[Intrigue, Chap. VII, Phase I] Ceux qui prient

Une fois de plus la Révolte échoue en souhaitant protéger sa famille. D'abord avec Néah et ensuite contre ce Maréchal. C'était dans son droit de se venger, c'était normal d'évacuer sa rage et sa colère contre la meurtrière de ses parents. Mordred a commis bien trop de désespoir en ce monde où le karma arrive avec sa faux pour arracher l'âme de la Noah de son réceptacle afin de l'emmener encore et toujours dans les abysses que le Souvenir a toujours eu peur. C'est bien fait. Mordred mérite de subir la colère des personnes qu'elle a osé blesser sans aucune retenue. Dominus l'a fait, c'était dans son droit et il a eu raison. Puis maintenant ce fut au tour du grand et respectable Apollinaire De Buzancy. Ce monde est une prison d'après les dires de Mordred. Peut-être est-ce vrai. Peut-être est-ce faux. La Noah a toujours été lassée, ennuyée de vivre aux côtés des humains. Ces derniers sont incorrigibles, insupportables, cupides, traîtres, désespérant. Ce monde, cette Terre n'a pas besoin d'eux. Ils ternissent la vie, ils la détruit. Le déluge, les jours de terreurs n'ont pas suffi à faire comprendre à l'humanité de son erreur. Fière comme elle, cette dernière continue à marcher en s’y foutant catégoriquement des obstacles sur son chemin. Mais bon, Mordred ressemble beaucoup à ces hommes et à ces femmes. Elle cause autant de ravage qu'eux et donc la louve ténébreuse n'a pas le droit de les critiquer si le Souvenir de la Révolte ne montre pas le bon exemple. De toute manière c'est sans importance, la Noah décide d'abandonner et de laisser la Faucheuse récupérer son âme. La mort sera un cadeau, une bénédiction. Elle ne manquera à personne. Dominus se portera mieux sans elle. Angsthasia c'est pareil. Et tous les autres également... Aller, il est temps à Mordred de fermer définitivement les yeux, d'entamer son dernier souffle, de se laisser aller, d'ouvrir les mains au néant pour ne plus penser au monde d'aujourd'hui et de tous ses habitants.

Tu baisses encore les bras ? » grogne une voix derrière Mordred qui est bien trop familière et agaçante. « Par ta faute, je vais perdre ma famille, ma gamine, ma femme. » Cassie retourne Mordred et lui colle un coup de poing sur sa joue. « Je refuse de mourir ! Tu m'as bien entendu stupide pleurnicheuse ?! J'ai promis à Phoenix de la libérer de Salvatore et d'être une mère pour elle. J'ai juré à Panabaker de la chérir et lui apporter l'espoir qu'elle n'a jamais eu. J'ai certifié à Dolores de la guérir des maux qu'elle a reçus de son passé. Je ne veux pas. Il est hors de question. Je refuse. Ce n'est pas toi ô grande saloperie qui a bousillé ma vie une première fois qui va m'obliger à trouver le repos éternel.

L'albinos frappe le visage de l'Elf, une fois, deux fois, trois fois et ainsi de suite. C'est toujours la même chose, c'est constamment le même schéma...Mordred a certes permis une fois à Cassidy de revenir d'entre les morts après avoir été assassinée par son propre père. Mais, depuis que l'Apôtre vit en elle, la cowgirl ne fait que perdre les personnes qu'elle aime. D'abord son Akuma du nom de Sam qui représentait ses parents adoptifs, puis ce fut au tour de son gang et ensuite de son premier amour. Maintenant...Cassie va mourir à cause des fantômes du passé du parasite. Ce ne sera plus possible de revoir le magnifique visage de sa douce. De la câliner, de l'embrasser, de la faire rire, de la chérir pour que sa Abigail soit une femme heureuse et comblée. Lui dire adieu est beaucoup trop douloureux. Et puis n’oublions pas Phoe, oh oui cette petite Akuma pyromane qui a réussi à donner de la chaleur au cœur froid et gelé de la Reine du Crime. Elle ne voit pas, elle ne le sent pas, mais actuellement, à la réalité, en ce moment même, sa fille adoptive, sa tendre et chère chipie adorée vient de la sauver d’un boulet de canon de la Pirate aux cheveux de braises. La rebelle n’est plus empalée, on vient de lui retirer les pics de glaces, des outils servant à la maintenant au plafond pour humilier la Révolte. C’est chose réussie, Mordred vient de baisser les bras, Mordred vient d’abandonner, Mordred vient de capituler. Même si son hôte est en train de la gronder, de tenter de lui faire ouvrir les yeux, la désespérée n’écoute plus, la pleureuse est lassée, le parasite agit comme une gamine qui préfère fuir au lieu de continuer à avancer.

