[INTRIGUE ; PACIFICATEURS] CHAPITRE IX — CHOEUR I ; ZERZURA

à vrai dire même si tu n’avais pas soulevé le problème (plutôt mourir qu’enfin tu sais émettre une plainte un son (une complainte)) tu appréhendais un peu la chaleur (il est vrai) impossible de savoir ton corps naturellement plus froid (et comment prévoir ?) t’avais presque eu l’idée de te dire (peut être que je fais finir en vapeur) quoique que ça aurait pu être amusant t’es pas sûre que tes compagnons auraient trouvé ça marrant (enfin) rien à craindre (même pas besoin de se plaindre) Noé homéotherme t’es comme dans ton propre écosystème et si tu n’avais pas autant de sable dans la bouche tu aurais presque trouvé cette chaleur qui ne te réchauffait pas réconfortante (sorte d’étreinte déconcertante) c’était donc ça le désert ? les yeux qui piquent d’un sable hostile vous êtes avez comme atterri dans la tempête  et à la question de Célania tu hoches la tête (moi ça va) je marche dans vos pas (t’inquiètes pas je vous lâche pas) bien sûr qu’on reste ensemble et y’a le poids du grigri autour de ton cou (celui qui te l’a donné constamment dans tes pensées) et tu songes à ceux que vous avez laissez derrière vous et le rappel qu’à tout moment vous pouvez leur retourner te soulage d’une angoisse que t’avais oublié porter

t’es plutôt d’accord ne pas se faire remarquer (si on pouvait éviter (haha tu rêves)) de se battre enfin on peut toujours rêver ton œil se porte sur Saphira t’es prête à l’aider si elle en montre le besoin (ou l’envie (c’est pas à ça que serve les amies ?)) tu lui souris en retour à son simple murmure tu acquiesces (pas se battre du tout (ah) mirage d’été d’un oasis asséché) laissez-moi au moins vérifier si y’a vraiment pas âme qui vit on sera vite fixé et (dans ces moments-là t’es bien contente d’avoir le pouvoir de Noé (oublie pas)) l’oasis est asséchée (bon mais sans ton pouvoir t’aurais pu deviner) vous êtes en plein dans la tempête et c’est pas près de se calmer les ruines sont vieilles (peut être bien des centaines d’année ?) tu sens pas de vie c’est sûr mais tu sais bien qu’à tout moment ça pourrait changer alors à la proposition de Pan tu sautes sur l’idée «je détecte aucune forme de vie la végétation est complètement cramée et la tempête est pas prête de se calmer je pense que c’est une bonne idée d’aller dans un endroit moins exposé » t’espères avoir parlé assez fort malgré le vent et le sable qui semblait (se fracasser) aussi moi je le sens pas (et j’en rigole) mais en fait il fait réellement chaud je pense que ça serait pas plus mal si je pouvais juste vous protéger de ça aussi « je pourrais nous faire un abri pour se protéger de la tempête mais aussi de la chaleur» tu remontes l’écharpe sur ta bouche après ces mots t’as du sable sur la langue et tu grimaces (c’est mauvais) autant que le temps et (ce pressentiment) qui te colle à la peau (et si on marchait vers notre futur tombeau ?)

Et une bonne remarque en réalité même dans la tempête noés comme exorciste (pouvoir ou magie) peuvent facilement repérer les anormalités et alors éviter en effet de s’exposer mais le besoin de s’abriter étant toujours nécessaire une nouvelle fois tu scannes l’endroit t’uses de ton don (tu regardes d’un œil profond) tu distingues les murs et les hauteurs les angles et les largeurs et enfin (le parfait tu ne sais pas) mais comme une ancienne maison un bout de bâtiment vraiment deux murs à peine debout (un angle droit et pas de toit) mais vous permettront au moins de vous protéger du vent (si ce n’est du temps) au moins bouffer moins de sable (se rendre plus aimable ?) « Il y a deux murs pas loin qui semblent tenir encore debout, ils se tiennent face au vent ça nous protégera au moins de ça ? » ils sont vraiment à côté en réalité mais entre le bruit le vent et le sable on voit pas à un mètre alors tu proposes de les guider tu attrapes la main de Saphira (tu as horriblement peur de la quitter comme si (si tu la lâchais) elle pouvait cesser d’exister)

Et alors que vous atteignez enfin l’endroit abrité (l’endroit comme isolé si le soleil continue de taper) au moins le sable de taper contre votre protection de fortune et de ne plus vous déranger c’est alors que la certitude te frappe (comme une vague qu’on ne voit pas arriver (surpris on se laisse déséquilibrer)) comme un réflexe (c’est la Peur qui répond à l’Amour (long time no see sister (can’t wait to see if you’re gonna kill me)) tes sigmates ressortent ton œil doré ta peau foncé et t’es effroyablement sûre de toi quand tu souffles «Les Noés sont là » et en te concentrant t’aurais pu chercher être capable de les citer mais y’a l’Amour de Noé qui t’envahit et t’as l’impression d’étouffer on y est tu sais (the trouble obviously coming later) et si tu sais alors elle sait et alors (qu’est-ce qu’on fait maintenant Lena ? (pauvre enfant)) « Il y a…. Amorem pour sûre pour les autres je… je ne suis pas très sûre » j’ai mal à la tête (j’ai mal au ventre (j’ai peur)) à l’époque t’avais dit (courage à nous deux) moi je le redis mais (courage à toi)