Et quand les enfants sont tous occupés, c’est à ton tour de partir. Ton panier sous le bras, ta canne dans ta main, tu t’en vas dans les rues de Londres. Tu connais ces quelques rues autour de ton chez toi comme tu connais les couloirs de l’orphelinat ; par coeur, comme si tu les avais dessiné toi-même. C’est avec un large sourire que tu salues ces commerçants qui appellent ton nom, que tu visites ceux que tu as besoin de visiter (il y a toujours des courses à faire (des choses à acheter pour les uns et les autres)). Tu passes voir le boulanger, qui te fait cadeau de quelques petits pains. Le boucher est bien généreux dans les viandes qu’il te propose, alors tu décides d’acheter un peu plus (pour faire plaisir aux enfants), tu peux te le permettre. Et tu files, files, Lottie. Tu es distraite, sans trop savoir par quoi. Tu as la tête ailleurs, mais ce n’est pas l’été (tu le sais à présent) qui te fait tourner la tête. Tu aimerais pouvoir identifier ce qui te fait agir ainsi (tu n’es que coup-de-vent (une tornade de mouvements)), mais tu n’as juste pas le temps. Il y a tant à faire et si peu de temps. Toutefois, tu es bien obligée de t’arrêter un moment, parce que ton souffle se fait court et que tes jambes en ont assez de marcher. Trouver un banc sur lequel t’asseoir (pour te reposer (pas longtemps, promis)) n’est pas une chose aisée, mais tu es déterminée et tu as l’habitude. Il te faut quelques minutes pour trouver un banc inoccupé. Sans réfléchir, tu te laisses tomber sur celui-ci, soufflant bruyamment et laissant ton panier reposer à côté de toi. Et tu soupires. Tu te reposes, pas longtemps (promis), juste l’espace de quelques minutes.
before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Et quand les enfants sont tous occupés, c’est à ton tour de partir. Ton panier sous le bras, ta canne dans ta main, tu t’en vas dans les rues de Londres. Tu connais ces quelques rues autour de ton chez toi comme tu connais les couloirs de l’orphelinat ; par coeur, comme si tu les avais dessiné toi-même. C’est avec un large sourire que tu salues ces commerçants qui appellent ton nom, que tu visites ceux que tu as besoin de visiter (il y a toujours des courses à faire (des choses à acheter pour les uns et les autres)). Tu passes voir le boulanger, qui te fait cadeau de quelques petits pains. Le boucher est bien généreux dans les viandes qu’il te propose, alors tu décides d’acheter un peu plus (pour faire plaisir aux enfants), tu peux te le permettre. Et tu files, files, Lottie. Tu es distraite, sans trop savoir par quoi. Tu as la tête ailleurs, mais ce n’est pas l’été (tu le sais à présent) qui te fait tourner la tête. Tu aimerais pouvoir identifier ce qui te fait agir ainsi (tu n’es que coup-de-vent (une tornade de mouvements)), mais tu n’as juste pas le temps. Il y a tant à faire et si peu de temps. Toutefois, tu es bien obligée de t’arrêter un moment, parce que ton souffle se fait court et que tes jambes en ont assez de marcher. Trouver un banc sur lequel t’asseoir (pour te reposer (pas longtemps, promis)) n’est pas une chose aisée, mais tu es déterminée et tu as l’habitude. Il te faut quelques minutes pour trouver un banc inoccupé. Sans réfléchir, tu te laisses tomber sur celui-ci, soufflant bruyamment et laissant ton panier reposer à côté de toi. Et tu soupires. Tu te reposes, pas longtemps (promis), juste l’espace de quelques minutes.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
N'était-il pas temps de revenir la voir, malgré tout ? Il devrait continuer à éviter les enfants, continuer à trouver des moyens d'esquiver les choses pour ne pas révéler ce qu'il en était réellement de sa situation – son corps noyé sous la terre et son âme emprisonnée dans la carcasse d'un être qui lui avait toujours été cher – et s'il pouvait très bien rester à l'Arche, son cœur réclamait la présence de la demoiselle aux cheveux de feu et ainsi, le torero traversait désormais les rues de Londres. L'une de ses mains plongée dans sa poche tandis que l'autre venait remettre son pendentif en croix à l'intérieur de sa chemise, Felipe égara son regard çà et là, contemplant les devantures de magasins divers et variés avant de fermer un instant les yeux, profitant des rayons chaud du soleil qui lui rappelaient son pays natal qui lui manquait tant. Et les souvenirs de la guerre lui revinrent peu à peu – la frustration toujours présente de ne pas avoir pu vaincre cette pie qui, quelques temps plus tôt, avait tenté de lui voler de l'argent. Que dirait Lottie de tout cela ? Que dirait-elle, en apprenant qu'il faisait la guerre et pire encore, qu'il était de ces armes qui détruisaient, qui tentaient de façonner un monde nouveau pour le Comte et ses apôtres ?
Le secret était gardé, se disait-il, et rien ne l'empêcherait de la chérir elle et la poignée de personnes qu'il aimait sincèrement – au milieu de tout ce qui faisait de lui un être aussi détestable qu'attachant. Et alors que ses paupières se rouvrirent, ses yeux émeraude figés devant lui, il la vit, assise sur un banc, un panier à son côté. Seule. Les rayons du soleil venait éclairer son visage, ses cheveux et le sourire enthousiaste de Felipe se hissa un peu plus sur ses lèvres alors qu'il se rapprochait, laissant de côté sa frustration, laissant de côté la famille qui l'avait accueillie après sa renaissance et arrivant à sa hauteur, il vint prendre place sur le banc, retirant le panier qui le séparait de Charlotte pour venir se pencher un peu vers elle, fermement décidé à ce que le parfum qui s'était imprégné sur son col vienne titiller les narines de la – sa – preciosa. « Hola, Charlotte. Fatiguée ? » demanda t-il, passant un bras derrière elle qu'il posa sur le rebord du banc. Son cœur battait de contentement, lui qui prenait plaisir à retrouver la belle qu'il voulait garder jalousement avec lui.
