Fausse paix, vraie guerre

Fier soldat de Central élu au rang de Sorcier ! L’élite, tu te dois de représenter ! La Sorcellerie est une dangereuse magie, elle ne doit pas entrer dans les mains de n’importe qui. Et pourtant, c’est toi qui l’utilise ! Assurément, tu leur feras goûter de cette divine violence.
Mais tu n’es pas l’élite Seris. Mais tu as des faiblesses, Seris.
Fier soldat de Central, toujours aux aguets. Valeureux Sorcier, aux sens aiguisés. Les tiens ne sont-ils point émoussés ? Surdité, un peu de discrétion suffit à te tromper.
Et l’ennemi qui dans ton dos s’est faufilé, tu ne l’as donc pas entendu arriver.

-Derrière vous !

Le cri, les bruits sourds – et surtout l’appel du danger – suffisent à t’alarmer.
Le danger est là, où tu ne l’entends pas. Malgré ta force et tes entrainements, jamais tu ne les compenseras. Tes sens, à jamais mis à mal ce jour-là. Et ta rancune éternelle pour cet exorciste – Archibald.
Tu te retournes, vif, évitant de justesse un tir d’akuma – un tir voulant ton trépas. En quelques pas, te voilà éloigné du tir d’impact – gaz empoisonné qui s’en échappe. Une silhouette au coin d’une rue, la silhouette t’ayant alarmé avant que tu ne sois abattu. Tu n’as pas le temps de l’observer cependant, le danger est bien plus urgent.
Et un sourire au coin de tes lèvres. Et l’adrénaline pulsant dans tout ton corps et tes veines.
Aujourd’hui encore, tu vas répondre à la même et sempiternelle question – tuer ou mourir ?
Aujourd’hui, comme tous les autres jours, ta réponse sera la même – tuer.

-On Abata Ura Masarakat — On-Gatar.

Et les yeux de Râ qui s’illuminent à la fin de l’invocation – innocence, obéis moi.
Et enfin – enfin ! – tu allais pouvoir copier, enregistrer, réutiliser les pouvoirs des autres – haha qu’est ce que ça serait drôle ! Et à Râ de s’illuminer, alors que tu te mets sur la défensive, prêt à esquiver la moindre offensive.

Enfin, c’est ce qui aurait su se passer en théorie. Ce qui ne se passe donc jamais lorsqu’on l’applique dans la vraie vie. Aucune attaque à esquiver : tu te retrouves bien vite enfermé. Autour de toi, le monde perd de ses couleurs ; c’est un ciel noir qui vient grignoter le monde autour de toi ; c’est un monde grotesque sans logique qui vient grignoter ton ciel bleu. Illusion – ou autre dimension ? Peu importe, pour toi cela n’est que grotesque diffamation.
Des escaliers en colimaçon sans début ni fin au milieu d’une pièce de dalles semblant aussi fragiles que du verre, un monde sombre sans lumière, quelques briques et morceaux d’habitations flottant, sans obéir à la gravité.
Triste dimension d’un monde déjanté, par une machine toute aussi déjantée.
Tu te devais donc de la briser.

Mais tu n’es pas seul Seris. Et c’est avec étonnement que tu vois la jeune femme qui t’avait interpellé tout à l’heure. Etonnement, qu’elle soit encore là, et qu’elle ne s’est pas enfuie devant l’akuma.

-ça alors, quelqu’un d’autre, ici ! Quelle aubaine ! Il ne vous ait pas venu à l’esprit qu’un homme se transformant en machine à tuer puisse vous repérer et tourner votre arme contre vous ? A moins que vous ne vouliez profiter du spectacle ?

Ah ces civils – stupides civils – toujours à s’approcher du danger, juste pour le spectacle ! Toujours à risquer leur vie pour rien, et derrière, c’est Central qui ramasse !
Protecteurs de l’humanité. Quelle stupidité.
Ton masque toujours sur la tête, tu observais tout autour de toi, aux aguets, essayant de repérer où l’akuma se cachait. Il vous avait enfermé. Pour en sortir, tu te doutais que tu allais devoir le dégoter pour l’éliminer.
Mais voue étiez sur son territoire.

Tout à tes pensées, tu n’avais pas fait réellement attention à l’apparence de la jeune femme à tes côtés. Tu n’avais pas encore fait le rapprochement, avec cette figure de la Congrégation.
Pas encore.

-Mais puisque nous sommes bloqués, et que vous m’avez alerté, je vous suggère de ne pas trop vous éloigner de moi.

Tu n’as pas envie de devoir assumer la responsabilité d’un dommage collatéral.

Ah, comme c’est fâcheux. Te voilà pris dans le piège d’une larve comme un bleu… Et, à côté de toi, en voilà une autre, de bleue. Ou plutôt de plaie. Les civils, contrairement à tes supérieurs, ont toujours été la dernière de tes priorités…
Mais enfin, il faut faire bonne figure ! Il fallait garder ta droiture et ta posture ! N’êtes-vous pas censés être les sauveurs de l’humanité ? Vous qui pourtant êtes les premiers à la sacrifier…
Vraiment, tout ce monde hypocrite te fait bien marrer…

-Hé bien… L’escalier a l’air d’être la seule chose que nous pouvons envisager. À vous l’honneur ?

Ah oui, la bleue – la plaie. Celle qu’il fallait protéger.
Tu te retournes vers elle – enfin - t’inclinant légèrement – moqueur – le bras montrant les escaliers devant vous.

-La galanterie me pousserait à vous y laisser en première… Mais j’imagine que…

Tu te coupes dans ton élan, interloqué.
Enfin, il t’en a fallu du temps – serait tu aveugle, en plus d’être sourd ? La bleue, évidemment. Et pour une civile, elle n’avait pas eu peur de l’akuma, pourtant.
Tu avais enfin reconnu l’exorciste Célania Vaillant.

Tu exploses d’un rire sonore, riant de l’ironie, de tes sens si endormis. Depuis quand es t’es-tu si amolli ?
Tu te penches donc vers elle, tout sourire, même si elle ne pourra pas le voir derrière ton masque.

-Veuillez m’excuser, miss Vaillant ! Honte à moi de ne pas avoir reconnu… une star, telle que vous ! Cela sera notre secret, voulez-vous ? Une telle étourderie est assez honteuse, voyez-vous.

Inquiétante, aussi.
Ta presque surdité t’handicape dans ton quotidien – et tu sais, que si tu n’as pas entendu l’akuma de tout à l’heure, c’est parce que tu n’entends définitivement pas bien. Une immense faiblesse, qui à Central t’a presque coûté ta place. Mais tu avais du talent, et la magie, tu l’as apprivoisée presque facilement.
Mais si ta vue te joue des tours ? Tu devras quitter ton rang sans détour.

Et comme pour pallier ton erreur, tu l’observes en cherchant particulièrement son arme de bretteur.
Mais tu ne la trouves pas. Ce qui ne signifie pas qu’elle ne se trouve pas là.
Redeviens sérieux, Seris. Ce n’est plus une civile face à toi, mais une femme terriblement dangereuse.

-Bien, et maintenant… Que préférez-vous ? Que je vous brise les jambes maintenant, ou après être sortis d’ici ?

Et malgré ton ton doucereux, joyeux comme si tout était un jeu.
La menace est réelle.
Car même si la jeune femme avait bel et bien son arme avec elle, tu te devais de ne pas la laisser s’envoler comme une hirondelle.
Tu t’étais redressé, sur tes gardes, prêt à riposter si la moindre attaque était enclenchée.
Une traître est ici. Alors tu la ramèneras coûte que coûte, car Central te l’a dit.

Tu as enfin ouvert les yeux, enfin, tu vois la bleue.
Ta mission a changé, Seris. L’akuma ? Oh, il ne va pas certainement pas s’envoler… La bleue ? A la moindre occasion, elle va encore s’évader.
Et ton sourire fou sous ton masque, et une lueur dans tes yeux fanatiques.
Aujourd’hui, tu mettras fin à leur petite idéologie pacifique.

-Vous comptez affronter cet akuma seul ? Sortons d’abord d’ici. Vous essaierez de me casser les jambes ensuite.

Oh, n’était-ce pas trop mignon ? Voilà qu’elle se ferait presque du mouron ! Oh mais tu sais ce qu’il se passe, sous ces fausses déclarations…
Un aveu.
Car en te redirigeant vers l’akuma, elle gagnerait du temps. Elle aurait répondu à ta provocation, si sa victoire ne faisait aucun flottement.
Alors, une question.
Pourquoi n’en finit-elle pas avec toi à cet instant ?
Tout le monde la connait, Célania Vaillant. Tout le monde sait à quel point ses pouvoirs sont puissants. Toi ? Pff ! Brave petit soldat, elle pourrait t’exécuter sur le champ…
Alors pourquoi ne le fait-elle pas ?

-Oubliez la galanterie, vous savez ne pas en faire preuve lorsqu’il s’agit de menaces et de présentations correctes.

Tu restes immobile, pas un instant tu ne laisses deviner tes pensées qui défilent.
La réponse t’apparait, insensée.
Car elle ne le peut pas.
C’est, pour toi, la seule raison possible.
Et c’est un pari fou que tu prends, au-delà du raisonnable. De cette réserve, tu ignores les raisons. Mais tu ne vas certainement pas laisser filer une telle occasion.
Soldat audacieux, tu es prêt à accepter les conséquences d’un tel risque.
Alors tu penches la tête, doucement, innocemment.

-Mauvaise réponse.

En garde, tu l’étais déjà. Il ne te suffit que d’une impulsion pour attraper et tordre son bras. Il ne te suffit que d’un mouvement de poignet pour appuyer sur son épaule et l’empêcher de se redresser. Il ne te suffit que d’une rotation pour bien te placer et pouvoir la faire chuter.
En position, tu l’étais.
Si elle avait son arme, elle pourrait te démembrer.
Oui, c’était vraiment un pari risqué.

-Je vous remercie de votre sollicitation, miss Vaillant… Mais ne vous inquiétez pas trop pour moi. L’akuma pourra attendre, mais on ne fait point patienter une célébrité telle que vous ! Je ne peux pas me permettre d’encore piétiner la galante…

Oh oui, elle a osé te dire que tu n’étais pas galant ! Oh vraiment, voilà qui est très offensant !
Pourtant, c’était elle désormais la priorité. Et tu te serais fait un plaisir de lui rappeler.
Si un tremblement ne vous avait pas secoués. Si sous la violence et le choc, tu ne l’avais pas lâchée. Si tu ne t’étais pas retourné, pour voir l’horreur se profiler.
Le sol, lentement se dérober.
Tu boues intérieurement de colère, même si tu ne laisses pas un grognement t’échapper. Tu l’avais – enfin, c’est ce que tu pensais. Et ce stupide akuma a du vous rappeler qu’il existait.
Visiblement, il était pressé d’être éliminé…
Tu esquisses un mouvement de tête vers l’escalier. C’était désormais votre unique voie, si vous ne vouliez pas sombrer.

-Votre bonne étoile vous a sauvée, miss Vaillant… Vous aviez raison : occupons-nous du menu fretin d’abord… Ou plutôt, devrais-je m’en occuper moi-même ?

Et par cette question stupide, tu voulais voir sa réaction.
Si effectivement, elle ne pourrait rien si elle se retrouvait au centre de l’action.
Et toi, Seris.
Tu es définitivement aveugle.

Tu t’engages donc dans l’escalier en colimaçon, faisant fi, cette-fois ci, de la galanterie. Mais toujours, tu garderas un œil sur la fille.
Que tu le veuilles ou non, une compatible doit rester en vie.

Tu l’avais ressenti. Râ semblait endormi. La désactiver, tu ne te rappelais pas l’avoir fait… La dimension en serait-elle protégée ?
Et voilà que la Bleue vient renforcer ce que tu craignais.

-En êtes-vous seulement capable ?

Et, à sa déclaration, un pincement – car elle avait raison.
Mais non, tu dois te reprendre, enfin. Car si la guerre dure bien des millénaires, ça signifie que vous n’êtes assurément pas du menu fretin.
Et, si vous étiez du menu fretin, elle ne garderait pas cette distance de maintien.

-N’ayez crainte, Miss Vaillant. Si nous comptions uniquement sur les exorcistes pour combattre le Comte, cela ferait bien longtemps que tous se seraient échappés pour mener leur propre vie et que le monde serait détruit…

Dommage, sous ton masque, elle ne peut voir ton sourire moqueur.
Ton sourire plein de rancœur.
Tu les méprises, ceux qui, au lieu de suivre leur devoir « suivent leur cœur ».
N’est humain que celui sui peut l’être. L’Humanité ? Elle a besoin d’héros, pas de bons samaritains autolâtres.
Enfin, qu’en sais-tu ? Au fond, tu n’es pas mieux queux.

Tu ne combats par pour ces idéaux non plus. Simplement pour dégager cette haine, qui pourrait te rendre si dangereux.

Néanmoins, et puisqu’elle t’avait prévenu, tu essaies de réciter la formule des Sorciers. Peut-être Râ avait-elle simplement été désactivée…
Sans aucun succès. Voilà qui allait effectivement être risqué…
Te voilà démuni. Ce qui ne te laissait pas complètement interdit.
Après tout, tu avais déjà tué de tes propres mains, jusque-là non ternies.

-Vous ne vous êtes toujours pas présenté. Après m’avoir agressé, ce serait bien venu, non ?

Ha, décidément ! Vaillant, qui ne cesse de susciter ton étonnement ! Te pense-t-elle un débutant ?
Pour récolter les informations, tu connais ce genre d’innocents questionnements.
Alors, à nouveau, tu reprends d’un ton moqueur, d’un accent exagérément étranger.

-Ma foi, j’en oublie mes manières ! Je suis Ulrich Wagner, troisième du nom, pour vous servir !

Et tu accompagnes ta déclaration d’une petite courbette, malgré l’urgence de la situation.
Masqué, ce n’est pas pour donner ton identité au premier qui vient te questionner. Surtout s’il s’agit d’une traîtresse qui s’est envolée…
Ha ! Elle doit bien te mépriser. Et alors ? ça ne sera jamais rien en comparaison à ta propre haine – tu en es assuré.
Ceux qui rêvent de papillons et de paix ne pourront jamais comprendre cette tempête qui en toi s’agitait.

Enfin, pour l’instant, vous étiez tous les deux embarrassés. Car c’est ensemble que dans cette dimension vous avez été piégés.
Et pour pouvoir la capturer, vous aviez besoin de vous en dégager.
L’escalier en colimaçon finit par s’arrêter sur un large étage. Ici, ce n’était plus que le chaos : des meubles en tout genre, des instruments de musique flottaient à ras du sol, tandis que sur le sol avaient poussé des plantes dont l’arrangement était irréel.
Drôle de dimension, digne de l’apparence de ces pathétiques machines du Comte.

-De manière générale, c’est une projection de l’illusionniste lui-même qui est plongée dans sa dimension. Détruire cette projection, de quelque apparence qu’elle soit, devrait suffire à nous faire sortir d’ici. Enfin… avant qu’elle ne se détruise elle-même.

Tu te tournes vers la plaie – la Bleue. Celle que, de toute façon, tu vas bien devoir affronter lorsque vous sortirez d’ici tous les deux.
Car sortir, tu en as la ferme intention. Rester piéger par un akuma de pacotille, il en était hors de question.

-Eh bien, devrions nous risquer de nous entraider ?

Avant de s’entre déchirer ?

Vous entraider ! Voilà qui, quelques minutes plus tôt, t’aurais bien fait rigoler !
Mais devant ce chaos, vous battre serait creuser votre tombeau. Oh, tu ne te radoucis pas pour autant…
Dès que ce sera fini, tu l’attendras au tournant.

-Je crains que ce soit notre seule chance, effectivement. Cherchez de ce côté, je vais de l'autre pour trouver cette… Projection.

Un coup d’œil en coin, alors qu’elle prend un autre chemin que le tien. Tu le savais : dès que tout serait fini, elle filerait vers la première sortie.
Oh mais jamais elle ne filerait seule d’ici.
Méfiant, tu allais devoir faire avec pour l’instant. Car tu ne pourrais pas sortir seul, c’était évident.
L’était-ce vraiment ?
Car alors que tu t’acharnais – que les plantes étaient déracinées, que les objets étaient défoncés sous tes coups enragés – tu ne l’entendais pas tellement. Vaillant qui, de son côté, était censée combattre prestement.
Sous ton masque, tu t’interroges alors. Une alliance, si fugace qu’elle soit, ne peut tenir avec ces gens là – ne jamais faire confiance.

-Vaillant !

Sous ton masque, tu cries alors. Un nom, si puissant qu’il soit, qui resterait indigne pour toi – jamais vous ne vous ferez confiance.

-Vous ne pourrez pas vous échapper éternellement !

Sous ton maque, ton sourire se transforme en rictus alors. Ton sourire, si confiant qu’il soit, ne retenait plus la haine qui s’agitait en toi – oh non, tu n’es pas digne de confiance.

-Et lorsque vous vous trouverez face à vos alliés, qu’allez-vous faire ? Prôner votre paix, ou les affronter ?

Bien sûr, qu’elle choisira les armes.
Comme lui l’avait fait, contre toi.

Dans ta haine, dans ta colère – contre toi, qui est incompétent, contre elle, qui s’est échappée si facilement – tu brisais tout ce qui était à portée de ta violence meurtrière. Les plantes qui t’accrochaient et te griffaient, tu les déracinais. Les objets qui volaient et te cognaient, tu les frappais. Les projectiles qui vers toi filaient, en encaissant, tu les renvoyais.
Tu n’étais pas épargné.
Mais jamais tu ne tomberais.
Ton sourire reprend place sous ton masque.
Oh tu étais en colère – une colère sourde, aveugle.
Alors, sous-fifres, venez la subir.

Tu ignores combien de temps il te faut pour t’en échapper. La projection s’était cachée dans ce piano qui flottait. Pour le défoncer, tu ne t’es pas fait prier. C’est un cri de douleur en émanant qui t’as rassuré.
Une fois détruit, tu allais pouvoir sortir d’ici.
Et te voilà. A nouveau, dans la dernière rue que tu as vue avant d’être emmenée loin de là. Tu tournes la tête à droite, à gauche, décidé à retrouver Vaill…
Tu tombes à la renverse alors que quelque chose percute violemment ton masque. Heureusement, ton masque t’a protégé. Quelle ironie, que ce soit l’arme des traitres qui t’ait sauvé…
Derrière toi, l’akuma qui a provoqué tout ce fracas – tu ne l’as pas entendu Seris, encore.
Ha ! Il était temps d’en finir avec toi.

-On Abata Ura Masarakat — On-Gatar.

Et Râ qui, enfin, s’illumine – Râ qui te couronne roi. Râ qui, sur cette arme mortelle, te donne tous les droits.
Râ, enfin, qui va pouvoir illuminer son ennemi.

-Wendy. Carbonise-le.

Et, à tes côtés, la femme de feu se matérialiser. Et vous, de foncer vers l’ennemi – pour le voir brûler.
Mais aujourd’hui, tu n’en tireras aucune satisfaction.
Ce n’est pas de lui, que dépend le succès de ta mission.
Vaillant s’est échappée.
A cause de ça, tu sais que tu as échoué.

-Ici Sorcier Saleh. L’exorciste en fuite Vaillant a été repérée ici, en Allemagne. Cherchez tout le périmètre. Elle s’est enfuie il y a un moment, elle a du partir plus loin.

Fuyez pour aujourd’hui, Vaillant.
La prochaine fois, vous ne pourrez éviter l’affrontement.