Tête à tête avec Maisie la plus mims [Maisie & Célania]

usrjoined : 27/08/2015

Maisie Barclay-Petsch dessine sur son petit carnet en attendant son eau chauffe pour son thé, attendant le retour de Célania de sa mission, inquiète

Célania Vaillant pousse la porte de leur maison, fatiguée. Malgré tout, cette fois, elle était rentrée. Et, pour ne pas inquiéter, elle affiche un sourire pour tromper. Ca va aller, maintenant.

Maisie Barclay-Petsch entend le bruit de la porte, elle file voir qui venait de rentrer après avoir posé son carnet sur la table. Elle soupire de soulagement en voyant Célania rentrer saine et sauve (?) de sa mission, elle s’avance vers elle en lui tendant les bras en souriant « Bon retour à la maison Célania ! »

Célania Vaillant prend un instant Maisie dans ses bras, un peu gênée mais réellement soulagée.
@ Célania Vaillant : Merci, Maisie. Tout s'est bien passé, ici ?

Maisie Barclay-Petsch profite de ce court moment pour essayer d’inspecter Célania, voir si elle a des blessures évidentes, toujours inquiète. « Oui, ça a été ! Et toi alors ? Tout va bien ? Aucune blessure ? Tu es rentrée pile pour le thé! »

@ Célania Vaillant : Non, non, aucune blessure. Je vais bien. Je... Je peux me joindre à toi pour le thé ?

Maisie Barclay-Petsch hoche vivement la tête avant de la prendre par le bras délicatement, sans aucune once d’hésitation. « évidemment, quelle question ! » Elle commence à la tirer doucement vers la cuisine, son inquiétude se confirmant en sentant son hésitation

Célania Vaillant suis Maisie jusque dans la cuisine, espérant un instant qu'un thé et une discussion légère pourront effacer les dernières heures.
@ Célania Vaillant : Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé pendant mon absence ?

Maisie Barclay-Petsch installe Célania là où elle était assise, s’occupant de lui servir le thé. « Hm…. Pas grand chose, ce qui est en vrai une bonne nouvelle. J’ai avancé sur mes recherches et j’ai essayé de ne pas trop ennuyer Lars, haha. Un peu de tranquilité, même courte, fait du bien. Fais attention, le thé est brûlant ! On commence à se préparer pour l’hiver aussi, le temps avance si vite ! » Elle lui sert une tasse, cherchant ensuite des biscuits dans les placards. « Et toi alors ? Tu as fait bonne route ? » tenta-t-elle de demander, pas très sûre de comment aborder le sujet.

Célania Vaillant regarde Maisie s'affairer, servir le thé, fouiller les placards. Elle aurait sans doute dû l'aider mais pour aujourd'hui, exceptionnellement, elle avait vraiment besoin de simplement se reposer. « Ah, merci. » En réponse à l'avertissement avant d'écouter attentivement. Préparer l'hiver, ça semblait presque amusant. « Oh, hm... Oui. J'ai pas eu de souci pour rentrer. Ca va. »

Maisie Barclay-Petsch retient son soupir, son inquiètude ne faisant que grandir, sentant que son amie n’avait pas envie de parler de la mission. Il devait s’être passé quelque chose mais elle ne pressera pas le sujet pour le moment. Elle s’assied en face d’elle, poussant son carnet vers Célania, changeant de sujet. « Tiens, regarde ! J’ai fait de nouveaux croquis, j’en ai fait un de toi, j’espère qu’il te plaira ! »

Célania Vaillant regarde d'un œil intrigué le carnet tendu par Maisie. Diversion parfaite et changement bienvenu dans les pensées. Depuis peu, Maisie s'était portée garante de leurs tenues -et au vu des combats menés, le changement était indispensable. « Il a l'air parfait, comme toujours. » Et un sourire pour presque croire que ça allait. « J'ai hâte de le voir en vrai. Ca ne te demande pas trop de travail ? »

Maisie Barclay-Petsch sourit doucement, contente de voir que cela intrigue Célania et que cela semble lui plaire. « Non, non, j’aime dessiner et confectionner des vêtements, je dois faire des progrès en couture mais ça ira, je vais ranger ma casquette de médecin. » dit-elle en riant un peu, laissant Célania consulter le carnet
Célania Vaillant feuillette le carnet en attendant que son thé refroidisse. « Tu en as fait beaucoup, c'est impressionnant... »