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
Mais voilà, un problème apparaît ensuite. Le soulagement si intensément ressentit est bien vite estompé par un quelque chose (terriblement moche (tu le sens au fond de toi)) que tu ne parviens pas à identifier. Quelque chose qui ressemble à un ressentiment amer, quelque chose qui ressemble un tout petit peu à de la colère. Et tu ne comprends pas tout de suite ce qui se passe en toi, Lottie, tu ne sais pas trop pourquoi de tels sentiments te tordent ainsi l’estomac. Le souvenir de votre dernière rencontre enfoui dans ta mémoire s’éveille à nouveau et tu comprends alors que tu n’as toujours pas digéré la façon dont il a fuit à la fin de celle-ci. Tu comprends que tu n’as toujours pas digéré le fait qu’il t’a mentit sans honte, sans faire le moindre effort pour cacher sa faute. Et ça te met en colère, Lottie. De cette colère froide qui glace le sang et les mains, qui glace tout ce qu’elle touche pour ne laisser qu’un paysage givré et vide. « Felipe. » répètes-tu, plus durement cette fois-ci. Tu te redresses sur le petit banc, te détachant de sa personne de quelques centimètres à peine. C’est amplement suffisant pour instaurer une certaine distance entre vous, tu n’en doutes pas. Ton estomac se tord, ta gorge se serre. Tu te détournes de sa personne, humant à nouveau l’air de la ville (nettement moins plaisant que son parfum (tu te dois de l’avouer)). « Que fais-tu ici ? Es-tu venu rendre visite à ton ami ? » Est-ce une pointe de jalousie que l’on entend dans ta voix ? Peut-être que oui, peut-être que non (tu n’en es toi-même pas certaine), mais ce que l’on peut entendre sans le moindre doute c’est que tu es bien mécontente. Presque en colère, tu es.
Et tu lui en veux, Lottie, pour t’avoir mentit comme il l’a fait. Tu lui en veux et tu ne parviens pas à lâcher prise de cette colère qui te déchire les entrailles. Le mensonge serait venu de quelqu’un d’autre, tu n’aurais pas sourcillé. Mais venant de Felipe … Venant de Felipe, tu t’attendais vraiment à autre chose. Toi qui croyais votre amitié sincère, toi qui croyais que vous possédiez tous deux un lien si particulier … Tu as été bien naïve, Lottie, on ne t’y reprendra plus. « Veux-tu bien me rendre mon panier, Felipe ? » Tu tends une petite main toute pâle dans sa direction, refusant toujours de tourner ton visage dans sa direction, tes traits tirés par la contrariété. « J’ai encore pas mal de courses à faire et je ne voudrais pas que les enfants m’attendent. » dis-tu en te levant prestement. C’est à ton tour de prendre la fuite, Lottie. Tu n’as guère envie de le mettre au pied du mur, de le confronter pour son mensonge. Tu as d’autres chats à fouetter … Alors il ne te reste que la fuite.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Mensonge. Il lui avait menti, non sans le regretter mais il n'avait pas pu faire autrement et aujourd'hui elle semblait lui en vouloir. « Non, je voulais venir te voir. » dit-il, un petit sourire se hissant sur ses lèvres, espérant pouvoir rebondir avec aisance. « Est-ce que tu es vraiment en colère, ou j'ai bien entendu de la jalousie ? » demanda t-il avec taquinerie, alors qu'une lueur presque fière en sachant Charlotte jalouse brillait dans ses prunelles. Il ne voulait pas qu'ils s'attardent sur ce qui s'était passé la dernière fois, sur ces mensonges qu'il détestait prononcer – lui qui était pourtant si franc, mais la situation ici était particulière et il ne voulait pas prendre le risque qu'elle lui tourne le dos. Pourtant, Charlotte ne semblait véritablement pas décidée à passer outre et le regard de l'Espagnol suivit les mouvements de la jeune femme dénuée de vue qui s'était levée, prête à partir, prête à le laisser alors qu'il venait tout juste d'arriver. Un grognement de mécontentement s'extirpa de la gorge de Felipe, qui attrapa le panier à côté de lui. Il ne la croyait pas. « Tu t'es posée ici quelques instants, et tu veux repartir alors que je viens à peine de m'asseoir avec toi ? » demanda t-il en s'avançant vers le bord du banc, prêt à se relever. « Les enfants peuvent t'attendre encore quelques minutes, non ? Je suis pas venu ici pour que tu me dises de faire demi-tour. Tu ne m'as même pas dis ce que tu as fais ces derniers jours. » dit-il en croisant les bras sur sa poitrine, bien décidé à profiter un peu plus de Charlotte, son égoïsme s'exprimant sans aucune gêne.
Et le soleil, ses rayons chaleureux et les quelques chants d'oiseaux contrastait déjà avec la tension qui s'était immiscée entre les deux.
