Rumi Lezama
PRÉNOM : Madalia
GENRE : Une femme ?
ÂGE : 25 ans
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 08 mai, en Espagne
ORIGINES : Espagnoles
SURNOM : Le seul surnom que tu as eu, c'était Lia. Mais les personnes qui t'appelaient ainsi ne sont plus.
ORIENTATION SEXUELLE : Asexuelle.
LIEUX DE RÉSIDENCE : Où vit-il la plupart du temps ? A Central ? Aux côtés du Comte ?
PARTICULARITÉ : /
RANG DE DÉPART : F
AFFILIATION : Tu es et resteras fidèle à l'Ordre Noir, comme tu l'as toujours été ces vingt dernières années..
CORPULENCE ET MORPHOLOGIE : Entraînée depuis tes 5 ans, tu es plutôt musclée tout en restant svelte.
VISAGE : Ton visage est ovale, ton nez retroussé. Tu n'as pas de fossettes, pas de cicatrices. Tes joues ne sont pas très grosses et puis, tu ne souris pas beaucoup. Tes sourcils sont très fins mais de toute façon, on ne les voit pas, cachés par tes cheveux.
CHEVEUX : Tes cheveux sont très noirs, ils rappellent les ailes du merle, avec des reflets un peu mauves par moment. Tu ne les coiffes jamais, enfin, tu ne fais que les attacher vers le bas pour ne pas qu'il te gêne. Mais ils sont très longs, arrivant jusqu'à mi-cuisses car tu ne les coupes que très peu.
YEUX : Tu as de grands yeux tombants, couleur ambre. Des cils longs, qui donnent l'impression que tu te maquilles alors que c'est complètement faux. On t'a appris à arborer un regard inexpressif, à cacher tes sentiments. Ton regard est froid, dur, il donne l'impression de juger quiconque le croisera.
STYLE VESTIMENTAIRE : Tu portes ton uniforme de Central. Tu n'as pas d'autres vêtements de toute façon. Et puis, il te va très bien, tu n'as pas besoin d'autres habits.
AUTRE : Tu n'as rien qui t'appartienne à part un collier que tu portais déjà il y a vingt ans. Ce collier, tu l'as reçu dans ta famille, la vraie. Sinon, rien ne t'appartient. Même pas ta vie.
Solitaire : Tu n'as jamais su t'entourer car tu ne vas pas vers les gens. Tu n'as que de rares amis que tu connais depuis quelques temps maintenant, ceux qui arrivent à te supporter depuis le début.
Discrète : Tu ne parles pas de ton passé, car tu considères que tu n'en as pas. Tu ne parles pas de ce que tu ressens, tu préfères tout garder pour toi... et parfois, ça explose. Et mieux vaut ne pas être sur ton chemin quand ça arrive. Mais tu n'es discrète que pour ce qui te concerne. Car quand il faut parler, tu seras la première à le faire. On pourrait te qualifier de "grande gueule".
Ironique : Tu n'aimes pas les pleurnichards qui étalent leurs vies et leurs malheurs. Pour toi, chacun a son vécu, ses bonheurs, ses malheurs et les confier au premier venu n'est pas une bonne chose. Alors, tu te moques de ces "pleureuses". Mais pas que d'eux : de tout en général, et même de toi parfois.
Loyale : Cela fait 20 ans que tu es fidèle à Central et donc à l'Ordre Noir. Tu ne les trahiras jamais, même s'il y a des choses que tu n'approuves pas. Tu leur dois tout, en particulier le fait d'être encore en vie aujourd'hui.
Protectrice : Même avec les gens que tu n'aimes pas, ta nature te pousse à les aider et à les protéger. Tu ne supporterai pas des morts de plus dans cette guerre, alors quitte à te mettre en danger, un sacrifice vaut mieux que mille.
Sensible : Tu le caches, tu le caches très bien même, mais chaque remarque qu'on te fait te touche, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Peut-être que sur le moment, tu feras comme si de rien n'était mais une fois seule, tu rumineras tout dans ta tête.
Dure, franche, honnête : Tu ne mâches pas tes mots et ne te retiens pas de critiquer, que ta critique soit bonne ou mauvaise. Mais c'est sûrement là une de tes qualités : on est sûr que tu diras toujours la vérité. Incapable de mentir, c'est aussi un de tes défauts.
Objective : Tu sauras donner de bons conseils en pesant le pour et le contre de chaque chose.
Et si... et si... NON !
Et tu te réveilles en sursaut. Encore ces fichus cauchemars... ils finiront par avoir ta peau un jour, Madalia. Tu observes le décor dans lequel tu te trouves et tu te rends compte que tu es bien à la Congrégation. Cet endroit que certaines personnes appellent maison... c'est plus une prison oui ! Tu ne comprends pas ces personnes, leurs logiques t'échappent.
D'aussi loin que tu te souviennes, tu as presque toujours vécu ici. Tu n'as jamais considéré cet endroit comme une maison, comme ton " chez-toi ". C'était plutôt ta seule chance de survie. Tu as préféré oublier le passé douloureux qui fut le tien. Mais en fouillant au plus profond de toi-même, tu es sûre que tu peux le retrouver. Et puis, ces cauchemars... tu sais qu'ils viennent de là. Tu as cette intime conviction, au fond.
Tes cauchemars... sont horribles. Tu y vois des formes qui te semblent familières mais pourtant si froides. Tu as envie d'être près d'eux, tu le sens, mais eux ne te veulent pas, Madalia. Puis, un noir omniprésent. Tes yeux s'ouvrent dans une froideur indescriptible. Tu te sens lâchée, honteuse. Tu ne sais pas ce que tu as fait pour te sentir ainsi. Et puis, une lueur d'espoir... tu la vois, cette lumière qui transperce les milles et un nuages. Ton coeur se réchauffe et le torrent de larmes qui t'alimentaient se tarit. Tu tends ta pauvre petite main fragile vers cette lumière... qui s'éteint aussitôt. Puis tu vois du sang, beaucoup de sang, bien trop de sang. Tu hurles car tu as peur, tu es prise d'une peur incontrôlable. Tu vois deux masses difformes se rapprocher de toi mais tu ne bouges pas. Tu restes là à hurler jusqu'à ce que tu te réveilles.
C'est encore et toujours le même cauchemar et tu ne cesses d'y repenser, à chaque heure de la journée. Tu as peur qu'il revienne et qu'il prenne le contrôle de ton corps, que tu ne puisses rien faire. Pauvre Madalia... tu en auras bavé pour en arriver là. Même si tu ne veux pas le montrer. Maintenant, tu veux juste prouver au monde entier qu'il a eu tort de t'infliger ce que tu as subit.
Ce que tu ne sais pas, c'est que tes cauchemars étaient autrefois réels. Tu as préféré les oublier, les enterrer, pour devenir plus forte, moins fragile.
Ce que tu ne sais pas, c'est que tu es née en Espagne. Mais tu n'étais pas voulue, Lia, et les chemins sont rudes pour ceux que l'on ne veut pas. Tu étais mal regardée, mal aimée et battue depuis ton plus jeune âge. Tu étais tellement petite et fragile que tu ne te souviens même plus du visage de tes géniteurs. Oui, c'était hors de question d'appeler ces personnes " papa et maman ". Ils étaient tout sauf ça.
Tu as des frères et soeurs, tu le sais, mais le nombre, tu ne t'en souviens plus. Tu étais trop petite, trop jeune, trop fragile pour ça.
Ton refuge c'était le saule pleureur dans le fond du jardin. Il tombait jusqu'à terre et tu t'y réfugiais pour pleurer quand venait le soir. Recroquevillée, tu laissais tes larmes couler, parce que tu ne comprenais pas. Pourquoi on ne t'aimait pas, pourquoi on te frappait toi. Tu étais sûre de tout faire comme il faut pourtant : tu disais merci, s'il vous plaît, Bonjour, au revoir, tu ne répondais pas. Mais tu ne comprenais pas. Tu étais trop petite, trop jeune, trop fragile pour ça.
Et un jour, ils t'ont perdu. Comme le Petit Poucet, ils ne voulaient plus de toi, tu n'étais qu'un déchet encombrant pour eux après tout. Ils t'ont laissée comme on laisse ses crasses quand on en a marre. Tu n'avais plus rien, mais tu n'avais jamais rien eu au fond. Dans ta petite robe, tu commençais à avoir froid alors que les larmes coulaient; tu n'avais plus ton saule pour y pleurer de toute façon. Tu pensais que ça allait se finir là, dans ces rues. À 5 ans, jamais tu n'aurais pu survivre de toute façon. Tu étais trop petite, trop jeune, trop fragile pour ça.
Mais alors que tu avais très faim, très soif, que tu étais fatiguée, il y a eu ces personnes. Elles t'ont de suite remarquée et emmenée chez elles. C'était un couple qui ne pouvait avoir d'enfants, assez aisé. Mais ça, tu ne le sais pas. Tu étais heureuse d'être enfin désirée quelque part, aimée. C'était ça l'amour de parents... tu le connaissais enfin. Les sourires qui s'illuminaient chaque matin, les éclats de rire, les jeux et sorties en familles. En trois mois, tu as pu enfin goûter à cette vie rêvée.
Mais Madalia, rappelle-toi que c'est trop heureux. Qu'il y a toujours une tache sur un magnifique tableau. Tu ne sais même pas ce qu'il s'est passé, tu étais trop pétrifiée pour cela. Tu dormais gentiment dans ta nouvelle chambre -elle était belle, elle était grande- quand tu entendis du bruit en bas. Plus que d'habitude. Dans ta petite chemise de nuit, toi, petite enfant, tu descendis les marches discrètement car tu ne voulais pas déranger. Et le spectacle fut atroce. L'escalier grinçait un peu sous ce tapis, mais tu étais si légère qu'il ne craquait presque pas. Tu regardais par dessus la rampe, sur la pointe des pieds. Et d'un coup, tu t'es arrêtée. Tu as vu un monstre. Un vrai de vrai. Et tu t'es mise à hurler, appelant tes parents pour qu'ils viennent te rassurer de ce cauchemar, te dire de te rendormir en te chantant une berceuse.
Mais ils ne vinrent pas. Leurs vêtements étaient étalés à terre pourtant, et tu ne comprenais pas. Le monstre s'était retourné vers toi, Lia. Il semblait vraiment méchant et il était horrible à voir ; tu t'es mise à pleurer et à crier. C'était le grand méchant loup et toi le chaperon rouge. Tu allais te faire croquer mais tu ne voulais pas alors tu continuais de hurler. Tu étais trop petite, trop jeune, trop fragile pour ça.
Il y a eu une bataille sous tes petits yeux effarés. Mais tu ne t'en souviens pas. Tu étais terrifiée, il y avait du sang partout, même sur ta robe de nuit, oui. Le monstre finit par exploser, sous ta respiration rapide et cinglante. Les hommes devant toi étaient-ils aussi des monstres ? Tu avais peur et tu serrais ta peluche d'amour contre ton coeur parce que tout ça, ça te faisait trop peur. Les hommes étaient très gentils avec toi. Ils t'ont dit que papa et maman étaient partis et qu'ils ne reviendraient pas. Ils t'ont dit qu'ils étaient partis " vers le pays où vont tous les gens biens, qu'on appelle le paradis ". Tu ne comprenais pas bien. Tu étais trop petite, trop jeune, trop fragile pour ça.
Tu n'aurais eu nulle part d'autre où aller alors les messieurs t'ont emmenée avec eux, dans leurs maisons. Ils t'ont expliqué que tu allais devenir très forte et que tu pourrais te battre. Tu t'en fichais de te battre et d'être forte, mais tu n'as rien dit car tu n'avais pas vraiment le choix de toute façon.
Ils t'ont amenée à Central. Toi, tu ne savais même pas ce que c'était, tu ne connaissais personne alors tu étais un peu gênée face à tous ces autres enfants. Tu étais sûrement la plus jeune de tous et les entraînements étaient très durs. Et ça, tu t'en souviens. Tu avais beaucoup de mal et on arrêtait pas de te crier dessus. Ça te rappelait ta première famille. Et tu n'aimais pas ça. Ça t'intimidait beaucoup en plus et ça te décourageait. Tu semblais tellement nulle face aux autres enfants... alors tu restais dans ton coin, tu ne voulais pas qu'on vienne te parler, qu'on t'appelle la nulle, l'imbécile ou d'autres laids mots.
Ces idées t'ont suivies jusqu'à l'adolescence. Tu étais forte aux combats mais les parcours... ça n'était vraiment pas ton truc. Tu tremblais à chaque fois qu'il fallait en faire un. Et tu bloquais, on te recriait dessus, mais tu ne disais rien. Même en t'entraînant toute seule, tu n'y arrivais pas.
Et un soir, alors que tu t'entraînais encore toute seule, une personne passa. Etait-ce un Corbeau ? Quelqu'un d'autre ? Quoiqu'il en soit, cette personne t'a aidée à vaincre ce parcours, en étant gentil avec toi, en réussissant à te valoriser jusqu'à te faire sourire.
Tu as passé toute la soirée à t'entraîner sous le regard de cette personne. Son visage serait gravé à jamais dans ta mémoire, ça c'est sûr. Tu as réussi à reprendre confiance en toi grâce à lui et ça, c'est une dette qu'elle lui devra éternellement.
Après cette soirée, tu es devenue très forte, très expérimentée. Tu avais foi en toi, foi en l'Ordre, foi en ta victoire dans cette guerre sainte. Tu battais beaucoup de gens au combat, au parcours, en tout. Et c'est pour ça que quand le projet des Semi-Akumas vit le jour, on a pensé à toi. On a pensé à Madalia, le Corbeau qui était là depuis son enfance, fidèle à Central. Dure avec elle-même et avec les autres, c'était le prototype parfait.
Tu as accepté car ça te rendrait plus forte. C'était ta promesse : devenir plus forte pour prouver à tout le monde qu'ils ont eu tort de te détester, de ne pas t'aimer, pour que tu fasses tes preuves.
Et c'est toujours ta promesse. Maintenant ça te revient. Tous les souvenirs douleurs remontent. C'est ainsi à chaque cauchemar : quand tu penses les avoir oublié, ils reviennent encore. Si tu es devenu ainsi, c'est parce que tu en avais marre d'être trop petite, trop jeune, trop fragile pour tout ça. Tu en avais marre et tu voulais que ça change. Et ça a changé.
Maintenant, tu ne cherches que la victoire et ta revanche sur le monde.
Mais avant, tu vas te rendormir pour mieux t'entraîner demain.
Bonne nuit, Madalia Cuervo, dure, froide et impassible corbeau.
Famille... tu n'as goûté à ce bonheur que pendant 3 mois... et c'était sûrement les meilleurs de ta vie. Beaucoup de personnes ici, dans l'Ordre, font tout ça pour "protéger" leurs familles et tu ne les comprends pas. Comment peut-on abandonner sa famille quand on en a une? Ce n'est pas les protéger que de les laisser ainsi à mourir d'inquiétude. Si tu en avais une de famille, toi, tu resterais près d'elle et tu mènerais une vie normale, paisible.
Mais le problème, c'est que tu n'en as pas. Tu ne peux pas considérer l'Ordre comme ta famille, car tu ne ressens pas la même chose, les mêmes émotions que quand tu étais avec tes parents adoptifs. Peut-être qu'en te liant un peu plus d'amitié avec quelques personnes, tu sauras te constituer un semblant de famille?
- Lors de la catastrophe d'Edimbourgh, Madalia se fait haper par un portail et atterit avec Destiny, Wisely et Edith. Sa priorité est de sauver l'Exorciste, blessée, ce qu'elle fera avec brio.
- En mai, Madalia retrouve la trace de sa famille biologique. Elle a deux grands frères et une mère, qui l'accueillent à bras ouverts. Elle peut enfin mettre un nom sur ses origines.
- Les retrouvailles avec sa famille vont beaucoup la chambouler. Elle se sent pour la première fois aimée. Elle voudrait y retourner mais ne peut pas à cause de Central.
- Lors de l'attaque des Noés à Central, Madalia était présente. Essayant d'abord de défendre comme elle le peut le Vatican, elle est sauvée par l'intervention d'un Sorcier, Enos. Mais ce n'est qu'un petit garçon, un enfant. Enos passe près de la mort et de la transformation en déchû mais est sauvé par un Noé sous les yeux de Madalia. Absolument effarée par le manque de considération de Central envers les enfants (son combat de toujours) et convaincue par Bonnie & Cyclamen, elle trahit l'Ordre et part chez les Noés.
- Perdue et sans repère, Madalia va d'abord se ressourcer auprès de sa famille avant de revenir à l'Arche une fois le Comte disparu. Elle devient chasseuse de primes pour le Comte et les Noés.
Le sujet sera donné par un membre du staff après une première vérification. Pour les prédéfinis du manga uniquement.