Maisie Barclay-Petsch hoche la tête doucement, prenant un biscuit. « J’ai été inspirée, disons. Ils te plaisent ? »
Célania Vaillant sourit à son amie. « Oui, bien sûr. Tout a l'air pratique et confortable. On voit que tu as déjà réfléchis à beaucoup de choses ! »

Maisie Barclay-Petsch sourit encore plus, heureuse de l’entendre dire ça. « J’ai demandé des conseils à Lars, j’ai essayé de me souvenir d’Edimbourg et du Vatican… Pour avoir une idée du combat, pour que ça soit pratique, utile et confortable. Pas d’artifice, l’important est la praticité et il faut être confortable dedans, donc voilà.. Je suis contente que tu l’aies remarqué! »

Célania Vaillant perd un peu son sourire à l'évocation des événements et des combats mais boit une gorgée de thé pour camoufler. « Les artifices ne feraient que nous rendre encore plus reconnaissables, ce n'est pas utile. En tout cas, j'ai hâte de voir comment tout ça rendra. »

Maisie Barclay-Petsch hoche la tête vivement « oui ! Il ne faut pas que vous attiriez l’attention, donc les différents modèles sont plutôt discrets et adaptés à chaque personne qui le porte, chaque modèle est personnalisé, disons. Je ne te décevrai pas, tu vas les aimer haha ! »

Célania Vaillant lui sourit doucement. « Tu ne m'a jamais déçue, Maisie. Tu te donnes beaucoup de mal, tout le monde le voit, tu sais ? »

Maisie Barclay-Petsch sent son sourire s’étirer naturellement, touchée et émue par les paroles de Célania. « C’est vrai? j’en suis soulagée, alors.. » Elle sent son coeur se serrer, n’étant toujours pas convaincue de son utilité dans l’équipe mais préfère taire ses insécurités. « Je fais de mon mieux, si c’est visible, c’est l’essentiel. »
Célania Vaillant sirote son thé, finalement contente d'avoir trouvé un sujet de conversation. « C'est visible. Tu en doutes quand même pas ? Maisie, tu... Tu t'occupes de beaucoup de choses ici. Et ce que tu fais est important. Comment on ferait si on avait pas de médecin ? »

Maisie Barclay-Petsch prend le carnet pour l’ouvrir, prenant également de quoi dessiner. « Un médecin qu’on consulte uniquement quand vous êtes aux portes de la mort. » dit-elle, en riant un peu, haussant les épaules. « Du moment que ce que je fais vous aide, c’est l’essentiel. C’est ce que je pense. »

Célania Vaillant se sent un peu coupable dû à la remarque. « Et malgré ça, tu nous sauves toujours. » Et c'était déjà un travail tellement usant et compliqué qu'il était inutile d'en rajouter davantage, c'est ce qu'elle se disait.
Maisie Barclay-Petsch relève les yeux vers Célania. « C’est mon travail. Mais je pense que… » Elle prend une pause, reculant dans sa chaise pour coller son dos au dossier. « Je pense que vous auriez tous besoin d’une oreille attentive. Tous, sans exception. Vous êtes tous jeunes, et vous vivez… des choses atroces. »

Célania Vaillant se sent soudainement mal à l'aise. Maisie sait sans doute à quel point c'est dur d'en parler. Et, c'est pour cela qu'elle l'évoque. Alors, essayer, comme toujours de se désister. « Oh, hm... Peut-être que Lena ou Saphira auraient besoin, c'est vrai. Elles n'ont pas l'air bien... » Oublier le "sans exception".

Maisie Barclay-Petsch soupire doucement, elle n’était pas du tout surprise par la réponse de Célania, l’ayant déjà anticipée et ayant déjà entendu ce son de cloche, ce qui la désolait particulièrement. « C’est vrai, oui. Cela dit, et je te prie de me pardonner pour ce que je m’apprête à dire, mais j’ai bien dit tous, sans exception. Tu es comprise dans ce que je disais, Célania. Et je dirais même, toi, peut-être plus que les autres. »

Célania Vaillant soupire, fatiguée -un nouveau combat à mener alors- en reposant sa tasse. Mais Maisie, tu comprends pas. « Maisie, je vais bien. » Si peut-être, on peut faire abstraction des derniers mois. « Je... Je suis obligée d'aller bien, tu comprends ? » Les autres, ils comptent sur moi, tu comprends ?