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
La chose ne t’est pas facile, car Felipe est une personne que tu apprécies (pour ne pas dire autre chose), Felipe est un ami et tu as toujours été plus que sociable ; tu te perds aisément dans les conversations, tu te laisses volontiers aller lorsque tu es en bonne compagnie. Mais voilà, tu n’es pas d’humeur aujourd’hui. Tu rabroues l’Espagnol sèchement, ne te tournant même pas dans sa direction lorsque tu lui parles. « Non, je voulais venir te voir. » Tu secoues doucement la tête, comme si tu refusais ses mots. Tu ne vois pas le sourire dégoulinant de confiance qui étire ses lèvres, tu ne vois pas la lueur taquine qui s’allume alors au fond de son regard sombre. « Est-ce que tu es vraiment en colère, ou j’ai bien entendu de la jalousie ? » Et c’est une nouvelle fureur qui s’enflamme en toi, qui te consumme alors les entrailles. Tes joues se colorent sous l’effet de cette colère nouvelle et dévorante alors que tu grinces des dents, contenant difficilement ces émotions qui te dévorent de l’intérieur. Comment ose-t-il se jouer de toi de la sorte ? Croit-il que tu n’auras pas l’audace de le remettre à sa place ? Te pense-t-il trop douce pour le remettre à sa place ? Oh ce qu’il peut se tromper. Cela ne t’arrive pas souvent (de t’énerver de la sorte (de rembarrer les gêneurs)), mais cela ne veut pas dire que tu te laisses marcher dessus par n’importe qui. Tu fais de ton mieux pour ne pas laisser la colère répondre à ta place, vraiment. Tu ravales les premiers mots (pleins de rancoeur) qui se précipite sur ta langue, inspirant profondément et relevant un tout petit peu le menton. « Je n’ai pas le temps de jouer, Felipe. Rends-moi mon panier. » Tu en as assez, Lottie. Tu en as assez qu’il se joue de toi, tu en as assez de perdre ton temps de la sorte.
Tu attends qu’il te rende ton bien, mais l’Espagnol ne semble pas décidé à faciliter les choses pour toi. Tu souffles bruyamment, un presque soupir témoignant de ton agacement grandissant. « Tu t’es posée ici quelques instants, et tu veux repartir alors que je viens à peine de m’asseoir avec toi ? » Tu hoches la tête sans réfléchir. C’est exactement cela, tu n’as pas envie de perdre ton temps en compagnie d’un menteur. C’est aussi simple que cela. Tu n’as plus cette patience. « Les enfants peuvent t’attendre encore quelques minutes, non ? Je suis pas venu ici pour que tu me dises de faire demi-tour. Tu ne m’as même pas dis ce que tu as fait ces derniers jours. » Nouvelle vague de colère que tu réprimes avec toutes les peines du monde. Les bras étendus le long de ton corps, tu serres des poings contre tes cuisses. Tu secoues à nouveau de la tête. « Arrête, Felipe. » commandes-tu d’une voix froide et déterminée. Arrête de me faire perdre mon temps, arrête de mentir. Ta gorge est serrée autour d’une boule de nervosité, ce qui ne te facilite pas les choses. Pourtant, tu persévères courageusement, bien décidée à ne pas te laisser embobiner par le beau parleur. « Je doute que mes journées t’intéressent réellement, de toute façon. Cela ne ferait que nous faire perdre notre temps. Et je n’ai, de toutes façons, pas envie de parler à quelqu’un qui me ment. » Voilà, la chose est dite. Tu te refuses encore et toujours à te tourner dans sa direction, lui interdisant formellement d’apercevoir l’expression tendue et douloureuse qui se trouve à présent sur ton visage. Ça te fait mal (si mal) de dire les choses ainsi, de faire comme si cela n’était pas si grave (alors que pourtant si) et que ton quotidien n’en était pas chamboulé. C’est de ta faute d’avoir été trop naïve, Charlotte. « Je ne suis pas stupide, Felipe. Je sais quand tu ne dis pas la vérité. Je … Enfin, cela importe peu, dans le fond. Garde tes secrets, si c’est ce que tu veux. Je m’en fiche. » Mais pas vraiment, dans le fond. Pas vraiment.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Arrête, Felipe. Le ton était froid. C'était un ordre, dénué de douceur, dénué de toute cette amabilité qu'elle avait toujours eu à son égard. « Arrêter quoi, Charlotte ? » souffla t-il en se redressant finalement, sentant la colère commencer à pulser dans ses veines. Le torero n'avait jamais été patient et sa tentative d'apaiser les tensions qu'il avait perçue chez sa chère Lottie avait été vaine. Un court silence s'installa entre eux deux – pesant, lourd – mais la voix de la jeune femme dénuée de toute vision résonna une nouvelle fois et le cœur de l'Espagnol bondit de surprise derrière sa cage thoracique. Lui, ne pas s'intéresser à ses journées ? Lui, ne pas s'intéresser à elle ? Et je n'ai, de toutes façons, pas envie de parler à quelqu'un qui me ment. Le mensonge qu'il avait prononcé la dernière fois défilait dans son esprit. Elle savait. Charlotte le connaissait un peu trop bien pour savoir lorsqu'il ne disait pas la vérité et le garçon entrouvrit d'abord les lèvres, avant de tendre la main vers celle de Charlotte. Il glissa ses doigts contre sa paume pour tenter de la tourner vers lui.
Que pouvait-il dire, maintenant qu'elle savait qu'il avait menti ? Il ne pouvait pas lui révéler ce qu'il était – ce serait complètement fou, ce serait la perdre et Felipe n'en avait pas envie – alors que faire ? Continuer à enchaîner mensonges sur mensonges ? Quiconque connaissait le torero savait que celui-ci était toujours franc et pourtant, face à elle il lui était impossible de lui dire tout ce qui s'était passé pendant son absence, tout ce qui se passait désormais et ce qu'il était – un humain en partie machine, un homme en partie arme, une part de tissus humains mêlés à une part de matière noire (et les souvenirs de ses jambes fauchées une première fois dans l'arène puis une deuxième fois à la bataille qui avait eu lieue le hantaient encore). Pourquoi avait-il fallu qu'il parle des enfants et qu'elle finisse par vouloir le faire monter à l'étage ? « Vale, vale. J'ai menti, c'est vrai, mais ce n'était pas par envie. Je voulais vraiment rester avec toi, la dernière fois. Je devais juste vraiment partir. Je ne pouvais pas rester. » dit-il la mine froncée, la voix assurée et un peu tremblante à travers l'agacement qu'il ressentait encore, bien qu'une certaine crainte s'était immiscée en lui – celle de perdre Charlotte. « C'est compliqué, Lottie. Mais ça ne m'empêche pas de m'intéresser à ce que tu fais. C'est pour ça que je suis venu te voir. Raconte moi ta journée, et profitons un peu, por favor. » dit-il, avec l'espoir que cette fois-ci, Charlotte accepte et qu'il puisse profiter du soleil et du beau temps en sa compagnie. Felipe ne comprenait pas encore que ce mensonge qu'il avait prononcé lui coûterait cher.
