[GROUPE 1] INTRIGUE VII — Phase 3 : Ceux qui savent

Beaucoup de gensHall d'entrée de la Congrégation

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Ceux qui savent... mais c'est moi ça?

Paralysée, avec ce besoin irrépressible de détruire l'Innocence palpitant dans mes veines.
Narguée, par le destin qui me met ma cible sous les yeux, là, à quelques mètres de moi. Cet Exorciste que je dois tuer, j'aurais pu le faire si seulement je n'étais pas immobilisée ainsi.

Mais au moins, cela me donne le temps de réfléchir aux possibilités qui s'ouvrent devant moi. Soit je l'attaque directement sans lui laisser le temps d'activer ses techniques mais il va falloir qu'Artémis et Lagertha soient très rapides. Vu la durée du combat, il doit être fatigué et épuisé par tous les coups qu'il s'est lui-même porté. Soit je n'attaque pas et je pars aider Blasius, en laissant Nakamura tout seul, avec le risque qu'il nous attaque tous les deux.

Soit... soit il m'attaque en première. J'ai senti son Innocence pénétrer ma chair lorsque l'humain m'a lancé la flèche dessus. Il y a fort à parier qu'il recommencera sa technique sur moi. Je soupire bruyamment et des frissons me parcourent l'échine en repensant à la douleur de l'Innocence. Je dois m'y préparer, il n'aura pas le bénéfice de la surprise cette fois-ci.

Je ne relève même pas ses petites réponses pleines de sel à mon égard. C'est presque trop facile de l'énerver. A la place, j'interpelle Lagertha, il y a un changement de plan. Je dois être parée à toute éventualité.

- Lagertha, on change de stratégie. Focalise-toi sur ma sécurité, et uniquement sur ça.

- Bien.

Ensuite, j'écoute ce que le vampire a à dire. Et ça m'énerve encore plus. Le noir, le blanc, il n'y voit que ça. L'Ordre leur retourne le cerveau.

-Ils débarquent tous ici pour nous décimer, et nous devrions poser les armes ? Jamais nous ne reculerons pour protéger les nôtres. Et ça, vous ne le comprenez pas ?

- Tu sais pas la fermer ?! Avec tes beaux discours de preux chevalier, ça me dégoûte. "ouin ouin ils viennent nous envahir on a rien fait ouin ouin" tu penses que je viens faire ma petite ballade de santé espèce d'imbécile? C'est bien la preuve : on vous apprend tout sauf à réfléchir et à avoir de l'esprit critique à l'Ordre Noir.

Je ne peux que penser à Bonnie et à son calvaire. Mon coeur se serre. J'ai vu les dégâts de Central sur Risa. Qu'est-ce qu'ils lui ont fait?.. j'ai si peur pour elle.

Et pas que pour elle : car dans ma paralysie, je ne peux qu'observer les dégâts que cause l'Exorciste que j'ai tenté d'attaquer plus tôt. Je le vois trancher la tête de l'akuma géant d'un coup, je le vois mettre le feu à une akuma, et foncer sur Adelheid. Mon sang ne fait qu'un tour. Je pense être la seule à avoir été épargnée par ses attaques alors je dois faire quelque chose. Il est extrêmement puissant et nous ne pouvons pas rester ici une minute de plus.

Heureusement, celle qui me retenait prisonnière libère enfin mes liens et alors que je peux enfin tourner la tête, je l'aperçois : c'est l'Exorciste que j'ai croisée à Dunkerque. Et elle me parle, et je ne m'attendais pas à ce genre de demandes.

- Fuyez, s’il vous plaît.

J'hoche la tête dans sa direction, Lagertha venant immédiatement se poster près de moi comme je le lui ai demandé.

- On ne peut plus re-

Je m'arrête net dans ma phrase, parce qu'une douleur atroce parcourt mon être. Mon coeur se stoppe pendant quelques secondes avant d'hurler à nouveau. Le cri fut très court : je n'avais plus assez de souffle, plus d'énergie, l'Innocence dévorant mon corps entier. Je ne sais plus tenir debout et sous la douleur, je m'effondre.

- Dame Adalie !