Maisie Barclay-Petsch hausse les épaules ; peut être qu’elle ne comprenait pas, elle comprenait qu’elle avait la tête dure et qu’elle était obstinée, elle comprenait où elle venait en venir, mais si elle s’écroule, parce qu’elle finira par s’écrouler un jour en continuant ainsi, sur qui les autres pourront compter, ils seront paniqués, et… « Tu peux te mentir à toi-même, Célania, mais tu ne me mentiras pas à moi. Je sais que tu es obligée d’aller bien, je comprends pourquoi tu es obligée d’aller bien. Je suis désolée Célania, je te dis ça pour ton bien et non pas pour te faire la morale, parce que je ne me permettrai pas, mais tu vas finir par t’épuiser et t’écrouler. Ta persévérance est c’est ce qui te fait tenir, à l’heure actuelle, mais ton corps finira par ne plus suivre, puis ce sera au tour de ton esprit. Je ne te demande pas de me parler, à moi, peut être que je ne comprends pas ce que tu vis… Je te demande juste de parler à quelqu’un. Tu en as besoin, tu en as vraiment besoin. Et je te dis ça en toute bienveillance (…) Tu es mon amie, et je suis un médecin. Je ne te demande pas de me croire, je te demande d’écouter mon conseil… »

Célania Vaillant baisse la tête, perdant ses pensées dans le thé. Réfléchissant aux mots -bienveillants mais douloureux- de son amie. Elle en a besoin, c'est ce qu'elle dit. Peut-être. Mais ce dont elle a surtout besoin, c'est que tout ça s'arrête. Alors, se reposer, c'est compliqué. Et puis, elle serait même incapable de savoir par où commencer. « Je... Tu sais, je vais... » Bien. Enfin. Ne pas oublier. Les combats. Les blessures. Les morts. Et tout le sang. « peut-être pas si bien que ça... » C'est déjà, un début. Mais c'est dur de parler. « Je saurais même pas quoi te dire... »

Maisie Barclay-Petsch sourit tristement, tendant ses mains sur la table pour inviter Célania à poser ses mains sur les siennes. « Tu sais, ce que tu viens de dire c’est déjà beaucoup. C’est un pas énorme que tu viens de faire, un grand début. » Son sourire s’agrandit, toujours aussi bienveillant. « Cela viendra naturellement. On peut commencer à parler de certains évènements, de certaines personnes, des souvenirs, de tout. On commencerait par ce que tu veux. Dans cette discussion, c’est toi qui prend les rênes. »

Célania Vaillant essaie de sourire, un peu mal à l'aise. Beaucoup d'encouragements de bienveillance et son sourire. Elle prend ça au sérieux, elle ne se moque pas, Maisie. Mais, Maisie. « Je... Je ne suis pas très douée pour parler, alors... » Ca aurait un peu aucun sens, tu sais. Un peu comme les pensées. « Je... J'ai vu quelqu'un mourir aujourd'hui. » Il y a eu beaucoup, beaucoup de sang, tu sais. « Je n'ai rien pu faire pour l'aider. » J'ai vu un monstre aussi. Mais ça, c'est une autre histoire.

Maisie Barclay-Petsch la regarde avec toujours autant de bienveillance. Pas après pas. Inutile de courir. « Ce n’est pas grave, cela n’a pas d’importance. Il n’y a pas à être doué pour parler. Dis ce que tu veux dire, exprime toi comme tu le souhaites, à ton rythme. » Elle fronce légèrement les sourcils, inquiète, comprenant déjà mieux pourquoi elle n’avait pas vraiment envie de parler de sa mission. « Que s’est-il passé… ? » demanda-t-elle prudemment.

Célania Vaillant aurait pu -aurait dû- retenir que les mots -plus importants- avant la question. Mais, elle replonge dans les dernières heures et il y a cette secte, il y a le sang, il y a les cris de la sacrifié, il y a Apocryphos et la peur qui l'accompagne, il y a. Maisie, tout ça, c'est impossible d'en parler. Tout ça, ça te mettrait en danger. « Hm... C'est un peu compliqué, je peux pas vraiment t'en parler. Pas encore. » Impossible de savoir quand. « Oublie ça, d'accord ? »

Maisie Barclay-Petsch ne pourrait pas oublier ce que Célania venait de dire, ce n’était pas possible, mais si elle préferait qu’elle fasse semblant pour que sa conscience soit apaisée, elle le ferait, elle ferait tout. « Dans ce cas, laisse moi reformuler ma question. Qu’as-tu ressenti à ce moment là ? Tu n’es pas obligée de me parler des faits, tu peux parler de tout, de ce que tu as ressenti, à quoi ça t’a fait penser, par exemple. »

Célania Vaillant est soulagée que Maisie n'insiste pas. Pas sur les faits. Parce qu'elle parle maintenant d'autre chose et, en finalité, elle ne sait pas si ce n'est pas pire. A ce moment-là. Ca avait été horrible. « Je... J'ai dû... Pour pas qu'elle souffre... » Ca, il n'y a pas besoin de mettre des mots. « Mais... Pendant un instant... » Quand je n'ai pas pu la sauver. « Elle a eu l'air de lui ressembler... A Gwen... » Et maintenant, parce qu'elle a insisté, ce sont des larmes dans le thé.

Maisie Barclay-Petsch inspire doucement, écoutant attentivement son amie, déglutissant un peu ; et dire qu’elle cachait tout ça en elle, et ce n’était peut-être que la face émergée de l’iceberg. Elle se leva pour prendre Célania dans ses bras sans hésiter, en voyant les premières larmes couler sur ses joues. Célania n’avait pas besoin de finir sa phrase que Maisie avait compris. C’était comme si elle avait mis fin aux jours de Gwen, qui était déjà partie. Elle caressa doucement son dos, ne la lachant pas. « Tu es si courageuse, Célania… Ce n’était pas elle, ce n’était pas Gwen. Cela a dû réveiller certaines choses bien enfouies, n’est-ce-pas ? » Et dire qu’elle disait aller bien…

Célania Vaillant essuie ses larmes d'un revers de main. Pleurer, ça ne sert à rien, ça n'a jamais fait revenir personne. Mais Maisie est là, et elle la prend dans ses bras, avec quelques paroles rassurantes, réconfortantes. Elle dit que ce n'était pas Gwen, elle le répète. « Je sais... » Mais ça n'efface pas les souvenirs et la culpabilité. Alors pour cette fois, elle lui rend son étreinte. Pour cette fois, ça fait du bien, d'avoir l'impression de pas être seule -heureusement qu'elle n'a jamais abandonné, Maisie. « Pas vraiment... » Il n'y avait pas vraiment eu le temps de s'apitoyer, il y avait eu un monstre et un danger. « C'était juste... Douloureux. »

Maisie Barclay-Petsch continue de caresser doucement le dos de Célania, sentant qu’elle rendait son éteinte. « tu sais mais ça n’empêche pas de ressentir certaines choses, la culpabilité, la tristesse… Et la douleur, oui. L’immense douleur. » C’était un pas immense que venait de faire Célania, peut être ne s’en rendait-elle pas compte, mais c’était si grand.

Célania Vaillant écoute les mots de son amie, comme un réconfort. Tristesse, douleur et culpabilité -celle de lui faire perdre son temps, aussi. Mais c'est, peut-être un peu plus fort que ça. Parce que ça a disparu mais qu'un jour, c'est revenue. Et que depuis, c'est encore plus compliqué. Mais là, c'est tout mélanger, plusieurs histoires et c'est dur de les exprimer, de les mettre dans le bon ordre. « C'est aussi... Les sentiments, ils sont trop forts depuis... Je me souvenais pas qu'on ressentait les choses comme ça. Est-ce que... Toi aussi, ça te fait ça ? »
Maisie Barclay-Petsch recule doucement son visage pour regarder son amie, hochant la tête. « Ca m’est arrivé, oui… Cela m’arrive encore aujourd’hui. Un tourbillon de sentiments, comme une claque, tout est décuplé. On n’oublie jamais la douleur, ni la tristesse ni la culpabilité. On apprend à vivre avec, et parfois, souvent, c’est compliqué et ça nous revient en pleine face. Pourquoi eux ? Et nous, dans tout ça ? ça aurait pu être nous, et non, c’était eux. » Carson, Archie, elle n’oublierait jamais, comment pourrait-elle? Et les cauchemars, leurs visages, ils n’étaient plus et pourtant, ils ne l’avaient pas quitté, comme la culpabilité d’être en vie.

Célania Vaillant regarde Maisie, attristée. Elle parle -beaucoup de mots dans ses phrases et c'est presque le tourbillon qu'elle décrit-, elle approuve et elle se confie. Elle dit qu'elle comprends et elle parle avec justesse des tourments. Alors, se souvenir un peu tard. Maisie aussi, elle a perdu des proches. Maisie aussi, elle sait ce que c'est. Et elle, de se plaindre comme si ça ne comptait pas autant. Alors, la culpabilité de redoubler. « Désolée, je voulais pas te rappeler ça. » Maisie aussi, elle ne va pas bien. Mais Maisie, c'est peut-être celle qui le cache le mieux ici. « Je veux pas te rappeler de mauvais souvenirs, c'est... C'est assez pour aujourd'hui. » Tu nous aide trop, pour souffrir en écoutant.

Maisie Barclay-Petsch continue de garder son sourire bienveillant en regardant son amie, secouant la tête comme pour essayer de balayer la culpabilité de Célania. « Tu n’as pas à t’excuser. Il ne faut pas penser que ça me peine d’en parler. Au contraire, il faut le faire, il ne faut pas oublier. Quand je pense à eux, il y a les bons souvenirs qui me reviennent. Ma soeur est toujours mon modèle, même si elle n’est plus là. » Et elle avait appris à vivre avec son absence, comme celle d’Archie. Elle avait mis du temps mais elle avait réussi. « Oui, c’est assez pour aujourd’hui. » Célania avait réussi à lui confier certaines choses, elle n’allait pas insister, c’était déjà énorme. « Je te remercie, Célania et je te félicite. Tu as dit et fait beaucoup aujourd’hui, je suis sûre que ça a dû te fatiguer et te demander beaucoup d’efforts de dire tout ça. Tu ferais mieux de te reposer, tu viens de rentrer, après tout. Je suis très fière de toi » Et elle pensait tout ce qu’elle lui confiait.

Célania Vaillant lui sourit, sincèrement, cette fois. Elle a raison, il y avait des bons moments et il fallait s'en souvenir. Mais, pour elle, peut-être encore un peu tôt pour s'accrocher au meilleur plutôt qu'au pire. Alors, quand elle propose de s'arrêter, qu'il est préférable de se reposer, elle hoche la tête, soulagée que la conversation soit terminée -c'est vrai, qu'elle est fatiguée et l'échange, si il a été bénéfique, a puisé ses dernières forces -Maisie a raison, il est temps de se reposer. Mais, pas avant d'autres phrases d'encouragement dont elle a le secret -inutile de mentir, Maisie, elle l'apprécie énormément et elle ne regrette jamais le jour où elle les a rejoint. « Oui, je... Je vais aller me reposer un peu. Je... Merci, Maisie. Pour le thé et pour... Peut-être qu'on continuera une autre fois. » .

Maisie Barclay-Petsch libère finalement Célania pour la laisser se reposer ; après tout la mission l’avait sans aucun doute épuisée et cette discussion… Elle devait se reposer, oui, il n’y avait aucun doute là dessus. « Je t’en prie, Célania, c’est bien normal. Nous sommes une famille, après tout, n’est ce pas ? » une pure question rhétorique, elle connaissait déjà la réponse. « Ma porte t’est toujours ouverte. A n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. N’hésite vraiment pas, d’accord ? » lui dit-elle avant de ramasser la vaisselle et laissant, enfin, Célania aller se reposer.
Maisie Barclay-Petsch dab de ouf après

C. V.

B. O’C.

C. A.

E. K.

D. R.

E. L.

Fin d'un XIXème siècle futuriste...

Notre Poulain...

Tête à tête avec Maisie la plus mims [Maisie & Célania]

Tête à tête avec Maisie la plus mims [Maisie & Célania]

FP

FT

RS

B

Rang S

nos affiliés