Le monde vit des heures sombres. Peuplé d'Akumas, machines meurtrières créées par le Comte Millénaire, l'Humanité touche à sa fin. C'est là qu'entrent en scène les Exorcistes : combattant au service du Vatican, ils se dressent sur la route du Comte et du Clan Noé dans le but de ramener la Paix dans le monde grâce à l'Innocence, une arme céleste. Cette Guerre Sainte est tenue secrète aux yeux du Monde : pour la comprendre, il faut prendre part au combat... Lire le contexte complet
Les annonces & co.
Fragments du passé
Une mystérieuse lumière est brièvement apparue dans le désert d'Atacama.
pjpersonality : Il était une fois, l'histoire d'un écrivain, le portrait d'un homme qui couchait sur le papier les couleurs des rêves qu'il n'avait jamais été capable d'exprimer autrement. Il était une fois un homme qui avait perdu ses couleurs, qui s'était construit une prison, et qui en avait jeté la clef.
Il était une fin. Celle de l'homme qui l'avait lui même instrumentée, incapable de se pardonner lui même. Il était une fin, celle de miroirs brisés, celle d'une identité déchirée, celle d'une humanité pleurée, celle d'un monstre qui est venu la remplacer.
Il était la fin d'un homme, il était une fois le Monstre.
Cette histoire, c'est la rédemption d'Akira.
Tu regardes les flocons de neige tomber les uns après les autres, engloutissant le paysage français sous une couche de neige. Lorsqu'on t’avait dit que tu partirais en mission dans le Nord de la France, tu ne t'étais certainement pas attendu à voir un tel paysage, surtout en plein mois de mai. Enfin, au final ce n’est pas étonnant, en connaissant la raison de ta venue ici : des perturbations climatiques extrêmes séviraient dans toute la région, provoquant sècheresses après inondations, gels après canicules. D’où les interrogations légitimes de la Congrégation, à se demander si une innocence ne serait pas à l'origine de ces phénomènes étranges. Dommage pour toi, tu es venu au moment où il neigeait. Oh tu n'aimes vraiment pas le froid, Akira, tu le détestes -le froid et le gel, ça te rappelle cette fichue Noé- et tu grelottes sous ton uniforme, mais au moins, la neige rend le paysage beau à regarder, et te fait un peu moins râler.
Un peu seulement. Parce que cette mission s’annonce... infernale. Parfois, tu as envie de frapper le Grand Intendant qui ne semble avoir aucun bon sens. Car presque toutes tes missions, depuis ta "trahison" tu les as faites avec les personnes avec qui tu t’es battu, avec qui tu te sens pas du tout à l'aise. Merveilleux moyen de réussir à te calmer, à t'intégrer, toi le "problématique". Ça ne fait que le contraire, et tu te sens nerveux. Resserrer les liens ? Si seulement tu en avais, dès le départ. Tu prends une grande inspiration en entendant ta partenaire de mission marcher à tes côtés. Risa Holmes Drake, la femme avec qui tu t'es battu, une femme qui t’irrite au plus haut point, une femme avec qui tu vas pourtant devoir coopérer. Vraiment Akira, au fond tu te féliciterais presque : tu ignorais avoir autant -donc pas beaucoup- de patience.
-Soyons clairs : moins nous communiquerons, mieux ça se passera.
Et, sans plus d’explications, tu lances vers elle une de tes cinq fioles, remplies de ton sang. Tu fais confiance à miss stalkeuse pour connaitre déjà tout de tes pouvoirs, et des propriétés curatives de ton sang. Même si tu détestes l’avouer, tu sais que, si jamais vous tombez sur des akumas, tu ne seras pas la plus grosse force offensive. Tu reprends une bouffée de tabac de ton kiseru, avant de te remettre en route, déambulant dans les rues de la ville de Dunkerque, un peu au hasard. Tu t'étais un peu apaisé après t'être confié à Algiz, et tu t’étais promis d’être plus calme. Mais certaines promesses prennent du temps à tenir...
Takk Seo pour ce magnifique vavas Takk Beth pour ce superbe AkiBeth
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Assise sur son fauteuil, jambe droite sur celle de gauche, mains jointes et doigts entrelacés, la détective est silencieuse, songeuse, pensive tout en jetant ses émeraudes sur la partie d’échecs qui est en train de se dérouler. L’Anglaise jouant à cette partie depuis une heure, dix minutes et quarante-sept secondes est en mauvaise posture contre son adversaire qui n’est nul autre que Wanda Holmes, l’aînée de cette famille de génies voyant le monde, les gens, comme des faibles, des sous-genres face à leur intelligence. La blonde bouge son fou et menace de réaliser un échec au Roi contre sa petite sœur. Risa hausse son sourcil gauche, se mord la lèvre inférieure, réfléchis à toutes les solutions possibles qui se présentent devant elle pour contrer la victoire imminente de l’Inspecteur de Central. Les deux sœurs se sont donnée dix minutes par coup ce qui ne laisse plus qu’actuellement moins d’une minute à la petite Holmes d’agir. L’impassibilité de la grande sœur empêche de distinguer à Risa la réjouissance de Wanda de remporter une nouvelle fois ou du moins pour la quatrième fois consécutive ce petit jeu afin de passer le temps. La fille du vent salé est prise au piège, à la merci de la prétendante au titre du poste de Malcolm C Leverrier. Un regard de dédain se dégage soudainement des cristaux d’un bleu océan de Wanda.
« Tu te ramollis chaque jour, Risa. » À son tour, la femme croise ses jambes. « Tu peux me défier sur chaque jeu, je finirais toujours par l’emporter. Veux-tu savoir pourquoi ? Car tu ne fais que regarder au lieu d’observer. »
Risa s’enfonce dans son siège, effectue un long soupir bruyant. Soudainement elle jette un bonnet à pompon sur sa sœur. La détective compte provoquer Wanda dans un nouveau jeu bien plus compliqué dont l’Anglaise a l’habitude de jouer chaque jour.
« La déduction ? Trop simple. » exclame d’une lassitude extrême la plus âgée des Holmes. « Vêtement appartenant à un adolescent, on peut y voir le nom de Camille qui est tricoté à l’intérieur du bonnet. Une attention que ferait sa mère si jamais le bonnet était perdu par son enfant. » La membre de Central jette le chapeau en laine sur sa petite sœur.
« Camille est rousse à cause des cheveux encore prisonniers dans la laine de la calotte. Elle était constamment stressée ce qui explique pourquoi le pompon droit est plus dégradé que celui de gauche qui est intact. La môme mâchouillait constamment cette partie du bonnet. » Risa renvoie le ballon ou plutôt le vêtement à sa voisine.
« Camille n’est pas une fille mais un garçon. Si tu observais attentivement, tu aurais remarqué que les cheveux sont courts et non longs. Une erreur de débutant sachant que le prénom est en quelque sorte mixte allant aussi bien pour un gamin que pour une gamine. Au passage son haleine est fétide et reste présente sur ce pompon mâchouillé. » Le bonnet est retourné à l’envoyeur.
« Ça ne prouve rien pour le sexe de l’enfant. » peste Risa à cause de sa gaffe.
« C’est statistique, ma chère sœur. »
« C’est un sentimental, car le bonnet a été rapiécé, trois, quatre, cinq fois avec soin. Les dépenses du jeune garçon prouvent combien il tient beaucoup à ce vêtement tout moche. Une pièce serait un signe de sentimentalisme. Mais cinq ? C’est de l’obsession compulsive… En conclusion, sa mère est décédée et garde ce présent comme souvenir. »
« Notons aussi que le soleil à décolorer le bonnet lorsque Camille portait cette chose sur sa tête. La laine vient d’Angleterre. »
« Non. Mouton islandais. Évident pour un œil averti. »
Wanda se lève brusquement de son siège après avoir inspecté l’heure sur sa montre à gousset, elle enfile son manteau, n’adresse aucune once d’attention envers sa petite sœur. Risa pense que l’aînée doit être en retard pour une réunion et leurs petits jeux ont déconcentré la plus grande des Holmes. Un fin sourire sournois apparaît sur le visage de la Sorcière aux Roses Noires. Sans un seul mot, la membre de Central quitte les quartiers de Risa en claquant la porte derrière soi. La compatible ressent donc une petite once d’irritation venant de sa très chère sœur, peut-être le fait qu’elle sera en retard ou bien d’avoir également gaffé sur les origines du bonnet. Croisant ses bras sous sa poitrine, l’Exorciste s’enfonce en peu plus dans son confortable fauteuil noir en cuir. La jeune femme s’ennuie déjà, l’inactivité la pèse soudainement, l’envie de hurler son ennui se fait sentir. Elle attrape un révolver sur le sol qui se trouve près de ses pieds, actionne le chien de l’arme et vise le mur où se trouve un journal accroché dessus. Les morceaux de papier dévoilant nombres d’articles appartiennent à The Times de Londres, ça parle de tout et de rien mais surtout de plusieurs criminels, voleurs etc. Scotland Yard est dépassé et Holmes se demande vraiment pourquoi la Reine engage des bras cassés pour protéger sa ville, son pays. Sur d’autres articles, on parle de The Woman qui arrive encore et toujours à réaliser des scandales auprès des nobles. Ou bien de certains bourgeois mécontents qu’une Duchesse soit trop gentille auprès des pauvres. Londres semble vraiment très intéressant en ce moment, dommage que Risa soit Exorciste sinon elle aurait habité là-bas pour élucider les affaires impossibles à résoudre aux aveugles de Scotland Yard. La Sherlock Holmes appuie sur la détente mais aucun coup de feu survient car le chargeur est vide, malheureusement. Elle jette l’objet sans aucune retenue dans sa piaule en bordel, plaque sa nuque contre le fauteuil, observe le plafond et le lustre recouvert de poussière. Fronçant ses sourcils, la sotte se souvient que maintenant qu’elle est désignée pour participer à une mission en compagnie d’une personne inconnue. Quittant sa petite place confortable, la détective enfile son uniforme, accroche son ceinturon détenant ses deux épées, enfile son Innocence à ses index pour ensuite cacher cette dernière avec des gants noirs en cuir. Rejoignant une nouvelle fois ses mains sous forme de prière, Risa ferme les paupières un petit instant, régule son rythme cardiaque, se concentre puis rouvre ses yeux pour lire rapidement le rapport de cette mission. Sa mémoire visuelle enregistre toutes les infos intéressantes dont le visage de son collègue, son identité, son type d’Innocence, la destination de l’objectif, etc. Et tout ça, en moins d’une minute. Un cristal divin est également en jeu dans cette soi-disant mission, il faut donc la trouver et quoi de mieux qu’une Holmes pour résoudre cette affaire. Mettant sa capuche à la place d’un deerstalker qui est le chapeau emblématique de Sherlock Holmes, la fille du vent salée attrape dans sa course sur son bureau un masque vénitien ayant quelques traits à ceux des Crow de Central car oui, Risa joue dans les deux camps. L’Ordre Noir en tant qu’Exorciste et Détective Consultante pour Central. Le plaçant sur son visage, l’Anglaise franchit la porte de l’Arche du quatorzième ou du moins de ce fugitif d’Allen Walker pour rejoindre le Nord de la France. Ah là là, si seulement Central pouvait lui laisser l’affaire de recherche sur Walker. La fille du vent salé ne mettrait pas longtemps à le débusquer, elle est bien plus compétente que ce regretté d’Howard Link, mais mieux vaut garder cette différence dans sa tête au lieu de le dire à voix haute.
Le froid de ce pays ne la gêne aucunement, et le doux son craquant de la neige écrasée sous ses pieds l’amusent beaucoup. Ce temps, que ce soit la pluie, la grêle, la neige, la magicienne adore ce genre de météo. D’autant que ça risque d’être moins contraignant d’user de ses anneaux de Poséidon pour se battre. Il y a de la neige partout, donc de l’eau à perte de vue. Mais bon, soyons raisonnable, Risa a encore du mal à bien maîtriser ce pouvoir entre ses doigts… Elle rejoint en silence son collègue, qui ne semble pas du tout content, ravi de la voir. Pourtant, l’Exorciste ne connait absolument pas ce type. Peut-être est-il un ancien client qui détenait une affaire à résoudre très ennuyante. Risa affiche une expression intriguée sous son masque, l’Anglaise cherche une quelconque réponse sur ce type mais rien ne vient, et quand elle tente d’aller plus loin dans son merveilleux palais mental, une violente migraine perturbe ses recherches. Il se met à parler et cela n’impressionne guère la Sherlock qui répond aussitôt en lui renvoyant la balle.
« Je suis d’accord. » fit-elle d’un ton neutre en récupérant une fiole de sang de son collègue. « Moins vous parlez et moins vous baissez le QI de la ville de Dunkerque. » La demoiselle range la fiole dans sa petite sacoche se trouvant près de son épée gauche tout en ne lui adressant aucun remerciement pour son gentil geste. Elle scrute les alentours sous son masque puis penche la tête. « Évitez aussi de réfléchir. C’est contrariant. » Risa termine sa phrase sans gêne, sans retenue car elle se fiche énormément de ce que peut penser son collègue. La mission est plus importante qu’Akira Nakamura. Ce travail est plus réjouissant et jouissif que ce borgne qui a été considéré comme traître. Trouver l’Innocence sera facile grâce à Holmes et non à l’aide de cet homme qui regarde au lieu d’observer.
pjpersonality : Calme -aucun bruit inutile -seulement le bruit de la pluie sur le toit -et celui du feu qui crépite dans l'âtre---, Réfléchie -beaucoup de pensées -beaucoup trop, toujours -se focaliser -se recentrer -se concentrer-----, Inquiétude constante pour ses amies -une famille -jamais -plus jamais---, Silencieuse -les histoires et les sentiments derrière les mots -tout ce qu'ils renferment et cachent -jamais inutilement---, Loyale -convictions, amis -idées et espoirs -peu importe, s'ils se heurtent -envers ce qui compte réellement----.
Ses yeux fatigués observaient les alentours avec contrariété. Autour d’elle, on parlait, toujours. Mais surtout, beaucoup. Des murmures incessants, inquiets, qui se répandaient et sifflaient entre les différents groupes. Des questions suspicieuses, inquisitrices, qui s'élevaient et interpellaient sur le quai. Des protestations bruyantes, agitées, qui finissaient par se faire entendre davantage, couvrant les murmures et les questions, emplissant la gare, bondée de voyageurs désespérés.
Et elle était là. Au milieu de la foule. Ne comprenant pas non plus. Ou plutôt. Craignant de comprendre.
Des conditions météorologiques catastrophiques, hors du commun, mais surtout dangereuses, qui paralysaient la ville petit à petit. Si les bateaux n’avaient pu sortir du port en sécurité, c’était à présent au tour des trains de se retrouver bloqués en gare à cause de la neige. Anodin, en temps normal. Autrement plus étrange en pleins mois de mai, alors que quelques jours plus tôt, Dunkerque subissait les foudres des éléments, alternant de façon hasardeuse entre les inondations, les canicules et les blizzards.
Encore et toujours. La guerre et ses retombées n’étaient jamais bien loin.
Le destin s’en était mêlé, encore. Car il ne s’agissait pas de la raison première de son déplacement. Mais bien de ce qui l’empêchait de continuer. Elle aurait dû prendre ce train, coincé sous une importante quantité de neige, dont les rails avaient disparu depuis longtemps sous le manteau blanc, pour rejoindre Paris, puis les Alpes.
Elle aurait dû prendre ce train, car à présent que les événements semblaient enfin s’être apaisés, à présent qu’elle avait enfin retrouvé tout ce qui lui était important, à présent qu’elle se sentait enfin en sécurité, elle avait décidé qu’il était temps -grand temps- de rendre visite à ses parents après presque un an d'absence. Déclarée morte depuis des mois, n’ayant pour le moment pas fait de mauvaise rencontre qui aurait pu compromettre son statut, elle avait -bêtement- espéré avoir la possibilité de passer quelques jours loin des responsabilités, des problèmes, de la guerre.
Quelques jours de calme. Bien mérité.
Mais si elle avait pu arriver à Dunkerque sans encombre notable jusqu’ici, elle se retrouvait à présent coincée là, comme tous les autres voyageurs. Et la vieille dame à côté d’elle ne cessait de ronchonner, répétant à qui voulait bien l’entendre -mais surtout à elle- qu’il n’y avait plus de saison et que, demain, il ferait sans doute beaucoup trop chaud. Et elle approuvait, d’un hochement de tête songeur. Elle n’avait pas besoin qu’on lui fournisse un stupide dossier pour savoir ce qu'il se passait ici ; la réponse tenait en un seul mot.
Innocence.
Elle n’avait pas non plus besoin qu’on lui explique la nécessité de dépêcher une équipe sur place pour savoir qu’elle ne serait bientôt plus la seule exorciste sur place -peut-être même ne l’était-elle déjà plus. Alors, elle était contrariée. Car quoi qu’elle puisse faire, où qu’elle puisse aller, la guerre semblait toujours la rattraper, toujours la rappeler à l’ordre.
Elle pouvait se cacher. Mais pas fuir.
Alors, avant de croiser les mauvaises personnes, avant que tout ne s’aggrave, elle devait agir. Vérifier qu’elle était bien la seule à savoir ce qu'il se passait à Dunkerque pour ensuite trouver ce qui causait tant de dérèglement et régler ce problème. Afin d’assurer une sécurité relative à la ville.
Car après tout, il n’y avait plus de saison.
Réajustant sa capuche sur sa tête, dissimulant ses cheveux pour qu'on ne puisse pas la reconnaître et quittant la vieille dame, elle sortit de la gare pour affronter le froid et la neige, résolue à accomplir cette nouvelle mission qu’elle venait de s'attribuer. Traces de pas dans la neige, salies par les anciennes coulées de boue, son ombre la suivant, elle observa les alentours avec suspicion, à la recherche de n’importe quoi, n’importe quel indice, qui aurait pu aiguiller son début d’enquête. Mais sous ses yeux fatigués, seuls des habitants en situation de crise, gérant tant qu'ils le pouvaient les conditions extrêmes qui sévissaient.
Et plus loin. Un éclat argenté.
Un éclat qui accrocha ses yeux, car elle ne connaissait bien -bien trop. Des exorcistes. Et son regard se fit encore plus contrarié. Car quoi qu’elle puisse faire, où qu’elle puisse aller, ils finissaient toujours par croiser sa route. Alors elle allait se faire discrète, plus qu’elle ne l’avait d’abord pensé. Sans attendre, elle entra dans la première échoppe ouverte sur sa droite, disparaissant à l’intérieur.
GASMASK
Résumé:
Résumé
-Célou arrive à Dunkerque et se retrouve coincée à la gare, la chkoumoune -Elle décide de régler le problème de la météo pour pouvoir se casser vite fait bien fait -Elle aperçoit Akira et Risa et du coup, se planque dans une librairie
Adelheid, Bonnie, Akira, Célania, Risa & AdaDunkerque, sous la neige.
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Who's ruining the show?
C'était encore une de ces réunions ennuyeuses à mourir. Dès le matin. Quelle joie.
Depuis quelques temps, mon esprit n'a plus la tête à tout ça. Je n'écoute qu'à moitié ce que disent ces crétins de sous-directeur et compagnie, je ne fais que fixer la rue ensoleillée de ma fenêtre. Elle est jolie. La rue. Pas la fenêtre, ce n'est qu'une bête fenêtre comme on en voit partout. Mais regardez où j'ai fini par me perdre? Je tente de m'amuser des choses les plus futiles, est-ce vraiment digne de moi? Suis-je vraiment digne du Savoir? Non. Pas dans cet état-là. Vraiment, venir à cette réunion, c'était la pire des idées...
