D.gray'man HEART - Le Réveil du Coeur
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D.Gray-Man Heart
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08.04.2024
Intrigue — L'Intrigue IX se profile à l'horizon ! Veillez à être à jour dans vos inscriptions, FP, FT et compagnie si vous souhaitez prendre par à cette nouvelle aventure super chillax !
07.04.2024
Recensement — C'est l'heure du ménage de printemps ! L'occasion de dorloter vos personnages en les gardant à vos côtés ou de les virer à coup de botte dans le derrière... Pour peut-être laisser la place à de nouveaux protagonistes à traumatiser ! par ici !
28.03.2023
Dix ans déjà ! — Si Heart existe depuis si longtemps, c'est avant tout grâce à vous. Pour fêter les (plus de) 10 ans, la team vous offre une refonte totale du forum ! Nouveau skin, nouvelles fonctionnalités, nouvelles intrigues et bien plus au programme par ici ! MERCI ! ♥
28.03.2023
Il est enfin là ! — Le générateur de combats promis depuis si longtemps est enfin disponible ! Oserez vous remettre votre destin au hasard ? Cliquez ici !
28.03.2023
Ils sont de retour ! — Les PPs bien-sûr ! Laissez-vous tenter par des personnages aussi divers qu'originaux. Vous connaissez le chemin, c'est par ici !
28.03.2023
Nouvelles quêtes ! — Vous voulez partir à l'aventure ? Résoudre des mystères ? Risquer votre vie ? Les nouvelles quêtes sont faites pour vous, et ça se passe ici !
28.03.2023
Bribes d'Aléas — Vous vous demandez ce que deviennent les choses après les intrigues ? Vous trouverez toutes vos réponses ici !
La team !
...besoin d'aide ?

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B. O’C.

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E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
Mirage d'un Miracle
Intrigue IX
Recensement de Printemps
Pensez à vous recenser ici avant le 22 avril ! /
Clôture des FTs
Du nouveau se prépare, si vous voulez vivre l'aventure, pensez à faire valider vos FTs avant le 22 avril ! /
Les PPs à l'honneur !

Kanda YuuMaréchal
Exorciste et Maréchal, Yuu Kanda est de retour dans les rangs de la Congrégation. exorciste de seconde génération, son passé est trouble et nul ne peut prédire son avenir.

Tyki MikkDescendant de Noé
Souvenir du Plaisir de Noé, il est le Troisième Apôtre du Clan Noé. Il s'est auparavant livré à une terrible bataille contre les exorcistes. Reprendra-t-il part à la bataille ?

Archibald GuillemetExorciste
Orateur né qui parle trop pour son propre bien. Utopiste et pacifique. Idées controversées qui lui ont valu les foudres de Central, et une mémoire modifiée et effacée.

AtemCivil
Ancien mercenaire et espion, il fait partie d'une troupe d'artistes. Pour protéger ses amis et sa troupe, Atem a tourné le dos à la Guerre Sainte. Mais elle pourrait le rattraper.

Dolores GarcíaDisciple de Néah
Fervente religieuse qui a grandi dans un foyer très croyant, Dolores rêve d'un monde en paix. Elle rejoint les Disciples de Néah dans l'objectif de travailler pour son idéal.

Nunes MaseAkuma
Ancienne boule de colère et de violence, Mase est désormais une machine de guerre solitaire et réservée. Il a tissé des liens très forts avec l'Apôtre du Savoir.

Jax « Asahi » HarrisPacificateur
Vagabond qui ne reste jamais bien longtemps au même endroit, Jax est un informateur pour les Pacificateurs, ainsi qu'un ancien Noé désormais exorcisé.

Ahyoka VannDescendant de Noé
Douce poupée de porcelaine aux yeux constamment perdus, renaissance de l'Oublie, princesse du sommeil éternelle aux liens perdus entre les notes d'Orphée.

Rumeurs...
et faits divers...
Tempête de Sable. —Dans le Sahara, une importante tempête de sable fait rage depuis plusieurs jours. Les locaux sur place sont cloitrés chez eux et certains parlent déjà de colère divine. La Mort du Prince. —Depuis le dernier affrontement sanglant qui a eu lieu dans l'Arche, les Noés semblent se faire plus discrets. Presque calmes. L'Arche ayant été détruite, une étrange rumeur commence à circuler dans les couloirs. Et si le Comte Millénaire avait péri dans l'attaque. Et si c'est bien le cas, pourquoi la guerre n'est pas stoppée ? Idéalistes Perdus. —Si jusqu'ici Central n'avait pas fait des traîtres sa priorité, ses plans paraissent avoir changé. La traque des exorcistes en fuite prend de l'ampleur, d'important moyens sont déployés. Au vu des derniers combats, Célania Vaillant semble être sa cible principale. Rayé à l'Encre. —Lavi Bookman Junior a fuit la Congrégation. Il est maintenant considéré comme un traître et semble faire parti du groupe des pacificateurs. Aurait-il abandonné ses devoirs de Bookmen ? Jeune Maréchale. —Auparavant en apprentissage, la jeune Maréchale Destiny Richards voit son unité se remplir doucement. Beaucoup se questionne sur sa légitimité au vu de son jeune âge. Une paraît plus tenace que les autres : est-elle assez mature pour tenir son unité, compte tenu des derniers affrontements et des désertions. L'Amour et le Printemps. —Dans les couloirs de la Congrégation, il y a une rumeur qui circule en gloussement. L'on dit que Sevket Dečkih et Persephone Athanasis seraient plus proches qu'ils ne devraient l'être. Y a-t-il de l'amour dans l'air ? Liens étroits. —Auparavant discret, ça ne semble plus vraiment être un secret. Central renforce ses liens avec la Congrégation. Dans les couloirs, beaucoup sont maintenant obligés de se côtoyer, donnant presque l'impression d'être surveillé. Des tentions pourraient-elles éclater ? Vatican't. —De nombreux civils ont perdu la vie dans une mystérieuse explosion, d'origine inconnue, qui a entièrement soufflé le Vatican ainsi que les quartiers environnants. Les mots sur les pages. —Des bruits commencent à se propager sur ce mystérieux groupe hors du temps, les Bookmens. Certains les disent étrangement plus présents ces derniers temps, moins discrets, alors qu'ils semblaient presque ne pas exister jusqu'ici. L'étendu d'un Empire. —Les attaques d'Akumas et les disparitions inexpliquées de traqueurs semblent survenir de plus en plus fréquemment en Pologne. La Congrégation craint que le pays ne soit en train de tomber entre les mains du Comte et de ses alliés. L'envolée d'un Corbeau. —Une semi-Akuma prénommée Madalia Cuervo aurait disparu après l'attaque de la Congrégation. Cependant, les recherches n'ont permis de trouver aucun corps sur le champ de bataille. Les recherches ont été interrompues après plusieurs semaines d'enquêtes. Bateau Fantôme. —A New York, on raconte qu'un bateau aurait été plusieurs fois aperçu, passant devant les côtes, vers minuit. Du style de la Renaissance, on raconte qu'il s'agit d'un bateau fantôme d'explorateurs qui errerait, n'ayant jamais pu atteindre les côtes américaines. Complot Mondial. —Des destructions ainsi que des phénomènes étranges semblent se tenir partout dans le monde sans schéma précis. Petit à petit, des foules paraissent se rassembler pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Chasse au Trésor. —Une lumière dans un désert au fin fond du monde semble avoir été aperçu. De bouches à oreilles, la rumeur se perd et se transforme mais on raconte qu'elle serait source d'un grand trésors.

Notre Poulain...

Les Chroniques d'Elysia Après des siècles de guerre et de désolation, un climat de paix s'installe sur le Continent Blanc. Les habitants apprennent à panser leurs blessures et à cohabiter ensemble.
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Dim 9 Fév - 0:16
Felipe Borréda De Soto
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Felipe Borréda De Soto

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10 mai 18XX – Londres | Le temps changeait si vite. En quelques instants, les quelques rayons de Soleil qui avaient percés à travers les nuages grisonnant avaient totalement disparus, complètement dévorés par tous ces cumulus qui dérivaient dans le ciel et qui apportèrent finalement une pluie fine. Les gouttes s'écrasaient sur le sol, s'incrustaient dans les manteaux, glissaient dans les cheveux. Tout le monde n'avait pas son parapluie avec soi, et parmi cette populace affairée à ses propres occupations, un homme déambulait dans les rues, venant tout juste d'ouvrir son parapluie, posant le manche contre son épaule avant qu'un soupire ne s'extirpe de ses lèvres, ses doigts se resserrant autour de sa prise. Le temps ici était bien différent de sa ville natale. Séville rayonnait la plupart du temps. Séville avait ce côté chaleureux qui échappait à la cité anglaise, et pourtant, Felipe avait appris à aimer Londres.

Voilà un peu plus d'un an qu'il voyageait entre Londres et sa ville natale, s'entraînant à l'arène pendant quelques temps avant de regagner sa place aux côtés des Noés et de ses congénères. L'Akuma avait une vie plutôt bien remplie, mais il lui arrivait de prendre l'air sans aucun objectif vicieux derrière la tête, sans qu'on ait attendu de lui quelque chose avant qu'il ne soit lâché dans les rues. Reboutonnant un peu plus son long manteau noir pour se protéger de la fraîcheur de la pluie, il sentit un frisson lui parcourir l'échine et plongea sa main libre dans sa poche. Ses yeux émeraude balayaient les rues qu'il traversait, le fracas des sabots contre les pavés résonnant à certains endroits, d'autres places laissées uniquement aux piétons. Il passa devant le marché, scrutant les passants dont certains lui frôlaient l'épaule par inadvertance. Tous se précipitaient à l'abri après avoir empressement donné la monnaie aux marchands qui pestaient contre la pluie survenue si soudainement.

Le sourire en coin, Felipe observait l'agitation de ceux qui n'avaient rien pour se protéger de la pluie, et ses pas évitant soigneusement les flaques qui se formaient, il emprunta une rue qu'il connaissait plus que bien. Une rue qu'il avait à chaque fois foulé de ses pas avec une certaine attente au bout du chemin. Les souvenirs grouillaient à quelques mètres d'ici et tout reprenait forme dans l'esprit du torero. Les murs entre lesquels il traversait étouffaient les voix tandis que les réminiscences se faisaient de plus en plus bruyantes et nombreuses dans son encéphale. C'était ici, ou plutôt devant ce bâtiment, là-bas, que ça avait commencé. C'était ici, qu'il l'avait connu, approché, et que son cœur s'était agité. Et c'est finalement avant de parvenir à la sortie opposée de la route qu'il l'aperçut, la silhouette venant tout juste de déboucher d'une allée perpendiculaire. Elle. Celle avec qui il n'avait plus eu de contact pendant longtemps – trop longtemps. Celle qu'il avait laissé derrière lui, avant que les ténèbres ne le côtoient, avant que la matière noire ne s'écoule dans ses veines. Oh, si elle savait ce qu'il était maintenant...

Elle lui tournait le dos, canne en main, sans parapluie, et continuait sa route. Le palpitant à moitié humain, à moitié mécanique du toréador manqua un battement à l'instant même où ses prunelles s'étaient posées sur cette stature aux cheveux long. Son sourire se fit plus grand encore, plus doux. Il l'avait retrouvé. Il l'avait retrouvé, et se souvenait sans mal de la vision de la demoiselle qui n'avait cessé, jour après jour, de se détériorer. Parviendrait-elle cependant à apercevoir les contours de cette carcasse qui n'était pas la sienne ? Elle ne connaissait que Felipe. Pas Jésus. Pas cet homme dont le corps était désormais pour lui. Ses yeux vert se mirent à briller. Et sa voix ? Son timbre était un peu différent désormais, mais il ne résisterait certainement pas à cet appel qu'il ressentait, au plus profond de lui-même, d'aller à son encontre. Felipe ne s'imposerait rien du tout. Pas pour ça. Il s'élança alors de nouveau, marchant précipitamment jusqu'à elle avant de la couvrir de son parapluie. « Señora ?! » souffla t-il en se plaçant devant elle, ses mirettes abaissées vers ce faciès qu'il redécouvrait après un an. Il avait encore du mal à décrire tout ce qui se passait en son sein à cet instant, tant les émotions étaient vives et nombreuses, embuant même ses mirettes. Le manque. La joie. Et ça. Il se sentait envahi de bonheur. Il ne l'avait pas oublié, mais qu'en était-il d'elle ? Il ne supporterait pas qu'elle ne se rappelle pas de lui. Non, il ne le supporterait pas, et le sourire arboré se dissiperait sous la colère.
         
          Halloween


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Dim 23 Fév - 15:29
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Tu n’avais pas prévu qu’il pleuve, à ton plus grand malheur. Tu n’avais pas prévu qu’il pleuve et tu n’as donc pas pris de parapluie, laissant les gouttes tombant du ciel imbiber tes vêtements, tes cheveux, ta peau. Tu te sens un peu idiote, alors que ta canne claque dans les flaques. Tu devrais être habituée aux changements un peu trop abrupts du climat, tu devrais être plus prévoyante. Tu es la première à intimer – presque ordonner – à tes gamins de bien se couvrir, même quand le temps se montre plus clément. We never know, que tu leurs dis, peu désireuse de les voir tomber malade. Tu es la première à leurs lancer quelques parapluies qu’ils doivent se partager, si les gosses les plus vieux veulent aller se promener en ville. Et tu n’as juste pas pensé à appliquer ces quelques règles de prudence à ta petite personne. Tu t’en veux, tu te sens terriblement ridicule de t’être laissée berner par le temps doux de la matinée. Les nuages sont bien vite arrivés pour assombrir le ciel jusqu’à cet instant fatidique clair. Tu ne l’as pas vu, mais tu l’as sentis. Les températures se sont faites plus fraiches, peut-être un ou deux degrés de moins … Puis la pluie est venue, faisant paniquer tous les badauds qui – à ton instar – ont oublié ou qui n’ont tout simplement pas pensé à se munir d’une quelconque protection. Ils paniquent et se précipitent autour de toi, ne prêtant pas la moindre attention à ta petite personne. Tu tentes tant bien que mal de rejoindre l’orphelinat, mais la chose n’est pas aisée. Tu perds le Nord, tu perds le fil de ton petit chemin jusqu’au bercail. Et c’est l’anxiété qui grimpe en toi, qui s’enroule autour de tes entrailles. Tu ne paniques, tu restes calme … Mais ta main, celle qui tient ta canne, se crispe légèrement autour de celle-ci.

(Ils te bousculent, ils ne font pas attention.)
(Tu fais de ton mieux pour garder le cap, pour ne pas te laisser déboussoler par les passants frénétiques.)
(Tu fais de ton mieux, Lottie. Oh oui, tu fais de ton mieux.)

Mais voilà que, soudainement, quelqu’un intervient. Un inconnu ayant remarqué ta détresse, un inconnu désireux de se mettre à l’abri, tu n’en sais rien. Tu entends tout d’abord des bruits de pas précipités derrière toi, ton sang se glace. Tu te prépares au pire ; va-t-on te bousculer à nouveau, te faire chuter sur le pavé humide et dur ? Ou pire, te prendre ton petit sac avec les quelques pièces de monnaie que tu possèdes ? Tu retiens ton souffle, alors que tu te figes, interdite. C’est ridicule, tu devrais certainement prendre tes jambes à ton cou … Mais tu n’y parviens pas, tu restes immobile alors que, à ta plus grande surprise, la pluie cesse de s’abattre sur ta petite personne. Dans un geste tout ce qu’il y a de plus instinctif, tu tends une main devant toi pour dessiner dans ton esprit ce qui se passe. Tes doigts rencontrent un bras, positionné entre toi et l’inconnu, une main enroulée autour le manche d’un parapluie. Oh. Il s’agit donc là d’une âme charitable. « Señora ?! » Le ton grave et riche de la voix qui prononce ce simple mot t’est totalement inconnu, tu n’as jamais entendu l’inconnu. Tu es donc surprise qu’il vole ainsi à ton secours. Un peu méfiante, très timide, tu restes silencieuse un moment. Le simple mot, prononcé dans un souffle, réveille en toi quelques souvenirs distants. Un jeune homme de ton âge, terriblement attachant, malgré tous les travers que tu avais pu apercevoir en lui. Des travers dont il ne s’était jamais caché. Felipe, ta mémoire te souffle-t-elle doucement, à l’arrière de ton esprit. Mais ce n’est pas lui qui te fait face, tu te souviens encore des sonorités de sa voix, malgré l’année qui a passé depuis votre dernière rencontre. Tu te demandes tristement ce qu’il est devenu, s’il t’a oubliée … Tu te concentres à nouveau sur ta propre situation, chassant ces pensées sombres de ton esprit. Tu lâches la main de l’inconnu, laissant un sourire à la fois poli et distant fleurir sur tes lèvres. « H-Hi ? » commences-tu, un peu hésitante. « Thank you for … uh, you know, the umbrella ? » Tu hésites, tu trébuches sur les mots qui s’écoulent hors de ta bouche. Tu es incertaine, car si tu aimerais croire que l’homme n’a que de bonnes intentions te concernant, tu ne peux réellement en être sûre. This world can be a real dark place, sometimes. « Can I help you with anything ? » Tu ne sais pas et cela ne te rend que plus anxieuse.
@Felipe Borréda de Soto
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Dim 1 Mar - 14:46
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Rien. Charlotte n'avait rien dit pour l'instant. Elle s'était figée à l'instant où il l'avait interpellée, où il s'était placé près d'elle, et alors qu'il redoutait presque qu'elle lui demande qui il était, il sentit la main de la jeune femme tâter son bras, puis sa main qui tenait le parapluie, les abritant tous les deux de l'eau qui s'abattait avec force sur eux. Chaque touché lui arrachait un léger frisson, la douceur qu'elle lui avait déjà procuré retrouvée après un temps séparés, un temps où bien des choses avaient changées. Les différents sentiments continuaient de s'entremêler dans le cœur de l'Akuma, qui rata un premier battement en la voyant se retirer, en voyant ce sourire distant. Et son sang ne fit qu'un tour quand elle se contenta simplement de le remercier, lui demandant s'il avait besoin d'aide. Elle ne se souvenait pas de lui. Impossible.

La mâchoire de Felipe se contracta. Impossible. Son sourire se crispa, et ses sourcils se froncèrent. Elle ne pouvait pas l'avoir oublié, et instinctivement, il étendit sa main vers celle de Charlotte comme pour espérer la lui prendre et l'amener sur sa propre joue, sur chacune des formes de son faciès, mais il s'arrêta bien vite. Son visage n'était plus le sien. Son corps n'était plus le sien. Sa voix n'était plus la sienne. Il était Jésus Constantino Saez pour le corps, et Felipe Borréda De Soto pour l'âme. Comment lui faire comprendre qu'elle avait bien le jeune homme face à elle, en dehors de ce contact physique qui avait permis à la demoiselle de le reconnaître sans mal à chacune de leurs rencontres passées ? Son sang commençait à bouillir dans ses veines, certain qu'elle l'aurait reconnu s'il n'était pas dans le corps de Jésus – ou du moins l'espérait-il – et à travers la pluie qui devenait assourdissante, sa voix, forte, résonna. « It's Felipe, Charlotte ! » souffla t-il alors que ses doigts se resserrèrent autour du manche de son parapluie. « Don't tell me you forgot me. » dit-il en la regardant dans ces yeux qui ne pouvaient le voir dans les moindres détails. Non, elle ne pouvait pas lui dire ça.

Dernière chance. « We have a lot of memories together. Even the day I left, señora. » Un an auparavant. Un an, durant lequel il s'était fait faucher les jambes avant de se noyer pour finalement regagner la chair d'un être cher. Un an, où l'être humain était devenue machine de guerre avant de regagner une partie de sa mécanique spirituelle, humaine. Charlotte n'en savait rien, n'en saurait sans doute rien – il ne prendrait pas le risque de lui dire pour ne pas la perdre ; et sans doute s'était-il passé de nombreuses choses dans sa vie à elle aussi. Felipe voulait connaître tout ça. Si leur chemin s'étaient croisés aujourd'hui, ce n'était pas par hasard, et ce jour où il était parti lui revint en mémoire. Il avait eu le culot de sceller ses lèvres contre les siennes, et s'était souvenu des remontrances de Lottie un instant après. Elle se souvenait de lui, ça ne pouvait pas être autrement.
         
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Dim 1 Mar - 17:36
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Il y a comme un froid, entre toi et l’inconnu. Tu a sl’impression de le sentir se tordre alors que tu lui réponds doucement, avec toute la politesse et le respect dont tu sais faire preuve. Mamma didn’t raise no beastie, uh, que tu songes avec une bonne dose d’humour, dans les tréfonds de ton esprit. Mais quelque chose semble clocher, quelque chose semble ne pas tourner rond. Est-ce quelque chose que tu as dit ? Quelque chose que tu as fait ? Tu te repasses le fil de ton dialogue dans ton esprit, tu examines le moindre de tes mots … Mais rien ne te vient ; tu as été parfaitement polie, tout ce qu’il y a de plus respectueuse. Peut-être n’a-t-il point apprécié cette main tendue vers lui, posée sur sa propre main ? C’est très probablement ça. Tu ouvres la bouche pour lui présenter tes excuses et expliquer ton comportement un poil trop invasif à son goût. Toutefois voilà que l’étranger te devance. « It's Felipe, Charlotte ! » déclare-t-il dans un souffle déterminé. Et tu ne peux le croire, tu ne peux croire que cette voix si différente de la sienne lui appartient bel et bien. C’est impossible. « Don't tell me you forgot me. » Impossible d’oublier Felipe, impossible d’oublier l’Espagnol et son accent si caractéristique. « F-Felipe ? » demandes-tu d’une voix incrédule et tremblotante. Est-ce réellement lui ? Tes yeux qui ne peuvent voir tentent malgré tout d’apercevoir les traits fins de son visage, les traits familiers que tu as tracé du bout des doigts il te semble il y a une éternité de cela. Tu tends une main timide dans sa direction, puis tu te ravises, la laissant venir se poser sur ton ventre. Ta main forme un poing tremblant contre le tissus de ta veste mouillée. « Is that really you, Felipe ? You sound so different. » Tu n’oses espérer l’impossible.

(Tu es si faible, quand il est question d’espoir, Lottie.)
(Tu ne sais faire que ça, espérer.)
(Et les mots chauds, la sonorité si éxotique de la voix de ton interlocuteur n’est qu’un baûme pour ton petit coeur tout mou.)

Tu as terriblement envie de poser une main sur son visage, de tracer à nouveau du bout de tes doigts hésitants les traits fins et familiers de l’Espagnol. Tu retiens toutefois cette main désireuse et gourmande, tu tentes d’étouffer l’espoir qui gonfle en toi comme un balon rempli d’air chaud. Tu te retiens. «  We have a lot of memories together. Even the day I left, señora. » Tes joues s’empourprent, tu ne sais pas trop pourquoi. Ce n’est pas la honte, c’est très probablement l’embarras. Tu poses ta main libre sur ta joue, comme pour cacher tes couleurs soudaine. « I told you a hundred times, don’t call me senora, que tu lui dis, I’d rather you call me Lottie. Or even Charlotte. » Oh ça oui, tu lui as dit une bonne centaine de fois. Mais Felipe est entêté, Felipe est têtu. Il n’en a toujours fait qu’à sa tête. Le palpitant s’affole dans ta poitrine alors que tu te rappelles de ces nombreux instants passés en sa compagnie. De ses lèvres posées furieusement sur les tiennes, dans un élan de jalousie injustifiée. Tu te souviens aussi de la manière dont tu l’as sèchement rabroué, vexée de te sentir ainsi considérée comme un vulgaire bout de viande. Oh oui, tu te souviens. Felipe ne s’est jamais effacé de ta mémoire, même si une année entière – voire un peu plus – a passé depuis votre dernière rencontre. « Don’t be so dramatic. You know I haven’t. Forgotten you, I mean. » que tu lui dis simplement. Tu ne penses pas avoir besoin d’en dire plus à ce sujet. Ta main toujours posée sur ta joue, le visage encore empreint d’un peu trop de couleurs, tu soupires lourdement. « I should ask you the same thing … What took you so long to come and visit ? Have you forgotten me ? It’s been, what, a year since I last talked to you … » Tu soupires à nouveau, fermant les yeux comme si cela changerait quelque chose aux ténèbres perpétuelles dans lesquelles tu es plongée. « Have I bored you yet ? Is that why you haven’t come back in a year ? » Tu marques une courte pause, laissant tes questions s’évaporer dans l’air. « Seems like you changed quite a bite, Felipe. Maybe you have grown bored of me, uh. » finis-tu par souffler doucement, comme pour toi-même.
@Felipe Borréda de Soto
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Sam 7 Mar - 18:16
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Le palpitant cognait fort dans la cage thoracique de Felipe, qui, d'abord tendu par la crainte qu'elle ne le reconnaisse pas et la colère commençant à pointer le bout de son nez en imaginant qu'elle ne se rappelle véritablement pas de lui, finit par se détendre. Ses muscles crispés se relâchèrent les uns après les autres. Tous ces gestes qui parlaient pour elle, le garçon avait appris à les décrypter. Un an, deux ans, trois ans ou une éternité. Le temps n'avait pas d'emprise sur les souvenirs que gardait le toréador avec Charlotte. Ses yeux émeraudes observèrent cette main timide se rabattre sur la veste humide désormais abritée par le parapluie de Felipe, avant que l'homme ne scrute ces prunelles qui ne pouvaient voir et dans lesquelles il aurait pourtant aimé plonger tout entier. Is that really you, Felipe ? You sound so different.  Différent. Oh, oui, il était bien différent et pourtant, il était aussi toujours le même. « I know, but it's really me. » souffla t-il d'une voix moins forte alors que la pluie se calmait un peu autour d'eux.

Ses travers étaient restés, ses sentiments aussi et alors qu'une goutte d'eau perlait dans la chevelure de feu de la demoiselle dont les joues s'étaient empourprées, l'Akuma remarqua une mèche lui collant au cou et glissa ses doigts jusqu'à l'épiderme de Charlotte pour la lui replacer avec le reste de sa crinière flamboyante. Un sourire était de nouveau dessiné sur ses lippes – sourire fier – car il avait entendu cette voix tremblante – cette voix qui, à travers le ton, dévoilait les souvenirs restés au creux de la mémoire de Charlotte. Puis il pouffa de rire. Il savait bien qu'elle n'aimait pas qu'il l'appelle ainsi, mais il avait toujours aimé ce surnom et avait ainsi décidé de subir les remontrances de la jeune femme plutôt que de lui accorder sa volonté. « And you know i like calling you señora despite everything. Why are you turning red, Lottie ? » dit-il alors que ses prunelles pétillaient. Il l'avait retrouvé et si les gens trouvaient cette fin de matinée morose face à la pluie qui tombait, Felipe voyait sa journée enjolivée.

Son cœur à moitié mécanique se réchauffa face aux paroles de Charlotte qui lui assura qu'elle ne l'avait jamais oublié. S'il avait souhaité être inoubliable pour quelqu'un, c'était bien elle. Même si l'un et l'autre n'avaient pas été là face à tous les obstacles vécus par elle ou par lui, il était idiot de penser que Felipe s'était détaché d'elle. Lorsqu'il s'était attachée à Lottie, il avait gardé emprise sur ce lien qui s'était tissé entre eux et jamais, ô grand jamais, il ne se dépêtrerait de ce qui s'était construit. C'était à lui, pour lui, et avec elle. « I'm glad you said this to me. For a second, i was wondering if you moved on to something else. » dit-il, appréciant jouer de ces mots qui insinuaient qu'ils aient été ensembles alors que, jusqu'à présent, et malgré ses lèvres posées sur les siennes et cette attirance qu'il ne lui avait jamais caché, ils n'avaient pas formé un couple.

Glissant sa main jusqu'à celle de Vivian posée sur sa joue, l'Akuma infiltra de ses doigts le vide entre les siens, écoutant avec intérêt ses paroles. Les questions coulaient comme si cela faisait une éternité qu'elles défilaient dans l'esprit de Charlotte. Lui, l'avoir oublié ? Lui, avoir été ennuyé par elle, par sa présence ? La surprise tonna dans le cœur du torero, dont les yeux s'écarquillèrent légèrement. Il avait grandi pendant un an loin d'elle, était mort sans qu'elle le sache – par un suicide, sans jamais avoir envoyé aucune lettre, sans jamais avoir écrit un adieu – mais cela voulait-il dire qu'il l'avait oublié ? Non. Non. Mais pouvait-il lui révéler ce qui lui était arrivé ? Pouvait-il lui dire qu'il était revenu du monde des morts, de l'au-delà pour finir par être emprisonné dans le corps de son mentor ? Non. Il devait lui mentir, là, maintenant. Ses doigts resserrèrent légèrement leur emprise autour de ceux de Lottie. « How could i forgot you ? It was just complicated. Jésus needed me and Laurencia too. But here i am now and i'll never leave as long as i did. » dit-il d'abord avant de tirer doucement en avant pour se remettre en marche, direction l'orphelinat dont il n'avait pas passé le pas de la porte depuis si longtemps et surtout, jamais dans sa condition d'arme de guerre. Il ricana, la main toujours liée à celle de cette señora si précieuse. « Stop sayin' that. If i i'd have been bored of you, you would never see me again. Did you miss me as much as i think ? » demanda t-il l'air fier, l'assurance de nouveau éveillée que jamais elle ne le laisserait derrière elle. Peut-être un peu trop confiant et pourtant, la jalousie était vive lorsqu'il apercevait quelqu'un l'approcher d'un peu trop près – à ses yeux.
         
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« I know, but it's really me. » Et, étrangement, tu n’en doutes pas. Sa voix te semble plus grave que ce qu’elle était auparavant. Il y a quelque chose qui cloche, qui a irrémédiablement changé, mais tu ne parviens pas à mettre le doigt sur quoi. Malgré tout, tu ne doutes pas que c’est bien Felipe qui t’a rejoint. L’impossible se fait possible et ton coeur loupe un battement. Affolé, excité est le palpitant. Les nuages dans ton esprit se dissipent doucement, comme ceux dans le ciel au-dessus de Londres. Le bruit des gouttes sur le parapluie au-dessus de ta tête se fait moins fort, te permettant d’entendre sans la moindre difficulté le soupir de l’Espagnol. Et tu te sens soudainement bien plus légère, maintenant que tu sais que l’inconnu n’en est pas vraiment un. Tu sens un doux sourire un peu timide – un peu crispé aussi – fleurir sur tes lèvres sobrement maquillées. Tu restes un peu sur la réserve, parce qu’une année entière est passée depuis votre dernière rencontre. Et il s’en est passé, des choses, en une année. Et tu n’es pas sûre de comment te positionner face à lui. Désire-t-il encore ta tendresse ? Désires-tu encore sa convoitise ? Tu ne peux le dire. Jusqu’à il y a quelques instants, tu t’étais efforcée de ne plus penser à lui, de te concentrer sur tout ce que tu avais à faire plutôt que de laisser la tristesse et le chagrin s’imiscer dans ton coeur. Tu as toujours tant à faire, Lottie. Toujours occupée, toujours à droite et à gauche. Tu ne fais que fuir le chagrin inévitable de la vie, tu ne fais que fuir pour ne pas avoir à faire le deuil de ce qui fut. Tu n’as jamais fait ce deuil, tu n’as jamais pris le temps. Et même l’absence brutale de Felipe n’a pas été suffisante pour arrêter ta course effrénée.

(Tu ne sais pas où tu vas à ainsi courir, Lottie. Tu sais juste que tu vas.)
(Ça te fait soudainement mal au coeur de penser à tout cela.)
(Alors, vite, tu chasses ces pensées de ton esprit pour te concentrer sur le retour inattendu de ton ami.)

Sa main frôlant ta silhouette, ses doigts contre ta peau laiteuse te fait presque frissonner. Un rappel surprenant à la réalité. Tu t’efforces de ne pas réagir de trop, de ne pas laisser le frisson qui te donne la chair de poule parcourir tout ton petit corps. Tu aurais pu mettre le tremblement fébrile sur le compte de la pluie et de l’humidité, mais tu sais Felipe bien trop fier, bien trop orgueilleux. Jamais il ne croirait à une telle excuse, jamais il ne laisserait une telle réaction lui échapper. Il ne te laisserait pas tranquille, il te taquinerait et tu n’es pas certaine de pouvoir supporter une telle chose. Tu es bien trop à fleur de peau, le coeur à vif. Alors c’est avec l’air le plus impassible que tu peux invoquer que tu le laisses farfouiller dans ta chevelure flamboyante, le laissant replacer une mèche rebelle là où bon lui semble. Ton coeur s’affole, panique contre tes côtes, mais tu n’en laisses rien paraître. « And you know i like calling you señora despite everything. Why are you turning red, Lottie ? » Il répond avec une désinvolture et une assurance qui t’aurait insupporté chez n’importe qui d’autre. Cependant, parce que c’est Felipe, tu ne fais que soupirer farouchement, une moue revêche déformant ton timide sourire. « I don’t know what you’re talking about. » lui rétorques-tu un peu sèchement, comme pour le mettre au défi de te contredire. Tu l’imagines avec un sourire incroyablement satisfait, avec une lueur fière au fond de son regard sombre. Tu ne sais pas si l’image que tu as de lui est erronnée ou non, s’il est aussi … aussi … tu ne sais pas trop. À l’entendre, tu as toujours songé que Felipe devait être assez beau garçon ; la peau embrassée par le soleil d’Espagne, les cheveux en désordre et un sourire toujours bien en place sur ses lippes. Peut-être que tu te trompes. Tu n’en sais rien et tu n’en sauras jamais rien.

(Tu ne te considères pourtant pas comme timide, habituellement.)
(Mais Felipe éveille en toi tout un tas de sentiments difficilement identifiables. La timidité fait étrangement partie de ceux-ci.)
(Tu n’oses pas, alors qu’avec n’importe qui tu aurais posé la question sans prendre le moindre détour.)

« I'm glad you said this to me. For a second, I was wondering if you moved on to something else. » Il n’y a jamais eu rien d’officiel entre toi et l’Espagnol. Juste des danses peu sérieuses autour d’un sujet autrement plus solennel qu’est celui des sentiments que vous pouvez mutuellement vous vouer. Tu n’as jamais rien dit, même si tu as toujours pensé que tes actions étaient tout ce qu’il y avait de plus criantes. Et Felipe n’a jamais rien dit non plus. Tu n’as jamais su si c’est l’attrait de posséder ou un réel sentiment sincère qui l’a poussé à toujours plus convoiter ton attention. Tu n’es pas idiote, Lottie. Et même si tu es aveugle, tu perçois toujours les choses qui comptent vraiment. Felipe compte, il a toujours compté. De ce fait, tu as toujours été consciente de cette étrange – mais plaisante – danse qui est la votre. Une année a passé, certes, mais vous dansez toujours sur le même air. « Move on, Felipe ? Me ? Where would I move on to ? » lui demandes-tu doucement. Tu n’es pas idiote, Lottie. Tu sais que tu ne peux pas aspirer à grand-chose, en dehors de l’orphelinat et les quelques cadeaux que la Vie veut bien t’offrir. Tu es forte et déterminée, mais tu as aussi tes limites. Des limites que tu ne peux oublier. Felipe ne semble pas en avoir conscience, mais toi si ; tu ne te laisses pas limiter par les croyances d’autrui, mais tu n’en oublies pas pour autant que tu es une simple humaine, avec ses défauts et ses faiblesses. Des faiblesses qui ont tendances à en rebuter plus d’un. Mais pas Felipe, qui ne semble jamais avoir réellement porté la moindre attention à ton handicap. Bénit soit-il, tu te sens incroyablement chanceuse de le connaître, de le retrouver. Tu es tirée de tes pensées quand il t’attrape par la main. Tu ne parviens pas à réprimer un petit sursaut de surprise. « How could I forgot you ? It was just complicated. Jésus needed me and Laurencia too. But here I am now and I'll never leave as long as I did. » Tu ne peux que sourire doucement, tendrement. « Is that a promise ? » que tu lui demandes, sur un ton taquin pour ne pas qu’il se rende compte que ta gorge vient de se nouer. Puis il te tire à sa suite et ton coeur s’emballe. « Felipe ? Where are you taking me, Felipe ? » lui demandes-tu d’un ton inquiet.

(Tu ne vois pas où il t’emmène, Lottie.)
(Tu te veux vaillante et forte, mais tu ne vois pas et cela t’inquiète.)
(Tu lui fais confiance, à Felipe. Mais tu ne peux t’empêcher d’avoir un tout petit peu peur. Tu ne vois pas et Felipe te tire à sa suite.)

Tu résistes un tout petit peu, un brin tendue par l’anticipation-crainte-mais-pas-vraiment. Tu espères que l’Espagnol se souvient de la route qui mène à l’orphelinat ; vous ne devez pas en être bien éloignés … Mais la pluie soudaine et cette rencontre inattendue t’a complètement déboussolée, tu ne sais plus où aller. « Stop sayin' that. If I'd have been bored of you, you would never see me again. Did you miss me as much as I think ? » Bien sûr qu’il t’a manquée. Comment peut-il en douter ? Mais comment le lui dire sans qu’il ne prenne la grosse tête, sans que tu nourrisses son orgueil et sa fierté … C’est à demi-mots que tu lui réponds, sans trop te mouiller. « Mayyybeee … » Tu laisses le mot rouler longuement sur ta langue, le soufflant dans un presque murmure que seul lui peut entendre. « What about you ? Did you think about me while you were in Spain ? »
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I don't know what you're talking about. La réponse, sèche, amusa Felipe dont le regard luisait toujours d'une certaine satisfaction à savoir qu'il ne la laissait pas indifférente en dépit de ce qu'elle tentait de démontrer. Et il n'en fallait pas plus au jeune homme pour que sa fierté gonfle un peu plus. Charlotte pourrait dire tout ce qu'elle souhaitait, le torero ne pouvait se dépêtrer de ces souvenirs qui résidaient dans sa mémoire et dans son cœur. « You're lying. » souffla t-il avant de rire légèrement, le sourire toujours esquissé sur les lèvres. Aujourd'hui, il se sentait heureux et rien ni personne ne pourrait venir entacher sa bonne humeur – pas même ce temps qui, d'ailleurs, n'était plus aussi grisonnant et pluvieux que quelques instants auparavant –. Ou peut-être que si, finalement. S'il apprenait qu'elle était passé à autre chose, qu'elle avait eu des projets sans lui, sans le compter avec elle.

Mais non. Charlotte n'était pas passé à autre chose. Elle se voyait limitée – sans que Felipe n'en ait pris conscience –, quand, à contrario, l'Espagnol ne le voyait pas de cette même façon, et ses paroles vinrent le rassurer davantage. L'Akuma n'avait jamais caché son attirance pour la jeune femme, et il savait – il était sûr – qu'il ne pourrait supporter qu'elle soit passé à autre chose. Était-ce un caprice de sa part – et si oui, jusqu'à quand celui-ci durerait-il ? -, ou bien ce qu'il éprouvait à son égard était bien plus que ce à quoi ressemblait leur danse depuis qu'ils s'étaient connus ? Après tout, ils ne s'étaient jamais dis les choses clairement et malgré la franchise naturelle de Felipe, il avait seulement dévoiler son attirance, laissant les sentiments derrière lui. Qu'en était-il, après un an passé loin d'elle ? Qu'en était-il, maintenant qu'il était à moitié mécanique, à moitié arme de destruction, à moitié démon ? « I don't know. Maybe you would've met someone and wanted to move on with him. » souffla t-il en sentant son cœur rater un battement en prononçant ses mots. L'idée le répugnait, lui était insupportable, et il s'empara alors de la main de la jeune femme aux cheveux rougeoyant, entrelaçant ses doigts aux siens.

Et la voix taquine de Lottie masquait cette gorge nouée, Felipe contemplant ce visage dont il était heureux de pouvoir revoir tous les petits détails. Comment aurait-il pu l'oublier ? Elle l'avait marqué, de cette façon qui lui était propre, mais les circonstances l'avaient empêché de la revoir, de mener à nouveau cette danse qu'ils avaient entamé sans jamais pouvoir la conclure réellement. Aujourd'hui, elle recommençait mais en son sein s'était rajouté un mensonge : celui d'un homme qui n'en était plus vraiment un, dont l'âme avait pris place dans le corps d'un autre. « It's a promise. » dit-il en rapprochant son visage du sien, scrutant ses lèvres – tentantes – avant de finalement déposer ses lèvres sur le front de Charlotte. Elle était une partie de lui, une présence indélébile dans son palpitant qui aurait toujours sa place – et qui, à un moment pourtant, s'était dissipée lorsqu'il n'avait été qu'une machine à tuer –. Le sourire tendre s'ancra dans la mémoire de l'Akuma dont le mensonge défilait dans son esprit (lui dont la franchise avait toujours été un trait de sa personnalité – mais pouvait-il vraiment prendre le risque de tout lui dire ? Non – ) et il l'entraîna à sa suite, direction cet orphelinat.

Ses doigts entrelacés aux siens sentirent la contraction de ses membres, et le visage de Felipe se tourna vers elle en entendant sa voix inquiète. Où l'emmenait-il ? « Don't worry, señora. I'm taking you home. » dit-il en ralentissant le pas. L'enthousiasme qui coulait dans ses veines le rendait toujours prêt à partir, s'envoler vite mais Lottie ne voyait pas et Felipe devait le prendre en compte. Le regard un instant rivé sur cette silhouette qu'il avait reconnu sans mal, ses yeux émeraudes se détournèrent ensuite devant lui, l'orphelinat n'étant plus très loin. Au-dessus de leurs têtes, les nuages étaient repoussés par le vent et le soleil, bientôt, reprendrait place. Felipe en profita pour rabattre son parapluie et le crocheter à son poignet dont la main était libre, alors que la voix de Charlotte résonna jusqu'à ses tympans dans un presque murmure. Maybe. Le sourire du toreador ne pouvait que continuer à illuminer son visage en entendant ce simple mot. Qu'aurait-il fait s'il avait su qu'il ne comptait plus pour elle ? Il ne préférait pas y penser, et la question de sa señora résonna dans son esprit. Bien sûr qu'il avait pensé à elle. Elle avait été dans un coin de sa tête à chacune de ses représentations, pendant tous ces jours passés près de Laurencia et Jésus, et même dans sa salle de bain où, le corps enfouit dans l'eau, il avait finit par s'y noyer.

Ce jour-là, il avait pourtant tout abandonné, laissant derrière lui Laurencia, Jésus et cette femme qui avait fait s'agiter son palpitant. La privation de ses jambes l'avait achevé, mais maintenant qu'il était de retour et qu'il pouvait marcher, courir, frapper du pied, il ne l'abandonnerait pas, pourrait repenser à elle sans se dire qu'il ne pourrait plus jamais l'atteindre privé de ses jambes. « Maybe. » souffla t-il d'un ton taquin, le regard pétillant. « In fact, i would've liked spend more time with you. » avoua t-il sans la moindre gêne ou timidité, avant que son regard émeraude ne scrute cette bâtisse qu'il savait si chère dans le cœur de Charlotte. Tous les souvenirs lui remontaient davantage en tête. « And here we are. » annonça t-il avant de s'avancer jusque devant la porte, la main toujours liée à celle de la demoiselle. « What about the childrens ? Are they fine ? You have a lot of things to tell me, Lottie. It's been a long time. » dit-il, le cœur battant dans sa cage thoracique. Il craignait, quelque part, que les enfants qui, eux, pouvaient voir, ne trouvent Felipe bien trop changé physiquement pour être celui qu'ils avaient pu connaître.
         
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Mer 18 Mar - 18:48
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« You're lying. » qu’il fait avec toujours autant d’assurance, un trop plein de confiance dont tu ne sais que faire. Tu aurais tant envie de prendre cette confiance débordante, de la tordre dans tous les sens et de lui marteler le crâne avec. Mais l’Espagnol a la tête dure, il n’aurait que faire de tels coups qu’ils considèrerait certainement comme des caresses un peu trop enthousiastes. Tu ne dis rien, cependant. Tu te contentes d’ignorer son assurance débordante. Mieux vaut cela plutôt que de la nourrir. Tu hésites cependant, avant de te renfrogner. Tu crains de paraître trop rude, de paraître un peu trop froide aux yeux de ton compagnon. Tu crains de paraître trop distante. Mais au final, la danse que vous menez a toujours été ainsi, pleine de piquants, de non-dits et de tendresse. Tu t’en voudrais de la changer maintenant, tu ne sais toi-même pas si tu désires qu’elle change d’une manière ou d’une autre. Alors une moue boudeuse sur tes lèvres peintes discrètement, tu te mures dans un silence entêté et puéril. Tu ne dis pas un mot de plus pour lui répondre et si tu pouvais voir, tu détournerais le regard. Mais tu n’en as pas la capacité. Felipe devra alors se contenter de ta mine renfrognée et de ton silence têtu. Il s’en amusera, comme il l’a fait à chaque fois que l’un de vos échanges se terminait ainsi. C’est une danse familière qui est la votre ; surprenante, mais bien connue. Tu te laisses porter par votre musique, par sa confiance et ton attitude revêche.

(Tu l’aimes tellement, votre petite danse, Lottie.)
(Tu la danserais toute ta vie si tu le pouvais.)
(Et même plus longtemps encore.)

Felipe est tellement naïf, tellement innocent. Ou peut-être qu’il ne prend juste pas le temps de s’arrêter et de réfléchir aux limitations imposées par ton handicap. Il te semble que le jeune homme n’a jamais eu conscience de tout cela, de toutes tes craintes et toutes ces choses qui te rendent parfois la vie difficile. Oh, tu n’es pas à plaindre, Lottie. Mais tu n’es pas non plus suffisamment naïve pour croire ton existence parfaite. Tu te sais pleine de faiblesses, mais aussi de forces. Ce fut, pendant un temps, difficile de trouver l’équilibre entre tout ce que tu es et tout ce que tu n’es pas, d’accepter tout ce qui t’était impossible. Parmi c’est chose est cette capacité de move on aussi facilement que Felipe le laisse entendre. « I don't know. Maybe you would've met someone and wanted to move on with him. » Tu souffles bruyamment, secouant doucement la tête. « Don’t be stupid, Felipe. It doesn’t suit you. » que tu le rabroues doucement. Ta main prisonnière de la sienne se serre autour de ses doigts. « I’m spending all my days with children, from dawn till dusk. When would I have the time to meet anyone ? » Ce ne sont là que de simples faits que tu énonces clairement. Ils sont froids, un peu trop à ton goût. Alors tu rajoutes doucement, pour adoucir cette déclaration « And, to be quite honest, I didn’t feel particularly inclined to move on either. » Et ce n’est là encore qu’une vérité nue, qu’une vérité que tu ne peux pas masquer. Tes joues s’empourprent davantage, mais tu fais comme si de rien n’était. Tu ne lui laisses pas le temps de faire la moindre remarque à ce sujet, à la place tu le pousses à te promettre de ne plus t’abandonner de la sorte. « It's a promise. » Et ton sourire fleurit sur le bas de ton visage, ton coeur s’affole contre tes côtes.

(Est-ce là le fameux Amour dont on a de cesse de chanter les louanges ?)
(Tu n’en sais trop rien. Tu n’as jamais été amoureuse, Lottie.)
(Mais il y a une première fois à tout.)

Ce n’est que quand il te traine à sa suite sans explications que tu descends de ton petit nuage. Tu ne peux empêcher la panique de monter en toi, de t’étouffer un peu. Tu lui demandes où il t’emmènes ainsi. Et Felipe, sentant très certainement ton malaise, ne tarde pas à te répondre. « Don't worry, señora. I'm taking you home. » Il ralentit le ps et tu te détends un tout petit peu, tu souffles doucement. « Oh. » Tu te laisses faire, tu le laisses tracer un chemin dans les ténèbres éternelles de ton existence. Tu lui fais aveuglément confiance. Aveuglément, ah ! L’humour de la situation te fait doucement sourire. « Do you remember the way home ? » lui demandes-tu sur un air taquin. Puis finalement, la conversation se tourne vers l’absence et plus précisément l’oubli créé par celle-ci. Tu lui avoues que tu ne l’as jamais vraiment oublié, qu’il n’a jamais quitté ton esprit. Felipe est beaucoup moins direct. « Maybe. » commence-t-il doucement, avant de reprendre sans détours. « In fact, i would've liked spend more time with you. » Tes joues te chauffent grandement, alors que tu t’efforces de garder les traits de ton visage figés. Tu n’as pas le temps de lui répondre cependant, déjà vous voilà arrivés. « And here we are. » Il t’entraine jusqu’à la porte en haut des petites marches au pied de la bâtisse. « What about the childrens ? Are they fine ? You have a lot of things to tell me, Lottie. It's been a long time. » Tu lui souris largement alors que ta main se détache de la sienne. Tu cherches du bout des doigts jusqu’à trouver la poignée de la porte. « The children are more than okay, don’t worry. They grew a bit while you were gone. » Tu ouvres la porte, puis tu hésites un moment. « Do … Do you want to come in ? I could make us some tea while we chat and make up for lost time ? »
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Sam 21 Mar - 23:12
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Don't be stupid, Felipe. It doesn't suit you. Felipe fronça les sourcils, grognant légèrement alors que ses muscles s'étaient contractés. La voix froide de Charlotte avait résonné jusqu'à ses tympans, contrastant avec la chaleur dont lui faisait preuve. Comment pouvait-elle rencontrer quelqu'un alors qu'elle s'occupait tous les jours d'enfants ? Comment pouvait-elle rencontrer quelqu'un alors qu'elle était dépourvue de temps à accorder à quelqu'un d'autre que tous ces orphelins qui la quémandaient près d'eux chaque jour ? Le torero ne se dépêtrait pas de cette jalousie infondée, de ces excès de possessivité sur cette relation qui n'avait pas encore éclos malgré tout ce que l'un et l'autre se disaient, se démontraient à travers cette danse continue, qui ne connaissait pas de point. Mais c'était comme ça, et Felipe avait toujours gardé ses travers.

Il ne put cependant dire quoique ce soit, car Charlotte reprit la parole d'une voix plus douce et le cœur à moitié mécanique du garçon se réchauffa davantage, se gonflant un peu plus de satisfaction et de cette affection particulière qu'il éprouvait pour cette femme aux yeux voilés de gris. And, to be quite honest, I didn't feel particulary inclide to move on either. Ces mots à eux seuls décrivaient ce qui les unissaient tous les deux. Felipe jamais n'avait tourné son cœur vers quelqu'un d'autre, dès lors que ses pensées s'étaient tournées vers elle – malgré tout le succès qu'il avait pu avoir auprès des dames – mais les non dits étaient encore là, et le mensonge de son absence s'était ajouté à cette situation complexe qui était la leur. De son pouce, il caressa le dos de la main de la demoiselle aux cheveux rougeoyant, avant de lui faire une promesse qu'il comptait bien tenir, jour après jour. Car elle lui avait beaucoup manqué. Car elle avait été et était une part de lui. Car il avait retrouvé l'usage de ses jambes et qu'il pourrait se tenir près d'elle et la guider. Le sourire aux lèvres, le bonheur pulsait dans ses veines. Il était heureux de ce qu'il entendait, heureux de ce qu'il voyait, heureux de ce qu'il ressentait, et son pas le menait désormais à la maison.

Cet orphelinat qui l'avait accueilli à chaque fois qu'il avait rendu visite à Lottie. Cet orphelinat, abritant toujours en son sein de nombreux enfants en quête de famille, en quête d'épanouissement. Felipe avait toujours aimé la voir là-bas et discuter avec les gamins – sauf ceux qui le regardaient d'un air méfiant ou jaloux parce qu'il accaparait une partie de l'attention de Charlotte. Bien sûr. Bien sûr qu'il se rappelait du chemin. Il ne l'avait jamais oublié. Il n'avait jamais oublié cette partie de Lottie – il savait ô combien ce lieu lui était cher. « I remember everything you love. » dit-il le regard pétillant, le cœur battant alors que sa marche avait ralentie pour ne pas que l'anxiété gagne Charlotte qui était dépourvue de sa vue. Puis, ils arrivèrent devant l'orphelinat et le regard émeraude de Felipe observa les mouvements de la demoiselle qui tâtait, cherchait cette poignée de porte. Le torero n'aurait pas pu vivre sans yeux, comme il n'avait pas pu vivre sans jambes, mais Charlotte s'était adapté à ce monde où les formes n'étaient plus que mouvements flous et complexes et le sourire du torero se fit légèrement plus doux, tandis que Lottie lui assura que les enfants allaient bien et qu'ils avaient grandi depuis qu'il était parti.

Un an. Felipe se demandait à quoi ressemblaient ces bambins, et hocha doucement la tête. « I'm happy to hear this. » souffla t-il, avant de ricaner légèrement en entendant l'hésitation de Charlotte. « For sure. Only if we can stay alone for this moment. I'll meet the childrens later. » dit-il, le cœur ratant soudain  un battement. Car il ne fallait pas oublier que Felipe n'était plus Felipe corporellement et que si Lottie prononçait son prénom devant eux, les enfants pourraient se poser des questions. Bien que Jésus avait eu quelques traits semblables à son disciple, jamais les yeux vairons que le Borréda De Soto avait porté n'avaient pu porter à confusion. Puis il entra, et les souvenirs se firent encore plus nombreux dans l'esprit de l'Akuma. Il se rappelait de cet agencement des meubles, de cette architecture, de cette odeur, et pourtant, quelque chose lui semblait différent – sans trop qu'il ne sache quoi.  « This place... something seems different here. What happened ? » demanda t-il, intrigué, en se tournant vers sa senora. Il ne savait pas encore que les monstres comme lui avaient détruits une partie de l'orphelinat – la mère de Charlotte, plus précisément.
         
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Sam 28 Mar - 17:58
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« For sure. Only if we can stay alone for this moment. I'll meet the children later. » C’est avec un petit hm, hm de contentement que tu le laisses entrer dans l’enceinte de l’orphelinat à ta suite. Tu n’as plus besoin qu’il te guide. Ici, tu es en terrain connu, tu connais l’agencement du bâtiment dans son entièreté comme tu connais les lignes formées sur la paume de ta main. Avec une aisance toute déconcertante pour ceux qui ne te connaissent que très peu, tu abandonnes ta canne contre la petite table qui se trouve derrière la porte. Tu te défais de ta veste un peu trop humide, la mettant à sécher sur le porte-manteau en bois. « You can hang your coat here, too. » lui dis-tu doucement, puis comme une arrière-pensée tu ajoutes « And leave your umbrella at the door, please. I don’t want to have to mop puddles or the children to slip on them. » Bien malgré toi, tu es toujours la mère attentionnée que ces gamins méritent, mais n’ont jamais eu. Tu es celle qui les aimeras toujours, quoiqu’il advienne. Et tu ne peux t’empêcher de penser à toutes ces petites choses qui font de toi une réelle maman. Toutes ces petites choses auxquelles personne ne pense, à part toi. Quand tu entends le parapluie heurter le sol, que tu entends le tissu se froisser et se plisser, tu devines que Felipe est prêt et tu ne tardes pas à l’inviter à te suivre d’un mouvement de main. Tu contournes aisément les obstacles – les meubles et les chaussures des enfants qui trainent – qui se trouvent sur ta route. Et ton coeur se gonfle de joie dans ta poitrine, alors que tu sens l’Espagnol qui te suit. Oh, qu’il est bon d’être rentré. Mais surtout, qu’il est bon de ne plus être seule.

(La compagnie de Felipe est comme un tout petit rayon de soleil, que tu gardes jalousement pour toi. Tu n’as guère envie de le partager.)
(À l’étage, tu entends les enfants qui chahutent, qui jouent et qui s’émerveillent pour un rien.)
(Tout va bien. Tout va bien.)

Jusqu’au moment où plus rien ne va. Tu ne peux pas réellement blâmer Felipe, mais c’est malgré tout bien lui qui rend l’ambiance bien plus pesante. Tu t’arrêtes brusquement sur le seuil de la cuisine, alors qu’il t’interroge sans se douter de rien. « This place... something seems different here. What happened ? » Ta gorge se noue brusquement. Ah, il s’en est passé des choses, au cours de sa longue absence. Tu ouvres la bouche pour lui répondre, vite, avant qu’il ne se doute de quelque chose, avant qu’il ne perçoive toute l’ampleur de la tragédie qui s’est jouée sous tes yeux incapables de voir quoique ce soit. Vite, avant qu’il perçoive cette agonie que tu ignores avec brio, qu’il perçoive ce deuil que tu n’as jamais pris le temps de faire. Mais rien ne vient. Aucun son, aucun mot. C’est le chagrin qui t’envahit brutalement alors que les souvenirs ressurgissent violemment. Tu sens les larmes qui te montent aux yeux, ton nez qui te gratte. Tu t’éclaircis la gorge, gênée. « U-uh … It’s a kinda long story. We’re going to need some tea. » Il te faut du thé pour défaire le nœud qui enserre ta gorge. Il te faut du thé pour apaiser toutes ces blessures que tu portes encore toi, des blessures qui n’ont pas eu le temps ou l’occasion de cicatriser. Tu te presses dans la cuisine, tu t’affaires directement à la confection du brevage. « Take a seat, I’ll be with you in a moment. » Tu remplis la théière d’eau, t’aidant du bout de tes doigts pour ne pas que le liquide déborde. Tu la mets sur le feu avant d’ouvrir plusieurs placards, dont tu sors tasses et biscuits. Tu poses le tout sur la table. « So … uh … where to start ? » Un petit rire nerveux, désagréable t’échappe. Tu restes debout à côté de la table, attendant que la bouilloire se mette à siffler. « Well, Dad died last year. He was really sick and none of the doctors could do anything. » L’eau commence à bouillir, tu entends les petites bulles qui commencent à se former. Ton regard se fait plus humide encore, alors que tu peines à retenir tes larmes. Tu t’interromps, ne savant trop comment poursuivre.

(Tu ne sais que faire de cette douleur fraîchement redevenue vive. Tu n’as pas eu le temps – ou même l’envie – de panser tes plaies.)
(Il n’y avait que ces enfants qui avaient terriblement besoin de toi. Les enfants. Et la terreur. Et l’agonie.)
(Tu n’y as jamais repensé avant que Felipe ne le mentionne. Jamais.)

Le sifflement strident de la bouilloire te vrille les oreilles et tu te détournes brusquement de ton compagnon (du chagrin, de la douleur, de l’agonie). Tu attrapes la bouilloire, que tu ammènes à table pour verser l’eau dans les tasses. Il manque le thé. Tu poses la bouilloire à présent vide sur la table, retournant vers tes placards. En même temps, tu reprends ton douloureux récit. Cela te semble plus facile si Felipe ne te voit pas pleurer. Car il est certain que tu pleureras. « Dad died last year and Mom just broke down. She was strong, but not strong enough to endure such a pain. » Et toi, Lottie, tu n’as pas eu d’autres choix que d’être forte pour tous ceux qui ne pouvaient pas l’être. Tu as affronté la situation avec la tête haute et les épaules carrées par la détermination de t’en sortir et de protéger tes gosses. Mais la destruction semée par le monstre a laissé un trou béant en toi, un terrible trou qui aspire tout ce que tu es. Face à ton placard, tu te mets à trembler, les larmes se mettent à couler sur tes joues rendues blafardes par l’émotion. « Mom was changed into a monster. She destroyed everything and would have probably killed us if it wasn’t for … » Un sanglot t’échappe, à ton plus grand regret. Tes mains tremblent alors que tu t’empares du paquet de thé. « The most important thing is : we were saved. We were saved and I had to build the orphanage from the ruins that were left. » D’une main mal assurée, tu t’essuies le coin des yeux avant de te retourner vers l’endroit où tu penses le trouver. Tu lui offres un sourire sans joie. « I had more than enough money to build the orphanage as it once was, Mom and Dad left me everything. So I did, even if Victor disagreed with me. I told him to get lost and I haven’t seen him since then. » Tu poses le thé sur la table, tu restes debout à côté, soudainement perdue. « The old accountant is now the director. And I take care of the kids as best as I can. » Perdue. Lottie, tu es perdue. Dans tes souvenirs et tout ce que tu n'arrives pas à lui dire. Dans la douleur et l'absence.
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Sam 4 Avr - 18:15
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Ft. Charlotte V. Lloyd



Charlotte ne semblait plus dénué de vue dès lors qu'elle passait le pas de la porte de l'orphelinat. C'était son chez-soi, un labyrinthe qu'elle connaissait par cœur entre l'emplacement des meubles, l'endroit où se trouvait la vaisselle, le nombre de marches à gravir pour aller à la rencontre des enfants. Elle avait tous ses repères ici et Felipe le savait, la laissant alors se débrouiller comme la femme indépendante qu'elle était et qu'elle avait toujours voulu être – bien que l'Akuma souhaitait donner toujours plus d'importance à sa présence à lui dans la vie de Lottie. Et le sourire aux lèvres, le démon au cœur à moitié humain, à moitié mécanique, s'exécuta, se débarrassant de son manteau qui avait été protégé de la pluie par son parapluie qu'il laissa à l'entrée à la demande de la señora. « It's okay, mama. » souffla t-il d'un ton taquin, avant de suivre la belle, ses yeux émeraudes observant le mouvement de la longue chevelure de Charlotte alors que sa silhouette, plus petite que la sienne, contournait les obstacles comme si elle savait où poser chacun de ses pas.

Pour cela aussi, Felipe ne pouvait qu'en être fier et sa tête bascula vers le plafond. Il entendait les pas des enfants tambouriner sur le sol, leurs cris retentissant. Heureusement, aucun d'entre eux ne le verrait pour l'instant dans une carcasse qui n'était pas la sienne. Et tous ces bambins avaient de la chance dans leur malheur d'être ici, mais une chose avait interpellé l'Espagnol et dès lors qu'il exprima ses interrogations, Charlotte se stoppa brusquement à l'entrée de la cuisine. Les sourcils de Felipe se froncèrent. « Charlotte ? » demanda t-il en penchant la tête sur le côté, son bras s'étendant vers le sien pour la faire pivoter vers lui, le sourire effacé. Mais avant qu'il n'en ait eu le temps, la demoiselle s'éclaircit la gorge et s'empressa de s'affairer à préparer le thé. Une longue histoire. Felipe était curieux de la connaître, d'autant plus en ayant aperçu cette réaction brusque de la part de Lottie. Que s'était-il passé, pendant son absence ? Que ne lui avait-elle pas dit ?

Hochant doucement la tête, le garçon s'avança vers une chaise, son regard émeraude contemplant cet espace qu'il avait foulé, et une photographie sur le buffet attira son attention. Felipe s'arrêta, et la prenant entre ses doigts, le torero la contempla. Elle était vieille, abîmée et froissée, mais elle reflétait tout l'amour que Charlotte éprouvait pour ces enfants dont elle s'occupait jour après jour. Qu'avait-il manqué, ici ? Il délaissa la photographie, et vint s'asseoir alors que Charlotte venait de poser quelques gâteaux sur la table et deux tasses. Le rire qui s'extirpa de la gorge de la jeune femme n'était pas de ceux qui étaient sincères. Felipe la connaissait assez pour savoir tirer le vrai du faux, et tourné vers elle, il vit les yeux de Charlotte s'embuer de larmes. Dad died last year. La mâchoire du jeune homme se serra.

L'eau commençait à bouillir, et sans attendre, la femme dépourvue de vue repartit dans la cuisine, ramena la bouilloire en veillant à remplir les tasses. Il manquait le thé, et elle repartit une fois encore, continuant son récit le dos tourné à l'Espagnol qui s'était redressé de sa chaise. Bientôt, ses joues seraient ensevelies sous une mer de larmes. Ce n'était qu'une question de secondes avant qu'elle ne pleure et alors qu'il fit un pas vers elle, son cœur bondit dans sa poitrine, sa silhouette immobilisée, interpellée. Charlotte éclata en sanglot, son petit corps tremblant alors qu'elle venait de lui révéler l'ampleur des événements. Il n'y avait pas seulement la mort de son père qui l'avait atteinte. Sa mère avait faillie elle aussi, ne pouvant supporter le sort de son compagnon, avant de revenir en monstre pour détruire, détruire. Heureusement, Charlotte s'en était sortie vivante avec les enfants, mais le cœur de l'Akuma se serra, ses doigts se recroquevillant sur ses paumes.

La colère, le dégoût, la peine se hissaient dans son cœur. Sa mère s'était transformée en ce qu'il était actuellement : une arme de destruction massive. Et si Felipe avait évolué, il savait qu'il aurait pu perdre lui aussi la raison s'il avait été à la place de Miss Lloyd. Il aurait détruit lui aussi. Détruit, et perdu les enfants, et perdu cette femme à qui il tenait fermement. Et si tout avait été reconstruit, et si elle avait rejeté cet idiot de Victor – que Felipe n'avait jamais aimé, n'ayant jamais caché son hostilité envers lui - , si elle prenait soin des enfants du mieux qu'elle le pouvait encore aujourd'hui, le torero voyait ô combien son chagrin était grand, ô combien elle avait supporté tout cela sur ses épaules – ses petites épaules qui ne méritaient pas de porter tant –. « Charlotte. » répéta t-il finalement, sa stature s'approchant de la jeune femme avant qu'il n'entoure ses épaules de son bras et la ramène vers lui. Au creux de son oreille, il ne savait que dire. Que dire, lorsqu'on était soi-même un Akuma capable de détruire et qui avait déjà détruit pour évoluer ? Si Felipe ne voulait pas s'empêcher de vivre malgré cette condition, il ressentait toute la colère qu'il éprouvait pour un démon qui avait osé s'en prendre à Lottie et à l'orphelinat. « Lo siento. I wish i could've been there for you when it happened. And you don't have to smile with me if you're not really happy, dear. » dit-il en l'entourant de son second bras, posant son menton sur le haut du crâne de Charlotte alors que ses doigts s'emmêlaient dans sa chevelure rougeoyante. Ses yeux émeraudes étaient fixés devant lui, brillant de colère, les larmes au creux des yeux. Il garderait ce secret bien au creux de sa chair mi-humaine mi-arme. Il garderait sa condition pour lui, et son emprise se resserra un peu plus. « Nobody will destroy this place anymore. I swear. » souffla t-il, la gardant contre lui pendant encore quelques secondes, profitant de cette étreinte à laquelle il avait été privée pendant plus d'un an. Qu'il était bon de la sentir près d'elle. Qu'il était bon qu'elle lui parle, même s'il aurait préféré entendre autre chose que ces paroles qui l'avaient secoué, qui l'avaient déboussolé, interpellé, fait perdre pied. Dans le noir absolu dans lequel elle était plongé, Felipe souhaitait devenir sa lumière.
         
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Dim 5 Avr - 20:39
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Tu ne peux ignorer le chagrin qui te crève actuellement le coeur et tu as la désagréable impression de revivre la mort de Dad, la mort de Mom. Et tu te souviens des cris terrifiés des gamins, de tes propres cris de douleur et de terreur. Tu revis la chose, tu n’arrives pas à chasser ces sombres souvenirs de tes pensées. Et ça te déchire un peu plus le coeur, tu ne sais pas quoi faire de ce chagrin que tu as laissé pourrir tout au fond de ton âme. Tu n’as jamais véritablement fait ton deuil, Charlotte, et c’est bien là toute la source du problème. Ce n’est pas de la faute de Felipe, d’avoir remarqué que quelque chose était différent. Tu ne peux pas lui en vouloir, tu n’arrives pas à le blâmer pour ces larmes qui coulent à présent sur ton visage. Sa question fut plus que douloureuse, y répondre te coûta bien des efforts. Néanmoins, ce n’est pas de sa faute. Ce n’est de la faute de personne, vraiment. Tu as les mains encore toutes tremblantes d’émotions, les joues humides et la gorge nouée. Tu ne sais que dire de plus, quoi dire pour exprimer toute cette douleur que tu gardes en toi. Et alors que tu as finis de raconter ta sombre histoire, tu as la désagréable impression de ne plus rien posséder, de n’être qu’un tout petit amas de cendres et de poussières. Tu n’es plus que la ruine de celle que tu as été, tu n’es plus que l’ombre de la Lottie d’antan. Cette triste constation ne fait que donner plus de forces à tes pleurs, que tu ne parviens plus à retenir. Tu hocquetes bruyamment, un torrent de larmes parcourant ton visage rendu blême par le chagrin. Tu n’en peux plus, tu ne sais plus quoi faire de ta petite vie, soudainement.

Et Felipe, avec mille précautions, s’approche tout doucement de toi. Il passe un bras autour de tes frêles épaules pour t’attirer contre lui.
Tu te laisses faire sans dire un mot, enroulant tes petits bras autour de sa taille. Tu te mets à sangloter doucement contre son épaule.
Ce sont ses mains sur ton petit corps qui font que tu n’imploses pas en un million de morceaux, ce sont ses mains qui t’ancrent dans l’instant.

« Charlotte. » Sa voix s’est faite douce et chaleureuse, dénuée de toute cette confiance dont elle débordait auparavant. Tu le sens incertain, presque hésitant. Et tu as soudainement peur qu’il prenne la fuite, qu’il se rende brutalement compte que tu représentes bien plus de problèmes que ce qu’il avait pu imaginer. Tes bras se crispent autour de sa silhouette qui te paraît un peu étrange, tu enfonces ton visage un peu plus dans son épaule. Suplique silencieuse de ne pas t’abandonner à ton chagrin. Tu as besoin de savoir qu’il ne s’en ira pas comme ton père et ta mère, qu’il restera à tes côtés quoiqu’il advienne. Tu as terriblement envie d’arracher cette promesse de ses lippes, de réclamer une quelconque garantie qu’il ne t’abandonnera pas à nouveau. « Lo siento. I wish I could've been there for you when it happened. And u you don't have to smile with me if you're not really happy, dear. » Tu renifles bruyamment, t’écartant un tout petit peu de lui pour essuyer le coin de tes yeux. Avec la manche de ta robe, tu t’essuies le bout du nez. « I’m glad you weren’t there … I wouldn’t have wanted you to see any of this. » lui confies-tu dans un murmure. Tu essaies de lever les yeux vers son visage, incertaine de ta réussite. « Nobody will destroy this place anymore. I swear. » Bien pâle est le sourire que tu essaies de lui adresser. Tu libères sa taille de l’emprise de tes bras, levant une main vers son visage. Tes doigts rencontrent sa joue, puis c’est ta paume. Tu as une drôle de sensation, comme si tu passais à côté de quelque chose. « You can’t promise that, Felipe. But I appreciate the thought. Thank you. » Tu te détaches totalement de lui, une main devant toi pour sentir la table sous tes doigts. « The tea is going to get cold, come on. Tell me what you did during the year we were apart. I hope it is more joyful than what happened here. » Tu t’asseois à la table, préparant ta tasse comme il te plaît.
@Felipe Borréda de Soto
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Mer 8 Avr - 22:30
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L'attache qui s'était créée entre Felipe et Lottie avait duré. Peu importe le nombre de jours passés, peu importe le nombre de mois écoulés, rien ne s'était froissé et pourtant, la tragédie avait frappé pour l'un et pour l'autre, inscrivant dans leurs esprits des cicatrices qui faisaient désormais partie d'eux. Le torero aurait souhaité être là lorsque Charlotte avait affronté la destruction de son orphelinat, lorsqu'elle avait vu le monstre se dresser face aux habitants, face à elle. Cela lui aurait sans doute éviter d'être fauché par le taureau, de voir ses jambes inutilisables et de tomber dans le puits profond qu'avait été son désespoir. Cela lui aurait sans doute éviter d'être celui qu'il était aujourd'hui : une arme de guerre qui cohabitait avec une part humaine mais qui devait tuer, toujours, pour évoluer, et qui n'avait pas droit à son propre corps mais celui d'un autre.

Felipe avait pris Charlotte dans ses bras – dans ces bras qui ne furent pas les siens avant sa mort – et si elle lui avouait ne pas avoir souhaité qu'il ait été là au moment où tout s'était déroulé, le toreador aurait voulu répliquer, lui assurer que si, mais il ne dit rien, ses prunelles observant la demoiselle se dégager un peu, élever ces yeux qui ne pouvaient voir vers lui. Ses mirettes étaient rougies par les pleurs, bruyantes, qui avaient été poussées par Charlotte – et aucun enfant, heureusement, n'avait entendu et était descendu pour aller voir – et Felipe jura. Il jura que plus personne ne détruirait cet endroit, mais comment pouvait-il en être sûr ? Comment pouvait-il être certain que cet orphelinat ne serait pas pris pour cible un jour ou l'autre, ou qu'il ne serait pas un dégât collatéral de plus dans cette guerre que le démon menait sans broncher ? Il le savait, c'est tout. Il voulait en être sûr. Il voulait tenir cette promesse qu'il venait de faire. Cette place qui était chère à Lottie, Felipe voulait la préserver et un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'il sentit la main de la belle se glisser sur sa joue. Il savait que d'un simple toucher elle pouvait mémoriser la forme, reconnaître son interlocuteur et il lui faudrait réapprendre ses contours à lui, ces contours qui ne furent pas les siens avant sa mort. « You'll see. » souffla t-il alors que ses yeux étaient encore embués et luisant de colère, de peine.

Puis, elle se détacha complètement de lui et Felipe caressa une dernière fois ses cheveux de feu,  observant ses mouvements avant de reprendre place, le sourire triste de Charlotte ancré dans sa mémoire. Il n'aimait pas la voir comme ça, et ce fut à son tour d'arrêter brusquement son mouvement alors qu'il allait mettre un sucre dans sa tasse. Tell me what you did during the year we were apart. I hope it is more joyful than what happened here. Les yeux émeraudes étaient fixés sur elle, sur Charlotte qui s'était assise face à lui. Il ne pouvait pas lui raconter ce qui était arrivé lors de cette corrida, lors de ce spectacle. Il ne pouvait pas lui raconter qu'il avait d'abord été une arme de guerre ayant soif de tuer pour évoluer. Il ne pouvait pas lui raconter qu'il était toujours lui, mais dans le corps d'un autre. Que faire ? Il ne voulait pas lui mentir, et ne pouvait donc que révéler une part de vérité, cachant le drame qui s'était produit. Pourtant, les réminiscences étaient fortes. Charlotte lui avait dit ce qu'elle avait traversé. Felipe voulait en faire autant, mais que se passerait-il ensuite ?

Sa main attrapa le sucre et ses doigts s'emparèrent de la cuillère qu'il fit tournoyer dans la tasse où le thé infusait encore. « Well... » commença t-il avant de se taire pour quelques instants encore. Son menton tremblait face aux souvenirs de cette terrible journée. Il revoyait encore le sang étalé sur la mer doré, le cri de Jésus à ses côtés, le regard désemparé de Laurencia et sa vue brouillée par les larmes. Il se remémorait ces plaies douloureuses qui l'avaient tirées du sommeil, ces tasses de thé tendues par Laurencia qui avait tenté de lui redonner goût à la vie. Il se remémorait ce fauteuil roulant inconfortable dans lequel il avait été retenu prisonnier. Et il se remémorait sa mort, l'eau recouvrant son corps alors que ses poumons quémandaient de l'air. Il ferma les yeux, le visage déformé par tous les sentiments qu'il avait pu ressentir ces jours où les ténèbres l'avaient dévorées. Retenir ses sanglots était compliqué mais Felipe ne pouvait se trahir. Il passa le revers de sa main sur ses paupières, se racla la gorge avant de reprendre après une longue inspiration. « Well, it was the period for the corrida. Seville was alegre to see Jésus and I once again. We trained everyday and when i had a few days to rest, i spend time with Laurencia. Do you remember her ? I told you a lot of things about her. It was... wonderful. » souffla t-il en abaissant la tête vers le thé, le cœur serré, la passion qu'il éprouvait pour son activité parvenant à coloré le timbre de sa voix bien que le palpitant se faisait douloureux. Ça avait été extraordinaire jusqu'à ce que tout cesse subitement. Aujourd'hui, il revivait cette passion mais cela ne le libérait pas de ce qu'il avait vécu. Lui aussi avait une cicatrice profonde, quelque chose qui l'avait détruit. Désormais reconstruit, il se battrait jour après jour pour mordre la vie à pleine dent comme il l'avait fait avant, et Charlotte était dans son tableau de vie qu'il voulait rempli de couleurs.
         
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Ven 10 Avr - 22:54
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Tu sens cette peine qui émane de Felipe suite à ton récit macabre et tu ne peux t’empêcher d’apprécier. Tu n’as guère envie de l’attrister ou de l’accabler avec le poids de ton fardeau. Mais voilà, Felipe est là, Felipe est volontaire. Il s’immisce dans les failles et s’enroule autour de ton être pour ne plus te laisser t’échapper. Tu le sesn tout autour de toi, à tes côtés, en face de toi. Il est présent et c’est bien là tout ce qui t’importe. Tu es ravie qu’il n’ait pas pris la fuite dès qu’il a connu toute l’histoire terrible de l’orphelinat. Tu es reconnaissante qu’il t’offre aussi librement sa présence, tu es reconnaissante qu’il tente ainsi de te réconforter. Le sourire que tu lui en offres en retour est bien pâle, faiblard en comparaison à ces sourires si chaleureux qui te sont habituellement caractéristiques. Tu vas prendre place à table, préparant ta tasse de café et invitant silencieusement l’Espagnol à en faire de même. Tu détournes ensuite la conversation, préférant l’interroger sur ce qui l’a tenu occuper lors de cette année loin de toi. « Well … » Il commence, presque hésitant, comme s’il avait peur que tu ne te brises au moindre mot de travers. Ou alors il hésite pour tout autre chose, tu ne sais pas trop. Il y a quelque chose qui cloche, tu l’entends au son de sa voix. Tu hausses un sourcil interrogateur, l’encourageant à poursuivre. Tu entends qu’il prépare sa tasse, un peu de sucre dans son brevage. « Felipe … Are you okay ? » tu demandes doucement, l’inquiétude grimpant en toi. Le manque d’assurance de Felipe est si peu caractéristique, si différent de son comportement habituel. Et ça te fait tout drôle, parce que jamais – Ô grand jamais – Felipe ne manque d’assurance ou de confiance.

(Et toi, Charlotte, tu ne vois pas toutes ces émotions qui passent sur son visage.)
(Tu aurais tant aimé pouvoir lui attraper la main pour le réconforter comme il t’a réconfortée.)
(Mais tu n’y arrives pas, tu ne vois pas où est sa main et tu crains d’avoir l’air ridicule à chercher sa main en tatonnant.)

Coeur palpitant, tu attends que l’Espagnol se décide à parler. Tu sors ton sachet de thé précédemment plongé dans l’eau chaude, tu le poses sur la petite coupelle apportée en même temps que les tasses. « Well, it was the period for the corrida. Seville was alegre to see Jésus and I once again. We trained everyday and when i had a few days to rest, i spend time with Laurencia. Do you remember her ? I told you a lot of things about her. It was... wonderful. » Il y a l’ombre d’un sourire qui vient naître sur tes lèvres, parce que tu as toujours l’impression que quelque chose cloche, même s’il te semble que Felipe n’ait pas été malheureux lors de cette année sans te rendre visite. « Yeah, I remember Laurencia. » que tu aquiesces tout doucement. Tu prends ta tasse à deux mains et la portes à tes lèvres. Tu souffles sur la surface de celle-ci, puis tu prends une première gorgée. Le thé est encore un peu trop chaud, tu ne peux pas réprimer une légère grimace. Et quand tu reposes la tasse en porcelaine sur la table, tu interroges sans le presser ton interlocuteur. « Are you okay, though ? » Tu hésites, tu ne sais pas trop comment formuler la chose. « I … I just thought you sounded a bit weird. » tentes-tu de lui expliquer, le coeur palpitant contre tes côtes. « You know you can talk to me if you want to, right ? »
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Felipe, are you okay ? « Yes, don't worry. » avait-il répondu avec empressement, le menton toujours tremblant, les doigts de sa main libre se recroquevillant sur sa paume. Sa langue s'était vite déliée instantanément pour assurer à Charlotte qu'il allait bien, que tout allait bien mais à l'instant où elle lui avait demandé de lui raconter cette année passée loin d'elle, les réminiscences l'avaient ensevelies, noires et dramatiques malgré les jours d'entraînement ensoleillés qu'il avait pu passer en compagnie de son mentor, en compagnie de celui dont il occupait la carcasse aujourd'hui. Et s'il avait retrouvé cette force de vivre, cette ambition de ne jamais plus mourir et de vivre sans l'idée de survie, sa mémoire contenait de ces souvenirs qui pouvaient parvenir à le faire plonger quelques instants, à le faire tomber dans un puits.

Charlotte. La voix inquiète de la demoiselle l'avait poussé à lui répondre en cachant un peu plus la douleur réveillée, mais Felipe ne pouvait lui en vouloir. Elle était comme lui, à vouloir savoir ce qui lui était arrivé pendant ces jours, ces mois où ils ne s'étaient pas vu une seule fois. Et Felipe aurait pu sourire, se réjouir qu'elle s'intéresse toujours à lui, à ce qu'il faisait, à ce qu'il avait fait, si seulement il n'y avait pas ça. Ce ça qui faisait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Son timbre s'était pourtant de nouveau coloré en parlant de cette passion dont il pouvait profiter à nouveau, dansant dans la mer de sable avec un taureau qui se mouvait avec grâce et puissance vers lui. Et Charlotte hocha doucement la tête lorsqu'il lui parla de Laurencia, l'Espagnol prenant la tasse en main avant d'en boire quelques gorgées, le thé ayant assez infusé. Ses yeux émeraudes avaient remarqué ce faible sourire sur le visage de la señora. Avait-elle bu ses paroles ? Avait-elle cru à ces mots qui ne disaient pas tout, qui n'étaient qu'une demi-vérité ?

Finalement, la voix de la jeune femme résonna jusqu'à lui, encore inquiète, encore soupçonneuse. I... I just thought you sounded a bit weird. Le cœur de Felipe se serra. Il ne pouvait rien lui dire, et alors qu'elle lui assura qu'il pouvait lui parler s'il le voulait, un sourire se hissa sur ses lippes. Après les pleurs, après les sombres souvenirs, il devait se remettre sur pied et les mots, pourtant si simples de Lottie, parvenaient à lui faire du bien, à emplir son cœur de ce petit bonheur qu'elle était seule à pouvoir lui offrir. Reposant la tasse sur la petite assiette, il hocha doucement la tête malgré le fait qu'elle ne pouvait le voir et sa main glissa jusqu'à la sienne, l'attrapant entre ses doigts. Son sourire se crispa. « Sorry. I just miss it sometimes. But i'm fine, really. » souffla t-il, reprenant peu à peu contenance malgré ces mensonges qui pesaient un peu plus. Son cœur à moitié humain, à moitié mécanique devenait un poids et son pouce caressa le dos de la main de Charlotte. « Thank you, mi tesoro. » dit-il avant d'élever ses prunelles rougies par les émotions vers le plafond où les enfants continuaient de taper du pied, courant partout, toujours, tout le temps. « Well, tell me ! Ava is fine ? » demanda t-il en abaissant de nouveau ses mirettes vers la femme aux cheveux rougeoyant, gardant sa main dans la sienne, comme pour apaiser ses inquiétudes, apaiser cette anxiété totalement fondée. Et le cœur du garçon pleurait encore un peu. Encore un peu pour ce mensonge, encore un peu pour ces réminiscences.
         
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Jeu 16 Avr - 21:43
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Et tu ne peux pas t’empêcher de t’inquiéter. Parce qu’il y a tant de choses que tu ne vois pas, parce que tu sais à quel point la vie peut être rude et cruelle, parce que tu sais à quel point l’existence peut être injuste. Et Felipe qui hésite – qui perd un peu de sa confiance pourtant inébranlable – est quelque chose de terrible. Il y a quelque chose qui lui fait perdre l’équilibre, quelque chose qui le fait défaillir. Tu ne sais pas quoi. Tu veux savoir quoi. Pour l’aider à combattre les doutes, pour chasser les questions, démolir les démons et tuer les fantômes. Armée de ta canne, pour lui, tu ferais bien tout cela. Tu es aveugle, pas faible, ni stupide. Tu sais qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Quelque chose qu’il ne veut pas te dire. « Yes, don't worry. » Mais c’est là tout le problème, Lottie. You worry. Parfois un peu trop, mais le problème reste le même ; tu t’inquiètes. Et s’il s’empresse de te répondre et que tu ne vois pas le mensonge qui est écrit sur son visage, tu l’entends au creux de sa voix. Il a répondu trop vite, sa voix tremble. Tu l’entends. Tu as envie de pousser pour obtenir la vérité, de lui tirer les vers du nez. Mais il est parfois préférable de laisser les choses telles qu’elles sont … Tu hésites un instant. Puis tu soupires. « If you say so … » lui souffles-tu, lui avouant à demi-mots que tu ne le crois pas vraiment. Tu bois quelques gorgées de ton thé, pour t’aider à ravaler les mots qui veulenet se précipiter hors de ta bouche. Dis moi la vérité, Felipe ! C’est un combat pour un autre jour, songes-tu distraitement en reposant ta tasse en porcelaine sur la table.

(Un autre jour, oh oui. Tu sauras bien un jour ce terrible secret qui le ronge de l’intérieur.)
(Tu es bien fatiguée, après avoir tant pleuré. Tu n’as pas la force de mener une nouvelle bataille.)
(Pour l’instant, tu veux juste profiter du moment. Et de lui.)

Il attrape cette main que tu as avancé vers lui, incapable de te saisir toi-même de ses doigts. Tu rougis discrètement, le laissant prendre possession de ta petite main toute blanche. Tu serres ses doigts entre les siens, comme si tu pouvais lui dire, à travers ce simple contact, tout ce que tu ne parviens pas à exprimer avec des mots. Tu lui adresses un sourire un peu pâle, mais un sourire malgré tout. « Sorry. I just miss it sometimes. But i'm fine, really. » Et tu secoues doucement la tête, laissant tes mèches flamboyantes voler un peu autour de ton visage. « You have nothing to be sorry for, don’t you worry. » que tu t’empresses de le rassurer. S’il veut garder ses secrets un peu plus longtemps, il a le droit. Tu n’es pas du genre à réclamer ce qui ne t’appartient pas. « Thank you, mi tesoro. » Tu serres ses doigts un peu plus fort entre les tiens, comme pour lui dire qu’il n’a pas besoin de te remercier de la sorte. Et voilà, Felipe détourne la discussion, change de sujet entièrement. « Well, tell me ! Ava is fine ? » Et tu t’illumines alors que Felipe te demande de parler de cette gamine que tu as pris sous ton aile, que tu élèves et protèges de ton mieux. « Oh ! Ava is fine, yes ! » Tu as un tendre sourire quand tu penses à elle, c’est vraiment ta gamine. « She’s fine, I’m doing my best with her, you know. And I’m trying to be here for her. But you know how shy she is and … » Et elle ne te dit pas toujours tout. Et ça te fait un peu mal au coeur, ça te déchire un peu de l’intérieur. Mais toujours est-il que tu fais de ton mieux. Tu fais toujours de ton mieux. « Oh ! Why don’t you come with me and see her ? » que tu lui proposes soudainement, avec enthousiasme. Tu te lèves de ta chaise et tu fais le tour de la petite table. Tu attrapes l’Espagnol par le bras, tirant doucement sur celui-ci pour l’entrainer à ta suite. « She’ll be happy to see you ! Come on, Felipe ! » Tu insistes avec enthousiasme, un large sourire sur tes lippes.
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Dim 26 Avr - 0:30
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Charlotte n'était pas convaincue. Après tout, si Felipe connaissait la demoiselle sur le bout des doigts même après un an sans plus aucune nouvelle, il en était de même pour elle. Le temps n'avait pas d'emprise sur eux, mais aujourd'hui l'Akuma ne pouvait pas lui assurer sincèrement que tout allait bien. Il ne pouvait pas lui dire que son visage était orné d'un sourire sincère, que son cœur battait de contentement, parce que cela n'était pas vrai et déblatérer davantage de mensonges rendrait la chose encore plus insupportable. Il s'armait d'excuses, encore et encore, attrapant cette main pour laisser répandre sa chaleur contre les doigts de Charlotte. Lottie, qui serait toujours là s'il veillait à ce qu'elle ne sache rien, à ce qu'elle n'apprenne pas ce qu'il était devenu. Lottie, qui se mit à rougir à ce simple contact et qui resserra un peu sa prise à son tour, le sourire de l'Espagnol s'étirant un peu plus. Encore un peu malgré la douleur qui avait ressurgit, et en dépit de ces mots que prononçaient la femme aux cheveux rougeoyant et qui rendait les choses plus compliquées encore. You have nothing to be sorry for, don't you worry.

Et pour chasser les nuages qui s'étaient installés au-dessus de leurs têtes, Felipe avait changé de sujet, bifurquant sur cette petite Ava qu'il avait rencontré pratiquement en même temps que Charlotte. Elle avait toujours eu énormément d'attache pour tous ces enfants retrouvés sans famille, mais Ava était particulière aux yeux de Lottie. Felipe avait eu l'occasion de rencontrer la fillette timide à plusieurs reprises, et celle-ci n'avait jamais cessé de se cacher derrière la silhouette de la señora dès lors que ses yeux croisaient ceux émeraudes de l'Espagnol. Il se rappellerait toujours de cette petiote, et voir le visage soudain plus éclatant de Charlotte en abordant le sujet d'Ava ne pouvait que faire du bien au torero. Elle était dans son élément.

Tous ces enfants qui avaient besoin d'elle, tous ces enfants qui n'avaient qu'elle, Charlotte s'en occupait comme s'ils étaient les siens et Felipe hocha doucement la tête en apprenant qu'Ava se portait bien. Elle faisait de son mieux pour elle, et... « And... » what ? Felipe ne put terminer sa phrase que déjà Charlotte s'était levé, enthousiaste à l'idée de l'emmener la voir. Elle avait attrapé son bras, prête à l'emporter jusqu'à Ava pour qu'il puisse voir ô combien elle avait grandi, ô combien elle s'était imprégné de ce lieu. La petiote serait contente de le revoir, après tout ce temps, n'est-ce pas ? Sans doute, si seulement il n'était pas dans la peau d'un autre. Et le sourire large qui s'étira sur les lèvres de Charlotte eut le même effet qu'un poignard planté dans son palpitant battant de manière plus saccadée dans sa poitrine. Pourquoi fallait-il qu'elle rende les choses plus compliquées ?

S'il avait été encore humain, il l'aurait suivi sans hésiter, aurait été heureux de pouvoir retrouver ce visage qu'il avait connu. Mais Ava ne reconnaîtrait pas le corps dans lequel il était. Ava le traiterait comme un étranger, demanderait à Lottie qui il était et ça, il ne pouvait pas le permettre. Sa mâchoire se crispa, et Felipe montra une certaine résistance à la jeune femme qui voulait le tirer vers l'avant. Il attrapa sa main, son encéphale en ébullition alors qu'il tentait de trouver quoi dire pour s'extirper de cette situation si délicate. « Oh, i would've been happy to see her but... I'm really sorry Charlotte, i just realise what time is it and i have to help a friend. But next time i'll see her ! Don't hold it against me, okay ? » demanda t-il en serrant un peu plus ses doigts autour des siens. A l'intérieur, son cœur meurtri pleurait davantage. Un mensonge de plus, et il n'était pas sûr de vouloir rencontrer Ava la prochaine fois non plus. Pas comme ça. Pas alors qu'il n'était plus dans son propre corps.
         
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Jeu 30 Avr - 22:56
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Et tu sens qu’il y a toujours quelque chose qui cloche, quelque chose que Felipe refuse de t’avouer. Ce doit être un secret bien terrible, pour que cela semble ainsi peser sur ses épaules. Et ça t’effraie un peu, ça t’empêche de l’interroger comme tu le voudrais ; tu crains cette vérité un peu trop dure qu’il dissimule maladroitement. Tu es aveugle, mais pas stupide, Lottie. Tu sais qu’il y a quelque chose qui le tracasse, quelque chose qui le fait hésiter. C’est si peu caractéristique de la personne qu’il est habituellement que tu ne peux t’empêcher de t’interroger sur la nature terrible de cette vérité. Tu n’auras cependant aucune réponse aujourd’hui ; le temps n’est pas propice aux questions et aux mystères élucidés. Alors quand il change de sujet sans la moindre subtilité, tu le suis sans la moindre hésitation ; tu lui parles d’Ada et tu retrouves ton enthousiasme en parlant de la gamine, en parlant de tous ces efforts que tu fais pour lui rendre la vie plus facile. Et voilà que tu quittes ta chaise pour aller l’attraper par le bras. Tu espères que ton enthousiasme sera contagieux, tu espères que l’idée de revoir Ada sera suffisante à le faire sourire à nouveau. Mais l’enthousiasme ne vient pas, tu ne comprends pas. Tu fronces les sourcils, une moue déçue venant naître sur tes lèvres. Felipe résiste, refuse de se laisser emporter par ta joie. « Felipe ? » demandes-tu d’une petite voix. Que se passe-t-il ? est la question que tu n’oses pas vraiment poser, craignant que la réponse à celle-ci ne te plaise guère. Tu ouvres la bouche pour l’interroger à nouveau, sans toutefois qu’aucun son ne sorte de te gorge. Tu ne sais que dire pour lui communiquer toute ton inquiétude, quels mots prononcer pour le pousser à se confier.

(Aujourd’hui, tu n’auras pas de réponses, malheureusement.)
(Et tu sens Felipe qui te file entre les doigts, tu ne parviens pas à le rattraper.)
(C’est incroyablement triste ; tu ne peux rien faire pour le garder près de toi, il ne peut que fuir.)


Tu l’as perdu, il n’y a pas d’autres mots. Tu as perdu Felipe, tu le sais, tu le sens. Tu sens ton coeur qui se fissure dans ta poitrine, tu sens ton coeur qui bat péniblement contre tes côtes. « Oh, i would've been happy to see her but... I'm really sorry Charlotte, i just realise what time is it and i have to help a friend. But next time i'll see her ! Don't hold it against me, okay ? » Et c’est définitivement ton coeur qui se brise ; tu lâches prestement son bras, comme si celui-ci venait de te brûler les doigts. Il rattrape ta main et tu le laisses faire sans rien dire. Il ment, tu le sais. Et tu ne peux ravaler la déception qui monte en toi, qui t’étouffe lentement, mais sûrement. Felipe prend la fuite, il n’a pas vraiment d’obligations ailleurs ; il ne veut juste plus de ta compagnie et cette réalisation est terriblement douloureuse. Tu forces un sourire sur tes lèvres, alors que tu recules d’un pas. « Oh uh … Alright, then. » commences-tu à lui répondre bêtement. « Sorry if I held onto you for too long. You should probably get going, if you don’t want to be late, I guess. » Tu voudrais tant lui faire promettre de ne pas tarder à revenir te voir, tu voudrais qu’il te promesse de revenir vite … Néanmoins, tu ne voudrais pas qu’il se sente obligé à faire quoique ce soit. Ton sourire forcé toujours en place, tu articules un peu péniblement. « It was nice to hear from you, Felipe. » lui avoues-tu dans un murmure, le regard fuyant. I will miss you, te retiens-tu difficilement de lui dire, peu désireuse de passer pour désespérée.
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