Une colère — une rage puissante (une rancœur grandissante)) — tout était né d’une colère. Des mots, des gestes, des foules qui se rassemblent, des peurs qui naissent, des questions qui se posent et des réponses (toujours plus de réponses) qui sont données et des secrets (toujours plus de secrets) qui sont dévoilés.
Tout cela était venu d’un seul homme — d’une seule colère (d’une seule trahison) — avant de se répandre comme une traînée de poudre. Une longue mèche n’attendant qu’une allumette pour l’allumer et exploser, détruisant tout sur son passage — et vous, surtout (oh oui, vous surtout (traîtres)).
Une homme (une traînée de poudre (une mèche allumée)) qu’il vous faut maintenant trouver alors que vous foulez du pied la petite ville allemande. Autour de vous les visages sont méfiants, les regards noirs et cernés — les nuits sont courtes lorsqu’on découvre une Guerre Secrète — les mots sont durs, clamés haut et forts, et les poings sont serrés, attendant le moindre signe, la moindre petite étincelle pour (exploser) reprendre leur vie en main — lorsqu’ils n’attrapent pas les cols des vestes pour demander des (comptes) réponses.
Un homme (un ancien soldat (une ombre)) qui sait se cacher et ne vous laissera pas l’attraper.
Mais est-ce là votre but ?
N’êtes vous pas là pour l’arrêter, simplement ?
N’êtes vous pas là pour calmer la situation, aussi ?
N’êtes vous pas là pour votre intérêt personnel, parfois ?
N’êtes vous pas là, au fond, pour réparer l’erreur d’un autre.