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Tu vois au fond de ses grands yeux dorés (comme les premiers rayons de soleil (comme la douceur du miel)) qu’il n’a écouté qu’à moitié. Et si cela te donne envie de faire la moue, de le reprendre doucement (
écoute-moi, que tu as envie de lui sussurer (supplier) doucement (car s’il ne t’écoute pas, qui le fera ?)), tu n’en fais rien. Tu sais que Niilo est parfois ainsi ; là sans vraiment l’être, les pieds sur terre et la tête dans les nuages. Oui, c’est comme ça qu’il est, Niilo. Et tu l’aimes ainsi (avec tous ses défauts (mais surtout toutes ses qualités)). Alors tu ne dis rien, tu te contentes d’un sourire et bientôt c’est l’autre paire de jumeaux qui réclame toute ton attention. Tu n’as jamais rien eu contre David et Jasdero, tu les as toujours considéré comme tes frères (comme tous les autres (votre bien large famille)), mais tu dois bien reconnaître que leur personnalité est somme toute atypique. Terriblement bruyante, toujours puérile. Peut-être aurais-tu donc dû mieux choisir tes mots, car déjà voilà David qui se vexe. «
Nous, des bêtises ? Encore ? Qu’est-c’que t’insinues ? » Tu secoues doucement la tête, un doux sourire fendant éternellement le bas de ton visage. «
Je n’insinue rien, David. » que tu réponds, presque au tac-au-tac. Tu hoches nonchalamment des épaules. «
On sait tous que toi et Jasdero vous êtes … disons, facilement distraits. Et quand vous êtes distraits … eh bien, on sait rien de bon n’arrive. » Et il n’y a dans le ton de ta voix, dans les mots que tu prononces aucune insulte. Pas la moindre arrière-pensée. Tu es juste très sincère avec ces frères un peu bizarres, bien trop facilement distraits du droit chemin. «
Le Comte se faisait du souci pour vous, c’est tout. » Tu termines de manière bien diplomatique.
C’est ensuite au tour de Jasdero de prendre la parole, coupant court à la réponse qu’aurait pu formuler sa moitié. «
Il nous a envoyé voir une vieille siphonée du cerveau, qui voulait pas nous lâcher ! Hi ! Et ses gâteaux m’ont donné mal au ventre ! » se plaint-il, les mains sur son estomac. Tu hausses les sourcils, curieuse et interloquée. Tu jettes un rapide coup d’oeil en coin à ta propre moitié (tout va bien, ouf), avant d’accorder ton attention plus longtemps aux jumeaux qui te font face. «
Ugh, mais pourquoi le Comte vous a-t-il envoyé là-bas ? » Votre Berger doit avoir une bien bonne raison, tu n’en doutes pas une seule seconde. Mais voilà, tu es aussi fort curieuse, Freja, et tu l’as toujours été. Incapable de résister à la tentation d’en savoir plus, incapable de retenir toutes ces questions qui te brûlent le bout de la langue. David prend à nouveau le dessus (c’en est déconcertant, tu commences à voir le tournis, Freja (tu ne sais plus vers qui te tourner)). «
Aller, maintenant qu’c’est fini, on rentre. » Les deux sont sur la même longueur d’onde, Jasdero hochant la tête avec enthousiasme pour appuyer les propos de son frère. Tu hoches brièvement de la tête, puis tu te tournes vers Niilo. Sans lui demander son avis, tu l’attrapes par la main alors que tu te mets en marche, le forçant (mais pas vraiment (tu sais que si cela ne lui convient pas, il reprendra sa main sans hésiter)) à te suivre.
«
T’es vraiment pas bavard ! Hi ! » Tes muscles se raidissent alors que Jasdero pose un regard presque curieux sur ton frère, alors qu’il remarque (il ne devrait pas (ce n’est pas son droit)) la nature plus que taciturne de l’incarnation de la Tempérance. Et tu n’aurais trop rien dit (parce que même si Jasdero ne devrait pas mettre son nez fouineur là où il ne devrait pas, tu es presque sûre qu’il ne pense pas à mal), si tu n’avais pas aperçu David ricaner du coin de l’oeil. Et là, c’est plus fort que toi Freja. «
Occupes-toi de ce qui te regarde, veux-tu. » fais-tu d’une voix bien froide (comme la neige de ces hivers finlandais), toutes traces de ton sourire chaleureux à présent disparues. Tu poses en suite un regard bien noir sur David. «
Et toi, tu veux me dire ce qui te fait rire ? Niilo n’aime pas parler, je vois pas ce qu’il y a de drôle. » Tu serres sa main dans la tienne, lui communiquant silencieusement tout ton soutien (tout ton
amour) alors que les jumeaux se font presque moqueurs (à tes yeux). Te voilà à présent bien fâchée, Freja. Tellement que tu es bien incapable de regarder plus longtemps ces idiots qui osent se moquer de ton jumeau. «
Vous êtes venus par où ? On va reprendre le même portail. Là, ces foutus habitants ont les yeux partout. » C’est bien puéril, Freja, mais tu refuses de lui répondre. Tu l’ignores royalement alors que tu continues d’avancer (tu n’irais pas jusqu’à les empêcher de rentrer (quoique … )) dans la direction du portail que vous avez emprunté plus tôt.