Lagertha me réceptionne dans ses bras alors que j'essaie de reprendre mon souffle. Je ne sens plus Dominus. Je ne veux pas qu'il meurt. Pas à nouveau. Je tremble de partout à cause de la douleur, mais je le savais : il m'a attaquée sans que je ne puisse faire quelque chose.
Lagertha devine mon état en un regard et semble comprendre qu'elle doit diriger la suite. Elle vient alors me porter dans ses bras tandis que je pousse un gémissement de douleur. les vikings ne sont pas réputés pour la douceur...

- Artémis ! Couvre les Noés, nous devons écarter au plus vite. Je m'occupe d'escorter le Savoir et les autres Noés.

Un regard, un hochement de tête. Elles se sont comprises. La guerrière est rejoint par Adelheid qui se met à courir avec elle pendant que je lutte pour ne pas m'endormir. Je garde les paroles de Mase en tête : ne pas fermer les yeux. Ma respiration est saccadée et l'une de mes mains est cramponnée à la fourrure que porte la Protectrice sur elle.

- Le Savoir a besoin de soin de toute urgence. Le Souvenir a dû être blessé gravement par l'Innocence, alors il faut agir vite.

Artémis de son côté vient couvrir la course du Châtiment et de la viking à l'aide de l'akuma phénix. Elle active sa capacité d'Archère et vient tirer une flèche vers le ciel qui, dans un éclat, retombe par dizaines sur l'Exorciste à la couronne. Elle sait que son attaque sera moindre sur lui, mais elle espère que cela aidera à le ralentir malgré tout.

Dans les bras de Lagertha, je me sens si faible. Je suis désolée d'en être arrivée là... il faut que vous me pardonniez. Maintenant... maintenant, je vais faire de mon mieux pour rester éveillée et pour lutter contre l'Innocence en moi.

Résumééééé:

Technique F.1 "Le Chevalier à l'Arc":

Technique F.2 :

Discours

Lavi & co

Au fond, sil était venu ici, c'était pour récupérer Bonnie, mais également arrêter les combats. Après tout, même si c'était contre ses principes, il avait effectivement tissé des liens à la Congrégation. "Lavi", ce nom qui désormais lui collait à la peau, ce nom qui avait enfreint plus d'une fois les principes des Bookmen, ce nom qui était beaucoup trop humain, avait fini par devenir une force plutôt qu'une faiblesse.
Et "Lavi" ne voulait pas voir ses anciens camarades sacrifier leur vie inutilement. "Lavi" s'affirmait au lieu de s'effacer, et aujourd'hui, "Lavi" avait un but.
Qu'il allait accomplir.

Néanmoins, et il aurait du le savoir, ce but n'était certainement pas partagé. Car les Hommes étaient aveuglés par la guerre.
Cependant il ne s'était certainement pas attendu à entendre un tel discours de la part su psychologue -qui, dans ses souvenirs, était bien plus pacifiste.

-Toi Junior ta gueule ! Nous traiter de stupide et nous demander d'arrêter. Franchement pour une fois ferme la. Vous avez décidé de vous barrer, vous avez décidé de lâcher les humains présents ici. Soit, faites comme vous voulez, j'irais pas vous courir après. Vous avez vos raisons, démerdez vous avec, assumez et acceptez aussi que tout le monde vous suivra pas parce que c'est plus compliqué que vous ne le pensez. Vous voulez arrêter le combat ? Ok, prenez les Noahs, les akumas et DÉBARRASSEZ LE PLANCHER !!!!! Dégagez, allez vous en, foutez nous la paix, laissez nous soigner nos blessés et enterrer nos morts avec la dignité que les stupides peuvent avoir. Dégagez avant que Central et l'Ordre se rendent compte de votre présence car vous savez parfaitement ce qui attend les déserteurs.

Donc il venait de lui fermer sa gueule.
Et si les deux filles semblaient lassées par ce même discours auquel ils étaient souvent confrontés, le sang de Lavi, lui, ne fit qu'un tour. Lentement, il se tourna vers les deux filles, se retenant de répliquer.

-Je peux l'assomer ?

Non, il ne pouvait pas, il le savait au fond, et c'était bien dommage. Néanmoins le rouquin avait toujours eu un problème à retenir ses sentiments -et cela datait même de son apprentissage avec Bookman.

-Ne parle pas quand tu ne sais rien. Mais continuez la guerre si ça vous amuse tellement ! Mais n'allez pas pleurer en voyant vos proches tomber au combat dans ce cas !

Évidemment que le borgne était énervé, surtout après avoir vu ce que l'innocence -une innocence étrange- du gamin était capable de faire.

Pourtant, quelque chose capta son attention. Les Noés semblaient au moins avoir compris qu'il fallait partir -une bonne chose au moins.
Et les exorcistes ? L'un d'eux semblait très belliqueux, et le reste...
Shuk et Viggo avaient compris le message. Mais Shuk semblait incapable de tout mouvement.
Car il n'était pas vraiment un combattant, l'archiviste l'avait déjà remarqué lorsqu'il était encore à la Congrégation -il était un peu de son devoir de connaitre tout le monde.
Et il ne voulait pas la guerre, lui.
Serait-il comme eux ?

Rétrécissant son maillet, Lavi se dirigea vers le groupe qui s'était rassemblé autour du norvégien, lançant un regard vers les deux autres pacificateurs pour leur indiquer qu'il restait proche. Tettsui restait activée, prête à écarter toute menace.
Néanmoins c'est avec une absence totale d'aura menaçante qu'il s’adressa au petit groupe -et malgré la présence du blond qui l'agaçait au plus haut point.

-Vi har kommet for å hjelpe deg. Vi er ikke dine fiender.

L'Héritier voulait attirer son attention, pour le rassurer dans un premier temps.
Et dans un deuxième temps...

-Vil du ikke kjempe? Det gjør vi heller ikke. Vi er ikke her for å kjempe. Vi ønsker å unngå krig.

Et c'est bien ce qu'ils espéraient faire en débarquant ici.

Résumé de l'Héritier:

Ceux qui savent

Inutile. Inutile. Inutile. Ces mots, ces paroles, tous ces beaux discours. Inutiles. Car il n’y avait que la guerre, que la mort, que la victoire au prix des cadavres qui comptait pour eux. Certains avaient écouté, étaient même prêts à battre retraite -et aussi étonnant que cela puisse paraître, il s’agissait des deux femmes de Dunkerque, alors même que Bonnie se trouvait toujours quelque part, captive- mais d’autres, refusaient de stopper les combats, refusaient d’arrêter la Mort. Et si les deux Akumas protégeaient principalement leurs maîtres pour couvrir la fuite qu’ils avaient envisagé, l’exorciste borgne et l’homme blond -dont le discours sérieux et haineux contrastait ridiculement avec son accoutrement- eux, n’étaient que haine et colère. Et si, depuis son arrivée, elle comprenait, elle ignorait, elle tempérait, c’était à présent la colère qui la gagnait, petit à petit. La colère de voir que tout semblait inutile. La colère de voir que, ce qui leur importait, c’était seulement de causer le trépas de l’adversaire, avec comme excuse, la légitime défense. Stupide Inutile. Et elle lui aurait volontiers fait remarquer -même s’il s’agissait d’une perte de temps-, si Lavi ne s’en était pas chargé avant. « Je peux l’assommer ? C’est envisageable, s’il ne se tait pas, » répondit-elle, lassée, tentant de réprimer sa colère. Ça ne l’était pas. Elle le savait. Mais ça restait tentant. Malgré la perte de temps. Ils avaient autre chose à faire. Le gamin continuait de survoler le champ de bataille et il fallait faire vite, agir avant qu’il ne repasse à l’attaque. La dernière avait été dévastatrice, il était inconcevable de le laisser recommencer -de le laisser continuer à utiliser Falchion-. Alors Lavi se dirigeait déjà vers l'exorciste tétanisé pour l’aider -et elle, s’inquiétait pour lui, toujours lorsqu'il s'éloignait-, alors qu’un de ses camarades s’occupait déjà de lui, alors que le blond exhibitionniste tentait de l’évacuer. Un peu d’aide leur serait utile. Gwen, elle, s'affairait déjà à soigner ceux qui en avait le plus besoin, à prouver leurs bonnes intentions. Même si c’était devenu inutile. Car ils étaient l’ennemi, les traîtres, les déserteurs. Et l’autre borgne, le leur avait fait remarquer, avant d’attaquer l’Invocatrice. « Ils débarquent tous ici pour nous décimer,  et nous devrions poser les armes ? Jamais nous ne reculerons pour protéger les nôtres. Et ça, vous ne le comprenez pas ? » avait-il dit, avec son ton qui le caractérisait tant. Et elle avait soupiré. Car c’était lui, qui ne comprenait pas. « Si. Et c’est justement pour ça que nous sommes ici, » avait-elle répondu, consciente que lui ne comprendrait pas. Car ils ne reculeraient pas. Car ils se battraient. Jusqu’à leurs morts ou celles de leurs ennemis. Et ça. Ils ne pouvaient pas le tolérer. Mais l’heure n’était plus au discours -elle ne l’avait jamais été-. Il fallait agir, encore, mais surtout, mieux. Car le combat ne s’était pas calmé, bien au contraire. Et leur groupe devait se séparer, pour mieux agir. Lavi vers les deux exorcistes et le blond, Gwen en support. Et elle ? Elle ne perdit pas un instant, rejoignant les deux Noés qu’elle connaissait vaguement. La plus blessée se trouvait protégée par une invocation -presque intimidante- alors que l’autre se tenait non loin d’elle. « Je vais couvrir votre fuite, si vous le souhaitez, » à elles, et à l’autre qu’elle ne connaissait pas. En espérant qu’aucun ne profite de la situation pour l’attaquer. « Je ne suis pas votre ennemie, » ajouta-t-elle, espérant gagner leur confiance. Mais avant cela, il restait un point important -peut-être le plus important- qu’elle ne pouvait pas négliger. Surtout pas. Alors elle porta son attention vers la blonde, celle qui semblait le plus à même de lui répondre. « Savez-vous où est Bonnie ? » Car eux aussi, ils venaient pour elle, en plus des ingrats qui ne faisaient que hurler. Ingrats, qu’il n’était pas raisonnable d’ignorer. Alors ce fût vers le vampire qu’elle se tourna. Un jour, alliés. Un jour, adversaires. Angrvaðall. Et l’épée brilla. Lugubre. S’il s’approchait, s’il attaquait, elle ferait de même. Et elle le ferait se retirer du champ de bataille, une bonne fois pour toutes. Mais s’il abandonnait, s’il stoppait le combat… Il fallait l’espérer. Et l’y inciter. « Arrête. Tu vas mourir si tu continues. » Son état était critique. Il ne pouvait pas l’ignorer.

