you smiled at the stars like they know all your secrets | Sua

Que dire sur Sua. Car, à contrario de son physique, Sua a une personnalité bien à elle et elle compte bien la garder -elle y tient tellement. Même si elle doit parfois l’effacer un peu pour accomplir son devoir et pour passer inaperçue, elle sait qui elle est, elle ne peut plus le savoir. Seuls les gens qui oseront l’approcher sauront qui elle est vraiment.

Parce que Sua, c’est la femme que personne n’ose approcher. Elle n’ose pas aller vers les gens, elle a peur de déranger alors elle reste dans son monde. Et du coup on la qualifie de bizarre, bizarre rencontre entre douceur, bienveillance et créativité qui ne font qu’un dans ces corps tous différents.
Sua, c’est la personne qui vous offrira d’office une oreille attentive pour vous écouter, toujours attentive aux sentiments des autres.
Sua, c’est cette jeune fille aimable et polie, aimable et aimante. Lorsqu’elle aime, elle ne fait pas les choses à moitié et le fera ressentir le plus possible aux autres.
Sua, elle aime plus que tout le contact des autres. C’est bien plus qu’aimer : elle en a besoin. Elle ne supporte plus la solitude depuis longtemps. C’est son plus grand ennemi.
Sua apaise. Sua est douce et tendre et couplé avec son côté attentionné, cela en fait une personne rassurante et apaisante.
Sua, c’est une artiste dans l’âme et avant tout une personne créative et imaginative. Inspirée par tout et n’importe quoi, il se peut qu’elle s’arrête en plein dialogue pour se mettre à noter une idée pour ensuite l’utiliser.
Sua, c’est Eun-Sil, et Eun-Sil signifie sincère bienveillance parce que c’est plus que vrai : Sua est bienveillante envers quiconque l’est à son égard aussi. Si elle peut mentir de nombreuses fois pour se protéger, sa gentillesse ne sera jamais fausse.
Sua, elle est capable de se concentrer dans n’importe quelle circonstance. Si seule la peur peut réellement lui faire perdre ses moyens, elle sait rester focalisée sur ses pensées.

Eun-Sil, elle a tellement de secrets. Sua est un secret. Elle reste très discrète sur ses histoires d’antan, avant qu’elle ne devienne l’Inspiration, avant maintenant même. Elle n’aime pas trop en parler et n’en parle qu’à ceux en qui elle croit.
Eun-Sil, c’est la femme méfiante, aux aguets. Prévoyante comme jamais. Son manque de prévoyance et de méfiance a failli lui coûter la vie il y a quelques années alors elle fait très attention maintenant.
Eun-Sil, c’est le genre de personne débrouillarde et qui n’attend pas que les autres fassent pour elle pour agir. Elle est autonome et ce depuis très jeune.
Eun-Sil est dévouée pour les gens qu’elle aime, surtout pour sa famille Noé. Elle est prête à se plier en quatre pour les aider, même à se couper un bras si ça peut leur permettre de survivre.

Sua est hésitante, plus que tout. Elle ne sait jamais réellement quels choix seront les bons et cela l’angoisse un peu. Ce trait va de pair avec le fait qu’elle soit maladroite dans les mots, elle a souvent du mal à trouver ce qu’il faut pour exprimer clairement sa pensée. Elle a du mal à expliquer ce qu’elle ressent tout court : c’est bien plus facile pour elle de l’expliciter en musique.
Sua, c’est cette femme sensible qu’un rien peut faire balancer. Peureuse également : elle s’effraie vite et ne contrôle pas vraiment ses propres émotions.
Sua, malgré tout, ne fonctionne pas par la logique mais plutôt instinctivement. Vous savez, l’Inspiration c’est intuitif, il n’y a jamais de réelle logique derrière : c’est exactement ce que Sua est. Son instinct lui dicte quelque chose, elle le suivra.