Un battement du palpitant qui est très fort, le suivant est moins musclé, la troisième perd de sa force, le quatrième manque de ne pas venir. Le sang de la femme continue de couler, de se propager lentement sur le sol afin de le salir. Il est impossible de soulever les paupières qui cachent soit des billes rubis soit des minerais d’or. L’apparence du Souvenir a disparu depuis que Mordred et Apollinaire sont revenus sur le champ de bataille. Il ne reste désormais qu’une carcasse vide tenant avec acharnement ses derniers filins de vie, les dernières particules de son âme. Les lèvres ensorceleuses de la louve sont immaculées de sang à tel point qu’on ne distingue même plus le rouge à lèvres bien voyant de la Révolte…

Malheureusement, les paroles de Phoenix Lanfredi n’arrivent pas à atteindre Mordred ou Cassie ou ce qui reste de vie à l’intérieur de la dépouille. Jamais ô grand jamais la Révolte n’aurait pensé se retrouver dans une nouvelle situation comme celle-ci. Maintenant c’est chose faite. C’est arrivée à la manière d’un éclair frappant un pauvre arbre pour l’incendier. Ça doit se marrer en haut du ciel ou bien en enfer. Les parents de Cassidy doivent se moquer, se réjouir de joie de voir enfin leur fille périr pour de bon. Ils peuvent remercier le Maréchal, ils peuvent enfin fêter comme il se doit cette nouvelle croustillante. Mais il n’y a pas que les Danvers qui seront heureux, les autres victimes de la Reine du Crime et de la Reine Révolutionnaire vont pouvoir hurler de bonheur. C’est est fini de Cassidy Danvers. Aurevoir Mordred, l’Apôtre de la Révolte. Peut-être que les Noés pleureront la mort de leur sœur mais ils seront un peu plus tranquilles sans la turbulente pleureuse qui broie constamment du noir pour un oui ou pour un non. De toute façon, le Souvenir va revenir comme il l’a toujours fait. Il va juste falloir patienter, attendre qu’un nouvel hôte soit digne ou plutôt est la malchance de recevoir Mordred, la Noé qui porte le nom du fils du Roi Arthur.

Le moment fatidique arrive…l’heure de la réjouissance a sonné…le palpitant vient d’émettre son dernier effort…le cœur de Cassidy et de Mordred vient de s’arrêter pour enfin se reposer, s’étendre dans un fauteuil confortable et se féliciter mutuellement d’avoir marché, couru, pendant deux années depuis l’éveil de Mordred. La chaleur du corps inerte commence à plier bagage pour sortir de cette enveloppe morte. Le dernier souffle est craché par les poumons de l’albinos. La lourdeur de la mort fait basculer le cadavre sur le côté où la tête s’écrase lourdement sur le sol froid et humide à cause de l’étendue du sang de la femme…

Pardon de te décevoir toi l’Amour de Noah…la Révolte n’a pas réussi à te tendre sa main pour t’aider à te sortir de ta cage. Pardon les autres frères et sœurs Noés, la Révolte n’a pas réfléchi et à préférer se sacrifier contre le fantôme de son passé qui est Apollinaire de Buzancy. Pardon petite pyromane, la Révolte a baissé les bras au lieu de survivre pour être une mère exemplaire dont tu as toujours voulu avoir. Pardon à tous ceux que la Révolte a déçus, désormais l’heure est arrivée de se faire oublier…de disparaître à jamais ou pour une durée de plusieurs années pour apporter un brin de paix sans révolution.

