Douce brise de notes harmonieuses.
Un petit quelque chose de naître timidement.
Doux soleil et chaleur de fin d'été.
Petit quelque chose accentué.
Et.
Au pied de l'arbre.
Peut-être.
Un début d'espoir.
Du moins. C'était ce qu'elle avait
l'impression de voir -
et -il pouvait sourire -rire -
faire semblant -faire croire -elle -avait
l'impression -que la seule personne à qui il mentait -
c'était lui-même -
car -cette chose -il la
voulait -quand bien même -il pouvait raconter -une autre histoire -coucher sur le papier un autre récit -
lui -il cherchait -entre les lignes -pour espérer
trouver -
et, l'espoir -c'était bien le début de quelque chose -
et, l'espoir -il fallait s'y accrocher -de toutes ses forces -pour ne pas sombrer--------------------------.
«
Et… Vous ne pensez pas qu'en cherchant, vous vous accrochez déjà à quelque chose ? »
C'était curieux. De croire -qu'il n'y avait
rien -qu'un vide -un dysfonctionnement anormal -
mais -qu'il y aurait
quelque chose, pour remettre en marche -
quelque chose, de secondaire -qui -
peut-être -ne devrait
pas être trouvé -ne devrait
pas être utilisé -pour simplement, se concentrer -sur les missions -
toujours les missions -en oubliant le plus important -
ah, Pilar,, si c'était Central qui t'avait sauvé, ce jour-là, sans doute qu'ils t'auraient -parfait petit corbeau -
sans volonté----------------- des mensonges que l'on se racontait à soi-même. Sans
jamais. Voir la vérité. Sans
jamais. Vouloir avouer.
Et. Face à ça. C'était une réelle curiosité. L'envie de comprendre -
comment il pouvait vouloir faire fonctionner son cœur -pour s'oublier -et s'effacer -
encore et encore -
et -s'il réussissait -pensait-il -
que le cœur accepterait--------.
«
N'y a-t-il jamais rien eu qui l'a fait fonctionner correctement ? »
Et.
Si ce n'était pas le cas.
Si c'était ce qu'il cherchait.
Réellement.
Il fallait peut-être.
Sûrement.
Se détourner.
Non ?Mais. La curiosité de commencer à poser problème.
Car. Des questions qui ne pouvaient avoir de réponse -
et ça -ça la surprenait quelque peu -ceux comme lui -de son clan -n'avaient-ils pas un immense savoir -réponse à tout -
ah, alors -s'il fallait comprendre une chose -c'était bien
que -malgré toutes les connaissances -ils ne se connaissaient pas eux-mêmes -
triste constat -
et, au fond -elle aurait voulu l'aider un peu, lui aussi -lui tendre la main -
mais -
comment -lorsque l'on apportait
si peu d'intérêt -lorsque les mensonges aveuglaient-------------------.
Alors. Écouter la réponse qui n'en était pas une.
Et. Toujours. Voiler la vérité.
«
Non, pas insensé. À vrai dire… »
Je comprends.
Plus que tu ne le crois.L'absence d'ombre et de sourire avait emporté avec elle.
Absolument tout.
Et. Il n'était resté. Qu'un vide abyssal. Douloureux. Froid.
Mais. Ce n'était pas le sujet -
et -ça semblait -faire
si longtemps -que le temps avait fait son oeuvre -effacé, ces absences glaciales -effacé, le peu qui avait fait continuer -
et -
sans intérêt, elle n'avait pas oublié -
alors, ne pas s'imposer -et écouter -en réalité, à bien réfléchir -il semblait
juste -
en avoir besoin-------------.
À vrai dire.
Peu importe.«
Je crois que…Malgré vos obligations, si vous en avez envie, vous devriez vraiment chercher. Ce qui vous plaît, je veux dire. Un peu de liberté, ça ne va pas vous tuer ou mettre votre mission en péril, » ajouta-t-elle dans un sourire, presque encourageant. Il
pouvait. Au moins. Essayer.
N'est-ce pas.Et. À sa dernière remarque. Un rire presque gêné d'abuser. Il avait fait beaucoup d'efforts.
Et. Ça avait bien valu le déplacement.
«
Si… Les autres sont d'accord et que vous venez, j'espère que ça ne sera pas les mains vides. »
Et. Un sourire plus amusé.
Ça, au moins.
C'était facile.