- Mevrouw van Eyck. Hebt u ernaar geluisterd?
Je bats des paupières, pendant quelques secondes avant d'hocher la tête, gardant cet air sérieux et froid, mordant ma joue.
- Ja ja, jullie mogen doorgaan.
- ... we zijn klaar, mevrouw.
Je roule des yeux, me relevant alors, lèvres pincées. Je sais que je n'écoutais pas et que c'est de ma faute. Mais bon, vous commencez à me connaître : je ne reconnaitrai pas une erreur, aussi futile soit-elle.
- Dus, wat doet u nog op kantoor? Terug naar jullie posten. Nu.
Je vois les regards qu'ils s'échangent, j'entends leurs pensées. "oh, elle est en train de se ramollir la boss", "je ne sais pas ce qu'il lui arrive, mais si elle continue comme ça...". Je connais les rumeurs de couloirs, ils se croient discrets, comme si je ne connaissais rien. Mais je suis le Savoir, et même si je n'en ai pas l'air, je sais ce que eux ne savent pas. Mais bon, qu'ils restent dans leurs ignorances, ça me convient bien. Ils ne sont pas sauvables.
Je retourne à mon bureau en soupirant, me jetant presque sur mon siège, sentant la motivation redescendre en voyant le tas de papiers et de documents m'attendant sur la table. Les sentiments personnels passent après le travail Ada-Elly, jammer voor jouw...
Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que j'étais en pleine analyse de documents, quelqu'un frappe à ma porte. Il n'attend même pas que je l'autorise à entrer pour enclencher le mécanisme de la poignée et passer le pas de la porte.
- Mase, tiens donc, que me vaut l'honneur de ce dérangement? J'espère que c'est quelque chose d'important, sinon ça va m'énerver. Je ne suis pas d'humeur.
- C'est Adam.
BAH. TIENS. DONC.
Satanée Innocence, je la maudis comme je n'ai jamais maudit quoique ce soit auparavant. Même si bon, elle me sort d'une journée de boulot qui s'annonçait particulièrement lassante. Mais si c'est pour... roh, j'ai même pas envie d'argumenter. je suis si fatiguée.
L'Innocence d'Edimbourg, ça devait forcément être elle. Des changements climatiques aussi singuliers? Y'a de la neige dans le sud de la France en plein mois de mai, faisons preuve d'un peu de bon sens. L'avantage, c'est qu'elle n'a pas pu aller bien loin. Le désavantage, c'est que y'a juste quelques akumas, Mase et moi. On a envoyé le Savoir seul sur le terrain, bah oui. Au cas où l'Innocence décide de réveiller un volcan à nouveau, ou provoquer un tsunami, ou je ne sais pas trop ce qu'elle pourrait me réserver encore... vaut mieux limiter les pertes. Quoi de mieux qu'Ada qui est en pleine redescente?
Le pire, c'est que je la sens. Et je sens la haine de Dominus, qui monte, qui monte de plus en plus. Je crispe les poings pour les désserrer ensuite, tentant de calmer cette colère insoutenable. Il le fait exprès, je le sais bien. Il teste mes limites et essaie de me pousser à bout, sauf que ce n'est pas le moment c'est toujours le moment tais-toi purée.
- Ada.
- Je sais. J'ai senti. Je le sens... ça sent pas bon pour nous ça.
Ma respiration devient lourde, car cette haine de l'Innocence devient difficile à contrôler. Elles sont trop. Je vais perdre mes moyens. Il ne faut pas. Je m'arrête quelques instants, m'appuyant sur un mur. Mase m'attend, le temps que je reprenne pleinement contrôle de mes pensées.
- Mase. Retourne à l'Arche et va chercher... va chercher Adelheid et Bonnie. Dis-leur de me rejoindre à Dunkerque, que c'est urgent. Que je suis dans un sacré pétrin. Il y a quatre Innocences dans la ville.
Il hoche la tête dans ma direction alors que je me redresse, plus déterminée que jamais. S'il y a quatres Innocences, c'est que l'Ordre Noir est dans le coin. Et ça tombe bien, l'Ordre Noir, ils ont des explications à me donner.
Et quand je veux quelque chose, je l'obtiens.
- D'ailleurs, Mase. Ne reviens pas ici. Retourne à Amsterdam et préviens que je serai absente. Je le répète : ne reviens pas. ça va devenir trop dangereux pour toi ici.
Il souffle, et essaie de me convaincre du contraire, mais s'en abstient vite. Il voit dans mon regard que je suis sérieuse. Il voit dans mon regard surtout que je suis inquiète pour lui, pour moi, pour tout. Alors il ne dit rien et disparaît comme il est arrivé. Sans qu'on ne le voit.
Et moi, je suis seule. Je continue à marcher dans la rue, jusqu'à repérer les Exorcistes. Je ne vois pas de qui il s'agit, je reconnais simplement leurs uniformes de loin. Quelle idée de porter des uniformes tout de même, c'est comme porter une cible dans le dos. Je continue à les suivre, de loin. Les attaquer maintenant serait synonyme de suicide pour moi. Je ne sais pas qui ils sont, ni même quel est leurs niveaux respectifs.
Et je marche dans la neige, mains fourrées dans mes poches, aux aguets. en espérant que l'Amour et le Châtiment arrivent rapidement à mes côtés.
Traduction du néerlandais:
- Madame van Eyck, avez-vous entendu? - Oui oui, vous pouvez continuer. - ... nous avons terminé, madame. - Alors, que faites-vous encore dans mon bureau? Retournez à vos postes. Maintenant.
Jammer voor jouw = dommage pour toi
Résuméééé:
- Ada s'ennuie à ses réunions et son Akuma personnel (Mase) vient la chercher car le Comte l'appelle - Elle pense que c'est peut-être l'Innocence d'Edimbourg et ça énerve Dominus - Lorsque Dominus ressent les quatre Innocences d'un coup, Ada a du mal à contenir sa haine mais elle y arrive avec succès, après un certain laps de temps - Elle envoie Mase chercher Adelheid et Bonnie et lui ordonne de ne pas revenir à Dunkerque. - Elle voit Risa & Akira de loin mais ne sait pas de qui il s'agit. Elle reste loin derrière et les suit, priant pour qu'Adelheid & Bonnie arrivent vite.
Le bruit du crayon que l’on fait glisser — de mouvements rapides et courts — sur le papier résonnait dans toute la pièce. Rien d’autre ne troublait le silence de la chambre de Bonnie, qu’elle n’avait pas quitté depuis que le jour s’était levé. Penchée sur son carnet de croquis, le visage de la bergère affichait une expression bien plus sérieuse qu’elle ne l’était réellement, à la mesure de sa concentration et de toute l’application qu’elle mettait à finir son dessin. Son bureau était couvert de dizaines de feuilles parfois chiffonnées ; à l’image du sol jonché d’esquisses ratées et inachevées. Celui-ci devait être parfait. C’était une bonne façon de se changer les idées et plus précisément de ne penser à rien ; à rien de tout ce qui lui pesait sur le cœur. Elle profitait d’un moment calme pour oublier les combats qu’elle menait chaque semaine depuis le début du mois — mais quand bien-même elle parvenait à occuper suffisamment son esprit avec d’autres choses pour ne pas y penser, son corps trahissait la fatigue et les blessures accumulées. Elle guérissait moins vite qu’avant, même avec son don naturel — elle mettait plus de temps à récupérer l’énergie que ses pouvoirs lui drainaient. Et ses nombreuses insomnies ne l’aidaient pas. Les nuits sans rêves étaient trop longues...
L’on frappa à la porte — et si la surprise la fit sursauter et lâcher son crayon, elle fut salvatrice. Les monstres avaient réussi à se glisser dans ses pensées, et jusque dans son dessin.
« Entrez, » murmura-t’elle après s’être levée. La porte s’ouvrit, laissant apparaître la silhouette d’un akuma qu’elle ne connaissait pas, mais qu’elle reconnut : il s’agissait de Mase, et il travaillait pour Ada. Immédiatement, son cœur se serra — était-il arrivé quelque chose à sa sœur ? « Dame Bonnie. » salua-t’il. « C’est Ada qui m’envoie. Elle vous attend à Dunkerque de toute urgence. » annonça-t’il sans tarder. « Que se passe-t’il ? » demanda l’amoureuse tout en se préparant. « Elle est chargée de récupérer une Innocence... mais il semblerait que des exorcistes soient déjà sur les lieux. Minimum trois. » Alors, c’était cela. La Guerre, toujours. La nouvelle lui tordait l’estomac, mais elle n’en laissa rien paraître. Son visage demeurait impassible. « Je vois... bien, j’y vais, alors, » dit-elle en se dirigeant vers la sortie. « Oh, et... il neige, là-bas. Vous devriez vous couvrir. » précisa l’akuma. « Ah, euh... oui... merci. »
Retour en France, songea-t’elle en passant le portail qui menait là où se trouvait l’hôte de Dominus. Étrangement, Amorem se faisait discrète. Étrange, mais pas insensé, compte tenu des combats qu’elle avait mené récemment. Elle aussi avait besoin de repos, sans doute. Après tout, plus que l’irlandaise, c’est elle qui subissait la morsure de l’Innocence, elle qui se devait de tenir bon pour maintenir son hôte en vie. Elle que la blessure infligée par Apollinaire faisait encore souffrir, même plusieurs semaines après avoir été guérie. Elle dont la lumière faiblissait jour après jour. Et Bonnie, dans tout cela...
Enfin. Elle était arrivée.
C’est un vent froid et sec qui l’accueillit lorsqu’elle passa le portail et posa le pied dans la ville portuaire. Par chance, les rues étaient peu fréquentées, si tôt le matin — et sans doute parce que la population, qui avait très certainement eut vent de la tragédie d’Édimbourg, se méfiait face à ce changement climatique si soudain. Partout où se posait le regard de la blonde, ne lui revenait l’image que d’un paysage enneigé, digne des hivers les plus rigoureux ; loin de ce à quoi l’on pouvait s’attendre pour la fin d’un mois de mai. Il ne pouvait s’agir que de l’oeuvre de l’Innocence, comme cela avait déjà été le cas en France. Elle espérait que la mer serait plus clémente, cette fois — le souvenir des Bermudes ne l’avait pas quitté, et elle y repensait chaque fois qu’elle retournait sur les terres françaises. Elle ne tarda pas à repérer la signature biologique de Dominus et se mit en marche pour le trouver. Elle marchait tranquillement, prenait presque le temps de flâner — en apparence, du moins. Il s’agissait de ne pas attirer l’attention sur elle, de ne pas éveiller le moindre soupçon. Et malgré son cœur affolé, malgré l’angoisse qui lui nouait la gorge, malgré la peur qui lui retournait l’estomac, malgré ce mauvais pressentiment qui lui glaçait le sang ; Bonnie restait de marbre, l’air presque paisible.
Et puis elle la sentit — l’Innocence. Des quatre, une seule retint son attention, lui coupa presque le souffle. Cette Innocence, Amorem comme Bonnie la connaissaient bien — l’une parce qu’elle avait souffert de sa morsure quand son hôte avait cherché à la soigner ; l’autre parce qu’elle appartenait à une amie.
Célania était ici.
La journée, qui avait pourtant bien commencé, lui promettait à présent de se finir dans les larmes — l’idée de fouler à nouveau le même champ de bataille que l’Épéiste lui donnait envie de vomir. Qu’allait-il se passer ? Comment devrait-elle réagir, si elle se retrouvait face à son amie ? Comment Célania allait-elle réagir ? Et Ada ? Seul Cyclamën savait pour la relation amicale qu’entretenait la bergère avec l’exilée — et quand bien même Bonnie faisait confiance à l’hôte du Savoir, elle ne pouvait prédire la réaction de Dominus.
« Ada.., » appela-t’elle doucement en apercevant la néerlandaise, « ... est-ce que ça va ? Mase m’a prévenue... J’ai fait aussi vite que j’ai pu. » lui dit-elle. Elle jeta un regard discret autour d’elle, et repéra bien vite les deux exorcistes. Elle soupira de soulagement. Célania n’était pas avec eux. Une part d’elle espéra que tout cela n’était qu’une terrible coïncidence, et que la situation pouvait encore se passer d’un dénouement tragique. L’autre savait qu’il ne s’agissait là que d’un espoir déchu. « Tu crois qu’ils t’ont repérée ? »
Et les habitants qui commençaient à occuper les rues... cela n’annonçait rien de bon.
I tried but I’m tired
» le 19 mai 189x ― akira, risa, célania, ada, adelheid & bonnie
résumé:
— bonnie est dans sa chambre à l’arche, elle est en pls donc elle dessine pour se changer les idées. mase vient la prévenir, elle se met aussitôt en route pour dunkerque en utilisant un portail de l’arche. — elle arrive & c’est la pls because elle reconnaît l’innocence de célou. mais elle montre rien et cherche ada, qu’elle finit par trouver. pour l’instant amorem fait dodo because elle s’est bcp battu dernièrement. — bonnie rejoint ada & lui demande si elle va bien, & si elle pense qu’elle a été repérée. elle est discrète, n’a pas de comportement suspect, histoire de ne pas éveiller les soupçons. elle repère akira & risa et elle est soulagée pcq pas de trace de célou pour le moment (fool little her) — she’s tired please let her sleep forever
phrase : I could set this world on fire and call it rain.
pjlinks :
pjdialog : Adelheid règne en #c9abc3.
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aliaspj : lilium candidum
pjpersonality : Il est compliqué, si compliqué de résumer Adelheid en quelques mots. Lorsqu’il est demandé à ses proches de la décrire, de la résumer, il est impossible de les arrêter. Elle est si complexe que certaines personnes ont passé des heures à réfléchir sur sa personnalité pour savoir qui elle est réellement. Personne ne peut savoir, au fond. Sur son passage, elle ne laisse personne indifférent. Chacun a son avis personnel sur Addie. Pourtant, est-ce-que quelqu’un la connait réellement ? Bien sûr, certains ont des indices sur sa personnalité, sa famille notamment, mais la connaissent-ils pour autant ? Ce n’est pas sûr.
De nouvelles signatures, de nouvelles notes, de nouveaux documents. Elle n'avait pas terminé son travail, celui de la veille. Elle voulait toujours tout savoir, pour pouvoir donner les meilleurs conseils possibles pour l'Allemagne, son présent et son avenir, tout en oubliant pas le passé. Elle prenait beaucoup de notes, mentales et physiques ; elle restait "humaine" d'une certaine manière. Elle oublierait certaines choses au fur et à mesure. Pas moi, Adelheid. Naturellement, le châtiment n'oubliait rien. Elle n'était pas surprise de cette rectification par Poena. Néanmoins, ça ne l'empêcha pas de continuer ce qu'elle avait commencé, de terminer ce qu'elle avait commencé.
Toutefois, ce fut Mase qui l'interrompit. Et cette fois, elle se bougerait, elle ne pourrait pas continuer. Il toqua à la porte, attendant la permission du châtiment pour entrer, ce qu'elle donna très rapidement. Il lui expliqua la situation ; qu'Ada l'avait envoyé la chercher, que des exorcistes seraient à Dunkerque, qu'une innocence de plus s'y trouvait aussi, qu'il avait déjà prévenu Bonnie et qu'elle était déjà en route. Pas de temps à perdre donc. Adelheid sentait l'inquiétude de Poena ; elle l'était elle-même. Elle se prépara très rapidement, ne voulant pas faire attendre ses soeurs ; le temps était compté et elle ne savait pas si le combat avait été engagé, s'il y en avait un, si elles avaient été repérées.
Adelheid avait atteint Dunkerque très rapidement. Elle avait un mauvais pressentiment, il n'était pas question qu'elle les laisse seules plus longtemps. Trois exorcistes, surtout s'ils étaient ensembles, étaient dangereux. Elle devait les rejoindre, elle le devait. L'urgence de Poena, la sienne ; elles n'étaient qu'une. Et finalement, les voilà. Ses deux soeurs. Ensembles. Sans aucune blessure. Elle sentait les innocences, toujours présentes.
« Ada. Bonnie. »
Toute en discrétion, elle s'avança vers ses soeurs, remarquant très vite deux exorcistes. Le troisième n'était pas là, pas avec eux, du moins.
« Tu as bien fait d'envoyer Mase. Je suis désolée de mon retard, je suis venue dès que j'ai su. »
Poena s'agitait. Trop d'innocences dans cette ville. Il fallait faire le ménage.
« L'une de vous connait ces deux là ? »
Si c'était le cas, ça serait plus facile de les terrasser.
feat akira, célania, risa, ada et bonnie.
résumé:
- Addie est également appelée par Mase alors qu'elle s'occupe de son travail. Elle ne perd pas de temps pour rejoindre ses soeurs. - Elle est naturellement inquiète pour elles et elle a un mauvais pressentiment - Elle s'avance vers ses soeurs et a remarqué Akira et Risa, elle reste discrète comme Bonnie. - Elle est soulagée de les trouver mais Poena s'agite à cause des innos. - Elle demande à ses soeurs si elle connaissent les exos et que si c'le cas, ça va être + facile (on sait que non)
pjpersonality : Il était une fois, l'histoire d'un écrivain, le portrait d'un homme qui couchait sur le papier les couleurs des rêves qu'il n'avait jamais été capable d'exprimer autrement. Il était une fois un homme qui avait perdu ses couleurs, qui s'était construit une prison, et qui en avait jeté la clef.
Il était une fin. Celle de l'homme qui l'avait lui même instrumentée, incapable de se pardonner lui même. Il était une fin, celle de miroirs brisés, celle d'une identité déchirée, celle d'une humanité pleurée, celle d'un monstre qui est venu la remplacer.
Il était la fin d'un homme, il était une fois le Monstre.
Cette histoire, c'est la rédemption d'Akira.
Qui est l’idiot qui a eu l’idée de vous mettre ensemble dans la même équipe ? Oh, c'est surement ce Grand Intendant, cet abruti de Grand Intendant qui stalke sa sœur et qui ne fait que créer des robots débiles sans aucune utilité au lieu de travailler et de créer des équipes correctes par exemple. Non, Monsieur est assis derrière son bureau et s'amuse comme un fou. Tu ne comprends vraiment pas pourquoi certains disent qu’il est un génie. Un génie dans sa connerie, peut-être, tu le concèdes. En tout cas-, votre duo est électrique. Pensais-tu vraiment que Risa allait se taire bien sagement après ta réplique, Akira ? C'est mal connaitre le personnage. Voilà qu'elle te répond encore plus violemment.
-Je suis d’accord. Moins vous parlez et moins vous baissez le QI de la ville de Dunkerque
Dit-elle, tout en rangeant soigneusement la fiole de sang que tu regrettes de lui avoir donnée. Et toi, qui te tournes vers elle, en lui lançant un regard noir, indigné.
-Pardon ?!
C'est dingue comme à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, elle trouve les mots justes pour te faire immédiatement sortir de tes gongs. C’est qu'elle a l'air de le faire exprès, en plus. Comme cette fois-là, où elle a déballé ta vie sans aucune gêne, Avant de littéralement péter un plomb et t’attaquer. Oh cette femme est dangereuse, elle n'est pas stable, ça tu t’en est rendu compte Ça tombe bien, car toi non plus tu ne l’es pas
-Évitez aussi de réfléchir. C’est contrariant.
Et cette fois, tu n’en peux vraiment plus. Adieu ton semblant de calme que tu t’efforçais de garder, dommage pour tes efforts que tu t’étais promis de faire. Tu redeviens aussi nerveux qu’avant -ce que tu n’as jamais cessé d’être au final. Mais tu ne te laisseras pas faire comme ça, Akira, ça c’est sur.
Perdant toute contenance et ton langage, tu t’énerves complètement.
-Va bien te faire foutre !!! Qu'est-ce que ton super QI ne comprend pas dans "ne pas communiquer" !?
Oh tu es agacé Akira, énervé, et le pire, c’est que tu vas devoir coopérer avec cette même femme pendant toute la mission. Plutôt crever. Tu es tellement agacé, que tu ne remarques pas les trois silhouettes qui vous épient. Absolument pas. A la place, toute ton attention est portée sur l’anglaise, qui elle semble bien motivée à finir cette mission. Enfin, l’avantage -si on peut s'appeler ça comme ça- d'être avec une personne qui te tape sur le système, c’est que tu as envie d'en finir le plus vite possible pour ne plus voir sa tête.
Croisant les bras, tu affiches un rictus méprisant.
-Mais vas-y donc, éclaire-nous avec ta superbe intelligence : trouver l'innocence ne devrait pas te prendre plus de cinq minutes, n’est ce pas ?
Dis-tu, d’un ton clairement méprisant et moqueur. Cela dit, si elle trouve effectivement l'innocence en moins de cinq minutes, tu auras l’air fin. Mais bon, tu sais très bien que les missions ne sont jamais aussi simples. Tu n'es pas exorciste depuis trois mois, mais ça au moins tu le sais très bien. Tu croises donc les bras, énervé, oubliant complètement par tes propos de "ne pas communiquer" toi même. Cependant, Risa a bien raison sur une chose. Tu n’observes pas, Akira.
Takk Seo pour ce magnifique vavas Takk Beth pour ce superbe AkiBeth
phrase : Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur.
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FP
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pjdialog : Charactername croque la vie en #cc6666.
icon2 :
aliaspj : Alias
pjpersonality : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Mains jointes derrière son dos, la détective élimine immédiatement la phrase de son collègue qui rapplique immédiatement face à aux petits pics de Risa. Comme elle l’a prévu, ce coéquipier réagit comme beaucoup d’autres personnes ordinaires. Ça s’énerve très vite quand la Sherlock Holmes agresse sa cible qui pour elle, ne représente rien du tout. C’est vrai, Akira Nakamura est juste une rencontre passagère. Lorsque sa petite mission sera terminée, son palais mental va automatiquement effacer sa rencontre avec ce petit nerveux. Oh oui, autant ne pas trop remplir sa bibliothèque mentale de ce bon à rien. Après-tout, son merveilleux et prodigieux mind palace ne doit enregistrer que des choses utiles. Vraiment utiles, pas comme le métis. De toute manière, les gens ordinaires comme ce vieux monsieur à la droite de l’Anglaise qui vient d’éternuer en dégageant au passage quelques postillons et choses se trouvant dans son nez bien rouge, ou bien la gamine qui s’amuse à faire un bonhomme de neige, sont des gens désespérants qui se remplissent la tête de bêtises. Ils auront alors du mal à aller à l’essentiel. Prenons le cas de ce soi-disant coéquipier. Rien qu’un petit coup d’œil de Risa et d’innombrables mots ressortent en lui comme ; complexé par sa petite taille, agacement, énervement, envie de crever plutôt que de coopérer avec Holmes, etc… Un long soupir bruyant est provoqué par la chercheuse de vérité et son souffle chaud rebondit à l’intérieur de son masque pour s’abattre sur le propre visage de la fille du vent salé. « Un peu de silence sera la bienvenue. » finit-elle par avouer en ignorant les autres remarques de son collègue. Dont notamment sa provocation envers elle pour trouver l’Innocence en moins de cinq minutes. Malheureusement pour le Semi-Japonais, la demoiselle ne compte pas lui répondre et rester dans le silence pour un court instant. En fait, un sujet l’intrigue depuis qu’elle communique avec cet homme. Pas qu’il soit idiot, mais plutôt que ce dernier semble connaître Holmes alors que la femme ne l’a absolument pas vu de sa vie. L’excuse de l’avoir potentiellement effacé de sa mémoire sélective ne marche même pas car Risa doit bien le reconnaître qu’elle se souviendrait au moins du visage de l’Exorciste. D’ailleurs, le compatible tutoie la femme bien trop facilement ce qui donne une possibilité de plus de quatre-vingt-dix pourcents de chance que les deux se sont déjà vu, parlé. L’amoureuse de Savoir s’arrête donc en chemin, se retourne légèrement pour dévisager Akira de la tête aux pieds. Elle tente de trouver un indice quelconque pouvant lui rafraîchir la mémoire mais rien n’arrive, c’est le vide complet, l’impossible se trouve devant la détective qui s’est juré de l’éliminer de sa vie pour n’obtenir que la vérité et rien d’autre que la vérité. Ses orbes d’un bleu océan se plissent, ses sourcils se froncent, au lieu que ce soit des indices, des réponses, ce sont des points d’interrogation qui surgissent un à un autour de Nakamura. Holmes est frustrée mais le cache grâce à son masque ressemblant presque à celui des Crow de Central. « Je vais chercher des informations à la mairie, inutile de m’accompagner je peux me débrouiller seul. » Son visage se tourne légèrement en direction de la librairie là où des personnes entrent et sortent, là où Célania Vaillant s’y est dirigé mais la Consultante ne l’a pas repéré, bien trop concentré à vouloir chercher une once de vérité sur son potentiel lien avec son débile de coéquipier. « Vous devriez vous rendre à la librairie. » suggère la demoiselle en indiquant l’endroit avec son pouce. « Vous étiez écrivain non ? J’ai un livre sur vous dans ma bibliothèque. Donc vous pourrez peut-être trouver des réponses à cet endroit. »
D’un geste rapide, la Sherlock Holmes jette une petite bourse d’argent à l’Exorciste, un petit sac en laine qui ne lui appartient aucunement. En vérité, la détective ne s’est pas gênée à attraper la bourse d’argent d’un homme qui est passé très proche d’elle lorsque la détective est entrée dans la ville. Les narines de la sœur de Wanda ont senti une haleine nauséabonde mélangée à du vin Français et de la bière. La démarche de la victime signifiait qu’il était ivre et le tatouage à son cou que c’était ancien détenu. En résumé, le poivrot passe son temps à perdre son argent sur de l’alcool, argent qu’il gagne en faisant la manche car le pantalon du Français plus précisément au niveau des genoux est bien dégradé, salit. Le pauvre doit sans doute passer une partie de sa journée à être posé sur ses genoux pour quémander de l’argent qu’il n’utilisera pas pour réaliser quelque chose de bien, d’utile pour cette ville. Il est donc tout à fait normal que la sorcière ait volé ce petit trésor pour effectuer une tâche sous le nez et la barbe non naissante de l’autre Exorciste. Oui, comme elle le dit souvent, les gens regardent mais n’observent pas, ils ont du coup manqué l’occasion d’apercevoir Risa donné de l’argent en douce à des sans-abri pour qu’ils deviennent les yeux et les oreilles de la sociopathe. Quoi de mieux que ces petits pions pour trouver l’aiguille dans la botte de foin. Les recherches vont donc se réaliser très rapidement sans grand effort pour Risa Holmes, la femme qui ne se gène aucunement pour voler dans les poches des habitants. Un jour ou l’autre, ça va lui retomber dessus et quand ce moment arrivera, Holmes ne va rien voir venir. « Mes rats sont à la recherche de notre objectif. À présent, j’ai les oreilles et les yeux de la ville, du moins pour une bonne partie. L’aide du réseau clandestin y a rien de mieux pour enquêter. Oh… » Risa lève légèrement son index en l’air pour attirer l’attention de son interlocuteur. « …merci pour ce compliment sur mon intelligence, par contre pour la vôtre ça laisse à désirer. » Elle sourit furtivement sous son masque, le genre de sourire qui veut simplement dire que la rose noire continue encore et toujours à se foutre de la tronche d’Akira, qui lui, tente de réaliser des efforts, mais pas Risa. « Si vous voulez me parler, envoyer un message par votre golem. »
Et la voilà qui se sépare du borgne comme si la demoiselle jette une vieille chaussette dans le linge sale. Son côté solitaire reprend le dessus ce qui est sans doute une grossière erreur pour la ou plutôt les menaces qui rodent. De toute manière, les choses sont claires, le meilleur ami de Risa c’est sa solitude. C’est le dernier lien d’amitié qu’elle a gardée après avoir eu sa mémoire effacée. Être seule c’est son quotidien et ça ne la déplaît pas car aucune personne gît dans sa tête. Ce monde devant ses yeux saphir ne lui offre rien d’intéressant à part bien entendu les quelques affaires, enquêtes, qui attisent la curiosité et l’envie de résoudre ces petites anormalités de ce monde. Wanda Holmes, sa grande sœur, cette femme qui a détruit l’ancienne Risa est une ennemie, une rivale, un obstacle qui se trouve devant la détective. Oh, elle a très bien repéré les mensonges difficiles à percevoir dans les paroles de la blonde de Central. L’Inspectrice est très fourbe et ne cesse de s’inquiéter sur deux éléments. « As-tu réussi à te tenir à carreau ? » demande-t-elle régulièrement. « As-tu parlé à des gens en particulier ? » questionne Wanda assez souvent. Ces questions, ces interrogations sont à la limite d’être agaçante quand les deux sœurs se retrouvent chaque jour. Non et non. Risa ne parle pas aux gens. Non et non, la fille du vent salé ne cache aucunement qu’elle est une véritable sociopathe de haut niveau. Comme c’est énervant. Comme c’est chiant…
La mage enlève son masque vénitien de son visage pour que l’air froid s’imprègne sur sa figure afin de la rafraichir. Des cernes sont visibles sous ses paupières, ses cristaux bleus sont vides voire absent voire morts. Soigneusement, le masque est accroché à son ceinturon, délicatement une cigarette est mordue entre les lèvres de la sorcière, habilement l’allumette s’enflamme pour allumer la drogue de l’Exorciste. D’un petit mouvement de main, la sociopathe éteint la petite bougie pour la lâcher ensuite afin que le petit bâton s’écrase dans la neige. D’une grande bouffée, elle gobe un maximum de fumée pour redonner de l’énergie à ses méninges. Cette ville…elle est silencieuse, calme, paisible…c’est intenable pour Risa, qui, actuellement, recherche un bâtiment faisant office de mairie, de lieu où se trouve le gérant de cette fichue agglomération ennuyante et désespérante.
- Risa ne se gêne pas pour continuer à provoquer Akira. - Elle voit ensuite que l'Exorciste le connaît et ignore pourquoi. (merci Central) - En arrivant dans la ville, Risa en a profité pour voler de l'argent et payer des sans-abri qui rechercheront des indices, choses, pouvant localiser ladite Innocence...mais aussi de surveiller si y a des personnes louches. - Risa préfère jouer les solitaires, bien trop perturbée par la familiarité d'Akira mais aussi pour étendre les recherches au lieu de s'engueuler avec son coéquipier.
pjpersonality : Calme -aucun bruit inutile -seulement le bruit de la pluie sur le toit -et celui du feu qui crépite dans l'âtre---, Réfléchie -beaucoup de pensées -beaucoup trop, toujours -se focaliser -se recentrer -se concentrer-----, Inquiétude constante pour ses amies -une famille -jamais -plus jamais---, Silencieuse -les histoires et les sentiments derrière les mots -tout ce qu'ils renferment et cachent -jamais inutilement---, Loyale -convictions, amis -idées et espoirs -peu importe, s'ils se heurtent -envers ce qui compte réellement----.
Et elle croyait en avoir terminé. Enfin. Avec l’Hiver et sa neige. Avec le Froid et ses combats.
Et si elle croyait, elle se rendait compte avec angoisse qu’elle s’était trompée. Quelques jours. Seulement quelques jours de calme, loin de tout ça. C’était bien trop demandé. Car à travers la vitre de la librairie, sous ses yeux observateurs, un drôle de spectacle se déroulait. Celui du préambule d’une bataille. Celui qu’elle aurait préféré éviter sans même l'observer de loin.
Seulement, elle était coincée. Car de l’intérieur chaud de la boutique, elle voyait. Et si elle pouvait simplement s’enfuir, un choix s’instaurait.
Non loin de la librairie, au milieu de la rue, les deux exorcistes se faisaient remarquer, parlant fort. Trop fort. Si elle ne percevait pas la teneur de leur conversation, elle comprenait aisément qu’elle était agitée, comme s’ils se disputaient. Et si elle aurait pu trouver leur trouble amusant, le groupe qui se trouvait quelques mètres plus loin lui coupa toute envie de sourire.
Bonnie. Bonnie était ici. Accompagnée de deux autres femmes.
Et elle savait très bien ce que cela signifiait. Elle s’était retrouvée dans suffisamment de situations difficiles pour comprendre d’un regard ce qui s’annonçait dans les rues de Dunkerque. Deux exorcistes, trois Noés -ou au moins une Apôtre et des Akumas, difficile à dire pour le moment-, et une Innocence qui semait le trouble. La ville allait bientôt se transformer en véritable champ de bataille. Et elle aurait dû fuir, sortir discrètement de la librairie pour repartir d’où elle était venue. Mais si les exorcistes ne semblaient pas l’avoir remarqué, trop occupés à se disputer, elle se doutait bien qu’il en allait différemment pour les trois autres. De plus, Bonnie connaissait son Innocence. Sans doute trop bien et elle ne doutait pas que la blonde ait déjà senti la présence de Falchion.
Alors, elle était coincée. Car si elle se doutait que son amie n’irait pas la combattre, les autres savaient, elles aussi, qu’elle était là. Car si elle se doutait que son amie n’irait pas la combattre, ça serait différent pour les deux exorcistes.
Toujours trop occupés, ils ne l’avaient pas remarqué, elle, mais surtout, ils n’avaient pas remarqué le risque imminent. Leurs vies étaient en danger mais ils n’observaient pas assez. Et risquaient bien trop. Alors elle, se retrouvait coincée. Dans un choix. Devait-elle les abandonner à leur sort quitte à avoir leurs morts sur la conscience ou devait-elle les aider, quitte à devoir affronter l'Irlandaise ? Ridicule. Elle ne se leurrait pas. Elle serait incapable de combattre Bonnie, elle était une amie. Une trop bonne amie. Mais devant les deux autres femmes, devant les exorcistes, leur alliance serait sans doute mal perçue. Et une petite voix, au fond de ses pensées : et si Amorem se montrait ?
Définitivement, elle était coincée. Bien loin des quelques jours de calme auxquelles elle avait aspiré. Quitter le manoir, encore une mauvaise idée.
Sous ses yeux stupéfaits, les deux exorcistes se séparèrent et elle peinait à y croire. Étaient-ils stupides ? À défaut de l’être, ils se retrouvaient davantage exposés au danger. Ils n’avaient fait aucune reconnaissance, aucune inspection, n’avait pas remarqué les trois femmes et à présent, ils divisaient leurs forces. Ce n’était pas pour rien que la Congrégation envoyait les exorcistes par groupe. Mais visiblement, avec des combattants comme ceux-là, l’Ordre Noir avait du souci à se faire.
Tout comme elle.
Car à présent, c’était vers la librairie où elle s'était cachée que se dirigeait l’un des deux porteurs d’Innocence alors que l’autre venait de disparaître à un angle de rue. Et la question se posait toujours. Que devait-elle faire ? La porte s’ouvrit, la clochette accrochée au-dessus tinta légèrement.
Pardon, Bonnie.
D’un pas vif, elle quitta la fenêtre pour se diriger vers l’homme avant qu’il n’ait le temps de le remarquer. L’uniforme était si voyant, une véritable cible. Et au détour des rayons, elle attrapa le golem qui volait près de son propriétaire pour le détruire sous sa botte. Pas question que quelqu’un puisse entendre leur conversation. Pas question que l’on puisse l’entendre, elle. Et si un besoin de renfort était nécessaire, celui avec le masque avait toujours le sien.
Elle ne risquait pas. Du moins, pas grand-chose. C’était ce qu’elle espérait.
Alors avant que l’exorciste ne puisse parler, avant qu’il puisse s’indigner de la destruction de son golem -il aurait tout le loisir de voir ce problème avec le Grand Intendant-, elle s’empressa de clarifier la situation, retirant sa capuche par la même occasion.
« Attendez, je ne suis pas votre ennemie, » pas aujourd’hui. Pas alors que trois vraies ennemies se tenaient prêtes à passer à l'attaque. « On n'a pas beaucoup de temps et vous êtes en danger. »
En face, l’homme sembla comprendre la situation, quand bien même elle était plus qu’improbable. Elle ignorait s’il la connaissait, s’il connaissait son statut. Elle, ne le connaissait pas. Mais quelle importance ? Elle ne pouvait pas le laisser risquer sa vie de cette façon.
« Trois Noés vous suivent, » expliqua-t-elle rapidement, « elles en ont sans doute après l’Innocence. Et après les vôtres, du coup. Vous devez retrouver votre partenaire au plus vite. »
Elle s'interrompit, jetant un coup d’œil inquiet à la porte de la boutique. Aucune des trois femmes n’était encore entrée, n’avait suivi l’exorciste. Mais elle se doutait qu’il ne s’agissait que d’une question de temps. Car il jouait toujours contre eux.
« J’ignore lequel de vous deux a pensé que c’était une bonne idée de vous diviser mais vous devriez éviter à l’avenir. » Car c’était sans doute la pire des idées au vu de la situation. « La Congrégation ne vous envoie pas à plusieurs sur le terrain pour rien. Encore moins lorsqu’il s’agit de récupérer une Innocence. Les ennemis ne sont jamais loin dans ces cas-là. Vous devriez faire plus attention et prendre les risques au sérieux. Prendre votre vie au sérieux, » ajouta-t-elle doucement.
Ne pas attirer l'attention inutilement. L'uniforme s'en chargeait bien assez. Observer, être attentif. Pour trouver les adversaires avant qu'ils ne trouvent.
Elle ne jugeait pas, ou si peu, n’était pas non plus critique. Elle voulait juste prévenir. Juste faire ce qui était juste. Juste que ses anciens camarades fassent réellement attention au danger. Car ils allaient devoir se battre pour gagner le calme de Dunkerque. Elle, rabattit sa capuche sur sa tête. Elle avait fait ce qu’elle devait faire. À présent, il ne lui restait plus qu’à partir. Car elle ne pourrait jamais affronter Bonnie.
GASMASK
Résumé:
Résumé
-Célou observe la rue à travers la vitre de la librairie -Elle voit les Risa et Akira se disputer -Elle voit Bonnie avec Ada et Adel et comprend que ça sent pas bon -Quand Akira entre dans la librairie, elle le prévient du danger
Adelheid, Bonnie, Akira, Célania, Risa & AdaDunkerque, sous la neige.
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We want it
Je continue à les suivre silencieusement, camouflée dans mon écharpe et ma veste -bien que rouge flamboyante, je reste le plus discrète possible. La neige crisse sous mes pas, je la préfère au soleil. Mais j'ai un mauvais pressentiment. Je sens que toute cette histoire ne va pas bien se terminer. En tout cas, pour moi.
Je ne sais pas si j'ai bien fait d'appeler Bonnie et Adelheid en renfort. Elles font partie des soeurs avec lesquelles je suis la plus proche -il manque juste Wil à ce beau tableau- et donc, je sais que je peux compter sur elle. Mais il y a ce sentiment qui me dit de fuir tant qu'il en est encore temps, et je ne peux m'empêcher de penser que j'ai en réalité amené mes soeurs dans un bordel sans nom.
- Ada..
Je tourne la tête et ralentis mon pas, sans pour autant perdre les Exorcistes, inclinant silencieusement la tête vers Bonnie, la première arrivée. Elle regarde elle-même après les Exorcistes , marchant à mes côtés.
- Tu crois qu’ils t’ont repérée ?
Je ricane, effectuant un mouvement de tête dans la direction de nos ennemis du jour.
- Je ne pense pas qu'il m'ait repérée. Ils font leur balade de santé là.
Et puis voilà Adelheid qui vient se joindre à nous. Je la salue également, agitant la main lorsqu'elle s'excuse pour son retard -elle n'a rien manqué. Je fronce les sourcils, échangeant un regard avec mes soeurs devant la scène qui se déroule devant nous. L'exorciste homme commence à s'agiter et à crier dans tous les sens. Mais est-il abruti? La cible sur son dos ne lui suffit pas? J'ai l'impression que c'est une blague et qu'on me ramène à Edimbourg, avec l'Exorciste "bidiou" là.
Je viens porter ma main à mon visage lorsque l'Exorciste continue à s'énerver. Mais quelle équipe de bras cassés, c'est... j'ai pas les mots. Néanmoins, en me rapprochant des Exorcistes, je sens quelque chose qui ne me plaît pas. Du tout même. Il y a une Innocence que je connais. Que je connais trop bien.
- L'une de vous connait ces deux là ?
SI c'est vraiment ce que je pense, mieux vaut que je ne dise rien. Oui, il vaut vraiment mieux que je ne dise rien.
- Non, pas du tout.
Heureusement que je sais bien mentir au moins. Mais le pire, c'est quand je les vois s'arrêter, s'échanger quelques mots puis... se séparer? En plus, l'autre Exorciste porte un masque, ce qui ne va pas simplifier la reconnaissance mais... vraiment non, j'espère que non.
MAIS ILS SE SEPARENT VRAIMENT JE... quoi? Sont-ils abrutis? Non, ce n'est pas possible. Risa n'est pas idiote -si seulement il s'agit bien d'elle- l'autre, j'en sais rien. Ils ont forcément quelque chose derrière la tête.
- Ils sont en train de se séparer... il vaut mieux ne pas les perdre. Je vais suivre le masqué. Faites attention, il y a encore deux Innocences non-identifiées dans cette ville.
Je ne veux pas qu'il arrive quelque chose à Risa ni à une de mes soeurs, alors je préfère prendre le risque moi-même. Wah... depuis quand je pense pour les autres et plus pour moi maintenant?
Alors que l'homme rentre dans la librairie, je me mets à suivre ce qui devrait être Risa. En vérité, je n'en sais rien vu qu'il y a ce masque sur son visage, et littéralement quatre Innocences différentes dans la ville. Mais que voulez-vous, c'est l'instinct, ou peut-être autre chose. Je continue à suivre l'Exorciste discrètement, jusqu'à ce qu'elle enlève son masque et que je me plaque contre un mur. Oui, j'avais raison... c'est bien elle. Mais quelque chose a changé chez elle. Et ce pressentiment ne me quitte pas. Il me tord l'estomac. J'ai tous les éléments qui me reviennent en tête, tout ce que j'ai pu assembler d'étrange, et j'ai peur.
J'ai peur car tout ce qui s'assemble là, ce n'est pas normal.
Elle rentre alors dans la mairie de Dunkerque, et c'est le moment idéal pour moi pour invoquer mon premier allié. Je me faufile dans une ruelle, gardant bien en vue la mairie pour être sûre que Risa n'en sorte pas. Je m'agenouille un instant dans la neige, posant ma main à plat sur le sol, me concentrant, ma main produisant une lumière rouge, mes bras s'illuminant de bleu un instant.
Quelle ne fut pas ma surprise -et mon soulagement- lorsque Chiron apparut devant moi. De la classe des Protecteurs, il était sûrement le plus sage et réfléchi, et j'étais donc heureuse de le voir à mes côtés. Et puis, avec lui, je n'étais pas obligée de parler d'une certaine façon, à jouer les fausses prudes ou que sais-je.
- Chiron, je suis heureuse de vous voir à mes côtés. Je dois rentrer dans ce bâtiment, restez discret pour faire le guet et si je vous appelle, venez immédiatement. Il y a un nombre assez conséquent d'Innocences dans le coin.
Heureusement, il ne vient pas en forme de centaure lorsque je l'invoque, sinon vive la discrétion. Il hoche la tête silencieusement, saisissant son imposant bouclier et partant de son côté, pendant que je me dirige dans la mairie.
Une fois à l'intérieur, je secoue mes cheveux pour enlever la neige de mes boucles brunes et je ne perds pas Risa des yeux. M'a-t-elle seulement vue? Va-t-elle seulement me voir?
J'ai besoin d'explications, et je les aurai. Et si quelqu'un veut venir jouer les troubles-fêtes, un certain héro de la mythologie grecque sera là pour l'accueillir.
Résuméééé !:
- Ada juge carrément Akira et Risa (mais elle sait pas que c'est Risa mdr ) - En se rapprochant un peu plus des Exorcistes, elle sent l'Innocence de Risa, mais elle n'est pas sûre que ça soit elle. - Lorsqu'Akira et Risa se séparent, elle suit Risa discrètement et finit par voir que oui, c'est bien elle - Elle invoque Chiron, de la classe des Protecteurs et lui intime de faire le guet au cas où quelqu'un ou quelque chose viendrait. - Elle rentre dans la mairie et ne fait qu'observer maintenant. Elle n'ose pas intervenir mais elle trouve Risa louche, et ça l'inquiète.
Amorem a le contrôle total et absolu sur la lumière qui l’entoure. Elle peut ainsi la manipuler à sa guise, qu’il s’agisse de la matérialiser et de lui donner une forme solide ou d’altérer ses propriétés intrinsèques (réflexion, réfraction, diffraction, dispersion, trajectoire...). Elle a néanmoins besoin d’une source de lumière à proximité (naturelle ou artificielle), ce qui la rend totalement inefficace dans l’obscurité totale et absolue.
▬ En matérialisant la lumière, Amorem peut lui donner la forme qu’elle veut et s’en servir comme d’une arme, d’un abris ou d’un bouclier. Elle ne peut matérialiser qu’une seule chose à la fois, et elle ne peut en changer que tous les 2 posts.
▬ En jouant avec les propriétés de la lumière, Amorem peut rendre une ou plusieurs choses/personnes invisibles, déformer ou inverser l’image qui sera perçue par l’adversaire, plonger tout un périmètre dans une obscurité partielle ou totale (dans lequel elle conserve néanmoins la vue), etc... Elle ne peut choisir qu’une altération à la fois, qu’elle conserve ensuite pendant 3 posts minimum.
ÉVOLUTION C : Elle peut matérialiser deux choses à la fois sans limite de post, ou combiner deux altérations qu’elle conserve pendant 2 posts minimum. ÉVOLUTION B : Elle peut matérialiser trois choses à la fois, ou combiner trois altérations.
« this is who we are (a product of war) »
in this life now you kill or you die or you die and you kill
Prudente, Bonnie observait attentivement les deux exorcistes. Minutieuse, elle posait son regard sur leur silhouettes sans les fixer trop longtemps ni trop intensément — il s’agissait de n’éveiller aucun soupçon, d’autant plus que Ada n’avait, d’après ses dires, pas été repérée. Cela leur donnait une petite longueur d’avance qu’elle ne voulait pas perdre — dans la Guerre, c’était parfois tout ce qui séparait un homme vivant d’un homme mort. Agir prudemment. Élaborer une stratégie. Être capable de l’adapter. Anticiper les agissements de l’ennemi. Un schéma de pensée militaire, un œil de stratège, une volonté de guerrière et une discipline de soldat — un comportement que la bergère avait adopté malgré elle au fil des mois. Elle essayait d’entendre ce que les compatibles se disaient, en vain — mais leur langage corporel parlait pour eux. Trop bruyants. Trop voyants. Si elles décidaient de les attaquer par surprise, là, maintenant...
« L’une de vous connait ces deux-là ? » demanda Adelheid, qui venait tout juste d’arriver. « Non, pas du tout. » répondit Ada. « Non plus... » ajouta Bonnie avec beaucoup moins d’assurance. Elle ne les connaissait pas, non. Mais elle ne pouvait pas en dire autant du troisième exorciste qui rôdait dans le coin.
Preuve s’il en fallait qu’elles n’étaient pas repérées, les exorcistes décidèrent de se séparer. Celui qui portait un masque s’éloigna et disparut dans une rue adjacente, tandis que le second, plus petit et plus bruyant — un adolescent, peut-être ? — entra dans la librairie non loin d’ici. L’irlandaise adressa un regard à ses deux amies, cherchant dans leurs yeux si elles étaient arrivées à la même conclusion qu’elle : elles avaient désormais un avantage certain sur les envoyés de l’Ordre Noir. Si elles agissaient intelligemment, elles avaient même une chance de mener à bien leur mission sans engager de combat. Une chance ténue, mais une chance tout de même...
(oh but we don’t take chances) (that’s not in us anymore)
« Ils sont en train de se séparer... il vaut mieux ne pas les perdre. Je vais suivre le masqué. Faites attention, il y a encore deux Innocences non-identifiées dans cette ville. » décida l’hôte de Dominus. Bonnie avait une autre idée en tête, mais devant l’assurance de sa sœur — qui déjà, s’était mise en route — elle choisit de lui faire confiance et la laissa s’éloigner. « Si jamais... mh, les choses tournent mal, j’utiliserai ma lumière pour que tu puisses nous repérer... » lui souffla-t’elle, avant de rapporter son attention à Adelheid. « Je pense qu’on devrait rester ensemble... si l’un d’eux nous tombe dessus, on aura un avantage... » osa-t’elle. « Je pense qu’il est inutile d’interroger les gens, hum... I mean... it’s pretty much all over the place. » ajouta-t’elle en désignant les environs couverts de neige. En mai.
Elle s’arrêta de parler, scrutant les environs. Se fier à l’avis de la population lui semblait inutile — ils en savaient certainement moins qu’elles, et les manifestations de l’Innocence lui paraissaient évidentes. Son regard se porta sur l’horizon, se perdit un moment dans les nuages gris qui surplombaient la ville. Un nuage, plus foncé que les autres, lui attira l’œil — d’ici, un léger brouillard semblait assombrir la rue. Elle plissa les yeux, cherchant une forme, une couleur, un mouvement ou n’était-ce qu’une silhouette suspecte mais ne vit rien ; rien d’autre qu’un voile brumeux et un ciel obscurci.
« Mmh... regarde, Addie... » appela-t’elle en pointant du doigt la zone couverte par d’épais nuages grisâtres. « J’ai l’impression que le phénomène est plus intense, là-bas... peut-être qu’on devrait y jeter un œil..? » proposa-t’elle à sa sœur et amie, qui accepta de la suivre.
Autour d’elles, personne n’était véritablement surpris par les brusques changements météorologiques — il faut dire qu’ils avaient eu le temps de s’y habituer, depuis le temps que le phénomène s’était installé. Et malgré l’inquiétude qui semblait être au cœur des conversations dont Bonnie parvenait à saisir quelques bribes, les habitants ne comptaient vraisemblablement pas s’arrêter de vivre. Une raison de plus pour que la ville ne devienne pas un énième champ de bataille. Au bout de quelques minutes de marche, elles finirent par atteindre un lieu plus éloigné de la ville, dont la brume et le vent froid avaient fait fuir les curieux. L’hôte de l’Amour leva les yeux au ciel, tendit une main qu’elle rabattit aussitôt contre elle lorsqu’un flocon vint s’y écraser. Elle contempla la petite marque de brûlure sur sa peau.
« La neige... c’est de l’Innocence, » souffla-t’elle à l’intention du Châtiment, en couvrant sa tête du châle qu’elle avait sur les épaules. Cela suffirait à éviter la morsure du cristal maudit. « Je pense qu’elle n’est pas loin... » acheva-t’elle d’un ton neutre, tout en faisant s’illuminer ses deux mains en guise de torches, afin de mieux y voir au milieu du simili-brouillard givré.
Et comme si elle avait sentit la présence de son ennemi naturel, l’Innocence se mit à redoubler d’intensité — le ciel sembla se couvrir un peu plus, les nuages devenir plus sombres encore. Un calme étrange s’était emparé des rues — le genre qui précédait de redoutables tempêtes.
we carry on through the storm tired soldiers in this war (remember what we’re fighting for)
» le 19 mai 189x ― akira, risa, célania, ada, adelheid & bonnie
résumé:
— bonnie est pas chaud de fou pour se séparer mais elle fait confiance à ada, elle la prévient juste que si jamais elles ont un soucis, elle fera de la lumière +++ pour signaler leur position. — elle pense que ça sert à rien d’interroger les gens, et essaye plutôt de voir si elle remarque quoique ce soit de louche autour d’elle. — elle observe les alentours & remarque qu’une zone de la ville, un peu plus loin, semble plus sombre, de même que le ciel au dessus. elle propose donc à addie de s’y rendre. — sur place, elle se rend compte que cet endroit de la ville est désert (tout le monde est chez lui, ou ailleurs) et qu’il y neige un peu en plus d’avoir un genre de brume. elle se rend compte que la neige, c’est de l’Innocence, donc elle se cache sous son châle et fait de la lumière avec ses mains au cas où, pour s’y repérer (rang F.1). — l’Innocence semble commencer à se manifester, askip elle est pas ultra fan des Noés.
phrase : I could set this world on fire and call it rain.
pjlinks :
pjdialog : Adelheid règne en #c9abc3.
icon2 :
aliaspj : lilium candidum
pjpersonality : Il est compliqué, si compliqué de résumer Adelheid en quelques mots. Lorsqu’il est demandé à ses proches de la décrire, de la résumer, il est impossible de les arrêter. Elle est si complexe que certaines personnes ont passé des heures à réfléchir sur sa personnalité pour savoir qui elle est réellement. Personne ne peut savoir, au fond. Sur son passage, elle ne laisse personne indifférent. Chacun a son avis personnel sur Addie. Pourtant, est-ce-que quelqu’un la connait réellement ? Bien sûr, certains ont des indices sur sa personnalité, sa famille notamment, mais la connaissent-ils pour autant ? Ce n’est pas sûr.
Ainsi donc, aucune des filles ne connaissait les exorcistes d'en face. Ce n'était pas si grave, elles continueraient à les surveiller. De toute façon, elles les terrasseraient et détruiraient l'innocence. Elle n'avait aucun doute sur leur réussite. Absolument, aucune. Les deux exorcistes se prenaient déjà la tête, il n'y avait aucune cohésion ou solidarité entre eux. C'en était juste ridicule. Enfin bon, Adelheid n'allait pas s'en plaindre ; cela leur était bénéfique. Ils décidaient en plus de se séparer, ils n'avaient aucunement repérés les trois apôtres, proches. Lorsque Bonnie chercha leur regard, le châtiment hocha la tête.
Elles seraient victorieuses.
Néanmoins, Ada déclara qu'elle allait suivre l'exorciste masqué. Adelheid n'était pas spécialement pour une séparation des soeurs, mais soit, Ada semblait sûre d'elle. D'ailleurs, elle n'attendit pas spécialement leur réponse et s'était déjà mise en route. Ce fut au tour de Bonnie de prendre la parole et Grâce à Dieu, elle ne proposa pas qu'elles se séparent également. Le châtiment hocha la tête à ses paroles, elle pensait la même chose. À deux, elles seraient plus fortes. Et encore une fois, Bonnie l'illumina de ses capacités d'observation. Elle lui déclara qu'il était inutile d'interroger les gens, étant donné que l'innocence était partout, tout en pointant du doigt la neige.
« En effet, il est plus sage de rester ensemble. Ne sous-estimons pas l'ennemi même s'ils n'ont aucune cohésion. Cela nous serait fatal. »
Alors que Bonnie scrutait les environs, Adelheid en fit de même, mais jamais au même endroit qu'elle, pour qu'elle puisse analyser elle-même ce qui était à sa portée. Ce fut naturellement sa soeur qui trouva quelque chose en premier. Elle lui montra une zone, couverte par d'épais nuages grisâtres. Elle lui confia qu'elle avait l'impression que le phénomène était plus intense là-bas. Le châtiment accepta de suivre l'Amour de Noé. Elle n'était pas spécialement à l'aise. Elle avait un mauvais pressentiment, elle sentait qu'elle était un peu plus de mauvaise humeur. Mais ce n'était pas elle, il s'agissait de Poena. L'innocence était proche. Trop proche. Elle observa sa soeur tendre la main, elle observa un flocon s'écraser sur sa main. En voyant sa soeur se couvrir, elle fit de même avec la capuche de son manteau. Elle fit illuminer ses deux mains pour y voir plus clair dans ce brouillard givré. L'innocence était trop proche.
« Je vois. Mais l'innocence est-elle réellement juste de la neige ? Si elle provoque également ce brouillard, elle n'est pas juste logée dans la neige. Elle pourrait être logée dans le ciel ou les nuages. Il faudrait qu'on essaye de bouger dans le brouillard. L'attaquer ne serait pas une bonne idée, cela aurait des conséquences désastreuses, pour la ville et pour nous. Cela révèlerait la position de l'innocence aux exorcistes. »
Et cela, ce n'était pas envisageable.
« Marchons, Bonnie. Il doit y avoir une faille quelque part, qui va nous permettre de localiser l'innocence plus précisément. »
Elle ne put s'empêcher que d'avoir une pensée pour Ada, seule avec l'exorciste masquée. Elle priait pour qu'elle soit prudente. Elle restait près de sa soeur, commençant à avancer, dans le brouillard qui devenait de plus en plus épais. Elle ne restait jamais éloignée de Bonnie, il n'était pas question qu'elles se séparent. Elle savait que Bonnie était très forte, qu'elle pourrait sans aucun souci se défendre, mais tout de même, elle ne préférait pas prendre ce risque.
feat akira, célania, risa, ada et bonnie.
résumé:
- Addie est pas super chaude pour se séparer mais comme Bonnie, elle fait confiance à Ada. - Elle suit littéralement Bonnie tout en cherchant des informations de son côté càd observer tout autour d'elle et faire des notes mentales. Elle pense surtout que même si l'ennemi n'a aucune cohésion, il ne faut pas les sous-estimer. - Elle parle avec Bonnie sur la nature de l'innocence et pense qu'elle vient du ciel ou des nuages. Elle ajoute aussi qu'il ne faut pas attaquer l'innocence pour l'instant car ça aurait des conséquences dramatiques. - Elle invite Bonnie à continuer à marcher dans le brouillard avec elle pour trouver plus d'indices afin de localiser l'innocence précisément.
pjpersonality : Il était une fois, l'histoire d'un écrivain, le portrait d'un homme qui couchait sur le papier les couleurs des rêves qu'il n'avait jamais été capable d'exprimer autrement. Il était une fois un homme qui avait perdu ses couleurs, qui s'était construit une prison, et qui en avait jeté la clef.
Il était une fin. Celle de l'homme qui l'avait lui même instrumentée, incapable de se pardonner lui même. Il était une fin, celle de miroirs brisés, celle d'une identité déchirée, celle d'une humanité pleurée, celle d'un monstre qui est venu la remplacer.
Il était la fin d'un homme, il était une fois le Monstre.
Cette histoire, c'est la rédemption d'Akira.
Tu es sur les nerfs, Akira, oh oui elle t'insupporte déjà. Elle semble ignorer une à une tes critiques, ce qui t'agace encore plus. Son air supérieur et condescendant ne te plait vraiment pas, et tu as juste hâte de te débarrasser d'elle pour essayer d'avoir un semblant de paix. Enfin, pour une fois, tu t'énerves sur quelqu'un d'autre, et pas toi-même.
-Un peu de silence sera la bienvenue. -ALORS FERME LA !
Dis-tu, presque en criant. Pourquoi continue-t-elle de te provoquer dans ce cas ? Le fait elle exprès ? Ou est-elle trop stupide pour réaliser ce que chacune de ses piques fera sur toi ? N'était-ce pas assez évident, que tu étais sur les nerfs ? Tu as aussi besoin de silence, vraiment de silence, et de solitude surtout. De tranquillité, par-dessus tout. Et cette mission brise tes rêves, et en plus de te jeter dans un paysage glacé -ce que tu détestes le froid- elle te met avec la plus insupportable des exorcistes -vous faites presque la paire. Tu as vraiment envie de la faire taire -la quoi ? Haha décidément encore et toujours des pulsions violentes- et sur ces sombres pensées tu te renfrognes immédiatement.
Voilà que la sociopathe se remet à avoir un comportement bizarre -ou plutôt, ça a l'air normal chez elle- et elle s'arrête à mi-chemin pour te dévisager de la tête aux pieds. Tu lui lances un regard noir, franchement agacé, et tu lui souffles la fumée de ton tabac au visage pour qu'elle arrête. Mais finalement, elle se retourne et sort la phrase de libération.
-Je vais chercher des informations à la mairie, inutile de m’accompagner je peux me débrouiller seul.
Un ange est-il passé ? Enfin, vous allez vous séparer. Même si ce n'est pas très favorable pour la mission, tu n'en peux vraiment plus. Et puis, tu as déjà affronté la fille du vent salé, tu sais ce dont elle est capable. Mais la vraie question, c'est de savoir si toi tu sais de quoi tu es capable. Elle te lance une petite bourse d'argent, tu ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs, ni d'où elle vient. Tu lui lances donc un regard interrogateur, jusqu'à ce qu'elle lève un doigt, souriant.
-Vous devriez vous rendre à la librairie. Vous étiez écrivain non ? J’ai un livre sur vous dans ma bibliothèque. Donc vous pourrez peut-être trouver des réponses à cet endroit.
Tu hausses un sourcil en l'entendant dire ça. Tu es certes écrivain -étais, plutôt- mais tu ne vois pas le lien avec chercher des informations dans une librairie, tu n'as jamais été libraire. Et puis, surtout, tu cherches le lien entre météo et livres.
-Ça va, mes livres n'ont pas trop agressé ton QI ?
En vérité, ça t'étonnes qu'elle ait un de tes livres. Comment une sociopathe se croyant pour supérieure à tous les autres peut apprécier des livres pour enfants ? A moins qu'elle n'ait lu tes autres livres. Tu ne sais pas, tu n'as pas envie de lui demander aussi -tu n'aimes pas parler de tes livres en général.
-Mes rats sont à la recherche de notre objectif. À présent, j’ai les oreilles et les yeux de la ville, du moins pour une bonne partie. L’aide du réseau clandestin y a rien de mieux pour enquêter. Oh …merci pour ce compliment sur mon intelligence, par contre pour la vôtre ça laisse à désirer.
Cette fois, tu es rouge de colère, et tu sens que tu es sur le point de la frapper. Oui, tu es violent Akira, point. Cette fois tu es à bout, et tu l'admets.
-Si tu continues de délibérément me provoquer ça sera très bientôt ton intégrité physique qui laissera à désirer...
Est-ce une menace ? Oui, clairement. Et le pire dans tout ça ? C'est qu'elle se met à te commander.
-Si vous voulez me parler, envoyer un message par votre golem. -Crève par un akuma d'abord.
Et tu t'éloignes d'elle toi aussi. Oh tu es énervé, oh tu es dans tous tes états. Alors lorsque tu te diriges vers la bibliothèque, tu ouvres brusquement la porte, qui se claque derrière toi. Tu n'es absolument pas discret, et, en plus de ton uniforme très voyant, voilà que tu te fais remarquer par ton comportement nerveux. Bref, tous les regards sont braqués sur toi. Toi en retour, tu fusilles tout le monde du regard. Ils n'ont clairement pas mérité ta colère, mais franchement tu t’en fous. Ce n’est vraiment pas ton jour, ou plutôt, encore moins que les autres.
Et tu n'es pas au bout de tes surprises. Alors que tu parcours les rayons de livres, sans chercher quoi que ce soit en vérité, juste la paix, voilà que ton golem disparait. Tu te retournes, contrarié, tu n'as jamais trouvé pratique ces petites boules volantes, pour te retrouver face à face avec une inconnue. Inconnue, oui. Malgré ses cheveux bleus si caractéristiques, la femme qui se tient devant toi est une totale étrangère pour toi.
-Attendez, je ne suis pas votre ennemie. On n'a pas beaucoup de temps et vous êtes en danger.
Tu restes méfiant, Akira. Ne jamais croire personne, surtout si cette personne vient d’écraser ton golem, te privant ainsi de -presque- toute communication. Tu prends donc discrètement une fiole de sang dans ta main, tout en la laissant continuer.
-Trois Noés vous suivent, elles en ont sans doute après l’Innocence. Et après les vôtres, du coup. Vous devez retrouver votre partenaire au plus vite.
Tu écarquilles ton unique œil en l'entendant parler. Trois Noés ? Vraiment ? Ici, dans cette ville, en même temps que toi, pour détruire les innocences ? Si elle dit vrai, tu es dans de beaux draps, Akira. Trois Noés. Tu as confronté trois Noés seulement. Et à chaque rencontre, tu en es presque mort. Tu en es ressorti encore plus abattu, avec des blessures très sévères, affaibli. Ça, c’est quand tu t'étais battu contre un Noé à la fois. Alors trois en même temps ? Tu es mort. Car non, tu n’as absolument pas confiance en tes capacités, Akira. Que sais-tu faire ? Te soigner, les blessures minimes tout au plus. Et tu as vraiment promis à Al que tu le protégerais ? Haha bien sûr que non, malgré sa confiance, tu avais raison : tu ne fais pas le poids. Tu serres les poings en entendant la mauvaise nouvelle. Qu'est-ce que tu essaies de cacher -vainement ? Ta peur ? C’est de la peur que tu ressens ? Tu as PEUR Akira ? Oui. Mais avoir peur n’est pas être lâche. Tu sais ce que tu feras : tu combattras. Car tu le dois. Même si tu dois en mourir. Tu passes nerveusement une main dans tes cheveux, cachant ta montée de stress, mais la Bleue n'en a toujours pas fini.
-J’ignore lequel de vous deux a pensé que c’était une bonne idée de vous diviser mais vous devriez éviter à l’avenir.
Tu roules des yeux, levant le regard vers le ciel. Elle ne sait sans doute pas ce que tu viens de traverser...
-On a sans doute un QI trop peu élevé pour comprendre une telle décision. -La Congrégation ne vous envoie pas à plusieurs sur le terrain pour rien. Encore moins lorsqu’il s’agit de récupérer une Innocence. Les ennemis ne sont jamais loin dans ces cas-là. Vous devriez faire plus attention et prendre les risques au sérieux. Prendre votre vie au sérieux.
Haha c’est drôle qu'elle te dise ça, toi qui ne prends pas du tout ta vie au sérieux, toi qui aurait presque préféré mourir plutôt que de devoir survivre comme tu le fais, encore et toujours. Comme tu le feras encore. Car c'est ton devoir, Akira. Tu as donc un léger rire ironique, sans aucune joie lorsqu'elle te dit ça. Et pourtant qu’est-ce que c'est drôle.
-Oui oui...
Tu es carrément de mauvaise foi, Akira. Tu sais tout ça, on te l’a déjà dit. Mais ? Mais quoi. Mais tu t’es disputé avec Risa, c'est ça ? Non, il y a autre chose. Mais quoi ? Qui est cette fille ? Elle ne porte pas l’uniforme, et na pas voulu que ta conversation avec elle soit enregistrée, sinon elle n'aurait pas écrasé ton golem. Elle ne fait pas partie de la Congrégation, mais n’est pas une ennemie non plus, sinon elle aurait largement eu l’occasion de t’attaquer. Qui est elle ? Tu lui lances un drôle de regard. Tu n'aimes pas vraiment te faire sermonner par une inconnue qui n’appartient même pas à l'ordre -surtout aujourd’hui. Mais comme elle l’a si bien dit, tu n’as pas de temps à perdre, surtout pour être ingrat. Tu prends alors une longue inspiration, avant de te remettre les idées en place. Revois tes priorités, Akira.
-Juste avant, est ce que vous auriez une description de ces trois Noés, et où les avez-vous repérés ?
Informations qui te seront très utiles, si tu veux essayer de survivre. Maintenant, il te faut prévenir Risa et l'Ordre. Ah mais non...
-Dans ce cas je devrais appeler des renforts. Ah mais non... Je ne peux plus.
Est ce un reproche ? Oui, clairement.
Néanmoins, ce n'est pas dramatique en soit. Les golems, c'est assez fragile, et tu avais déjà prévu qu’une telle situation pouvait arriver. Tu fermes donc les yeux, et tu essaies d'établir un lien télépathique avec Risa. Echec total. Elle n'a surement pas pris ton sang. Voilà que tu t’énerves encore plus, et, malgré tes yeux fermés, on sent toute la rage sur ton visage. Tu essaies donc de faire de même avec l’un des contacts de l'Ordre, a qui tu as laissé ton sang, juste au cas où. Tu as déjà plus de succès, et tu expliques très brièvement que trois Noés sont sur place, et qu'ils doivent en informer Risa. Tu ouvres à nouveau les yeux, et fixes la Bleue.
-Merci pour l’information. Maintenant partez. Vous êtes au courant du danger que représentent trois Noés n’est-ce pas ?
Tu ne demanderas pas son aide. Tu sais que vous êtes dans une mauvaise posture, mais c'est comme ça. Tu es têtu, borné, mais voilà tu es comme ça, tu tomberas seul, tu n’as jamais accepté l’aide des autres –sauf la sienne. Puis, tu hausses les épaules.
-J’ignore qui vous êtes. Mais si vous tenez à votre anonymat, alors je ne vous ai jamais vue.
Tu es ingrat Akira, c'est sir. Mais au moins, tu sais ce qu’est la reconnaissance.
Tu te retournée alors, prêt à quitter la librairie. Juste avant, tu sens la montée de stress t’envahir, et tu appuies la tête contre un rayon de la bibliothèque, tandis qu’un "Raaah !" d’exaspération t’échappe. Tu t’énerves contre la plus asociale des exorcistes, tu te fais piéger par trois Noés, et tu te fais sermonner par une totale inconnue. Clairement, tu n'as pas signé pour ça. Mais pas le temps de chouiner. Tu respires un grand coup, et, rapidement, tu quittes la bibliothèque. Risa a du être prévenue de la présence des Noés par golem, et tu vas écouter la leçon de la fille en bleu : rejoindre ta "partenaire". Tu te diriges donc vers la mairie, à pas rapides, sans courir toutefois, surveillant sans cesse tes arrières, t'agrippant à ta fiole de sang. Tu arrives bientôt à la mairie, sans encombres. Pour l'instant. Car immédiatement, tu vois une silhouette portant un énorme bouclier foncer vers toi. Tu réussis à l'esquiver, et tu te recules, sans attaquer tout de suite. L’inconnue avait bien raison : il y a des Noés ici, et cet homme en fait surement partie. Ta fiole de sang en main, tu attends avant de la briser. Non, à la place, tu fermes les yeux, pendant un petit moment, essayant à tout prix de prévenir Risa du danger, si elle a pris ton sang. Car tu sais désormais que, si tu te retrouves face à un ennemi ici, c’est qu'il y a forcément d'autres Noés dans le coin. Et que vous êtes tous les deux en danger. Et même si tu lui as dit d’aller crever, tu n’as pas envie d’avoir un autre cadavre sur les bras, Akira. Que tu y arrives ou pas, ce n'est pas le plus pressant : tu rouvres les yeux, cette fois ci prêt à éliminer l'homme devant toi. Il est temps de chasser du Noé.
Résumé:
.Akira pète un cable sur Risotto. .Akira va dans la boutique et se fait faire la leçon par Cél. Il lui demande quand même la description et l'emplacement des Noés. .Akira utilise sa technique de Vampire Télépathique avec l'Ordre pour qu'ils préviennent Risa de la présence des Noés et de leur description (Vampire Télépathique marche sur une très longue distance pendant une durée limitée, tant que la personne a pris le sang d'Akira -un seul lien à la fois. .Akira sort et va dans la mairie. Il croise Chiron qui lui fonce dessus. Il se prépare pour lui casser la gueule.
Takk Seo pour ce magnifique vavas Takk Beth pour ce superbe AkiBeth
phrase : Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur.
pjlinks :
FP
FP
FP
pjdialog : Charactername croque la vie en #cc6666.
icon2 :
aliaspj : Alias
pjpersonality : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Très vite, la fille du vent salé repère sa destination qui est la mairie de la ville. Elle ne se doute de rien pour le moment et pour une fois, la détective n’est absolument pas au courant que trois louves viennent d’arriver pour chasser du gibier. Tête levée, cristaux d’un bleu comme la mer en direction du ciel, l’Anglaise est perdue dans ses lointaines pensées. La neige qui tombe, ça lui donne mal à la tête, comme-ci des pensées étrangères désiraient lui rappeler quelque chose d’étrange et de dérangeant. Elle recrache la fumée de ses poumons qui doivent déjà être dégradés par la somme astronomique de drogues consommées dans son passé oublié. L’odeur du tabac lui fait du bien, elle inspire le plus possible de ce parfum pour apaiser son palais mental en désordre depuis cette fameuse mission. Pourquoi donc l’autre imbécile lui dit quelque chose ? Risa ne le connaît qu’à partir d’un dossier fraichement prêté par sa grande sœur. Elle sait presque tout de lui, dont la capacité de son Innocence, le pourquoi du comment l’idiot lui a donné une fiole de sang et aussi de son passé troublant et étrange. Ça mentionne que c’est un criminel, ça dévoile qu’Akira a tué sa sœur, ça le pointe du doigt en criant assassin et ça énerve énormément la sorcière qui se met à mordre férocement son mégot. Tueur ? Non ! C’est une victime. Ni plus ni moins et l’Ordre Noir ne semble même pas comprendre ce genre de truc. Wanda pense la même chose bien évidemment, elle qui trouve toujours les réponses avant sa petite sœur, elle qui semble savoir plus sur la vie privée de la Sherlock que la concerner elle-même. Tout ça, c’est très louche et il est évident que Holmes ne va pas enquêter sur ce terrain glissant, du moins pas pour l’instant. Mains jointes derrière son dos, l’enquêtrice reprend son chemin en écrasant ses souliers dans la neige qui exprime son mécontentement par des petits bruits de craquement. Chaque citoyen du village s’écarte pour laisser passer la demoiselle qui ne prend même pas la peine de s’excuser ou se décaler pour ne pas embêter ces pauvres gens. L’irrespect fait à présent partie du dictionnaire de madame je sais tout. Le respect n’existe plus comme d’autres mots qui la rendait chevaleresque et bienveillante. Des adjectifs qui la qualifiaient d’humaine alors qu’à présent c’est une véritable saloperie. Sur le chemin de Dame Holmes, une seule personne ne s’écarte pas et leurs épaules s’entrechoquent. Les deux silhouettes ne se regardent même pas, s’ignorent totalement, mais c’est fait exprès. Après tout, l’auteur de cet acte, de cette petite violence est en réalité un sans-abri, un rat de Risa qui vient de glisser en douce une petite note dans la poche de l’Exorciste sur ses recherches dans l’ombre. La rose noire s’est rendu compte du geste discret de l’homme et lira le mot en entrant dans le bâtiment.
Chose faite, lorsque la Sherlock Holmes se trouve à l’intérieur de la mairie, elle lit discrètement le mot qui la met au courant d’une chose assez gênante. Trois femmes inconnues aux yeux du réseau des sans-abri sont arrivés en même temps que Risa et Akira. Qui plus est, l’Exorciste a de la chance d’avoir des petites représentations très brouillon digne d’un élève de maternel sur les nouvelles arrivantes. Ça ne sait pas dessiner, ça ne fait que quémander de l’argent, cet abrutit ne sert vraiment à rien en fin de compte. Cependant, Holmes doit reconnaître que la petite information est tout de même un chouya intéressant. Au niveau de la couleur des vêtements, des visages très mal faits, une des trois est reconnaissable ; il s’agit d’une Noah aperçue à Édimbourg. Reconnaissable par ses vêtements rouges, sa coupe de cheveux à deux couettes avec des nœuds rouges ou noirs. Le palpitant de l’amnésique commence à battre plus vite comme heureux, excité d’apercevoir cette piteuse représentation robot de la Noah. Son palais mental n’arrive pas à déchiffrer le petit chamboulement qui se déroule actuellement. C’est très bizarre, Risa ne se sent pas dans son assiette et une migraine arrive comme par magie lui donnant au passage des vertiges. Elle grogne le moins fort possible pour éviter d’attirer l’attention. Une chose dont Risa déteste ce sont les migraines passagères qui arrivent sans prévenir pour l’embêter quelques minutes voire quelques heures. Au moment où la bretteuse se retourne sans vraiment le vouloir à cause de la douleur, elle se fige immédiatement en voyant entrer la responsable de ses foutus mal de crâne. La jeune femme secoue ses cheveux pour enlever la neige de ses boucles et rien que ce geste…la détective trouve ça…charmant ? Non, plutôt…inutile et sans intérêt en fait. Se mettant de dos face à son ennemi, l’épéiste sent son golem s’agiter dans sa poche. Sûrement un avertissement sur le passage des trois femmes dans cette ville. Déverrouiller le golem pour entendre le message est risqué, surtout en présence de la demoiselle qui a en réalité déjà dérobée le palpitant de Risa. Alors, sans entendre, la sœur de Wanda sort de sa sacoche la petite fiole et boit le sang provenant de son collègue.
Fermant ses paupières, Risa tente de donner un message télépathique au semi-Japonais. Ses lèvres se mettent à bouger, sa voix reste interdite.
« Une Noah est avec moi, je me charge de son cas. Tenter de trouver l’Innocence en mon absence et je suis déjà au courant des autres gêneurs. »
Ce sont les deux seules phrases que communique la Sherlock. Après tout, Wanda l’a préparé à cette situation. Elle lui a menti, elle l’a manipulé en prétendant que Ada van Eyck était responsable de la perte de sa précieuse mémoire. Que c’était l’ennemi numéro un à abattre. Une Moriarty qui se cache dans l’ombre attendant son Holmes pour entamer les hostilités. Il y a donc un moyen simple et efficace de prendre le Savoir par surprise. Une méthode enseignée par Wanda Holmes elle-même. Quelle était sa phrase déjà ? Ah oui… Que les sentiments sont une tare chimique présente chez les perdants.
