van Eyck
PRÉNOM : Adalie Elisabeth mais elle préfère qu'on l'appelle Ada ou Ada-Elly.
SEXE : Une femme.
ÂGE : Elle a physiquement 19 ans mais en a en réalité tout juste 23.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un 14 mai, à Amsterdam.
ORIGINES : Néerlandaises et américaines.
SURNOM : Ada, Elly, Ada-Elly, Boekenworm (mais plus personne n'a le droit de l'appeler comme ça).
ORIENTATION SEXUELLE : Ada s'est rendue compte il y a quelques temps que son coeur battait pour la gente féminine seulement.
LIEU DE RÉSIDENCE : Elle loge soit dans le manoir familial à Amsterdam, soit dans sa maison de campagne en France.
PARTICULARITÉ : aime bien placer des mots latins en plein milieu de ses phrases | ne porte que du rouge | déteste la chaleur.
RANG DE DÉPART : F
SOUVENIR DE NOÉ : Le Savoir.
NOM DU NOÉ : Dominus.
DON NATUREL : Elle peut parler et comprendre toutes les langues (même les langues mortes).
CORPULENCE ET MORPHOLOGIE : La taille gracile, elle a des formes du fait qu'elle ne pratique aucun sport. Elle n'a jamais complexé à ce propos, elle savait que c'était normal et que c'était les autres qui ne tournaient pas rond, pas elle. Elle a des proportions "aimables" comme diraient certains.
VISAGE : Un visage carré, masculin sur les bords. Elle possède un tout petit front, légèrement bombé. Des petites oreilles, qu'on n'apercoit que très rarement, toujours caché dans ses cheveux. Son nez est parfait, juste comme il faut, là où il faut (de toute façon, tant qu'il fait son boulot, c'est-à-dire respirer, à quel moment on s'en préoccupe?). Ses lèvres sont toutes minces, serrées, à force d'être pincées à longueur de journée.
CHEVEUX : De longs cheveux bruns foncés, ternes, comme on en voit chaque jour. Assez souple, à tendance grasse, ils sont la plupart du temps légèrement ondulés. De plus, une partie est toujours attachée en deux couettes aux deux extrêmités de sa tête, à l'aide de rubans noirs/rouges (tout dépend de son humeur).
YEUX : Deux grands yeux bleus tombants. Inexpressifs, perçants parfois, rares sont ceux qui osent les regarder plus de dix secondes.
STYLE VESTIMENTAIRE : Elle n'a pas un style particulier, si ce n'est classique, voire chic. Toujours bien soignée, l'air professionnelle. Rien n'est laissé au hasard dans son habillement, jusqu'à la couleur de ses rubans.
AUTRE : Une règle d'or : toujours s'habiller en rouge. Toujours. Ada affectionne particulièrement cette couleur. La plus fascinante et mystérieuse des couleurs, elle trouve que cela la représente bien.
" Une jeune fille qui a grandit trop vite. Qui a laissé son imagination de côté, qui l'a complètement délaissée pour que la logique fasse partie de sa vie. Je n'ai jamais rencontré d'enfants dans ce genre et pourtant, Dieu sait combien j'ai rencontré d'enfants ! Tous avaient une imagination débordante de rêves brillants, irréalisables mais audacieux. Pas elle. Pas Ada. Elle était -et est toujours- fixée, ancrée dans la dure réalité et jamais elle ne s'accorde un instant de répit pour vagabonder." - Une domestique du manoir van Eyck.
" Adalie? Elle mérite son nom de famille. Elle ne se laisse jamais submerger par ses émotions. Toujours réfléchie, méthodique, perfectionniste. C'est comme ça que je la voulais. Mature et calme, sans histoires furibondes pour la déconcentrer du droit chemin, du chemin dur, long et sinueux qu'est la vie." - Son père.
" Oh vous savez, ma petite fille comme je l'aime ! Malgré ce qu'elle essaie de faire croire, c'est une humaine, je peux vous l'assurer ! Elle semble fade et sans goût de façade, on me l'a souvent dit. Mais croyez-moi, elle est bien plus que ça. Malgré les airs qu'elle se donne, elle est très anxieuse. Elle veut toujours bien faire et cela la tracasse beaucoup. Oh, je sais d'où ça vient, son père n'y est pas étranger, à ce stress permanent. Mais c'est une femme courageuse et téméraire, qui n'hésite pas à surmonter ses peurs pour se surpasser chaque jour. Ada-Elly, elle est aussi très curieuse ! Olala, si vous saviez la bibliothèque que nous avions avant... elle était remplie de livres, sur des thèmes très variés ! Dès l'âge de cinq ans, elle a appris à lire et depuis cet âge-là, jusqu'à ses 14 ans, elle n'a fait que lire, lire, lire, apprendre... et maintenant, elle a tout lu deux fois." - Sa mère.
" Arrogante. Egoïste. Ferme. Autoritaire. Elle semble sans vie aux premiers abords. On pourrait presque la confondre avec un akuma. Néanmoins, c'est une carapace qu'elle se forge. A cause des absences répétées de ses parents, elle est devenue autonome et indépendante très rapidement. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. SI vous voulez quelqu'un d'honnête, c'est la bonne personne : même si c'est pour vous dire que vous n'êtes rien qu'un déchet, elle le fera. En utilisant de meilleurs mots que les miens, mais elle le fera." - Un proche (pas plus d'informations à ce sujet).
"Oh, Ada... on ne se voit pas régulièrement vous savez... elle a un emploi du temps très chargé. Ou alors c'est parce qu'elle n'aime pas trop sortir? Enfin... personne ne voulait l'approcher au début, et ça ne semblait pas la déranger. Mais je suis allée près d'elle, et en m'intéressant à sa personnalité, à son histoire, j'ai creusé, creusé... elle peut vous sembler insupportable, car elle est un peu arrogante mais pardonnez-la: elle en a besoin. Avant, elle n'avait absolument pas confiance en elle même si cela s'est amélioré il y a deux ans à peu près... c'est un peu une râleuse aussi hein, on va pas se le cacher.. mais elle est toujours là pour les autres, en tout cas, ceux qui lui sont proches. Même si Ada ne vous montrera jamais ses propres émotions et ses ressentis, si elle vous protège, c'est qu'elle tient à vous. Tout simplement. C'est une belle personne." - Sa meilleure amie.
" Død med sorg, kunne hun ikke bringe sig selv til at dræbe prinsen. Så droppede hun dolken og kastede sig i havet og skiftede øjeblikkeligt til skum. ENDE"
La pièce est silencieuse. Seul un soupir se fait entendre. C'est moi. Je soupire de lassitude face à cette histoire. Ce n'est pas la première fois que je la lis. Cela doit bien faire cinq fois que je relis cette phrase après que ce conte m'ait promis monts et merveilles. Je ne sais pas pourquoi je lis encore cette histoire pour enfants. Je sais bien que je vais être déçue de la fin. Que je m'attendais à mieux venant d'une fille qui semblait être un minimum autonome. C'est tout ce qu'elle trouve à faire après que sa famille se soit retourné le cerveau pour essayer de la sauver? Pathétique. Finalement, peut-être que c'est mieux ainsi.
Je lève la tête vers la pendule postée devant moi. Il est 15 heures. J'ai un rendez-vous à 17 heures. Je n'ai pas le temps de sortir prendre l'air, et je n'ai vraiment pas envie de lire une encyclopédie pour le moment, surtout si c'est pour m'interrompre en plein milieu de mon passe-temps favori. Je me mets alors à fixer le vide, un instant, histoire de réfléchir à ce que je pourrais bien faire pendant ces deux heures avant que l'Ennui -mon pire ennemi- ne me trouve et me garde pour lui.
Mais ce sont des pas qui vont me sortir de mes pensées. Des pas lourds. Je râle intérieurement car je sens que ce satané akuma va encore mettre son grain de sel. Je décide de le devancer. Je me tourne et passe mon regard derrière mon épaule, observant l'homme se tenant derrière moi. Je le regarde, l'inspecte et dit, sans ne rien laisser paraître dans ma voix :
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Tu lis encore ce livre.
Son regard se pose sur mes genoux, ou plutôt sur le livre posé là. Je continue de le fixer.
- Oui, je n'avais rien d'autre à faire. Mais réponds à ma question, dis-je d'un ton un peu trop autoritaire à mon goût.
- Je n'ai rien d'autre à faire non plus alors je venais voir comment tu allais.
Je sais qu'il dit ça pour faire comme si. Comme si j'étais un bouche-trou qu'il venait voir car j'étais la dernière chose qui pouvait être un minimum intéressante dans sa vie. Je sais que c'est un mensonge. Mais je ne dis rien, je laisse simplement un petit "Hm" s'échapper, me me levant pour commencer à aller chipoter dans la salle à manger. Pour moi aussi, faire comme si j'avais quelque chose d'autre à faire alors que c'est complètement faux, je le lui ai dit il n'y a même pas 20 secondes.
J'entends ses pas. Il marche sur le plancher du petit salon. Je n'y fais pas attention et m'attarde sur la décoration de la table. Est-ce que ce vase a toujours été de travers?
- Pourquoi tu ne parles jamais de ta famille ou de ton passé, Ada?
Je me tourne d'un coup sec. Mais qu'est-ce qu'il me veut encore? Il me regarde, de son air sérieux, tout en tenant un cadre dans sa main. Je sais tout de suite dire de quel cadre il s'agit : c'est une photo de famille prise lorsque j'avais 12 ans. Photo un peu abîmée de mon père, ma mère et moi. Je fulmine intérieurement. J'ai envie de lui hurler de reposer immédiatement ce qu'il tient en main, que ça ne le regarde pas et qu'il n'a pas à fouiller dans ma maison -qui est aussi la sienne- de la sorte. Mais je sais que ça déclenchera une dispute, ou que ça le frustrera. Alors je reste calme, comme d'habitude et je m'approche de lui, pour venir moi-même reprendre le cadre.
- Ma vie n'a rien d'intéressant.
- A partir du moment où on devient un Apôtre de Noé et qu'on se retrouve dans la Guerre Sainte, on a tout d'intéressant.
- Pourquoi est-ce que tu t'obstines à ce point... tu me fatigues, répondis-je, l'air las, mais je sais bien que tu ne vas pas me lâcher si je ne te dis rien et puis... j'ai du temps à tuer alors assieds-toi.
Le mariage de mes parents était un mariage arrangé. Peut-être qu'ils se sont aimés au final, mais à la base, c'était arrangé. Ma famille faisait souvent des voyages d'affaires en Amérique et c'est là que l'arrangement a eu lieu. Après ça, ma mère a suivi mon père jusqu'aux Pays-Bas et je suis née trois ans après leur mariage je pense. J'ai été leur seul enfant. Pourquoi? Je n'en ai jamais connu la cause. Au final, ça ne me dérange pas. Je pense que j'aurais été deux fois plus de mauvaise humeur s'il y avait eu des gamins en plus dans ce manoir...
J'ai grandit difficilement je pense. Mon père m'a un peu... conditionnée. Il m'a éduquée très tôt. Je n'avais pas beaucoup de temps libre, pas beaucoup de temps pour rêvasser et imaginer. Dessiner des dragons et des princesses... je n'ai jamais fait ça. Ou alors, je recopiais les dessins dans les livres, aux détails près, sans aucun lot de fantaisie. Je ne saurais pas te dire si j'avais envie de le faire ou pas. Je faisais ce qu'on me disait de faire.
Je passais mes journées à lire. J'étais heureuse quand je lisais. A huit ans, je dévorais des encyclopédies parce que je n'avais qu'une envie, c'était d'apprendre encore et encore. J'avais vraiment une soif de savoir absolue. Evidemment, parfois, je m'octroyais un livre de conte comme celui que je viens de lire -mais je lisais la traduction néerlandaise évidemment, ici j'ai réussi à dénicher l'original en danois. Jusqu'à mes 19 ans, j'ai appris à parler plusieurs langues : je parlais le néerlandais bien entendu, le français la langue obligatoire pour les instruits, la langue des salons, j'ai appris l'anglais. J'étais -et suis toujours- une passionnée du latin. Je trouve cette langue magnifique et complexe. Elle nous permet de tout décoder dans la plupart des langages d'aujourd'hui et j'adore ça.
M'enfin, je m'écarte un peu du vrai sujet. Sinon, je ne sais pas quoi dire d'autre sur mon enfance, elle se résume à ça. Dans un sens, c'est un peu triste de vouloir être aussi réaliste à cet âge. Je pense que j'ai certains regrets, que j'aurais bien voulu avoir des rêves et des yeux brillants en voyant une étoile filante, pensant que c'est une fée à ma fenêtre. J'ai des regrets, mais ils ne m'emprisonnent pas. Je vis avec. Et puis, maintenant, rêver, ce n'est plus pour moi. Je suis ancrée dans le monde réel.