Eun-Sil, comme son prénom l’indique, est sincère dans ses gestes et dans ses actes. Néanmoins, elle n’hésite pas à mentir pour se protéger ou pour protéger les autres, elle l’a beaucoup fait et le refera encore.
Eun-Sil, c’est quelqu’un de paisible et de rêveur malgré tout. Souvent enfermée dans son monde, elle est parfois comme déconnectée de la réalité.
Eun-Sil, elle est passionnée. Passionnée dans ce qu’elle entreprend, elle vit toujours tout à fond, comme si cette journée était sa dernière journée.
Eun-Sil est sentimentale et romantique, oh oui. Il est si facile de la toucher, de la prendre par les sentiments. Néanmoins, tout ceci cache une vérité plus profonde et plus cruelle : Sua a besoin d’attention, a besoin d’amour. Elle a besoin de se sentir aimée en toute circonstance, de se sentir entourée et soutenue.
Sua, c’est pour ça qu’elle sourit autant. Elle montre son plus beau sourire et se montre la plus sociable possible : l’abandon est ce qu’elle déteste le plus, ce qu’elle redoute.

Sua, de plus, c’est la femme qui pensera toujours aux autres avant de penser à elle. Elle pousse les autres à se dépasser, à dépasser leurs peurs sans même les dépasser elle-même. Elle se contente de regarder les autres passer les barrières pour en accueillir d’autres : ça lui suffit bien ainsi.
Sua est solidaire envers les autres, mais elle a énormément besoin d’eux aussi. L’Inspiration se sent vite découragée si elle n’est pas encouragée par les autres dans ce qu’elle fait.
Sua & Eun-Sil néanmoins, elles croient énormément en leurs rêves et savent qu’elles doivent simplement se donner les moyens pour y arriver.

Sua, ce qui est beau avec elle, c’est qu’elle est une véritable personne malgré ses apparences fausses et plastiques. Elle est vraie, elle est elle : elle incarne à la perfection l’Inspiration.

C’était une famille banale, tout ce qu’il y a de plus normal.
Huit enfants : Uk-Won l’aîné, Eun-Sil la seconde, Chung-Hee le troisième, Hyun-Ki le quatrième, So-Min la cinquième, Min-Ho le sixième, Si-Yeon la septième et enfin Chae-Young la dernière. Huits enfants, huits personnalités bien différentes les unes des autres. C’est là qu’Eun-Sil a commencé sa petite vie. Banalement, sans jamais se douter de ce qui l’attendait au bout du tunnel.
Son petit frère Chung-Hee était paralysé des jambes alors la coréenne a veillé sur lui dès son plus jeune âge. Sa mère était énormément occupée par les autres enfants, par la maison, par tout le reste et c’est naturellement qu’Eun-Sil a revêtu le rôle de deuxième maman. C’est elle qui veillait à apprendre à ses frères et soeurs l’alphabet tandis qu’Uk-Won aidait sa mère dans les tâches ménagères. Les deux aînés, à leurs manières, mettaient la main à la pâte pour préserver le foyer le plus possible. Eun-Sil tente de préparer sa fratrie à affronter le monde extérieur.
Elle tente.
Alors qu’elle-même n’était pas prête.

A ses 11 ans, la France ce pays dont elle ne connaissait rien attaqua la Corée. Néanmoins, cela ne troubla rien à son quotidien étant donné qu’ils restent près d’une île proche du Japon. Elle continua sa petite vie, tranquillement, sans se soucier de ce qui arriverait très prochainement.


Environ cinq ans plus tard, une nouvelle attaque envers son pays mais cette fois, ce sont les américains. Elle connaît un peu plus de choses, elle est plus grande et plus renseignée. Si au début rien n’aurait dû l’inquiéter comme la première attaque, les américains semblent avoir pour but de prendre Seoul, sa ville à elle. Il en était hors de question. Alors que son petit frère d’à peine 15 ans ne pouvait y aller à cause de son handicap, elle endossa son rôle de résistant et de soldat à sa place et partit défendre son pays avec son grand frère Uk-Won. Ce qu’elle vit la terrifia. Il n’y avait aucune pitié et malgré la supériorité numérique des coréens, les américains gagnaient du terrain.

Alors que le général avait ordonné le replis, Eun-Sil et Uk-Won étaient dans les derniers sur place. Uk-Won était blessé à la jambe et sa soeur refusait de le laisser là. Alors elle le tenait et l’aidait mais ils étaient lents et les premiers américains les rattrapèrent.
A-t-elle eu le temps de les voir? Oui.
Les a-t-elle vu lever leurs armes vers son frère blessé? Oui.
S’est-elle interposée pour ne pas que son frère ne tombe au combat? Oui.
Elle s’est jetée devant, le bras en avant.
Et elle perdit sa main.

Ils s’en sont sortis mais la coréenne hurlait et hurlait de douleur et de peur. Elle fut soignée rapidement mais la résistance n’attendait pas : les ennemis continuaient d’avancer encore et toujours.
Les cicatrices s’ajoutaient à sa peau.
Les cicatrices s’ajoutaient à son âme.
Mais elle survécut. Et ils réussirent. Après plus d’un mois de douleurs, de peines, de pertes et de résistances, l’envahisseur se retira comme ils étaient venu.
Sans rien dire.


En revenant, Eun-Sil et son frère sont accueillis en véritables héros de guerre. Leurs frères et soeurs leur sautent dans les bras, ils embrassent leur mère et leur grand-mère. Malgré les horreurs qui resteront à jamais gravées dans leurs âmes respectives, c’est un énorme soulagement que ressentent les deux aînés : enfin vont-ils pouvoir reprendre leurs vies normales.

Eun-Sil apprit à soigner et à panser les blessures physiques, c’était elle qui s’occupait de nettoyer les blessures d’Uk-Won et de refaire les bandages. Les hôpitaux étaient déjà surchargés alors il valait mieux qu’elle le fasse elle-même et comme toujours, elle apprit. Elle apprit aussi à s’occuper correctement de ses propres blessures pour ne pas dépendre de quelqu’un si sa main manquante venait à en faire des siennes.

De plus, elle se prit d’amour l’écriture et le chant. Elle pouvait passer des journées dehors à écrire et écrire. Ses souvenirs de la guerre l’inspiraient énormément malheureusement mais surtout, le présent était sa meilleure inspiration. Son imagination n’avait aucune limite et un jour, au cours d’une discussion, une connaissance mentionna les comédies musicales alors qu’elles parlaient toutes deux de musique. Intéressée, Eun-Sil se renseigna et tomba amoureuse à nouveau de cet art. Elle apprit que tout cela venait d’Amérique, et qu’il y existait un endroit où l’on pouvait briller si seulement la force de notre conviction était assez vive. Elle avait des étoiles dans les yeux mais un dilemme la tiraillait : partir en Amérique et laisser sa famille pour vivre son rêve ainsi que sa vie, ou alors rester à leurs côtés aux risques de rester malheureuse et incomplète?
La personne qui l’aida à trancher fut sa grand-mère. Elle était fusionnelle avec elle et Eun-Sil lui raconta tout ce qu’il lui pesait sur le coeur. Elle savait qu’elle avait hérité sa bienveillance de sa grand-mère, elle savait que jamais elle ne la jugerait. Et effectivement, elle avait raison. Sa grand-mère la poussa à vivre ses rêves, en lui disant qu’on ne vivait qu’une fois et qu’il serait triste de vivre sa propre vie pour les autres et pas pour soi. Il n’y avait aucune raison pour qu’Eun-Sil reste ici encore. Et sa grand-mère lui promit qu’elle ne lui en voudrait jamais.