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
Et cette pensée te blesse bien plus que ce que tu veux bien l’avouer.
Dans le fond, tu ne connais de Felipe que ce qu’il a bien voulu te dire.
A-t-il, là aussi, mentit ?
Tu n’en sais rien et c’est là que le bât blesse. Tu ne sais pas s’il a mentit avant, s’il a dit la vérité ; car s’il a mentit une fois, qu’est-ce qui te dit qu’il ne l’a pas fait plusieurs fois ? Le doute s’imisce en toi, ta patience s’étiole. Tu en as assez, Charlotte ; tu en as marre d’être en colère, tu en as marre de perdre ton temps. Il faut que tu partes, que tu l’oublies pour mieux retourner à ton petit train-train quotidien. Mais voilà, Felipe refuse toujours de te laisser filer. Tu soupires lourdement alors que sa main vient trouver la tienne, ses doigts s’enroulant doucement autour de ta paume. Tu ne réagis pas, dans un premier temps ; tu aurais tant aimé pouvoir le repousser, pouvoir refuser ce contact qu’il t’impose sans te demander ton avis. Mais tu es faible, Charlotte, encore plus quand il est question de Felipe. Même si tu sais qu’il a mentit, tu ne parviens pas à effacer les trop nombreux souvenirs qu’il habite. Il y a un nœud qui se forme dans le creux de ta gorge, ton estomac se soulève un peu. « Vale, vale. J’ai menti, c’est vrai, mais ce n’était pas par envie. Je voulais vraiment rester avec toi, la dernière fois. Je devais juste vraiment partir. Je ne pouvais pas rester. » qu’il finit par admettre. Et son aveux te soulage un peu ; tu as l’impression que, à présent, ta colère est légitime. Enfin, tu n’as plus l’impression d’avoir imaginé, que ton tourment a une véritable raison d’exister. Ça ne te rend pas moins en colère, oh ça non, la colère est toujours bien présente en ton sein. Mais tu souffles un peu ; tu expires bruyamment, ta main prisonnière de la sienne se faisant un peu plus rigide.
Tu es toujours en colère, Charlotte.
Mais celle-ci se fait à présent plus froide.
Moins dévorante.
Felipe continue rapidement. « C’est compliqué, Lottie. Mais ça ne m’empêche pas de m’intéresser à ce que tu fais. C’est pour ça que je suis venu te voir. Raconte moi ta journée, et profitons un peu, por favor. » Tu as terriblement envie de le croire, tu as terriblement envie de baisser les armes et d’oublier ta colère, ton agacement et tous ces doutes qui t’habitent à présent. Cependant, tu en es bien incapable, Charlotte. Il y a quelque chose qui te contrarie, sans que tu saches vraiment quoi. Tu n’arrives pas à mettre le doigt dessus. Alors, tu secoues doucement la tête. « Tu ne peux pas me mentir comme ça, Felipe. » commences-tu ensuite, d’une voix plus douce. « Ce n’est pas acceptable. Je ne l’accepterai pas. » Puis, tu te tournes et te diriges dans la direction où est le banc sur lequel tu étais précédemment assise, le forçant à te lâcher la main. Tu fais quelques pas hésitants, puis quand l’une de tes jambes heurte doucement le bois de celui-ci, tu t’asseois à nouveau. Tu capitules, semble-t-il. Tu soupires à nouveau. « Je suis aveugle, Felipe, ça ne veut pas dire que je suis idiote. S’il y a quelque chose de compliqué … Explique-moi. Je suis capable de comprendre. » Il y a ton coeur qui bat la chamade contre tes côtes, tes mains qui se font moites, là où tu les as posé sur tes cuisses. « Si tu veux que je reste, soit. Mais à une condition. » concèdes-tu avec douceur, sans toute la colère qui t’a habité jusque-là. « Dis-moi ce qui ne vas pas, parle-moi de toi. J’en ai assez de parler tout le temps de moi. » Et s’il refuse, tu n’hésiteras pas une seule seconde à partir. Ce serait là, après tout, l’ultime preuve qui signifie qu’il n’en a rien à faire de toi, qu’il n’est qu’un menteur qui se joue totalement de toi.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Tu ne peux pas me mentir comme ça, Felipe. Ce n'est pas acceptable. Je ne l'accepterai pas. Felipe fronça un peu plus les sourcils, son cœur tressaillant derrière sa cage thoracique. Elle refusait de passer outre ce mensonge, et le jeune homme grogna, ses doigts se recroquevillant sur sa paume lorsque la jeune femme dépourvue de vue se retira de son emprise, se dirigeant vers le banc duquel il s'était levé quelques secondes plus tôt. « Je suis désolé, Lottie. Tu vas me faire la tête encore longtemps ? » demanda t-il d'un air agacé, voyant bien que la jeune femme ne cédait pas à sa volonté à lui – égoïste – de passer du temps tranquillement avec elle. Et pourtant, Charlotte reprenait de cette voix douce qu'il appréciait tellement, de cet air qui, probablement, tentait d'apaiser les tensions naissantes au creux de leur poitrine – mais Felipe était guidé par ses émotions, tourbillon de sentiments – et malgré cette colère, le garçon sentit cette vague d'affection qu'il lui portait pulser dans ses veines. S'il y a quelque chose de compliqué... Explique-moi. Si les choses avaient été plus simples, le toreador n'aurait pas hésité à lui expliquer les choses. S'il n'y avait aucun risque qu'il la perde en lui disant qu'il était funambule entre deux mondes et une arme de guerre, le torero lui aurait expliqué sa situation. Mais il ne le pouvait pas, et si Charlotte était là pour lui, Felipe ne pouvait se confier à elle et lui exposer ce secret inavoué, cette apparence dont il pouvait se cacher grâce à la cécité de celle pour qui il éprouvait un intérêt tout particulier.
Passant une main dans ses cheveux, sa mâchoire se crispa lorsqu'il entendit la condition de Charlotte et ses yeux émeraudes la détaillèrent. Il devait lui dire ce qui n'allait pas, et Felipe ne le pouvait pas. Pourquoi fallait-il qu'elle rende les choses plus compliquées qu'elle ne l'était déjà ? L'Espagnol gagnait en impatience. Il avait presque envie de taper du pied, se sentant une fois de plus obligé de mentir à Charlotte, mais tout cela était risqué et sa silhouette finit par reprendre place sur le banc, aux côtés de la jeune femme aux cheveux de feu. Il se pencha légèrement en avant, son visage tourné vers la belle. L'index de sa main gauche vint chasser les mèches qui cachaient le faciès de l'aveugle, Felipe effleurant sa peau. « Je n'ai pas envie d'en parler pour l'instant, Charlotte. Je suis venu en espérant pouvoir penser à autre chose, mais... » commença-t-il, baissant les yeux vers les mains de la belle, posées sur ses genoux, remarquant du coin de l'oeil ce bout de papier cartonné dépassant de la poche de sa robe. Ses yeux se dirigèrent vers celui-ci, et il aperçut la trace délicate d'une écriture soignée. « Qu'est-ce que c'est, tesoro ? » demanda t-il, intrigué, espérant aussi bien passer à autre chose que savoir ce que contenait ce bout de papier qu'il venait tout juste de remarquer.
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
Tu ne penses pas que ta requête soit une requête complètement déraisonnable. Parle-moi de toi, as-tu presque exigé, lassée de ne parler que de toi, déçue d’être la seule à constamment se dévoiler au regard de ton interlocuteur. Votre relation est totalement déséquilibrée, injuste. C’est toujours toi qui donne, toujours Felipe qui prend. Et tu en as assez, tu n’as plus rien à donner, Lottie. Ou tout du moins, tu n’en as plus envie pour le moment. Tu ne lâcheras pas, tu ne cèderas pas. Tant pis pour Felipe, tant pis si cela ne lui plait pas. « Je n’ai pas envie d’en parler pour l’instant, Charlotte. Je suis venu en espérant pouvoir penser à autre chose, mais … » Charlotte, pas Lottie, ne peux-tu t’empêcher de remarquer. Il y a ton coeur qui se serre fort dans ta poitrine, une pointe d’incertitude qui vient perturber ta colère froide. As-tu été trop loin, Lottie ? As-tu franchis des limites dont tu ne connaissais pas l’existence jusqu’à maintenant ? Tu n’en sais rien. Peut-être que oui, peut-être que non. Une mine déconfite sur les traits juvéniles de ton visage, tu restes silencieuse. Tu attends quelque chose. Une suite à cette phrase laissée en suspens, une justification mensongère, n’importe quoi. Felipe ne te déçoit pas lorsqu’il tente de changer de sujet. « Qu’est-ce que c’est, tesoro ? » Tu fronces les sourcils, ta colère se solidifiant à nouveau devant sa tentative maladroite. Tu ne sais pas ce que son regard a perçu, s’il a réellement vu quelque chose qui attise vraiment sa curiosité. Impatiemment, tu cherches à tatons, tu examines du bout des doigts les pans de ta robe. Et là, tu sens un petit bout de papier. Oh. Pendant un temps, tu te demandes ce que tu fais avec ça dans ta poche. Puis tu piétines l’interrogation. L’air renfrogné, tu enfonces le papier dans ta poche, le faisant disparaître. « Ce n’est rien qui te concerne. Ne change pas de sujet comme ça. » fais-tu sévèrement.
Tu ne cèderas pas, Lottie. Tu ne donneras pas plus que ce que tu as déjà donné. Et, dans le fond, ça te fait un peu mal. Parce que tu as l’impression que tu dois tirer un trait sur ce que tu as chéri pendant ce qui te semble être une véritable éternité, parce que tu penses à tous ces bons moments passés en sa compagnie et que, à présent, tu t’imagines une existence sans lui. Et ça te fait mal, parce que tu ne veux pas connaître les effets que son absence auraient sur toi, tu ne veux pas savoir. Mais tu ne peux pas supporter qu’il te mente non plus. Tu sens les larmes qui te montent aux yeux, tu les ravales difficilement. Les yeux rivés droits devant toi, les lèvres pincées, tu peins un bien triste tableau. « Qu’y a-t-il de si horrible, que tu ne veux pas m’en parler ? » lui demandes-tu d’une voix tremblante. Parce qu’il est bien question de volonté, parce qu’il t’a mentit parce qu’il le voulait. « Ou alors, je me suis trompée ? Peut-être que tu ne … peut-être que je ne suis qu’une distraction parmi tant d’autres et que je … je me suis trompée, certainement ? » Tu ne sais plus. Que fuit-il qu’il ne puisse t’avouer ? Tu es sûre, pourtant, que rien ne pourra ébranler tout l’affection que tu lui portes et, cela, Felipe doit bien le savoir. Si tu n’as jamais vraiment mis de mots sur ce que tu ressens, tu as toujours été assez transparente dans la manière dont tu l’as toujours accueilli, il doit bien le voir dans ton sourire et dans ces mains que tu tends volontiers vers lui. « Tu dois savoir, pourtant, que je … » Tu cherches tes mots quelques instants. « Que je t’apprécie, Felipe. Que rien que tu me dises ne changera ça. » Tu t’étais pourtant promise de ne pas céder, Lottie. Pourtant. Pourtant, il y a quelque chose qui se brise en toi, qui fait éclater toutes tes résolutions. Tu veux juste le comprendre. Tu veux juste que, pour une fois, il te donne un tout petit peu, un tout petit quelque chose.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Charlotte ne lâchait pas prise et cela ne lui plaisait guère. Felipe voulait passer à autre chose, s'extirper de cette bataille qu'il gardait encore en travers de la gorge. Pourquoi Charlotte se décidait-elle soudain à lui demander des explications ? Il poussa un grognement, dévoilant son mécontentement, dévoilant cette frustration égoïste de ne pas avoir ce qu'il voulait, avant de se rapprocher d'elle, d'essayer à nouveau de mettre un terme aux revendications de cette femme qui lui était chère – mais son attention avait rapidement été attirée par ce morceau de papier où l'encre avait délicatement été inscrite et la question avait dépassé la barrière de ses lèvres. Ses yeux émeraudes s'étaient relevés vers ce visage dont les traits d'habitude si doux se déformaient sous la colère. Charlotte tâtonna sur sa robe et finit par savoir ce dont l'Espagnol lui parlait. Sa réponse fût sévère – bien plus dure que Felipe ne l'aurait imaginé – et le garçon fronça un peu plus les sourcils, sentant la colère grandir dans son cœur. « Qu'est-c'que tu racontes ? Dis moi ce que c'est. » dit-il d'une voix impatiente et tendue par la colère. Il était tenté de lui prendre ce morceau de papier de lui-même pour en lire le contenu, mais son regard vit la tristesse se peindre dans les mirettes de la jeune femme, sa voix tremblante résonnant jusqu'à ses tympans. Felipe lui faisait du mal à lui mentir, à ne rien lui dire et le torero sentit son palpitant se serrer derrière sa cage thoracique. Il n'avait pas voulu ça, mais que pouvait-il faire ? S'il lui disait la vérité, il la perdrait définitivement et son cœur tressaillit en entendant les paroles de Charlotte. Était-elle une distraction comme toutes les autres ? Était-elle un simple caprice, un passe temps dont il se débarrasserait dès lors qu'il ne ressentirait plus l'envie de passer du temps avec elle ? Elle l'appréciait, lui disait-elle et rien que tu me dises ne changera ça.
Ces mots résonnèrent dans l'encéphale du garçon au cœur à moitié mécanique, et pourtant Charlotte ne pouvait s'imaginer ce qu'il était. S'il lui disait tout, il était certain que cette affection qu'elle avait pour lui disparaîtrait, et Felipe ne pouvait l'accepter – parce que Charlotte n'était pas une distraction comme les autres (elle était bien plus que ça, elle avait gagné son cœur et si les mots aujourd'hui ne pouvaient être prononcés, peut-être le seraient-ils un jour) –, ses mains venant alors s'agripper autour de celles de la demoiselle. Il en porta une près de son visage, pressant ses lèvres contre le dos de la main de Charlotte. « Arrête.... Tu dis n'importe quoi. » dit-il, partagé entre colère, rancune et affection. « N'insiste pas. Si je n'ai pas envie de t'en parler, c'est que ce n'est pas le bon moment, ¿entiendes? » tu comprends ? ajouta-t-il en espérant que, cette fois-ci, Charlotte accepte de ne plus en parler. Mais le mensonge perdurait. Il n'y avait pas de bon moment pour parler de cela. Felipe resterait toujours cette machine de guerre, cette âme ancrée dans le corps d'un autre alors qu'il s'était suicidé, incapable de se remettre de cet accident qui lui avait coûté ses jambes. Pourquoi fallait-il que les choses soient si compliquées ? Le torero se maudissait de mentir, lui qui détestait cela, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de mentir à celle qu'il aimait appeler Lottie. « Alors, de qui est cette lettre ? »
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
Ce qui importe, c’est que Felipe reste bloqué sur ce qui est un simple détail et refuse toujours de répondre à tes questions. Tu restes silencieuse, te mordant l’intérieur des joues pour ravaler l’agacement qui fait rage à l’intérieur de toi. La colère qui gronde. Mais surtout (et tu ne peux l’avouer de vive voix (tu ne sais pas comment ton interlocuteur réagirait si tu venais à l’exprimer)), tu es blessée par le comportement de celui que tu considérais comme ton ami (ou un peu plus (mais cela, il n’est pas obligé de le savoir)). Il s’impatiente et, toi aussi, tu commences à en avoir marre, Lottie. Votre conversation ne mène nul part. Vous tournez en rond ; Felipe continue de se concentrer sur un bout de papier presque insignifiant (presque (parce que la blague te fait beaucoup rire malgré tout)). Tu dis n’importe quoi, soit disant. C’est ce que pense l’Espagnol. Et ça t’énerve bien plus que de raison, ça t’énerve bien plus que ce que tu laisses montrer, Lottie. Tes joues s’empourprent (et ce n’est pas à cause de la gêne (oh ça non)) et tes lèvres se contractent une moue mécontente. Ce sont là les seuls signes de ta colère. Tu continues d’écouter le jeune homme, tu ronges ton frein. Tu aurais bien envie d’exploser, Lottie, mais tu sais que la colère n’amène jamais rien de bon ; alors tu ravales les mots furieux qui remontent le long de ta gorge, tu te mords le bout de la langue. Tu grinces presque des dents. Dans un mouvement que l’on pourrait presque considérer comme rageur, tu te détournes de l’Espagnol. « Arrête d’insister, Felipe ! » finis-tu par t’écrier. Tu instaures une certaine distance entre vous, te décalant maladroitement sur le banc. Tu en as assez, tu veux que cette discussion (qui tourne en rond) prenne fin.