Rien qu’en repesant à cette phrase, les orbes azur de l’amoureuse des roses deviennent de plus en plus vide, inexpressif, inhumain. Elle se rapproche d’Ada, lui sourit tendrement de manière innocente lui fait même un clin d’œil, passe devant elle et tout à coup dirige violemment un poignard dans son dos en armant en même temps son Innocence pour imprégner la lame de son pouvoir aqueux afin de rendre l’objet plus coupant et dangereux. Si la Noah est assez futée pour voir l’entourloupe tant mieux pour elle. Si c’est une sotte qui est aveuglée par ses sentiments pour la détective, elle risque de déverser…des larmes…qui lui appartiennent mais aussi ceux de la détective qui ne ressent désormais plus vraiment les émotions à cause de son lavage de cerveau… Risa est une arme… La sorcière aux roses noires n’a plus le droit d’aimer… La fille du vent salée doit blesser les personnes en redevenant l’ancienne sotte qu’elle était dans le passé… La chevalière respectueuse est morte… L’amoureuse du Savoir a disparu… La sociopathe est de retour à cause de sa grande sœur qui manipule sans aucune hésitation la pauvre Risa qui désirait juste…retrouver le bonheur et l’envie de vivre…
- Risa est mise au courant par le biais d'un SDF de la présence d'Ada, Bonnie et Adelheid. - Risa obtient des dessins très brouillons des trois Noah et reconnaît juste Ada. - Elle boit le sang d'Aki pour démarrer les conversations privées et interdites pour les Noés car ils ne sont pas sympas...é_è - Quand elle l'aperçoit, ses souvenirs "effacés" tentent de resurgir et lui donne une bonne migraine. - Etant préparé pour une prochaine rencontre avec Ada par le biais de Wanda la soeur de Risa. La sorcière tente de la duper en simulant qu'elle reconnaît Ada puis essaie furtivement et rapidement de la poignarder derrière le dos...
pjpersonality : Calme -aucun bruit inutile -seulement le bruit de la pluie sur le toit -et celui du feu qui crépite dans l'âtre---, Réfléchie -beaucoup de pensées -beaucoup trop, toujours -se focaliser -se recentrer -se concentrer-----, Inquiétude constante pour ses amies -une famille -jamais -plus jamais---, Silencieuse -les histoires et les sentiments derrière les mots -tout ce qu'ils renferment et cachent -jamais inutilement---, Loyale -convictions, amis -idées et espoirs -peu importe, s'ils se heurtent -envers ce qui compte réellement----.
La méfiance, un premier temps. La surprise, un deuxième temps. Mais le secret, toujours. Puisqu’elle n’était plus.
En face d'elle, l’homme semblait étonné par sa déclaration, par la présence de Noés à proximité -comment ne pas l’être dans une situation pareille-, de par son unique œil qui s'écarquillait à mesure qu’elle parlait. Puis. Elle aperçut ses poings se serrer, la stupéfaction faire place à un autre sentiment. Un sentiment qu’elle connaissait bien. Une vieille amie, souvent cachée, mais jamais bien loin, toujours prête à réapparaître au pire des moments.
La peur. L’exorciste avait peur. Mais alors. Pourquoi ?
Pourquoi prendre des risques inconsidérés comme il le faisait avec tant de désinvolture ? Se faire remarquer, crier, se séparer… Tout ne menait qu’à la tragédie. Qu'à la peur. Alors pourquoi, exorciste ? Même si ce frisson ne perdurait qu’un temps infime, il n’était pas nécessaire de le côtoyer s’il pouvait être évité. Car voilà qu’il disparaît déjà, et que le brun levait sa pupille vers le ciel, comme excédé de ses conseils, évoquant dans le même temps un QI trop peu élevé. Et elle le fixait, septique quant à son comportement, quant à sa réponse, car elle ne la comprenait pas. Elle se doutait qu’il faisait référence à quelque chose, qu’il sous-entendait quelque chose, mais elle ne parvenait pas à savoir quoi.
Alors elle passa outre ce qui semblait être de l’irritation -à moins qu’il ne s’agisse simplement d’ego-, espérant seulement lui faire réaliser qu’il était à présent crucial qu’il prenne tout cela, tout ce qui allait suivre, au sérieux. Car c’était sa vie, mais aussi celles des autres, celles de ses équipiers et de ses amis, qui étaient en jeu. Mais à nouveau, le borgne ne sembla que l’écouter distraitement, vaguement, acquiesçant davantage pour se débarrasser de la gêne qu’elle représentait que parce qu’il assimilait ce qu’elle pouvait lui dire.
Alors elle soupira. Car une voix lucide lui signalait qu'il était bien inutile d’insister. Fou qu’il était.
En face d'elle, l’homme prit un instant pour dévisager son interlocutrice, alors qu’elle se renfrognait légèrement, comme vexée de constater que tout ça, que tous les risques qu’elle prenait étaient inutiles. L’homme ne voulait pas comprendre -et ce n’était malheureusement pas le seul- l’horreur de perdre quelqu’un, de se perdre sois-même, sur un champ de bataille, il ignorait la douleur de vivre avec des traumatismes trop grands et trop lourds à porter, il négligeait ce que signifiait réellement mourir -car en réalité, ce n’était pas aussi simple que ça en avait l’air-. Et elle, stupide croyante, avait espéré que ses mots puissent trouver échos en lui, car après tout, tout ne lui étaient pas inconnus. Car après tout, il était un combattant.
Mais en vérité. C’était vain. Et en vérité. Ça lui déplaisait.
Car s’il croyait que tout ceci n’était pas sérieux, car s’il croyait qu’il ne s’agissait que d’un jeu sans importance, alors les minutes qui allaient suivre se chargeraient d’effacer ses doutes. Un instant de silence passa, avant qu’enfin il ne se décide à prendre son rôle et sa présence quelque peu au sérieux, se permettant enfin de la questionner sur les fameuses Noés.
« Juste avant, est ce que vous auriez une description de ces trois Noés, et où les avez-vous repérés ? »
Contrairement à lui, elle avait ces informations. Car elle avait regardé, observé. Car une Innocence n'apportait jamais rien de bon et qu’il fallait faire attention. Mais quelle importance de le lui dire ? Il s’en fichait bien. Et quelle nécessité de lui dire ? Car si elle le faisait, alors c’était Bonnie qu’elle mettait en danger -elle ne se fichait pas des deux autres pour autant mais ne les connaissait pas, ne savait pas à qui elle avait affaire-. Et la mettre en danger pour un exorciste qui ne tenait pas à sa vie semblait étrangement mal sonner dans sa conscience.
Alors elle était là. En équilibre sur un fil tendu. Ne sachant quel côté choisir pour tomber.
D’un côté, deux inconnus. Mais son ancien camp. De l’autre, une amie. Mais aussi une adversaire pour eux. Alors. Qu’était-il juste de faire ? Elle choisit sans choisir, comme pour éviter d’avoir à choisir, jusqu’à ce que ça ne soit plus possible. Sa description se fit vague, autant qu’elle pouvait l’être pour ne pas sembler suspecte mais surtout, autant qu’elle pouvait l’être pour ne pas mettre son amie en danger inutilement. Car si finalement, les combattants venaient à ne pas se croiser pour une raison ou une autre, alors le borgne n’aurait que très peu d’informations à fournir dans ses dossiers. Et ça serait bien mieux ainsi.
« Elles n’étaient pas loin de vous, elles vous surveillaient, » dit-elle enfin, jetant un coup d’œil à la rue, alors qu’elle se faisait songeuse. « Mais elles ne semblent plus être là. L’une est brune, » ajouta-t-elle en fixant à nouveau son attention sur l’exorciste. « ses cheveux sont longs et accrochés en couettes. L'autre est blonde, je crois. Mais ses cheveux semblent plus tirer sur le blanc tant ils sont clairs, on ne peut pas la louper. La dernière est blonde également. Elles ont l’air relativement jeunes, de tailles moyennes. »
Là revoilà. Cette vieille habitude des dossiers, des comptes à rendre. Elle n’était jamais bien loin, elle non plus. Car au final. Était-elle si différente de celle qui avait autrefois porté cet uniforme ?
En face d'elle, toujours, l’homme mémorisait les informations qu’elle pouvait lui fournir, sans pouvoir les recouper toutefois. Pour lui, les trois femmes restaient des menaces lointaines et invisibles pour le moment.
« Dans ce cas je devrais appeler des renforts. Ah mais non... Je ne peux plus. »
Un court instant, elle ne comprit pas cette incapacité, encore moins ce ton de reproche qu’il venait d’employer. Puis, elle se souvint du golem qu’elle avait honteusement écrasé avant d’accoster le borgne. Et sur l’instant, elle se sentit stupide d’avoir agi de cette façon, stupide d’avoir privé l’exorciste de son seul moyen de communication avec sa partenaire et l’Ordre Noir. Mais elle n’avait pas eu le choix, même s’il ne le comprenait pas. Et que pouvaient valoir les reproches d’une personne qui prenait sa vie si peu au sérieux ? S’il agissait ainsi, sa propre sécurité valait plus que celle de l’homme. Alors elle marmonna un vague « désolée », sans l’être réellement.
« Merci pour l’information. Maintenant partez. Vous êtes au courant du danger que représentent trois Noés n’est-ce pas ? Vous aussi, non ? »
« Être au courant » était peut dire. Le danger, elle le connaissait parfaitement pour l’avoir affronté tant de fois. Des Noés, elle en avait déjà combattu. Plusieurs. Et aucune de ces [fois-là] n’avaient été simples et toutes lui avaient valu son lot de blessures physiques et mentales. Pourtant, s’il y avait une chose dont elle n’était pas « au courant », c’était du pourquoi. Pourquoi l’exorciste lui demandait-il -ou plutôt, lui ordonnait-il- de partir ? Elle avait songé à ce qu’il lui demande de l’aide, qu’il lui demande de combattre. Mais il lui demandait de s’éloigner, de quitter la ville. Sans qu’elle ne puisse comprendre pourquoi. Même si, au fond, c’était sans doute ce qu’elle devait faire. Même si, au fond, c’était sans doute la meilleure solution. Les exorcistes étaient là pour régler les problèmes climatiques liés à l’Innocence et à présent, ils étaient prévenus du danger qui les concernait, eux.
Alors pourquoi ne pas obéir, simplement ? Parce que le borgne avait vu son visage. Parce qu’il pouvait dire qu’il l’avait croisé. Parce qu’il pouvait dire qu’elle était vivante.
C’était suffisant pour ne pas lui faire tourner les talons à l’instant. Car avant tout, elle devait s’assurer qu'il ne parlerait pas. Elle n’était d’aucun de leurs camps, elle pouvait se retourner et tomber du mauvais côté, à n’importe quel moment. Mais la réponse s’annonça d’elle-même, alors que le brun reprit dans un haussement d’épaules, comme s’il se fichait -toujours- de tout ceci, comme si ça n’avait -toujours- aucune importance pour lui.
« J’ignore qui vous êtes. Mais si vous tenez à votre anonymat, alors je ne vous ai jamais vue. »
« J’ignore qui vous êtes. » C’était donc ça. La réponse à tous ses doutes, à toutes ses craintes.
Elle ne dit rien, hochant simplement la tête, de peur de donner un indice infime sur son identité. Car l’homme ne savait pas qui elle était et c’était très bien ainsi. Mais surtout. C’était logique. Il n’était pas exorciste lorsqu’elle l'était -sinon, elle aurait au moins reconnu son visage, à défaut de son nom- et depuis, elle avait disparu. Depuis bien trop longtemps. Elle ne faisait plus partie de la Congrégation, seulement des vieux et anciens dossiers qui devaient à présent prendre la poussière et que plus personne ne perdait de temps à consulter. Parce qu’elle l’avait décidé et parce qu’elle n’était jamais rentrée.
Aujourd’hui. Elle était anonyme. Et même si c’était étrange. Même si elle n’en avait pas l’habitude. Elle le resterait.
Car le borgne ne la connaissait pas et que le Masqué ne l’avait pas vu. En réalité, c’était quelque peu différent. En réalité, le borgne ne la connaissait pas et le Masqué ne pouvait plus la reconnaître. Parce qu’il -elle- ne se souvenait pas. Mais quelle importance. Le constat était le même, et il la réjouissait. Ici, aujourd’hui, seule Bonnie était capable de l’identifier, de mettre un nom sur son visage. Alors, en fin de compte, elle ne risquait rien -ou si peu- à aider l’homme qu’elle songea à le faire, malgré son ordre.
« Je… Je peux vous aider, vous savez. »
Mais il refusait, restait figé sur son idée bornée, déjà prêt à sortir de la librairie, la laissant seule au milieu des rayons. Alors c’était tout.
C'était tout ?
Elle allait reprendre son voyage, comme si cette rencontre ne valait rien, comme si rien ne la concernait. Elle allait retourner voir sa famille, ce qu'elle avait prévu initialement, comme si le sort des deux envoyés de l'Ordre Noir, celui de Bonnie, ne la concernaient pas.
C'était tout. Elle avait plus rien à faire ici. Tout ça. N'était plus entre ses mains.
Même si quelque chose la retenait. Mais quoi, en finalité ? La culpabilité ? Partir, ne pas aider, les laisser s'affronter et s'entre-tuer sans rien faire, sans éviter ce carnage. Et Bonnie ? Et sa propre sécurité, à elle ? Pouvait-elle -devait elle- prendre tant de risques, prendre le risque de tout perdre, alors qu'elle venait seulement de tout retrouver ? Non.
Que devait-elle faire ?
Le bruit de la clochette accrochée à la porte retentit à nouveau et un soupire s'échappa de ses lèvres. Non. Elle ne pouvait pas les laisser combattre ainsi. Elle ne pouvait pas les laisser mourir ainsi. Elle prendrait seulement un peu de retard sur son voyage, rien de plus.
Pardon, Lavi… Et la clochette retentit, une fois de plus.
Trouver et suivre les traces de l'exorciste ne fût pas difficile. Dans la neige, ses empreintes restaient fraîches, moins noires de boue que les autres. Il ne la précédait que de peu. Alors, toujours sous la neige qui tombait inlassablement, elle suivit le chemin tracé par le brun, alerte.
Et à chacun de ses pas, elle ne pouvait s'empêcher de se demander. Si elle faisait le bon choix. Si elle ne devait pas plutôt suivre son projet initial. Si elle ne devait pas plutôt rester un fantôme, tant que personne n'était sûr de sa présence ici.
Et à chacun de ses pas, elle ne pouvait s'empêcher de s'insulter d'imbécile. Car si elle se plaignait toujours en silence de ce que le destin lui réservait, si elle se plaignait toujours intérieurement de ce qu'elle endurait par nécessité, aujourd'hui, c'était elle, et seulement elle, qui créait cette situation. Rien d'autre. Personne d'autre. Car elle pouvait faire marche arrière. N'importe quand.
Trop tard. Devant elle, l'hôtel de ville se dessinait déjà.
Et non loin, c'était la silhouette de l'exorciste qui se tenait là, face à ce qui semblait être un guerrier armé d'un imposant bouclier, séparé de lui par quelques mètres salvateurs. Donc. C'était bien ça. Une ou plusieurs des trois femmes se trouvaient dans les environs, avec le guerrier comme défenseur.
Mais où ?
Un rapide coup d'œil aux alentours, mais rien ne semblait indiquer la présence, proche ou lointaine, d'une Noé. Deux solutions, alors. Soit elles étaient bien cachées, soit elles se trouvaient déjà dans le bâtiment, ce qui expliquait pourquoi l'homme au bouclier se tenait devant et semblait le garder. Cependant, aucune trace du Masqué non plus.
Le schéma se dessinait. La bataille prennait forme.
Falchion.
Dans ses fines mains, l'arme apparut sans tarder. Car elle n'avait jamais failli à son devoir. Car il était temps. Alors, elle profita de l'inattention du gardien, elle profita qu'il soit occupé avec le brun pour attaquer. Avant qu’il ne puisse la repérer. Avant qu’elle ne perde l’avantage de la surprise. Avant qu’elle ne perde son angle mort. Tournée ainsi, son bouclier vers l’exorciste, elle n’aurait aucun mal à passer à travers sa garde.
Et l'épée fit ce qu'elle faisait de mieux. Elle transperça. La lame courue le long de la colonne vertébrale en un geste rapide. Meurtrier. Et le gardien au bouclier disparu simplement, comme il n’aurait jamais dû exister. Une simple perte de temps, qui visait à empêcher le borgne de rejoindre le Masqué.
Une simple diversion. Qui n'augurait rien de bon. Il devait se dépêcher.
« Votre partenaire doit se trouver à l’intérieur, » dit-elle en désigner l’édifice. « Dépêchez-vous. »
Elle restait sur la défensive, ses yeux scrutant les alentours. Elle se tenait prête. Prête à affronter la propriétaire du gardien, prête à affronter ceux qui pourraient les rejoindre. Car elle le savait, ce gardien n’était pas dû fait de son amie. Elle connaissait quelques-unes de ses capacités et ce qui semblait être une invocation n’y ressemblait pas. Alors, avec une Noé dont elle ne connaissait rien, le danger demeurait. Et elle ne pouvait prendre le risque de se faire avoir par manque d’attention.
« Restez en alerte, elle ne doit pas être loin, » dit-elle en rejoignant le borgne.
GASMASK
Résumé:
Résumé
-Célou donne des infos à Akira sur les filles, vite fait, faut pas abuser non plus, il a pas filé un rond pour ça, ce chien -Elle lui dit qu'elle peut l'aider mais se prend un vent, ça souffle fort à Dunkerque, c'est fou -Elle finit quand même par le rejoindre devant la mairie parce que wola elle veut pas avoir sa mort sur la conscience -Elle goume Chiron, oups
Adelheid, Bonnie, Akira, Célania, Risa & AdaDunkerque, sous la neige.
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Can you hear me?
Il est vrai. Se séparer, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées -en tout cas, pas l'idée de génie que l'on attendrait du Savoir incarné- mais je n'avais pas le choix. J'ai senti Risa, il fallait que je vois, que je comprenne, que je m'assure de certaines choses. Et pour ça malheureusement, Adelheid et Bonnie ne pouvaient m'accompagner. C'était trop dangereux pour Risa. Trop dangereux pour mes soeurs. Trop dangereux pour moi.
Et malgré tout, décider de m'en aller seule derrière une Exorciste, c'était dangereux aussi, mais comme je l'ai déjà dit, je préférais prendre les risques seule. Si je n'essayais pas de savoir ce qu'il était en train de se passer avec Risa... je ne sais pas si j'aurais pu vivre avec toutes mes questions, restées sans réponses. J'aurais regretté. Alors oui, c'est peut-être stupide pour certains. Mais j'ai dû prendre la décision rapidement pour ne laisser passer aucune émotion, aucun sentiment qui aurait pu me trahir auprès de Bonnie et Adelheid.
Je dois savoir. Je dois comprendre.
Alors oui, je me suis engagée dans ce chemin, sur les traces de l'Exorciste masqué. Oui, mes doutes furent confirmés. Oui, ma peur ne faisait qu'augmenter. Oui, j'ai continué à la suivre jusqu'à l'intérieur de la mairie. Il fallait que j'essaie de lui parler, au moins qu'elle me voit, je ne sais pas... je suis prête à n'importe quoi pour savoir. je ne supporte pas de rester dans l'inconnu, dans le flou.
M'engageant donc dans la mairie, j'ai tenté de retirer la neige de mes cheveux -neige en mai, presque juin, quel délire cette Innocence- car je ne comptais pas me refaire brûler par de la neige faite d'Innocence comme à Edimbourg. J'y ai déjà goûté, non merci.
Je reste sur mes gardes malgré tout. Il y a quelque chose qui me dérange dans la manière d'être de Risa, quelque chose ne va pas Ada, rien ne va avec cette femme tu aurais dû t'en éloigner dès les premières secondes où tu as su qu'elle était Exorciste non, là c'est différent. Je ne sais pas si c'est le fait d'être le Savoir qui me fait ça, mais je sens que je ne sais pas quelque chose. Qu'il y a un élément qui m'échappe. Ca m'énerve. Je dois le découvrir.
Et puis, elle me regarde. M'a-t-elle enfin vue? Va-t-elle enfin apporter les réponses à mes questions? Vais-je être rassurée, va-t-elle me dire que je m'inquiétais pour rien? Oh, c'est peut-être ça, après tout... peut-être que je me fais vraiment du soucis pour rien.
La voilà qui s'approche de moi tout en m'offrant un sourire. J'ai envie de le lui rendre mais rien ne sort, mes muscles restent stoïques, comme figés. Ca ne sort pas. Car un horrible pressentiment me tord l'estomac. Il y a ce clin d'oeil, il y a tout ce qui pourrait me faire tomber pour elle.
Mais ce n'est pas normal.
Risa ne m'a encore adressé aucun mot. Aucun. Certains trouveront ça tout à fait anodin, après tout ça arrive. Mais pas quand on s'appelle Risa, non. Risa, elle aime bien parler. Risa, elle parle beaucoup pour impressionner et montrer ce qu'elle sait. Et il est clair qu'elle m'aurait un moins balancé un mot, rien qu'un seul, qui aurait pu me décrocher un sourire.
Il n'en est rien.
Alors je suis bouche-bée. Pétrifiée. Car je ne sais pas quoi faire face à cette Risa-là. Quoi lui dire. Je la regarde simplement s'approcher, de plus en plus, tentant de calmer cette adrénaline qui coule dans mes veines, je dois garder le cap, je dois réussir à me calm ADA !
***
Deux lames s'entrechoquent. Un poignard et une dague. L'Exorciste et le Noé ont dégainé. Le Savoir est intervenu à temps avant que l'Innocence n'atteigne le corps de son hôte. La peau grisâtre, les stigmates apparents sous les mèches brunes de la néerlandaise, les yeux dorés brillants. A bien y observer, on pourrait y apercevoir un soupçon de colère, de haine, mélangé à de la peur. Il a eu peur.
Dominus a eu peur.
Car Ada n'a pas fait attention. Ada a failli se laisser berner par cette falsification de l'Exorciste.
Il sent son désarroi. Il sent son dégoût. Il sent son désespoir. Il sent sa colère. Il sent cette tristesse grandissante. Mais plus que tout, il a senti son coeur se briser. Ca l'a blessée, plus que ce qu'une Innocence aurait pu lui faire. C'était le pire geste à faire. C'était le coup de poignard dans le coeur, c'était le geste mortel, l'acte final à commettre sur l'hôte du Savoir déjà bien affaiblie mentalement.
Le Noé grince des dents face à l'Exorciste. Depuis le temps qu'il voulait lui parler, il aurait tout de même préféré le faire dans d'autres conditions.
- Tu t'es attaquée à la mauvaise personne, Exorciste.
Le nom siffle sous les lèvres de Dominus. Le ton est menaçant et froid, comme il l'a toujours été. Maintenant, il doit sortir son hôte de ce pétrin. Car en plus de s'être fait repéré par l'Exorciste, Chiron s'est également fait repérer. Il l'a senti disparaître. Quelle poisse vraiment. Ca veut dire que minimum deux Exorcistes se trouvent proches de lui. Trop proches. D'un coup, il coupe le contact entre les deux lames, et recule, se mettant à murmurer rapidement avant qu'un arc n'apparaisse, assez grand.
- L'arc d'Atalante... rapide et souple. Parfait pour la chasse.
Il murmure et matérialise une première flèche dans l'arc, tendant la corde, tenant l'Exorciste en ligne de mire. Mais il ne tire pas. Il sent Ada qui s'agite, qui le supplie de ne pas tirer maintenant, qu'elle a -qu'ils ont- besoin de réponse.
Alors que les gens présents dans la mairie s'en vont à l'extérieur, terrifiés par le début d'affrontement se présentant ici, le Savoir laisse porter sa voix froide, les doigts tenant fermement la corde de son arme, prêt à tirer dès qu'il le faudra.
- Ils t'ont enfin conté la bonne version de l'histoire? Celle des gentils?
Il la pensait plus intelligente. Il sait qu'elle l'est. Dominus ne fait que provoquer, pour analyser les réactions de l'amante de son hôte.
- Dis-moi donc... que s'est-il passé, Risa?
Et lui, il sait très bien que ce n'est pas elle.
Résuméééé !:
- Introspection d'Ada, l'inquiétude la bouleverse de plus en plus - Elle est très surprise par le comportement de Risa (et surtout parce qu'elle a toujours pas pété un mot) et elle n'a absolument aucune réaction extérieurement... même si intérieurement elle est plutôt en mode "wait what" - C'est Dominus qui reprend le contrôle in extremis en dégainant sa dague pour empêcher Risa de le poignarder - Lui-même sent qu'un truc cloche - Il se recule rapidement et invoque l'arc d'Atalante (juste l'arme, pas le personnage). Il matérialise une flèche et tient Risa en joue, mais il ne tire pas. - Il la provoque pour analyser ses réactions et fait exprès de l'appeler par son prénom, pour voir comment elle va réagir également.
Amorem a le contrôle total et absolu sur la lumière qui l’entoure. Elle peut ainsi la manipuler à sa guise, qu’il s’agisse de la matérialiser et de lui donner une forme solide ou d’altérer ses propriétés intrinsèques (réflexion, réfraction, diffraction, dispersion, trajectoire...). Elle a néanmoins besoin d’une source de lumière à proximité (naturelle ou artificielle), ce qui la rend totalement inefficace dans l’obscurité totale et absolue.
▬ En matérialisant la lumière, Amorem peut lui donner la forme qu’elle veut et s’en servir comme d’une arme, d’un abris ou d’un bouclier. Elle ne peut matérialiser qu’une seule chose à la fois, et elle ne peut en changer que tous les 2 posts.
▬ En jouant avec les propriétés de la lumière, Amorem peut rendre une ou plusieurs choses/personnes invisibles, déformer ou inverser l’image qui sera perçue par l’adversaire, plonger tout un périmètre dans une obscurité partielle ou totale (dans lequel elle conserve néanmoins la vue), etc... Elle ne peut choisir qu’une altération à la fois, qu’elle conserve ensuite pendant 3 posts minimum.
ÉVOLUTION C : Elle peut matérialiser deux choses à la fois sans limite de post, ou combiner deux altérations qu’elle conserve pendant 2 posts minimum. ÉVOLUTION B : Elle peut matérialiser trois choses à la fois, ou combiner trois altérations.
« no peace for the wicked »
meet me on the battlefield even on the darkest night (everything could stay the same)
Sans perdre de vue les manifestations de l’Innocence, et sans détacher son regard des alentours, Bonnie écouta les sages paroles de sa sœur. Elle continuait d’avancer lentement, prudemment, prête à réagir au moindre mouvement suspect. Mais la rue demeurait calme, dangereusement calme, à tel point que l’endroit semblait presque hors du réel. Adelheid avait raison — la neige n’était probablement que la partie émergée de l’iceberg, qu’une infime déclinaison de ce qu’elle était réellement capable de faire. Passer à l’offensive maintenant, sans avoir une idée plus précise des pouvoirs du cristal maudit était le meilleur moyen de déchaîner sa colère et de risquer la vie de tous les habitants de la ville, en plus de la leur. Et c’était la dernière chose qu’elle souhaitait.
« Marchons, Bonnie. Il doit y avoir une faille quelque part, qui va nous permettre de localiser l’innocence plus précisément. » dit l’hôte du Châtiment, de cette assurance qui ne la quittait jamais. L’irlandaise trouvait cela rassurant. « Je te suis. »
Mais alors qu’elles s’enfonçaient dans les ruelles sombres — éclairées seulement par la lumière qui émanait des mains de la bergère, et par les quelques rais solaires qui filtraient quelques fois à travers l’épais brouillard — un bruit attira l’attention des apôtres, qui se stoppèrent aussitôt. Derrière elles, un homme leur faisait face : vêtu chaudement, il portait néanmoins sur son visage les marques de ceux qui n’ont rien. Un sans-abris — mais pas uniquement, et Bonnie fut surprise de le voir respectueusement s’incliner devant elles.
« Maîtres Noés, » salua l’homme, dont la nature ne faisait désormais plus aucun doute, « krkrkr... un exorciste a demandé aux sans-abris... des informations... krkrkr, ces idiots ne savent pas que je suis un akuma. » railla-t’il, fier de sa tromperie. « Que savent-ils ? » demanda l’amoureuse, inquiète pour l’hôte de Dominus. « Que vous êtes trois, krkrkr... l’exorciste... une femme ! avec un masque... elle sait à quoi vous ressemblez... vaguement, krkrkr. Dans la mairie. Elle est entrée ! Et Ada — je veux dire, maître Dominus... l’a suivie, krkrkr. » À ces mots, les regards de Bonnie et d’Adelheid se croisèrent, et ces dernières n’eurent pas besoin de plus pour se mettre d’accord.
Si l’exorciste avait bel et bien une longueur d’avance sur elles, alors Ada était en danger. Elles devaient la rejoindre au plus vite. Et c’est ce qu’elles firent, rebroussant chemin sans attendre — échappant sans le savoir au piège de l’Innocence, dont la brouillard avait manqué de peu de les attirer dans sa dimension.
« Encore une chose ! » s’exclama l’akuma. « Devant la mairie... deux autres exorcistes. Impossible à louper, krkrkr... celle aux cheveux bleus... ne porte pas l’uniforme, krkrkr. Très puissante. Les pouvoirs de maître Dominus... inutiles, face à elle, krkrkr. »
L’exorciste aux cheveux bleus... le cœur de Bonnie se serra à cette description. Ainsi, Célania avait décidé de prendre part au combat, une fois de plus. Leur chemin se croiseraient sur le champ de bataille, une fois de plus. En tant qu’ennemies... cette fois-ci. L’idée, couplée à la possibilité qu’Ada soit en danger, lui arracha un haut-le-cœur qu’elle tenta de dissimuler — elle ne devait pas flancher, surtout pas maintenant. Elle avait besoin de tout son sang froid si elle voulait trouver une issue paisible au terrible affrontement qui s’annonçait. Elle avait besoin de tout son sang froid pour accepter que ce genre d’issue n’existait pas.
Et tandis qu’elles se dirigeaient à toute vitesse vers le centre de la ville, là où se trouvait la mairie — l’akuma disparut derrière elles ; absorbé par l’Innocence.
echoes of the shots ring out we may be the first to fall (or we could change it all)
» le 19 mai 189x ― akira, risa, célania, ada, adelheid & bonnie
résumé:
— bonnie écoute addie & est d’accord avec elle, elles doivent rester prudente et ne pas attaquer à l’aveugle. elle continue d’avancer à la recherche d’indices sur la localisation de l’innocence. — un brouillard se forme (vous même vous savez, celui dont j’ai parlé sur discord ) et alors qu’elles foncent droit dedans, un akuma arrive et les interpelle. — c’est un akuma qui fait partie du réseau de sdf que risa a payé pour des renseignements. du coup, il est au courant de ce qui s’est dit/info échangées il balance tout à addie & bonnie et les prévient que ada est un peu dans le caca. :((( — bonnie (& addie je suppose du coup ) perdent pas une minute & foncent vers la mairie. l’akuma se fait prendre dans le piège de l’innocence, rip little angel u were gone too soon.
phrase : I could set this world on fire and call it rain.
pjlinks :
pjdialog : Adelheid règne en #c9abc3.
icon2 :
aliaspj : lilium candidum
pjpersonality : Il est compliqué, si compliqué de résumer Adelheid en quelques mots. Lorsqu’il est demandé à ses proches de la décrire, de la résumer, il est impossible de les arrêter. Elle est si complexe que certaines personnes ont passé des heures à réfléchir sur sa personnalité pour savoir qui elle est réellement. Personne ne peut savoir, au fond. Sur son passage, elle ne laisse personne indifférent. Chacun a son avis personnel sur Addie. Pourtant, est-ce-que quelqu’un la connait réellement ? Bien sûr, certains ont des indices sur sa personnalité, sa famille notamment, mais la connaissent-ils pour autant ? Ce n’est pas sûr.
Avançant dans le brouillard, près de sa petite soeur, Adelheid scruta le moindre mouvement suspect. L'inquiétude gagnait son coeur mais elle restait imperturbable. Elle avait confiance en Ada, mais ce n'était pas que cela qui l'inquiétait. Si l'innocence comptait faire un Edimbourg 2.0, les soeurs seraient en danger. Il fallait localiser cette innocence de malheur et la détruire sur le champ. Sa lumière n'était autre que Bonnie ; qui lui montrait le chemin, qui illuminait son chemin. Néanmoins, les deux soeurs se stoppèrent, un sans-abri en face d'elle. Pas n'importe quel sans abri, un akuma.
Elle l'écouta attentivement, ce qu'elle craignait était arrivé, elle le savait. Un des exorcistes sur place avait demandé des informations à des sans-abris. Ainsi donc, l'exorciste en question avait déjà des "relations" sur place. Soit. Bonnie ne manqua pas l'occasion de demander ce qu'ils savaient, devançant la plus âgée. Ils savaient qu'elles étaient trois, et dès qu'il mentionna l'exorciste au masque, elle comprit. Aucune n'avait besoin de plus, les regards se croisèrent ; Ada était en danger. Les deux soeurs bougèrent en même temps, l'akuma leur donna une dernière information ; les deux autres exorcistes étaient déjà à la mairie. Il fallait qu'elles se hâtent, ce qu'elles firent bien entendu. Se retournant une dernière fois pour l'akuma, voulant une précision, elle s'aperçut l'akuma disparaître, d'un coup.
Était-ce un coup de l'innocence ? Les akumas n'avaient pas de pouvoir de téléportation, sous forme humaine. Maudite innocence.
« As-tu vu ce qu'il vient d'arriver à cet akuma, Bonnie ?! »
Elle n'attendit pas pour enchaîner.
« Il vient d'être absorbé ! S'il ne nous avait pas abordés, nous serions absorbés aussi ! C'est l'Innocence ! Il va falloir être plus prudente ! »
Prudente tout court, concernant Ada. Elles filèrent, les deux soeurs, la mairie était plus proche. Elle hésitait à envoyer ces condamnés rejoindre Ada mais s'ils étaient détruits avant qu'ils ne lui viennent en aide, tout cela n'aurait servi à rien. Et les voilà devant la mairie mais en voyant les deux exorcistes, Adelheid attrapa le bras de sa soeur pour qu'elles puissent se cacher dans les ombres.
« Il nous faut un plan. Les trois exorcistes sont là, et on ne peut pas se permettre de se jeter dans la gueule du loup. Peut-être entrer par la porte arrière pour extirper notre soeur ? »
Pendant qu'elle parlait, Adelheid fit un mouvement pour invoquer ses hachettes, les cachant dans des ombres également, pour ne pas qu'elles soient visibles des exorcistes. Si les soeurs ne voulaient pas la destruction de Dunkerque, c'était mal parti.
feat akira, célania, risa, ada et bonnie.
résumé:
- Adelheid marche donc avec Bonnie avant de rencontrer le dit akuma. - Les filles s'élancent donc pour rejoindre Ada. - Adelheid remarque ce qu'il arrive à l'akuma et avertit Bonnie. - Elles courent, elles courent, les petits furets du fois mesdames. - Adelheid invoque sa grande hache (technique de rang F), qu'elle cache sous sa grande cape/manteau/j'ai perdu le mot, bref elle est pas visible. - les filles arrivent devant la mairie mais elles sont cachées, vu qu'il y a Célou et Akira dehors, il faut un plan sah - Addie invoque des hachettes qu'elle cache dans les ombres. (suite de la technique de rang F)
technique:
APPELLATION DE L'ATTAQUE F.1 : NO ESCAPE.
DESCRIPTION : personne ne peut échapper au châtiment. adelheid peut matérialiser une grande hache empoissonnée dans sa main pour se battre au corps au corps et cinq petites haches afin de les envoyer sur ses ennemis pour qu'ils ne puissent pas s'enfuir. elle peut soit les envoyer autour d'eux, soit les envoyer sur eux. s'ils sont touchés, ils ne peuvent plus bouger le membre qui a été touché pendant une durée d'un post.
pjpersonality : Il était une fois, l'histoire d'un écrivain, le portrait d'un homme qui couchait sur le papier les couleurs des rêves qu'il n'avait jamais été capable d'exprimer autrement. Il était une fois un homme qui avait perdu ses couleurs, qui s'était construit une prison, et qui en avait jeté la clef.
Il était une fin. Celle de l'homme qui l'avait lui même instrumentée, incapable de se pardonner lui même. Il était une fin, celle de miroirs brisés, celle d'une identité déchirée, celle d'une humanité pleurée, celle d'un monstre qui est venu la remplacer.
Il était la fin d'un homme, il était une fois le Monstre.
Cette histoire, c'est la rédemption d'Akira.
Ce foutu type au bouclier t’énerve. Tu sais que Risa est à l'intérieur de la mairie, et qu’il y a sans doute une Noé à l'intérieur aussi. Tu sais que le temps presse, et surtout, tu sais que le temps est compté. Alors pourquoi dois tu perdre encore plus de temps ici ? Devant l'invocation au bouclier qui ne semble pas vouloir t’attaquer, tu n’actives pas tout de suite ton innocence cependant. Tu sais que son efficacité sera à durée limitée, et tu ne vas pas la gâcher pour rien. Alors tu fermes les yeux, lorsque tu sens qu'un lien avec Risa s'est créé, et qu’elle essaie de communiquer avec toi, tu acceptes les pensées qu'elle transmet vers toi. Tu vois aussi à travers ses yeux, et ses pensées, qu'elle se trouve en présence d’une Noé. Une Noé qui semble être spéciale, pour elle.
« Une Noah est avec moi, je me charge de son cas. Tenter de trouver l’Innocence en mon absence et je suis déjà au courant des autres gêneurs. »
Tu t’énerves, encore, il faut croire que chacune de tes interactions avec elle finit par t’agacer.
"Oui et potentiellement tomber sur deux Noés qui viendront m'achever et récupérer deux innocences pour le prix d'une ! Non, je viens pour qu'on puisse avoir l’avantage sur cette Noé. Quels sont ces..."
BONG ! Tu n’as pas le loisir de communiquer plus avec Risa que tu sens un coup de bouclier sur ta tête. Fermant les yeux, tu voyais que ce que Risa voyait, mais même plus ce qui se trouvait devant ton nez. Et tu tombes lamentablement à terre après avoir reçu le bouclier sur la tête. Et lorsque tu te redresses, lorsque tu frottes ta tête douloureuse, tu es furax.Complètement. Oh au moins ce coup a réussi à te mettre les yeux en face de tes trous à toi. Et donc tu es énervé de t'être pris un coup aussi ridicule. Et tu n'as qu'une envie : massacrer ce misérable. Tu es sur le point d’afficher ton horrible apparence de vampire lorsque... Ton adversaire est tué. En un coup. Une épée le traverse de part en part, et voilà qu'il disparait sous ton œil. Celui-ci d'ailleurs se pose sur l’épéiste qui vient de te sauver. La même fille qui t'a prévenu du danger.
-Votre partenaire doit se trouver à l’intérieur. Dépêchez-vous.
Et tu ne comprends pas, Akira, pourquoi se donne t-elle la peine de venir vous aider alors qu'elle avait juste l’air de vouloir te prévenir ? Et surtout, tu découvres son innocence, qui était cachée plus tôt. Une compatible ? Que fait elle, si elle n'est pas exorciste ?
-Je vous avait dit de partir, il y a des Noés et... -Restez en alerte, elle ne doit pas être loin,
Mais déjà, voilà qu'elle se dirige vers la mairie. Et tu râles, encore, en plus d'être paniqué à cause de l’attaque des akumas, tu ne comprends plus grand chose au final. Tu n'as clairement pas signé pour ça, Akira.
Tu finis donc par rejoindre la Bleue. Des gens partent de la mairie en criant, indiquant déjà le combat qui faisait rage à l'intérieur du bâtiment Et en effet, tu les vois. La Noé qui tient Risa en joue, avec son arc. Et c’est mauvais signe, ça. Toi, tu te caches derrière un mur, analysant la situation. Foncer dedans serait extrêmement risqué, tu ne pourras rien faire si elle se retourne vers toi pour te lancer une flèche. Tu dois trouver autre chose. Et à nouveau, tu fermes ton œil, communiquant avec Risa.
"Est ce qu'il te reste encore un peu de mon sang ?"
Et tu lui envoies en image mentale ce que tu aimerais faire.
"Parle, essaie de retenir son attention. "
Et rapidement, tu rouvres ton œil bridé, pour saisir ton scalpel dans ta poche. Tu ouvres l’une de tes fioles de sang, et tu trempes le scalpel dedans. Imbibé de ton sang, imbibé d'innocence. Tu te retournes, ta petite lame improvisée en main. Et tu vises la Noé. Tu te concentres bien avant, car ton unique œil te fait souvent cruellement défaut lorsqu'il s'agit d’évaluer les distances. Tu t’es entrainé cependant. Mais il y a toujours cette petite pointe d'appréhension a chaque fois que tu dois viser. Et finalement, tu lances le scalpel, qui file tout droit vers la Noé à l'arc.
Résumé du Vampire:
.Akira communique avec Risa, s'énerve encore et lui dit qu'il va la rejoindre .Akira est furax contre Chiron, et a un peu honte en voyant que Cél le one shot .Akira trouve Cél chelou mais la suis Il voit Adada .Akira imbibe son scalpel de sang et le lance vers Adada
Délais:
Vampire télépathique / Lien avec Risa : premier tour
Techniques:
Edward Cullen – Vampire télépathique ::
DESCRIPTION :Pour les ennemis : en injectant son sang dans l’organisme de son ennemi, Akira peut voir et entendre tout ce que son ennemi voit. Il peut également entendre tout ce qu’il pense et ressentir ses émotions. Cela lui permet de prévoir les attaques de ses ennemis. Si le sang a été transféré par l’une des invocations ou projection de son ennemi, la technique fonctionne directement sur l’invocateur. Pour les alliés : Akira peut également transmettre tout ce qu’il voit, entend ou pense à la personne dont il a donné le sang -ce qu’il fait avec ses alliés. Cela lui permet de créer un lien télépathique entre eux, leur permettant de communiquer silencieusement, même sur une très longue distance. Effets secondaires : Cependant, pour pouvoir entendre les pensées de sa cible, Akira doit maintenir les yeux fermés. Il doit également maintenir sa concentration, ce qui rend ses mouvements moins précis. Nombre de personnes : Akira ne peut utiliser cette technique que sur 1 personne. Délai : Cette technique dure 3 post.
Takk Seo pour ce magnifique vavas Takk Beth pour ce superbe AkiBeth
phrase : Neque porro quisquam est qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur.
pjlinks :
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pjdialog : Charactername croque la vie en #cc6666.
icon2 :
aliaspj : Alias
pjpersonality : Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat.
Tu te vois intérieurement lever les yeux au ciel en entendant la voix insupportable de ton collègue dans ton esprit. C’est comme-ci actuellement, le son provenant d’Akira Nakamura causait un véritable désordre dans ton précieux et redoutable palais mental. Qu’il est énervant, irritant, mais sans lui, tu risques de mourir très vite à cause des deux autres gêneurs qui vont surement prêter main-forte à cette jeune femme. Posant tes yeux perçant, jalousant avec la couleur de l’océan, tu te perds dans le doré menaçant de ton ennemi. Ce n’est désormais plus le bleu pétant et unique de tout à l’heure, c’est à présent celui d’une chose que l’Innocence souhaite à tout prix éliminer, que tu souhaites détruire. Pour sauver le monde ? Oui, c’est un fait. Mais toi, tu veux surtout te venger pour une chose en particulière. Ta très chère sœur Wanda qui te manipule depuis le début, qui tire les ficelles depuis ta perte de mémoire, te dit toujours que c’est à cause de cette Noah devant toi que tu as tout perdu. C’est de sa faute si ta mémoire est chamboulée, c’est elle l’unique responsable de ton drame. En l’ayant entendu plusieurs fois rejeter la faute sur la brune, tu t’es fais une raison. Dans le passé, tu as dû te battre contre cet ennemi et tu as sans doute perdu ce qui explique la perte de ta mémoire.
Que tu es sotte, toi la Sherlock Holmes de croire à cette idée, cette invention provenant de ton glorieux palais mental. Tu es aveugle. Tu es une stupide marionnette. Tu ignores que tu agresses en ce moment même l’élu de ton cœur. Cette femme en face de toi, dans le passé, tu t’es juré de vouloir un jour l’épouser en secret, la chérir et l’aimer pour le restant de ta vie. Couler des jours heureux pour ne plus jamais connaître le désespoir qui t’a détruit à cause de Moriarty. Au final, Seth ton ex-mari n’était pas le plus grand danger de ton existence, ni même le clan Noah, ni même ce prétendu Savoir qui habite dans le corps de la femme que tu aimes. Non, en vérité, ton plus grand ennemi c’est ton propre sang ; les Holmes. Toi qui cherchais désespérément tes origines dans le passé désormais oublié, tu t’es retrouvé devant ton unique et grande sœur ; Wanda Rosalia Holmes. Sûrement la plus intelligente entre toi et elle, tu n’as pas fait long feu contre elle. Te voilà désormais dépouillé de ton passé, tu ne te souviens plus de tes parents adoptifs, ni même de ton petit bourgeon, de ta propre fille Flora. Désormais, ce passé est derrière toi, désormais tu es Risa Holmes, l’Exorciste sociopathe qui se fiche énormément des autres et qui ne pense qu’à son propre succès.
La Noah en face de toi te répond, t’indique que tu t’attaques à la mauvaise personne. Vraiment ? Est-ce le cas ? Pourtant la grande détective consultante ne se trompe jamais. C’est ton travail de connaître la vérité et d’enlever le faux. Tu affiches un sourire arrogant, tu sais que tu ne te trompes pas. Ta cible, c’est cette personne, cette Noah. Tu plisses tes iris, tu grimaces à cause des cries et des hurlements des gens se trouvant dans la mairie à cause de ce règlement de comptes aussi soudain et surprenant. De ce que tu peux comprendre, les fuyards demandent la police. C’est inutile, on ne peut pas t’arrêter tant que le rosaire sur ton uniforme est voyant. Et quand bien même, si ces derniers trouvent une solution, un prétexte pour t’arrêter, tu comptes user de ton talent de déduction pour les coucher sur le sol à la manière de gentils toutous. Que tu es cruelle et arrogante, Risa. Tu le sais, car tu es unique, le sang des Holmes coule dans tes veines, un sang maudit qui provient d’une mère fuyarde et d’un père qui ne souhaite aucunement se montrer en fuyant ses responsabilités de père, tout comme tu l’as été avec ta propre fille. Lâche ? Oui ce mot te désigne bien, comme ton acte de tout à l’heure de vouloir poignarder ta moitié (oubliée) derrière le dos.
« Moi ? M’attaquer à la mauvaise personne ? » demandes-tu d’un ton arrogant et fier. « Vous êtes dans le faux, Noah. »
Rangeant le poignard à ta ceinture, tu dégaines deux épées de leurs fourreaux tout en enduisant les lames de ton Innocence ; les anneaux de Poséidon. Le reflet vert émeraude l’Innocence fait briller l’éclat acier de tes armes. Tu es prête à poursuivre cet affrontement dans ce dernier round et cette fois tu ne comptes pas la manquer. Tu te mets en garde, prenant une pose de chevalière, une pose qu’une personne oubliée (c’est-à-dire ton défunt père adoptif) t’a apprise. Quant à ton ennemi, la voilà qui fabrique un arc et pas n’importe lequel, tu le reconnais car tu adores lire les histoires de l’ancien temps. L’arc d’Atalante… Alors quand la femme précise de qui il appartient, tu ne peux pas t’empêcher d’étaler ta science car après tout tu es un rival du Savoir, tu es une Holmes !
« Atalante, représentée par deux traditions. Arcadienne pour son côté de chasseur et Béotienne pour une histoire de cœur. » Ton masque vénitien sous forme aquatique recouvre l’intégralité de ton visage, ne laissant que tes cheveux blancs et ta mèche rebelle blonde être visible aux yeux de la Noah. Subitement tu rengaines tes épées pour tout à coup créer un javelot aqueux grâce à l’eau environnante qui est invisible à l’œil nu. « On raconte qu’Atalante défiait les prétendants qui souhaitaient conquérir son cœur dans des courses de chars et les tuait à coup de javelot en les dépassants. » Tu fais tourner l’arme à la manière d’une majorette tout en étant absolument pas impressionné par la flèche qui risque de s’abattre sur toi.
Puis, l’autre zigoto, nain de jardin ose encore t’importuner alors que tu souhaitais continuer à étaler ton savoir à la brune. Tu te retiens de soupirer bruyamment pour exprimer ton irritation et ton agacement. Il te donne comme instruction de continuer à parler avec le Savoir, chose que tu comptais faire si ce dernier ne t’avait pas coupé dans ton élan. Maintenant tu es frustrée, mais fort heureusement tu restes impassible devant ton ennemi. Tu reprends donc ton attention sur ta rivale, tu hausses même ton sourcil neigeux droit en entendant deux questions provenant de Dominus. Conté la bonne version de l’histoire ? Celle des gentils ?
« Je suis peut-être du côté des anges, mais ne croyez pas une seule seconde que j’en suis un. » annonces-tu en sortant une fiole de sang de ton partenaire pour verser le contenu dans le fourreau de tes deux épées tout en écoutant une autre question (encore) de Dominus. « Comment vos amis arriveraient à passer leur temps sans vos questions ? Vous ne savez que demander des choses aux gens ? C’est d’un ennui… » Un long soupire bruyant s’échappe de tes lippes. « Je vais vous raconter une histoire, my dear. L’océan nous emportera tous. Ma sœur me raconte souvent que l’océan, la mer, ce grand bleu sont une force terrifiante qui dévaste tout sur leurs passages. Ils débusquent les êtres vils et les arrachent de la Terre. Cette chose…c’est moi, my dear ! »
Tu termines cette phrase en lançant ton arme aqueuse sur la demoiselle, ce qui te laisses du coup à la merci de sa flèche qui te menace. Peu importe, tu es prête à recevoir cette attaque, il te reste la possibilité de créer un bouclier sur ton avant-bras gauche. De toute manière, ton attaque est juste une diversion sur le scalpel de ton collègue qui fonce également sur la Noah…
- Quand Ada invoque l'arc d'Atalante, Risa décide d'invoquer un javelot grec qui peut faire allusion à l'histoire de cette personne de l'antiquité. - Même si Risa est irrité par les petites pensées télépathiques d'Akira, elle use du reste de la fiole de sang pour vider le contenue dans le fourreau de ses armes. - Afin de distraire Ada, elle lance le javelot sur elle pour ne pas qu'elle remarque (ou non) le scalpel qui fonce sur Ada.
Rang F.2 | Maniement de l'eau:
Holmes dispose de la faculté de contrôler l’eau à son avantage. Elle peut la rendre gazeuse, liquide et solide. Toutefois, la demoiselle est obligée d’utiliser les molécules d’eaux se trouvant aux alentours. Risa est incapable d’en créer de ses propres mains, elle ne peut que la manipuler à la manière d’une alchimiste, d’une sorcière, d’une magicienne. La détective est alors très dangereuse si elle se bat dans un endroit grouillant d’eau comme la mer, un océan, un lac, ou tout simplement quand la pluie tombe. Cependant, toutes créations de la demoiselle nécessitent une grande concentration mais également d’énergie. Il est évident que plus le niveau de Risa va augmenter et plus l’Anglaise pourra créer plusieurs choses et mieux maîtriser, absorber avec ses anneaux l’eau environnante. Mais il faut prendre en compte que si la compatible reçoit une violente attaque, ou que son adversaire arrive à la déconcentrer, la jeune femme aura beaucoup de mal à fournir quelque chose avec son Innocence. De plus, il est impossible pour la fille du vent salé de créer quelque chose en ayant les deux mains occupées par des armes. C’est-à-dire que si Risa possède par exemple deux éventails aqueux, il lui sera impossible de produire une troisième création. Il faut toujours une main libre pour invoquer quelque chose. C’est la condition pour être un mage aquatique.
✾ Grâce à ses anneaux, la Sherlock peut créer une forme à ce liquide comme des boucliers dans chaque main, un fouet, un javelot, des éventails. Cependant le nombre de création pour s’en servir comme arme ou barrière est limité à cause de son Innocence qui n’est pas facile à maîtriser. En effet, la compatible ne peut matérialiser qu’une chose à la fois au rang F. Si l’Anglaise souhaite changer d’arme, d’objet, de protection, deux tours sont nécessaires après la toute première invocation. À ce stade, Risa ne peut pas créer des formes plus imposantes que des armes, il est impossible de confectionner un mur par exemple.
ÉVOLUTION D : Risa peut construire deux armes en même temps. Comme par exemple s’équiper de deux boucliers, ou de deux éventails. Deux tours de recharge sont nécessaires après les deux invocations.
pjpersonality : Calme -aucun bruit inutile -seulement le bruit de la pluie sur le toit -et celui du feu qui crépite dans l'âtre---, Réfléchie -beaucoup de pensées -beaucoup trop, toujours -se focaliser -se recentrer -se concentrer-----, Inquiétude constante pour ses amies -une famille -jamais -plus jamais---, Silencieuse -les histoires et les sentiments derrière les mots -tout ce qu'ils renferment et cachent -jamais inutilement---, Loyale -convictions, amis -idées et espoirs -peu importe, s'ils se heurtent -envers ce qui compte réellement----.
Elle n’en avait oublié aucun détail. Elle s’en souvenait encore et encore. Et à cet instant. Tout recommençait. Comme une éternelle boucle sans fin. Encore et encore. La Guerre.
Il y avait l’exorciste borgne, qui ne semblait ne pas apprécier -supporter- sa présence et son intervention plus qu’il ne le fallait. Car il lui avait, dit. Dans la librairie, puis ici. Il y avait des Noés et elle n’avait pas à se trouver ici. L’aider ne l’avait pas convaincu à lui demander de faire équipe. Il l’avait seulement suivi, sans un mot -et elle n’avait pas parlé plus que nécessaire car elle se doutait que s’attirer les foudres de l’homme n’aideraient en rien. Seulement à se faire remarquer- alors qu’ils se dirigeaient vers le bâtiment.
La panique. La foule. Les bousculades. Les cries.
Et elle se retrouva un instant prise de court. On évacuait la mairie en courant, on criait en sortant, craignant pour sa vie. Déstabilisée, juste un moment. Car elle peinait à croire que celui au masque avait entamé un combat à la vue de tous, sans se soucier des conséquences et des vies. Des dommages. Ça ne lui plaisait pas. Ce groupe, cette façon d’agir, ne lui plaisait pas.
Mais seule. Que pouvait-elle faire ?
Et toujours plus seule lorsque le borgne l’abandonna -ou plutôt, lorsqu’elle ne le suivit pas- pour entrer dans la zone de combat, dans l’édifice. Deux contre une, c’était déjà largement trop. Et si elle ne souhaitait pas voir mourir les deux envoyés de l’Ordre Noir, elle ne voulait pas non plus la mort de la Noé. Alors elle n’interviendrait pas davantage, elle ne briserait pas plus l’équilibre. Ils pourraient s’en sortir ainsi.
Car au lieu de verser. Plus de sang. Plus de larmes. Plus de chagrin. Elle agit, seule toujours, de son côté.
Évitant au maximum de se faire remarquer, elle entra à son tour, constatant avec amertume -découragement, presque- que le combat commençait, sans qu’aucun ne se soucie du reste. Le borgne se cachait. La brune parlait et attaquait. Le masqué -la ?- faisait de même. Et sa voix, lui rappelait quelqu'un. Sans qu’elle ne puisse mettre un visage dessus pour autant. Trop vague. Et le masque qui retenait la voix n'aidait pas. Mais ça n’avait pas d’importance, pas pour le moment. Car elle n’avait pas de temps à perdre. Rapidement, elle vérifia que le bâtiment avait bien été évacué, que personne ne pourrait subir les horreurs qui allaient naître. Que personne n’allait mourir. Et ce fut avec soulagement, qu’elle constata qu’il ne restait personne, personne à part la Noé et les deux exorcistes. Alors elle désactiva Falchion, car elle ne se battrait pas.
Et maintenant ? Ne pas alimenter les combats. Les arrêter. En les privant de la raison.
Car l’objet des affrontements était l’Innocence. Et si elle disparaissait, alors battre en retraite serait envisageable pour eux. Revenant sur ses pas, prenant garde de ne pas se faire remarquer par les combattants, elle ressortit de la mairie, prête à se mettre à la recherche de l’Innocence Climatique. Prête à éviter Bonnie pour la préserver des ennuis. Car elle n’était pas là, car elle avait disparu. Pour un temps.
Un temps qui paraîtrait bien trop court. Lorsqu’elle croiserai ses Sœurs.
Un regard vers le ciel, vers les perturbations. Un regard autour d’elle. Et elle quittait la mairie, pour rejoindre ce qui semblait être le cœur des événements.
GASMASK
Résumé:
Résumé
-Un post qui ne sert pas à grand chose en fait et qui du coup, est très court parce que je voulais pas trop m'avancer par rapport à vos loulous -Globalement, comme Akira a rejoint Risa, Célou considère que sa mission d'escorte est terminée et que well, deux contre un, c'est déjà bien donc elle veut pas se mêler au combat. En plus Akira lui a rien demandé et a pas l'air de vouloir l'avoir dans ses pattes Son kokoro est brisé -Pendant qu'Akira part se battre, elle entre dans la mairie discrètement pour vérif qu'il y a plus aucun civil qui risque de mal finir sa journée à cause du combat -Une fois que c'est fait, elle sort juste du bâtiment sans se battre ni intervenir, pour partir à la recherche de l'Inno parce qu'elle se dit que si elle la récup avant, bah vous allez peut-être arrêter de vous taper dessus
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