[INTRIGUE, CHAP. VII, PHASE I] Ceux qui Prennent

usrjoined : 14/02/2014

INTRIGUE, CHAPITRE VII

Ceux qui Prennent

then it went dark
and it rained
and it rained rained rained

vatican (état de la cité du vatican) — place saint-pierre, un homme grand, marche.
il a une silhouette affutée comme un couteau, un uniforme sombre et simplet, militaire.
lewis, la main armée et son drapeau, marche d’un air terrible, avec le sourire froid et décidé de celui qui ne fait que son travail.
(and it rained again and again and again).
le visage l’apparence de lewis mais comme une coquille cependant cyclamën réveillé
cyclamën et son véritable pouvoir (le regret aux multiples visages) donc reprenons la narration avec des explications simples, étapes par étapes — (rained).

Cyclamën-Feilen-le-Faiseur-d’Encres marche et traverse la place Saint-Pierre avec un air froid et décidé. Pour les observateurs de la scène les plus avertis, ceux qui seraient déjà passé outre l’uniforme sans angles du personnage, son grand manteau, ses bottines et ses mains gantées de cuir, son front aux croix enfoncées et à sa peau cendrée, l’homme a les yeux noirs (entièrement) — un noir sans fond, simple et absolu, comme une crevasse mais le vide. Pourquoi l’apparence de Lewis ? C’est bien plus simple, Lewis est une Encre taillée pour la guerre, et en revêtant son masque, le Libraire dilue sa pitié pour les humains — légèrement. Dans son poing serré droit, il y a l’Arbre-Monde — l’Animae l’a imaginé spécialement pour cette bataille là (pour libérer, enfin). Dans son poing serré gauche, il y a la Boussole, tremblotante et indiquant toujours la même direction. Le milieu de la place atteinte, l’homme s’arrête, s’agenouille et retirant son gant, il pose la main sur le sol, sur les vieux pavés murmurants et poussièreux.

le reste vous le connaissez
(then it went dark)
l’homme lit le texte de la ville et remonte à sa fondation
trouve l’entrée
il ne sourit pas en se relevant et en remontant son gant
(it rained and it rained)
et il continue son chemin, maintenant, il sait où aller
et le chemin l’amène vers une porte (dissimulée faussement)
au moment de tuer les gardes de la porte (car c’est comme cela que les choses se passent dans les films d’horreur)
l’homme se contente de libérer l’Arbre-Monde avec eux
voilà maintenant les choses vont commencer (encore un peu il faut que tu attendes encore un peu je vais)
le reste vous le connaissez
then it went dark
and it rained
and it rained it rained it rained (again and again).

cherche-étoile

enregistré.

C'est une genre de boussole, dont la flèche indique ce que son utilisateur désire trouver plus que tout au monde.

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(cherche et trouve)

Yggdrasil

non-enregistré.

(c'est une ville je)

Yggdrasil est un organisme vivant de matière noire, similaire à de la matière végétale. Tout part d’une graine qui se nourrit des hommes. Yggdrasil est programmé pour s’étendre le plus possible, et pour chercher la signature biologique du souvenir de l’Amour. Yggdrasil a 4 « royaumes » qui correspondent à des stades d’évolutions — pour évoluer Yggdrasil a besoin d’absorber de l’énergie vitale d’organismes vivants : lorsque Yggdrasil touche un organisme vivant, celui-ci est immédiatement absorbé et intégré à la structure d’Yggdrasil, contribuant à sa croissance. Les victimes d’Yggdrasil ne meurent pas, il est plus juste de dire qu’elles demeurent dans l’arbre dans un état de sommeil absolu, contribuant à la croissance de l’Arbre-Monde tant que celui-ci demeure activé. Yggdrasil ne fait pas de différences entre ennemis et amis, ils absorbent tout ce qui le touche — seul Cyclamën ne plonge pas dans le sommeil et l’intégration à son contact, il est même capable d’utiliser sa structure pour se déplacer instantanément d’un endroit à un autre de Yggdrasil. Les 4 royaumes sont :
Helheim : c’est l’état initial de Yggdrasil, sous forme de graine. Il lui suffit d’absorber un être vivant pour évoluer.
Niflheim : Après avoir absorbé une unique personne, Yggdrasil s’étend immédiatement en hauteur et sous terre. Sous cette forme, il ressemble à un immense chêne dont les racines et les branches sont capables de se mouvoir et cherchent à toucher des êtres vivants. Tant qu’il touche des humains, il continue de croitre et de grandir, mais pour évoluer il lui faut absorber un être vivant spécial (exorciste, semi, akuma, noé, etc).
Jötunheim : À ce stade, Yggdrasil fait au moins la taille d’une ville, aussi bien en hauteur que en profondeur. Des fleurs apparaissent sur ses branches et diffusent du pollen qui en touchant un être vivant le transforme en une nouvelle « graine » qui en grandissant va chercher à rentrer en contact avec son organisme mère. Les personnes qui se déplacent dans le périmètre proche de l’Arbre-Monde sont aussi somnolentes et ralenties. Pour évoluer, Yggdrasil doit trouver l’hôte de l’Amour.
Svartalfheim : Si Yggdrasil parvient à rentrer en contact avec l’hôte de l’Amour, il évolue vers le dernier royaume, celui de la lumière et de l’obscurité. L’Arbre-Monde disparaît en dépérissant rapidement et en libérant toutes ses victimes, fatigués et sonnés, mais bien vivantes. Toute l’énergie vitale que Yggdrasil a pu rassembler est alors transférée à Amorem et son hôte, pendant un laps de temps très bref.

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[url=xxx](libère une grande fureur)[/url]

usrjoined : 29/05/2012

INTRIGUE, CHAPITRE VII

Ceux qui Prennent

(la première fois que je l’ai vu
il avait l’air incroyablement faible
il ne montrait aucune ambition
aucune volonté
aucune haine
aucune aura meurtrière
(juste quelque chose comme une grande lassitude))

La journée commençait très bien — ceux qui torturaient et arrachaient des informations torturaient et arrachaient des informations, ceux qui cherchaient cherchaient et les gardeurs de bien gardaient des biens. Vous n’avez pas vraiment eu le temps de comprendre ce qui vous arrivait — tout se passe vite, trop vite, trop violemment dans un grand bruit. La seule chose que vous retenez — une alarme. Cette alarme en théorie elle ne s’active jamais — c’est même devenu une genre de blague (si jamais elle s’activait, cela signifierait une unique chose : la fin du monde, probablement) — c’est l’alarme qui signale une attaque sur Central.

La nature de l’attaque ? Pour le moment, ça reste bien flou. Où que vous soyez, réveillés en plein sommeil ou bien en pleine séance d’entraînement ou en tour de garde, vous pouvez entendre un grand bruissement. C’est comme si quelque chose s’infiltrait dans les murs ou plutôt grandissait à l’intérieur. Il ne faut pas compter jusqu’à 3 avant que des branches commencent à s’infiltrer en dehors des parois des salles, éclatant sur leur passage sculptures italiennes élégantes et portes renforcées, d’une écorne vaguement blanche exhibant une lueur laiteuse. Les feuilles lorsqu’elles éclosent sont orange-rouge, comme un automne doux et mélancolique. Vous n’avez guère le temps de songer d’avantage à la beauté du végétal envahissant parce qu’il devient très rapidement clair que les branches cherchent à se saisir des êtres vivants. Vous avez à peine le temps de faire un rapide bond en arrière pour échapper une emprise toute organique, un camarade, à côté de vous, n’a pas cette chance : le moment où le morceau d’arbre aux allures de serpent entre en contact avec lui, il se statufie dans un cri étonné et horrifié, absorbé par le végétal qui continue de croitre (avec une vigueur renouvelée, semble-t-il, par le repas qu’il vient de faire).

Une chose est certaine, on attaque Central. Retrouvez-vous, organisez-vous, et mettez y un terme. Ne vous faites par attraper par l’Arbre-Monde, évidemment.

▬ l'Arbre-Monde est une Encre qui disparaîtra de 4 posts. De la même façon, vous vous doutez bien que Central se doute de la raison de la présence du Noé. Au bout de 4 posts, si Cyclamën n'a toujours pas trouvé Bonnie, Central pourra utiliser un portail de l'ancienne Arche pour la déplacer dans un autre lieu.
▬ Les IS sont de votre côté dans cette partie de l'Intrigue, et globalement contre Cyclamën ! Attention quand même à l'Arbre-monde...
▬ Pensez à ajouter un petit résumé des actions de votre personnage à la fin de vos posts !
▬ Comme d'habitudes, il faut au moins 4 posts en combat dans lesquelles votre personnage utilise pleinement ses techniques pour valider une condition !
▬ Le phase I se terminera le vendredi 13 au soir.
▬ Chaque post rapportera 20 points !

Ceux qui prennent.

J'aurais aimé dire qu'il n'était pas facile de dormir quand on passait ses journées à blesser et tuer, à tomber sur des boucheries sans nom, à savoir qu'une humaine bien intentionnée se faisait torturer jours et nuits parce qu'on l'avait capturé soi-même... Parce que, en effet, à force de discuter avec elle – car le geôlier et la prisonnière parlèrent, aussi étrange que cela puisse paraître… et étrange, ce le fut, à tout le moins –, j'avais accepté la différence entre hôte et Souvenir. Tout en restant convaincu que ce dernier était voué à prendre le pas et commettre ses crimes, comme face à cet Oskar…

Bref. J'aurais aimé pouvoir dire que toutes ces choses hantaient mes nuits et me maintenaient éveillé, mais ce serait sans compter sur l'entraînement de Central, très à cheval sur l'importance du sommeil. En conséquence, juste avant que l'alarme ne sonne, je dormais à poings fermés…

Heureusement que nous apprenions aussi à être totalement éveillés en quelques secondes.

À peines mes yeux s'ouvrirent qu'une énorme branche – une branche ??? – menaça de me saisir, me forçant à rouler sur le côté et tomber de ma paillasse. Bordel, j'étais dans un cauchemar ? Bon, rien à foutre, pas le temps de débattre sur l'étrangeté d'une attaque arbustif ; et si je devais me battre dans mes rêves aussi, ainsi soit-il, je n'allais pas prendre de risques.

Je me relevai, lançai un sortilège de restriction pour la bloquer, avec succès. Je saisis ma lance et sortis de la chambre en trombe, atterrissant dans le couloir.

- LLEWELLYN ! IL Y A UN INTRUS, VOTRE ORDRE EST DE L'ELIMIN-

Je me retournai vers le messager… juste à temps pour le voir se pétrifier d'un simple toucher, puis se faire gober par l'arbre. Bordel de- ! Bon, du sang-froid, aussi soudaines étaient les choses. Faits : un tas d'écorce plus que géant bouffait les gens ici, dans l'endroit le plus secret au monde, et un intrus s'y baladait. Secondement : depuis peu, une ennemie reposait dans nos cellules. Il n'était pas compliqué de faire le lien…

J'avais fait entrer le cheval de Troie.

Mais leur objectif ? Seulement la récupérer, ou nous détruire au passage ? Combien étaient-ils, outre cet espèce de chêne carnivore ? Un seul, comme le messager le disait ? Quelle était la situation exacte ? La personne chargée de me le dire venait de disparaître ; heureusement, Central ne prenait aucun risque, et chacun avait des ordres précis pour ce genre de situations. Première étape : nous regrouper au point de rendez-vous accessible le plus proche, en évitant autant que possible toute confrontation. Rester ou combattre seul était synonyme de suicide ; tous se réunir était toujours trop risqué. Il allait falloir compter sur la répartition naturelle des membres dans l'endroit pour que chaque point de rendez-vous soit relativement rempli… Par chance, l'arbre ne semblait pas (encore ?) trop grand, et les voies étaient libre ; il semblait même qu'à part les branches qui pointaient ça et là, aucun ennemi ne parcourait le QG. Comptaient-ils sur l'arbre pour nous affaiblir avant ? Et comment détruire ce truc ? Il ne me restait qu'à espérer qu'il y ait, au rendez-vous, des hommes capables d'éclairer ma lanterne…

Enfin, j'arrivai à l'endroit prévu. Il y avait là une vingtaine de personnes : quelques corbeaux, un ou deux apprentis trop stupides pour comprendre qu'on ne leur disait pas de rejoindre le point d'évacuation le plus proche pour les pousser à montrer leur zèle, et… Madalia. Quelque part, j'étais rassuré de voir quelqu'un de fiable et que je connaissais ; de l'autre, j'aurais préféré qu'une telle personne puisse gérer la situation autre part. D'ailleurs, quand j'arrivai, tous les regards se tournèrent vers moi, attendant une direction. Ha… j'étais un donneur d'ordre, effectivement ; même si je n'avais géré jusqu'ici qu'un individu ou l'autre. Avoir la vie d'une dizaine de personnes sous ma responsabilité, dans une situation aussi dangereuse… Une certaine crainte commença à poindre ; je la rejetai sans ménagement. L'heure n'était pas à cela.

J'exigeai un état des choses, et en quelques dizaines de secondes, il fut tracé, plan de Central compris. Alors, j'expliquai :

- Soyons efficaces, vu que c'est le mot d'ordre ici : nous allons intercepter l'ennemi, actuellement en B67. L'Ordre est aussi attaqué, mais notre mission est de mettre l'intrus présent ici hors d'état de nuire. Sa direction ne laisse aucun doute : il va vers la prison, sait où elle se trouve, et nous devons l'empêcher de l'atteindre – et même le mettre hors d'état de nuire. Des escadrons d'une dizaine de personnes seront postés sur sa route : quand le groupe de front – nous – sera trop affaibli, il se repliera jusqu'à la prochaine section, renforçant celle-ci. Nous n'avons pas les moyens de détruire cet arbre dans l'immédiat, alors contentez-vous de ne vous faire toucher à aucun prix ; les talismans peuvent les restreindre, le biais d'arme ne vous pétrifiera pas.

Depuis mon arrivée, personne ne s'était rajouté ; je ne pouvais qu'espérer qu'il n'y ait pas de retardataires. Je chargeai néanmoins un corbeau d'écrire "prison" de façon visible, puis nous nous mîmes en route, aussi rapidement que silencieusement. Le plan était intelligent : en intérieur, être plus nombreux au même endroit n'aurait aucun sens… et puis, nous pouvions paver les murs de talismans de feu sur sa route. Évidemment, quelques groupes se trouvaient aussi à côté de la prison, au cas où une autre attaque surgissait.

Il était hors-de-question que ces enfoirés viennent nous prendre notre plus précieuse capture au cœur même de notre QG. S'ils y arrivaient…

Que pouvaient-ils ne pas faire ?

Halloween

Résumé:

usrjoined : 27/08/2017

Ceux qui prennent... shit, here we go again.

feat. Rhian, Declan & Cyclamen et son arbre de merde

Sans relâche.
Tu t'entrainais encore. A nouveau. Sans t'arrêter.
À bout de souffle ? Tu l'étais. Et pourtant, rien ne pouvait t'arrêter.

Tu ne savais quelle heure il était. Tu t'en moquais bien. Depuis ta discussion avec Destiny -ta chère Destiny, la petite sœur que la vie ne t'a pas donnée- tu avais décidé de devenir encore plus forte. Pour la protéger. Pour tous les protéger. Même si elle t'assurait du contraire -que tu étais déjà forte, que tu devais penser un peu à toi- tu ne pouvais t'y résoudre. Ton rôle, c'est de protéger l'humanité, quoiqu'il en coûte -meme ta vie.
Alors sans relâche, tu frappes dans le corbeau en face de toi, avec toute la force qu'il faut.

Néanmoins, cette discussion aura permis de t'ouvrir les yeux sur quelque chose. Tu es plus qu'une arme, plus que ce que tu as toujours cru. Tu es humaine, et il est normal que tu dis triste, que tu aies peur, que tu sois en colère, que tu te poses des questions. Tout ça, c'est normal, tout ça, ils t'ont dit que ce n'était pas normal, que tu devais passer outre. Mais c'est terminé. Tu as le droit de pleurer, tu as le droit de hurler, tu as le droit d'être humaine.

Parce que tu l'es.
Et ça te fait du bien d'en être assurée.

Plus les jours passent, plus ta confiance en toi est grandissante. Et ta puissance ne pourra que suivre, c'est certain.

Ce soir, c'était censé être un entraînement comme les autres, lambda, comme ceux que tu as toujours connu. Ceux où tu donnes ta vie, toute ton énergie pour réussir. Car l'échec n'est pas une option.

Mais alors que tu parais un poing pour rendre un coup de pied dans les flancs, te voilà arrêtée net par ce que tu as toujours redouté.
Ce que tu n'as jamais entendu. Ce que tu n'aurais jamais dû entendre.

L'alarme de Central. Fameuse alarme n'ayant jamais retenti auparavant, tu te vois prise de surprise, sourcils froncés. Tu te demandes si c'est une blague, au début -car cette alarme en est vraiment une entre tous les collègues de Central- mais tu déchantes bien vite. A peine as-tu eu le temps de lancer un regard intrigué à ton camarade qu'une branche -oui, une branche- vient sortir d'un mur pour tenter de t'empoigner. Tu esquives rapidement en effectuant une roulade, retombant agilement sur tes pieds.
Ton camarade n'a pas eu cette chance.

Il esquive une fois mais se fait malgré tout toucher par cette étrange, surprenante branche sortie de nulle part. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, le voilà disparu, comme absorbé par cette entité dont tu ne connais rien.

Et là, tu sais que tu n'as pas une seconde à perdre. Heureusement que tu es échauffée par le combat que tu venais de commencer. Car te voilà en train de courir dans les couloirs de Central, toujours en tenue d'entraînement -l'habillement attendra plus tard, pour le moment, tu dois protéger ta vie.
Tu arrives enfin au point de rendez-vous -celui que l'on t'a appris, il y a longtemps de cela- croisant ainsi d'autres corbeaux ayant survécu à l'invasion. Tu demandes à l'un d'eux de t'expliquer rapidement la situation et ton coeur se serre.

Ta maison?
Ton foyer? Attaqué? La seule vie que tu n'aies jamais connu? En train d'être détruite par ces Noés de malheur?

Oh non, il en est hors de question. La colère monte en toi, mais l'inquiétude aussi. Tu penses à Destiny, à tous les Exorcistes que tu peux connaître, restés à la Congrégation, livrés à leurs sorts. Tu ne peux que prier pour leurs âmes et pour qu'ils s'en sortent.
Mais en attendant, tu dois penser à toi, à toute ta vie menacée. Tout ce que tu as construit ici risque de s'envoler dans un souffle de vent, dans un coup de branche si tu ne fais rien. Tu ne peux pas. Tu ne le supporterais pas.

Et puis voilà Rhian qui arrive. C'est ton chef, ton leader. Tu sais qu'il saura quoi faire, comment gérer la situation. Tu n'es que suiveuse après tout, tu n'es que l'arme que l'on te demande d'être -non, ça c'est faux, il faut que tu arrêtes de penser comme ça Madalia, arrête.
Tu écoutes attentivement le semi-akuma, silencieuse. Il a toujours eu un meilleur sens stratégique que toi, et puis, son plan te semble tenir debout. Tu es prête à le suivre. Prête à te battre. prête à donner ta vie pour cette organisation qui t'a tout donné.

Maintenant, c'est à toi de leur rendre.

Lorsqu'il termine ses explications, tu hoches la tête et le suis immédiatement. Tu ne peux cacher ta nervosité et ta peur grandissantes dans ton fort intérieur. Survivras-tu? Ou finiras-tu comme les autres, dans cet arbre maudit? Ou même pire, dans le camp de l'ennemi?

Nulle ne sait. Toi-même, tu ne sais pas si tu veux connaître la réponse.
Alors, tu ajustes les bandages à tes mains -ceux qui permettent à tes poings une meilleure fermeté, et qui empêchera les faux mouvements également- et tu te tiens prête.

Tu as tout à perdre dans cette bataille. Alors, ça sera jusqu'à ton dernier souffle.

awful

Résumééééé:

usrjoined : 10/07/2014

forgive them for they know not what they do

Le bruit continu et strident de l’alarme résonne dans tout Central, et jusque dans ta tête — il pulse et cogne douloureusement contre tes tempes, au rythme de la sirène hurlante que les battements de ton cœur ont fini par copier. Des voix s’élèvent, des ordres (que tu comprends vaguement, encore sonnée) sont donnés — tout ce que tu retiens (que tu devines, en vérité) c’est qu’un intrus a pénétré les lieux. Et sans connaître son identité (tu ne veux pas y penser, tu as bien trop peur) tu n’ignores pas sa nature — seul un apôtre de Noé saurait te retrouver dans un lieu si bien caché, dissimulée par des sceaux et des talismans imprégnés de magie.

Précisément — un seul d’entre eux en serait capable.

(et je voudrais te mentir tu sais te dire que)
(je ne t’attends pas je voudrais te dire de)
(leur pardonner ils ne savent pas ce qu’ils font)
(ils ne savent pas que c’est grave je veux dire)
(ils ne savent pas, Cyclamën)

Plusieurs soldats (des corbeaux, tu les reconnais à leur uniforme) passent dans le couloir, devant toi, sans te jeter le moindre regard — ils ne s’assurent même pas que tu es toujours là, alors même qu’ils ont certainement compris la raison de ce passage à l’acte. Tu redoutes le pire, Bonnie — si l’on ne prend même plus la peine de faire surveiller ta cellule, c’est que l’attaque doit être bien plus terrible que tu ne l’imagines. Les tremblements et les secousses irrégulières qui ébranlent les lieux des murs au plafond ne font qu’ajouter à tes angoisses — tu crains que les cachots ne finissent par s’écrouler sous leur poids. Tu pourrais profiter de l’occasion pour essayer de te libérer, te défaire des chaines qui tirent douloureusement sur tes bras meurtris, mais tu n’en as pas la force. Tu n’es pas même sûre d’en avoir envie — là, tout de suite, tu voudrais que tout cela cesse, tu voudrais disparaître (tu ne veux pas qu’il puisse te voir dans cet état tu—). Tu peux à peine bouger sous l’épaisse couche de sorts qui comprime le haut de ton corps, et la panique qui s’est emparé de toi te prive du peu de souffle qu’il te reste. « Please... please, let me out ! » Évidemment, personne ne s’arrête — tu n’es même pas sûre que l’on t’ait entendue. « What’s happening..? Please, tell me..! Please, I... » Rhian te répondrait sûrement, s’il était là — de manière froide et détachée, et tu ferais semblant d’y croire ; prétendant ne pas te souvenir de ce que tu as aperçu chez l’homme lorsqu’il t’a prêté main forte cinq mois plus tôt. Mais le semi-akuma n’est pas là, et compte tenu de sa puissance, tu te doutes qu’il sera envoyé en première ligne — qu’il y est sûrement déjà (qu’il finira par le croiser (par l’affronter (et probablement par (...)))). Tu as peur, Bonnie, terriblement peur (et tu pleures, alors que tu n’as plus versé de larmes depuis le deuxième jour (lorsque tu as compris qu’ils ne te relâcheraient pas (que les tortures ne cesseraient pas (qu’ils (s’)étaient condamnés))) — tu te sens impuissante, vulnérable et désespérée. Ce que tu redoutais le plus est en train de se produire, et tu ne peux rien faire pour l’arrêter. Pour arrêter le massacre — pour l’arrêter, lui.

Tu sais qu’il ne prend aucun plaisir à ôter la vie — il déteste ça, au moins autant que toi. Mais tu sais aussi que, contrairement à toi, lui en est capable. Tu sais qu’il le fera s’il n’a pas le choix — et tu sais que les corbeaux ne lui en laisseront aucun. Cette idée t’es insupportable, et autrement plus douloureuse que les brûlures sur ta peau, les hématomes sur ton corps et tes os brisés. Ce genre de blessure peut guérir, tu le sais mieux que n’importe qui — mais si tu apprenais qu’il avait tué aujourd’hui (si tu apprenais qu’il avait tué pour toi Bonnie (sacrifié beaucoup de lui pour sauver un peu de toi)) alors tu—

(Probablement qu’une partie de toi mourrait aussi.)

(et je voudrais te dire (...))
(Cyclamën)

ME
&
MYSELF

Ceux qui prennent...

Ft. Rhian, Madalia, Bonnie, Cyclamen et ma mort prochaine

La nuit avait commencé tranquillement pour toi. C’était ton tour de garde. Tu n’avais pas demandé pourquoi toi, un corbeau, avait été missionner pour faire une ronde dans les nombreux couloirs du Vatican. Tu n’avais pas besoin de savoir. Après tout, tu n’as rien à savoir. Sois un bon soldat et attends les ordres. Un soupire passa tes lèvres, étirant tes bras vers le haut. Tout était tranquille. Soudainement, un frisson passa sur ton échine, te figeant. Tout était beaucoup trop tranquille. Instinctivement, sous ton uniforme, tu te prépares, ta lame prête à trancher ce qui viendra entraver ton chemin. Le silence, et puis l’alarme se déclencha. Tu n’as pas attendu avant de courir vers le centre du Vatican. Tu les vis du coin de l’œil. Ces branches, qui se propageaient à travers les couloirs.

« What the… » Ta surprise était visible alors que les branches tentaient de t’attraper. Le long couloir déboucha sur une des pièces centrales où plusieurs gardes étaient regroupés. Tu vis les branches les encercler et les faire disparaître.

Tu remercias tes réflexes de corbeau quand les branches se dirigèrent une nouvelle fois vers toi. Sauter et trancher étaient la seule solution pour te sortir de cette situation. Par miracle ton échappée te permit de rejoindre le point de rendez-vous le plus proche, mais personne. Seul le mot que tu vis fut « PRISON. »

Tu fronças les sourcils, serrant mes poings avant de te remettre en route. Les branches n’avaient pas encore entièrement atteint la pièce et tes poumons brûlaient plus que tu l’avais imaginé. Tu ralentis ta cadence quelques instants avant de repartir de plus belle et au loin, tu les vis, d’autre survivants, des corbeaux et des semis. Tu reconnu le leader de ces derniers, Llewellyn. Instinctivement, tu te calas sur leur allure, personne ne t’explique le plan, après tout, tu étais en « retard ». Les branches gagnaient de plus en plus de terrain, et même si les talismans les ralentissaient, tu savais que cela n’allait pas durer. Ces tentacules végétaux semblaient prendre de plus en plus de vigueur quand elle absorbait quelqu’un, et même si tout le monde faisait de son mieux rester vivant, deux corbeaux disparurent sous tes yeux. Les autres arrivaient à avancer à bonne allure. Peut-être que tu ne pourras pas les aider jusqu’au bout, mais au moins, tu leur avais peut-être permis d’avancer vers la cible.

Résumer:

usrjoined : 14/02/2014

ft. Central et Bonnie

il était dans l'arbre lol.

take me back to the nigh we met.

dix
onze
douze
et chaque impact de la hampe du drapeau sur le sol
laisse une petite marque (qui va en grandissant)
treize
quatorze
quinze
et les coups grandissant
et les effets de masse et les conséquences le grand enchaînement
(partage un vaisseau) les Encres avaient découvert cela lorsque Cyclamën leur avait dit
découvrez le monde ne tuez pas
ne soyez pas mauvais ou gentil soyez ce que vous (soyez les Encres)
écoutez le monde et surveillez le monde
(partage un vaisseau) les Encres avaient beaucoup débattu et beaucoup négocié entre elles (pour avoir la Lumière et la Lumière c’est le droit de vivre en réalité) c’est-à-dire que deux Encres actives et vivantes en même temps et les autres en sommeil c’était là la limite
(partage un vaisseau) c’était là la solution une Encre qui sommeille ne doit pas nécessairement dormir dans le réceptacle du Regret
une Encre peut en porter une autre
partage un vaisseau seize dix-sept dix-huit
Lewis marchait dans un couloir (B67) d’un pas souple et léger, avec un air terriblement décidé et son arme dans la main derrière lui des corps (je ne les ai pas tué) des corbeaux du personnel des humains — assommés — que les branches s’empressent d’engloutir et d’augmenter
Lewis marche dans les couloirs en chargeant son compteur doucement et le sol tremble alors que la force des coups augmentent en dérivés chaînées
il évite une branche, d’une manière souple, son grand manteau qui vole derrière lui
dix-neuf
vingt
Lewis marche — il cherche des personnes capable de leur donner des informations, Sylaë pourra lire, Sylaë est capable de lire mais
mais pour le moment les humains ne sont pas intéressants pas assez gradés pas assez compétents et ils ont à peine obtenu de quoi se diriger dans l’étage
Lewis marche — il cherche des personnes et des informations
en vous voyant Lewis laisse s'échapper un
sourire
je dis Lewis laisse s'échapper parce que c'est la vérité, il le laisse vraiment s'échapper
comme on s'échappe de prison
c'est un sourire sans joie ni plaisir
un sourire froid et triste
un sourire sans chaleur parce que (en vous voyant)
Lewis laisse s'échapper un sourire.

(i am not the only traveler)
(who has not repaid his debt)
(i’ve been searching for a trail to follow again)
((take me back to the night we met))

devant les yeux ébahis du novice le plafond se fissure
une branche ? une racine
une racine en sort et se tord comme un os blanc vivant
une silhouette se forme dans la racine
comme un os blanc vivant
de grands cheveux longs et gris comme la cendre d’un volcan
une peau grise et des croix sur le front un oeil est doré comme de l’or
liquide
un oeil est noir
un noir sans fond qui remplit entièrement l’orbite et la pupille et l’humeur aqueuse après
un noir qui signifie
je ne vais pas pardonner non
je suis très en colère
je suis terriblement inquiet
je n’aurai pas la patience
je ne peux pas perdre de temps
je suis très en colère non (je ne pardonnerai rien)
un noir charbon définitif
devant les yeux ébahis et l’ébauche de silhouette comme un os blanc qui sort de la racine et qui forme un humain un humain non un
presque humain ah pardon ici vous appelez cela
des monstres
je crois
un monstre donc qui se forme depuis la racine
un Noé.

(and then I can tell myself
what the hell I'm supposed to do)

un instant et un geste et déjà le voilà
projeté
Cyclamën l’a tout simplement poussé doucement contre l’autre racine
derrière lui
elle aussi elle a perçé le plafond
bon
Yggdrasil n’ira pas plus loin sans nutriments d’énergies supérieurs (il laisse Lewis et les autres s’en occuper)
(encore plus loin, la boussole (il l’a consulte du regard, dans sa main) indique qu’il faut aller encore plus loin)
plus loin alors
Cyclamën souffle doucement, et reprend sa course
il ne peut pas perdre du temps
(il ne peut pas perdre du tout).

(when the night was full of terrors
and your eyes were filled with tears)

((take my back to the night we met))

cherche-étoile

enregistré.

C'est une genre de boussole, dont la flèche indique ce que son utilisateur désire trouver plus que tout au monde.

—————

(cherche et trouve)

Yggdrasil

non-enregistré 1/4 posts.

(c'est une ville je)

Yggdrasil est un organisme vivant de matière noire, similaire à de la matière végétale. Tout part d’une graine qui se nourrit des hommes. Yggdrasil est programmé pour s’étendre le plus possible, et pour chercher la signature biologique du souvenir de l’Amour. Yggdrasil a 4 « royaumes » qui correspondent à des stades d’évolutions — pour évoluer Yggdrasil a besoin d’absorber de l’énergie vitale d’organismes vivants : lorsque Yggdrasil touche un organisme vivant, celui-ci est immédiatement absorbé et intégré à la structure d’Yggdrasil, contribuant à sa croissance. Les victimes d’Yggdrasil ne meurent pas, il est plus juste de dire qu’elles demeurent dans l’arbre dans un état de sommeil absolu, contribuant à la croissance de l’Arbre-Monde tant que celui-ci demeure activé. Yggdrasil ne fait pas de différences entre ennemis et amis, ils absorbent tout ce qui le touche — seul Cyclamën ne plonge pas dans le sommeil et l’intégration à son contact, il est même capable d’utiliser sa structure pour se déplacer instantanément d’un endroit à un autre de Yggdrasil. Les 4 royaumes sont :
Helheim : c’est l’état initial de Yggdrasil, sous forme de graine. Il lui suffit d’absorber un être vivant pour évoluer.
Niflheim : Après avoir absorbé une unique personne, Yggdrasil s’étend immédiatement en hauteur et sous terre. Sous cette forme, il ressemble à un immense chêne dont les racines et les branches sont capables de se mouvoir et cherchent à toucher des êtres vivants. Tant qu’il touche des humains, il continue de croitre et de grandir, mais pour évoluer il lui faut absorber un être vivant spécial (exorciste, semi, akuma, noé, etc).
Jötunheim : À ce stade, Yggdrasil fait au moins la taille d’une ville, aussi bien en hauteur que en profondeur. Des fleurs apparaissent sur ses branches et diffusent du pollen qui en touchant un être vivant le transforme en une nouvelle « graine » qui en grandissant va chercher à rentrer en contact avec son organisme mère. Les personnes qui se déplacent dans le périmètre proche de l’Arbre-Monde sont aussi somnolentes et ralenties. Pour évoluer, Yggdrasil doit trouver l’hôte de l’Amour.
Svartalfheim : Si Yggdrasil parvient à rentrer en contact avec l’hôte de l’Amour, il évolue vers le dernier royaume, celui de la lumière et de l’obscurité. L’Arbre-Monde disparaît en dépérissant rapidement et en libérant toutes ses victimes, fatigués et sonnés, mais bien vivantes. Toute l’énergie vitale que Yggdrasil a pu rassembler est alors transférée à Amorem et son hôte, pendant un laps de temps très bref.

—————

[url=xxx](libère une grande fureur)[/url]

Lewis

enregistré.

Personnalité : Bien trop bavard. Charmeur amoureux de Sylaë, et dragueur à ses heures perdues. Charismatique. Exalté et exaltant. Très fort pour faire des discours pour redonner le moral. Aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Combattant dans l'âme. Ne tolère pas la lâcheté. Ne tolère pas l'abandon. Ne tolère pas la reddition. Ne fais jamais de prisonnier. Se prend pour l'Incarnation de l'Exaltation. Fais ce qui doit être fait, et le fait rapidement. Travailleur méthodique. Déteste faire des heures supplémentaires. On l'imagine bien porter des lunettes, comme un genre de secrétaire discret et poli, ce qu'il n'est absolument pas. Déteste les enfants. N'aime d'ailleurs pas vraiment Pomme, ni Treize. Bouclier armé de Cyclamën.

Description : Grande armoire souple et osseuse en smoking discret. Porte-drapeau blanc qui flotte dans le vent. Des yeux dorés et charmeurs, un grand sourire et des dents blanches. Une peau cendrée et les stigmates — une parodie de Noé. Cheveux courts et bien coiffés, une mèche rebelle pour le style. Chemise blanche souvent tachée de sang. On peut le prendre pour une genre de grosse statue sculpté de loin. Un nez en trompette. Des muscles de panthère, des tendons comme une rivière en crue. Parfois, un petit chapeau.

Capacités et notes annexes : — (combot breaker) : L'arme de Lewis — son drapeau — augmente la force de ses coups lorsqu'ils sont enchainés. Plus la taille de l'enchaînement est grande, plus les coups deviendront forts et puissants. Lorsqu'un enchaînement est rompu, ce pouvoir se désactive pendant deux posts.

— (drapeau des Exaltés) : Lewis peut brandir son drapeau et utiliser ses pseudo pouvoirs de souvenir de l'Exaltation en combat pour réconforter le coeur de ses alliés, leur donner une ardeur renouvelée, augmenter leur force d'attaque et soigner partiellement leurs plaies. Ce pouvoir est cependant soumis à une condition : il est activable si et seulement si le camp de Lewis est en train de perdre.

grande exaltation !

— Lewis continue à explorer et progresser dans Central, les quelques personnes qu'il a croisé depuis le début de l'attaque, il les a assommé en profitant de la panique et de la surprise du commencement. Il cherche actuellement à tomber sur des personnes plutôt haut placé dans la hiérarchie, du genre qui ont des infos sur Bonnie, ou d'autres "secrets" de Central. En marchant, il frappe son drapeau ce qui en plus de laisser des impacts de plus en plus forts, lui permet de "stacker" son talent — combot breaker. À la fin du post, il arrive en vue de votre groupe.
— Yggdrasil n'affecte pas Cyclamën et lui permet de se déplacer à travers l'arbre. Cyclamën était donc dans l'Arbre-Monde depuis le début, et il n'en sort au niveau des racines qu'uniquement lorsque la progression de l'Arbre commence à sembler stagner fautes de nutriments (#desgenslol). Il vérifie la position de Bonnie sur sa boussole et se met à courir plus profondément dans Central pour la retrouver.

Ceux qui prennent.

Les unités se positionnaient comme prévu, d'une efficacité rapide et sans accroc, comme les membres d'un même cerveau. J'étais bien conscient que certains commandants tueraient pour d'aussi disciplinés soldats, c'était déjà ça de pris… et vu mon expérience en la matière, ce ne serait pas de trop. Quelque part, savoir qu'aucun n'envisagerait de discuter mes ordres et relever leurs erreurs était à la fois rassurant et angoissant : si je leur disais de tous se jeter sur l'arbre, le feraient-ils ? Autant ne pas le vérifier…

Nous arrivions sur place. Je tournai le regard en arrière, jaugeant la croissance de l'arbre… et le vit dévorer deux de nos corbeaux. Un frisson me parcourut, et je hurlai :

- UN TALISMAN DE BOUCLIER ! VITE !

MERDE ! Parce que je n'avais pas été attentif, deux des nôtres venaient de périr, à une dizaine de mètres de leur Ô combien fiable "chef" ! Un ordre intelligent l'aurait empêché, un seul… mais j'étais trop concentré sur la suite des opérations. Incapable de penser à tout, de tout envisager, de tout gérer, de…

Bordel… je n'étais pas fait pour ça. Evidemment pas. Comment un type qui commençait tout juste à savoir se gérer pourrait prendre la tête d'une dizaine de personnes ?

Je serrai les dents. Je ne pouvais pas changer brusquement d'avis et donner le commandement à un corbeau ; et puis, ils n'étaient pas plus qualifiés que moi. Je ne pouvais qu'espérer que les réels dirigeants se dépêchent de finir l'évacuation et reprennent les rennes. Et, quand on parlait du loup…

- Llewellyn ?

Enfin ! Parfait ! J'allais pouvoir suivre les indications et me battre ; ce que j'avais toujours fait, et faisais de mieux. Ce bordel me dépassait, c'était évident…

- Vous êtes désormais responsable de la défense de l'endroit.

…

Pardon ? Mon cerveau se stoppa un instant ; avant que je comprenne que j'avais mal entendu, ou mal compris. C'était évid-

- Tous les corbeaux présents sont à votre disposition. Vous avez carte blanche pour capturer ce Noé avant qu'il ne libère la prisonnière, si tel est bien son objectif.

…

Je n'avais pas mal entendu.

Ma tête tournait, alors que je réalisais l'immensité de la chose. Tous les corbeaux, une petite centaine… leur vie dépendait de moi ? C'était… quoi ? Mon teint gagna une nuance de blanc, alors que la tension monta encore d'un cran. Putain de… Je-

Non. Non, je n'étais pas un gosse effrayé devant une grosse responsabilité. Je n'allais pas me laisser paniquer, au contraire : c'était la suite logique des choses. J'avais combattu des Noés, mûris, accepté le titre de leader des semis ; je n'allais pas faiblir face à cette charge, j'allais l'endosser et la tenir. Ho, j'avais clairement le sentiment qu'on m'avait lancé une arme nouvelle et sans mode d'emploi en me disant "démerde-toi, tout dépend de toi"… mais j'allais utiliser cette arme comme je le pouvais, par instinct et bon sens. J'aurai le temps de me morfondre et me haïr pour mes erreurs et leurs conséquences mortelles plus tard…

Après une minute de course ponctuée de talismans envoyés pour retenir l'une ou l'autre branche trop audacieuse, nous arrivâmes face à la cible. Manifestement un Noé, vu ses couleurs… Il frappait son drapeau en rythme, et chaque coup tapait plus fort. Bien… que la fête commen-

- Llewellyn ! Les caméras ont repéré un autre intrus quelques étages plus bas, en F22, sorti de l'arbre. Il tient une espèce de boussole, et l'aiguille correspond à l'emplacement de la prisonnière.

Mais bordel de-

Balayant les jurons qui me venaient, je réfléchis à toute vitesse, tout en lançant mes premiers ordres. Un groupe sur deux quittera ses positions pour ralentir l'autre homme, utilisant leur vitesse et les passages secrets de l'endroit pour intercepter l'intrus numéro deux. Le plus proche coupera au plus court pour lui tomber dessus ; les autres se posteront à distance raisonnable, prêts à prendre le relai. Impossible de faire une file sans dévoiler la position exacte de cette prison…

Que faire d'autre contre cette foutue boussole ? Bon sang, peut-être devrions-nous simplement éliminer la prisonnière et aider l'Ordre… Aussi amère me serait cette défaite, perdre le plus grand accomplissement de ma parodie de carrière – et, même si je me refusais à l'avouer, tuer ce qui était devenu plus qu'une ennemie à mes yeux –, j'allais devoir passer au-dessus de mes considérations personnelles : la Congrégation attaquée, la vie de l'ensemble des corbeaux présents et le risque qu'elle s'échappe faisait pencher la balance...

Pourtant, une idée me fit changer d'avis, une qui ne vint pas de moi. Je m'étais trompé sur un point : je n'étais pas seul au-dessus d'une armée de suiveurs d'ordres. Madalia venait d'intervenir, suggérant que les groupes de corbeaux postés à la prison saisissent la prisonnière et l'évacuent directement, vérifiant bien qu'elle ne puisse pas se libérer malgré cela : en passant par l'arche et plusieurs portails, nous fausserons sa boussole et sa recherche. Etant une trentaine au total, ils pourront à nouveau se diviser en groupe pour stopper ou ralentir les éventuels autres poursuivants… Et puis, il n'y avait aucun risque de tomber par accident sur un Noé ou un akuma, ajoutai-je en savourant l'ironie : ils étaient tous à l'Ordre.

