Et pensais tu vraiment que ça allait marcher ? Distordre la vérité, ce n'est pourtant pas beau, Ulrich (moi qui pensait en avoir l'habitude...).
Tout ça ne plaît guère à l'akuma. Et tu te rends compte seulement lorsque celui ci passe à l'attaque : voilà qu'un doigt, un membre irremplaçable, vient d'être séctionné sous vos yeux. Et le cri de l'allemande retentit, le sang s'écoulant à flots de sa blessure. Et son désespoir, car l'akuma ne voulait décidément pas la lâcher tant qu'il n'avait pas ce qu'il voulait.
Que voulait il, d'ailleurs ? Pourquoi tout cela avait commencé ?
Allen Walker. Tout cela à cause de ce nom (ce nom que je recherche).
Tout cela à cause de ta ressemblance avec lui (ça je l'ignorais). Donc en conclusion, on peut dire que c'est bel et bien de ta faute.
(Et donc je dois faire quelque chose pour arrêter ça...).
Ton regard reste fixé sur le sang qui coule encore de là où se trouvait précédemment le doigt de la jeune femme, et, si ton regard ne montre pas une once de panique, en vérité tu réfléchis, à ce que tu pourrais faire, à ce que tu pourrais dire, pour que cet akuma parte enfin. Et l'homme asiatique te devance, ayant visiblement trouvé une idée.
-Nous vous suivons… Avons-nous un moyen de vous faire comprendre que nous ne sommes pas des menteurs. Vous voulez peut-être un nom.
Évidemment que tu remarques son regard, évidemment que tu le captes.
(Évidemment que j'ai des noms)
(Des noms que je ne dois pas donner).
(Je ne peux pas vendre ceux de mon côté).
Donc que faire, Ulrich ? Dire la vérité (mentir) ou mentir ?
Et donc.
Tu les regardes.
Ils te regardent.
Et donc.
Tu vas parler.
C'est quitte ou double.
-Adrian Bergmann. C'est le nom de l'akuma avec qui nous avons contact, à qui nous passons les informations. Nous sommes justement venus ici à cause des rumeurs qui se propageaient, en pensant que ça attirerait également les forces de l'Ordre Noir.
(Je fais exprès de montrer que j'en sais beaucoup, suffisamment de la part d'un vrai brooker).
Ton ton reste posé pourtant tu espères vraiment au fond de toi avoir convaincu l'akuma. Tu t'avances légèrement. Tout cela, c'est ta faute après tout.
-J'espère que cela vous convainc que nous sommes bel et bien des brookers de votre côté... S'il vous plaît, relâchez cette jeune femme sans lui faire de mal. Je suis prêt à vous suivre si vous insistez.
Et tu espères, Ulrich.
Car non, tu n'es pas Allen Walker (ironique qu'on me confonde avec l'homme que je recherche).
Toi, tu es impuissant (comme toujours).
- Takk :
par Lena
par Wil
par Nau
par Reyn
par Djijy
- Aesthetic: