Nebka
PRÉNOM : Pega, prénom provenant de la mythologie égyptienne. Nom d'une déesse dans les cieux, prénom de soldate sorcière en ce bas monde.
SEXE : Femme.
ÂGE : 28 années à fouler la terre dont beaucoup à se mêler au sang et à la guerre.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Pega s'est révélée au monde le 17 janvier, dans une petite ville d’Égypte.
ORIGINES : Égyptienne, Pega est attachée à son pays en dépit du peu de temps qu'elle a passé là-bas.
SURNOM : La Hyène en raison de son rire particulier qui porte – tout comme sa voix. Pega ne s'en offusque pas : après tout la hyène est un animal intelligent et c'est la femelle qui commande le groupe.
ORIENTATION SEXUELLE : Asexuelle.
LIEU DE RÉSIDENCE : Pega ne connait plus que les murs de Central, maison et refuge à chaque jour qui passe.
PARTICULARITÉ : Pega possède des petites cicatrices sur son visage, ses avant-bras et son buste – Elle s'intéresse à tous les arts de combat.
RANG DE DÉPART : F.
PRÉCÉDENT GROUPE : Corbeau formée dans les règles de l'art, prête depuis plusieurs années pour répondre aux ordres de Central.
RÉFÉRENT : Amábile Prata.
NOM DE L'INNOCENCE : TRI009.
DESCRIPTION DE L'ARME : Pega possède une arme semblable à un trident. Lorsqu'il est activé, le trident semble animé dans chacune de ses dents par des vents dessinés par des vagues en mouvement – prêts à s'extirper et se manifester.
DESCRIPTION DES POUVOIRS : Pour les prédéfinis du manga seulement ! Les personnages inventés devront passer par la Fiche Technique.
CORPULENCE ET MORPHOLOGIE : En dehors de ses bras qui sont assez bien dessinés, finement, Pega n'est pas la plus musclée du quatuor. L'on sait en la voyant qu'elle a subi un entraînement relativement exigeant, mais elle n'est pas aussi musclée que Psyché et a une morphologie plus adaptée aux mouvements agiles.
VISAGE : De forme ovale, au teint foncé, Pega a une peau relativement douce, bien que les cicatrices qui se soient ancrées dans sa chair le rende un peu plus dur. Ses joues ne sont plus aussi rebondies qu'elles ne l'étaient lorsque la Hyène était enfant. Elle a un nez peu proéminent, légèrement en pointe.
CHEVEUX : Ses cheveux noirs, épais et ondulés lui arrivent au milieu des scapulas lorsqu'ils sont détachés. Pega a toujours tenté d'en prendre soin, mais elle n'aime pas beaucoup les détacher, préférant les garder en une queue de cheval, quelques mèches courtes venant recouvrir son visage.
YEUX : Les mirettes noires, en amande, on y décèle tout ce qui pulse dans ses veines – le plus souvent une détermination bouillonnante et une hargne à toute épreuve. Ses paupières sont un peu affaissées et lui donnent un petit air nonchalant.
STYLE VESTIMENTAIRE : Pega se revêt la plupart du temps de cet uniforme caractéristique des Sorciers. En dehors, elle se pare généralement d'un style assez oriental, optant souvent pour des vêtements un peu larges, ne supportant pas les habits étroits.
AUTRE : Grandement attachée à ses ornements en or – Déteste les sucreries – Ne porte jamais de robe.
Assurée — Aime les défis — Hargneuse — Obéissante — Loyale — Dévouée à l'ON puisque celui-ci lui donne ce qu'elle a toujours souhaité : de l'utilité, des choses à accomplir — Sérieuse — Sarcastique — Souriante — Aime le combat et les cicatrices qui parsèment son corps sont pour elles une trace de ses prouesses — Observatrice — Déterminée — Sans scrupule pour ses ennemis — N'aime pas les enfants qui braillent tout le temps — Davantage protectrice envers les membres de son unité — De bon conseil — Un peu brute.
Le temps a façonné son corps, forgé son âme et endurcit son cœur. Portant toujours fièrement les cicatrices d'un soldat abîmé par la guerre et l'horreur humaine, la Hyène traîne avec elle une aura assurée – celle d'une femme qui s'est imposée parmi les hommes et qui n'a pas peur de leur cracher à la figure s'ils se montrent répugnant. Elle ne fléchit pas, ne ploie pas le genou ni ne courbe l'échine devant ceux qui ne lui inspirent que du mépris – les Noés, les Akumas, et tous les êtres pouvant se montrer détestables. Obéissante et loyale envers ceux qui lui sont supérieurs, elle ne refuse jamais une mission – quelle qu'elle soit – et est toujours prête à partir au combat. La guerre est devenue une partie d'elle, un passe-temps dont elle ne sait plus se passer et Pega aime se battre, aime ces cicatrices qui parsèment son corps puisque celles-ci sont une trace de ses prouesses et de ces affronts auxquels elle a survécu.