Tu souffles bruyamment, tu passes une main tremblante d’émotion sur ton visage. « C’est quelque chose. Écrit par un ami. Ce qui veut dire que ça ne te concerne pas. » Felipe peut bien dire tout ce qu’il veut, tout ce qu’il t’a prouvé c’est qu’il n’a pas la moindre considération pour ta personne. Tu n’es pas aussi importante à ses yeux qu’il ne l’est aux tiens et cette simple réalisation te blesse profondément. Tu inspires, tu expires. Tu fais de ton mieux pour retrouver ton calme. Tu secoues doucement la tête. « Ça suffit, j’en ai assez. » énonces-tu clairement. D’un mouvement fluide, tu te hisses sur tes jambes, canne en main. Tu sors de ta main de ta poche pour faire signe à ton interlocuteur de te passer ton panier. Avec tout ça, tu as oublié où tu l’as mis. « Cette discussion ne rime à rien. Je veux rentrer maintenant. » Et tu attends quelques secondes, puis tu reprends, constatant que ton geste n’a pas été suffisant. « Passe-moi mon panier, veux-tu. » Tu lui demandes de s’éxécuter de ce ton autoritaire, de ce ton que tu aurais utilisé si tu avais à faire avec un gamin capricieux et récalcitrant. Ce qui est un peu le cas, dans le fond, ne peux-tu t’empêcher de penser.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Ses yeux émeraudes étaient alors figés sur ce bout de papier avant que son regard ne s'élève de nouveau vers le visage de Charlotte, et à la mention de ceci, il y vit un petit sourire se dessiner sur ses lèvres, comme si le souvenir d'un moment agréable lui revenait en mémoire. L'Espagnol fronça les sourcils, son cœur se tordant de jalousie alors qu'il se demandait bien ce qui pouvait la faire sourire tandis que sa venue à lui ne lui convenait pas. Pourtant, il n'eut pas le temps d'en rajouter davantage que la jeune femme à la vue disparue instaura plus de distances entre eux, sa voix lui tonnant d'arrêter d'insister. La colère pulsa dans les veines du torero, dont les traits de son visage se renfrognèrent, mais il écouta avec attention les paroles de la belle et son envie de lui prendre ce morceau de papier des mains grandit dans sa poitrine. « Comment ça ? Qui est-ce ? » dit-il d'un ton impatient, alors qu'il devenait de plus en plus nerveux, sentant son cœur pourtant se faire douloureux à chaque battement. Il était partagé entre colère et peine, et comme toujours guidé par ses émotions, le jeune homme grogna en voyant sa preciosa se redresser, voulant mettre fin à la discussion. Elle voulait rentrer, le laisser derrière elle comme elle n'avait jamais voulu le faire et comment Felipe aurait-il pu penser que ces non-dits lui coûteraient si cher ? Il sentait que ce qu'il avait construit au fil du temps – au fur et à mesure de ses visites, au fur et à mesure de leurs conversations – s'effritait et cela ne lui plaisait pas (parce qu'elle n'était pas qu'un caprice, parce qu'elle n'était pas qu'un passe-temps parmi d'autres). « Vale, vale. Comme tu voudras. » souffla-t-il d'un air faussement résigné, le cœur battant de frustration avant qu'il ne se lève à son tour, prenant le panier entre ses doigts avant de le soulever et de le remettre entre les mains de celle qu'il portait profondément dans son cœur.
Et juste avant qu'il ne relâche son emprise sur le panier, le torero faufila sa main libre dans la poche de Charlotte, prenant le papier en main avant de faire un pas en arrière, un sourire fier se dessinant sur ses lèvres alors qu'il dépliait la lettre. « Lo siento, Lottie. » dit-il en laissant son regard se poser sur le message et en prendre connaissance. Il s'agissait de quelques mots agréables, mais ce ne fût pas ce qui le fit resserrer le bout de papier entre ses doigts, soudain furieux. Scar. Le mot était signé de la part de cet homme qui n'était autre qu'un Akuma et Felipe sentit sa colère bouillonner davantage dans son palpitant à moitié mécanique. « Capullo !...Depuis quand connais-tu ce Scar, Lottie ? Ce n'est pas un homme fréquentable, arrête de l'approcher ! » s'écria-t-il d'un air énervé, les traits de son visage déformé par la colère qui ne faisait que pulser davantage dans chaque parcelle de ce corps qui n'était pas vraiment le sien. « Il est dangereux, tu m'entends ?! » souffla-t-il en jetant vivement le mot dans le panier de sa tendre Charlotte, les mains presque tremblantes sous la colère noire qui le traversait, oubliant presque qu'il avait forcé l'intimité de la jeune femme en récupérant le mot, en se jetant sur l'opportunité donnée par le fait de lui remettre le panier pour parvenir à ses fins – ses travers encore et toujours présents. Laurencia l'aurait sans doute réprimander – si seulement avait elle été là – mais Felipe était seul face à Charlotte et dans ses pensées ne se dessinait que le visage d'un homme : Scar L. Heselton.