A l'adolescence... c'était une période compliquée. J'étais très proche de ma mère mais ce n'était pas trop ça avec mon père. On se rebelle un peu, mais c'était une rébellion calme. Je ne lui parlais juste pas. J'étais froide et distante. Plongée dans mes livres, j'en apprenais plus, toujours plus. Je sortais parfois, pour m'aérer. Pour voir mes amis. Parce que j'avais réussi à m'en faire, malgré tout, je ne suis pas si associable que ça ! Je ne suis même pas associable en fait... à cette époque, j'avais très peu confiance en moi, je n'osais pas aller vers les gens de peur de les déranger. Enfin c'était une époque un peu... nulle, clairement, y'a rien de spécial. De toute façon, que voulais-tu que je fasse : mon avenir était déjà tout tracé que je le veuille ou non.
Peu après que j'aie fêté mes dix-neuf ans, je suis tombée malade. Enfin, je ne sais pas si j'étais malade. C'était horrible, j'avais envie de me taper la tête contre les murs tellement c'était puissant. Mes ongles s'enfoncaient profondément dans ma chair tellement la douleur était intense. Je hurlais dans mes oreillers. Mes parents étaient partis en voyage d'affaires. Heureusement, je n'aurais pas voulu qu'ils me voient dans cet état. J'ai vraiment eu peur ce jour-là, j'ai cru que j'allais en mourir. Les migraines étaient plus fortes que tout. Je gémissais, rien ne voulait me soulager. Je transpirais de partout, je ne savais plus me lever de mon lit. Je voyais ma peau se teinter de gris sans rien savoir faire. Je pleurais, parce que j'avais peur -avec tous les livres que j'avais pu lire, aucun ne décrivait un phénomène de ce genre, et je déteste ne pas savoir quelque chose, je déteste que les choses m'échappent tout court. Et là, alors que j'ai cru que c'était la dernière inspiration que je prendrais dans ma vie, la douleur est partie comme elle est venue. Je reprenais ma respiration, en me demandant ce qui m'était arrivée.
Je me suis levée de mon lit, doucement, de peur de brusquer mon corps après la torture qu'il avait subi. Je me suis dirigée vers ma coiffeuse pour essuyer les gouttes de transpiration sur mon front et ce que j'ai vu dans le reflet du miroir me glaça le sang. Ma peau était grise, mes yeux dorés et des stigmates noires étaient apparus sur mon front. Mais avant même de pouvoir me poser la moindre question, j'avais déjà les réponses. Tout est arrivé d'un coup, comme si c'était inscrit en moi. J'étais devenue une Apôtre de Noé, que je le veuille ou non.
Je ne vais pas te le cacher... j'ai eu du mal à l'accepter. Quelqu'un avait encore décidé de ce que je devais faire de ma vie à ma place et ça me mettait en rogne. Mais avec le temps... avec le temps, j'ai réussi à accepter ma condition. Maintenant, je peux même dire que je suis fière d'être une Noé. Le fait d'en être une m'a aidée à prendre confiance en moi. Dominus m'a aidé à prendre confiance en moi. La Noé du Savoir... ça me correspondait parfaitement. De plus, j'ai découvert qu'après mon Eveil, je comprenais tout. Tout sur tout. Je suis allée chercher de vieux livres en latin que personne dans la maison n'arrivait à traduire. Je comprenais chaque phrase parfaitement, comme si c'était ma langue maternelle. Quand dehors, on me parlait une autre langue que le néerlandais, le français ou l'anglais, je la comprenais ! Je savais même répondre à mon interlocuteur comme si j'étais une native de sa région. C'était incroyable.
Quelques mois après, mes parents m'ont annoncé qu'ils avaient décidé de partir s'installer en Amérique pour profiter de l'essor industriel pour faire des affaires. Ils m'ont demandé si je voulais venir avec eux. J'ai réfléchi, longuement, mais j'ai préféré rester aux Pays-Bas. Si je les suivais, j'aurais dû rester avec eux tout le temps et ça les aurait mis en danger pour rien. Je ne voulais pas. Du coup, mon père m'a laissée l'usine d'Amsterdam et est parti. En soi, je ne fais pas grand-chose, il y a beaucoup de gens en-dessous de moi donc j'arrive à gérer. Ils reviennent parfois pendant les fêtes.
Et puis, il y a un an et demi, je t'ai trouvé. On a fait une mission ensemble et enfin, tu connais la suite.
- Te l'entendre dire est comme une douce symphonie à mes oreilles.
L'akuma ricane. Il sait bien que ça m'embête de dévoiler mes sentiments. Que je n'aime pas raconter cette partie de l'histoire car ça me tue de dire que je me suis attachée à lui. Que le courant est directement passé entre nous deux. Ce n'est qu'amical bien entendu, ce n'est qu'amical... mais je ne sais pas ce que je ferais sans lui. Lorsque nous nous sommes rencontrés, nous devions aller récupérer une innocence au Portugal. Il y avait d'autres akumas avec nous mais dans notre stratégie, il m'avait été assigné pour me protéger et nous avions beaucoup discuté. Il a un peu le même caractère que moi donc c'était plutôt agréable. C'est une machine de guerre, je le sais bien. Mais j'en suis une aussi au fond. Maintenant, c'est la seule personne qui m'accompagne toujours. Il est devenu mon akuma personnel, mais il est bien plus que ça à mes yeux, c'est un ami très proche. Je ne vois réellement plus mon quotidien sans lui.
- Tu peux aller voir ailleurs si j'y suis dans ce cas.
Je me lève et me dirige vers le hall d'entrée. Je l'entends me suivre.
- C'est déjà fini?
- Oui, on a un rendez-vous dans mon bureau de l'usine bientôt, il faut y aller.
Je décroche ma veste du crochet et l'enfile lentement, tout en souriant.
- Mais quel honneur, j'ai droit à un sourire !
Sa brimade me fait sourire un peu plus alors que je prends mon écharpe. Il fait froid dehors et même si je ne peux plus tomber malade, je dois passer incognito.
- Seulement si mon garde du corps personnel m'accompagne au fameux rendez-vous.
Oui... oui finalement, j'aime plutôt bien être une Noé. Ca me permet de vivre un peu plus sereinement.
Ruben van Eyck : Son père. Adalie estime que c'est à cause (ou grâce) à lui qu'elle est comme elle est aujourd'hui. D'un côté, elle lui en est reconnaissante, mais de l'autre, elle lui en veut. C'est une personne très intelligente, et c'est en partie grâce à lui que sa famille a très bonne réputation, que ça soit aux Pays-Bas ou en Amérique. Et puis, peu importe : C'est son père, et elle l'aime.
Rachel van Eyck : Sa maman. C'est la personne la plus importante à ses yeux. Elle a toujours été proche de sa mère. Jamais une seule dispute avec, elle a toujours été compréhensive avec les émotions de sa fille. Ada ne l'avouera jamais, mais elle a eu très mal quand sa mère est repartie en Amérique avec son père.
Mase Nunes : Son akuma personnel. Pourquoi le mettre dans sa famille? Pour elle, il en fait partie. Depuis un an et demi, c'est avec lui qu'elle passe le plus clair de son temps et même s'il a tendance à l'énerver, elle l'aime beaucoup. Elle s'est beaucoup attachée à son histoire et à sa personnalité. Comme déjà dit dans son histoire, elle ne s'imagine clairement plus sans lui.
- Ada est présente lors de la catastrophe d'Edimbourg, qu'elle voit comme une nouvelle preuve de la cruauté de l'Innocence. Au milieu de ce chaos, où peuvent-ils bien trouver leur salut ?
- Elle tombe amoureuse d'une Exorciste, Risa. Elle connaît les risques mais ses sentiments sont trop forts et elle entame une relation secrète avec. Néanmoins, elles sont découvertes par Central et ils retournent le cerveau de Risa contre Ada. D'abord effondrée de chagrin, la haine prendra bien vite le dessus.
- Elle part au secours de Bonnie, enlevée par la Congrégation en juin 189x+1. Elle combattra aux côtés de Blasius Barnes contre Akira Nakamura et elle finit gravement blessée. C'est la première fois qu'elle frôle la mort.
- Quelques jours plus tard, elle part en Allemagne sur les traces de Sasha, elle finit en équipe avec Bonnie. Néanmoins, elle croise malencontreusement la route d'Apocryphos et finit blessée par ce dernier. Elle est rejoint par Risa et finit par rentrer à l'Arche, meurtrie mais en vie.
- Risa décède. Ada ne passe pas loin du breakdown. Au lieu de se morfondre, elle s'attache à sa rancœur et se bat encore plus qu'avant.
- Suite à l'invasion de l'Ordre Noir dans l'Arche, elle prend une décision radicale pour reprendre le dessus dans la guerre : commencer à fusionner avec Dominus.
- à suivre.
Le sujet sera donné par un membre du staff après une première vérification. Pour les prédéfinis du manga uniquement.