Le calme va enfin revenir…
Les oiseaux vont se remettre à chanter…
Le sang va arrêter de couleur des mains de la révolutionnaire…

La Faucheuse, cette silhouette capuchonnée qui détient une faux bien tranchante, est devant la Noah. Il lève sa faux bien aiguisée, il est prêt à recevoir l’âme de Cassidy Danvers. Une fois bien haute, l’outil de la mort s’abat sur la cible. Puis on y entend le bruit du métal qui percute…qui touche ou plutôt arrive à la destination programmée…



boum…boum…boum...boum...



La faux est tremblante et se trouve à quelques centimètres du cou du corps. Une Winchester bloque l’arme de la mort, des iris de sang dévisagent la monstruosité. La flamme de vie de Cassidy se remet à brûler car on l’a aidé à reprendre forme. Le palpitant de la rebelle qui ne recule devant rien, qui n’obéit pas aux ordres (exception du Prince Millénaire) même à ceux de la Mort est en train de battre à nouveau. Une nouvelle fois, l’albinos vient de refuser d’aller en enfer car son heure n’est pas encore venue. Sa nouvelle vie l’attend, sa douce est sûrement impatiente de la revoir et surtout de l’engueuler, et puis…sa Phoe adorée doit arrêter de se lamenter car elle est aux yeux de Cassidy un des plus beaux cadeaux de sa vie…

Lentement, difficilement, les paupières lourdes de Cassidy s’ouvrent. Une migraine infernale l’empêche de bien réfléchir, son corps est à bout de forces, le saignement vient de s’arrêter, elle ne sent plus ses jambes car ces dernières sont extrêmement engourdies. Elle se met à tousser, sa vision est trouble car ses lunettes de vue manquent à l’appel. Impossible de remplacer le rouge par l’or, impossible d’invoquer quoi que ce soit comme ses pistolets, ses dagues. Cassie est témoin de la lamentation du Phénix, est horrifiée en voyant un bateau gigantesque tirer sur tout ce qui bouge, souhaite à tout prix se cacher voire de se mettre à couvert mais son corps reste encore paralysé, quant à sa voix…elle est éteinte…car le fait est là…car la réalité cache à Cassie que son cœur s’est arrêté de battre pendant deux minutes mais que son cerveau qui est le grand moteur du corps, la dernière source de vie continuait à lutter contre la mort, contre le manque d’oxygène. Heureusement que le délai n’a pas dépassé trois minutes pour éviter des lésions irréversibles… Maintenant...Cassie peut remercier une nouvelle fois la chose qui se nomme "Parasite" pour elle, car cette dernière...vient d'user de ses dernières forces pour arrêter le saignement...mais aussi de redonner le courage et l'envie au palpitant de se remettre à travailler. Désormais...c'est par ce geste...par ce dernier effort...que Mordred succombe au sommeil...que l'Apôtre de la Révolte tombe dans les bras de Morphée pour peut-être un jour se réveiller...ou bien continuer à dormir pendant de longues années...en laissant son hôte faire sa vie sans être gênée par sa présence... Elle espère de tout cœur que sa soeur retrouvera la liberté...elle prie ou implore que le bonheur guette sa famille qui a bien trop souffert ces derniers temps...

La douleur est insupportable, cette sensation de ne plus pouvoir bouger sa main droite, de serrer ses doigts ou bien les ouvrir est affreuse. Comme c’est regrettable pour la grande détective de devoir se couper un de ses avant-bras pour se sauver in extrémis de la mort, de ce foutu virus d’Akuma. Tout cet effort pourquoi au juste ? Ah oui, les souvenirs de la Sherlock sont pas mal en bordel depuis ce démembrement et ce découpage de doigt par l’Akuma. Si Risa vient d’agir de la sorte c’est pour une unique et réelle intention que de protéger une chose qui était perdue dans son noble et magnifique palais mental. Adalie Elisabeth van Eyck, une femme qui a réussi à reconstruire le cœur meurtrit de l’Exorciste. Une ennemie naturelle qui au final n’en est pas une pour la sorcière. Oh oui, Ada est un Noé mais c’est devenu également l’amour de Risa, sa chérie, son magnifique ange, sa dulcinée, sa moitié, son espoir et sa raison de vivre. Sa cervelle ne lui montre pas tout, elle est capricieuse et souhaite cacher beaucoup de choses dont leur premier baiser, leur dîner romantique et d’autres choses que font deux personnes qui s’aiment à la folie. Pouvoir redécouvrir ce genre d’élément apaise légèrement l’immense douleur de la perte de son avant-bras. La compatible sert ses dents, ne peut être qu’observatrice de l’immensité de son sang qui coule sur le sol, sa vision se trouble, Risa sait qu’elle est en train de franchir la limite et que bientôt la perte de connaissance va arriver, mais elle tient bon, elle se bat de toutes ses forces car on a besoin d’elle et surtout…l’Anglaise doit survivre car son palpitant désire retrouver celui du Savoir.

Ada retire sa veste et l’aide à faire un garrot autour de ce qui reste de son bras, mais ça ne suffit pas. Le vêtement bordeaux de la femme devient de plus en plus rougeâtre, il s’humidifie peu à peu des globules rouges de la sorcière. Risa ne se plaint plus, Risa ne crie plus, Risa ne gémit plus, il n’y a qu’un faible sourire sur ses lèvres. C’est sans doute très idiot de sourire en pleine apocalypse de ce champ de bataille, mais c’est plus fort qu’elle. Peut-être que la douleur et retrouver des partiels de sa mémoire l’a rendue complètement folle. Pourtant c’est faux, Holmes sourit car elle se rend compte que la vie lui a donné une chance, une seule et unique opportunité de trouver un jour une personne qui souhaiterait l’aimer d’une manière aussi colossale. La femme souhaiterait prévenir à van Eyck que tout va bien, qu’il est inutile de s’inquiéter, que désormais la Sherlock va trouver un moyen de revenir retrouver sa chère et tendre dame pour poser un genou à terre et lui demander sa main. Malheureusement, rien ne sort des cordes vocales de Risa car sa voix est absente, sûrement encore sous le choc du découpage forcé. En réalité, plus rien ne fonctionne correctement chez la fille du vent salé. Impossible d’entendre les paroles d’Ada, de remarquer les blessures que la Noah reçoit d’Akira Nakamura, ni même de la présence d’un nouveau Noé qui est la Maladie, ou du carnage que provoque Adélaïde Thompson avec son rafiot, en fait la Sherlock Holmes tente dans sa tête de relever les nombreuses étagères de sa bibliothèque, de son palais mental. De ranger correctement l’immensité des livres qui traitent que des sujets intéressants gardé précieusement par la bretteuse. Puis…soudainement…son cerveau s’enclenche en mode défensif, armant en vitesse un schéma très détaillé pour contrer une petite armada qui vise la Rose Noire. Quatre Akuma se sont rapprochés de sa position, ils vont commencer à tirer, l’esquive est impossible, il est donc crucial d’armer son Innocence, de créer une arme de jet pour détruire la menace le plus rapidement possible. Des calculs mentaux sont effectués par le grandiose palais mental de la détective afin de déterminer quel objet sera le plus efficace pour éliminer le plus rapidement possible les démons. Elle se souvient alors d’une histoire, d’un livre ou un guerrier utilisait une arme tranchante pouvant être lancée et revenant ensuite à son propriétaire. Alors, sans attendre, la femme enfile le deuxième anneau avec beaucoup de difficultés sur son annulaire gauche. Les bagues de Poséidon s’activent d’une lueur éclatante, un boomerang à trois lames se matérialise dans sa plume gauche. L’objet est en eau solide et extrêmement tranchant. D’un geste précis et très rapide, l’arme est lancée et détruit en vitesse quatre Akuma qui désiraient achever la sorcière. Oh, ils ont surestimé Risa, une erreur qu’il ne faut jamais connaître surtout pour une sociopathe de haut niveau. Levant son unique bras, le boomerang revient dans la paluche de l’Exorciste.