Halloween
- edipe:
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
FEVER |
Par réflexe, tu essaies d’intercepter sa main baladeuse, mais c’est trop tard ; il s’est déjà emparé du petit papier. « Felipe ! » t’écries-tu inutilement. Tu sens sa main qui s’échappe et, instinctivement, tu essaies de le suivre. Dans ton empressement, tu ne fais pas attention à tes mouvements. Tu te précipites sans réfléchir à sa suite, tant et si bien que tu manques de trébucher sur tes propres pieds. Ce n’est pas la première que cela t’arrive, cela ne sera pas la dernière fois que cela t’arrive. Aussi tu n’as pas de difficultés à te rattraper en plaçant une main devant toi (au cas où tu viendrais bien à tomber) et en plantant un pied fermement devant toi. « Rends-moi ça ! » Mais il fait la sourde oreille face à tes protestations, il n’a que faire de ce que tu peux dire ou vouloir. Ses excuses résonnent à tes oreilles comme une vile moquerie (et ton coeur qui se brise un peu plus dans ta poitrine (tes muscles qui se crispent alors que tu encaisses le coup sans rien dire)). Felipe n’en fait qu’à sa tête, ça te fait grincer des dents. Mais plus que cela encore, sa réaction après avoir lu (tout du moins, tu supposes, étant donné que tu ne peux voir (tu es plutôt douée pour les suppositions, Lottie)) le bout de papier te hérisse le poil. Il jure, il rage en t’intimant de rester à l’écart de Scar (comme s’il le connaissait (as-tu loupé un épisode, Lottie ? (tu ne comprends pas))). Il va jusqu’à proclamer que ton ami d’un soir est dangereux. Dangereux, ah ! Tu n’y croies pas une seule seconde. Tu secoues la tête avec véhémence, tendant la main dans la direction que tu penses être l’Espagnol. « Arrête de raconter n’importe quoi ! Rends-le moi ! » Car cela ne peut être que cela ; n’importe quoi.
C’est une bataille que tu ne peux pas gagner, tu le sais. Tu n’es pas défaitiste, tu es juste réaliste (et tu as terriblement conscience de tes limites et de tes faiblesses) ; Felipe peut très bien prendre la fuite, esquiver toutes les tentatives que tu ferais pour l’approcher et récupérer ton petit bout de papier (qui n’a pas de réelle valeur, certes (c’est juste pour le principe)). Felipe peut très bien s’en aller et te laisser planter là. Plus que cela encore, tu en as assez de te battre (de devoir te justifier à ses yeux (alors qu’il refuse de le faire lui même (cruelle injustice))), tu en as assez de ses accusations et de ses mensonges. Tu tapes le bout de ta canne contre le pavé pour l’interrompre, tu ramènes ton panier contre toi. « Ça suffit ! Tu ne sais pas de quoi tu parles ! » Tu perds patience pour de bon, cette fois-ci. Il est si peu caractéristique de t’entendre hausser le ton de la sorte, c’en est bien surprenant. Et peut-être que tu attires les regards des passants en agissant de la sorte, mais tu n’en as que faire (tu ne peux, de toutes façons, pas les voir). Tu secoues la tête de nouveau. « Qu’est-ce que ça peut bien te faire, hein, à qui je parle ou avec qui je suis amie ? Je n’ai pas de comptes à te rendre ! » Et c’est une bien belle manière de ponctuer la fin de votre discussion, tu penses, alors tu fais mine de tourner les talons et de partir. Tant pis pour lui ! Peu importe si tu vas bien dans la bonne direction ou non, tu demanderas ton chemin un peu plus loin, lorsque tu auras définitivement laissé l’Espagnol derrière toi.
Re: before you came around (i was doing just fine) ; (Felipe)
Rang E
— 690 ptsRang D dans 50 pts et 0 conditions• monstri propius sunt quam credis — Ada, Akira,... 0
• before you came around [...] — Charlotte 70
• no hay mal que por bien no venga — Madalia 10
• l'amour est dans le pré — Edith, Bonnie & Sua 10
• even if we did defeat them what will we do then — Akumas 20
• quête n°6 le An Diaoulig — Adélaïde 30
• quête : Blue Hell — Edith 40
• what's the deal with you ? — Ada 50
• situations getting tenser [...] — Adélaïde 20
before you came around (i was doing just fine)
Ft. Charlotte
Charlotte en avait assez. Ca suffit. La jeune femme avait haussé le ton, ramenant son panier près d'elle. Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Felipe serra la mâchoire, surprit par cette Charlotte sortant de ses gonds, blessé à son tour par ces mots, un goût amer en bouche face à ces tensions dont il était à l'origine. Car malgré ces nombreux travers qu'il traînait avec lui, l'Akuma avait un cœur et prenait conscience – peut-être un peu tardivement – de ce comportement qu'il n'aurait pas dû avoir. Mais son impulsivité, sa jalousie et cette part d'égoïsme avaient été plus fortes et à cet instant la femme dénuée de vue ne lui céderait plus rien. Pourtant, il ne pouvait pas mettre fin à cette conversation ainsi. Pas avant de lui faire entendre une nouvelle fois qu'elle ne devait pas fréquenter cet homme.
Quelques regards indiscrets se tournaient vers eux, ressentant cette ambiance électrique entre les deux amis – bien que le cœur de Felipe semblait lui porter un amour différent – et le garçon se tourna vers eux, faisant un geste nonchalant dans leur direction. « Qu'est-c'que vous regardez ? Y'a rien à voir, Vete ! » s'écria-t-il, avant de retourner son attention en direction de celle qui n'était pas qu'un caprice à ses yeux, lui attrapant la main alors qu'elle tournait les talons. « Lottie, attends ! » dit-il, le cœur battant de colère dans sa poitrine et d'une inquiétude à l'égard de la sécurité de l'aveugle. « C'est bien ça le problème : je sais de quoi je parle, alors écoute moi ! Si je te dis ça, c'est parce que cet estupido est un A.... » dit-il sous l'impulsivité, parvenant à se reprendre avant de se rendre compte de ce qu'il allait lui révéler. Et s'il révélait l'identité de l'autre, il s'exposait lui-même à révéler sa propre condition. Impossible. Il poussa un énième juron en soupirant, le cœur serré, résigné, lâchant finalement la main de sa belle qu'il avait recouvert pendant un instant de sa chaleur. « Laisse tomber. Mais por amor de Dios, fais attention. » finit-il par dire, le cœur en proie à une tempête intérieure, le nom de cet homme résonnant encore dans sa tête. « A plus, tesoro. » dit-il en tournant les talons, la mâchoire serrée, la mine froncée et les larmes au creux des yeux.
Halloween
- edipe: