« Monsieur de Rochemont s’est pris d’une nouvelle lubie : les cirques ! »
« Comment ? Une distraction aussi populaire aurait vraiment attiré une âme aussi riche et noble ? »
« Voyez comment Monsieur de Rochemont est une âme généreuse : même la populace l’intéresse ! »
« Oh ce n’est pas la première fois qu’il est pris d’une étrange lubie : souvenez vous lorsqu’il sillonnait chaque plage pour collectionner tous les coquillages… »
Personne donc, ne s’étonne lorsque Monsieur de Rochemont embarque directement pour l’Angleterre, avec en tête, l’objectif de visiter tous les cirques. Personne ne s’étonne lorsque Monsieur de Rochemont parle avec une passion débordante de ces distractions qui ravissent les cœurs, et allègent les esprits. Personne ne s’étonne que Monsieur de Rochemont exige d’entendre les blagues de tous les clowns qui existe dans tous les cirques d’Angleterre. Car après tout, comme il le dit si bien : « Pourquoi m’en priverai-je, si je peux me le permettre ? »
Personne donc, ne s’étonne de voir une petite silhouette, presque aussi colorée que les saltimbanques, mais parée de tissus bien plus onéreux, entrer dans ce petit cirque populaire. Hyacinthe se tenait fier comme un paon, jouant de ses charmes et de son argent – enfin, surtout de son argent – cherchant les responsables du cirque.
-J’ai tellement hâte d’entendre les clowns d’Angleterre ! Les blagues répétées dans les cirques Français deviennent trop répétitives… Je veux tout entendre, tous les voir !
Un sourire charmant et courtois étirait les lèvres du noble garçon.
Alors qu’au fond, perdu dans ce cirque miteux et odorant, Hyacinthe avait clairement envie de creuver.