Observatrice, elle tente toujours d'analyser rapidement ce qui l'entoure et d'emmagasiner toutes les informations qui peuvent lui être utiles et nécessaire pour ce à quoi on l'envoie ou encore pour essayer de mieux comprendre la personne qu'elle a en face d'elle. Pega est sérieuse – sa vie ne tourne autour que de très peu de choses et elle prend tout ça à cœur – alors sa détermination est sans faille. Peu importe qui se trouve devant elle, elle fera son travail quitte à s'en briser les os, quitte à s'en déchirer les muscles et tomber en poussière – parce qu'elle est dévouée à l'Ordre Noir (celui-ci lui a donné ce qu'elle a toujours souhaité : de l'utilité, des choses à accomplir) – et la Hyène n'a aucun scrupule à l'égard de ces ennemis. Aucun d'entre eux ne peut la prendre par les sentiments et si l'on tente de lui faire perdre du temps, Pega met un terme à tout ce cirque et s'élance vers cette bataille qui l'attire tant. Hargneuse, dès qu'elle mord elle ne lâche plus et n'abandonne jamais ce qu'elle a entamé. Pega est aussi friande des défis et ne dit jamais non pour relever l'un d'entre eux. C'est une bonne joueuse, souriante bien qu'il ne s'agisse que de légers sourire.
Cependant sarcastique, elle n'est pas appréciée de tout le monde et en dépit du fait qu'elle s'en contrefiche, elle n'aime pas quand on l'est envers Psyché, Perséphone et Asrun. Ces trois femmes sont pour elles plus encore que l'Ordre Noir – sa famille, l'essentiel – et Pega se montre davantage protectrice envers elles. Généralement de bon conseil, elle n'hésite pas à tendre la main même si elle se montre un peu brute – après tout, elle a grandit et a été formée sans la moindre délicatesse, héritant alors de ce côté un peu bourrin.
Les pleurs des enfants résonnaient jusqu'à ses oreilles tandis que les corps tremblaient à côté d'elle. Pega était recourbée sur elle-même, ses bras enroulant ses jambes qu'elle tenait contre son buste. Elle avait les yeux fixés au sol, ses cheveux épais et déjà long recouvrant son visage. Elle ne braillait pas. Elle ne pleurait pas. Certains lui posaient des questions, murmurant des « Et toi, tu viens d'où ? Pourquoi tu parles pas ? Où est-ce qu'ils t'ont kidnappés ? » mais ils ne trouvaient aucune réponse et finissaient alors par détourner leur attention ailleurs, tentant de voir quelque chose à l'extérieur, tentant de comprendre où ils étaient. Ils savaient que s'ils criaient à l'aide ils se faisaient exécuter sur le champ – et le corps infantile délaissé dans la campagne sans scrupule avait marqué tout le monde, traumatisant chacun des bambins enlevés, traumatisant Pega qui se sentait totalement déboussolée. Depuis combien de temps voyageaient-ils sur les routes ? La chaleur de l'Egypte caressait encore sa peau mais la petiote ne savait pas où ils étaient exactement. Elle s'était réveillée le lendemain d'une fin d'après-midi où, un instant loin du regard de ses parents – aimants et protecteurs envers leur fille unique – on l'avait assommée, les prédateurs arrivant sans qu'elle n'ait pu s'en apercevoir. Pega s'était alors éveillée avec du sang séché dans les cheveux, un mal de tête insupportable et des braillements terrifiants. Où allaient-ils ? Une solution. Il faut trouver une solution. Du haut de ses neuf ans, la petiote tentait de réfléchir, ignorant les paroles des autres enfants qui lui étaient destinées. Malgré son cœur battant et la peur qui la tiraillait de toute part, Pega avait hérité de sa mère et parvenait à recentrer son esprit sur ce qui était primordial : trouver un moyen de s'enfuir de ce cauchemar qui ne faisait que débuter et retrouver ce qui lui était cher.
Battue. Les cheveux tirés dans tous les sens. Pega avait à plusieurs reprises montré des signes de rébellion dès lors qu'ils les laissaient sortir en petit groupe pour pouvoir se soulager et les laisser cruellement goûter à une liberté infime et surtout éphémère. Elle ne les laissait pas l'approcher, ne les laissait pas la toucher. Dès que l'un de ses assaillant posait sa main sur son épaule, elle pestait, se retournait et tentait de frapper, et alors qu'ils leur laissaient tous les jours les yeux bandés, l'un des hommes, agacé, lui avait retiré son bandeau, observant ces yeux remplis de hargne et de mépris. « Encore une fois, et je te tue. » avait-il sifflé d'un air menaçant, ses yeux verts scrutant ceux ébène de Pega, avant que ce qui semblait être son supérieur n'arrive, lui donnant une petite tape sur l'épaule. « Non. C'est la seule ici qui nous donne un peu de fil à retordre sans chercher à fuir. Il faut simplement lui remonter les bretelles et ça ira comme sur des roulettes. » avait-il dit, avant d'asséner un coup à Pega qui tomba au sol, grognant de douleur avant de se mettre à pleurer, serrant les dents alors que les coups de pieds pleuvaient sur son corps. Lorsqu'elle fût assez amochée aux yeux de ces monstres, ils remirent sa silhouette avec les autres enfants et Pega resta allongée, la respiration rauque et le regard pourtant toujours aussi hargneux parmi les larmes. Si elle ne fuyait pas, c'est parce qu'elle voulait aussi aider ceux qui étaient là avec elle et si elle restait avec eux, c'était aussi parce qu'elle comptait bien abattre ses assaillants comme ils l'avaient fait avec ce pauvre enfant encore en sa mémoire.
Quelques mois plus tard, Birmingham se présenta à eux, et c'est dans ces ténèbres malsaines que Pega fit la connaissance Psyché et Perséphone.
Les premiers temps, aucune des trois ne s'adressa la parole, toujours emmenées quelque part pour faire du travail forcé, pour se battre ou pour être davantage humiliées qu'elles ne l'étaient déjà. Pourtant, Pega n'avait pas mis bien longtemps à les remarquer et dès lors qu'elle passait non loin d'elles, ses yeux noirs les fixaient – les scrutaient, observant ces prunelles qui brûlaient autant que les siennes d'une envie de liberté. Quand d'autres semblaient s'être résignés, l'enfant aux cheveux ondulés avait jour après jour alimenter le brasier qui se répandait dans ses veines. Elle n'avait pas oublié que ce trafic dans lequel elle avait été aspiré l'avait arraché à sa famille. Elle n'avait pas oublié les coups reçus, les pleurs autour d'elle et le désespoir dans les yeux de ces petites filles et de ces petits garçon plus ou moins grands qu'elle. Un jour. Et elle souriait un peu plus, parfois même à ceux qui l'avaient kidnappé, d'un sourire assuré parce qu'elle était sûre et certaine qu'elle les briserait en deux un jour ou l'autre. Avec elles.
Peu à peu, les trois jeunes filles commencèrent à parler, à se comprendre plus ou moins bien – l'anglais s'ancrait un chaque jour davantage dans leur mémoire – et un an plus tard, elles étaient prêtes. Prêtes à fuir, prêtes à mettre fin à ce cauchemar qui avait assez duré, et leurs trois esprits réunis, Pega, Psyché et Perséphone parvinrent à tisser un plan solide. Leur liberté n'était plus loin à présent, et la nuit venue, elles passèrent à l'action, regroupant le courage de tous ces grands enfants qui n'étaient finalement plus résignés et qui voulaient eux aussi se défaire de leurs chaînes. Un jour. Pega s'était endurcie pendant tout ce temps, tout comme ces enfants qui avaient été arrachés à leurs proches également, et alors qu'elle fît partie de ceux qui faisaient diversion, une étincelle surgit dans le bâtiment et le feu se déclencha, sa chaleur finissant presque par rappeler les températures de ses terres natales. Les assaillants, prit de court, n'avaient plus su où donner de la tête et sans un regard en arrière, les trois filles prirent la fuite, traçant leur propre route après avoir donné la liberté aux autres. Un jour. Elle n'oubliait pas.
La liberté, enfin. Ses chaînes s'étaient brisées, dissipées et Pega courait. Elle courait, ses jambes abîmées se faisant douloureuses, ses pieds meurtris écorchés la portant hors de ce cauchemar. Et son rire retentit pour la première fois – ce rire un peu particulier mais qui avait toute son importance parce que la Hyène était libre, véritablement libre – et et ses yeux s'embuèrent alors qu'elle courait encore, alors que le vent s'engouffrait dans ses cheveux. Finalement, elle s'arrêta, le souffle court, s'appuyant sur ses genoux pour reprendre sa respiration, et son cœur bondit de surprise en entendant les premiers mots de Psyché. « Maintenant, on survit ensembles. » Oui. Oui. Ensembles. Toutes les trois. Pega hocha la tête et après s'être posées quelques instants, elles continuèrent leur route. Ensembles.
Comment retrouver une vie normale quand on n'a plus aucun repère ? Pega, Psyché et Perséphone avaient tenté de trouver quelque chose à droite à gauche, mais soit elles avaient du mal à s'exprimer et on ne leur donnait alors plus d'attention, soit elles se faisaient sèchement recaler. Pendant un moment, la Hyène chercha des solutions et la plus évidente fût celle de prendre part aux combats illégaux. C'était ce qui leur permettrait le plus rapidement d'avoir quelque chose, et Pega se lança dedans, ne connaissant encore rien au combat mais déjà éraflée par la vie. Elle avait connu l'horreur humaine et c'était bien assez pour rendre tous les coups qu'on lui avait donné. A maintes reprises, la jeune fille tomba à terre, se blessa. Mais elle apprenait à analyser les mouvements, à se forger et à puiser dans les ressources qu'elle possédait – agile, petite. Au fur et à mesure, elle gagna. Au fur et à mesure, et même si elle devait cacher son identité de jeune fille, Pega prenait en assurance et alors qu'elle pensait encore continuer longtemps à vivre misérablement, l'éveil de l'Innocence de Psyché changea son destin, celui de Psyché et de Perséphone.
Le combat était rude. Psyché était au sol et se faisait ruer de coups sous les yeux de Pega qui commençait à bouillir de plus en plus. La haine de cet homme la répugnait et ce qu'il faisait subir à Psyché dépassait les limites même du combat illégal. Il allait la tuer, et Pega voulut bondir dans l'arène aménagée exprès pour l'affrontement afin de séparer son amie de ce malfrat. Pourtant, tout se passa à une vitesse impressionnante et la jeune fille vit devant ses yeux un bouclier se matérialiser devant son amie. Des Exorcistes se présentant comme tel arrivèrent rapidement, repoussant ce monstre et expliquant à Psyché qu'elle allait devoir les suivre. Pega passa par-dessus la barrière et se posta à côté de Psyché, croisant les bras sur sa poitrine. « Emmenez-nous avec vous. » avait-elle demandé, son cœur battant derrière sa cage thoracique. Son cœur avait fait de Psyché et Perséphone ses compagnes de voyage, ses sœurs – sa famille finalement – et elle ne voulait pas quitter l'une d'entre elles. Les membres de la Congrégation acceptèrent, et Pega rentra comme nouvelle candidate pour devenir Corbeau.
A peine âgée de 14 ans, la petiote passa bon nombres de test. On lui demanda de lui expliquer comment elle avait atterri ici, et Pega leur dévoila tout son parcours dans les moindres détails, se fichant bien de dévoiler son histoire toute entière à des gens qui lui étaient encore inconnus. Les sourires bienveillant que certains avaient à son égard l'avaient sans doute poussé à se montrer docile, et savoir que Psyché et Perséphone se tenait à ses côtés la motivait plus que jamais à donner le meilleur d'elle-même. Après quelques temps, sa formation fût terminée et Pega se revêtit fièrement de son costume de Corbeau, enchaînant des missions, enchaînant des combats. Elle était fière de ce qu'elle devenait, de ce qu'elle avait toujours été – une fille pleine de ressources, inépuisable parce que trop hargneuse et elle s'accrochait si fort à ce que la vie lui avait donné, à ce que la vie elle-même représentait. Au fil du temps, les cicatrices s'ancrèrent dans sa peau et Pega jamais ne les cacha. Elle était un livre de guerre – et chaque cicatrice était un chapitre, une histoire qui l'avait fait avancé, qui l'avait rendu plus elle.
