( ce que les puissants savent) Cyrus s’efforçait à relire encore et encore des lettres, des articles, des coupures, des témoignages qu’il connaissait déjà sur le bout des doigts. Amaury ne pourrait pas l’aider, il le savait : il était sous l’emprise de cette famille. Mais il était hors de question que Cyrus se laisse voler son fils par une autre soit disant famille. Il faudrait lui passer sur le corps, c’était là son devoir en tant que père. C’était là son devoir dès l’instant où il avait pris dans ses bras, pour la première fois, son si petit garçon qui hurlait à plein poumon alors qu’il respirait pour la première fois le même air que lui. Et encore aujourd’hui, il s’agissait de loin du plus beau souvenir de Cyrus. Celui qu’il chérissait le plus. Et certains noms ressortaient. Grâce à ses rencontres, grâces à ses enquêtes. Cyrus savait qu’il se mettait en danger, alors qu’il accrochait un énième document sur un tableau de liège. Il savait qu’il perdrait certainement la vie dans sa recherche de vérité et d’exposition. Mais dans le confort de son bureau, alors que la nuit permettait à la fraicheur de s’installer sur Paris dans ce début de mois bouillant, Cyrus n’en avait que faire. Il notait ses recherches, écrivait des noms sur des papiers à l’encre invisible qu’il rangeait soigneusement. L’un de ces noms était américain. A priori un homme d’âge mûr. Cela confirmait l’hypothèse de Cyrus que ces « souvenirs » ou qu’importe leur nom, ne ciblait pas qu’un seul type de personne. Mais bien des multiples. Qui sait, peut-être que chaque individu était capable d’accueillir un souvenir de Noé en eux ? Ou était-ce seulement réservé à une petite partie de la population ? Si son hôte mourrait, est-ce que le souvenir se réincarnait aussitôt ? Défaisant son nœud de cravate, Cyrus se laissa tomber lourdement sur la chaise de son bureau, jetant sa tête en arrière. Il n’y avait pas de preuve pour l’heure, pas assez. La voix d’un simple détective ne suffirait. Surtout s’il lui manquait les pièces d’un puzzle. Se frottant les yeux il regarda les maigres traces sur les Apôtres et Exorciste. Si seulement il pouvait mettre la main sur un membre d’un de ces deux groupes pour l’interroger sans risquer d’y perdre la vie. Juste, ouvrir la porte de la caverne d’Alibaba qu’il déroberait pour enfin dénoncer ces secrets au grand public. Et peut-être, il le souhaitait de tout son cœur, libéré Amaury de leurs griffes. Un vœu silencieux. Il attrapa le papier sur sa dernière cible avec nonchalance avant de s’asseoir correctement, augmentant la luminosité de sa lampe à huile avant de se plonger sur ce nom. Ayden. Vraiment pas courant par ici. | ( Pando ) |
ce que les puissants savent ○ ayden
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
Qu’est ce que ça m’en a pris, du temps, pour arriver jusqu’ici. Il faut dire que je ne pouvais pas me barrer tout de suite, après avoir vu Wil dans un tel état…
La guerre. Encore.
C’est dingue. Depuis que j’essaie de la fuir, j’ai l’impression qu’elle n’a jamais été aussi proche de mon cul. Même quand j’étais chez les Noés, bah j’étais bien plus pépouze. Il faut dire qu’avoir des akumas, ça aide. Ouais, j’ai honte, je ne devrais pas le dire, je n’aurais pas du le faire, mais je les utilisais pour faire le sale boulot quand même. Hé, il faut bien qu’ils évoluent, non ? Et ce n’est pas en foutant rien et en leur mâchant le travail que ça va les aider. En fait, je pensais trop à eux… Je suis sur qu’ils se souviennent de moi. Et qu’ils me regrettent. Bon, le dernier, peut être moins, mais le premier, c’est sur.
En tout cas, aujourd’hui, si je les recroise… C’est boum. Pas le choix, je ne dois surtout pas me faire voir par les yeux du Comte.
Ouais, ils doivent tous me traiter de gros salopard.
Toujours est il que du coup, j’ai du passer par Paris. Je n’ai clairement pas l’intention de rester longtemps. Il faut dire que… Il y a toujours eu de l’activité à Paris. Que ce soit des exorcistes qui y passent, des Noés ou des akumas qui font leur vie ici. De toute façon, les capitales, c’est à éviter à tout prix.
Et putain, qu’est-ce que j’avais raison.
C’est que les souvenirs me reviennent, quand je vois des noms. Notamment ce cabinet de détective.
« Delarue ».
J’crois que c’est courant comme nom, en France, enfin, j’en sais rien. En tout cas, bah je l’ai déjà entendu, ce nom-là. Déjà, à l’Arche, et ça, ça pue.
Mais il parait aussi que c’est le nom d’un fouineur. Un nom qu’on n’aime pas trop, dans le milieu de la guerre.
Ça vaut le coup d’en savoir un peu plus, moi qui ai désormais la même salue réput’.
Et, dans le pire des cas, je sais quoi faire.
Alors, c’est peut être fou, c’est peut être con, mais je suis parti voir e fameux cabinet de détective. Histoire de savoir pouruoi monsieur s’intéresse de près à cette guerrez.
Et, soyons honête, je vais carrément essayer de recxruter.
Arrivé devant la porte, je toque. Et c’est là que je bug un peu.
Je sais dire deux pets de français, pas plus.
- Bonjour ? …détective Delarue ?
Avec mon bon accent écossais, j’crois qu’il va me catégoriser direct.
Tant pis. En soit, j’ai juste besoin de savoir pourquoi il fait ça, et de quel côté il est.
Je pense que je serai vite fixé.
- Délais:
Accumulation de Chance : 1e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
( ce que les puissants savent) Mais il ne s’agissait guère d’un accent snobinard comme il avait put entendre avec la rencontre de quelques anglais. Oh non, bien loin de tout cela. Cyrus se contenta de sourire, contournant son bureau pour aller voir ce nouveau venu : un homme d’âge mûr, peut-être plus plus vieux que lui ? Le père de famille lui ouvrit plus grandement la porte, l’invitant à entrer chaleureusement avant de faire l’effort d’user de l’anglais qu’il avait appris ces derniers mois. « C’est-lui-même. Enchanté. Mais je vous en prie, prenez une chaise. » Il alla vers ses chaises molletonnés de velours que ses clients appréciaient tant avant de l’inviter à s’asseoir, gardant un professionnalisme hors norme. Il était rare qu’un étranger vienne le voir, voire c’était peut-être l’exception. Qu’est-ce qu’un britannique venait faire ici, qu’est-ce qu’un britannique voulait d’un détective français ? Il était connu que les Anglais n’appréciaient guère les Latins … Peut-être n’était-il pas anglais ? Mais Irlandais ou bien Ecossais. Il s’avait qu’historiquement parlant, la France avait la faveur de ces pays. Cyrus retourna s’installer derrière son bureau, réarrangeant ses papiers pour cacher la moindre information et remettre le cadre de sa famille correctement. Depuis que Cyrus faisait ce métier, il avait appris que les coïncidence n’existaient que dans les contes pour enfant. Pour qu’un étranger vienne ainsi l’aborder … Alors qu’il était le nez dans la Guerre Sainte, à la recherche de la moindre goute d’information ? Ah. Etait-ce son heure ? Déjà ? Alors qu’il n’avait que gratter la surface ? Et Amaury ? Que deviendrait son doux Amaury ? Il serra ses doigts entre eux malgré un sourire de façade. Il ne pouvait pas l’abandonner. Pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Il reprit en anglais, du mieux qu’il pouvait. « Que puis-je pour vous, mon bon monsieur ? Je suppose que vous avez besoin d’aide pour retrouver une personne ou résoudre une enquête ? Alors vous êtes entrer dans le bon établissement. Cyrus Delarue, détective au service de la République. » Parce qu’on ne se débarrasse pas de son désamour pour les rosbifs aussi facilement. « Mais il ne me semble pas avoir retenue votre nom … comment vous appelez vous, déjà ? » Qu’il sache au moins le nom de celui qui deviendrait peut-être son bourreau, ou qui tenterait de le devenir. | ( Pando ) |
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
Il a l’air assez étonné de parler à un english, en plein cœur de Paris, même, en plein cœur d’un bureau tout ce qui a de plus français. Faut dire, moi aussi je me suis trouvé bien con d’aller à un bureau en parlant deux pets de français, pour parler à un gars que je ne suis même pas sur de comprendre. C’est la vie, on fait tous des choix cons – ne me dites pas le contraire, je ne le croirai pas, je serai même vexé. Mais bon, comme je suis Fortuna – je ne me cherche pas d’excuses, ce sont juste des faits – il a fallu que je tombe sur un qui sait à peu près me comprendre et me répondre ! La chance, j’étais persuadé qu’ils étaient nuls en langue. Enfin, de mon niveau quoi.
Mais non, le type me sourit, très professionnel malgré sa surprise apparente.
- C’est-lui-même. Enchanté. Mais je vous en prie, prenez une chaise.
Et il m’ouvre grand la porte, m’invitant à entrer, se disant sans doute qu’il a pêché le bon poisson pour discuter affaires.
Mais c’est qui exactement qui a pêché le bon poisson, mon gars ?
- Merci.
Je reprends en anglais, parce que j’suis vraiment pas d’humeur à réfléchir pour construire le peu de mots que je connaisse dans une langue étrangère. Encore moins que d’habitude.
Il referme la porte et vient se rapprocher de son bureau.
Bien. Je sens qu’il n’est pas un Noé, et s’il était un akuma, je l’aurai direct senti aussi. C’est très certainement un humain, sauf si je l’ai dans le cul et qu’en fait c’est un exorciste. Auquel cas il se baladerait surement avec son rosaire qui est l’équivalent de « tire moi dessus ‘il te plait ». Donc, un humain comme on les aime.
Je le suis donc, m’asseyant sur une chaise en face du bureau, et… Et bordel, c’est que c’est confort, ce petit cabinet ! Avec tout ce qui nous poursuit ces derniers jours, j’avais oublié ce que c’était, de poser son cul sur un vrai support, et pas par terre à attendre que les traqueurs s’éloignent. Ah, ça me donne envie de prendre mon temps et de taper une vraie petite discute, tout ça…
Mais bon, moi qui aimais tellement me poser les doigts de pieds en éventail… Je suis devenu trop parano pour reprendre les bonnes vieilles habitudes sur un coup de tête.
- Que puis-je pour vous, mon bon monsieur ? Je suppose que vous avez besoin d’aide pour retrouver une personne ou résoudre une enquête ? Alors vous êtes entrer dans le bon établissement. Cyrus Delarue, détective au service de la République.
Ouh c’est qu’il a l’air pro, et fier de son métier en tout cas. Un bon détective à qui je suis sur que Virgi demanderai de surveiller si je ne traine pas trop dans les bars.
En même temps, vu dans quoi il trempe, il faut bien être pro.
- Mais il ne me semble pas avoir retenue votre nom … comment vous appelez vous, déjà ?
Que dire ? Lui dire mon vrai nom ?
Je n’en sais rien, il ne me connait probablement pas de toute façon. Mais ça fait un moment que je garde mon vrai nom uniquement pour ma famille.
- Ah, désolé, je ne me suis même pas présenté ! Moi c’est Warren.
Vous allez me dire, c’est pas très fin de donner son deuxième vrai prénom, hein ?
C’est bon, j’ai pas d’inspi, ok ?
- Ouais, j’aurai bien besoin de vos services ! C’est sur une enquête top secrète, même…
Et j’avais baissé la voix, comme si je lui faisais une confidence, comme si je lui disais un secret…
Et en effet, c’est un secret. Because no one else is in the room where it’ll happen.
- C’est la vôtre, m’sieur Delarue. Vous enquêtez sur des choses bizarres, non ? Des choses top secrètes, non ? Vous vous êtes jamais dit que ça peut être un peu dangereux ?
Et je lui adresse un petit clin d’œil, pour rajouter à l’effet dramatique, sans pour autant me montrer menaçant. Nan, je n’ai aucune intention de lui faire du mal, je suis même vachement intéressé sur le pourquoi est ce qu’il enquête sur ça.
