce genre de réaction ? Si gentil, si amicale ? Si… humaine ? Peut être par nostalgie de l’enfance, peut être pour pensée à autre chose qu’à son passé ? Ou probablement parce que la personne dans laquelle il se trouvait n’avait d’adulte que le corps ?
Arrivé au groupe, tous se battirent pour être dans mon équipe. Mais le conflit fut rapidement endigué. Et malgré la déception de certain, tous se donnèrent à fond. Voila un moment de joie que, moi akuma, je ne devait pas ressentir, pas avoir droit. Je ne devais pas me lier d’amitié avec les humains, du moins c’était ce qu’aurait dis le comte et bon nombre de noé. Mais même s’il n’était pas aussi fort que je l’aurais voulu, une once de joie crépitait dans mes yeux.
Bien sur, ce fut mon équipe qui gagna, mais de peu. Je me retenait pour ne pas les enfants soient déçu, qu’ils se sentent rabaissés. À la fin, tous ceux de mon équipe convergèrent vers moi pour m’entourer. Le petit au ballon de tout à l’heure me complimenta.
Le temps d’ébouriffer ses cheveux en le complimentant à mon tour, je les remercia. Un "au revoir" au groupe d’enfant et je put reprendre mon sac sur mon épaule et partir en levant ma main sans me retourner. Je pus retourner à mon logement, une petite chambre vétuste que je payais avec les sous d’un vieillard que j’avais tué la semaine dernière en l’égorgeant.
En arrivant devant la porte, j’avais deux sensations bizarres. Bizarre mais presque habituel. La première n’était autre que la présence si pesante et horrible d’une innocence. Et de l’autre côté, c’était l’atmosphère pesante d’un noé. Deus entités qui me répugne. Sans y penser, mon masque blanc vint couvrir mes yeux. Ni le noé ni le possible compatible ne devait connaître mon visage. Je ne voulais qu’aucun des deux ne puisse me reconnaître. Et je ne pus que prier pour que l’envoyer du comte ne m’appelle pas. Je ne voulais pas tuer. Pas aujourd’hui. Pas dans ce village. Pas après ce qui venait de se passer.
© Jawilsia sur Never Utopia
- Spoiler:
- Voila, j’espère que ça va te plaire. J'avais pensé que le phénomène bizarre du à l'innocence serait ces pluie toujours à la même du soir. Après je ne sais pas si le compatible serait un homme ou une femme, un adulte ou un enfant. à toi de voir maintenant ou on verra plus tard.