Sa propre famille de sang ne la reconnût pas lorsqu'elle remonta jusqu'en Egypte, jusqu'à son village natale où, dans le cadre d'une mission, elle mit à feu et à sang tous ces hommes qui avaient participé au trafic d'enfants – une compatible ayant conté son voyage jusque là-bas, y découvrant la présence d'Akumas. Son père et sa mère ne la crurent pas lorsqu'elle leur dit que c'était bien elle – Pega, leur fille adorée et retirée bien trop tôt du nid (oisillon emporté avant même d'avoir découvert le monde) – mais il fallait bien avouer qu'elle avait hérité du corps fin de sa mère et des cheveux rebelles de son père. Elle leur avait sourit, refusant pourtant cette étreinte qu'ils avaient voulu avoir avec elle – il serait trop dur sinon, de les laisser derrière elle – et Pega avait vu leur inquiétude quant à son apparence, quant à ce qu'elle avait vécu, leurs yeux remplis d'une culpabilité qu'elle avait essayé tant bien que mal d'apaiser – parce qu'elle savait qu'ils l'avaient cherchée. Cependant, Pega ne voulait pas laisser tomber l'Ordre Noir. Ils lui avaient donné tout ce qu'elle voulait : de l'utilité, des choses à accomplir, à protéger, à faire périr – et c'était dans ce bâtiment en Angleterre qu'elle avait rencontré Psyché et Perséphone. Elle ne pouvait tout simplement pas les lâcher – parce qu'elles étaient une partie d'elle, indéniablement inscrites dans son cœur et plus encore, dans son âme. En cadeau d'adieu, Pega hérita d'une statuette en forme de crocodile, qu'elle garda précieusement près d'elle.
Et ce fût peu de temps après son retour que Pega, missionnée aux côtés de Perséphone et Psyché, retrouva le corps à moitié mort d'une femme souillée par son propre sang. Elle gisait là, la respiration sifflante. La Hyène se remémora cette fois où elle-même s'était retrouvée dans cet état mais ni elle, ni les deux autres jeunes femmes ne pouvaient soigner l'inconnue de ses blessures. Pega tenta de trouver une quelconque identité, mais ce ne fût que lorsque la blessée fût amenée à l'hôpital et qu'elle retrouva un peu ses esprits que le Corbeau apprit et retint son nom. Asrun. Arrachée à ses souvenirs, elle les rejoignit bientôt à Central et si Pega ne pouvait connaître son passé, elle s'était ouverte à elle et avait souhaité l'aider à construire sa nouvelle vie. Asrun faisait partie des leurs désormais. Elle était une survivante, comme elle et elles survivraient ensembles.
Sa rage avait pulsé dans ses veines en apprenant que Psyché avait été prise à partie par deux Noés. Elle s'était retrouvée seule et si elle avait été accompagnée, sans doute les choses auraient été différentes. Sans doute n'aurait-elle pas perdue son Innocence et Pega avait été voir Komui, pestant contre cette décision qu'elle jugeait dangereuse – et en vérité c'était sa peur la plus grande qui s'était exprimé à travers ses mots. Elle appréciait Komui, mais elle ne pouvait supporter la simple idée de savoir que l'une de ses plus grandes amies avait failli perdre la vie. Plus jamais. Plus jamais elle ne voulait avoir à entendre cette nouvelle et la Hyène avait ensuite passé beaucoup de temps à l'infirmerie, aux côtés de Perséphone pour assister au réveil de Psyché, lui assurant avec fermeté qu'elles ne l'abandonneraient pas. Elles resteraient toujours ensembles, toutes les quatre, et lorsque le projet des Sorciers de l'Ombre vît le jour, Pega fût l'une des premières à se porter volontaire aux côtés de celles qui constituaient son repère le plus précieux. La formation s'acheva récemment, et la Hyène tenait désormais entre ses mains un trident, prête à arracher le cœur de tous ses ennemis.
Pega n'a jamais oublié père et mère – leur sang coule dans ses veines, ils auront toujours une place en son sein et resteront ceux qui lui ont donné la vie et l'amour (même si le temps leur a manqué) – mais son foyer est désormais auprès de ses plus chères amies. A survivre ensembles, elle ne veut désormais plus se séparer d'elles et considère chacune d'entre elles comme sa famille – des sœurs pour qui elle pourrait combattre jusqu'à la mort – et nul ne pourrait la convaincre du contraire.
La liste de toutes les choses importantes que votre personnage aura réalisées au cours de ses aventures RPs. Cette liste, et si vous le souhaitez un petit résumé de la situation, est à compléter au fil des RPs, pas lors de votre inscription.
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Le sujet sera donné par un membre du staff après une première vérification. Pour les prédéfinis du manga uniquement.
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