Malgré cela, capturer ou éliminer l'intrus et sa boussole restait vital : je n'avais aucune envie d'un second round quelques jours plus tard. C'était pour cette raison que je devais m'y rendre en personne, rejoindre les groupes – 4 groupes de 10 corbeaux – qui affronteront ce second intrus. Madalia, elle, rattrapera au plus vite ceux chargés d'évacuer la prisonnière pour leur prêter main-forte au besoin. Et pour ce Noé qui nous faisait face, j'allais devoir faire confiance aux corbeaux sur place – 3 groupes de 10… Néanmoins, je leur rappelai l'important : lui faire perdre le plus de temps possible, le temps d'évacuer et ré-enfermer correctement la prisonnière. Après, soit nous nous réunirons pour mieux faire face – exorcistes compris si l'attaque était finie de leur côté –, soit nous évacuerons… Et puis, sa façon de frapper régulièrement son bâton, de plus en plus fort, ne me plaisait pas : qu'ils lancent un sort de restriction et se concentrent dessus dans un premier temps !

Halloween

Résumé:

usrjoined : 03/01/2015

we’re afraid we can’t let you win this one

Les ordres sont donnés et
les ordres sont les ordres.

Personne n’était véritablement étonné par ce qu’il se passait — pris de court, surpris dans sa routine (et parce que c’était arrivé plus tôt et de façon beaucoup plus spectaculaire que prévu) oui — mais pas vraiment étonné. Ils avaient espéré, ils avaient même fini par croire que les apôtres ne les trouveraient pas, ici. Mais ils savaient que le risque zéro n’existait pas — il y avait toujours une possibilité, même infime. Alors ils s’étaient préparés sans vraiment l’être, avaient établi une ligne de conduite à adopter en cas d’attaque (sans penser qu’ils seraient obligés de l’utiliser un jour).

Évacuer les unités qui ne combattaient pas (les têtes pensantes)
Sauver ce qui pouvait l’être (les choses cachées) — détruire le reste
Transférer le sujet captif (le cheval de Troie) — dans un endroit sûr
(loin d’ici.)

Les ordres sont donnés et
les ordres sont les ordres.

Un premier groupe (trois en vérité) d’une trentaine de corbeaux se dirige vers les sous-sols, là où la descendante de Noé est retenue prisonnière — heureusement, les cachots ne sont pas loin, et il ne leur faut pas longtemps pour trouver la prison qui les intéresse (la seule qui est occupée).

Évidemment qu’ils n’ont aucun mal (à la maîtriser)
Évidemment qu’ils l’emmènent (vers le portail)
Évidemment qu’elle ne veut pas (elle se débat)
Évidemment qu’elle se met à crier (elle implore)
Cyclamën !
Évidemment mais — les ordres sont donnés et
les ordres sont les ordres.

Un deuxième groupe (plus nombreux — ils ne sont pas loin de quarante, divisés en quatre) se dirige vers l’intrus aux longs cheveux et à la boussole — un premier détachement ne tarde pas à lui faire face (les sous-sols du Vatican sont plein de secrets et de détours et de passages). Aussitôt, ils dressent un mur de sort pour lui barrer le passage — s’il veut continuer son chemin, il ne peut qu’aller tout droit. Les corbeaux sont des charognards (ils n’attaquent pas de proies vivantes) — alors ils attendent, derrière leur barrière de sceaux, que Rhian les rejoigne.

Les ordres sont donnés et
les ordres sont les ordres.

Ceux qui sont restés dans le couloir (B67) s’en prennent à l’homme au drapeau — une dizaine d’entre eux lance simultanément des sorts de restriction (sur lui, et sur les branches fatiguées qui n’avancent plus tellement).

Restriction Wings — des sceaux entourent les bras et les racines de l’arbre-monde
Secret Spell, Bindings Wings — ceux-là sont dirigés à l’encontre de l’apôtre de Noé et tentent de former un cercle autour de lui (qui alourdit et ralentit ses mouvements)
Protection Wing — ceux restés en retrait se chargent de protéger les autres et forment une barrière protectrice autour des soldats.

Les ordres sont donnés et
les ordres sont exécutés.

résumé:

usrjoined : 14/02/2014

ft. Central et Bonnie

il était dans l'arbre lol.

when the party is over.

nombreux
sont
ceux qui
(nombreux sont ceux qui perdent leur combat) tu sais que mes yeux ne
suivent que toi
mais

Un sourire dans l’ombre qui le fixe depuis la Lumière, comme on observe les poissons derrière un aquarium, les petits poissons colorés et les grands poissons ternes — la première des Encres ne pensent pas (elle ne voit pas comment) le Regret peut vraiment sauver son Amoureuse autrement que dans le sang et le feu et la cendre salée dans la gorge. Il n’y croit simplement pas (mais soutiendra son ami autant qu’elle le pourra, évidemment — elle fait simplement avec ce petit sourire au coin (du coup simplement c’est-à-dire que) ce petit sourire qui dit que
voilà
c’est quand même inutile ça serait drôlement plus
simple
tu ne penses pas Cyclamën ?
les faibles restent faibles
les pauvres pauvres
les riches
riches
le Regret n’est pas fait pour épargner des vies c’est ce que pense la première Encre
alors maintenant vieux frère tu vas
tu vas faire quoi

Parce qu'ils sont plusieurs volatiles devant toi Cyclamën, et tu n’as que le temps de discerner toute la peur, la résolution, le courage et l’endoctrinement dans les yeux du plus jeune avant que le groupe ne dresse une barrière de ses étranges morceaux de papiers magiques que Central utilise (et qui sont si agaçants, il faut bien l’avouer). Cyclamën tu (je ne peux pas perdre de temps). Vous m’en voyez navré mais je ne puis pas (et de son bras, l’apôtre matérialise en les fixant silencieusement la relique ancienne pour écrire comme si (comme si l’avant de son bras droit avait été plongé dans un seau de peinture noire charbon alors que sa peau grise et l’oeil liquide en or frémit) la relique de se coller directement à sa peau encre diluée pure déposée sur la peau) perdre du temps avec vous. Vous êtes si humains dans votre façon de penser je le vois bien derrière votre barrière volatiles voilà exactement ce que vous êtes en train de vous quelque chose comme s’il veut continuer son chemin, il ne peut qu’aller tout droit c’est humain cela m’inspire beaucoup de pitié et de tendresse mais le Regret ne joue pas avec les même règles que vous hélas et puis
je ne peux vraiment pas perdre de temps, j’en ai peur
alors voilà ce que Cyclamën
Cyclamën s’avance près de la barrière toujours sans dire un mot la main noire pleine de goudron et de tendresse avec cet air vaguement désolé
voilà ce que tu fais tu écris sur le sol et tu modifies son texte
et si ce sol n’était pas tangible pour le Regret ?
non
ce n’est pas suffisant
et si ce sol n’était pas tangible pour le Regret et pour le jeune corbeau ?
voilà
maintenant le texte va prendre effet et la possibilité s’accomplir
si le sol n’était pas tangible pour le jeune corbeau et pour Cyclamën alors dans ce cas
il se passerait quoi ? enfin ce serait relativement simple je pense que la
gravité
ferait son travail c’est-à-dire que et le plus jeune des volatiles et Cyclamën
les deux tomberaient
à l’étage d’en dessous
puisque le sol n’étant pas tangible pour eux
ils passeraient simplement à travers la matière

« Fear no more. Little one. » Je vais te donner une deuxième existence (à travers nous, tu vivras éternellement). Car Cyclamën est déjà sur le Corbeau qui surpris et visiblement confus d’être passé à travers le plafond, ne se relève dans une position de défense que maintenant — bien trop tard pour la vitesse inhumaine d’un Noé en colère face à un humain seul et confus. D’un coup nette sur la nuque, le volatile est assommé. Et le bras noir d’écrire une phrase alors que le bras gauche retient le petit homme pour l’empêcher de tomber, et les yeux dorés-or (fondus) de lire. Car un corbeau est un corbeau et

Les ordres sont donnés, et
les ordres sont les ordres
et après tout puisque
les sous-sols du Vatican sont plein de secrets et de détours et de passages
puisque la prisonnière est déplacée (vers le portail le plus proche)
(mais celui là n’en savait pas plus il n’était qu’un novice il n’a fait qu’écouter que suivre)
il n’a fait que apprendre
Cyclamën de le déposer doucement sur le sol
bien (tu vas nous servir)
la phrase est
mais les corbeaux sont des charognards, ils attendent que leurs proie meurent ou mieux se fassent tuer par un prédateur plus puissant plus gourmand plus terrible
et Cyclamën de lire encore
et enfin
de repartir
cette fois il va faire attention
il ne peut plus perdre d’avantage de temps il ne peut plus

Lewis, tu jauges sans dire un mot alors qu’ils arrivent vers toi avec ton air faussement aimable et terriblement froid comme le Sahara en plein nuit — les ordres sont les ordres et les ordres seront exécutés, tu ne tueras personne. Il n’aime pas beaucoup le fait qu’ils soient (visiblement) en train de l’ignorer à prendre des décisions (tu imagines sans mal que Cyclamën a du se faire découvrir, plus bas) — tu es quand même un Noé, un vrai menace ? Un petit détachement se jette tout de même sur toi, et de leurs mains composés — un talisman (tu en sais suffisamment pour savoir qu’il convient de ne pas sous-estimer ces petits outils là) vers toi alors Lewis grande transcendante chantonnante dans la Guerre (exaltation, tu inspires dans un sourire neutre alors que tu lèves un sourcil) et tu te contentes de frapper à pleines puissances avec ton drapeau sur le sol (tu ne te retiens pas, cette fois)
cela fait exactement vingts et un coups maintenant — le sol s’effondre.
sourire froid et égal alors que les talismans te passent (gravité oblige) au dessus de la tête
tu esquives encore une branche un peu trop curieuse
tu te projettes en avant dans la chute attrape un premier corbeau et te content de le lancer directement dans l’étreinte d’une branche
atterrissage lourd
ils sont bien formés (la plupart atterrissent déjà en posture de combats, talismans aiguisés et fureurs non dissimulées)
tu évites un premier jet, et balance un coup de poing vers l’humain le plus proche de toi
tu ne peux donner des coups de drapeau
tu les tuerais sur le coup
hélas.

cherche-étoile

enregistré.

C'est une genre de boussole, dont la flèche indique ce que son utilisateur désire trouver plus que tout au monde.

—————

(cherche et trouve)

Yggdrasil

non-enregistré 2/4 posts.

(c'est une ville je)

Yggdrasil est un organisme vivant de matière noire, similaire à de la matière végétale. Tout part d’une graine qui se nourrit des hommes. Yggdrasil est programmé pour s’étendre le plus possible, et pour chercher la signature biologique du souvenir de l’Amour. Yggdrasil a 4 « royaumes » qui correspondent à des stades d’évolutions — pour évoluer Yggdrasil a besoin d’absorber de l’énergie vitale d’organismes vivants : lorsque Yggdrasil touche un organisme vivant, celui-ci est immédiatement absorbé et intégré à la structure d’Yggdrasil, contribuant à sa croissance. Les victimes d’Yggdrasil ne meurent pas, il est plus juste de dire qu’elles demeurent dans l’arbre dans un état de sommeil absolu, contribuant à la croissance de l’Arbre-Monde tant que celui-ci demeure activé. Yggdrasil ne fait pas de différences entre ennemis et amis, ils absorbent tout ce qui le touche — seul Cyclamën ne plonge pas dans le sommeil et l’intégration à son contact, il est même capable d’utiliser sa structure pour se déplacer instantanément d’un endroit à un autre de Yggdrasil. Les 4 royaumes sont :
Helheim : c’est l’état initial de Yggdrasil, sous forme de graine. Il lui suffit d’absorber un être vivant pour évoluer.
Niflheim : Après avoir absorbé une unique personne, Yggdrasil s’étend immédiatement en hauteur et sous terre. Sous cette forme, il ressemble à un immense chêne dont les racines et les branches sont capables de se mouvoir et cherchent à toucher des êtres vivants. Tant qu’il touche des humains, il continue de croitre et de grandir, mais pour évoluer il lui faut absorber un être vivant spécial (exorciste, semi, akuma, noé, etc).
Jötunheim : À ce stade, Yggdrasil fait au moins la taille d’une ville, aussi bien en hauteur que en profondeur. Des fleurs apparaissent sur ses branches et diffusent du pollen qui en touchant un être vivant le transforme en une nouvelle « graine » qui en grandissant va chercher à rentrer en contact avec son organisme mère. Les personnes qui se déplacent dans le périmètre proche de l’Arbre-Monde sont aussi somnolentes et ralenties. Pour évoluer, Yggdrasil doit trouver l’hôte de l’Amour.
Svartalfheim : Si Yggdrasil parvient à rentrer en contact avec l’hôte de l’Amour, il évolue vers le dernier royaume, celui de la lumière et de l’obscurité. L’Arbre-Monde disparaît en dépérissant rapidement et en libérant toutes ses victimes, fatigués et sonnés, mais bien vivantes. Toute l’énergie vitale que Yggdrasil a pu rassembler est alors transférée à Amorem et son hôte, pendant un laps de temps très bref.

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[url=xxx](libère une grande fureur)[/url]

Lewis

enregistré.

Personnalité : Bien trop bavard. Charmeur amoureux de Sylaë, et dragueur à ses heures perdues. Charismatique. Exalté et exaltant. Très fort pour faire des discours pour redonner le moral. Aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Combattant dans l'âme. Ne tolère pas la lâcheté. Ne tolère pas l'abandon. Ne tolère pas la reddition. Ne fais jamais de prisonnier. Se prend pour l'Incarnation de l'Exaltation. Fais ce qui doit être fait, et le fait rapidement. Travailleur méthodique. Déteste faire des heures supplémentaires. On l'imagine bien porter des lunettes, comme un genre de secrétaire discret et poli, ce qu'il n'est absolument pas. Déteste les enfants. N'aime d'ailleurs pas vraiment Pomme, ni Treize. Bouclier armé de Cyclamën.

Description : Grande armoire souple et osseuse en smoking discret. Porte-drapeau blanc qui flotte dans le vent. Des yeux dorés et charmeurs, un grand sourire et des dents blanches. Une peau cendrée et les stigmates — une parodie de Noé. Cheveux courts et bien coiffés, une mèche rebelle pour le style. Chemise blanche souvent tachée de sang. On peut le prendre pour une genre de grosse statue sculpté de loin. Un nez en trompette. Des muscles de panthère, des tendons comme une rivière en crue. Parfois, un petit chapeau.

Capacités et notes annexes : — (combot breaker) : L'arme de Lewis — son drapeau — augmente la force de ses coups lorsqu'ils sont enchainés. Plus la taille de l'enchaînement est grande, plus les coups deviendront forts et puissants. Lorsqu'un enchaînement est rompu, ce pouvoir se désactive pendant deux posts.

— (drapeau des Exaltés) : Lewis peut brandir son drapeau et utiliser ses pseudo pouvoirs de souvenir de l'Exaltation en combat pour réconforter le coeur de ses alliés, leur donner une ardeur renouvelée, augmenter leur force d'attaque et soigner partiellement leurs plaies. Ce pouvoir est cependant soumis à une condition : il est activable si et seulement si le camp de Lewis est en train de perdre.

grande exaltation !

— Cyclamën ne compte pas perdre de temps à tenter de forcer le passage, il se contente de réécrire le texte du sol à ses pieds (la zone est relativement petite, genre le groupe de Corbeaux et lui-même) pour qu'il soit intangible pour lui et un des Corbeaux du groupe (le plus jeune [INTRIGUE, CHAP. VII, PHASE I] Ceux qui Prennent 3449634935

) en utilisant sa technique de rang C.
— Une fois à l'étage d'en dessous (du coup avec l'autre Corbeau), il l'assomme relativement vite et utilise son rang E dessus (ce qui lui permet de lire son texte, donc d'avoir accès aux informations comme les passages secrets empruntés/connus par ce corbeau, ou aussi les ordres qui ont été donné) et son rang D (ce qui va transformer le corbeau en Encre si personne ne le sauve en purgeant la matière noire — la phrase qui a été écrite va en gros conserver sa personnalité et ne lui donnera pas de capacités particulières si ce n'est celle qu'il possède déjà, ça fera juste une Encre-Corbeau quoi).
— À la fin du post, il a terminé de lire ce qu'il pouvait lire, et compte repartir de plus belle. Cette fois il utilisera les connaissances qu'il vient d'obtenir pour aller plus vite vers Bonnie (chemins secrets) et n'hésitera pas à utiliser la même technique qu'au début de ce post si il voit un groupe de Corbeaux qui menacent de le bloquer.
— Lewis est vaguement vexé qu'on l'ignore pour donner des ordres, mais il attend quand même de voir comme le petit groupe se répartit avant d'agir : en réaction aux talismans lancés sur lui, il frappe le sol de son drapeau de toutes ses forces, ce qui est largement suffisant pour simplement détruire le sol et le plafond de l'étage d'après considérant le nombre de charges sur son drapeau. Ensuite il saute sur les corbeaux qui atterrissent et globalement, se bat surtout avec son corps et n'utilise pas son drapeau, puisqu'il ne désire pas tuer.

usrjoined : 27/08/2017

Ceux qui prennent et ceux qui rendent.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Lewis & Cyclamen et son arbre de merde

L'adrénaline monte dans ton corps. Elle tourne dans tes veines telle une drogue. Chaque jour, elle est celle qui te permet d'avancer. Car chaque jour, tu as peur de perdre. Chaque jour, tu as peur d'échouer. Chaque jour, tu as peur d'être abandonnée, trahie à nouveau.

C'est la peur qui dicte ta vie, la peur, l'angoisse, le stress. Quelle ironie du sort, n'est-ce pas? D'être celle sensée redonner de la joie, balayer la peur dans les foyers, alors que la peur ne fait que te gagner un peu plus chaque jour. Triste constat. Triste vie qu'est la tienne Madalia.
Mais ! Loin de toi le désespoir. Tu l'as promis à Destiny, à beaucoup d'autres personnes : tu vas vivre, tu vas aider les autres. Tu vas redevenir toi, une humaine au milieu de joyeux mensonges ambulants. Parce qu'au final, il n'y a rien de plus beau que la différence -même si tu n'es pas faite pour être belle- et la différence n'est pas la désobéissance mais l'acceptation de soi. Alors petit Corbeau, tes ailes batteront, fort, vite, terriblement. Agilement, tu arriveras à rebondir, à atterrir en souplesse parce que c'est ce que tu fais depuis tant d'années.

Rebondir. Et atterrir. Pour t'envoler à nouveau, avec plus de vigueur encore.

Chaque échec, chaque trahison ne fait que te renforcer. L'invincibilité n'existe pas pour toi, car tu ne cesseras d'être trahie, c'est ainsi que les humains et la vie sont faits. C'est ainsi que tu te relèves à chaque fois. Pour éviter les regrets et les remords, pour ne pas t'accabler et finir les épaules fragilisés par tant de choses que tu aurais voulu faire ou ne pas faire.

Tu vis avec.

Tu vis avec, mais le Regret qui essaie de détruire ta maison -évidemment, tu ne sais pas que c'est le Regret, mais il était important de souligner cette nouvelle ironie qui s'acharne sur toi- lui, tu ne peux vivre avec, tu dois le détruire, le dégager loin d'ici. Le remettre à sa juste place.

Mort.

Néanmoins, revenons à l'essentiel de l'histoire. Tu te tiens aux côtés de Rhian -fière semi que tu es, il est temps d'arborer les couleurs que tu as durement gagnée- sans réellement savoir tout du moins de quoi se fera ton demain. C'est effrayant. Tu aimes bien la routine toi pourtant. Et ne pas savoir que demain ne sera pas fait de la même chose qu'hier te rend un peu nerveuse.

Mais l'important n'est pas là.

L'important, c'est la tête que fait Rhian lorsqu'on lui annonce qu'il est désormais à la tête de toute les unités présentes.
Le pauvre. Tu ne peux que comprendre ce qu'il ressent -empathie, nouvelle preuve de ton humanité- toi tu ne saurais pas gérer des hommes. Tu es mieux dans le rôle de suiveuse, c'est ce que tu fais de mieux.

Malgré tout, tu lui fais confiance Rhian. Tu sais bien qu'il saura gérer. C'est ton leader, il l'a déjà fait, il peut le faire à nouveau. Tu lui accordes ta confiance -tu sais que cela te trahit à chaque fois mais tu recommences toujours, tu commets les mêmes erreurs- et tu écoutes tout ce qui se passe autour de toi.

Tu cours alors à ses côtés, dans ta course, tu envoies des talismans -tu en retrouves l'usage, la nervosité et la peur de perdre ton seul foyer sûrement- sur les branches tentant de t'attraper, toi ainsi que tes camarades.

Et puis, voilà un Noé. Tu ne sais pas que tu te fais actuellement tromper, menée par le bout du nez par les pouvoirs d'un Noé -du Regret que tu hais- que tu as déjà rencontré autrefois. Mais impossible de le deviner. Alors tu restes dans ton ignorance et surtout dans ta méfiance face à cet intrus, tu te prépares à riposter à ses attaques.

Et quelque chose te sort. Un autre intrus. Sorti de l'arbre. Quoi? Non, c'est impossible, tu ne peux pas laisser tout ça faire, impossible. Tu vois Rhian qui tente d'élaborer un plan, qui galère un peu malgré tout -il est humain, c'est normal de ne pas savoir réfléchir correctement avec toute cette pression- et heureusement que tu es là. Toi, tu n'as pas la pression que Rhian a sur ses épaules, celle de centaines de vies reposant sur tes choix. Alors tu as plus facile à réfléchir.

- Nous devrions évacuer celle que nous retenons directement au mieux de nous acharner à vouloir faire reculer les intrus. Pendant qu'un premier groupe empêche le premier d'avancer, dis-tu en pointant l'homme au drapeau d'un mouvement de tête, un autre groupe se charge de l'autre. Et un troisième récupère directement la prisonnière et l'évacue ailleurs.

Rhian semblait apprécier ton plan, et les groupes se mirent vite en place. Il fut décidé que tu irais rejoindre le groupe tenant la Noé. En tant que semi-akuma, tu serais le renfort pour escorter l'otage jusqu'au lieu d'évacuation.

Alors, pas de temps à perdre. Tu t'élances dans les couloirs de Central. Tu pousses un mur, et tu cours de plus belle dans les passages secrets de ton foyer. Tu les connais par coeur, après 21 ans à les emprunter. Tu as ton golem derrière toi, qui te suit comme il peut et un message retentit.

"Le deuxième intrus tient un Corbeau en otage ! Je répète : un Corbeau est pris en otage !"

Et merde.
Il ne manquait plus que ça.

Alors tu accélères le pas -vous n'avez pas le temps de ralentir, chaque seconde compte dans une situation pareille- tu t'aides de tes mains pour ne pas te prendre les murs au tournant, pour ne pas ralentir le pas de course.
Tu pousses un mur finalement, et tu arrives à rejoindre la prison où se trouve déjà le groupe de corbeaux chargé d'évacuer la Noé. Tu arrives un peu en trombe, il est vrai, essouflée par la course que tu viens d'entreprendre. Tu jettes un regard aux corbeaux présents qui te regarde, qui garde un oeil sur la captive aussi. C'est vrai que tu es une semi : tu avais oublié l'effet que ça faisait aux gens.

- Tout s'est passé sans encombre à ce que je vois.

Enfin, pour le moment en tout cas. Tu gardes la tête sur les épaules malgré tout. Tu ne dois pas décevoir les autres, Rhian, tes supérieurs. Tu sais ce que ça fait la déception.

Tu jettes un regard à la prisonnière, traînée par deux corbeaux. Ses jambes semblent brisées, elle ne sait pas marcher. Ce serait mentir que de dire que cela ne te fait pas un pincement au coeur. Ce n'est qu'une gamine, ça se voit sur son visage. Cette guerre fait tellement de pertes.
Mais tu gardes à l'esprit que c'est une Noé. Qu'elle tue des gens, qu'elle ainsi que ses très chers frères et soeurs massacrent des innocents par centaines, et profitent de la vulnérabilité de certaines personnes pour les transformer en armes.

Tu n'oublies pas cette rancoeur que tu as contre eux.
Cette rancoeur, cette haine.

Parce qu'ils t'ont pris la vie que tu devais avoir.

D'un mouvement de la main et de la tête, tu balaies tes cheveux ainsi que tes mauvaises pensées. Tu dois rester sans émotions devant eux, devant elle.

- Dépêchons-nous de nous mettre en route. Nous n'avons pas beaucoup de temps.

Le temps vous est compté.
Et le bruit de tes pas sur le sol de ton foyer.
Sonne comme une triste mélodie à tes yeux.
La Guerre n'épargne personne.

awful

Résumééééé:

usrjoined : 10/07/2014

run away (with me)

i’ll runaway
i’ll runaway with you
it’s all i wanna do
just runaway with you
and i don’t care what it takes
(just me and you)

Le temps passe et plus il passe et moins tu as de doutes (ça ne peut être que lui c’est forcément lui (au fond tu n’as jamais pensé (espéré) que cela puisse être quelqu’un d’autre que lui (lui lui lui — c’est (celui qui fait battre) ton cœur qui cogne tu as l’impression qu’il pourrait exploser (Cyclamën je)))). Tu voudrais lui hurler de partir de ne pas essayer de te sauver (mais ce n’est pas vraiment ce que tu veux Bonnie n’est-ce pas (tu voudrais qu’il soit déjà là près de toi (précisément tu voudrais être près de lui (loin d’ici)))) alors tu ne dis rien lorsque tu entends l’écho métallique qui résonne dans ta cellule (le bruit d’une clef que l’on tourne (avec urgence et maladresse comme le sont les gens pressés) dans la serrure) tu relèves simplement la tête (tu ne pleures plus à présent — ton visage est neutre et ton regard est (vide)).

the sky is coming down
and time is running out
but i’m not leaving here without you

« Tout s’est passé sans encombre à ce que je vois. » et ce qu’elle voit c’est un brouillon d’apôtre qui peine à tenir debout (tu ne prêtes pas la moindre attention à ce visage que tu connais pourtant (vaguement — tu sais qu’elle est de la même nature que Rhian et c’est à peu près tout) à vrai dire tu ne prêtes pas attention à grand chose autour de toi pas même à ta misérable condition (tu sais que tu devrais avoir mal mais tu ne ressens pas la douleur — précisément tu ne ressens pas cette douleur-là (celle des os brisés et du corps abîmé) c’est ton âme Bonnie ton âme qui se tord sous le poids des possibilités assassines — tes pensées s’égrainent les unes plus terribles que les autres (tu ne sais pas comment cela arrivera mais tu sais que (c’est trop tard) ce sera triste et inévitable et (monstrueux))). « Dépêchons-nous de nous mettre en route. Nous n’avons pas beaucoup de temps. » cette phrase est terrible (terriblement vrai et elle te serre le cœur Bonnie une partie de toi veut (toujours) les sauver — l’autre n’aspire qu’à (lui) le retrouver (et tu as peur Bonnie si peur qu’en t’emmenant loin d’ici Cyclamën y laisse une partie de lui si peur qu’en prenant ces vies ce soit la sienne qui s’étiole (tu ne veux pas qu’il te retrouve si toi tu dois le perdre))) ils n’ont plus beaucoup de temps (tu marches avec les condamnés (c’est un convoi funéraire un cortège funèbre et ton cœur se brise à chaque pas que tu fais (à chacun des siens qui se rapprochent))) tu voudrais hurler mais—

rien ne franchit tes lèvres (la peur filtre les mots)
les sons se perdent dans l’écho de leurs pas (alors tu baisses la tête et continues de (faire semblant de) les suivre — en vérité tu les mènes vers leur propre perte (et ton cœur se brise (pour eux — pour lui))).

Alors tu fermes les yeux (tu voudrais hurler).

they can say what they will do
i’m a fighter and a fool
but i’m not leaving here without you

Ceux qui prennent.

Première bonne nouvelle : un corbeau enlevé. Je doutais qu'il cède à la torture, il avait été dûment entraîné… mais avec les pouvoirs de ces foutus Noés, comment prévoir quoi que ce soit ? Sa description physique fut transmise à tous, ainsi que la possibilité que l'ennemi porte nos uniformes ; et par précaution, car qui savait de quoi ce monstre était capable, l'ordre de capturer et enfermer le capturé s'il venait à vivre encore. Peut-être un autre aurait-il demandé son exécution, mais je ne pouvais m'y résoudre…

Deuxième bonne nouvelle : les descendants descendaient, sans utiliser d'escaliers. Et pourtant, ne descendaient pas ; le type au drapeau tentait manifestement de ne pas tuer ses adversaires, préférant les attaquer aux poings.

Bref, le moment idéal pour lâcher un énième, car cette journée les appelait avec ferveur :

Pardon ?

C'était quoi, la suite ? Les corbeaux touchés se relevaient et nous attaquaient ? Je ne croyais pas un instant qu'il puisse éviter de tuer pour le plaisir de ne pas tuer ; avec ces dons tordus, peut-être était-ce une contrainte qui lui était imposé ? La situation était totalement imprévisible, littéralement tout était possible, et j'étais sensé trouver un moyen de les arrêter – alors que ces enfoirés passaient à travers le sol. Je serrai les dents, retenant quelques jurons : il me semblait que la situation coulait entre mes doigts impuissants, que je tentais de retenir le vent avec des épuisettes. Première mission en tant que dirigeant, premier échec, hein ? Je commençais à me demander si ces enfoirés de têtes pensantes n'avaient pas juste refusé de prendre la responsabilité de la plus grande défaite de Central, pour la remettre sur le dos du seul crétin assez vaniteux pour y voir une preuve de confiance…

Mais je n'allais pas baisser les bras. Ce n'était pas une option ; ou plutôt, elle avait toujours été ouverte, et je l'avais toujours refusée. Je n'allais pas céder au moment le plus grave.

- Suivez l'homme au drapeau et continuez de le ralentir. Essayez de le séparer de son foutu étendard ; inutile de prendre des risques pour le blesser, sauf pour le dissuader de se montrer trop entreprenant ou de courir. Pour les groupes chargés d'arrêter l'intrus B, placez-vous…

Où ? Où pourrait-il ne pas leur échapper en se la jouant fantôme ? Quelle ironie, que ces foutus murs et sols deviennent un obstacle pour nous…

…

Et bien dans ce cas, détruisons-les. Faisons sauter Central, au point où nous en étions...

- Placez-vous en F42, quitte à éliminer ce qui vous barre le chemin à coups d'explosions – sol, mur, etc. Une fois là-bas, faites un passage entre chaque étage pour qu'il ne puisse pas vous échapper en changeant de niveau, et formez un groupe à chaque étage. Soyez attentifs au moindre signe, qui sait s'il ne peut pas devenir invisible… d'ailleurs, faites un barrage au sol avec ce que vous trouvez, tout en gardant le passage praticable par vous-mêmes

Il s'agissait d'un des rares passages uniques entre deux parties du QG, celle où se trouvait la cible et celle où se trouvait la prisonnière en déplacement ; à moins de faire un détour conséquent pour un autre passage ou de traverser la pierre qui comblait le reste, mais s'il pouvait se moquer de la physique à ce point, il aurait rattrapé sa cible depuis bien longtemps… De toute façon, il allait falloir avancer par essais et erreurs, hein ? À croire qu'un trèfle à quatre feuilles nous servirait d'avantage que la plus puissante des armes, en cet instant…

Pour ma part, je décidai, accompagné d'un groupe de corbeaux qui m'avait rejoint, de tenter d'intercepter directement l'intrus. Les caméras nous donnaient sa position en direct, et nous y serions dans quelques secondes. L'envie de foncer directement dessus en détruisant le sol était tentante, mais je préférai garder l'initiative ; au prix de quelques dizaines de mètres, nous arrivâmes dans un couloir perpendiculaire au sien, sans qu'il n'ait eu aucun moyen humain de nous avoir repérés. S'il n'était pas là dans les 4 secondes prévues, nous sortirons de notre cachette pour regarder et attaquer directement. Et s'il passait devant nous comme je l'espérais, une volée de talismans l'accueillera…

Et pas que de restrictions.

Halloween

Résumé:

usrjoined : 14/02/2014

ft. Central

i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again).

you will have to fight
no more.

unlucky for you
i’m the queen of the
bored
and i’m like cleopatra (i get what I want)
and what is god if (it's no one there)
there is no proofs that he ever cared about
(me)

X X X

Cyclamën, tu fronces les sourcils, alors que les talismans se figent sur le mur dans lequel tu viens juste de t’enfoncer de justesse — cela fait trois fois maintenant, qu’importe la vitesse que tu prends, qu’importe les ruses que tu mets en place, les murs traversés ou les passages secrets physiques et dissimulés, il semble y avoir toujours une équipe de Corbeaux prêtes à te tomber dessus, certes avec un petit temps de latence, mais un temps de latence bien trop court — ils savent où tu es, ils arrivent à connaître ta position. Progressant dans la pierre tant que la pierre te le permet (sur le mur luit des mots et si le mur n’était pas tangible pour le Regret ?), tu fronces les sourcils alors que la voix de ton amie dans ton oreille chuchote. « Ils le savent, ils doivent pouvoir le voir. — Des caméras ? — Probablement. Et si c’était le cas — Alors il leur suffit de traquer ma silhouette dans les couloirs quand nous sortons d’un mur. — Faisons cela, alors. » Et l’Animae de se stopper (le mur ne le laissera pas aller plus loin, les zones d’effets des modifications des possibilités ne sont pas éternelles) et d’écrire une nouvelle fois (sur lui même cette fois)

et si je pouvais me rendre intangible à loisir
si je pouvais faire ça
alors très peu de choses seraient un obstacle
il serait si facile de se perdre et de disparaître
(un peu comme un fantôme)
comme le trait d’un crayon que l’on gomme
effacé

Et l’Animae de regarder une dernière fois la boussole avant de laisser la première des Encres sortir du mur et (jouer à être Cyclamën — une nouvelle fois). Car Sylaë est une femme mais c’est aussi Cyclamën dans l’idée elle a la taille de Cyclamën les cheveux de Cyclamën le sourire et les yeux de Cyclamën sa peau grise et sa capacité à écrire elle n’a pas en revanche
sa pitié
sa douceur
sa tendresse
sa pitié
Sylaë n’a pas la patience de Cyclamën ni son envie d’éviter les morts inutiles
alors Sylaë (vois Sylaë courir dans les couloirs arpenter les chemins et traverser les murs comme Cyclamën l’a fait par une fois dans le passé) et si quelqu’un avait pour ordre de suivre le Noé aux longs cheveux gris qui traverse les murs à la lumière d’un écran avec les yeux d’une machine
pourrait-il faire la différence entre la Première Encre et le Créateur ?
probablement pas.

X X X

Comme prévu par les quatre secondes en question et la caméra qui suit les yeux-dans-le-dos, la première Encre s’engouffra dans le couloir le moment même où les Corbeaux lançaient la fameuse salve de talismans. Dire que Sylaë s’attendait à être attaquée à tout moment était vrai, dire qu’elle s’attendait à être attaquée à ce moment là précis était en revanche faux — elle ne pourrait pas esquiver. Elle non — il y en était un qui pouvait (l’Encre minuscule puisqu’un vaisseau est un vaisseau) maintenant Sylaë était énervée et je vais narrer un par un les évènements

un le vaisseau changea d’apparence pour laisser la place à Ripitchip, qui gravité obligeante, se retrouva bien trop petit et minuscule pour que les talismans ne lui passent pas que très largement devant lui
deux il court vers les corbeaux
trois le vaisseau changea d’apparence pour laisser Sylaë courir toujours vers eux en les jaugeant
d’abord trouver le chef c’est assez simple il a toujours cet air sérieux et concentré de celui qui sait qu’il peut donner les ordres, être obéi ensuite, et disputé après, de même qu’il sait qu’il peut être responsable pour la perte de beaucoup de vie
Sylaë de sourire alors qu’elle le repère
Sylaë de sourire alors que le vaisseau se transforme à nouveau (elle est lasse de perdre du temps Sylaë)
Treize continue d’avancer et projette son grappin sur le chef
voilà
maintenant
je suis bien lasse de faire perdre du temps.

X X X

Un oiseau siffle — c’est un étrange croassement ; « Wyrda. » Et Cyclamën de sortir du mur (il a traversé la pierre qui comble le reste) en vous regardant avec un air désolé — vous avez essayé, c’est bien. À la vérité, il vous ignore (pour lui vous n’êtes pas tangible) — il s’avance vers la prisonnière.

cherche-étoile

enregistré.

C'est une genre de boussole, dont la flèche indique ce que son utilisateur désire trouver plus que tout au monde.

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(cherche et trouve)

Yggdrasil

non-enregistré 3/4 posts.

(c'est une ville je)

Yggdrasil est un organisme vivant de matière noire, similaire à de la matière végétale. Tout part d’une graine qui se nourrit des hommes. Yggdrasil est programmé pour s’étendre le plus possible, et pour chercher la signature biologique du souvenir de l’Amour. Yggdrasil a 4 « royaumes » qui correspondent à des stades d’évolutions — pour évoluer Yggdrasil a besoin d’absorber de l’énergie vitale d’organismes vivants : lorsque Yggdrasil touche un organisme vivant, celui-ci est immédiatement absorbé et intégré à la structure d’Yggdrasil, contribuant à sa croissance. Les victimes d’Yggdrasil ne meurent pas, il est plus juste de dire qu’elles demeurent dans l’arbre dans un état de sommeil absolu, contribuant à la croissance de l’Arbre-Monde tant que celui-ci demeure activé. Yggdrasil ne fait pas de différences entre ennemis et amis, ils absorbent tout ce qui le touche — seul Cyclamën ne plonge pas dans le sommeil et l’intégration à son contact, il est même capable d’utiliser sa structure pour se déplacer instantanément d’un endroit à un autre de Yggdrasil. Les 4 royaumes sont :
Helheim : c’est l’état initial de Yggdrasil, sous forme de graine. Il lui suffit d’absorber un être vivant pour évoluer.
Niflheim : Après avoir absorbé une unique personne, Yggdrasil s’étend immédiatement en hauteur et sous terre. Sous cette forme, il ressemble à un immense chêne dont les racines et les branches sont capables de se mouvoir et cherchent à toucher des êtres vivants. Tant qu’il touche des humains, il continue de croitre et de grandir, mais pour évoluer il lui faut absorber un être vivant spécial (exorciste, semi, akuma, noé, etc).
Jötunheim : À ce stade, Yggdrasil fait au moins la taille d’une ville, aussi bien en hauteur que en profondeur. Des fleurs apparaissent sur ses branches et diffusent du pollen qui en touchant un être vivant le transforme en une nouvelle « graine » qui en grandissant va chercher à rentrer en contact avec son organisme mère. Les personnes qui se déplacent dans le périmètre proche de l’Arbre-Monde sont aussi somnolentes et ralenties. Pour évoluer, Yggdrasil doit trouver l’hôte de l’Amour.
Svartalfheim : Si Yggdrasil parvient à rentrer en contact avec l’hôte de l’Amour, il évolue vers le dernier royaume, celui de la lumière et de l’obscurité. L’Arbre-Monde disparaît en dépérissant rapidement et en libérant toutes ses victimes, fatigués et sonnés, mais bien vivantes. Toute l’énergie vitale que Yggdrasil a pu rassembler est alors transférée à Amorem et son hôte, pendant un laps de temps très bref.

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[url=xxx](libère une grande fureur)[/url]

Lewis

enregistré.

Personnalité : Bien trop bavard. Charmeur amoureux de Sylaë, et dragueur à ses heures perdues. Charismatique. Exalté et exaltant. Très fort pour faire des discours pour redonner le moral. Aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Combattant dans l'âme. Ne tolère pas la lâcheté. Ne tolère pas l'abandon. Ne tolère pas la reddition. Ne fais jamais de prisonnier. Se prend pour l'Incarnation de l'Exaltation. Fais ce qui doit être fait, et le fait rapidement. Travailleur méthodique. Déteste faire des heures supplémentaires. On l'imagine bien porter des lunettes, comme un genre de secrétaire discret et poli, ce qu'il n'est absolument pas. Déteste les enfants. N'aime d'ailleurs pas vraiment Pomme, ni Treize. Bouclier armé de Cyclamën.

Description : Grande armoire souple et osseuse en smoking discret. Porte-drapeau blanc qui flotte dans le vent. Des yeux dorés et charmeurs, un grand sourire et des dents blanches. Une peau cendrée et les stigmates — une parodie de Noé. Cheveux courts et bien coiffés, une mèche rebelle pour le style. Chemise blanche souvent tachée de sang. On peut le prendre pour une genre de grosse statue sculpté de loin. Un nez en trompette. Des muscles de panthère, des tendons comme une rivière en crue. Parfois, un petit chapeau.

Capacités et notes annexes : — (combot breaker) : L'arme de Lewis — son drapeau — augmente la force de ses coups lorsqu'ils sont enchainés. Plus la taille de l'enchaînement est grande, plus les coups deviendront forts et puissants. Lorsqu'un enchaînement est rompu, ce pouvoir se désactive pendant deux posts.

— (drapeau des Exaltés) : Lewis peut brandir son drapeau et utiliser ses pseudo pouvoirs de souvenir de l'Exaltation en combat pour réconforter le coeur de ses alliés, leur donner une ardeur renouvelée, augmenter leur force d'attaque et soigner partiellement leurs plaies. Ce pouvoir est cependant soumis à une condition : il est activable si et seulement si le camp de Lewis est en train de perdre.

grande exaltation !

Ripitchip

enregistré.

Personnalité : Très honnête. Plutôt gourmand. Déteste la lâcheté. A une façon de parler un peu ampoulé, abuse de l'insulte "Maraud" et de l'insulte "Faquin". Très doué pour le tricot. Plutôt gentil, surtout avec les enfants. Déteste qu'on le prenne pour une peluche, ou qu'on lui parle comme un petit animaux mignon de compagnie. S'entend beaucoup avec Loup et Agneau, et a prêté un serment d'honneur à Cyclamën. Aime pas beaucoup Sylaë, parce qu'elle a un style de combat un peu lâche. Très doué à l'épée. Extrêmement poli. A la mauvaise habitude d'attendre de ses adversaires qu'ils aient un "sens de l'honneur".

Description : Petite souris grise de campagne, avec une épée taillée à partir de la pointe piquante d'une aiguille. Parfois une petite cape de chevalier, une petite plume stylisée sur son chapeau. Un air malicieux et la moustache véloce. Une petite voix grave mais aigu, chantonnante. Était l'exorciste Xin-Yao Zhu avant d'être transformé en Encre par Cyclamën.

Capacités et notes annexes : — (xin) : L'arme de Ripitchip (une aiguille) lui permet de coudre n'importe quoi ensemble.

all story must end.

Sylaë

enregistrée

Personnalité : Sylaë est curieuse, sans pitié, parfois un peu cruelle, joueuse, un peu poète, capable de sursaut de bienveillance qui sont toujours étonnant pour Cyclamën, surprenante, intelligente, lucide, patiente, joyeuse, rancunière, querelleuse, elle aime le combat, obéissante, elle aime les Noés et le Comte, elle aime Cyclamën et les autres regrets, calculatrice, protectrice. De tous les regrets imaginés par Cyclamën, c'est sans doute elle pour le moment qui a la personnalité la plus complète. Elle s'est donnée elle-même son prénom, et a aussi donné un nom à un certain nombre des autres regrets. Elle aime le thé au miel, également.

Description : Sylaë est littéralement l'alter égo féminin de Cyclamën.

Capacités et notes annexes : —(Volonté de Feilen) : Sylaë est la version féminine de Cyclamën, comme Noé. De la sorte, elle a accès à la manipulation de Lund et à toutes les capacités que le Regret peut offrir à son hôte. De même, son corps est celui d'un Noé, capable de prendre le teint cendrée, les stigmates et les yeux dorés si connus et caractéristiques d'un tel état — ainsi que les capacités physiques qui accompagnent une telle constatation.

–––––

(naissance)

Numéro Treize

enregistré.

Personnalité : Treize est curieux de tout, maladroit, ignorant, facilement impressionnable et n'a pas la notion du bien et du mal et du prix de la vie. Il est comme un nouveau-né, et très facilement influençable. Treize est sans pitié, une fois qu'on lui a donné un objectif, il le remplit. Treize est assez mauvais avec la communication, il a notamment du mal à utiliser les verbes et les temps : le présent ça va et le futur, Pomme lui a presque complètement fait tout assimilé, mais le passé reste pour lui un très grand mystère. Avant toute chose, Treize cherche à "apprendre" ; secrètement, il semble qu'il voudrait devenir un "vrai" humain. Mais c'est un secret et seul Pomme est au courant. Il s'entend très bien avec Pomme, et voit Sylaë comme une sorte de tyran terrible qu'il craint. Il n'apprécie pas beaucoup le Monstre et considère Action comme inférieur à lui, de machine à machine. Malgré son apparente lenteur de compréhension, comme déjà dit, il est capable d'apprendre de ses erreurs et de corriger ses actions en conséquence, et on aurait tord de voir en Treize une simple machine incapable d'effectuer des tâches complexes et dépourvu d'amour propre. Enfin, comme Treize est le premier regret a avoir été créé après l'endormissement de Cyclamën, il appréhende un peu de rencontrer un jour son véritable créateur, et il espère qu'il fera bonne impression. Dernier point, il semble que Treize soit fasciné par Rift et les oiseaux de toutes sortes.

(maladroit golem)

Description : 13 (Numéro treize, de son prénom en entier), est un grand golem de métal un peu maladroit et lourdeau. D'une hauteur d'un peu plus de 2 mètres, il a une grosse carrure métallique, de gros poings de la taille de petites fenêtres, des jambes en piston qui grincent un peu à cause de la rouille, une petite tête cylindrique qui contient les hublots qui lui figurent comme des yeux et deux grosses cheminées pour évacuer la vapeur dans son dos. On pense que son moteur/source d'énergie/coeur se situe dans le compartiment toujours fermé et hermétique au milieu de son torse, mais personne n'a jamais vraiment ouvert le compartiment en question pour vérifier. Pour ce qui est de l'esthétique, la plupart des plaques qui ornent le corps de 13 sont peintes dans un jaune pastel, rendu un peu orange à cause de la rouille et du temps. Sur son bras gauche, un système interne de bobine qui lui permet d'utiliser sa main comme un grappin, et sur son bras droit, une sorte de batterie magnétique capable de créer des champs de force électrifiés. Sur le dos de ses deux mains, des petits indicateurs qui rappellent thermomètre et autre compteur de pression. Lorsque 13 se déplace, il est plutôt lent, mais il est en revanche très solide et endurant.

Capacités et notes annexes : — (Ordre : attaque) : Son bras gauche peut s'étendre sur 10 mètres
— (Ordre : défense) : Son bras droit peut fabriquer des champs de forces électrifiés.
— (Début lent) : Treize est très résistant et endurant, et possède une force brute assez colossale, mais il est plutôt lent, aussi bien physiquement qu'en termes de temps de réaction.
— (Golem de vapeur) : Les cheminées à vapeur dans son dos semblent être à la racine de son fonctionnement et source de son énergie.
— (Paratonnerre) : Treize est invulnérable à l'électricité (qui lui redonne même de l'énergie et augmente sa vitesse).
— (Surcharge thermique) : Treize est également ignifugé (il ne prend pas de dégâts physiques dû au feu) mais pas calorifugé (sa température peut augmenter). Si Treize surchauffe, ses systèmes sont détraqués : il perd la raison et se met à avoir un comportement erratique et, semble-t-il, totalement aléatoire. A l'inverse, il semble que les températures trop basses soient capable de figer la source d'énergie de Treize et le fassent entrer dans un état de ralentissement important qui puisse même aller jusqu'à l'arrêt total des systèmes en cas de froid glacial.
— (Rouille) : Treize est extrêmement vulnérable à l'eau qui peut endommager ses systèmes avec une ahurissante facilité.

—————

(construction)

— Je tiens d'abord à préciser que toutes les Encres citées ne sont pas présentes simultanément, ce sont juste celles qui apparaissent pendant le post !
— Assez rapidement Cyclamën comprend que Central dispose un moyen de voir sa progression, parce que à chaque fois qu'il reste dans un couloir trop longtemps, y'a une équipe de Corbeaux qui lui tombent sur le rable, voir parfois l'attendent avec des pseudos-barricades. Il décide donc d'abuser les caméras en utilisant Sylaë, qui du point de vue extérieur, a une apparence très similaire à la sienne. Sylaë continue en utilisant le même mode de fonctionnement (passage secret + rendre les murs intangibles avec le rang C ) alors que Cycla utilise son rang C directement sur lui-même pour se donner la possibilité d'être lui-même intangible (ça va durer deux posts, et il pourra plus le refaire pendant tout le combat), donc il passe direct au chemin le plus court, à travers la pierre quoi. Ils le font en étant suffisamment proche de Bonnie pour que Cycla pense ne plus avoir besoin d'utiliser la Boussole pour la retrouver.
— Celle qui arrive dans le couloir avec Rhian et les autres, c'est donc Sylaë, elle ne peut esquiver les talismans, alors elle laisse simplement la place à une autre Encre, Ripitchip, qui a l'apparence et la taille d'une souris, donc les talismans lui passent large au dessus. Ripitchip fonce vers le groupe de Corbeaux et redonne la main à Sylaë qui est un peu en mode "Cycla est trop gentil, je vais me les faire, ça commence à me soûler" ; elle repère sans trop de mal qui est le chef de la bande (cc Rhian) et laisse la main à Treize, qui est un gros golem, qui utilise son bras-treuil pour tenter de choper Rhian.
— Cyclamën, faute d'empêchement, semble être arrivé au niveau de Bonnie, il sort du mur et se dirige vers elle en ignorant complètement son escorte.

usrjoined : 10/07/2014

for only he can heal me

Tu ne sais pas où l’on t’emmène Bonnie, tu ne sais pas où tu vas — tu ne sais plus (et à ce moment-là, tu n’as pas l’impression que cela ait de l’importance — tu y vas, de toute façon, de gré ou de force. Et de force, tu as tout juste celle de tenir sur tes jambes — tu ne dis rien, mais tes yeux trahissent la douleur qui te prend violemment à chaque mouvement de ton corps — alors tu n’essayes pas. Tu n’essayes plus. Tu es fatiguée d’essayer. D’échouer. De recommencer. Puis d’échouer encore. Tu es fatiguée des presque, des pas encore, des peut-être demain. Cela fait plus d’un an que tu attends d’être à demain. Et tu commences à trouver le temps drôlement long Bonnie, et — en fait, ce n’est pas drôle du tout.) Tu ne sais pas bien ce qu’il se passe autour de toi — tu sais simplement qu’il est ici (une certitude viscérale et inexplicable (ou bien est-ce le manque et la trop longue solitude qui te font (vainement) espérer (et si ce n’était pas lui (et s’il t’avait oubliée (et s’il n’avait jamais remarqué ton absence (et si)))))) et qu’il sera bientôt là — le reste t’échappe tristement. Mais tu n’es pas triste Bonnie — tu es terrifiée (et ce n’est que grâce à l’énergie du désespoir que tu tiens encore debout, cette nécessité de te battre et de vivre encore un peu (de vivre presque — jusqu’à demain). Tu t’es battue chaque jour que tu as passé ici Bonnie — avec tes silences et ces vérités (secrètes) que tu as farouchement gardées, comme un berger veille précieusement sur ses moutons). La peur te tord le ventre, te noue la gorge et t’empêche d’avoir les idées claires — tu as le cœur au bord des lèvres et l’impression qu’il pourrait imploser n’importe quand et te faire vomir tout ce que tu peines à contenir (c’est noir et dense et volatile et terriblement gluant c’est comme une pâte collante dont tu n’arrives pas à te défaire comme des sables mouvants dans lesquels tu t’es embourbée (et plus tu te débats et plus (il t’engloutit il ne fera qu’une bouchée de toi Bonnie) tu t’enfonces c’est))

(le Regret).

L’alarme s’est arrêtée — ou peut-être qu’elle sonne depuis si longtemps que tu n’arrives plus à la distinguer clairement (accoutumance salvatrice qui te permet de ne pas succomber à la douleur). Ce que tu entends en revanche, c’est l’explosion qui retentit non loin d’ici. Et tu cherches (dérisoirement) à poser la main sur ton cœur, t’assurer qu’il bat toujours — l’espace d’une demi seconde (plus longue que l’éternité) tu as eu l’impression qu’il avait éclaté. Mais les rouages de ta mécanique amoureuse tournent toujours, répandent la peur dans tes veines comme une morsure de serpent (et son venin de te glacer le sang alors que tu réalises — si ce n’est pas (pour) toi, alors la cible de cette détonation c’était probablement...) « CYCLAMËN ! » Un cri (un appel désespéré — ne viens pas (je suis là (dis-moi que tu vas bien))) aussitôt étouffé par la plume d’un oiseau de mauvaise augure. Oubliant la douleur (ridicule et dérisoire et rien à côté de celle qui t’affligerait si tu venais à le perdre Bonnie) tu te débats, tentes de te défaire de l’emprise du corbeau — en vain. La panique s’empare de toi, tu la sens qui se propage dans tout ton corps et jusqu’à l’extrémité de tes membres, jusqu’au bout de tes doigts violacés (tu ne peux pas le perdre). Ta respiration s’accélère, ton cœur bat le tambour (si fort que tu as l’impression que tu pourrais en mourir) et tes yeux affolés (ne cherchent que lui) se perdent sur les murs et les couloirs qui soudain se ressemblent tous bien trop et semblent bien trop grands (tu ne peux pas le perdre). Plus rien ne fait sens autour de toi, tu es perdue et désespérément impuissante — mais comme une bête chassée, comme un animal blessé et traqué, tu es incapable de te résigner au destin (impur) que te promettent les déflagrations et le sol tremblant et les ailes noires qui t’escortent (tu ne peux pas le perdre).

Et puis.

« Wyrda. » Tu tournes la tête — et tu le vois (et ton cœur s’apaise l’espace d’un instant (hélas bien trop court)). Et l’océan de tes yeux de se gorger de larmes amères et salées et douces et amoureuses (tu ne l’as pas perdu — mais lui ? Lui, qu’a-t’il perdu ?) et de le regarder avec toute l’urgence et la détresse et les regrets et la peur du monde (et ce monde — ce monde, dis-moi que tu ne l’as pas détruit).

(Dis, Cyclamën.)

usrjoined : 27/08/2017

Ceux qui prennent et qui menacent.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Lewis & Cyclamen et son arbre de merde

Tu as peur de perdre tout ce qu'il te reste, tout ce qui t'a toujours appartenu. Tu ne te bats que pour ceux qui t'ont toujours relevé, et qui sont ici.
Parce que tu sais que personne ne croit en toi. Une semi-akuma telle que toi face à des Noés? Quelle blague. Qui y croirait, même? C'est comme se jeter soi-même dans la fosse aux lions. Du suicide. Et puis, personne ne croit en toi, en tes capacités. Parce que quand on te regarde, vraiment, cela ferait presque peine à voir.

La faiblesse t'habite, parce qu'elle ne te quitte plus. Parce que comment, toi Madalia, tu pourrais lui faire face? Leur faire face? Tu ne connais rien, rien d'autre que la faiblesse, que la tristesse, que la peur, que les regrets et les remords d'une vie qui t'a été arrachée sans même que tu ne puisses la frôler du bout des doigts.
Tu as eu beau pleurer durant des années, cela ne t'a rien rendu du tout. Cela a juste rajouté des poids sur ton coeur.

Et cette sensation de ne rien connaître.
Cette sensation d'abandon.
Cette sensation de ne pas être soutenue.
Ce manque de confiance en toi émanant de ton entourage, mais de toi-même également.
Comme si tu l'avais cherché. Comme si tu l'avais demandé.

Alors ! Il vaut mieux que tu te taises, que tu ne dises rien. Que tu arbores ce que tu as toujours su porter, la froideur. Être transparente ne te réussira jamais. Aujourd'hui n'échappe pas à la règle.

Evidemment que tu as ce pincement au coeur en voyant cette jeune fille dans cet état. Evidemment que tu t'imagines à sa place.

Mais eux, se sont-ils imaginés la souffrance que la petite fille que tu étais endurerait, durant toute sa vie? Qu'elle devrait se battre, sans en avoir vraiment le choix, simplement parce qu'on lui a dicté de le faire? Qu'on lui répèterait sans cesse qu'elle n'est pas humaine, qu'elle n'est qu'une arme permettant le salut de l'humanité?

Bien sûr que non. Alors, tu te dois de mettre ton empathie de côté pour ne pas que ta maison soit détruite. Aujourd'hui, plus que pour Central, c'est pour toi que tu te bats. Même si tu te détestes, tu ne dois pas tout perdre. Tu ne peux pas.

Tu t'apprêtais donc à prendre rapidement la route avec les Corbeaux qui t'accompagnaient mais -il y a toujours un mais dans l'histoire, tu devrais le savoir non?- il y a cette silhouette qui sort d'un mur et les gens normaux ne sortent pas des murs, c'est ce que tu te dis. Tu sais bien ce que ça veut dire.
Tu dois vite prendre une décision, car la captive commence à s'agiter, et l'autre Noé s'approche trop. Parce que toi, tu es là, tu es Madalia, tu es semi donc c'est toi qui doit prendre les décisions -comme c'est difficile, comme tu détestes ça.

Tu n'as pas envie d'agir comme cela. Mais l'esprit de Central te le dit. L'instinct de survie te le dit. Cela va contre tes valeurs, contre ta morale.

Mais où sont les valeurs face aux monstres de l'humanité?

Alors, tu n'attends pas. Alors que le Noé nie carrément tes coéquipiers, tu saisis la jeune fille -tu les supposes proches, vu le regard que lance la Noah à l'homme-, tes talismans prêts à exploser dès que tu en donnerai l'ordre, tes doigts -et ta main- placés à côté du visage de la jeune fille, en position.
Tu sais que tu le feras s'il le faut. Tu sais que tu peux le faire, après tout, tu as un tel contrôle sur tes émotions.

- Pas un pas de plus, déclares-tu de ta voix froide.

Tu ne laisses aucun sentiment transparaître parce que tu n'en as pas. Tu as fait le vide dans ton esprit. Il n'y a rien d'autre que ton regard fixé sur l'homme. Tu n'hésiteras pas à activer tes talismans de feu s'il s'approche plus.
Ton golem se rapproche de toi et, un peu irritée par la situation, tu sembles un peu amère.

- Que les renforts se dépêchent d'arriver.

L'amertume, oui. Parce que la peur de tout perdre se transforme, en se mélangeant à ta colère. Tu attends les renforts.
Et quel type de renfort donc. En attendant, tu ne dois pas lâcher. Tu dois tenir ta position.

Tu ne dois pas perdre aujourd'hui.

awful

Résumééééé:

Ceux qui prennent.

Le piège n'avait fonctionné qu'à moitié ; nous avions intercepté l'ennemi, mais sans que les talismans ne l'atteignent. Parce qu'il s'était transformé en souris. Puis en machine. Et que son poing filait littéralement vers moi. Aucune surprise, aucun moment de choc pourtant : sans un mot, une seconde volée de talismans s'ensuivit, visant tant l'énorme carrure que ses pieds – l'emplacement estimé de la souris s'il venait à se transformer. Il s'agissait des talismans de base et, faute d'avoir portés, ils n'épuisaient qu'une énergie toute relative ; autant insister… De mon côté, tentant de mettre la pression et attirer son attention, je me mis en position pour réceptionner son poing.

Je ne croyais pas vraiment à cette seconde tentative. J'avais du mal à croire qu'on puisse gagner le moindre point, à présent ; nos sorts pour bloquer la détection s'étaient transformés en bouts de papier inutiles par une simple boussole, un arbre géant nous bouffait sans que nous puissions même l'endommager, nos secrets étaient dévoilés dès le premier corbeau capturé, et se transformer en souris suffisait à éviter une embuscade de talismans. Et encore, j'ignorais que même 30 mètres de pierre n'était que du vent pour le Noé, et qu'il pouvait éviter nos attaques par la simple pensée… Bref. Je m'attendais à une téléportation, un champ de force protecteur, que savais-je.

Et pourtant. Avant qu'il ne réagisse, focalisé sur moi, les talismans le saisirent de haut en bas, dont certains pour bloquer ses pouvoirs – si ce truc était bien un Noé. Cela n'empêcha pas son bras de finir sa course et, doté d'une force surprenante, m'écraser deux doigts à me les fracturer – et me faire lâcher un juron de douleur ; mais ensuite, il s'écroula, apparemment paralysé. Quelque part, cette facilité ne fit qu'augmenter ma méfiance : je restais aux aguets, ne sachant même pas exactement ce qu'était ce truc et craignant qu'il trouve un moyen de s'enfuir malgré tout. C'était à cela que nous étions réduits, ne plus pouvoir compter sur nos armes les plus fondamentales, avancer totalement à l'aveugle et prier…

Et puis, un nouvel appel. Apparemment, un troisième type se trouvait face à eux, sorti de la pierre elle-même. Et tout le traversait sans l'atteindre. L'évacuation était… plus que compromise.

Un nouveau désespoir me serra la poitrine, un découragement profond ; mais, encore une fois, je n'avais pas le temps de m'attarder dessus – je ne devais pas m'attarder dessus. Madalia avait pris les choses en main – ou plutôt, l'otage – et les renforts ne devraient plus tarder... mais je ne trouvais aucun ordre à leur donner. Aucun moyen de combattre cet inconnu invincible. En désespoir de cause, renforçant la menace de ma compagne d'arme, je lançai, assez fort pour que l'ennemi l'entende à travers le golem :

- Nous avons capturé l'un des leurs. L'exorciste arrivera dans quelques minutes pour l'éliminer.

Et de fait, je demandai le renfort d'un de ces porteurs d'innocence ; l'Ordre allait devoir nous concéder un deuxième des leurs. Je ne pouvais qu'espérer que le troisième larron préfère venir sauver la machine et reporter son sauvetage originel plutôt que de voir la dernière brûlée au quatrième degré et le premier exorcisé, histoire de gagner un peu de temps...

Que faire de plus ? Les premiers groupes arrivaient à fortement ralentir le porte-drapeau ; devais-je ordonner de le capturer à son tour ? Risquait-il alors de leur échapper et venir sauver le robot ? Avait-il seulement un moyen de nous retrouver ? S'il semblait ne pas les tuer, je ne voulais pas me montrer trop gourmand au risque de tout perdre, membres compris…

Parce que les pertes le seront pour toujours. Trente corbeaux lui faisaient face, trente membres d'élites entraînés dès leur enfance… et de ma décision dépendra leur vie, nos forces pour le reste de cette guerre. Leur dire de fuir et me rejoindre ? Combattre prudemment ? Essayer de capturer l'ennemi ? Nous devrions évacuer au plus vite, avant que leurs propres renforts n'arrivent… Mais l'ordre n'était pas seulement de fuir, mais aussi de le capturer. Si nous partions, n'iront-ils pas à l'Ordre ? Je songeai à rester sur le plan d'origine : ils le tiendraient aussi lent que possible, en limitant leurs propres pertes. Une fois le robot éliminé, nous leur prêterons main-forte ; ou ils évacueront si le besoin est trop urgent. Et le fantôme… le fantôme, que pouvions-nous faire ? Lui opposer les deux exorcistes, pendant que nous allions restreindre ensemble le drapeau… ?

J'inspirai et expirai profondément.
Calmant la tempête de pensées qui s'emballait bien trop.
Une mauvaise décision valait mieux qu'une incertitude totale.
Et j'aurai tout le temps de me maudire, de me détester et de regretter plus tard.

D'abord, face à l'inconnu, inutile de multiplier les ordres : ceux qui faisaient face au drapeau continueront à l'immobiliser globalement sans prendre trop de risques – sauf si une occasion en or se présentait bien sûr –, en attente de renforts ou de l'évacuation totale. Nous, nous resterons ici, surveillant notre capture en attendant le second exorciste pour l'éliminer et/ou la venue du fantôme. Les 30 corbeaux placés – inutilement – en F42 agiront selon la réaction du fantôme : si ce dernier se redirige vers nous, ils viendront nous prêter main-forte. S'il reste – de gré ou de force grâce au renfort – du côté de Madalia, la moitié la rejoindra, et les autres viendront ici – à dix, nous étions trop peu. Et enfin, j'exposai mon plan à la semi, concernant la fuite : à la première occasion et ne laissant qu'une dizaine de corbeaux derrière elle, Madalia enchaînera les portails au hasard avec les 20 autres corbeaux tout en effaçant bien les traces ; les deux premières fois, cinq corbeaux resteront pour mettre divers talismans et attaquer depuis des cachettes – peut-être ne peut-il se rendre intangible qu'à ce qu'il décide consciemment, vu qu'il ne traverse pas le sol.

Si les choses changeaient, j'improviserai. Je n'avais pas le luxe d'imaginer tous les scénarios possibles face à un ennemi qui avait toute les apparences de l'omnipotence... ni d'imaginer toutes les conséquences de mes actes.

Mais j'avais la diffuse et terriblement sombre impression que cette journée me hantera pendant des semaines...

Probablement éternellement.

Halloween

Résumé:

usrjoined : 14/02/2014

ft. Central

i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again). i’ll never be that me (again).

you're safe (now).

chargement : analyse
chargement : analyse en cours bip bip
chargement : résultat — obstruction des mouvements
chargement : résultat — échecs de la capture de la cible
(Treize tourna légèrement sa tête lorsque les premiers corbeaux lui lancèrent les talismans de restriction, d’un coup de sa main gauche (sa main droite revenait lentement à lui actionnée par un treuil) il éjecta sur le mur l’un des humains, et le coup suivant fut immobilisé en pleine course par la puissance (et surtout le nombre) des talismans qui pleuvaient sur son corps bien trop grand qui pour le coup jouait vraiment contre lui)
chargement : recherche de solutions
solution trouvée
chargement : transfert de la lumière en cours
10 %
50 %
80 %
chargement : interruption du transfert
échec du transfert
erreur 45à »àékodijzegzj%jdazie
erreur dkisefjeprgl43okf lpfq
la lumière ne peut être transmise
plus jamais jamais
(Treize penche doucement la tête en zoomant sur les Corbeaux en position, immobiles, qui ont formé un genre de cercle autour de lui — avec leurs mains, toutes dans la même position, ils semblent permettre le blocage de ses pouvoirs — il ne peut donc pas transmettre la Lumière)
chargement : analyse des paroles du semi-chef
chargement : recherche d’une autre solution
patientez pendant le chargement des possibilités
…
chargement.

XXX

« vous commencez tous à légèrement m’ennuyer. » Cela n’avait pas pris longtemps à Lewis pour comprendre que la force de ses coups étaient largement suffisante pour couper une feuille de papier en deux, renforcée par la magie ou non — ils travaillaient tous en groupes, ce qui supposait un schéma pour ne pas se lancer mutuellement les talismans sur la tête, et le porte-drapeau n’avait pas pris bien longtemps pour comprendre plus ou moins les grandes lignes du schéma. On en était donc là, il pouvait détruire et éviter suffisamment pour ne pas être trop alourdi ou gêner dans ses mouvements, mais fautes d’avoir le droit de tuer (il trouvait cet ordre stupide, mais respectait suffisamment l’Écrivain pour respecter cet ordre), il ne pouvait assommer les petits êtres, focalisé qu’il était sur l’esquive (des branches ou bien des talismans). On en était donc là, il les occupait, mais eux aussi l’occupait lui, et la situation n’évoluait presque plus, si ce n’était parfois le cri d’un corbeau qui oubliait que les branches étaient toujours là, et qu’elles finissaient par pouvoir se libérer des restrictions qu’on leur appliquait si celles-ci n’étaient pas renouvelées au bon moment. « et puis Amour retrouvée ou non, je pense que ça doit être le moment. » Il s’arrêta net, laissant tomber le drapeau, et se fichant visiblement des talismans qui se mirent à pleuvoir sur son corps — une main en l’air. Une branche qui passait pas là n’hésitait absolument pas et comme tous les autres avant lui
Lewis fut absorbé
écorce blanche sur feuilles rouges
le reste vous le connaissez pas les histoires qui vinrent après
Lewis fut absorbé et un grand tremblement secoua Central puisque ce que précisait le Texte du Grand-Arbre c’était bien que Cyclamën pouvait se mouvoir à l’intérieur les autres entités étaient dévorés et absorbés dans un grand sommeil
ce que disait aussi le Texte (là-bas dans l’Arche)
c’est que pour évoluer le Grand-Arbre avait besoin d’un personnage principal
les personnages secondaires ne sont pas nourrissants voyez-vous
Lewis n’était pas un personnage secondaire (assurément)
le grand tremblement
c’était le Grand-Arbre-Monde qui frémissait en entrant dans la phase trois de sa croissance
ensuite ?
ensuite les couloirs furent envahis par les bois et les murs tremblèrent alors qu’ils s’effondraient tous sous l’écorce
Central se fit entièrement remplir pour un arbre immense et furieux.

XXX

« Nous avons capturé l'un des leurs. L'exorciste arrivera dans quelques minutes pour l'éliminer ! Wyrda ! » Et Rift de parader sur l’épaule de la semie, comme si tout cela n’avait aucune importance, comme si elle ne menaçait pas Bonnie, comme si la Guerre n’existait pas, comme si le golem qu’il venait de parodier ne venait pas de dire que l’une des Encres venait d’être capturée — toujours soupirant, Cyclamën avançait (il doutait que l’Encre capturée fut Lewis, il devait probablement s’agir du groupe de Sylaë, peut-être à cause de Treize, de Méduse, ou de Ripitchip). « mais l’arbre était un menteur il n’était pas là pour distraire et le cyclamen est une fleur qui ne pardonne rien mais se souvient toujours — Wyrda ! » Et Rift de glousser, tout en sautillant sur l’épaule de la semie, en penchant la tête et le regard sur Bonnie. Et si tu ne peux pas voir d’où viennent les talismans, il te suffit de décider d’être intangible en tout points, sauf en tes pieds, pour ne pas sombrer à travers la pierre — Cyclamën.

(elle était là — et il le menaçait lui, à travers elle et à travers ses fils et filles — les Encres) le regard du Regret était impassible — alors qu’il était presque au niveau de Madalia. Il connaissait son prénom parce que Sylaë le connaissait. « Tu es Madalia. Tu nous rejoindra pas parce que tu crois foncièrement que ton côté est le bon côté. Tu blesseras celle qui m’est si précieuse s’il le faut même si tu sais foncièrement que c’est une chose cruelle et horrible. Ne craint rien, Madalia. Je ne t’en veux pas. » Et dans un sourire, il fit les derniers pas qui ne manquèrent naturellement pas d’activer le sceau de feu — et le cri de douleur de l’irlandaise resta marqué au fond de lui comme au fer rouge, alors qu’une larme noire comme le goudron coulait sur sa joue droite. « Tu es Madalia, et tu sous-estimes et les Noés, et ma bergère. » Et la main de Cyclamën se posa sur le sceau, écrivant lentement sur le sceau et les talismans les derniers mots qui le séparait de celle qui était si précieuse pour lui. De la main droite, tu donnes un violent coup de poings dans le ventre de la semie — suffisamment pour l’envoyer valser en arrière (et Rift de venir se poser sur ton épaule en jetant un regard noir à la troisième génération). « Pardon. Ils n’ont rien, je te le promet. » (tu chuchotes sans oser la regarder, elle et son visage brûlé par ta faute) — ta main droite vient retenir l’Amoureuse par la taille, alors que les talismans tombent et qu’elle aussi (tu plisses les yeux en remarquant ses jambes visiblement cassées).

ils c’est les humains
pardon c’est
pardon pour la douleur et la tristesse
pardon pour les larmes et le temps
pardon
pardon de ne pas avoir été suffisamment rapide
pardon
et si ses talismans n’étaient que du papier ?
et la réalité étant la réalité
puisque la réalité a été modifiée c’est comme si la potentialité avait toujours été celle-ci donc
les talismans étaient nuls et non avenus (et le papier tombe en volant alors que )
un grand tremblement envahissait le couloir je parle ici de
Yggdrasil (réveillée)
et un énorme bras de secouer le couloir en détruisant le mur et de faire irruption
avalant Corbeaux et débris dans un sommeil terrible

Cyclamën de faire un sourire alors que le bâtiment tout entier tremble sous l’impulsion de l’arbre — « Bonnie, l’arbre ! » Et d’une main noire, il prend la main de la (sa ?) bergère (il évite son regard, il a toujours du mal à la regarder dans les yeux), de cette main noire et impure il écrit sur la peau blanche et la redresse
et si les blessures de Bonnie n’avaient jamais existé ?
maintenant Cyclamën peut souffler (elle est très puissante si elle veut, sinon plus que lui).

Yggdrasil

non-enregistré 4/4 posts.

(c'est une ville je)

Yggdrasil est un organisme vivant de matière noire, similaire à de la matière végétale. Tout part d’une graine qui se nourrit des hommes. Yggdrasil est programmé pour s’étendre le plus possible, et pour chercher la signature biologique du souvenir de l’Amour. Yggdrasil a 4 « royaumes » qui correspondent à des stades d’évolutions — pour évoluer Yggdrasil a besoin d’absorber de l’énergie vitale d’organismes vivants : lorsque Yggdrasil touche un organisme vivant, celui-ci est immédiatement absorbé et intégré à la structure d’Yggdrasil, contribuant à sa croissance. Les victimes d’Yggdrasil ne meurent pas, il est plus juste de dire qu’elles demeurent dans l’arbre dans un état de sommeil absolu, contribuant à la croissance de l’Arbre-Monde tant que celui-ci demeure activé. Yggdrasil ne fait pas de différences entre ennemis et amis, ils absorbent tout ce qui le touche — seul Cyclamën ne plonge pas dans le sommeil et l’intégration à son contact, il est même capable d’utiliser sa structure pour se déplacer instantanément d’un endroit à un autre de Yggdrasil. Les 4 royaumes sont :
Helheim : c’est l’état initial de Yggdrasil, sous forme de graine. Il lui suffit d’absorber un être vivant pour évoluer.
Niflheim : Après avoir absorbé une unique personne, Yggdrasil s’étend immédiatement en hauteur et sous terre. Sous cette forme, il ressemble à un immense chêne dont les racines et les branches sont capables de se mouvoir et cherchent à toucher des êtres vivants. Tant qu’il touche des humains, il continue de croitre et de grandir, mais pour évoluer il lui faut absorber un être vivant spécial (exorciste, semi, akuma, noé, etc).
Jötunheim : À ce stade, Yggdrasil fait au moins la taille d’une ville, aussi bien en hauteur que en profondeur. Des fleurs apparaissent sur ses branches et diffusent du pollen qui en touchant un être vivant le transforme en une nouvelle « graine » qui en grandissant va chercher à rentrer en contact avec son organisme mère. Les personnes qui se déplacent dans le périmètre proche de l’Arbre-Monde sont aussi somnolentes et ralenties. Pour évoluer, Yggdrasil doit trouver l’hôte de l’Amour.
Svartalfheim : Si Yggdrasil parvient à rentrer en contact avec l’hôte de l’Amour, il évolue vers le dernier royaume, celui de la lumière et de l’obscurité. L’Arbre-Monde disparaît en dépérissant rapidement et en libérant toutes ses victimes, fatigués et sonnés, mais bien vivantes. Toute l’énergie vitale que Yggdrasil a pu rassembler est alors transférée à Amorem et son hôte, pendant un laps de temps très bref.

—————

[url=xxx](libère une grande fureur)[/url]

Lewis

enregistré.

Personnalité : Bien trop bavard. Charmeur amoureux de Sylaë, et dragueur à ses heures perdues. Charismatique. Exalté et exaltant. Très fort pour faire des discours pour redonner le moral. Aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Combattant dans l'âme. Ne tolère pas la lâcheté. Ne tolère pas l'abandon. Ne tolère pas la reddition. Ne fais jamais de prisonnier. Se prend pour l'Incarnation de l'Exaltation. Fais ce qui doit être fait, et le fait rapidement. Travailleur méthodique. Déteste faire des heures supplémentaires. On l'imagine bien porter des lunettes, comme un genre de secrétaire discret et poli, ce qu'il n'est absolument pas. Déteste les enfants. N'aime d'ailleurs pas vraiment Pomme, ni Treize. Bouclier armé de Cyclamën.

Description : Grande armoire souple et osseuse en smoking discret. Porte-drapeau blanc qui flotte dans le vent. Des yeux dorés et charmeurs, un grand sourire et des dents blanches. Une peau cendrée et les stigmates — une parodie de Noé. Cheveux courts et bien coiffés, une mèche rebelle pour le style. Chemise blanche souvent tachée de sang. On peut le prendre pour une genre de grosse statue sculpté de loin. Un nez en trompette. Des muscles de panthère, des tendons comme une rivière en crue. Parfois, un petit chapeau.

Capacités et notes annexes : — (combot breaker) : L'arme de Lewis — son drapeau — augmente la force de ses coups lorsqu'ils sont enchainés. Plus la taille de l'enchaînement est grande, plus les coups deviendront forts et puissants. Lorsqu'un enchaînement est rompu, ce pouvoir se désactive pendant deux posts.

— (drapeau des Exaltés) : Lewis peut brandir son drapeau et utiliser ses pseudo pouvoirs de souvenir de l'Exaltation en combat pour réconforter le coeur de ses alliés, leur donner une ardeur renouvelée, augmenter leur force d'attaque et soigner partiellement leurs plaies. Ce pouvoir est cependant soumis à une condition : il est activable si et seulement si le camp de Lewis est en train de perdre.

grande exaltation !

Numéro Treize

enregistré.

Personnalité : Treize est curieux de tout, maladroit, ignorant, facilement impressionnable et n'a pas la notion du bien et du mal et du prix de la vie. Il est comme un nouveau-né, et très facilement influençable. Treize est sans pitié, une fois qu'on lui a donné un objectif, il le remplit. Treize est assez mauvais avec la communication, il a notamment du mal à utiliser les verbes et les temps : le présent ça va et le futur, Pomme lui a presque complètement fait tout assimilé, mais le passé reste pour lui un très grand mystère. Avant toute chose, Treize cherche à "apprendre" ; secrètement, il semble qu'il voudrait devenir un "vrai" humain. Mais c'est un secret et seul Pomme est au courant. Il s'entend très bien avec Pomme, et voit Sylaë comme une sorte de tyran terrible qu'il craint. Il n'apprécie pas beaucoup le Monstre et considère Action comme inférieur à lui, de machine à machine. Malgré son apparente lenteur de compréhension, comme déjà dit, il est capable d'apprendre de ses erreurs et de corriger ses actions en conséquence, et on aurait tord de voir en Treize une simple machine incapable d'effectuer des tâches complexes et dépourvu d'amour propre. Enfin, comme Treize est le premier regret a avoir été créé après l'endormissement de Cyclamën, il appréhende un peu de rencontrer un jour son véritable créateur, et il espère qu'il fera bonne impression. Dernier point, il semble que Treize soit fasciné par Rift et les oiseaux de toutes sortes.

(maladroit golem)

Description : 13 (Numéro treize, de son prénom en entier), est un grand golem de métal un peu maladroit et lourdeau. D'une hauteur d'un peu plus de 2 mètres, il a une grosse carrure métallique, de gros poings de la taille de petites fenêtres, des jambes en piston qui grincent un peu à cause de la rouille, une petite tête cylindrique qui contient les hublots qui lui figurent comme des yeux et deux grosses cheminées pour évacuer la vapeur dans son dos. On pense que son moteur/source d'énergie/coeur se situe dans le compartiment toujours fermé et hermétique au milieu de son torse, mais personne n'a jamais vraiment ouvert le compartiment en question pour vérifier. Pour ce qui est de l'esthétique, la plupart des plaques qui ornent le corps de 13 sont peintes dans un jaune pastel, rendu un peu orange à cause de la rouille et du temps. Sur son bras gauche, un système interne de bobine qui lui permet d'utiliser sa main comme un grappin, et sur son bras droit, une sorte de batterie magnétique capable de créer des champs de force électrifiés. Sur le dos de ses deux mains, des petits indicateurs qui rappellent thermomètre et autre compteur de pression. Lorsque 13 se déplace, il est plutôt lent, mais il est en revanche très solide et endurant.

Capacités et notes annexes : — (Ordre : attaque) : Son bras gauche peut s'étendre sur 10 mètres
— (Ordre : défense) : Son bras droit peut fabriquer des champs de forces électrifiés.
— (Début lent) : Treize est très résistant et endurant, et possède une force brute assez colossale, mais il est plutôt lent, aussi bien physiquement qu'en termes de temps de réaction.
— (Golem de vapeur) : Les cheminées à vapeur dans son dos semblent être à la racine de son fonctionnement et source de son énergie.
— (Paratonnerre) : Treize est invulnérable à l'électricité (qui lui redonne même de l'énergie et augmente sa vitesse).
— (Surcharge thermique) : Treize est également ignifugé (il ne prend pas de dégâts physiques dû au feu) mais pas calorifugé (sa température peut augmenter). Si Treize surchauffe, ses systèmes sont détraqués : il perd la raison et se met à avoir un comportement erratique et, semble-t-il, totalement aléatoire. A l'inverse, il semble que les températures trop basses soient capable de figer la source d'énergie de Treize et le fassent entrer dans un état de ralentissement important qui puisse même aller jusqu'à l'arrêt total des systèmes en cas de froid glacial.
— (Rouille) : Treize est extrêmement vulnérable à l'eau qui peut endommager ses systèmes avec une ahurissante facilité.

—————

(construction)

— La première partie concerne le point de vue de Treize ! Il comprend pas trop ce qui se passe, à part qu'il peut plus utiliser ses pouvoirs, donc changer de "porteur" du réceptacle. Il met un pain à un corbeau avant d'être submergé par les talismans de restrictions. Il ne peut plus bouger.
— Lewis est parvenu à un genre de statut quo, il peut rien faire parce que il se concentre sur l'esquive, mais du coup il esquive suffisamment pour préserver son intégrité en terme de mouvement. Ça commence un peu à le souler, et il juge que c'est le moment de mettre en application ce qu'il avait prévu depuis le début avec Cyclamën, c'est-à-dire se faire volontairement absorber par l'arbre-monde pour trigger son état 3. Dans son état 3, l'arbre envahit clairement tout Central, sans exception, et sa vitesse de croissance est suffisante pour que vous deviez mentionner votre réaction à son irruption, où que vous soyez. Il est clairement énorme, et du pollen aux effets de ralentissements / soporifiques devrait commencer à se diffuser un peu partout où les branches / racines se font. Notez qu'au début du prochain post de Cycla, l'Encre prendra fin !
— Rift est le golem de Cycla, il ressemble à une petite hirondelle qui peut parler, et qui fait souvent Wyrda comme bruit. Cycla reste insensible aux menaces sur Treize et sur Bonnie, il tape un peu la discute avec Madou et s'avance (donc Bonnie crame, désolé :lazycry:

). Du coup il écrit sur les talismans avec son rang C (il les transforme en du simple papier pour deux posts), et libère Bonnie. Il ignore toutes tentatives de le restreindre parce que il se rend intangible en tout points sauf le sol (cette technique prendra fin au début du prochain post de Cycla !) et il repousse Madou en arrière avec un gros coup de poings dans le ventre (désolé [INTRIGUE, CHAP. VII, PHASE I] Ceux qui Prennent 130pODZ

)
— À la fin du post, Cycla écrit sur Bonnie avec son rang C pour soigner ses blessures (pendant deux posts, après elles reviendront), et une branche de l'arbre fait irruption dans le couloir.

J’attends. Pourquoi ? J’attends (j’ai peur). Ils ont dit d’attendre alors j’attends. (j’ai un peu froid, aussi). Les autres attendent aussi et les autres n’aiment pas ça non plus. Les grands, ceux qui ont l’uniforme et les grades, nous ont dit d’attendre et de rester silencieux (je suis silencieux (parce que j’ai peur (et un peu froid, aussi))).

« Il est l’heure.
L’heure de quoi ? »

Mais aucune réponse, il est l’heure c’est tout. L’heure des ordres, l’heure de l’alarme qui s’éteint et l’heure du grand départ. Ils s’en vont, tous. Non, pas tous, moi je reste et j’ai peur mais c’est l’heure. Alors moi je reste, avec ma boîte bien serré contre mon cœur, et j’avance jusqu’au grand portail. Mes chaussures font flap flap flap et celles de l’homme font tap tap tap et ensemble ça fait flatap flatap flatap et c’est amusant, alors je souris, un peu (j’ai très peur (mais ils ont dit que tout irait bien alors je suis rassuré, un peu (j’aurais voulu un grand avec moi (moi qui suis tout petit)))).

Il temps d’y aller, temps d’avaler la peur et d’avoir confiance en tout, et surtout en eux. Je dois suivre leurs ordres et affronter le Croque-Mitaine qui est venu détruire ma maison (j’ai vu trop de croque-mitaines (j’ai perdu trop de maisons (et je sais maintenant tuer les monstres et défendre les maisons))). Alors, sans un regard en arrière, j’avance et disparais …

… avant de réapparaître là, un peu au milieu de tout mais surtout devant Lui. Lui ce n’est pas encore le Croque-Mitaine, c’est autre chose. C’est comme de l’écorce et c’est joli. Mais ça abîme les murs et ça a été créé par l’autre Lui, c’est pourquoi je dois l’arrêter avant.

« On Abata Ura Masarakat — On-Gatar, Activate. »

Et alors, je deviens tu. C’est l’innocence qui reprend les rennes de ton petit corps égaré, l’innocence qui emploie ta voix abîmée et efface mes peurs et mes doutes et mes remords. L’innocence, encore elle — encore toi — qui bout en sentant la Matière Noire. Je pilote mais tu exécutes et à deux voilà que le petit coffre s’ouvre et que la Poupée en sort.

« La Poupée c’est Jacques » expliques tu, même si personne n’est là pour t’entendre « et Jacques a dit, tu es comme moi. »

Et voilà que la poupée gambade joyeusement, en direction de l’écorce blanche et des feuilles rouges qui le parsèment. Elle se moque bien du pollen qui endort — tu t’en moques bien aussi, toi innocence et moi petit sorcier — cherchant simplement à toucher le blanc et ça y est, elle le touche — c’est de sa faute, ça, le Blanc est partout (et c’était facile pour elle de le toucher (facile pour toi de l’ordonner (facile pour moi, qui n’ai plus peur))) — et ça y est, l’Arbre devient comme le jouet et l’Arbre-Jouet devient comme toi.

Alors la poupée n’est plus et toi déjà, tu as repris ta route pour enfin arriver vers eux, vers Lui — le vrai Lui, celui que tu cherches depuis le début. C’est étrange, il n’a pas de grandes dents, n’a pas non plus de grandes griffes. Mais il veut détruire la maison et ses yeux sont jaunes (comme ceux des monstres). Il veut emmener l’Enchanteresse aussi, ce qui ne peut arriver. Alors tu reposes ton coffret et reprends la parole.

« Lui c’est le Diablotin et sa manivelle tourne tourne tourne tourne et Jacques a dit, seuls les Amoureux pourront l’entendre. »

Délicatement, tu le poses devant toi et lances la manivelle, qui se met ainsi à tourner tourner tourner tourner et la musique l’accompagne — ça fait un peu comme la musique d’un cirque (mais un cirque triste (un cirque où les gradins sont vides et les artistes sont morts)) — pendant que toi, tu avances vers la combattante et l’observes de tes grands yeux de petit sorcier.

GASMASK

HRP:

Techniques:

[/color]

usrjoined : 10/07/2014

you can’t love anyone if you can’t kill for anyone

Et quand la moitié d’akuma approcha ses doigts de son visage, accompagnant son geste d’une menace explicite, Bonnie n’eut aucune réaction — elle s’y était préparé (sa tête bien plus efficacement que son cœur, comme toujours). Bientôt, le sol se mit à trembler, et les branches de l’arbre-monde à percer les murs — Cyclamën, lui, demeurait imperturbable, paré d’un regard éteint auquel l’irlandaise tentait de faire écho (cacher la peur, cacher les pleurs — il ne fallait pas que ses faiblesses deviennent des armes entre les mains de l’ennemi). Elle avait confiance en son libraire, plus qu’en n’importe qui d’autre — aussi, lorsqu’il s’adressa à la semie, elle comprit. Et ce fut le plus difficile : de comprendre. D’avoir le temps de comprendre et d’appréhender ce qui allait arriver — l’anticipation de la douleur lui sembla pire que de l’éprouver, et les quelques secondes que prit le norvégien pour la rejoindre furent interminables. Le reste se passa très vite (et bien trop lentement à la fois) — tout ce dont elle se souvint, c’est d’un murmure libérateur « Ils n’ont rien, je te le promet. », de son corps qui s’écroule et d’une main pour la retenir — et de cet autre (celui qui), auquel elle s’accrocha avec la force du désespoir (et la terreur d’un enfant dans la nuit).

Le bâtiment continuait de trembler — et le couloir de se déformer et de se tordre entre les branches de l’arbre, pendant que les sensations (celles des mouvements libres et de la matière noire et de l’Amour de Noé) revenaient doucement dans le corps de la bergère. « Bonnie, l’arbre ! » Elle porta son regard vers le serpent d’écorce blanche, plissant les yeux pour essayer de mieux le discerner à travers le flou de sa vision (les brûlures sur son visage l’empêchaient encore de voir correctement) — et (la main de) Cyclamën dissipa les ténèbres dans un geste salvateur, un geste qui tint en une phrase, tracée à l’encre sur la peau de l’irlandaise : et si les blessures de Bonnie n’avaient jamais existé ? Et alors ce fut comme si elles n’avaient jamais existé. « Merci. » — Merci n’était pas suffisant (c’était même complètement dérisoire et vide du véritable sens qu’elle aurait voulu lui donner) mais dans l’urgence de la situation, c’est tout ce qu’elle fut capable d’exprimer. Le reste se passa de mots (comme souvent lorsqu’il était question de la bergère et de son si précieux libraire) — elle prit sa main et la serra dans la sienne (tendrement, avec force, comme si elle avait craint de la lâcher) et l’attira contre elle.

(Et au milieu de la fin de la fin du monde, son cœur tremblant contre le sien, elle avait l’impression de renaître.)
(Quelques secondes à peine en vérité — une éternité trop courte.)

Bonnie de jeter un œil froid devant elle (une innocence venait d’apparaître, mais ce ne fut pas la seule chose qui la força à se méfier — il était question de magie, et d’une magie bien plus puissante que celle qu’utilisaient habituellement les corbeaux. Une magie qui lui rappelait celle invoquée par les skulls et par Mightra. Par Neah. Une magie destructrice.) et de faire quelques pas en direction de la troisième génération — Madalia. Elle l’observa, sans aucune animosité mais le regard farouche. Puis elle s’arrêta net, laissant tomber ses prunelles sur le petit être à peine plus haut que trois pommes qui venait d’arriver et avançait vers elle.

Un enfant.
Bonnie était incapable de s’en prendre à un enfant.

« Lui c’est le Diablotin et sa manivelle tourne tourne tourne tourne et Jacques a dit, seuls les Amoureux pourront l’entendre. » Et une mélodie terrible de sortir de la petite boîte, arrachant un cri de surprise et de douleur à l’Amoureuse. Chaque seconde, chaque mesure était une torture, un appel au meurtre auquel elle refusait de céder malgré l’appétit grandissant du monstre qui sommeillait en elle (vengeance vengeance vengeance). Se boucher les oreilles ne servait à rien — la musique s’infiltrait dans son corps, dans ses veines et jusque dans son crâne ; si bien qu’elle eut l’impression qu’il allait éclater. Affaiblie par les notes empoisonnées, Bonnie recula, manquant presque de tomber tant le moindre effort semblait puiser dans ses dernières forces (et ses larmes creusaient des sillons noirs sur ses joues — Noé souffrait). « Pitié... faites, hhnm.. que cela... CESSE ! » Elle avait hurlé le dernier mot, et le son s’était arrêté — de sa main jaillissait à présent une puissante source de lumière et comme un prolongement de son bras ; elle avait transpercé le diable maudit. « S’il te plait, ne recommence pas... » S’il te plait, je n’ai pas envie de (devoir) te faire du mal — mais je le ferai, si tu ne me laisses pas le choix. Elle aussi avait des choses à protéger.

À sa gauche, une branche — elle tendit la main pour la toucher du bout des doigts (Cyclamën avait certainement une bonne raison de l’avoir dirigée vers l’arbre-monde) mais rien ne se passa — rien, à part une sensation de brûlure qui la fit se rétracter aussitôt. Elle fronça les sourcils et jeta un regard au reste de l’arbre — il était entièrement recouvert d’une cire bleuâtre caractéristique de l’Innocence. Même changée en lumière, sa main ne parvenait pas à traverser l’écorce cristallisée de l’Encre. Alors il allait falloir la briser. Il allait falloir se battre. « Cyclamën ? Je pense que je peux m’occuper d’eux... Il faut qu’on parte d’ici. » Ensemble. Et pour cela, le Regret devait rappeler ses Encres à lui.

et si on partait, dis ? si on s’enfuyait.
on irait au bout du monde et même après et
on serait juste toi et moi et on serait libre
juste toi et moi, dis...

résumé:

→ pour commencer, sachez qu’il peut sembler y avoir beaucoup d’actions mais elles se passent toutes sur un laps de temps vraiment très court! il est vraiment que de quelques minutes tout au plus dans ce post, chaque action ne dure que quelques secondes.
→ Bonnie comprend qu’elle va se faire cramer, se fait cramer, & sapik. :< elle s’accroche à Cyclamën & ne capte pas trop ce qu’il se passe.
→ quand Cyclamën la soigne et qu’il lui indique l’arbre (elle lui fait un câlinou bc she needs it ok jugez pas), elle s’avance pour le toucher, mais ressent l’innocence + magie, donc elle se méfie. elle regarde Madou mais comprend vite que ça ne vient pas d’elle. puis elle voit Enos et là c’est la pls bc elle peut pas se résoudre à attaquer un enfant. T-T
→ ledit enfant lui laisse pas le choix tho, la musique lui fait péter un câble et comme elle est déjà pas mal stressée/emotional, elle manque de peu de se laisser contrôler par la haine du Noah. elle utilise son rang F.1 et créé un genre de barre de lumière qui part de sa main et file droit pour transpercer le diablotin. ça ne le casse pas totalement, mais ça pète le mécanisme de musique.
→ elle essaye de toucher la branche pas loin d’elle mais capte qu’elle est recouverte d’innocence et que même en utilisant son rang F.2, elle peut pas l’atteindre. il va donc probablement falloir se battre. :<
→ elle dit à Cyclamën que elle peut gérer Enos + Madalia (spoilers: no, she can’t) et qu’il faut partir d’ici (sous entendu, elle couvrira Cyclamën pour qu’il aille récupérer Treize et Lewis).

rang F.1, solas ábhar:

rang F.2, chréatúir solas:

usrjoined : 27/08/2017

Ceux qui prennent et qui perdent la face.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Cyclamen & Enos.

Il y a cet oiseau qui piaille sur ton épaule. Qui se moque de toi. Cela t'énerve. Tu ne le montres pas parce que tu ne dois pas le montrer. C'est ainsi. Tu seras la méchante car dès que l'on t'a proposé de devenir une semi-akuma, tu savais que cela serait le cas.

En vérité, tu as bien envie de pleurer. Tu ressembles au monstre que tu ne voulais pas devenir. Tu ressembles à ces gens prêts à blesser n'importe qui, n'importe quand, pour n'importe quoi. Tu ressembles à cette personne sans foi ni loi, sans empathie, sans humanité derrière.

C'est ce que tu dois être non?

Mais tu n'en as pas envie. Tu ne veux pas être une arme. Juste humaine. Juste être toi. C'est tout ce que tu demandes, tu te le répètes assez souvent. Mais rien ne s'applique. Et tu continues de te terrer dans ton silence, dans cette faiblesse dans laquelle tu t'engourdis à chaque fois un peu plus.

C'est horrible. Tu imagines ton propre reflet. Ca te tue. Tu imagines ce regard vide que tu dois arborer, regard vide cachant pourtant un tas d'émotions en lui. Une tornade. Tu as envie de te détruire. Tu te détestes.

Comment en es-tu arrivée là? A tenir une jeune fille en otage face à un autre jeune homme? Comment en es-tu arrivée là?
Comment en êtes-vous arrivés là?

Tu ne comprends pas le Noé qui avance. Tu ne comprends pas pourquoi il n'obéit pas. Tu ne comprends pas le lien qui les unit ensemble. Pauvre arme que tu es, tu ne peux comprendre l'Amour qui les entoure.

Tu ne comprends pas quand il continue, un pas après l'autre, de se rapprocher. Tu dois rester forte. Tu dois rester digne. Tous les regards sont rivés sur toi. Tu ne dois pas laisser une seule once de faiblesse passer, ou ce sera la mort assurée pour toi.

- Tu es Madalia. Tu nous rejoindra pas parce que tu crois foncièrement que ton côté est le bon côté. Tu blesseras celle qui m’est si précieuse s’il le faut même si tu sais foncièrement que c’est une chose cruelle et horrible. Ne craint rien, Madalia. Je ne t’en veux pas.

Et là, tu ne comprends plus. C'est ta tête qui ne répond plus, ton coeur essaie de prendre le contrôle mais il ne peut pas, comment pourrait-il, il est scellé. Il connaît ton prénom. Il connaît tes sentiments. Alors, lit-on en toi aussi facilement?

Tu as envie de pleurer, de crier car tu sais que tu ne veux pas. Mais ce n'est plus toi qui décide, tu es bloquée. Ton coeur bat rapidement, il veut sortir, s'en aller de cette situation horrible.

Son dernier sourire, tu le vois. Il t'atteint. Mais c'est trop tard. C'était programmé, tu ne peux plus rien faire. Tu es un monstre, tu es devenu comme ceux que tu détestais, il est trop tard pour reculer.

A ses derniers pas, s'accompagnent les cris.
A ses derniers pas, s'accompagne le feu brûlant.
A ses derniers pas, s'accompagnent tes larmes qui aimeraient couler mais qui ne viennent pas.

Tu entends à peine la dernière phrase qu'il t'adresse. Mais il a raison.
En plus de cela, tu te sous-estimes toi-même.

A cause de la rimbambelle d'émotions t'animant, tu n'as pas le temps, tu ne peux esquiver le coup venant directement vers toi. Tu retiens avec peine un gémissement de douleur, alors que tu voles vers l'arrière -il n'a pas ménagé ses forces, il a raison- et que ton corps heurte le sol froid de Central. Tu restes couchée là, un instant, essayant de reprendre ta respiration.

Mais dépêche-toi Madalia. Il n'est pas ton seul ennemi.

Tout tremble à nouveau et tu as peur. Tu as à peine le temps de voir la branche arriver. Grâce à tes réflexes de soldat, tu roules immédiatement sur le côté, te protégeant in extremis de la branche et des débris grâce à tes talismans.

Et tu es assise, sur le sol froid de la prison, talismans activés, coeur battant et respiration haletante. Tu les vois partir. Tu vois ta mission qui échoue. Ton foyer détruit. Plus rien ne fonctionne comme il le faut.
Tes talismans se désactivent, car tu perds pied. Tes mains se posent sur le sol alors que ta tête tourne. Tu relèves le regard et tu vois un enfant qui fait face aux deux Noés. Tu as bien envie de lui crier de s'en aller. Qu'est-ce qu'un enfant fait là? S'il est de Central, il ne devrait pas être ici.

Les enfants, c'est ceux que tu souhaites protéger à tout prix de cette guerre. Ils n'ont rien à faire sur un champ de bataille. C'est pour eux que tu te bats un peu plus chaque jour, que tu te sacrifies.
Tu vois ce qu'il fait. Est-ce un Exorciste? Aussi jeune? Non, c'est impossible. Tu es persuadée d'avoir entendu des incantations magiques. Mais ce que tu vois, ce sont des phénomènes d'Innocence.

Ce n'est pas possible. Il y a quelque chose que l'on te cache. Tu ne sais pas tout.

Et le voilà qui se dirige vers toi, il te regarde. Toi, tes yeux sont ébahis. Tu es là, assise à terre car tu n'as pas encore tout à fait repris tes esprits.

- .. qu'est-ce que tu es?

C'est un peu déshumanisant, tu le sais. Mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ici.
Tu te relèves rapidement ensuite, secouant rapidement tes membres. Tu te dois d'être d'attaque. Tout ce que tu sais, c'est qu'il peut maîtriser l'Innocence. Cela te suffit pour connaître ton rôle. Tu dois protéger les porteurs d'Innocence.

Tu expires un coup. Tout n'est pas fini.

- Je suppose... que c'est toi qui dirige maintenant. Il faut les empêcher de s'en aller. Je serai ton bouclier, alors ne crains rien. Je ne te lâcherai pas.

Rassurer. C'est que les enfants apprécient être rassurés. C'est ce que tu aurais aimé que l'on fasse avec toi lorsque tu es arrivée à Central.
Peut-être que le Noé a raison. Il est trop tard pour toi. Tu es trop enfoncée dans ton camp. Tu n'es plus sauvable. Mais le petit, lui, l'est. Alors tu te raccroches à lui. Tu vas te battre avec lui.

Pour lui.

awful

Résumééééé:

usrjoined : 03/01/2015

mais l’arbre les vit

Ils ne virent pas l’arbre.

S’il était faux de dire que les événements étaient parfaitement sous contrôle, Central était néanmoins parvenu à prendre les choses en main et maîtriser la situation (une partie, du moins) — l’un des intrus (la grande machine de ferraille) était neutralisé, un autre (l’exalté au drapeau) suffisamment ralenti dans ses déplacements pour ne pas représenter de menace immédiate. Ne restait que le troisième (le grand héron gris) qui, s’il voulait sauver les deux autres ; allait devoir se jeter dans la gueule du loup...

Mais ils ne virent pas l’arbre
et le loup s’y cassa les dents.

Les murs qui tremblent et les sols qui se fendent et les couloirs qui s’effondrent, ce sont les derniers symptômes — lorsqu’ils se manifestent, c’est déjà trop tard : le cœur est atteint. Et celui de Central explose sous la pression des veines végétales qui l’enserrent (le bâtiment ne tient plus debout que grâce aux racines profondément ancrées en lui, le jeune sorcier l’a compris — il agit en conséquence). Les autres le comprennent trop tard — les autres ce sont les ailes noires portées par celui désigné comme le chef des armées (des armes-nées). Évidemment l’arbre (qui cache la forêt qui cache la ville) ne fait pas de différence — ils sont tous absorbés.

Le prisonnier (l’encre rouillée)
les corbeaux (ceux qui exécutent les ordres)
et leur chef (mi-homme, mi-loup).

Inévitablement, la responsabilité (celle de prendre les décisions pour tout le monde mais d’en assumer seul les (terribles) conséquences) est immédiatement déléguée à la déléguée — c’est elle qui devra protéger l’enfant sorcier, à présent. Aussitôt, les corbeaux qui l’accompagnent (ils sont un peu moins d’une vingtaine maintenant) se divisent en deux groupes — l’un dresse un mur de sort pour protéger la semie, l’autre lance une salve de talismans vers les évadés (assurément, ceux-là ne pourront pas être évités).

résumé:

usrjoined : 14/02/2014

cris

et soudainement la lassitude tremblotante et la colère injustifiée
no one would hurt you again or
or i’d kill them
et soudainement un cri de loup dans la tête recouvre
et la douceur du miel
et les champs de blé oubliés (où et le lierre et la ronce attendent, et les coquelicots rouges comme sur les peintures anciennes, dans les vieilles maisons qui grincent) et voilà les mots
ce sont les mots qui traversent l’esprit du Libraire alors qu’il se détache de la Bergère et de son étreinte
(et la douceur du miel et )
en norvégien comme une menace et la lassitude tremblotante et la colère et les autres adjectifs bouillonnants que l’on ne peut pas dire
no one would hurt you again or i’d will kill them
qu’ils soient cent ou bien mille, adultes ou bien (enfants).

arrêtez
arrêtez

et Cyclamën d’ouvrir les yeux en grand en voyant l’arbre (piégé)
c’était
mauvais
il se précipite vers une branche
et le cris
le cris
il
faut
le cris je
et son poing d’atterrir mollement sur la surface de l’arbre et l’innocence de lui brûler la main
dévorante
dévorante
et son poing de ne rien détruire du tout l’arbre
trop tard
et soudainement la disparition de l’arbre
comme quand on se réveille d’une nuit sans rêve dans une coque brûlante
et Lewis et Treize en même temps
de rugir
(brûlure terrible)
trop tard ils sont
(dedans maintenant)
stop un arrêt stop

Une larme goudronnante qui coule sur sa joue (l’autre joue est sèche puisque le Regret a déjà trop pleuré) alors qu’il pose un regard doux sur Bonnie — elle vient de les libérer du cris. L’Enfant — ce serait lui ? Cyclamën n’y a pas prêté attention car l’arbre allait disparaître il n’y avait que l’innocence et le danger mais — l’Enfant dégage une grande puissance (avec de la magie) ? Cyclamën de plisser les yeux songeurs et colériques et orageux tout en fixant l’Enfant-Central-Automatique. Un enfant — la bergère pourra-t-elle ? — (il sait bien que non, il le sait pertinemment au fond de lui). Il est une ombre au fond du miroir qui n’hésiterait pas néanmoins — ça il le sait aussi pertinemment.

la partie où elle me sert contre elle je n’en ai pas parlé mais
mais c’était volontaire tant que nous ne sommes pas partis d’ici
tant que nous sommes encore enfermés
je ne veux pas y penser j’aurai trop peur que ça annule tout
comme une contrepartie injuste à ce moment doux si court
si bref
enfin
la partie où j’ai entendu à nouveau sa voix je n’en ai pas parlé
(j’ai encore trop peur pour en avoir le droit).

Peu de temps il reste peu de temps bientôt (tes yeux se posent sur l’Amoureuse) — la réalité reprendra ses droits. Il faut (tu respires) — il faut. Il faut se battre, encore un peu. Il faut que tu récupères les Encres — il faut que (le premier talisman touche ton bras). Sur ton épaule, Rift trépigne. Tu ne peux pas tous les éviter — la réalité ne fait plus effet (les mots ont disparu tu n’es plus intangible) — et trois en plus immobilisent complètement ta jambe, Cyclamën, tu tombes sur le sol en tentant vainement d’arracher le talisman qui se trouve sur ta main. Dans un élan d’inspiration, tu prends Rift (perchée sur ton épaule) et tu écris maladroitement sur son petit corps et

et si j’étais un appât vivant qui attirait la magie ?
tu souffles en la laissant s’envoler
maintenant
tu commences à écrire (sur le sol) tu fais confiance à Bonnie
elle
vous protégera.

le 06 juin 189x — intrigue chap. VII, Central — something like this (but not this)

résumé:

Lewis

enregistré.

Personnalité : Bien trop bavard. Charmeur amoureux de Sylaë, et dragueur à ses heures perdues. Charismatique. Exalté et exaltant. Très fort pour faire des discours pour redonner le moral. Aime jouer avec la nourriture avant de la manger. Combattant dans l'âme. Ne tolère pas la lâcheté. Ne tolère pas l'abandon. Ne tolère pas la reddition. Ne fais jamais de prisonnier. Se prend pour l'Incarnation de l'Exaltation. Fais ce qui doit être fait, et le fait rapidement. Travailleur méthodique. Déteste faire des heures supplémentaires. On l'imagine bien porter des lunettes, comme un genre de secrétaire discret et poli, ce qu'il n'est absolument pas. Déteste les enfants. N'aime d'ailleurs pas vraiment Pomme, ni Treize. Bouclier armé de Cyclamën.

Description : Grande armoire souple et osseuse en smoking discret. Porte-drapeau blanc qui flotte dans le vent. Des yeux dorés et charmeurs, un grand sourire et des dents blanches. Une peau cendrée et les stigmates — une parodie de Noé. Cheveux courts et bien coiffés, une mèche rebelle pour le style. Chemise blanche souvent tachée de sang. On peut le prendre pour une genre de grosse statue sculpté de loin. Un nez en trompette. Des muscles de panthère, des tendons comme une rivière en crue. Parfois, un petit chapeau.

Capacités et notes annexes : — (combot breaker) : L'arme de Lewis — son drapeau — augmente la force de ses coups lorsqu'ils sont enchainés. Plus la taille de l'enchaînement est grande, plus les coups deviendront forts et puissants. Lorsqu'un enchaînement est rompu, ce pouvoir se désactive pendant deux posts.

— (drapeau des Exaltés) : Lewis peut brandir son drapeau et utiliser ses pseudo pouvoirs de souvenir de l'Exaltation en combat pour réconforter le coeur de ses alliés, leur donner une ardeur renouvelée, augmenter leur force d'attaque et soigner partiellement leurs plaies. Ce pouvoir est cependant soumis à une condition : il est activable si et seulement si le camp de Lewis est en train de perdre.

grande exaltation !

Numéro Treize

enregistré.

Personnalité : Treize est curieux de tout, maladroit, ignorant, facilement impressionnable et n'a pas la notion du bien et du mal et du prix de la vie. Il est comme un nouveau-né, et très facilement influençable. Treize est sans pitié, une fois qu'on lui a donné un objectif, il le remplit. Treize est assez mauvais avec la communication, il a notamment du mal à utiliser les verbes et les temps : le présent ça va et le futur, Pomme lui a presque complètement fait tout assimilé, mais le passé reste pour lui un très grand mystère. Avant toute chose, Treize cherche à "apprendre" ; secrètement, il semble qu'il voudrait devenir un "vrai" humain. Mais c'est un secret et seul Pomme est au courant. Il s'entend très bien avec Pomme, et voit Sylaë comme une sorte de tyran terrible qu'il craint. Il n'apprécie pas beaucoup le Monstre et considère Action comme inférieur à lui, de machine à machine. Malgré son apparente lenteur de compréhension, comme déjà dit, il est capable d'apprendre de ses erreurs et de corriger ses actions en conséquence, et on aurait tord de voir en Treize une simple machine incapable d'effectuer des tâches complexes et dépourvu d'amour propre. Enfin, comme Treize est le premier regret a avoir été créé après l'endormissement de Cyclamën, il appréhende un peu de rencontrer un jour son véritable créateur, et il espère qu'il fera bonne impression. Dernier point, il semble que Treize soit fasciné par Rift et les oiseaux de toutes sortes.

(maladroit golem)

Description : 13 (Numéro treize, de son prénom en entier), est un grand golem de métal un peu maladroit et lourdeau. D'une hauteur d'un peu plus de 2 mètres, il a une grosse carrure métallique, de gros poings de la taille de petites fenêtres, des jambes en piston qui grincent un peu à cause de la rouille, une petite tête cylindrique qui contient les hublots qui lui figurent comme des yeux et deux grosses cheminées pour évacuer la vapeur dans son dos. On pense que son moteur/source d'énergie/coeur se situe dans le compartiment toujours fermé et hermétique au milieu de son torse, mais personne n'a jamais vraiment ouvert le compartiment en question pour vérifier. Pour ce qui est de l'esthétique, la plupart des plaques qui ornent le corps de 13 sont peintes dans un jaune pastel, rendu un peu orange à cause de la rouille et du temps. Sur son bras gauche, un système interne de bobine qui lui permet d'utiliser sa main comme un grappin, et sur son bras droit, une sorte de batterie magnétique capable de créer des champs de force électrifiés. Sur le dos de ses deux mains, des petits indicateurs qui rappellent thermomètre et autre compteur de pression. Lorsque 13 se déplace, il est plutôt lent, mais il est en revanche très solide et endurant.

Capacités et notes annexes : — (Ordre : attaque) : Son bras gauche peut s'étendre sur 10 mètres
— (Ordre : défense) : Son bras droit peut fabriquer des champs de forces électrifiés.
— (Début lent) : Treize est très résistant et endurant, et possède une force brute assez colossale, mais il est plutôt lent, aussi bien physiquement qu'en termes de temps de réaction.
— (Golem de vapeur) : Les cheminées à vapeur dans son dos semblent être à la racine de son fonctionnement et source de son énergie.
— (Paratonnerre) : Treize est invulnérable à l'électricité (qui lui redonne même de l'énergie et augmente sa vitesse).
— (Surcharge thermique) : Treize est également ignifugé (il ne prend pas de dégâts physiques dû au feu) mais pas calorifugé (sa température peut augmenter). Si Treize surchauffe, ses systèmes sont détraqués : il perd la raison et se met à avoir un comportement erratique et, semble-t-il, totalement aléatoire. A l'inverse, il semble que les températures trop basses soient capable de figer la source d'énergie de Treize et le fassent entrer dans un état de ralentissement important qui puisse même aller jusqu'à l'arrêt total des systèmes en cas de froid glacial.
— (Rouille) : Treize est extrêmement vulnérable à l'eau qui peut endommager ses systèmes avec une ahurissante facilité.

—————

(construction)

Tu la regardes.
Et elle te regarde.
Et tu attends ses ordres.
Et elle attend tes ordres.

Et juste comme ça, vous vous regardez et vous attendez et la manivelle continue de tourner et la musique (le cri) continue de résonner et les Amoureux n’aiment pas ça, oh non ils n’aiment pas et bientôt l’Amoureuse décide que s’en est trop et voilà qu’elle casse le jouet — et voilà que tu tournes la tête en sa direction (et voilà que tu regardes la petite boîte cassée dont ne sortira jamais le diablotin (et voilà que, déjà, tu as une nouvelle idée (puisque tu ne peux être déçu (puisque je ne peux avoir peur)))).

« S’il te plait, ne recommence pas...
Ce sont les ordres, je suis désolé » répondent tes mains (ta voix est là uniquement pour la magie).
« Je serai ton bouclier, alors ne crains rien. Je ne te lâcherai pas.
Merci » répondent tes yeux (tes mains, elles, restent silencieuses).

L’Enchanteresse s’adresse au Monstre — pauvre Monstre qui pleure (et ses larmes sont noires comme celles des Monstres, oui (et les miennes auraient pu couler (et j’aurais pu m’arrêter (mais toi tu n’as pas peur, n’es pas triste, n’aimes plus vraiment (et alors moi non plus))))) — et tu l’écoutes sans vraiment l’écouter, notant simplement que sa voix est douce, comme toutes les voix d’Enchanteresse, et que si elle veut simplement partir alors ce sera plus facile pour toi de simplement la retenir et donc tu avances et tu retournes jusque ton coffret et les papiers magiques s’allument autour de toi et tu n’y prêtes aucune attention, plongeant ta main dans le coffre, sortant un jouet et énonçant, puisqu’il le faut à chaque fois

« Ça c’est le Livre de Contes, avec ses personnages connus et ses règles strictes. » Tu hausses un peu la voix, pour être sûr que tous t’entendent (ma petit voix est éraillée je suis désolé) et reprends, en tournant une première page du livre bien trop grand pour toi « Il était une fois un Royaume paisible, avec de grandes collines, des grandes forêts, de belles rivières et un arbres magique. » Tout en parlant tu pointes le plafond de ton doigt et installes le lieu. « Le Royaume était habité par de nombreux sujets, qui tous étaient loyaux envers leur Princesse » Tour à tour, tu indiques les Corbeaux puis la Combattante « La Princesse avait un miroir magique, il était son confident, son ami, son ombre presque. Cependant, un miroir est un miroir, il ne sait faire les choses seules, il ne sait que refléter la Princesse. » Tu lèves les yeux et le doigt vers l’Enchanteresse, avant de rependre, accélérant un peu le rythme de tes mots. « Enfin, il y avait un Prince, amoureux de la Princesse. Il aurait tout fait pour lui plaire, aurait abattu des dragons et chassé des sorcières. Mais jamais, oh grand jamais, il n’aurait pu lui faire le moindre mal, que ce soit à elle ou son Royaume. Voilà, il était une fois un Royaume, paisible Royaume, avec ses habitants et leurs princesse et son miroir et son beau Prince. Et tous connaissaient leurs rôles et vous connaissez les règles maintenant et l’histoire peut être jouée. »

Dans un bruit sourd, tu refermes le livre et voilà que les attributs des personnages apparaissent. Les Sujets se voient doter d’un étendard au dessus de leur tête, la Princesse a une couronne, le Prince également, et le Miroir est un masque couronné. Toi tu laisses courir ton regard un peu vide sur ces nouveaux personnages, avant de déposer doucement le livre sur le sol. Puis, te penchant dans la boîte, tu en sors un dernier jouet.

« Lui. » Ta voix te fait mal et tes mains aimeraient reprendre la parole mais tu sais que c’est impossible. La Magie requiert des bruits, alors tu déglutis et fais un dernier effort. « Lui c’est le Chevalier. Ni lui ni moi ne faisons partie de l’histoire, nous n’obéissons pas à ses règles. Et lui, il est là pour vous. » termines tu, en pointant du doigt la jeune Noé.

Ça y est, tu peux redevenir silencieux et les évènements peuvent reprendre leur cours. Le Chevalier attaquera l’Enchanteresse dans cette histoire-ci — celle qui n’est pas encore écrite — alors que, dans l’autre, le Prince devra sauver la Princesse, au risque d’endommager son miroir. Tant de rôles, tant de petites choses à se souvenir pour toi et, alors tu te recules un peu pour les laisser faire les choses entre eux, pour reprendre ton souffle et penser ta prochaine attaque.

Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose est cassée (je), quelque chose t’empêche de (quoi (je ne sais pas)), quelque chose est venu corrompre (quoi (je ne sais pas (j’ai peur))). Ton souffle s’accélère (mon souffle s’accélère), tes genoux ploient et tes mains s’agrippent au coffret (mes genoux ploient et mes mains s’agrippent au coffret) comme s’il pouvait t’aider (comme s’il devait m’aider), ta tête te fait mal (ma tête me fait mal) et quelque chose est cassé, quelque chose ne va pas (quoi (je ne sais pas (j’ai peur (j’ai mal (je suis perdue (pourquoi)))))) et un mot te vient (mensonge) et une colère te vient (ce n’est pas la mienne) et des marques te viennent (divines) et tu te redresses (et je me redresse) et tu les regardes, les Monstres, oui c’est de la faute des Monstres (et je les regarde, les Monstres, et je leur demande de l’aide).

Et les marques (divines)
Et la colère (légitime)
Et leurs mots (mensonge)

(et toi tu es cassé et)
(moi j’ai peur)

GASMASK

HRP:

Techniques:

usrjoined : 10/07/2014

the irish ladye and the knight

Ce sont les ordres, je suis désolé.
Elle avait voulu lui répondre — Moi aussi tu sais.

Elle s’était promis que cela ne lui arriverait plus. Les premiers jours — lorsqu’elle avait encore l’espoir de s’en sortir — Bonnie se l’était juré : elle ne se ferait pas avoir deux fois (mais cela voulait aussi dire ne plus s’ouvrir aux autres et ne plus voir la potentialité des gens et cela (cela elle n’était pas certaine d’y arriver)). Alors, lorsqu’elle vit les corbeaux prendre position, elle se changea en lumière — soulagement d’abord, quand les talismans passèrent à travers son corps sans l’atteindre. Puis très vite l’inquiétude (la peur — toujours trop grande lorsqu’il était question de lui (toujours trop grande malgré la confiance)) — Cyclamën ne parvint pas à les éviter, et tomba lourdement sur le sol. Elle n’eut pas le temps de l’aider cependant (à peine le temps de le couver d’un regard (c’était absurde compte tenu de la situation et de ce que le libraire venait de traverser pour la sauver mais (mais elle voulait le protéger))) — le danger se trouvait de l’autre côté, dans les formules magiques de l’enfant. « Ça, c’est le Livre des Contes, avec ses personnages connus et ses règles strictes. » Et le petit magicien de donner vie à son histoire, attribuant un rôle précis à chacun des participants. Et quand bien-même les pouvoirs auquel il venait de faire appel ne pouvaient pas les blesser s’ils respectaient les règles, la bergère ne put s’en réjouir pour autant — cela désavantageait grandement l’hôte du Regret, à plus forte raison que le petit d’homme n’en avait visiblement pas terminé avec elle. Elle ne pourrait pas le protéger. « Lui, c’est le Chevalier. Ni lui ni moi ne faisons partie de l’histoire, nous n’obéissons pas à ses règles. Et lui, il est là pour vous. » Elle ne pouvait pas le protéger, c’est vrai — mais lui le pouvait. « Vasiliás, » et le Premier Lion d’apparaître aux côtés de sa maîtresse, au même moment que le Chevalier grandissait. « Protège Cyclamën, quoiqu’il arrive. Jusqu’à ce que je revienne, c’est à lui que tu obéis. » L’instant d’après, elle disparut — en réalité, elle passa à côté des corbeaux, de la semie, du sorcier et du chevalier, mais personne ne la vit.

L’Encre que Rhian avait capturé ne se trouvait pas loin — lui non plus, d’ailleurs, songea la bergère en observant tous les soldats de Central piégés à l’intérieur de l’arbre, à moitiés endormis. Par précaution, elle condamna le couloir qu’elle avait emprunté — le mur de lumière qu’elle dressa n’allait pas résister longtemps, mais elle avait gagné suffisamment de temps sur l’armure (aussi grande et puissante qu’elle était lourde) qui l’avait prise en chasse. Au milieu des humains assoupis, elle n’eut aucun mal à reconnaître Numéro Treize — son cœur se serra lorsqu’elle vit l’état dans lequel il se trouvait, mais elle garda son sang froid (le géant arrivait — elle pouvait sentir le sol trembler à chacun de ses pas). D’un mouvement de la main, elle fit apparaître une hache de lumière dans celle-ci — pas une hache de guerrier ou de combat non : une hache de bûcheron. Et c’est avec toute sa force (la tristesse l’inquiétude la peur la colère la désillusion l’amertume le désespoir le regret la culpabilité et l’amour et la tendresse aussi) qu’elle frappa l’arbre — chaque coup porté avait pour écho celui que le Chevalier donnait dans le mur de lumière, mais par chance (le hasard ou le destin ou quelque chose de plus fort et de plus terrible encore), l’écorce d’Innocence se brisa la première. « Pardon, » dit-elle à la machine lorsqu’elle la tira hors de la prison brûlante, « tout cela... c’est ma faute. » et ce genre de faute, elle pouvait le réparer — du moins, en partie. En apparence. Car Bonnie ne soignait que les blessures et les maux visibles, pas les regrets (le regret ne se soigne pas — il lui semblait avoir entendu cette phrase, un jour (un jour froid et sans bruit (comme des tâches de sang dans la neige))). « Dis-moi... est-ce qu’il y en a d’autres que toi ? Prisonniers dans l’arbre ? » et la machine d’acquiescer et de lui répondre (il manquait Lewis alors (le majordome à Londres — c’est ainsi que Lucie s’en souvenait)) tandis que le mur menaçait de céder sous les coups du Chevalier. « Je dois le trouver alors... Tu veux bien m’accompagner ? Ce serait plus prudent et puis... tant qu’il (elle lança un regard en direction du champion en armure) nous suit, il ne représente pas un danger pour Cyclamën... » Pour toute réponse, l’immense robot se changea en une minuscule souris, sous le regard d’abord surpris puis attendri de l’irlandaise. « En route alors. » — derrière eux, le mur se brisa.

Pour le reste —
elle faisait confiance à Cyclamën.

résumé:

→ bonnie voit venir la salve de talismans et utilise son rang F.2 pour se rendre immatérielle (tout lui passe à travers si elle le désire, sauf l’innocence). elle veut aider cyclamën quand il tombe mais n’a pas le temps pcq enos invoque le chevalier + son histoire
→ elle invoque vasilias et lui ordonne de protéger cyclamën par défaut, mais d’obéir à ce dernier s’il lui donne des ordres.
→ elle réutilise son F.2 pour se déplacer rapidement (vitesse de la lumière) jusqu’au couloir perpendiculaire/adjacent, condamne le couloir avec un mur de lumière (F.1) puis matérialise une hache (F.1 — elle n’a plus droit qu’à un seul objet de lumière pendant 3 posts). elle s’en sert pour libérer treize.
→ elle soigne treize et lui demande s’il y a d’autres encres, treize lui parle de lewis et bonnie lui demande si il veut pas bien l’accompagner pour le trouver (elle sait qu’elle sera momentanément vulnérable quand le texte de cyclamën disparaîtra), c’est ripitchip qui fait son apparition
→ à la fin du post, le mur de lumière se brise & le chevalier apparaît, bonnie & ripitchip s’en vont (à la recherche de lewis, donc). elle en profite pour éloigner le chevalier le + possible de cycla.

rang F.1, solas ábhar:

rang F.2, chréatúir solas:

rang D, an leon grá:

C. V.

B. O’C.

C. A.

E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Notre Poulain...

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Rang C

Rang ?

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Rang C

Ceux qui prennent... shit, here we go again.

feat. Rhian, Declan & Cyclamen et son arbre de merde

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Rang B

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Rang C

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Ceux qui prennent et ceux qui rendent.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Lewis & Cyclamen et son arbre de merde

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Rang B

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Rang C

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Rang B

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Rang C

Ceux qui prennent et qui menacent.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Lewis & Cyclamen et son arbre de merde

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Rang C

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Rang B

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Rang C

Ceux qui prennent et qui perdent la face.

feat. Rhian, Declan, Bonnie, Cyclamen & Enos.

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Rang C

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Rang B

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