Les cristaux d’un bleu océan de l’épéiste deviennent au fur et à mesure vides, sans émotion, faibles, car la perte de sang commence doucement à être importante, à être critique. Si aucun médecin arrive, la vie de Risa risque de revenir en état plus que critique. Car oui, sans s’en apercevoir, Akira et Ada l’ont aidé grâce à une fiole du vampire sur sa plaie importante. Le sang de son coéquipier a permis de ralentir l’écoulement du sang et ça…la pauvre Anglaise ne l’a pas vu, elle ne regardait pas, elle n’observait pas car la demoiselle est à moitié consciente, à moitié présente, à moitié là. Si Risa arrive à se battre en ce moment même, c’est grâce à son désir de survivre, à l’adrénaline encore présente dans son corps, à l’espoir qui vient de revenir pour la Sorcière au sujet de son ange qui est revenu de ses souvenirs. D’ailleurs, la femme ne remarque même pas Destiny qui entame une douce mélodie, une douce musique de son violon, un instrument que Risa adore par la même occasion, pour arrêter définitivement l’écoulement de sang de la violente blessure de la compatible. La femme se sent mieux et c’est en se tournant qu’elle remarque que maintenant la violoniste. Un merci s’impose, un grand remerciement même, pourtant la Sherlock est incapable de le faire. Non pas parce que dire merci est quelque chose de très rare pour la sociopathe mais surtout qu’à l’heure d’aujourd’hui, la pauvre désespérée n’arrive pas à retrouver sa voix. Un simple hochement de tête est effectué, en espérant que la ravissante Destiny comprenne le geste…

Pour Risa Holmes, les sentiments sont une tare chimique pour les perdants. Les amis ne servent à rien, ne font que ralentir la grande détective. Que seule sa solitude lui permet d’avancer car elle est sa plus grande amie, sa meilleure amie en fait. Pour la première fois de sa vie, du moins depuis son lavage de cerveau forcé par sa saloperie de sœur Wanda. Holmes se rend compte qu’il est important d’être bien entouré car malgré son caractère non sociable, des personnes ont quand même aidé la sociopathe à survivre et ça…ce genre de chose…cet événement ne sera aucunement oublié pour la Rose Noire. Oh jamais…oui jamais Risa oubliera l’aide qu’on lui a fourni pour la maintenir en vie. Peu importe si ces derniers la considèrent comme une simple arme, un simple pion, une moins que rien, la sorcière ne peut pas se permettre de contourner ce cadeau…voire ces cadeaux tendus par les mains de ses alliés et de son amour. C’est ainsi que la plus petite des Holmes se place près de Destiny afin de la couvrir pendant que cette dernière termine les soins. Son visage se recouvre d’un masque intégral vénitien aquatique, l’eau froide et gelée adoucie et réduit sa migraine importante.

« Thank…you, my…dear. » finit-elle par enfin dire à Destiny Richards. « I owe a debt to you. » Mais la dette est également adressée pour Akira et Adalie car grâce à eux…la Rose ne fanera pas et continuera même avec des pétales en moins à garder sa beauté grâce au soleil qui représente les personnes qui ont toujours foi en l’amnésique…