Solen Passion Jardinage
C’était une drôle de journée pour toi Lena (c’était une journée née d’une nuit sans rêve) une journée où tu croyais presque naïvement t’être habituée au vide en toi (enfin tu aimes te laisser croire que tu t’y habitueras un jour (pire gamine) tu aimes te faire croire que plus jamais il n’y aura quelque chose d’autre (bel espoir Lena mais tu finiras par remarcher dans la neige (peut être seule ou alors peut être que)) et évidemment tu le cherchais (tu arrêtais de le chercher seulement lorsqu’il était près de toi en réalité) et même si tu te refusais à l’étouffer (comme tu l’avais étouffé une fois de tes propres mains) tu ne pouvais t’empêcher de le chercher (enfin si Soren tu disparais alors (je m’effondrerai)) tes pieds nus frissonnaient du froid du vieux carrelage et appréciaient la douceur (malgré l’âge) des vieux tapis du manoir il te semblait entendre le bruit de tes pas résonner avec plus de force qu’il ne devrait (mais alors tu préférais ignorer ces sons que tu ne voulais pas attendre (et plus tard ce cadavre qui te fera hurler jusque tard dans la nuit mais enfin Lena)) tu le cherchais tu traversais ce manoir trop grand (si grand que l’on pourrait s’y perdre (comme une autre dimension) un lieu un peu absurde où il n’y avait que le silence (et le drôle de mélange des pensées noirs de ses habitants (une paix recouverte de suie)) pour la place que ses habitants prenaient.
Après avoir fait le tour de la vieille bâtisse, croisé quelques âmes solitaires (ton regard fébrile les avait dissuadés de te retenir (mais Soren où es-tu ?)) et cette inquiétude sourde qui commence à sournoisement te prendre aux tripes (une fois tu l’avais perdu une fois tu l’avais tué et cette terreur de le perdre dès que tu détournais le regard te prenait comme un tigre à la gorge (ces griffes (mortelles) qui s’enfonçaient dans ta trachée offerte)) et comme une évidence (le fameux éclair de génie) ton regard se porta sur la lourde de porte qui te séparait de l’extérieur et d’un pas rapide (impatient) tu te dirigeais vers elle (tu pariais) tu la poussas et tes pieds (toujours aussi nus) rencontrèrent la terre rêche les épines cailloux et autres broussailles que tu ignorais (s’il était bien là alors tu pourrais souffler sinon alors (ne pas penser au sinon (sinon tu étouffes)) tu crois entendre du bruit un peu plus loin et tu t’enfonces un peu plus hardiment dans la végétation sauvage et (enfin tu) aperçois ces quelques mèches de cheveux blonds qui dépassent (et tu sais alors et ton cœur de battre plus vite et toi de respirer à nouveau (il est là et (tout va bien (tout va bien ?))).
Tu t’approches furtivement (même si en vérité tu t’approches juste mais tu n’entends pas le bruit de tes pas seulement le bruit de ce cœur soulagé qui bat un peu plus fort (comme pour signifier son enthousiasme)) et tu le vois (il jardine probablement) et tu te sens bête (évidemment qu’il était dehors) et tu aimerais le prendre dans tes bras (être sûr qu’il ne disparaitra pas mais (cette terrible peur de l’étouffer (encore une fois)) “ Tu fais quoi ? Tu jardines ? ” Dis Soren faisons quelque chose ensemble tu veux bien ? Car j’ai terriblement besoin de m’assurer que tu es là (j’ai (en fait) terriblement besoin de toi et tes bras Soren je (voudrais qu’ils m’enlacent je voudrais encore un peu plus de ta chaleur Soren et mon cœur de battre plus vite et moi de me demander avec ce sourire un peu idiot aux lèvres si c’est ce que Bonnie avait alors appeler l’Amour).
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