GASMASK

Résumé:

Techniques:

Contrecoup

Akira & co

 

 
Tu es aveuglé, Akira.
Par la guerre, par l'ennemi, par la vengeance, par le sang.
Un Monstre.
C'est ce que tu es, n'est-ce pas ? Aux yeux de n'importe qui -surtout au tien. Et tu n'entends plus les mots de ta maréchale qui resonnent pour te dire que tu es finalement profondément humain, parce que tu ne veux plus l'être, pas pour l'instant, surtout pas en ce moment. Et pourtant ce qui t'anime aujourd'hui c’est autre chose que la vengeance, c’est la même chose qui t'a fait t'inquiéter pour Al et Shuk.
Mais ça tu l'ignores -tu veux l'ignorer- parce que les sentiments n'ont pas de place sur le champ de bataille. Parce que tu l'as vu dans la peur de Shuk et Viggo : ils finiront par avoir raison de toi.
Et pour remplir ton objectif -repousser l'ennemi- il n’y en a pas besoin. Et si la Congrégation a besoin d'un Monstre pour ça, alors tu le seras.

Pourtant. On dirait que le Monstre a ses limites. Et, juste après avoir lancé la flèche, juste après avoir transmis encore d'autres blessures, tu les ressens, ces limites. Voilà que tu es pris d'une violente quinte de toux qui te plie en deux, qui te fait même poser genoux à terre, crachant -vomissant- encore plus de sang à terre. Ton corps, même s'il a été guéri, réagit trop mal à une utilisation si intensive de la Comtesse et les mutilations.
Mais.
Tu n'es pas vaincu.
Tu sens tes soins agir toujours -et te pomper de l'énergie donc. Et si tu n'avais pas bouffé Chiron tu serais effectivement incapable d'utiliser encore ton innocence.
Mais.
Tu n'es pas vaincu.
Donc tant que tu peux tenir debout, tu combattras.
Tant que tu ne seras pas vaincu.

Tu vois le rouquin se diriger vers le groupe de Al et tu te méfies -tu ne leur fait pas confiance. Alors tu réponds au regard inquiet de Viggo d'un mouvement de tête, qui veut clairement lui dire de partir -car tu as vu dans son regard que c’est ce qu'il voulait. Et ta raison te souffle que c’est ce que vous devez faire aussi.
Mais ta folie a toujours été plus forte que ta raison.
Et lorsque la Bleue couvre la fuite des Noés, ton sang ne fait qu'un tour.
Ils ne sont définitivement pas vos alliés.
Tu ne lui fais définitivement plus confiance.
Surtout lorsqu'elle pose cette question, à la blonde.
Surtout lorsqu'elle s'approche de toi, lame à la main.

-Arrête. Tu vas mourir si tu continues.
-Et alors ?

Oui c'est vrai. Mais qu'elle ne fasse même pas semblant de se soucier de ta vie -après tout elle aide ceux qui s'en sont pris à la tienne. Ses mots n'ont plus aucun impact sur toi.
Car après tout tu as toujours été prêt à mourir -désolé Al…

-Nous ne sommes pas dupes. Vous voulez nous faire croire que vous êtes simplement venus arrêter les combats ?

Tu te redresses, puis te relèves. Lentement, mais assurément. Tu songes à prendre ton atout tout de suite -mais non, tu attends.
Tu fais un pas dans sa direction. Tu n’as pas peur. Même si tu sais. A quel point elle est puissante. A quel point le roux fuyard est puissant aussi.
Mais.
Les Monstres sont effrayants aussi.

-Ils savent. Que celle qu’ils cherchent n'est pas la. Qu'ils sont venus ici juste pour tuer des gens complètement ignorants. Ce sont ces tueurs que vous sauvez. Quelle belle paix, que vous apportez.

Tu parles suffisamment fort pour que le Savoir t'entende. Parce que tu ne devrais pas savoir toi non plus -mais c’est impressionnant le nombre d’informations que tu peux récolter en t'infiltrant quelques minutes seulement dans les pensées d'une autre.
Tu refais un pas dans sa direction. Et tu lèves tes griffes.
Pas vers elle.
Vers toi.
Et ton regard glisse vers la Noé à terre et...
Un simple moment. Une hésitation.
Pendant quelques secondes.
Pendant lesquelles tu revois une femme à terre, une autre femme. Une femme qui te ressemble, une femme que tu as tué.
Et ta main tremble pendant un moment MAIS NON parce que les Noés ne sont pas des humains parce qu'ils sont comme toi des Monstres parce que ils ont blessé ce que tu as de plus précieux parce qu'ils ont détruit ta famille parce qu'ils veulent détruire l'humanité donc tu peux Akira donc tu dois Akira donc tu le feras Akira donc ce n'est pas la même chose Akira donc VAS Y.
Et tes griffes qui veulent à nouveau planter ton ventre -quitte à te sacrifier- mais tu as eu une legere hésitation, et le sang qui recouvrait tes griffes tombe à terre. Tu es pris d'une forte quinte de toux et tu craches à nouveau du sang à terre, perdant tes crocs de sang.
Ton œil redevient vert. Tu n’arrives plus à maintenir ton mode vampire, la fatigue ayant eu raison de toi.
Et tu te tournes vers le Savoir, sur tes gardes, mais heureusement la blessure que tu lui as transmise semble trop sévère pour qu’elle s’occupe de toi. Et toi ? Tu te tournes vers la Bleue, complètement sanglant.
Tu ne t'attaqueras pas à la Bleue.
Mais tu ne peux pas les laisser vous avoir.

-Qui est « Bonnie » ?

Et tu crains un peu sa réponse.
Car tu commences à faire le lien.
Et même si tu ne connais rien des agissements de Central, de toute façon une Noé reste votre ennemie.
Tu le sais trop bien en ayant frôlé la mort trois fois.

Résumé du Vampire:

Délais:

Techniques:

Raphaël

On parle en tous sens, on pose des questions et on y répond, on envoie des piques et des insultes et on y répond là encore. Oui, les combattants cherchent à comprendre, cherchent à vous déstabiliser ou vous accuser et, quelque part, cela fonctionne sur toi. Ou alors est-ce parce que tu ne t’es plus retrouvée ainsi entourée depuis longtemps ? Ou simplement parce que tu revois encore la jeune femme s’immoler par ta faute — et les flammes venir lécher ton bras (et de vieux souvenirs remonter). Tu ne sais exactement toutes les raisons, mais voilà un instant que tu disparais, que tu laisses tes pensées et tes ombres te noyer, immobile au milieu du champ de bataille — cible de choix qui, pourtant, ne se fait pas attaquer. Oui, tu te noies, c’est là le terme. Tu te noies dans toute la noirceur qui habite dans ton coeur, attendant le moindre faux pas pour t’emmener avec elle. Et un faux pas, voilà que tu en as commis un malgré tout, faisant voler ta concentration en éclats. Il faut que tu reviennes, Gwenaëlle, tu le sais très bien. Il faut mettre fin à ce massacre, aider tes camarades, soigner ces pauvres combattants. Alors le temps s’écoule. Une minute Après L’autre Lorsque soudainement tu reviens à toi, retrouves pieds avec la réalité et la situation qui t’entoure. On souffre tout autour de toi et ça, tu peux y faire quelque chose. Tu peux panser leurs blessures et calmer leur douleur — calmer leurs humeurs, aussi, tu l’espères. Inspirant profondément, tu te remets dans le contexte et fais apparaître une première flèche à ton arc, puis deux autres qui ne tardent à la suivre. Si la première est unique, les deux suivantes portent le même nom — portent le même ordre. « Marie, celle qui rassemble » commences tu, touchant l'akuma à tes côtés puis te plantant la seconde flèche en pleine poitrine, avant d'enchaîner « Raphaël, Celui qui guérit » en visant l’ange dans un premier temps, ta cuisse dans un second temps. Il y a encore tellement de personnes à soigner que tu ne sais où donner de la tête. Tous semblent être à bout, comme s’ils combattaient depuis trop longtemps mais, parmi tous ceux là, une Noah ressort plus que les autres. Elle est en train de mourir, ce que tu ne peux laisser arriver. A ses côtés, l’Exorciste tenace est en train de céder aussi et tu vois là l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Si seulement tu avais été plus attentive, tu saurais qu’ils sont déjà liés et ne perdrais pas plus de temps. Tant pis, n’est-ce pas ? « Marie, Celle qui rassemble » répètes tu, pour la troisième fois maintenant, liant alors tes deux cibles « Raphaël, Celui qui guérit » rajoutes tu sans tarder, en visant cette fois-ci l’abdomen de l’homme. Voilà, tu as fait ce qu’il fallait. Non, il te reste une chose encore, un ordre à donner pour vous aider à mettre fin à ce carnage sanglant, qui n’a plus de raison d’être. « Gabriel, la Parole Divine. Adoucis toi, s’il te plaît. » D’autres ordres seraient bien plus efficaces. Tu pourrais lui demander de se calmer, tu pourrais l’endormir ou même simplement l’immobiliser, mais tu ne veux faire tout cela. Ce serait le braquer pour de bon, lui enlever toute chance de comprendre, et ainsi piétiner les efforts faits par Célania. D’ailleurs, tu l’as entendue parler avec la Noah au fouet et ne peux qu’approuver ses paroles. « On vous couvre, oui, alors allez vous en, s’il vous plaît. » Cessez de nourrir leur colère « Et relâchez les, ils ne méritent pas d’être ainsi en danger. Ils ne vous feront rien. » rajoutes tu, en pointant le cercle enflammé devant toi. Une nouvelle flèche vient apparaître entre tes mains — la dernière, tu espères — cette fois-ci à l’attention du Petit Roi. Tu n’es pas encore sûre de l’ordre que tu lui donneras, n’es même pas certaine de t’en servir, mais tu te tiens prête, refusant d’être prise par surprise une deuxième fois.

GASMASK

HRP:

Techniques:

résumé:

Sauve qui feu

Phoenix & co

Je voulais le voir cramer, bruler, devenir une torche, et que sa maudite innocence soit consumée par les flammes ! J'en avais assez de ces maudits exorcistes, je voulais venger Mary, je voulais réduire leurs maudites innocences en cendres, les carboniser !
Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que rien ne se passe comme ça devrait se passer ?
Le gamin avec ses orbes bouge, alors que je pensais qu’il allait rester statique -c’est un gamin, je ne veux pas m’en prendre à lui, je te l’ai promis Mary...
Mais il faut toujours se méfier des apparences. Le gamin dirige ses orbes vers les innocences. Et elles se mettent à agir, sans doute sous leur influence. Et voilà que mes flammes sont déviées par une bourrasque, me les renvoyant directement dans la gueule. Je grogne, un grognement terrible, un grognement de colère, alors que je ressens la honte de me faire renvoyer ma propre colère.
Et je vois l'akuma géant se faire décapiter en un coup. Comme un avertissement, comme s'il nous narguait, de faire la même chose avec nous.
Qu'il approche.
J’ai enfin mes cibles sous mes yeux.
Jamais je ne les laisserai m'échapper.

Et pourtant. Rien ne va jamais comme il faut. J'entends l'ordre du Châtiment de se retirer.
Mais... Mais !!! Mais je ne veux pas !!! Mais je veux ma vengeance !!! Mais je veux les cramer...
Mais je vois aussi, le Savoir et la Maladie, très meurtris. Je vois aussi l'autre akuma, brulée. Je vois qu'on... est vraiment dans la merde.
Et ces raclures qui jouent les bons samaritains. Ça me donne envie de vomir.

-Savez-vous où est Bonnie ?
-En quoi ça vous regarde, elle est avec NOUS et NOUS allons la récupérer !

Et je ne sais pas ce qu'ils font, la rousse... leur tire dessus ? Mais qu’est ce qu'elle fabrique ?
Bah, ça ne fait que renforcer mes soupçons : ces types ne sont pas dignes de confiance.

Et si je veux les cramer, je... Je ne peux pas ignorer l'ordre de Poena. Ni les Noés en difficulté face à moi. Je... Je dois faire quelque chose.
Je m’adresse directement à Poena alors, restée à côté de moi.

-Vite, accrochez-vous à moi ! Et surtout fermez les yeux !

Et je me mets à irradier, aveuglant quiconque me regarde directement dans les yeux. Rapidement, je m’approche du Savoir.

-Permettez que je vous offre un tour ? Par contre les yeux ça va piquer !

Hop, j’attrape l'apôtre, et la met sur mon dos. Après ça, j’attrape directement la Maladie et son akuma, ceux-là ont l'air encore plus mal en point.
Et maintenant faut qu'on aille se mettre a l'abri, au moins pendant un moment.

-La prochaine fois vous serez tous cramés.

Ça, j'y tiens.
Parce que la seule raison pour laquelle je me retire, c’est parce que les autres sont blessés. Mais j'aurai ma vengeance.
Quitte à en mourir.

Et puis, je pique le marathon de ma vie.

-On va ou ? Et pour Amorem on fait quoi ?

Non, on ne peut pas repartir sur une défaite...

Résumé de la pyromane:

Techniques:

Shuk a écrit:Death is nearDu monde
Les cris et la souffrance résonnaient dans les oreilles du norvégien. Son cœur lui faisait si mal et ses poumons étaient en feu. L’air qu’il respirait, inestimable et feu liquide à la fois. Il avait entendu une voix l’appelant, une voix de son présent, une voix à laquelle il voulait s’accrocher. Reprendre pied. Les mains sur ses épaules et le tremblement du sol, de quelque chose qui s’effondrait. Viggo.

Alors seulement, il releva son regard brouillé par les larmes. Il n’était pas seul. Viggo le plus proche et la silhouette un peu flou d’Algiz un peu plus loin. Ils voulaient partir, ils devaient partir. C’était une bonne idée. C’était la bonne chose à faire. Seulement…

Seulement, il manquait quelqu’un. Akira. Où était son camarade ? Depuis qu’il était là, il avait compris une chose. Ne pas laisser de camarade derrière. Akira devait venir avec eux. Un mouvement à la limite de son champ de vision, un pic de panique pas encore, pas un autre… Non, Lavi. Lavi qui lui parla. De l’aide. Ils étaient l’aide… Son regard se dirigea vers Aronne, et lui qu’était il alors. Il était confus, beaucoup trop confus. IL ne voulait pas se battre, au fond de lui, il n’avait jamais voulu, il voulait protéger. Mais il ne pouvait pas laisser Akira, seul face… Face à quoi ? Face à des monstres qui avaient débarqué en pleine nuit. Des monstres et des hommes. Alors s’était ça, c’était une guerre ?

Se relevant sur ses jambes tremblantes, il se tourna vers le roux. Son regard plein d’incompréhension rencontra le siens. Il avait besoin de plus que ça ? Plus de réponses aux questions qui s'amoncellent dans son esprit. IL secoua la tête lentement et sanglotant, une main sur sa poitrine. Non, non , il ne voulait rien de tout ça. Mais Akira… Son regard balaya la zone, mais le cercle de feu lui barrait la vue. Cercle qui allait hanter ses cauchemars, compagnon d’un feu destructeur qui avait failli prendre sa vie. Il lui était difficile de savoir si l’une des silhouettes qu’il pouvait apercevoir était bien celle qu’il cherchait.

Il se tourna vers ses amis, camarades qui l’attendaient. Le regard désolé, il signa un mot “rester” et forma de ses lèvres silencieuses, Akira.

Il ne partirait pas sans lui.

:copyright:️ 2981 12289 0

resumé:

fin de règne

les yeux peuvent voir vos pitoyables attaques ennemies
les yeux voient
le Roi esquive (lévitant)
le Roi ralenti et détourne son attention le Roi
(et tu vas pas me croire j’ai
j’ai fait le même cauchemar )

premier son du tambour de la fin des humains des impurs et du reste du monde

qui es-tu ?
mais le roi ne peut pas écouter ni entendre tout ses sujets
un oeil a fixé avec intensité la Bleue (Falchion innocence du type offensive niveau et potentiel destructeur lecture je)
mais le roi n’a rien répondu car il n’y avait rien à répondre car après tout
la Bleu n’était pas un ennemi et c’était le plus important
c’était un sujet puissant elle devait se battre
voilà
le Roi a raffermi sa poigne sur l’épée et volant a fixé la bataille autour de lui un tambour dans la tête ?
du feu et un corps d’enfant fatigué je
Roi ? (Aronne ? encore un peu laisse moi encore un peu Roi il faut se battre)
tu n’es qu’un personnage dans une histoire fonction
non
chut
vous êtes vraiment horrible vous les humains vous
stop arrêtez vous me dégoutez
Roi douleur tu souffres rOI DouLEuR tU MatIeRe ImPuRE ?

Et l’enfant-Roi de poser une oeil perplexe sur son épaule pour y observer la flèche qui vient d’y être loger — et le sang divin et royal de couler. Cette souffrance ? C’est la tienne ? Et le bras de se lever et d’arracher l’épée en une gerbe (fleur) et Roi de regarder sa blessure sans rien faire mais Roi c’est Aronne enfin la flèche tombe à terre et pendant ce temps la bataille et le feu et les sphères sont ramenés enfin Roi perplexe alors que l’épée disparait merci pour ton tribu vieux frère les 5 sphères tournent autour du petit empire qui tient son épaule sans mot dire Roi (Aronne ?) le sang coule sur la terre brûlante

« Roi n’a plus le temps. »

Et Roi de regarder autour de lui, il cherche un grand moyen de destruction alors que l’épaule et le sang et qu’il tombe par terre doucement déposé comme
le temps continue de couler comme le sang la blessure est profonde mais l’innocence anesthésie la douleur parce que les rois ne peuvent pas pleurer

 « Tribut — Mérida.
Vous ne fuirez pas le jugement de Roi. »

Un sphère observe au niveau de la Rousse son arc avec un air très intéressé. Cela fera l’affaire alors que dans la main du petit-Roi, une copie exacte de l’Innocence se matérialise. Et Roi de

deuxième tambour de la douleur et de
le temps est écoulé Roi maintenant la narration va se produire en écriture automatique parce que les sentiments et les émotions se mélangent roi la poussière et les majuscules disparaissent comme la structure de la phrase tout va bientôt disparaître la justice et tous             (mauvais )
tous des impurs tous des tricheurs tous ils
douleur colère impunité et hérésie  (flash de lumière )
hérésie cela n’aurait pas du être vous avez triché vous avez
et Roi de se tordre et réprimer une nouvelle forme et de se trainer dans le champ de bataille lentement c’est terrible il ne sent plus rien il traverse le brasier il ne veut pas tuer conscience humaine au fond de la couronne encore conscience royale peut-être il y a là des innocents cependant un échappatoire peut-être ou bien un                                 les serments brisés je
un portail Roi connait les portails Roi connait les portails je
Aronne ?
Aronne monstre Aronne Roi Aronne petit Aronne
Aronne tu hOmMaGe — la Serrure et la Clé et trois sphères les dernières de s’éteindre alors qu’une innocence apparait dans la main du petit-Roi la main blessée celle qui ne tient pas Mérida une clé et le petit Roi de toucher avec la clé l’homme qui vient de sortir du portail et de l’immobiliser immédiatement et le corps du Petit Roi de se distordre en partie et de
et Roi d’emporter à travers le portail Cyclamën et sa douleur et sa peur et
Aronne de disparaître (qui se souviendra de Roi dans les écrits dans le futur dans les grandes batailles de l'histoire ?.

résumé:

Points techniques: