SOLARIA
DE GUTIÉRREZ
PRÉNOM : Solaria. “Sol” signifiant Soleil, c’est parfois comme si cette dénomination incarnait parfaitement la représentation quotidienne de la jeune femme. Un prénom qui se trouve dans de bien nombreuses bouches.
GENRE : Féminin.
&GE : Vingt-six trop longues années.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Un 31 mai à Séville, paraît il. Même si la situation est à un tel point qu’elle commence à douter même de cette information.
ORIGINES : De toute évidence espagnoles, avec sans nulle doute d’autres origines européennes. Mais il ne s’agit là que d’un seul de ses parents, celui qui l’a élevé au sein de leur manoir. Le deuxième est inconnu, inexistant, introuvable.
SURNOM : Appelée souvent, les surnoms n’ont pas tardé à se multiplier et à s’étendre avant même qu’elle ne puisse donner son opinion. Ici et là, on l’appellera Sol ou Sola, parfois même Soleil. Le surnom peut même varier en fonction du niveau d’affection dans la voix de sa famille, allant graduellement de “Solaria” à “Soleil” si elle réussit à accomplir ce qu’on lui a demandé.
ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle et amoureuse. (Personne. Elle ne veut personne. Que ça soit dans son lit ou sa vie. Personne. Comprenez là ??? Pourquoi on insiste ? Pourquoi toutes ces présentations ? Pourquoi ces obligations ?)
LIEU DE RÉSIDENCE : Dans le manoir familial,
PARTICULARITÉ : Ses économies, cachées dans un trou d'un pièce non utilisée qu'elle met de côté par désespoir quand elle n'est plus suffisamment forte. Un bocal remplit de petit bout de papiers sur lesquels sont écrit des actes, des paroles qu'elle veut oublier, auquel elle ne veut plus jamais penser, pour juste pouvoir peut-être vivre une vie heureuse. Elle est aussi une excellente nageuse.
RANG DE DÉPART : F.
CAMP : Brooker forcée, de père en fille.
CORPULENCE ET MORPHOLOGIE : Pas loin du sol, mais famille riche. Solaria n'a jamais eu aucun problème pour manger, ni même pour goûter aux meilleurs plats. Habituée à ça depuis son enfance, c'est un confort de vivre dont elle aurait du mal à se passer. A son apparence, il ne fait aucun doute qu'elle ne manque de rien : ses hanches sont pleines, son dos est droit. Seule différence de la plupart des gens : le haut de son dos qui est particulièrement musclé et ses bras épais par des nages répétées.
VISAGE : Une peau immaculée, signe de soins réguliers à l'instar de ses lèvres banals mais roses et de ses sourcils impeccablement entretenus. Rien de différent concernant son nez : fin, classique.
CHEVEUX : Au carré pendant son adolescence, elle a décidé de les laisser pousser à nouveau après que sa nouvelle coupe ait contrarié ses parents. Désormais jusqu'à ses omoplates, ils sont d'un noir sombre, signe distinctif de la couleur de cheveux des De Gutiérrez, et dont des mèches rassemblés en deux tresses sur la tête. Toujours bien coiffée (
YEUX : Doux est le soleil, doux sont ses yeux, toujours emprunt de gentillesse et d'empathie dans ses iris sombres aux reflets bruns. Rare sont les apparitions de la colère et de la détresse. Non, ça, elle le garde pour elle, pour son miroir, pour ses nuits, celles qu'elle arrive encore à garder à elle seule. Pour l'instant.
STYLE VESTIMENTAIRE : Désincarnée, à l'image à laquelle on l'a façonnée, ses vêtements reflètent cette pureté que ses parents souhaitent montrer à qui voudrait la voir. C'est à dire tout le monde. Ô qu'elle est belle, la Solaria, toujours habillée simplement, une robe toujours sans décoration fermée par une ceinture autour de sa taille. Elle représente tout ce que l'on attend d'elle, naturelle et noble, jusqu'au voile blanc dont elle entoure ses cheveux lorsqu'elle va prier à l'église de Séville ou aider lors des distributions pour les plus pauvres. Rares sont les occasions où elle se pare d'un ou deux bijoux, ça sera le plus souvent uniquement lors des sorties officielles. Les bijoux ne l'intéressent de toute façon pas.
AUTRE : Sous ses habits, un seul collier orne son cou jour et nuit, cadeau de sa mère pour ses sept ans après une représentation religieuse qu'elle a parfaitement exécutée. Consciente désormais de ce que cela représente, elle n'a pas encore eu la force de s'en séparer, espoir auquel elle s'accroche fermement comme si la vie allait subitement prendre une nouvelle tournure. Plus loin, dans une boîte, dans un tiroir de sa table de nuit, un bague qui porte les armoiries des De Gutiérrez qu'elle ne porte uniquement lorsqu'il le faut. Précieux à ses yeux, en dépit de ses sentiments mitigés, elle aime la regarder le soir et entrevoir ce petit doigt à laquelle elle viendra peut-être à son tour, rêve qui ne veut malgré tout pas la séparer malgré les révélations. Peut-être est-ce le collier qui lui donne sûrement l'idée qu'elle pourra changer quelque chose.
De face, la Solaria, Sol, Ria est une sans aucune imperfection : douce est sa voix, doux sont ses gestes. Peu importe leur statut, ni même leur niveau d’éducation, seules la bienveillance et la gentillesse la guident sur le chemin tout tracé de l’héritage des De Gutiérrez. Toujours elle prend le temps de s’arrêter pour entendre, pour écouter et aider à la hauteurs de ses moyens quiconque l’appelle, quiconque la nomme, parce que telle est la manière dont elle a été élevée : il n’y a pas de noblesse sans peuple. Sans fatigue, sans plainte, elle les entoure de sa chaleur et son sourire en les accompagnant vers un meilleur chemin, vers celui qui elle l’espère les aidera à affronter les futurs épreuves de leur existence. Jamais elle n’est à court de mots ou de compliments quand les gens sont dans le besoin. A aucun moment sa détermination n’a été entamée par les doutes : combien même son éducation l’a forgée, Solaria sait que sa chance est inestimable et n’hésite pas à la partager autant qu’elle le peut. Elle le sait, sa famille le sait, tout le monde le sait. Quand elle sort, tous la reconnaissent et l’accueillent. Tous lui offrent une attention.
Injustifiée.
Chaque jour, elle est dans la lumière, au centre de tous les intérêts, nimbée, aveuglée par les sollicitudes perpétuelles. Le matin se lève et déjà la pénombre s’enfuit après une nuit solitaire. Mais le soleil n’attend qu’une chose à chaque instant : qu’enfin l’ombre recouvre le sol et qu’elle tombe dans l'oubli. Qu’elle ne soit plus pressée. Qu’elle soit entendue, mais délaissée. Que dans l’assistance portée aux autres elle puisse trouver le réconfort du calme et du silence.
Celui où personne ne connaît son nom.
Et pourquoi sur toutes les lèvres ne cesse t-il pas d’être scandé ? Pourquoi son statut seul, son sourire seul, suffisent à ce qu’elle marquent chaque esprit rencontré ?
PARTEZ.
Oui, je t’écoute père.
LAISSEZ MOI SEULE.
Je ferais tout ce que tu me diras.
ALLEZ VOUS EN.
Oh, quelque chose ne va pas, vous voulez m’en parler ?
NON, JE NE VEUX PAS.
Venez avec moi, je vais vous aider, vous et tous les autres.
NON, JE REFUSE.
Oui, mon nom est bien Solaria. Vous me connaissez ?
SILENCE.
Non, je prendrais toujours le temps, pour chacun de vous.
QU’ON M’OUBLIE.
Je serais toujours là
Au fond dans ses draps, la douce Solaria, la gentille Solaria est roulée en boule. Son cœur est emplit d’une bonne volonté à l’égard du monde entier, parce que le monde entier n’est pas assez bon à l’égard du peuple. Mais dans la pénombre, les masques tombent. Les yeux se dévoilent. Les sourires se tassent. Dans sa main, la bague de la famille.
Une famille brisée.
Signe de mensonges, signe d’une innocence envolée, disparue, désintégrée et piétinée.
La tête haute, elle reste alerte de tous les dangers, de tous les mots tremblants, de tous les faux semblants.
Aujourd’hui, elle n’est pas assez forte. Pas encore. Mais dans ses doigts s'égare la nuit tombée un espoir que peut-être tout ira pour le mieux.
Le soleil est chaud, mais brûlé.
Mais la nuit, cette nuit, comme toutes les autres nuits, ou presque, la lune se dresse. Fière, haute, inatteignable pour la boule rouge.
Pourtant l’espoir est là, et brille plus loin sur l’allée à côté de laquelle peut-être la lune accompagnera un jour le soleil.
Et alors, le pouvoir sera partagé.
Et alors, l’amour sera partagé.
Et alors, l’attention sera partagée.
Et enfin le silence.
Parfois, elle s’écrit un conte de fée.
Solaria, le soleil de la ville, naquit dans une famille noble de Séville. Entourée de sa sœur jumelle avec qui elle entretient une relation complice et de ses jeunes frères et sœurs. Elle vit une vie merveilleuse entourée de son père, celui qui lui a tout appris de l’administration, et de sa mère, qui n’est certes pas sa mère biologique, mais qui l’a entourée d’un amour sincère et vertueux depuis sa tendre enfance.
Tout est si beau, et la vie est telle que Sol n’a jamais manqué de rien.
Oh qu’est-ce qu’elle donnerait tout pour que ça soit réellement le cas.
Son oreiller mouillé par les regrets d’un passé qui n’existe pas et d’un futur qui ne sera jamais sans doute aussi radieux que celui de ses fantasmes, Solaria sait qu’elle n’a pas le choix que de se faire une raison.
Une raison parce que sa sœur a tout bonnement disparu avant même qu’elle n’ait pu la connaître, et que tout ce qui lui reste sont les archives de la ville où peut-être elle pourrait espérer trouver une trace d’elle.
Une raison parce que les cadets n’ont jamais pu venir au monde, combien même les tentatives ont été multipliées.
Une raison parce que ses parents, et cela peu importe ses efforts, son amour pour eux ou son abnégation, n’ont toujours vu qu’une héritière à travers elle, un moyen d’étendre l’influence de la famille et de ne pas perdre leur nom quitte à choisir un gendre prêt à reprendre le flambeau.
Alors oui, Solaria le sait.
Les rêves n'appartiennent qu'aux nuits. Le soleil ne fait que croiser la lune à qui ils appartiennent, mais jamais le soleil n'y a accès.
Jamais ne rêve t-il.
La liste de toutes les choses importantes que votre personnage aura réalisées au cours de ses aventures RPs. Cette liste, et si vous le souhaitez un petit résumé de la situation, est à compléter au fil des RPs, pas lors de votre inscription.
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