Néanmoins, elle dû retarder son annonce. Elle fut prise d’un mal étrange. Si ce n’était d’abord que des migraines passagères, tout empira et dégringola du jour au lendemain : la coréenne se retrouva clouée au lit avec l’envie de tout exploser. Elle ne savait plus bouger et chaque respiration lui paraissait insoutenable. Chaque seconde qui passait semblait alourdir sa tête encore plus que ce qu’elle ne l’était déjà.
Et puis, lorsqu’elle pensait que la délivrance finale était arrivée -comprenez là qu’elle pensait mourir- tout s’arrêta. Tremblante, elle se leva et se dirigea devant la glace pour apercevoir son reflet. La peau grise. Les stigmates. Les yeux jaunes. Mais surtout, ces nouvelles connaissances. Et cette voix, apaisante.


Elle était devenue l’Inspiration. Muse était elle, elle était Muse. C’était le moment pour elle de quitter le cocon familial. De leur dire au revoir. A jamais, sûrement.
Elle inventa une histoire de mariage avec un chinois parce qu’il lui était trop dur de lui annoncer qu’elle voulait voler de ses propres ailes et vivre ses rêves. Elle ne voulait pas qu’ils vivent cela comme un abandon. Elle vit le clin d’oeil de sa grand-mère.
Et à 22 ans, elle laissa derrière elle tout ce qu’elle avait connu, alors que son coeur se serrait. Elle s’enfonçait dans une nouvelle guerre, et dans une nouvelle vie.





Dans un bar en Chine, Eun-Sil rencontra Ji-Woo. Les deux femmes firent connaissance et alors qu’elles allaient se quitter, elles échangèrent pour la première fois de corps. Sua fut décontenancée et s’en alla en courant, dans le corps de Ji-Woo. C’est Muse qui s’assura de la rassurer et de lui dire que ce n’était pas grave. Après quelques minutes à la consoler, Muse réussit à la calmer et Sua prit son courage à deux mains. Tant pis, elle devait continuer son chemin et c’est dans le corps de Ji-Woo qu’elle partit pour l’Amérique.

Arrivée là-bas, elle commença ses recherches. Elle tomba par hasard sur une affiche d’audition et se décida à y aller. C’était la chance de sa vie. Avec son petit carnet à musiques, elle se présenta et immédiatement, le jury fut séduit par son talent. Comment ne pas être séduit par l’Inspiration en personne après tout?

A côté de son nouveau travail donc, elle commençait également ses missions en tant que Noé, gardant toujours le corps de Ji-Woo pour tout faire. Elle ne savait encore trop comment s’y prendre alors elle gardait l’identité de Ji-Woo également.
Et un jour.
Un jour en mission, elle avait dû tuer.
Elle était accompagnée d’akumas évidemment et vu ses pouvoirs, elle ne pouvait se permettre de rester seule. Mais elle avait tuée.
Et quelques jours plus tard, ce fut elle qui avait failli être tuée. Elle s’était fait suivre et son manque de méfiance, de prévoyance et de protection envers son identité avait failli lui être fatal et elle ne doit la vie qu’à l’intervention de son akuma personnel de l’époque.

C’est là que Ji-Woo disparut et que Sua arriva.





Sua a rencontré Analéa à Broadway. C’est la première personne à être venue vers elle lorsqu’elle est arrivée aux Etats-Unis. Les deux jeunes femmes se sont très vite bien entendues, se ressemblant sur beaucoup de points. Analéa est devenue le point de repère de Sua. Néanmoins… néanmoins, tout n’est pas si rose.
Un jour, Analéa se fit attaquer par des akumas avec sa famille. Sua arriva à temps pour la sauver mais il était trop tard pour les parents de l’américaine qui n’étaient déjà plus de ce monde. Sua s’empressa alors de tout expliquer à son amie. Après tout, elle l’avait vue agir, elle était dos au mur.
Mais c’était trop tard, ses parents étaient partis et Analéa était inconsolable.
Elle tomba dans une grave dépression et sa carrière de cantatrice dégringolait. Malgré le soutien que Sua pouvait lui apporter, rien n’y faisait et cela brisait la coréenne que de voir son amie ainsi.
Alors elle fit un choix.
Elle emprunta le corps de son amie, pour ne pas ternir son image. Elle ne pense jamais à mal faire et fait toujours très attention. Cela fait des années qu’elle fait cela et qu’elle vit à la place d’Analéa. Sa vie en Amérique, c’est par le corps d'Analéa qu’elle la vit.

Et puis, dans le corps d'Analéa, Sua reçoit beaucoup d'amour, beaucoup d'attention et elle en a besoin. Malgré les corps qui s'enchaînent pour elle, ses traumatismes de guerre restent profondément ancrés en elle. Et elle a mal, elle a peur qu'on la laisse tomber, qu'on ne l'aime plus. Elle a peur que les gens ne fassent plus attention à elle, Sua, parce que ce serait la fin de tout. Alors elle s'accroche aux gens et les aime du plus fort qu'elle le peut pour qu'ils le lui rendent bien.

Sua, c'est avec Analéa qu'elle a rencontré Blasius par exemple. Elle l'a aidé et s'est attachée à lui et à son histoire. Elle s'est pliée en quatre pour pouvoir lui faire quitter l'Amérique en s'aidant d'une brooker du nom de Claudia en lui donnant de faux papiers.
Sua, c'est avec Analéa qu'elle a rencontré beaucoup de gens. Car beaucoup de personnes la connaissent en tant qu'humaine et peu de personnes connaissent la Noé.

Comme beaucoup de choses en vérité.
Parce que maintenant, elle continue sa vie à travers les autres.
Analéa, Claudia, Février, Serena, Maëve, tous des gens qu’elle a rencontré, qu’elle a incarné.
Des gens qu’elle remercie et qu’elle aime.
Comme toutes les personnes qui auront pu la connaître et qui continue à l'aimer telle qu'elle est.

Elle n’a plus de contacts avec sa famille humaine. Elle les a aimés plus que tout et les aime encore énormément aujourd’hui. Néanmoins, elle les a laissés derrière elle pour pouvoir vivre sa vie comme elle l’entendait, sur les conseils de sa grand-mère. Elle avait sept frères et soeurs et était la seconde de la famille, la deuxième maman. Elle a veillé sur eux pendant la première vingtaine de sa vie et ensuite, elle a changé de famille. Tout ce qu’il lui importe maintenant, c’est le bien-être de ses frères et soeurs Noés même si parfois, elle replonge dans ses souvenirs d’antan et, dans un pincement au coeur, apporte ses prières à la famille qu’elle a laissé derrière elle

- Sua retrouve Blasius, dont elle avait perdu la trace il y a 4 ans. Elle lui révèle la vérité à propos de son don et il l'accepte pleinement.
- Les deux se rapprochent. Sua est loin d'être sûre d'elle, elle laisse volontairement beaucoup d'ombre sur son histoire personnelle, par peur de se dévoiler.
- Ils finissent par se mettre ensemble. En confiance, elle finit par totalement révéler qui elle est. Elle se sent pleinement accomplie.
- Suite à l'invasion de l'Ordre Noir et à la perte du Comte Millénaire, Sua est effondrée. Mais elle l'est encore plus après le départ inattendu de Blasius. Lui et Adam étaient les seuls à réellement avoir gagné sa confiance et à savoir sa réelle identité. Elle ne sait plus vraiment qui elle est.
- En septembre 189x+1, elle se fait attaquer par son grand frère, Ahn Ukwon, devenu Exorciste (sans qu'elle ne le sache). Sauvée de justesse par l'intervention d'autres Noés, elle sombre totalement.

Le sujet sera donné par un membre du staff après une première vérification. Pour les prédéfinis du manga uniquement.