Et ensuite ? Ensuite, ça dépendra justement de sa raison.
- Délais:
Accumulation de Chance : 2e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
( ce que les puissants savent) Warren donc. Déjà, cela sentait le perfide Albion, rien qui ne lui donnait envie d’avoir confiance. Et puis … juste Warren. Un nom qui pouvait passer pour un prénom ou un nom de famille, assez passe partout sans donner trop d’élément. Néanmoins, rare était les individus qui donnaient un nom sans sens quand venait les présentations surprises. Cyrus nota donc mentalement ce nom, s’assurant qu’il ferait quelques recherches dessus dès qu’il aurait d’autres éléments à se mettre sous la dent. « Ouais, j’aurai besoin de vos services ! C’est sur une enquête top secrète, même … » ok, Cyrus nota que cet homme ne devait de toute évidence pas appartenir à la noblesse pour user d’un tel vocabulaire, mais il sorti tout de même un carnet, prêt à prendre des notes. « C’est la vôtre, m’sieur Delarue. Vous enquêtez sur des choses bizarres, non ? Des choses top secrètes, non ? Vous vous êtes jamais dit que ça peut être un peu dangereux ? » Et Cyrus se figea. Son regard remonta sur l’inconnu, le dévisageant de haut en bas avec un air hébété avant de froncer les sourcils. Warren lui décocha un clin d’œil et son ton n’était jamais tombé dans la menace, mais il était trop tard … Pour Cyrus, la menace était présente. Il était la preuve évidente que certaines personnes avaient remarqués ses agissements, ses enquêtes. Cela voulait dire deux choses : tout d’abord que sa vie était maintenant en danger, un danger véritable, palpable et que chaque mauvais pas pourrait lui couter cette dernière, mais d’un autre côté, cela signifiait aussi qu’il visait juste et qu’il cherchait là où il fallait. Visiblement, de hautes sphères n’appréciaient guère d’avoir été dérangé. A moins que ce ne soit un cas isolé ? Le calme avant la tempête ? Ce cher monsieur Warren du moins avait tout à fait l’apparence du bon bougre roturier. Mais l’homme savait qu’il ne pouvait baisser sa garde … Amaury, son garçon qui avait toujours été si gentil au point de ramener un chat sous leur toit était de ceux qui étaient les ennemis de l’Humanité. Il était un pantin d’un être plus imposant encore. Se repoussant dans son fauteuil, Cyrus croisa les doigts, les coudes reposant sur les accoudoirs. Il fixa l’anglishe avant de soupirer lourdement, un sourire en coin plus de dépit que d’assurance. « Si cela n’était pas dangereux, l’enjeu n’en vaudrait pas le coup. Je suis un professionnel, cher monsieur Warren … Un professionnel français qui plus est. Il est mon devoir en tant que citoyen de chercher la vérité qui se cache derrière toutes ces « choses bizarres » comme vous les appelez. Personnellement je préfère le terme de « manipulation politique » et « d’outillage de la population ». Après tout, il s’agit là d’une guerre totale non affichée et je trouve cela des plus détestables. » Voilà. Il l’avait dit. Il l’avait dévoilé. Il connaissait la guerre. « J’ignore qui vous envoie mon bon monsieur … Et j’ose espérer qu’au vue de votre ton » et malgré vos racines « vous n’êtes pas mon ennemi … Peut-être avez-vous des informations à me communiquer ? » Cyrus pourrait lui dire où prendre un bon bain, lui. | ( Pando ) |
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
Oooooh ça y est, je le vois, je l’ai eu ! Il fouillait dans son petit carnet, dans ses petites notes, et là, il relève le regard vers moi ! Monsieur le détective n’a pas su cacher que là, je l’ai eu en plein dans le mille.
Alors ouais, je fais carrément un petit clin d’œil de victoire, parce que bon, déjà, j’avais pas envie de tourner autour du pot inutilement. On va entrer dans le vif du sujet, coco.
Ennemi, ou potentiel allié ?
Le voilà qui semble bien comprendre sa situation. Au moins, c’est pas un lâche qui va paniquer ou essayer de filer. C’est bien ça, au moins ça nous évite de perdre du temps ou du drama inutile.
J’ai appris qu’en tant que fugitif, le temps ne se gaspille jamais.
Il s’installe dans son fauteuil, croisant les doigts, souriant.
C’est bien, prenons nos aises. Je sens qu’on a beaucoup à se dire ~
- Si cela n’était pas dangereux, l’enjeu n’en vaudrait pas le coup. Je suis un professionnel, cher monsieur Warren … Un professionnel français qui plus est. Il est mon devoir en tant que citoyen de chercher la vérité qui se cache derrière toutes ces « choses bizarres » comme vous les appelez. Personnellement je préfère le terme de « manipulation politique » et « d’outillage de la population ». Après tout, il s’agit là d’une guerre totale non affichée et je trouve cela des plus détestables.
- Ouh ! Pardonnez-moi, monsieur…
Ah ouais, ok. Enfin, il fallait s’attendre à ce qu’il en sache beaucoup, mais à ce point ! Là, je lui tire mon chapeau – enfin, j’en ai pas, mais pour l’image.
Alors, tu trouves ça détestable ?
Peut être qu’on va trouver un terrain d’entente…
- J’ignore qui vous envoie mon bon monsieur … Et j’ose espérer qu’au vue de votre ton vous n’êtes pas mon ennemi … Peut-être avez-vous des informations à me communiquer ?
Oh non, moi, je fais peur ? Bon, peut être à cause de mes cernes, de ma barbe pas rasée, de quelques blessures pas encore cicatrisées…
Bon, peut être un peu.
Je lève alors les mains, en signe d’apaisement.
- Naaan, pas de bile. Je suis venu pour enquêter, et rien d’autre… Alors, monsieur le détective ? Et si on faisait un jeu ? Et si, pour une fois, c’était vous le client, et votre client le détective ?
Nan, j’suis pas venu pour menacer qui que ce soit.
Mais par contre, j’ai bien l’intention d’avoir quelques réponses.
Je lève alors le doigt, pour attirer son attention – même si je sais qu’il doit sans doute déjà être très attentif.
- Pour répondre, quand même : j’me suis envoyé ici moi-même.
Nan, je n’ai plus de supérieur ou quoi que ce soit d’autres.
Enfin. Disons que le chef de ce nouveau groupe continue de se cacher…
- Vu que vous m’avez l’air bien renseigné sur cette guerre… J’imagine que vous devez vous en douter, non ? La raison qui m’a poussé à venir ici. A part votre petite enquête…
Je pointe alors mon doigt vers lui – ça fait l’effet dramatique.
- « Delarue », c’est pas la première fois que j’entends ce nom, au sein de cette guerre. Je me trompe ? Vous-même, ou quelqu’un d’autre, vous trempez dedans, indirectement, non ?
Alors, détective ?
Es-tu de leur côté, ou pas ?
Dois-je te faire taire, ou pas ?
- Délais:
Accumulation de Chance : 3e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
( ce que les puissants savent) « Naaan, pas de bile. » Ouch. Ce langage piquait les oreilles. « Je suis venu pour enquêter, et rien d’autre … Alors monsieur le détective ? Et si on faisait un jeu ? Et si, pour une fois, c’était vous le client et votre client le détective ? » Ok, alors non. Visiblement, notre ami l’anglais n’avait pas compris que Cyrus n’était pas là pour perdre son temps avec des jeux, bien au contraire. Il avait tant de choses à faire encore … Cyrus fixa ce cher monsieur venant du pays du perfide Albion lever son doigt, restant tout de même des plus attentifs. Après tout, sur un malentendu … L’homme de Paris pourrait bien gagner quelques réponses s’il offrait une oreille à ce jeu. Et puis il était bien curieux de voir le niveau de cet illustre inconnu dans son domaine d’expertise préféré. « Pour répondre, quand même : j’me suis envoyé ici moi-même » Cyrus haussa un sourcil : voilà un fait qui était en effet intéressant. Le fait qu’il soit venu par lui-même sous entendait soit qu’il ne répondait à aucune autorité et donc n’avait pas de lien, soit qu’il se moquait bien de cette allégeance. Tout comme il pouvait mentir, de ce fait il était important pour le père de famille de rester prudent. Il était hors de question de s’allier avec une personne qui aurait pu corrompre son cher Amaury. C’était la vie, l’existence, la paix de son fils qui était en jeu. « Vu que vous m’avez l’air bien renseigné sur cette guerre … J’imagine que vous devez vous en douter, non ? » Oh. Cyrus n’appréciait guère la tournure de cette phrase. « La raison qui m’a poussé à venir ici. A part votre petite enquête … » Ce doigt ne lui plaisait pas du tout non plus. Cyrus fronça les sourcils. « « Delarue », c’est pas la première fois que j’entends ce nom, au seins de cette guerre. Je me trompe ? Vous-même ou quelqu’un d’autre, vous trempez dedans, indirectement, non ? » Ok. Nope. Cyrus se leva d’un cou, brusquement. C’en était assez, il avait assez entendu. Si cet homme venait pour menacer Amaury, le père de famille ne répondait plus de rien. Il était hors de question qu’il reste sagement assis dans un fauteuil quand la chaire de sa chaire se faire ainsi emmener dans une discussion. Une discussion qu’il n’appréciait gère. Cyrus se leva prestement et de ses longues jambes se dirigea vers l’entrée de son bureau, le visage fermé. Il était bien rare de voir le si patient, le si bienveillant Cyrus Delarue se tenir ainsi pourtant il lança un regard des plus noirs à ce British. Ah ces Anglais … Tous de la mauvaises graines, des fauteurs de troubles et des agresseurs. Vraiment, Cyrus se demandait pourquoi il avait seulement toléré cet individu. « J’ignore ce que vous savez de cette guerre, de cette histoire ou si vous cherchez simplement à connaitre mes réactions … J’ignore vos plans, votre agenda ou vos idées. Mais il est clair mon bon monsieur que vous ignorez de quoi vous parlez à l’heure actuelle. » fit le détective en ouvrant la porte. « Il y a des choses que je suis prêt à protéger de ma vie, or je n’apprécie guère le tournant de cette discussion. Vous savez visiblement quelque chose, voire voulez nuire à ce que je chéri le plus en ce monde. Je vais donc vous demander de partir de ce pas. » Amaury était de loin l’être le plus innocent de cette Terre … Alors savoir qu’il avait un rôle à jouer dans cette guerre … Cyrus secoua la tête, chassant les biens sombres idées qui envahissaient son esprit. « Il y a beaucoup de choses que je pourrai dire, monsieur. Mais je suis un père. Et je n’hésiterai pas à user de tous les moyens disponibles pour protéger cet enfant que le seigneur m’a donné. » | ( Pando ) |
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
J'me disais bien que mes paroles allaient le faire réagir. C'était même le but. Mais pas à ce point quand même.
Dès que j'ai potentiellement mentionné son implication ou d'un de ses proches, il se vnr. Mais bien. S'il le pouvait, il aurait transformé ses yeux en bazookas. En tout cas la manière dont il me regarde fait le même effet.
Il se dirige d'un pas impatient vers l'entrée et m'ouvre la porte. Déjà expulsé, et ça fait même pas dix minutes que j'suis ici. Même quand je plume les pignoufs dans le bistrot du coin, on m'expulse pas aussi vite.
-J’ignore ce que vous savez de cette guerre, de cette histoire ou si vous cherchez simplement à connaitre mes réactions … J’ignore vos plans, votre agenda ou vos idées. Mais il est clair mon bon monsieur que vous ignorez de quoi vous parlez à l’heure actuelle. Il y a des choses que je suis prêt à protéger de ma vie, or je n’apprécie guère le tournant de cette discussion. Vous savez visiblement quelque chose, voire voulez nuire à ce que je chéri le plus en ce monde. Je vais donc vous demander de partir de ce pas.
Ce qu'il chérit le plus au monde.
Bingo.
T'en dis beaucoup, pour un détective, vieux...
Donc, monsieur le détective a un être cher impliqué dans la guerre, hein ? Et sans doute chez les Noés, vu que c'est là-bas que ce nom m'était parvenu.
Ça ne colle pas. Pourquoi enquête-t-il autant sur la guerre, dans ce cas ? Le Comte veut clairement qu'elle reste secrète. C'est pas dans son intérêt, les fouineurs dans son genre.
Donc. Ce mec agirait contre les idéaux de son être cher ?
Ça me rappelle étrangement ce que j'ai fait...
-Il y a beaucoup de choses que je pourrai dire, monsieur. Mais je suis un père. Et je n’hésiterai pas à user de tous les moyens disponibles pour protéger cet enfant que le seigneur m’a donné.
Un père.
Double bingo. Donc c'est ton gosse, impliqué dans cette guerre.
Eh bien. Pour un bouffeur de grenouilles, j'aurais pas cru qu'on aurait autant en commun.
Donc je me lève, ouais, comme il me suggère très fortement de le faire. Je me dirige vers la porte, aussi, qu'il me dit de traverser. Et je la pousse, pour la refermer, regardant le monsieur dans les yeux.
-Bah ça nous fait un point commun, tiens.
Ça nous fait un point commun, ouais.
D'avoir un enfant happé par la guerre.
-Ok mon gars, on va arrêter de tourner autour du pot. Tu m'en veux pas si je te tutoie ? Nan je sais, merci. Donc, un gosse impliqué dans cette guerre, hein ? Et pourtant, je comprends pas pourquoi tu enquêtes sur ces grands camps puissants. C'est surtout pas moi qui vais te reprocher ça, hein. Mais ça ne leur sert pas, à eux. A ceux avec qui ton enfant est, si j’ai bien pigé.
A priori, ce type devrait être mon ennemi. Tous les Noés sont mes ennemis, ou presque. Je fais carrément des exceptions.
Mais ce que ce type a dit m'intrigue. Parce qu’il pourrait être en fait comme moi. A chercher à tirer ma fille d'une prison dans laquelle on l'a enfermée, à lui faire croire qu'elle aura une autre famille qui ne fait que l'envoyer mourir au combat.
Si c'est le cas... Il pourrait m'écouter. Je pourrais le comprendre. On pourrait trouver des intérêts communs.
Et si ce n'est pas le cas, eh bien il y a une solution radicale.
-Sauf si, comme moi, tu t'es rendu compte que ces groupes sont des malades qui envoient les siens à la mort.
Comme son enfant.
Comme Saphira.
Comme tant d'autres enfants sacrifiés.
- Délais:
Accumulation de Chance : 4e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
( ce que les puissants savent) « Bah ça nous fait un point commun, tiens. » Cyrus grimaça à cette idée. Avoir un point commun avec un rosbif ? Non merci, très peu pour lui. Surtout avec un aussi mal odorant. Mais si c’était ce point commun là précisément ? Et si lui aussi avait un être cher emprisonné dans cette horrible guerre intangible. Ah … Cyrus aurait accepté de prendre les armes, de devenir un meurtrier sur un champ de bataille dont seul l’odeur de la chair pourrie et du souffre survivaient si cela signifiait tenir Amaury de ce cauchemar, de cet enfer. Pour son merveilleux garçon, au sourire si lumineux, Cyrus était prêt à sacrifier le monde. Est-ce que cela faisait de lui une mauvaise personne ? De toute évidence vu qu’il était toujours en train d’écouter les mots d’un perfide albion. « Ok mon gars » alors déjà, ils n’avaient pas élevé les cochons ensemble, c’était grossier. « on va arrêter de tourner autour du pot. Tu m’en veux pas si je te tutoie ? Non je sais merci. » Rustre. Gougnafier. Grossier personnage. « Donc, un gosse impliqué dans cette guerre, hein ? Et pourtant, je comprends pas pourquoi tu enquêtes sur ces grands camps puissant. C’est surtout pas moi qui vais te reprocher, hein. Mais ça leur sert pas, à eux. A ceux avec qui ton enfant est, si j’ai bien pigé. » Et il avait bien trop compris pour qu’il ne soit qu’un simple beau parleur. Cyrus se figea, écoutant d’une oreille, attentivement. Cyrus serra son verre dans sa main, faisant blanchir ses articulations : jamais ô grand jamais il ne voulait servir les plans de ces grands. Non, son unique et seul objectif avait toujours été de trouver une porte de sortie pour son garçon, de prévenir le monde de ce qu’il se passait, de rajouter un troisième joueur dans cette bataille invisible. Il avala cul sec son breuvage, claquant son verre sur son bureau à sa dernière phrase. « Sauf si, comme moi, tu t’es rendu compte que ces groupes sont des malades qui envoient les siens à la mort. » « Les siens ? » Un rire amer échappa les lèvres du père de famille alors qu’il regardait avec mépris son invité. Mais ce n’était pas à lui que ce regard courroucé était destiné, non. Bien loin de là. C’était à une toute autre chose, une entité invisible, cette situation. « Ce groupe ne sera jamais le sien. Mon fils … Amaury est un garçon raisonné, doux et libre, il danse avec la vie et est sensible ! Jamais un groupe qui désire l’envoyer à l’abattoir pour souiller ses mains de sang ne pourrait être considéré comme étant de son coté. J’ai élevé ce garçon, je l’ai aimé de toutes mes forces, je l’ai vu grandir, je l’ai conseillé, grondé, j’ai partagé ses rêves et ses espoirs … Et eux ? Eux ne désirent qu’il ne serve que pour leur cause, ignorant ses désirs, sa volonté … Ce n’est qu’un vulgaire pion dans une partie d’échec bien plus grande et je refuse de le laisser tomber. » Il ne pouvait pas le perdre. Il ne pouvait pas enterrer son enfant … Il ne le supporterait pas. Pas alors qu’il avait été toute sa vie depuis le décès de son épouse. « Je vais dévoiler au monde entier la vérité … Je vais les obliger à nous prendre en compte dans l’équation et je les obligerai à baisser les armes. Je récupèrerai et sauverai mon garçon. Le reste du monde peut brûler … Tant qu’il est sauf … » Tant qu’il est sauf, Cyrus pouvait mourir en paix. | ( Pando ) |
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
J'avais des soupçons, j'avais des doutes. J'avais espoir aussi, que les agissements de ce type aillent dans mon sens. Il est trop louche, trop agité pour rentrer dans le moule. La plupart des gens innocents - et impuissants - se tiennent à carreau lorsqu'ils savent qu'ils ont affaire avec des types surhumains, avec des choses qui dépassent l'entendement.
Pas lui.
Ça peut vouloir dire qu'une chose : de près ou de loin, d'un côté comme de l'autre, ce type est relié à la guerre - s'engouffre dans la guerre.
Mais je m'imaginais pas à quel point je pouvais toucher le gros lot…
Jusqu'à ce que je vois son regard plein de mépris - sa haine, qui refait surface.
-Ce groupe ne sera jamais le sien. Mon fils … Amaury est un garçon raisonné, doux et libre, il danse avec la vie et est sensible ! Jamais un groupe qui désire l’envoyer à l’abattoir pour souiller ses mains de sang ne pourrait être considéré comme étant de son coté. J’ai élevé ce garçon, je l’ai aimé de toutes mes forces, je l’ai vu grandir, je l’ai conseillé, grondé, j’ai partagé ses rêves et ses espoirs … Et eux ? Eux ne désirent qu’il ne serve que pour leur cause, ignorant ses désirs, sa volonté … Ce n’est qu’un vulgaire pion dans une partie d’échec bien plus grande et je refuse de le laisser tomber.
Cette fois, je l'interromps pas - je prends d'ailleurs le temps de l'observer, alors qu'il crache littéralement ces paroles.
Tout ça me parle trop bien.
Toute cette haine, je la comprends bien.
Je la ressens bien, aussi.
-En somme, t'es un père qui aime son enfant.
Tout simplement.
-Emporté par un groupe de guerriers soldats déguisés en fausse famille. Qui vont l'envoyer à la guerre.
Et qui veulent l'arracher à sa vraie famille pour l'intégrer à une fausse famille.
Ni plus ni moins.
Je sais que mes paroles peuvent l'enrager, qu'il peut s'énerver.
C'est ce que je cherche.
C'est pas une situation normale. Surtout pour des gosses qui n'ont rien demandé, qui n'ont même pas eu le temps de vivre leur vie, et qu'on envoie déjà aller mourir.
Pourquoi est-ce qu'on devrait fermer sa gueule et obéir sans rien dire ?
La suite me plait beaucoup. Il a la rage au ventre, ce Frenchie.
Et il a de grands plans. De très grands plans. Qui sont tout dans mon intérêt.
Il est monté sur des ressorts, mais je commence à bien l'aimer, ce camembert.
Je l'écoute donc attentivement, me passant de remarques ou de blagues, cette fois-ci. Soyons sérieux pendant un moment, il parait que ça fait bonne impression.
-Très bonne initiative, mon gars. Crois-moi, ça va bien leur casser les couilles. Surtout si t'arrives à toucher beaucoup de monde. Mais j'ai une question. Ou deux. Peut-être plus, je sais pas.
Je lève un doigt, histoire de capter son attention.
-La première, c'est : qu'est-ce que tu vas dire, dans cet article ? T'es surement un grand détective, on écrira surement des livres sur toi. Mais crois-moi, les affaires de cette guerre de merde restent bien cachées aux yeux de tous. Et si tu veux tout révéler, t'as besoin de preuves concrètes.
Autrement dit, de sources.
Je crois qu'il commence à comprendre.
-La deuxième, tu t'en doutes un peu. Ils vont pas rester les bras croisés si tu fais ça. C'est bien beau de vouloir sauver ton fils, mais si c'est pour te faire chopper direct, tu pourras plus rien faire pour lui.
Et là, it's my time to shine.
Je me redresse, pour mieux m'ancrer, pour mieux parler et convaincre.
C'est plus Ayden, qui parle. C'est ce Joker, que j'ai créé.
-Ce que je te propose, c'est de travailler ensemble. Comme je t'ai dit, on a ce point en commun, toi et moi. D'ailleurs, on est pas les seuls, crois-moi.
Je t'aiderai à mettre en place ton plan, parce que ça t'arrange autant que ça m'arrange. Parce qu'on y a des intérêts communs. Parce qu'on se bat contre des gros poissons qui peuvent nous bouffer au moindre faux pas. Enfin, tant qu'on est seuls.
Ça veut dire que pour survivre, il faut frapper ensemble.
Ça veut dire qu'on est plusieurs, à attendre dans l'ombre.
Ça veut dire qu'on sera plusieurs, pour attaquer.
-Deal, ou pas deal ?
- Délais:
Accumulation de Chance : 5e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Cette phrase frappa Cyrus. Peut-être un peu plus violemment qu’il ne se l’attendait … C’était certainement la meilleure description qu’on pouvait faire de lui : il était plein de choses, mais par-dessus tout il était un père qui chérissait son enfant plus que sa propre vie, plus que la sécurité du monde. L’Anglais avait fait mouche. Il appuyait là où il fallait pour faire céder les barrages du Français, car s’il y existait une chose capable de rallier l’homme à une cause, c’est son fils. Sa raison de vivre. Et si cet individu validait ses plans … Si cet espèce d’ivrogne pouvait lui offrir les clés vers ce qu’il souhaitait manipuler … Alors, peut-être qu’il pourrait … Peut-être que ce serait la solution … Cyrus l’écouta, se servant un verre alors qu’il posait ses questions. La première était évidente : les sources. C’était bien là le problème principal de cette situation … Et la deuxième.
« La deuxième, tu t’en doutes un peu. Ils vont pas rester les bras croisés si tu fais ça. C’est bien beau de vouloir sauver ton fils, mais si c’est pour te faire chopper direct, tu pourras plus rien faire pour lui. »
Comme s’il ne le savait pas déjà. Mais Ayden semblait sûr de lui, en se redressant, en le regardant, comme prêt à abattre ses cartes et rafler la mise.
« Ce que je te propose, c’est de travailler ensemble. Comme je t’ai dit, on a ce point en commun, toi et moi. D’ailleurs on est pas les seuls, crois moi. » difficile à croire. « Je t’aiderai à mettre en place ton plan, parce que ça t’arrange autant que ça m’arrange. Parce qu’on y a des intérêts communs. Parce qu’on se bat contre des gros poissons qui peuvent nous bouffer au moindre faux pas. Enfin, tant qu’on est seuls. »
Cyrus avala une gorgée de son précieux liquide, jaugeant son potentiel partenaire. Son potentiel allié, tout comme son potentiel ennemi. Il y avait beaucoup trop en jeu pour se permettre de décider trop rapidement. Il avait tant de choses à voir, réfléchir. Il posa son verre avant de commencer à rassembler des papiers sur des évènements récents : Edinbourg, le Vatican … témoignages, descriptions.
« La première question à une réponse évidente : je les cherche ces preuves concrètes. Même si un volcan qui sort soudainement en plein milieu de la capitale écossaise n’est pas un évènement anodin. J’ai essayé de recruter un petit journaliste de géni mais il m’a glissé entre les doigts. Si tu as ces preuves, je les attends sur mon bureau … quant à la seconde. » Il déposa sa liasse brusquement sur le bureau, devant l’étrange homme qui se trouvait devant lui. « Quant à la seconde, je suis prêt à frapper un grand coup pour marquer le monde en une seule fois, avant d’être éliminé. La mort ne me fait pas peur si cela peut sauver Amaury … Concernant cette proposition … »
Il jeta un coup d’œil au portrait de sa femme et de son fils sur son bureau. Sa détermination sembla s’enflammer.
« Dis moi tes raisons dans ce conflit. Si je les trouve en accord avec ce que je pense, tu as un marché. Je serai ton allié et tes yeux et tu auras le meilleur détective de Paris à ton service. » —
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
Un père de famille qui vit avant tout pour ses enfants - quitte à se battre, à se sacrifier, à tuer, à affronter le monde entier.
Quitte à comploter pour détruire les cerveaux de cette guerre.
Rang B
— 3240 pts, 7 conditions• Even if you could go back, you wouldn't belong anymore — Bonnie 30
• La roue tourne — Sua, Sabah, Viggo, Adélaïde 10
• King and Queen — Saphira 30
• Faut qu'on oublie que c'est le chaos — Asiye 50
• Make a very beautiful life for us, no matter what it takes — Saphira 50
• I know who you are — Blasius 70
• Alea jacta est — Ada 40
• A million mistakes (I'm so sorry) — Saphira 60
• Hey quick question what the hell is going on — Beathan 20
J’ai conscience que je suis en train de l’attirer dans un merdier pas possible. Rejoindre notre groupe, c’est s’impliquer dans la guerre, c’est se montrer ouvertement ennemi du monde.
Et en même temps, le choix restera le sien. Mais ce type, je le comprends un peu trop bien.
SI j’ai décidé de me battre contre le monde entier, c’est pour la même raison : mes enfants.
Alors si j’étais à sa place, je préférerais me mettre le monde à dos, si à la fin j’ai une chance de pouvoir sauver mes enfants. Si c’est un moyen de soulager – mieux, d’enlever – leur fardeau. Même si pour ça, il faut se mettre deux armées à dos.
Maintenant, à moi de voir de quel bois ce type est fait…
Et visiblement, il est du genre à se battre pour sa famille, lui aussi. Intéressant… Je l’écoute, alors qu’il répond à mes questions. Et ce que j’entends me satisfait.
En tant que civil, il a pas accès à toutes les sources et les pouvoirs qu’il lui faudrait pour révéler la vérité au grand jour. Mais la volonté, il l’a. Il a même bien plus de motivation que la plupart des Noés que j’ai connu.
Et ça, ça peut le rendre très précieux.
Je ne cache pas un petit sourire, mais pas du tout moqueur.
Plutôt satisfait.
-Dis moi tes raisons dans ce conflit. Si je les trouve en accord avec ce que je pense, tu as un marché. Je serai ton allié et tes yeux et tu auras le meilleur détective de Paris à ton service.
Je prends quelques secondes pour réfléchir. C’est tout à fait logique pour lui de me demander ça. Après tout, c’est la base de la confiance qui doit s’instaurer entre nous si on veut vraiment bosser ensemble.
Ça veut aussi dire que je vais devoir lui faire part de mes faiblesses. Et qu’il saura exactement quelles failles à exploiter.
Alors, mon gars. Pile, ou face ?
Je lance une pièce en l’air, m‘en remettant toujours au hasard dans ces cas-là. Le hasard, qui a toujours été de mon côté. Alors encore une fois, il ne va pas me faire défaut.
Pile.
Je peux donc lui dire, hein ?
-Mes raisons sont comme les tiennes. Crois-le ou pas.
Je range la pièce dans ma poche, m’appuyant un peu plus sur ma chaise histoire de me mettre à l’aise.
-C’est ma fille ainée, qui s’est faite entrainée dans la guerre. Pas dans le même camp que ton fils. Celui opposé. C’est-à-dire qu’elle n’a même plus le droit de sortir pour nous voir. Du jour au lendemain, enlevée, pour la transformer en une parfaite soldate. Je savais que quand je la reverrai – un jour – elle serait plus la même.
Ce jour-là, je l’ai vue partir. Ce jour-là, j’ai refusé. Ce jour-là, j’ai du quand même la laisser partir.
Qu’est-ce qu’il se serait passé, si je les avais tués et que je me serais enfui directement ? Est-ce que les choses auraient été plus faciles ?
-Moi, je suis comme ton fils. Entrainé dans une fausse famille parce que je me suis fait parasiter. Et ce parasite m’a dit de tuer ma propre fille pour m’emparer de l’arme qu’elle avait en elle. Hors de question. J’ai accepté trop de choses, mais faire du mal à ma propre famille, c’était trop pour moi.
Ce qui est étonnant d’ailleurs. La plupart des Noés ne résistent pas face à leur Souvenir. J’imagine que ma volonté a été plus forte que le mien, car ça fait longtemps que j’ai muselé Fortuna.
-A la place, on s’est enfui, pour ne pas obéir à ces organisations qui nous ordonnaient de nous entretuer. J’vais te passer les détails de la suite. Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, on a le monde au cul. Pourquoi ? Parce qu’on voulait vivre en famille. Quelque chose qui nous est même plus autorisé.
Voilà, il sait tout maintenant. Il sait même mes faiblesses et où frapper s’il veut m’atteindre – de toute façon, c’est pas comme si c’était un secret pour les Noés…
Je croise les bras, attendant un peu sa réaction avant de reprendre. Libre à lui de me croire ou pas, de toute façon, j’ai aucune raison de lui avoir menti. Si je voulais vraiment me débarrasser de lui, j’aurais pu le faire en un instant.
Au contraire, je trouve qu’il est bien plus intéressant vivant.
Alors, autant l’aider à mener son projet jusqu’au bout.
-Pour les sources, mon gars ? T’as moi, maintenant. Un élément à part entière de la guerre sainte. Si on fait bouger les choses intelligemment, ça suffira aux populations de te croire sans se faire griller par les gros poissons.
Et éviter les lavages de cerveaux. Mais lui faisons pas peur tout de suite.
-Pour le deuxième point, je compte sur toi pour faire un super travail de détective. Moi, je serai ton bouclier et je te protègerai si jamais ils venaient à poser les yeux sur toi. Parce que crois-moi, ils savent bien faire taire ceux qui leur font chier. « Famille » mon cul, c’est leurs intérêts en premier.
L’hypocrisie dans toute sa splendeur. Rejoins notre famille, mais oublie la tienne si ça sert pas nos intérêts.
Allez crever, ouais.
J’hésite un moment à tendre à nouveau ma main. Je lui fais une proposition qui lui sert bien, mais j’ignore pas non plus que c’est quelque chose de gros. Lui demander une réponse tout de suite, c’est pas une bonne idée – plus pour lui que pour moi. Et si j’ai quitté le gros clown, c’est pas pour faire comme lui et foutre un couteau sous la gorge des gens – sauf de mes ennemis, bien sur.
-Voilà ma proposition. Pour moi, t’as ce qu’il faut pour nous rejoindre et sauver ton fils. On est peut être contre ces Nés, mais on est pour nos familles. Notre but, c’est de récupérer ceux qu’on aime et détruire ceux qui veulent nous étouffer. Je préfère être honnête avec toi : crois pas qu’on est tout gentils. On a chacun nos méthodes, même si nos buts se rejoignent. On est peu, alors contre des armées entières, on est prêts à tous les moyens.
Parce qu’un seul moment d’hésitation, et on est morts. Mieux vaut qu’il le sache plutôt qu’il sot déçu.
-Si t’as besoin de temps pour te décider, je comprends. Je resterai pas loin encore quelque temps.
Mais si je vois le moindre signe que t’as cafté et que tu m’as baisé, je serai sans pitié.
- Délais:
Accumulation de Chance : 6e tour
Takk Nau pour ce vava trop perf
- Takk :
de Beth la best
de Wil
- Aesthetic:
Ayden
Famille Hyde
- Ayden le + bg:
Nat amore mio
Nina amore mio
de Cél
Re: ce que les puissants savent ○ ayden
C’était peut-être la seule chose qu’attendait Cyrus pour faire confiance à ce Rosbeef. La paternité. Ils partageaient tous les deux ça en commun : un amour inconditionnel pour des enfants qu’ils chérissent plus que tout, des enfants qu’ils observent avec amour en désirant bâtir un monde meilleur pour eux, un monde où ils n’auraient jamais à se battre. Amaury était un garçon doux, enfermé dans le simulacre d’une famille prête à l’utiliser comme soldat au nom d’une cause que personne ne comprenait. Amaury était condamné à être l’ennemi de l’Humanité à cause de quelque chose qu’il n’avait jamais contrôlé. Parasité. C’était le mot qu’avait utilisé Ayden. Oui, l’entité qui s’était éveillé au sein de son fils était un parasite. Mais cet Ayden était aussi corrompu par ce mal … Peut-être qu’apprendre comment il venait à résister à celui-ci l’aiderait à comprendre et sortir son garçon de cette situation. Mais l’Anglais pouvait continuer de parler … Il avait gagné. Il avait gagné un allié, il avait gagné les faveurs de Cyrus.
Parce qu’il comprenait.
Un père comprenait un autre père.
Ils se battaient pour la même chose, pour les mêmes raisons, alors pourquoi refuser son aide ? Pourquoi refuser de joindre leurs efforts quand ils étaient capables ensemble de détruire ce foutu système en place et récupérer ce qu’ils leurs revenaient de droit ?
« Voilà ma proposition. Pour moi, t’as ce qu’il faut pour nous rejoindre et sauver ton fils. » Sauver Amaury. Sauver son enfant, sa vie, son cœur, sa chaire. « On est peut-être contre ces Noés, mais on est pour nos familles. Notre but, c’est de récupérer ceux qu’on aime et détruire ceux qui veulent nous étouffer. Je préfère être honnête avec toi : crois pas qu’on est tous des gentils. »
Cyrus lâcha un rire s’échapper de ses lèvres. Avait-il le visage d’un gentil, lui ?
« On a chacun nos méthodes, même si nos buts se rejoignent. On est peu, alors contre des armées entières, on est prêts à tous les moyens. »
Un groupe contre une presque nation. Un groupe qui désirait couper les fils des marionnettes, détruire ces visages publics, recommencer, redonner une chance. Cyrus se positionna lentement devant son invité.
« Ah. Cher ami. Cela fait bien longtemps que j’ai renoncé à être un gentil homme … Je veux faire éclater cette vérité au monde, redonner à l’humanité les dés qu’on lui a dérobé il y a trop longtemps. Je suis prêt à être le pion qui déclenchera le chaos. Je suis prêt à tirer la balle de la destruction tant qu’Amaury se retrouve libre et qu’on renverse notre monde. »
Cyrus aimait l’Humanité. Mais il aimait Amaury encore plus encore.
« Alors, considère dès aujourd’hui que je rejoins ton camp, les tiens et que je ferai ce qu’il y a à faire pour renverser le plateau de jeu. »
Il tendit la main. Le deal était scellé. —